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bois durable

Nouveau MondeLe Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans

Nouveau Monde - 21 avr 2024

Comment le Japon produit du bois de manière durable depuis 700 ans sans couper d’arbres

   

L’héritage de 700 ans du Japon en matière de production durable de bois est un exemple d’harmonie avec la nature. Grâce à des techniques telles que le Daisugi, mis au point au XIVe siècle, les Japonais préservent les forêts tout en récoltant le bois. Cette tradition garantit un approvisionnement continu en bois de haute qualité, préservant les écosystèmes pour les générations futures et témoignant de l’engagement du Japon en faveur de la gestion de l’environnement.

Le Daisugi, une ancienne méthode de sylviculture japonaise, est apparu au XIVe siècle à Kitayama en raison de la pénurie de jeunes arbres. L’élagage sélectif des cèdres permettait d’obtenir des bois de charpente droits et sans nœuds. Née d’une nécessité, cette méthode a évolué pour devenir une pratique durable, incarnant la tradition japonaise d’innovation en matière de gestion des ressources depuis plus de sept siècles. Dans le Daisugi, les cèdres sont plantés et taillés d’une manière particulière afin d’encourager la croissance de bois droits et sans nœuds. Cette taille sélective consiste à couper à la main les pousses tous les deux ans, en ne laissant que les branches supérieures intactes.

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biodiversite

BastamagRéconcilier agriculture et biodiversité en améliorant le revenu des agriculteurs

Bastamag - 05 mar 2024

« La biodiversité est à la base de la production agricole », insiste l’écologue Vincent Bretagnolle. Des recherches menées depuis 30 ans avec des exploitations agricoles des Deux-Sèvres démontrent que la protection de la biodiversité augmente les rendements.

   

Cibler l’environnement pour éteindre la colère agricole. C’est le choix fait par le gouvernement français début février qui a notamment annoncé la suspension du plan Ecophyto. Celui-ci visait à réduire de moitié les usages de pesticides d’ici à 2030. Pour l’exécutif, la protection de l’environnement serait incompatible avec le fait de produire : les normes environnementales sont réduites à des tracasseries administratives empêchant la profession agricole de vivre bien. Les études scientifiques s’accordent pourtant sur le rôle des pesticides - notamment des néonicotinoïdes - dans l’effondrement des populations d’abeilles, ou des conséquences de l’agriculture intensive sur la disparition des oiseaux et de la diversité florale.

Un grand laboratoire à ciel ouvert de 45 000 hectares dans les Deux Sèvres, créé il y a 30 ans par le chercheur Vincent Bretagnolle en collaboration avec les agriculteurs, montre au contraire que la protection de la biodiversité, notamment des insectes pollinisateurs, permet d’augmenter les rendements. Ce terrain d’expérimentation révèle aussi que les agriculteurs parviennent à augmenter leur revenu en diminuant les pesticides et les fertilisants comme l’azote de synthèse. Il nous a semblé essentiel à Basta! de diffuser cet entretien avec Vincent Bretagnolle pour que cette expérience scientifique à grande échelle sur les changements de pratiques agricoles soit davantage connue.

Sophie Chapelle : Faut-il parler d’érosion ou d’effondrement de la biodiversité ?

Vincent Bretagnolle : Les deux termes sont appropriés. Chaque année, on assiste à une érosion lente de la biodiversité : on perd 1 à 2 % des effectifs d’oiseaux en milieu agricole dans tous les pays d’Europe. Au bout de 50 ans cela représente au moins 50 % des oiseaux ! On peut donc parler d’effondrement quand on prend du recul.

Quelles sont les données les plus évocatrices en la matière ?

On a des données très précises sur les populations d’oiseaux [1]. Elles déclinent particulièrement en milieu agricole – cinq à huit fois plus vite que dans les milieux boisés par exemple. Une trentaine d’espèces sont inféodées au milieu agricole en France – perdrix, cailles, busards cendrés, alouette des champs, outardes canepetières.... Ces espèces là diminuent encore plus vite que les autres.

Les données sur les insectes vont dans le même sens. 90 % des populations de papillons diurnes européens ont disparu des milieux agricoles. Pour les criquets et carabes, la baisse observée est de 30 à 50 % sur notre site d’étude. Il n’est donc pas étonnant que les oiseaux disparaissent puisqu’ils se nourrissent d’insectes. La baisse de l’un entraine la baisse de l’autre. Il y a un effondrement à long terme de la biodiversité, des insectes et des oiseaux.

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abeilles urbaines : comment elles aident nos villes

Anguille sous rocheLa vie secrète des abeilles urbaines : comment elles aident nos villes

Anguille sous roche - 25 mars 2023

Alors que l’urbanisation continue de s’étendre, le besoin de solutions durables et respectueuses de l’environnement devient de plus en plus crucial.

   

Parmi les nombreux champions écologiques de nos villes, un héros bourdonnant se distingue : l’abeille urbaine.

Le monde bourdonnant des abeilles urbaines est souvent négligé, alors que ces minuscules insectes jouent un rôle crucial dans le maintien de la santé des écosystèmes de nos villes. En pollinisant les plantes, en soutenant la biodiversité et en produisant du miel, les abeilles urbaines contribuent de manière significative au bien-être de nos environnements urbains. Dans cet article, nous allons explorer la vie fascinante de ces abeilles citadines, les défis auxquels elles sont confrontées et la manière dont elles contribuent à l’écologisation de nos villes.
L’importance des abeilles urbaines

Les abeilles urbaines sont des pollinisateurs essentiels pour les jardins, les parcs et les espaces verts des villes. Elles aident les plantes à se reproduire en transférant le pollen d’une fleur à l’autre, assurant ainsi la survie et la propagation de diverses espèces végétales. Ce n’est pas seulement vital pour la biodiversité, mais aussi pour l’agriculture urbaine, car les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des fruits, des légumes et d’autres cultures. En outre, les abeilles urbaines produisent du miel, une denrée précieuse qui peut être récoltée et appréciée par les citadins.

L’importance des abeilles urbaines va bien au-delà de ce que l’on pourrait penser de prime abord. En tant que pollinisateurs principaux dans les environnements urbains, ces petits insectes ont un impact profond sur les jardins urbains, les parcs et les espaces verts. Elles facilitent la reproduction des plantes en transférant le pollen d’une fleur à l’autre, assurant ainsi la survie et la propagation d’un large éventail d’espèces végétales. Cela favorise non seulement la biodiversité dans les zones urbaines, mais aussi l’agriculture urbaine, car les abeilles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des fruits, des légumes et d’autres cultures essentielles.

En outre, la présence d’abeilles urbaines contribue à la santé générale des écosystèmes urbains en soutenant un réseau de vie complexe. En pollinisant les fleurs, les abeilles contribuent à créer des habitats et des sources de nourriture pour d’autres insectes, oiseaux et petits mammifères, ce qui permet de maintenir une riche communauté d’animaux sauvages en milieu urbain. En outre, les abeilles urbaines produisent du miel, une denrée précieuse qui peut être récoltée et appréciée par les habitants de la ville. Ce produit durable et d’origine locale peut favoriser un sentiment de communauté et de connexion avec la nature, même dans les limites d’un paysage urbain animé.

On ne saurait trop insister sur l’importance des abeilles urbaines. Elles sont essentielles au maintien de la biodiversité, au soutien de l’agriculture urbaine, à l’amélioration de la santé des écosystèmes et à la fourniture d’une source durable de miel pour les citadins.

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