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JO 2024 - papir bitte

HashtableJeux Olympiques 2024 : de bien belles perspectives !

Hashtable - 22 avr 2024

À moins de 100 jours des prochains Jeux Olympiques à Paris, on sent nettement l’excitation et la joie s’emparer de tout le pays.

   

La capitale et ses habitants se réjouissent très manifestement des festivités et jamais le mot “épreuves olympiques” n’aura trouvé une aussi belle résonance avec ce que traversent actuellement les Parisiens qui goûtent maintenant chaque minute d’anticipation de ces futurs grands moments.

Futurs grands moments qu’il faut minutieusement préparer et qui ont déjà été l’occasion, notamment pour la maire de Paris, d’aller visiter les lieux des différentes épreuves dans lesquels on trouve – assez commodément – Papeete, cette petite localité qui jouxte Paris et qui accueillera notamment les épreuves de surf.

Moyennant un petit déplacement en avion (cela jouxte à 15.000 kilomètres près) dont la compensation carbone n’a pas été évoquée – mais dont on peut être sûr qu’elle a été réalisée tant Anne Hidalgo est forcément éco-consciente – et une petite facture pour le contribuable parisien de l’ordre de 60.000 euros, les installations ont pu être vérif…ah non, finalement, le voyage déclenchant des démangeaisons pour l’opposition, les contribuables parisiens, une partie de la presse et pas mal de Français en général, la maire n’aura pas poussé jusqu’au site de l’épreuve de surf.

Tout ceci nous amènera quelques mois plus tard à une petite enquête et des perquisitions pour ramasser les éléments de preuve d’une éventuelle prise illégale d’intérêts et détournement de fonds publics (oh, ça alors) dont on ne doute pas qu’elles permettront de totalement laver l’honneur de l’équipe municipale.

La préparation ne s’arrête pas là puisque, rappelons-le, elle comporte aussi le déménagement furtif des encombrants étudiants qui prennent le pain le logement des athlètes : les expulsions ont commencé. Ouf, la place est libérée, les sportifs sont soulagés, l’Olympisme respire.

De même, la déportation le déplacement discret des centaines de migrants et autres vagabonds en dehors de la ville et leur relocalisation, toujours aux frais du contribuable, un peu partout dans le reste du pays, se passe plutôt bien même si certains maires (celui d’Orléans par exemple) s’en offusquent de façon un peu verte. Ouf, la place est nettoyée, les organisateurs se détendent, l’Olympisme retrouve le sourire.

Mais que serait cette belle cérémonie sans une belle organisation et surtout une solide sécurité garantissant à tous de profiter d’un spectacle à nul autre pareil ?

Et justement, en la matière, on sait déjà que tout sera mis en oeuvre pour obtenir un niveau de sécurisation des individus. Comme jamais auparavant… ou presque, puisqu’on va finalement remettre en place ce qui fut une véritable réussite en 2021 et 2022, à savoir affubler les Parisiens et les spectateurs d’un solide petit QR code lors de leurs déplacements (l’auto-attestation ne devrait plus tarder, maintenant).

On se réjouit déjà de savoir qu’une plateforme internet sera bientôt disponible, qui laissera à tous les Parisiens concernés l’opportunité de saisir tout un tas de petites informations pertinentes sur leurs allées et venues, et on souhaite un courage olympique à tous nos seniors dont la maîtrise des outils numériques est largement suffisante pour garantir que ces petits QR codes seront correctement distribués.

Et franchement, qui ne se réjouit pas déjà d’un retour des contrôles et des patrouilles policières dans une partie de la capitale ? Voilà qui permettra d’assurer la légendaire sécurité des rues parisiennes au moins pendant la période des jeux. Les habitants concernés vont a-do-rer !

Enfin, toutes ces considérations ne seraient pas complètes sans mentionner que tout ceci se déroulera avec une maîtrise presque totale des coûts et des dépenses.

En effet, lorsqu’on lit l’article consacré aux coûts de ces Jeux Olympiques, il apparaît que le calcul du total est particulièrement pointu : entre le budget initial, le budget courant, les dépassements, les cautions de l’État, les différents postes de dépenses et de recettes, on est tout à fait rassuré sur ce qui sera inévitablement du ressort final du contribuable.

Mais si.

Il apparaît cependant que le total devrait osciller autour de 11 milliards d’euros selon différentes estimations, dont 3, 4 ou 5 milliards resteraient à la charge des moutontribuables pardon de l’État selon Moscovici, l’actuel président de la Cour des Comptes, le tout pour un budget initial de 3,8 milliards d’euros, déjà supérieur au 3,2 milliards du dossier de candidature. On ne pourra qu’admirer la précision véritablement diabolique de ces chiffres et de l’organe officiel chargé des Comptes : pour un total à 11 milliards, cela nous fait 7 milliards de petits dépassements dodus, et de 3 à 5 milliards d’euros d’argent public, ça nous fait une enveloppe qui varie allègrement de plus de 60% sur des dépassements de plus de 100%. C’est coquet.

Rassurez-vous cependant : les équipes de propag journalistiques sont déjà sur le pont pour bien nous rappeler que même avec une facture de 11 milliards d’euros (que la Nation Française tout entière peut très bien se permettre en ces temps de croissance et d’opulence macronienne), ces jeux seront probablement parmi les moins coûteux de l’histoire récente.

Mais si.

En fait, on se demande même, devant ces chiffres si modestes, pourquoi on mégote tant, à tel point même que la région Île-De-France a par exemple refusé de prendre à sa charge les déplacements de 200.000 accrédités (athlètes, officiels, journalistes…) alors qu’elle avait été courtoisement sollicitée par le comité officiel des Jeux et que ce budget ne représente qu’un peu moins de 10 petits millions d’euros.

Il n’y a pas à dire, cet événement fleure bon la précision millimétrique et la maîtrise des coûts jusqu’au plus petit poste de dépense ! Voilà qui met dans les meilleures dispositions pour imaginer ce que pourrait donner l’organisation des épreuves elles-mêmes, de la cérémonie d’ouverture et celle de clôture, et qui laisse présager d’un niveau de qualité exceptionnel pour la sécurité et l’accompagnement des joueurs, des spectateurs et de l’ensemble des corps de métiers autour de cet événement. Les supporters anglais vont a-do-rer !

Pas de doute, cela va très très bien se passer. Tout va même être olympique, pour sûr.

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bois durable

Nouveau MondeLe Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans

Nouveau Monde - 21 avr 2024

Comment le Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans sans couper d’arbres

   

L’héritage de 700 ans du Japon en matière de production durable de bois est un exemple d’harmonie avec la nature. Grâce à des techniques telles que le Daisugi, mis au point au XIVe siècle, les Japonais préservent les forêts tout en récoltant le bois. Cette tradition garantit un approvisionnement continu en bois de haute qualité, préservant les écosystèmes pour les générations futures et témoignant de l’engagement du Japon en faveur de la gestion de l’environnement.

Le Daisugi, une ancienne méthode de sylviculture japonaise, est apparu au XIVe siècle à Kitayama en raison de la pénurie de jeunes arbres. L’élagage sélectif des cèdres permettait d’obtenir des bois de charpente droits et sans nœuds. Née d’une nécessité, cette méthode a évolué pour devenir une pratique durable, incarnant la tradition japonaise d’innovation en matière de gestion des ressources depuis plus de sept siècles. Dans le Daisugi, les cèdres sont plantés et taillés d’une manière particulière afin d’encourager la croissance de bois droits et sans nœuds. Cette taille sélective consiste à couper à la main les pousses tous les deux ans, en ne laissant que les branches supérieures intactes.

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Thierry Casasnovas - entretien novembre 2023

Égalité et RéconciliationEntretien avec Thierry Casasnovas - 20 novembre 2023

Égalité et Réconciliation - 15 jan 2024

Thierry Casasnovas, au micro de Kentra pour ERTV le 20 novembre 2023, revient sur le harcèlement massif que le Système lui fait subir depuis 2 ans : violence bancaire, administrative, médiatique, judiciaire, policière, politique, économique...

   

Face à cela, on mesure toute la duplicité de l’oligarchie politico-sanitaire, qui a laissé le champ libre à un Big Pharma meurtrier – c’est prouvé – et qui traite un spécialiste du bien-être en quasi-assassin.

On ne parlera donc pas d’exercice illégal de la médecine, de mouvement sectaire et autres salades, mais bien de concurrence dévastatrice pour l’industrie pharmaceutique et la hiérarchie allopathique, qui ne sont jamais poursuivies pour leurs exactions ! Et quand elle le sont, grâce à la corruption de nos politiques, ça finit en eau de boudin.

Ce résistant à l’ordre sanitaire est traité comme un dissident en Union soviétique. La démocratie française ne vaut pas mieux.

« J’ai une force de coercition très importante face à moi... Il y a un prix à payer qui est gigantesque. »

Thierry Casasnovas

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The Dimming - documentaire sur la géo-ingénierie

TVLibertesThe Dimming - L'Obscurcissement

TVLibertes - 04 jan 2024

Chemtrails et ingénierie climatique. Documentaire intégral VF

   

Les opérations mondiales d’ingénierie météorologique sont une réalité. Les tests de particules atmosphériques effectués par GeoengineeringWatch.org ont maintenant prouvé que les traînées persistantes et étalées des avions à réaction, si souvent visibles dans notre ciel, ne sont pas seulement de la condensation comme on nous l’a officiellement dit. Qui est responsable de l’exécution de ces programmes? Quelles seront les conséquences si les opérations de géo-ingénierie / gestion du rayonnement solaire sont autorisées? Le documentaire DIMMING apportera des réponses à ces questions et à bien d’autres. Il s’agit du documentaire GeoengineeringWatch.org le plus complet sur les opérations d’ingénierie climatique.

GeoengineeringWatch.org

Tous sont nécessaires dans la bataille critique pour réveiller les populations à ce qui s’en vient, nous devons faire en sorte que chaque jour compte. Partagez des données crédibles provenant d’une source crédible, faites entendre votre voix.

Dane Wigington

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crash économique de la voiture électrique

GéopolintelLe crash économique de la voiture électrique

Géopolintel - 29 oct 2023

L’industrie automobile est contrainte de ralentir l’électrification de ses modèles.

   

C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechanges comme les batteries.
Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électrique. “Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus“.

Elon Musk, leader de la voiture électrique aux Etats Unis, signalait que la crise économique entraînerait une baisse de la demande. Le PDG de Mercedes Benz qualifiait le marché de la voiture électrique de « brutal » avec des voitures qui coutaient des milliers de dollars en plus par rapport aux modèles thermiques.
L’inflation aura été le pivot de la chute du véhicule électrique, l’offre et la demande dominent toujours le marché automobile, et quand le consommateur n’a plus les moyens de s’acheter un véhicule, c’est le constructeur qui trinque.

De plus l’électrification du réseau des bornes de recharge est en retard et continue d’être soutenu par des générateurs diésel qui sont faciles à installer sur le réseau autoroutier. Le Parlement européen a adopté une loi pour mettre en place une borne de recharge tous les 60 kilomètres d’ici 2026. Mais trois ans c’est une éternité, et les conducteurs ne peuvent pas attendre aussi longtemps.

Un trajet en voiture électrique est une expérience délicate où le plaisir de conduire s’efface au bout d’un quart d’heure pour trouver les emplacements des bornes de recharge. Un trajet en voiture électrique s’allonge aussi par le temps de recharge qui est long comparé au temps de remplissage d’un réservoir d’essence. La voiture électrique n’avait qu’un avenir urbain composé de courts trajets et d’une nécessité de recharge moins importante.

Au 31 octobre 2023, les tarifs d’assurance auto vont flamber.

L’exonération de taxe sur les cotisations d’assurance (TSCA) pour les véhicules électriques va prendre fin au 31 décembre 2023. Une économie subventionnée ne donne rien de bon, au contraire elle fausse le marché créant une illusion pour les acheteurs. N’oublions pas aussi l’augmentation du prix de l’électricité qui rendra plus couteux un plein électrique qu’un plein d’essence. Le gouvernement de Macron a demandé aux assureurs de modérer leurs tarifs devant la hausse importante de l’inflation.

Planche à billets et terminus pour les voitures électriques.

Philippe Saby, directeur général du courtier Sally Azar nous donne un exemple de hausse :
« Cela peut représenter 27 % de hausse de la prime d’assurance tous risques ».
Le problème de l’assureur est aussi de prévenir les incendies causés par les feux de batteries électriques quand la voiture est dans le garage de la maison. Ce cas précis entraine de facto une hausse de l’assurance habitation de l’ordre de plus de 5%.

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fuites d’eau potable

Le Libre PenseurStop aux fuites d’eau potable en France !

Le Libre Penseur - 08 juil 2023

Les pertes d'eau potable dans notre pays sont considérables, de l'ordre d'1 litre sur 5, soit 1 milliard de m3 par an !

   

Au lieu de détruire l’économie française et son industrie en mettant en place des restrictions dangereuses et inutiles sous prétexte de sauver le climat, il serait beaucoup plus intéressant d’investir quelques milliards dans la remise en état des réseaux de distribution d’eau afin de récupérer ce milliard de m3 d’eau potable qui disparaît chaque année dans les fuites. Cet argent d’ailleurs reviendrait à des salariés français en diminuant le chômage contrairement aux milliards d’euros donnés à Big Pharma qui finissent dans des paradis fiscaux pour des injections purulentes hasardeuses aux effets indésirables catastrophiques.

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Académie des sciences de Russie

VoltairenetLe réchauffement climatique et l’affrontement de l’Occident contre reste du monde

Voltairenet - 10 juin 2023

La théorie de la cause anthropique du réchauffement climatique sera bientôt au centre de l’affrontement entre l’Occident et la Russie.

   

Si personne ne conteste que certaines parties du monde se réchauffent, il n’y a pas pour le moment d’explication alternative à ce phénomène. Mais des scientifiques de renom en présenteront une autre à la COP-28 de Dubaï. Il se trouve que ce sont des membres de l’Académie des Sciences de Russie.

La théorie selon laquelle le réchauffement climatique serait observable sur l’ensemble de la planète et qu’elle serait provoquée par l’activité humaine a été popularisée par le Groupe intergouvernemental d’étude sur l’évolution du climat (GIEC) ; une commission des Nations unies.

Je n’ai aucune compétence en matière climatique et je ne me permets pas de juger si cette théorie est vraie ou fausse, mais je suis un expert en politique internationale et je peux évaluer le travail de cette commission des Nations unies.

Il y a une dizaine d’années, j’avais écrit que, comme son nom l’indique, le GIEC n’est absolument pas une académie savante, mais un groupe intergouvernemental. Ses conclusions ne sont donc pas le fruit d’une démarche scientifique, mais d’un débat politique.

Le GIEC a été créé à l’initiative du Premier ministre britannique, Margareth Thatcher, afin de soutenir son combat contre les syndicats de mineurs. Sans surprise, il a conclu que l’usage du charbon est mauvais pour l’environnement, tandis que le nucléaire est souhaitable. Ce n’est pas un théorème scientifique, mais une prise de position politique.

En outre, j’ai fait remarquer que la création des droits d’émission de gaz à effet de serre n’est pas une initiative intergouvernementale, mais une idée de la Joyce Foundation, mise en œuvre par la Climate Exchange Ldt. Chaque État rédige sa propre législation en la matière. Il reçoit une certaine quantité de droits d’émission qu’il répartit comme il l’entend à des entreprises. Celles qui ne les utilisent que partiellement peuvent revendre les droits non utilisés sur une Bourse spécialisée à Chicago.

Les statuts de cette Bourse ont été rédigés par un juriste de Joyce Foundation alors inconnu, un certain Barack Obama (futur président des États-Unis). L’appel aux investisseurs pour le lancement de cette Bourse a été organisé par Al Gore (futur vice-président des États-Unis), et par David Blood (ancien directeur de la banque Goldman Sachs). On peut considérer ces gens comme des militants écologistes de bonne foi ou comme des escrocs de haut vol, c’est une affaire de point de vue.

Avec le temps, ce dispositif politique s’est paré d’un vernis scientifique et de bonnes intentions de sorte qu’il est devenu difficile de le questionner. Il existe pourtant une théorie scientifique alternative pour expliquer le réchauffement climatique. Elle a été énoncée par le géophysicien croate Milutin Milanković durant l’entre-deux-guerres.

L’orbite de la Terre varie selon trois cycles naturels : son excentricité, son obliquité et la précession des équinoxes. Chacune de ces variations suit un cycle, entre 20 000 et 100 000 ans, parfaitement calculable. Ces trois variations combinées influent sur l’insolation de la Terre et donc sur son climat. Cette théorie a été confirmée, en 1976, par l’étude des carottes glaciaires lors du forage de Vostok (Antarctique). Mais elle n’explique pas tout.

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Tatiana Ventôse répond aux élites

Tatiana VentôseTatiana Ventôse : Quand les élites veulent te donner des leçons

Tatiana Ventôse - 18 mai 2023

... mais montrent seulement leur bêtise.

   

Nous intimider pour nous soumettre à leurs politiques : la dernière arme d’une « élite » affaiblie et abrutie.

Tatiana met les choses au point.

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loi ferme France

ReporterreLa loi Ferme France, cheval de Troie de l’agro-industrie

Reporterre - 17 mai 2023

Pesticides réautorisés, soutien aux industriels... Le projet de loi « en faveur de la Ferme France » contient de nombreuses régressions environnementales, dénoncent les écologistes.

   

Une « lettre ouverte au père Noël de la FNSEA ». C’est en ces termes que le président de l’UFC-Que choisir, Alain Bazot, décrit la proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France », qui sera débattue en séance plénière au Sénat à partir du 16 mai. Porté par Laurent Duplomb (Les Républicains), Pierre Louault (Union centriste) et Serge Mérillou (Parti socialiste), ce texte a pour ambition d’offrir « une plus grande protection de nos agriculteurs face aux distorsions de concurrence, tant en Europe […] qu’au-dehors ». Il est vivement critiqué par les écologistes, qui craignent d’importantes régressions sanitaires et environnementales.

Premier grief : l’article 13 de cette proposition de loi, qui propose de réviser les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Depuis 2015, cette institution est chargée de la délivrance, du retrait ou des modifications des autorisations de mise sur le marché des pesticides. Cet article pourrait nettement compliquer sa tâche. Il requiert que l’Agence présente, dans chacune de ses décisions, « une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiques ».

Le porte-parole de l’association Générations futures, François Veillerette, juge « très inquiétante » cette proposition législative : « Elle alourdirait les formalités, et risque de dissuader l’Anses de prendre des décisions de retrait. » « C’est très grave, confirme le sénateur écologiste d’Ille-et-Vilaine Daniel Salmon. Elle bat en brèche l’indépendance de l’Anses, en disant que le fait économique doit être pris en compte, devant les problématiques sanitaires et environnementales. »

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low-tech et avenir

ReporterreComment la low-tech peut échapper à la récupération capitaliste

Reporterre - 20 avr 2023

Dans « Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? » Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe s’interrogent : la low tech peut-elle conserver son potentiel émancipateur ou est-elle condamnée à être dévoyée.

   

Les high-tech polluent et nous aliènent ; face à elles se développent des alternatives plus sobres en énergie, appropriables par leurs utilisateurs et adaptées à nos besoins : les low-tech. Si cette idée est réconfortante, elle est trop simple pour être vraie. C’est souvent le cas lorsqu’une solution clé en main semble découverte. Dans un petit livre passionnant, Perspectives Low-Tech. Comment vivre, faire et s’organiser autrement ? (éditions Divergences), Quentin Mateus et Gauthier Roussilhe explorent les ambiguïtés de la low-tech et identifient les écueils dans lesquels le mouvement risque de tomber.

« Rien ne dit que la low-tech représente une solution miracle, mais elle nous aide à comprendre que nous traversons […] une crise technique », posent-ils d’emblée. Les auteurs, respectivement compagnon de route de longue date du Low-Tech Lab et chercheur indépendant spécialisé sur les conséquences environnementales du numérique, ont eu l’occasion d’observer des initiatives low-tech aux quatre coins de France et d’Europe, et proposent dans ce livre un point d’étape.

Cette réflexion est d’autant plus importante que le courant arrive à un point de bascule : maintenant que la myriade d’initiatives low-tech attire l’attention du public, cette voie technologique peut-elle conserver son potentiel émancipateur en se diffusant massivement, ou est-elle condamnée à être récupérée par le marché et dévoyée ?

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la garrigue super-héroïne

ReporterreLa garrigue, super-héroïne contre la sécheresse

Reporterre - 19 avr 2023

Alors que les pénuries d’eau s’installent sur l’ensemble de la France, promenons-nous dans la garrigue. Ce milieu typique du pourtour méditerranéen foisonne de plantes adaptées à la sécheresse. Pour autant, il reste menacé.

   

Ça pique, ça griffe, ça gratte. Sous un soleil déjà vif, notre balade printanière prend vite des airs de parcours du combattant. Slalomer entre les chênes kermès aux feuilles dentelées et les genêts scorpions, veiller à ne pas trébucher sur les rocailles, guetter l’ombre bienfaisante d’un pin. « Bienvenue dans la garrigue ! » dit dans un sourire Thibault Suisse. Notre guide du jour est botaniste au sein des Écologistes de l’Euzière, une association héraultaise qui fait, entre autres, de l’éducation à l’environnement.

« La particularité de ce milieu, c’est qu’il est semi-aride », explique le naturaliste. Et c’est justement ce qui nous amène ici, dans ce massif buissonnant à quelques kilomètres de Montpellier : en ces temps de sécheresse chronique, la région méditerranéenne, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle. Demain peut-être, d’autres zones de France ressembleront à ces collines pelées et étonnantes. n ces temps de sécheresse chronique, la garrigue, qui vit depuis des millénaires sans beaucoup d’eau, fait figure de modèle en France.

L’habit ne fait pas le moine, dit l’adage. Et la garrigue, sous ses allures revêches, cache une multitude d’espèces aux super-pouvoirs. Pour survivre ici, la végétation a en effet dû s’adapter au manque d’eau, aux étés caniculaires, aux feux…
Petits, feuillus et luisants

Première singularité, « les plantes d’ici ne perdent pas leurs feuilles, explique Thibault Suisse. Elles les gardent toute l’année pour pouvoir faire de la photosynthèse et se développer dès que les conditions sont optimales ». Nombre de végétaux méditerranéens germent et fleurissent ainsi à l’automne, quand la plupart de leurs congénères continentaux préfèrent le printemps ou l’été. Autre originalité, leur taille : « Plus on est petits, moins a besoin d’eau », précise le naturaliste.

Face aux sécheresses, il s’agit aussi — et surtout — de garder son eau, autrement dit, de ne pas trop transpirer. « Beaucoup d’espèces ont développé la “technique du K-Way”, souligne notre guide. Leurs feuilles sont enduites d’une mince pellicule de cire, qu’on appelle une cuticule. » Avec leur feuillage luisant, le chêne kermès ou le chêne vert suent moins l’été.

Autre astuce imparable : « Le thym ou le romarin ont des feuilles toutes fines, le genévrier cade s’est plutôt doté d’aiguille, décrit le naturaliste. Le genévrier de Phénicie a opté pour des sortes d’écailles. » Différentes options pour un même résultat : réduire la surface d’évapotranspiration.

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Société à Mission

Le Saker FrancophoneValérie Bugault : La “société à mission” : antithèse de la participation

Le Saker Francophone - 17 avr 2023

A la demande expresse de la Fondation Charles de Gaulle, j’ai accepté de préciser quelque peu le contexte juridique et politique dans lequel est intervenue une nouvelle forme, juridiquement très saugrenue, d’entreprise, la « société à mission ».

   

La mission de l’entreprise résulte naturellement de son seul objet social

Il faut commencer par préciser que donner « une mission » à l’entreprise n’est en rien une innovation par rapport à l’existence de l’objet social. En effet, c’est l’objet social qui explique la mission de l’entreprise, point n’est besoin de rajouter d’autres missions ; sauf, bien sûr, à poursuivre un objectif politique qui n’a rien à voir avec l’organisation libre et honnête de l’économie via le concept d’entreprise.

Cette nouvelle « mission de l’entreprise » est en réalité une contrainte règlementaire supplémentaire destinée à peser sur les entrepreneurs – qui n’en peuvent déjà plus avec toutes celles existantes. Afin de ne pas apparaître pour ce qu’elle est, cette nouvelle contrainte se déploie sur la base du volontariat, tout au moins dans un premier temps, en période de test.

Ne doutons pas, que ce volontariat sera, un jour, transformé en forme juridique obligatoire afin de répondre, sous prétexte de changement climatique, à l’objectif écologique dit « zéro carbone », largement véhiculé au niveau mondial par des organismes tels que le GIEC, la COP 21, l’ONU et Davos.
Infiltration du droit anglo-saxon dans les pays de droit continental

Lorsque l’on a longtemps travaillé sur les méthodes d’infiltration du droit commercialo-maritime anglo-saxon dans notre droit traditionnel, il est aisé de détecter la méthodologie que les anglo-saxons appellent improprement soft law. Improprement car, si l’apparence première se présente comme étant soft – comprendre non obligatoire – le résultat final ne l’est jamais : nous sommes au contraire bien dans le dur, ou hard law.

En l’occurrence, avec la « société à mission » nous sommes dans une phase intermédiaire de droit positif facultatif autrement dit de hard law facultative… la créativité règlementaire des dominants économiques n’a décidément aucune limite.
Origine impérialiste et globaliste du droit commercialo-maritime anglo-saxon

Ce droit commercialo-maritime, fut élaboré pour les besoins de la cause impérialiste développée par Olivier Cromwell ; il fut entièrement ab initio sous le contrôle financier de la City of London.

Ce type de « droit » s’est largement répandu au niveau international, via de nombreuses institutions ad hoc. Parmi ces institutions, « la compagnie des Indes » britannique occupe une place à part : celle d’élaborer un modèle de développement extraterritorial de l’État financier britannique. Ce schéma se retrouve aujourd’hui dans le « Forum économique mondial » (FEM) qui se réunit régulièrement à Davos. Ce « FEM » n’est rien d’autre que la synthèse mondiale des « chambres de commerces internationales » agissant sous la direction de la Haute finance britannique.

Cette entité particulière, le FEM, a pour objectif de réaliser l’accaparement généralisé des richesses. Ses modes d’expression traditionnels sont le génocide et l’esclavage, sur le modèle précis de ce que furent les Compagnies des Indes, particulièrement les compagnies britannique et hollandaise ; lesquelles se sont historiquement développées autour de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le « partenariat public-privé » (PPP).

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