La décroissance «choisie» comme modèle de vie !
Ou la décroissance «subie-choisie» comme thérapie !
Ou la décroissance «totalement subie» comme conséquence de l’effondrement !
«La décroissance c’est la vie ! Ce mot débute par le préfixe «dé» : il sonne comme une chaîne que l’on brise. C’est la fin d’un mode de production primaire et mortifère basé sur le pillage des ressources naturelles, la puissance des machines, la consommation forcenée des énergies fossiles, le culte du profit et l’aggravation générale de l’inégalité entre les hommes. Je me délecte à l’idée de venir, un jour, humer le parfum des fleurettes qui crèveront l’asphalte des autoroutes abandonnées ou le béton des parkings déserts». – Yves Paccalet
Disons-le franchement la plupart des gens ne sont pas à l’aise avec ce mot «décroissance», se taisent, fuient, sans que jamais personne ne se risque à l’expliquer honnêtement, sauf à la présenter comme un épouvantable retour en arrière et traiter ses partisans de complotistes et pessimistes – bref, ce sujet est quasiment inaudible dans le camp occidental – voici, sans aucune prétention, pour faire court, mon interprétation et tant mieux pour ceux auxquels ça déplaira :
1. La seule décroissance heureuse, efficace et quasiment indolore, positive, donc aisément supportable et fortement souhaitable c’est quand on n’a pas besoin de décroissance, c’est la «décroissance choisie dès le départ et soutenue comme modèle de société» ;
Cela correspond au fonctionnement normal des écosystèmes depuis toujours qui ont pour ainsi dire été réglés comme cela depuis le big-bang ; c’est la norme, le respect des équilibres fondamentaux, originels ; Ce serait donc davantage une «stagnation», une «modération», ou éventuellement une «décélération» comprise comme une correction de trajectoire qui n’aurait que très légèrement dévié, dans un écosystème sain !
Ce qui, pour être efficace et supportable, devrait être appliquée très tôt «dès le début et tout le long du cycle de vie» depuis l’apparition des espèces, dès que l’on s’éloigne d’un fonctionne normal, de base, qui est celui d’un refus quasi-total de toute croissance devant se traduire par une flèche de développement imperceptible, quasiment confondue avec l’horizontale ! Une a-croissance ! C’est de cela dont nous n’aurions jamais dû nous éloigner ! C’est comme cela que nous avons vécu pendant quatre ou cinq millions d’années !
Tant qu’un lac reste oligotrophe (sain et pauvre) sa durée de vie est illimitée, mais dès que commence l’eutrophisation (enrichissement), si elle se poursuit, c’est le début de la fin qui se terminera par la dystrophie (pollution), l’effondrement, la mort de tout ou partie des espèces, voire la disparition du lac !
Dans tous les autres cas (2-3), c’est lorsque l’on constate avec un certain vertige, que l’on est tout en haut de l’échelle du progrès, qu’on se retourne, et que l’on se rend-compte – avec effroi – que les échelons inférieurs de l’échelle ont disparu – pour redescendre il n’y a plus qu’à sauter ! c’est à dire «lorsque c’est le paradis des maîtres», «lorsque les fous sont devenus les maîtres de l’asile», «lorsque la connerie économique prend le pouvoir» et que la croissance qui est à son asymptote a explosé tous les compteurs pendant si longtemps – de manière exponentielle – anarchique (démographie galopante – épuisement des ressources – pollutions – déchets – casse climatique – massacre de la biodiversité – pandémie – cancers – artificialisation des sols – pénuries d’eau – canicules – sécheresses – obsolescence programmée – hors sol – hyper complexifiée – inégalités monstrueuses – guerres…) nous sommes alors en présence d’écosystèmes malades, agonisants, séniles, trop éloignés de leur point d’équilibre pour être rattrapables, ce sera une véritable sanction, extrêmement douloureuse, un effondrement au sens littéral du terme ! Et nous n’avons plus le choix, nous sommes désormais dans ce cas de figure !
Dans la journée de l’humanité il suffit à homo sapiens, de moins d’une minute pour tout bousiller !
Il ne nous reste donc que de choisir entre la peste et le choléra !
2. La peste ce sera la «décroissance subie-choisie», repartir sur de bonnes bases, changer totalement de direction et de concept, en agissant simultanément sur tous les paramètres de causalité (sinon ça ne sert à rien) en espérant en réduire les conséquences, ce qui provoquera un effondrement de la société actuelle afin d’anticiper et éviter le Big-Crunch inéluctable (le choléra) ; C’est-à-dire l’enterrement du capitalisme économique néolibéral mondialisé !
Car nous sommes allés beaucoup trop loin dans les erreurs avec le capitalisme économique néolibéral mondialisé, et qu’il n’est plus possible ni de s’adapter, ni de modifier, ni de durer, ni que ce soit indolore (ça va saigner), ce sera comme je l’ai précédemment indiqué un pré-effondrement, mais qui pourrait sauver la vie sur Terre. Ce serait un peu comme provoquer artificiellement un contre feu dans un incendie qui a déjà quasiment tout dévoré sur la planète à cause de la casse climatique ! Mais je vous vois venir, attention à ne pas accuser la décroissance dans ce cas-là ; le responsable et coupable, c’est bien le capitalisme économique néolibéral mondialisé qui nous a conduit dans cette situation inextricable !
Il faut bien comprendre que la «décroissance subie-choisie», parce qu’elle ne peut plus être une «décroissance douce», un mode de gestion, c’est déjà un constat d’échec, une horreur pour un monde qui sacralise la croissance, c’est celle cependant qui nous permettrait peut-être d’éviter le Big-Crunch – ça veut dire que malgré toute leur propagande il n’y a pas de plan B, que de toute manière il faudra expier nos pêchés, payer pour ce capitalisme économique néolibéral mondialisé le plus sauvage de tous les temps, ce sera d’autant plus douloureux que nous sommes allés beaucoup trop loin dans les aberrations, et qu’il n’y a plus de solution indolore, plus de correction possible que le chaos, pas d’autre Terre où migrer, après l’adrénaline et l’hémoglobine des trente glorieuses et au-delà, voici venu le temps de payer la note qui risque de durer beaucoup plus longtemps – ce sera la fin de la religion capitaliste néolibérale (le scientisme), la fin du progrès–marché-croissance–mondialisation–main invisible-ruissellement ! Le retour à un certain primitivisme, comme en décroissance totalement subie mais peut-être un peu moins, qui nous pend au nez, que ça nous plaise ou non ! Parce que c’est comme cela que ça fonctionne et pas autrement !
3. Le choléra : ce sera le stade ultime : «la décroissance totalement subie», par effondrement total de notre écosystème, donc de notre modèle de société (le capitalisme économique néolibéral mondialisé), rendu au bout du bout, devenu complètement sénile, que nous aurons poussé jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’absurde, jusqu’au suicide collectif ! Ce sera terrible, probablement que peu d’entre nous survivront, ce sera le chaos, l’apocalypse pour l’ensemble du vivant mais insignifiant pour la Terre et le fonctionnement de l’univers qui est en perpétuelle expansion ! Mais attention dans ce cas de figure également ne nous trompons pas sur les causes (le déterminisme), c’est le capitalisme économique néolibéral mondialisé et son effondrement qui sont responsables et coupables et non pas la décroissance qui en résulte !
En effet, dans sa conception naturelle, environnementale, l’effondrement qui se traduit par la décroissance subie ou forte, frappe, sanctionne les sociétés qui n’ont pas su, pas voulu limiter leur développement, qui n’ont pas compris ou pas voulu admettre que la seule façon de durer c’est de consommer peu, de posséder peu, de ne croitre que très faiblement, juste ce qui est nécessaire à la perpétuation de l’espèce de telle sorte que le «climax» ne soit jamais atteint (tout le contraire de la société actuelle qui a déjà basculé du côté obscur en dépassant la capacité de charge de la Terre) !
Il est donc d’un contre sens absolu de présenter notre façon de vivre, notre modèle de société comme «la norme» «le progrès», en prônant comme remède à nos problèmes «la croissance et le retour à la normale», car rien n’est plus anormal que cette façon de faire, contraire à tout ce que j’appellerai les constantes universelles des écosystèmes !
Ce fonctionnement en dents de scie (naissance – développement – mort) est inéluctable et si notre espèce et la planète Terre ont traversé quelques millions d’années pour les uns et quelques milliards d’années pour l’autre ce n’est pas du tout en vivant comme nous le faisons aujourd’hui, c’est exactement l’inverse ! Il faut des-américaniser le monde et décroitre de toute urgence !
La preuve que personne n’a rien compris : ils ont tous la tête dans la télé, regardent le conflit Russo-Ukrainien (États-Unis-OTAN/Russie) comme si c’était un match de foot ou un jeu vidéo, excités et aliénés par la propagande Américano-Occidentale qui leur annonce les prochaines rencontres (la guerre des États-Unis et de l’OTAN contre la Chine, l’Iran, la RPDC et tous ceux qui refusent de signer la feuille de route américano-occidentale comme en Afrique par exemple) !
«Aujourd’hui, la propagande a pris des proportions inédites, car elle doit enterrer dans la conscience collective la confiscation du pouvoir mondial par une caste de prédateurs qui rançonnent les pays et les peuples grâce aux subterfuges du simulacre démocratique» ! La guerre éternelle !
Rendez-vous à la fin, puisque c’est à ce moment-là qu’on fait les comptes !
Tout le reste n’est que littérature.
Les résultats financiers de McDonald's pour le deuxième trimestre ont chuté de 8%, principalement à cause d'un boycott mondial en réaction à son soutien à Israël dans le conflit à Gaza.
La célèbre chaîne de restauration rapide américaine, McDonald’s, a annoncé lundi des résultats financiers bien en deçà des attentes pour le deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a chuté de 8%, atteignant 6,49 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a plongé de 12%, s’établissant à 2,02 milliards de dollars. Cette contreperformance est largement attribuée à une baisse de la fréquentation, exacerbée par le boycott généralisé en réponse au conflit à Gaza.
Depuis le début du conflit à Gaza, McDonald’s est devenu une cible privilégiée dans les pays musulmans et ceux à forte population musulmane, en raison de son soutien affiché à Israël. En novembre, sa franchise israélienne a généreusement offert des milliers de repas gratuits à l’armée israélienne, ce qui a provoqué une vague d’indignation et un appel au boycott mondial de la marque.
Quarante-six mille entreprises israéliennes ont été contraintes de fermer en raison de la guerre en cours et de ses effets dévastateurs sur l’économie, a rapporté le journal hébreu Maariv le 10 juillet, qualifiant Israël de «pays en faillite».
«Ce chiffre très élevé englobe de nombreux secteurs. Environ 77% des entreprises qui ont fermé depuis le début de la guerre, soit environ 35 000 entreprises, sont des petites entreprises comptant jusqu’à cinq employés, les plus vulnérables sur le plan économique», a déclaré Yoel Amir, PDG de la société israélienne de services d’information et de gestion des risques de crédit, CofaceBdi, au média Maariv.
Le rapport ajoute que : «les industries les plus vulnérables sont celles de la construction et, par conséquent, tout l’écosystème qui fonctionne autour d’elles : la céramique, la climatisation, l’aluminium, les matériaux de construction, etc.».
Le secteur du commerce a également été sévèrement touché. Il s’agit du secteur des services et des industries de la mode, du mobilier, des articles ménagers, des loisirs, des transports et du tourisme.
Israël se trouve dans une situation où «le tourisme étranger a pratiquement disparu», indique le rapport, ajoutant que «les préjudices subis par les entreprises s’étendent à tout le pays, et presque aucun secteur n’a été épargné».
Cela inclut le secteur agricole, principalement basé dans le sud et le nord – tous deux considérés comme des zones de combat actives en raison de la menace représentée par la résistance palestinienne et le Hezbollah libanais – dont le front de soutien contre Israël a contribué de manière significative à l’effondrement de l’économie.
Le directeur général de CofaceBdi estime que 60 000 entreprises israéliennes devraient fermer boutique d’ici à la fin de 2024.
Les attaques du Hezbollah ont gravement affecté les entreprises locales et l’éducation dans le nord. Des dizaines de milliers de colons ont été contraints d’évacuer. «Notre objectif d’assécher l’économie de l’ennemi a été atteint», a déclaré Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, le 10 juillet.
Les opérations militaires en mer conduites par l’armée yéménite ont également contribué à l’effondrement de l’économie du pays. Les recettes des principaux ports, comme celui d’Eilat, dans le sud du pays, ont chuté de manière spectaculaire.
Au cours des derniers mois de 2023, le PIB israélien a chuté de près de 20%.
La menace d’une intensification des hostilités avec le Hezbollah a également fait craindre à Israël qu’une guerre à grande échelle avec la résistance libanaise ne pousse l’économie israélienne à plonger encore davantage. Le Hezbollah a démontré, par le biais de récents avertissements vidéo, qu’il était capable d’attaquer des infrastructures énergétiques telles que des raffineries de pétrole et des réservoirs de gaz.
En tant que première cryptomonnaie décentralisée, elle redéfinit les concepts de devise et de transaction monétaire, influençant non seulement le commerce mais aussi les échanges internationaux. Grâce à la technologie blockchain, le bitcoin offre une sécurité et une transparence sans précédent, ouvrant la voie à une nouvelle ère de finance numérique.
Quelles sont les bases technologiques du bitcoin ?
Le bitcoin repose sur une technologie de pointe appelée blockchain. Cette technologie permet de conserver toutes les transactions dans un registre public décentralisé sous forme de blocs cryptés. Une fois intégrée dans la chaîne, chaque donnée devient inaltérable et infalsifiable, assurant ainsi l’intégrité et la sécurité des transactions. Le processus de validation collective, connu sous le nom de minage, non seulement sécurise le réseau, mais distribue également de nouveaux bitcoins aux participants de manière équitable.
Le bitcoin ne se contente pas de transformer les transactions personnelles, il a un impact considérable sur le commerce international. Par exemple, les échanges économiques entre le Maroc et Israël bénéficient grandement de cette cryptomonnaie, rendant les transactions plus rapides et moins coûteuses. En éliminant les fluctuations des taux de change et en réduisant la dépendance aux systèmes bancaires locaux souvent instables, acheter des Bitcoins facilite les échanges commerciaux mondiaux.
Une opportunité pour les petites et moyennes entreprises
Pour les petites et moyennes entreprises (PME), cette monnaie représente une formidable opportunité d’accéder aux marchés internationaux. Les obstacles traditionnels posés par les transactions financières internationales peuvent être surmontés grâce à cette cryptomonnaie, offrant ainsi une entrée simplifiée et rentable sur les marchés mondiaux. En utilisant le bitcoin, les PME peuvent éviter les frais élevés associés aux transactions transfrontalières traditionnelles. Les coûts réduits sont particulièrement avantageux pour ces entreprises, leur permettant de fonctionner avec des marges de profit plus importantes et de réinvestir dans leur croissance. Les transactions en bitcoin étant généralement plus rapides, elles permettent aux entreprises de gérer leur trésorerie de manière plus efficace.
Avec la blockchain, chaque transaction est hautement sécurisée, ce qui réduit les risques de fraude et d’altération des données financières. Pour les PME opérant dans des régions géopolitiquement instables, cette sécurité accrue peut offrir une tranquillité d’esprit substantielle, sachant que leurs actifs financiers restent protégés contre les menaces locales.
Quel est l’avenir du bitcoin ?
La nature pseudonyme des transactions peut faciliter des activités illégales comme le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme, attirant ainsi une attention réglementaire accrue. Cela pourrait éventuellement conduire à des restrictions plus strictes à l’avenir. Les plateformes d’échange de bitcoins et les portefeuilles numériques peuvent présenter des vulnérabilités aux cyberattaques, exposant les investisseurs à des risques potentiels. De nombreuses instances régulatrices dans le monde examinent actuellement les moyens de mieux encadrer et sécuriser l’usage du bitcoin afin de protéger les consommateurs tout en encourageant l’innovation.
Il en va de même avec le temps de confirmation des transactions sur le réseau bitcoin. Selon le trafic réseau, ces confirmations peuvent prendre du temps, ce qui peut être problématique pour ceux qui recherchent des transferts rapides. À mesure que la technologie évolue, des solutions pour accélérer ce processus sont activement recherchées.
L’utilisation généralisée du bitcoin comme moyen de paiement reste encore limitée. Mais avec une numérisation croissante des économies mondiales, la demande pour des solutions de paiement transparentes et sécurisées comme le bitcoin est susceptible d’augmenter considérablement.
La Banque Centrale Européenne (BCE) s'apprête à secourir les finances publiques françaises, mais ce geste de solidarité européenne cache un tour de passe-passe financier au profit des sociétés allemandes...
Selon les analystes Tom Benoit et Philippe Béchade, la BCE va imprimer de la monnaie pour financer la dépense publique française, ce qui fera baisser la valeur de l’euro. Les Allemands, qui verront leur monnaie commune se déprécier, réclameront leur part du gâteau. C’est là qu’intervient l’Union des marchés de capitaux : elle permettra de mobiliser l’épargne privée des Européens pour financer des contrats de transition écologique et numérique, dont les sociétés industrielles allemandes seront les principaux bénéficiaires.
Un scénario qui met en péril nos démocraties libérales et annonce un avenir sombre pour l’Europe…
Yoann
Peut-être devrions-nous reformuler le slogan en «vous semblerez posséder des choses que vous ne contrôlez pas réellement et vous serez heureux».
Le slogan du Forum économique mondial «Vous ne posséderez rien et vous serez heureux» a été largement tourné en dérision, car il s’agissait d’une vision sourcilleuse d’un avenir d’«économie de partage» sans l’agence implicite que confère la pleine propriété. La location d’objets dont on n’a besoin qu’une seule fois est depuis longtemps un marché, et le covoiturage a du sens pour les citadins qui n’ont besoin d’un véhicule qu’occasionnellement.
Mais ne rien posséder implique toujours l’impuissance et la pauvreté, et non le bonheur, qui continue d’être associé à la possession de flux de revenus et de belles choses, c’est-à-dire à la richesse.
Compte tenu de notre dépendance à l’égard des logiciels et des droits numériques et de la richesse fictive des bulles de crédit, il est légitime de se demander «combien nous possédons réellement». Prenons l’exemple du récent article du New York Times intitulé «Why Tech Companies Are Not Your Friends : Lessons From Roku», qui a été repris dans d’autres publications sous le titre plus précis «Our Gadgets Are Not Ours» (Nos gadgets ne nous appartiennent pas).
L’essentiel de l’article est que, puisque nous n’avons pas le contrôle du logiciel, notre «propriété» de l’appareil est illusoire. En voici un extrait :
«Il y a plus de dix ans, lorsque nous achetions un téléviseur, il s’agissait simplement d’un grand écran sur lequel on pouvait brancher tout ce que l’on voulait. Aujourd’hui, la grande majorité des téléviseurs se connectent à l’internet et utilisent le système d’exploitation et les applications du fabricant. Même si vous avez acheté le téléviseur, le composant logiciel, qui constitue une part importante du fonctionnement du produit, reste contrôlé par l’entreprise».
Des modifications de l’interface logicielle du produit et des pratiques de collecte de données peuvent intervenir à tout moment. Dans des cas extrêmes, un appareil peut cesser de fonctionner. En 2020, par exemple, Amazon a désactivé l’Echo Look, une caméra qui aidait les gens à organiser leur garde-robe. L’entreprise a émis un crédit promotionnel pour permettre aux propriétaires d’acheter un autre gadget d’Amazon qui n’avait pas les mêmes caractéristiques.
La situation la moins extrême, mais la plus courante, est celle où les entreprises cessent de soutenir des produits plus anciens parce qu’elles ont besoin de vendre de nouveaux gadgets. L’Apple Watch originale d’Apple datant de 2015, par exemple, ne reçoit plus de mises à jour logicielles et fonctionne à peine.
Ce problème n’est pas nouveau, mais il s’est aggravé à mesure que nos appareils s’appuient sur des applications et des connexions internet, a déclaré Nathan Proctor, directeur du U.S. Public Interest Research Group, une organisation de défense des consommateurs. Dans le cas des ordinateurs, les consommateurs pouvaient modifier leur machine en installant un système d’exploitation différent. Mais avec de nombreux autres types d’appareils électroniques dotés de systèmes logiciels verrouillés, qu’il s’agisse d’appareils de diffusion en continu ou de lecteurs de livres électroniques, ces modifications ne sont généralement pas possibles.
«Quand on en arrive au cœur de l’appareil, est-ce qu’on le possède encore ?»
En effet. Pensez maintenant à la «propriété» des systèmes dépendant de logiciels, tels que les véhicules et les maisons intelligentes, et aux flux de revenus passant par des plateformes logicielles telles que Stripe. Les plateformes logicielles de paiement peuvent bloquer votre accès à votre argent et supprimer toute illusion de contrôle que vous auriez pu avoir en vous informant que vous avez violé leurs «conditions de service», qui sont illimitées et ne peuvent être remises en question.
La «propriété» de l’argent et des flux de revenus s’avère très contingente.
En ce qui concerne les véhicules, si le logiciel tombe en panne (ou est rendu inopérant), votre véhicule devient une brique coûteuse. Alors, que possédons-nous exactement si le véhicule est inopérant ?
Si l’on élargit le champ de notre enquête, on peut considérer que nous sommes propriétaires d’une maison hypothéquée. Si les petits caractères n’empêchent pas le prêteur d’appeler l’hypothèque, alors si le prêteur (ou le propriétaire actuel de l’hypothèque) appelle le prêt, le «propriétaire» doit payer la somme due ou la «propriété» revient au prêteur.
Étant donné la dépendance des évaluations à l’égard des bulles d’actifs fantômes, nous pourrions dire que la «propriété» d’une maison hypothéquée est davantage un pari sur l’évaluation future qu’une propriété réelle, car si la bulle «Tout» éclate et que la valeur de la maison tombe en dessous du montant de l’hypothèque, alors la «propriété» signifie la «possession» d’un actif à valeur négative, c’est-à-dire qu’il vaut moins que zéro, car le «propriétaire» doit plus au prêteur que la valeur de la propriété.
Si la maison se trouve dans un État ou un comté où l’impôt foncier est élevé, la «propriété» comprend un paiement annuel élevé qui peut ne pas être plafonné par la loi. Si le «propriétaire» doit 20 000 dollars de taxes foncières annuelles, la «propriété» est en fait un bail, car le non-paiement des taxes/du «bail» conduit finalement à la confiscation du bien pour recouvrer les arriérés d’impôts.
La même dynamique se produit dans le cas de la «propriété» d’un condominium, lorsque les charges des parties communes et les cotisations spéciales ne sont pas limitées par la loi et doivent être payées. Cet article sur les cotisations spéciales excessives imposées aux anciens immeubles en copropriété soulève la question suivante : qu’est-ce que le propriétaire possède exactement, et s’agit-il en fait d’un bail à durée indéterminée ?
Trois ans après l’effondrement de Surfside, une nouvelle loi de Floride perturbe le marché des copropriétés : «De plus en plus d’appartements sont mis sur le marché en raison d’évaluations spéciales à six chiffres liées à la réparation d’immeubles anciens.
Ivan Rodriguez a sauté sur l’occasion d’acheter une unité au Cricket Club, un condominium exclusif en bord de baie dans le nord de Miami. En 2019, il a liquidé son compte de retraite 401k pour acheter une unité de près de 1500 pieds carrés avec vue sur l’eau pour 190 000 dollars».
Mais en raison d’une récente loi de l’État qui exige que les bâtiments anciens répondent à certaines normes de sécurité structurelle, le conseil d’administration de la copropriété a récemment proposé une évaluation spéciale de près de 30 millions de dollars pour les réparations, y compris le remplacement du toit et l’imperméabilisation de la façade. Cette somme s’élèverait à plus de 134 000 dollars par propriétaire.
M. Rodriguez, 76 ans, n’avait pas l’argent nécessaire. C’est donc à contrecœur qu’il a mis en vente son appartement de deux chambres, rejoignant ainsi des dizaines d’autres habitants de l’immeuble qui font de même. Après avoir mis son appartement en vente au prix de 350 000 dollars, il a continué à le réduire jusqu’à ce qu’il soit finalement vendu 110 000 dollars le mois dernier, soit 42% de moins que ce qu’il avait payé.
Chaque fois qu’un acheteur potentiel apprenait l’existence de l’évaluation, dit-il, «il courait dans la direction opposée».
Peut-être devrions-nous reformuler le slogan en disant que vous aurez l’impression de posséder des choses que vous ne contrôlez pas réellement et que vous serez heureux. Est-ce que cela génère le sentiment de chaleur et de flou escompté ?
Les pertes de BlackRock sont plus importantes que prévues et la guerre présente des rentabilités plus importantes que la transition verte.
Larry Fink s’est même inquiété de voir que le dollar est en forte baisse et supplie les investisseurs et les pays de la planète d’acheter des obligations du Trésor américain pour limiter la chute du dollar.
Si le dollar tombe, c’est en quelque sorte la faute des ces ESG et de BlackRock, le marché s’est restreint et l’entre soi ne peut pas générer des profits à la hauteur des espérances des placements.
Macron a été obligé d’acheter des obligations américaines tout en négociant la captation de l’épargne des français.
Si nos impôts sont la ressource majeure de ces voleurs, la récession a fait baisser les rentrées fiscales et limitent les flux en direction de ces fonds de placement, puisque le militaire a monopolisé les dons envers l’Ukraine et Israël.
En conséquence, Larry Fink a peur pour sa personne et a reçu des menaces suffisamment sérieuses pour demander une protection rapprochée pour sécuriser ses déplacements.
Tremblez messieurs, vous récoltez ce que vous avez semé.
BlackRock a multiplié par deux les dépenses de sécurité pour son PDG Larry Fink, alors que les investissements ESG suscitent de plus en plus de réactions négatives
BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a considérablement augmenté les dépenses de sécurité de son PDG Larry Fink au cours de l’année écoulée, selon des documents déposés auprès des autorités boursières.
Ces dépenses comprenaient 216 837 dollars pour l’embauche de gardes de sécurité et 563 513 dollars pour la mise à jour d’un système de sécurité au domicile de M. Fink.
BlackRock a commencé à fournir des services de sécurité à M. Fink en 2022 à la demande du conseil d’administration, selon des documents déposés l’année dernière. À l’époque, la société a engagé une société de sécurité tierce pour faire une recommandation sur la sécurité dont M. Fink pourrait avoir besoin. En 2022, la première année où la société lui a fourni des services de sécurité, M. Fink a reçu 198 410 dollars pour des agents de sécurité et 177 950 dollars pour un système de sécurité à domicile.
Au cours des dernières années, M. Fink et BlackRock ont été critiqués par des politiciens et des experts conservateurs (ainsi que par certains activistes libéraux) pour l’utilisation par la société des principes ESG dans ses produits d’investissement. Nombre de ces groupes estiment que la décision de M. Fink d’intégrer l’environnement, le développement durable et la gouvernance comme l’un des nombreux facteurs de sélection des investissements est une tentative d’imposer des idéologies de gauche aux entreprises. En réalité, cette pratique vise simplement à fournir une vision plus holistique de l’avenir d’une entreprise en comptabilisant les facteurs de risque et les opportunités au-delà de ses seules performances financières.
Dans sa lettre annuelle aux actionnaires pour 2020, M. Fink a annoncé que BlackRock, qui gère quelque 10 000 milliards de dollars, placerait le développement durable au cœur de son approche en matière d’investissement. Cette décision a placé BlackRock et Fink dans le collimateur de certains responsables républicains, qui ont estimé qu’il s’agissait d’une forme de sélection idéologique discriminatoire à l’égard de certaines entreprises.
Plusieurs élus républicains ont alors cherché à mettre fin aux contrats passés avec BlackRock pour les fonds publics qu’elle gérait.
Au Texas, l’État a retiré un fonds d’éducation de 8,5 milliards de dollars géré par BlackRock. En Floride, le gouverneur républicain Ron DeSantis a menacé de trouver un autre gestionnaire pour les fonds publics gérés par BlackRock. M. DeSantis a réussi à retirer à BlackRock 2 milliards de dollars d’actifs sous gestion, mais en janvier dernier, BlackRock gérait encore 13 milliards de dollars pour le compte de l’État.
La réaction personnelle à l’encontre de M. Fink a atteint son paroxysme lors des débats des primaires républicaines à la fin de l’année dernière. Lors d’un débat en décembre, M. DeSantis et l’investisseur en biotechnologie Vivek Ramaswamy se sont attaqués à BlackRock. M. DeSantis a vanté le fait qu’il avait « retiré 2 milliards de dollars » à la société, tandis que M. Ramaswamy a qualifié M. Fink de « roi du complexe industriel de l’évasion ». Ces propos ont suscité une réponse de M. Fink, qui a qualifié l’affaire de « triste » représentation de l’état de la politique américaine.
M. Fink a évoqué à plusieurs reprises les réactions négatives auxquelles il était confronté, déclarant à une occasion qu’il était surpris par le caractère personnel des attaques. « C’est difficile, parce que ce n’est plus du business, ils le font de manière personnelle », a déclaré Fink à Bloomberg en janvier 2023. « Pour la première fois dans ma carrière professionnelle, les attaques sont désormais personnelles. Ils essaient de diaboliser les problèmes ».
Le plus souvent, M. Fink attribue la fureur à une mauvaise compréhension de ce qu’est l’ESG et au fait que lui et BlackRock ont été pris au piège des courants transversaux de la politique américaine. « Le récit est affreux », a déclaré M. Fink dans l’interview accordée à Bloomberg. "Malheureusement, certains hommes politiques sortent certains passages d’une phrase de leur contexte, et c’est le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
BlackRock, comme d’autres institutions financières, est désormais plus tiède sur certains engagements précédemment déclarés en matière de changement climatique, ce que certains considèrent comme le résultat de la pression exercée par les politiciens et les activistes conservateurs.
En fin de compte, les boycotts ont eu peu d’effet sur les activités de BlackRock. Au début de l’année 2023, M. Fink a reconnu que l’année précédente, BlackRock avait perdu environ 4 milliards de dollars d’actifs sous gestion en raison des boycotts dont la société a fait l’objet. Toutefois, selon M. Fink, ce chiffre est peu de chose par rapport aux 230 milliards de dollars d’argent frais que BlackRock a reçus de la part de ses clients américains.
Fortune
Emmanuel Moulin ancien directeur du Trésor et adjoint de Gabriel Attal à Matignon avait préconisé de lever l’épargne des français pour les pousser à investir dans des livrets qui financeraient la future dette de la transition climatique et les guerres en Ukraine et à Gaza.
Le levier sera non pas notre dynamisme économique mais l’épargne des français placée en investissement ou bien en augmentant les impôts, seul moyen légal de voler l’argent des français.
Il faut distinguer le déficit public, qui est le flux, c’est-à-dire la différence entre les recettes et les dépenses, et la dette publique, qui est le stock, c’est-à-dire la somme des déficits accumulés.
Pour comprendre l’état de nos finances en France, il faut calculer le déficit public par rapport au P.I.B. et celui de la dette publique par rapport au P.I.B.
La France a levé 8 mds d’euros au moyen d’une nouvelle OAT à échéance en mai 2055 auprès de la BNP Paribas, Citi, Deutsche Bank, HSBC et Société Générale. Les OAT (obligations assimilables du Trésor) sont des valeurs assimilables du Trésor à moyen et long terme, de maturité de 2 à 50 ans.
De là à dire que nous sommes détenus par des banques il n’y a qu’un pas.
Le rôle de Macron à la banque Rothschild est crucial pour comprendre la hausse de l’endettement français.
Les OAT sont désormais la forme unique du financement à moyen et long terme de l’État, une fuite en avant pour un endettement perpétuel.
Pour résumer, ces levées de fonds augmentent le flux, c’est à dire le déficit budgétaire pour se transformer en stock c’est à dire en dette.
Quand on remplace les stocks de marchandises par la dette, on comprend comment fonctionne notre économie, financée uniquement par la dette détenue par des banques et des fonds de gestion d’actifs comme BlackRock et Vanguard.
La seule garantie de cette dette est notre épargne, convoitée par Emmanuel Moulin, l’ancien directeur du Trésor français.
« Il y a 35 000 milliards d’euros d’épargne privée en Europe, a martelé le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, lors d’un déplacement à Berlin, lundi 18 mars. L’argent est là, mais il ne va pas là où il faut… Un tiers dort sur des comptes et un tiers finance l’économie américaine. »
C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère la dette de l’État. La dette publique correspond à l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par l’État, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement. (soit 5500 milliards d’euros).
La dette publique évolue constamment au rythme des remboursements d’emprunts effectués par l’État et les administrations publiques et des nouveaux emprunts qu’ils contractent pour financer leurs déficits.
Si le déficit est un flux, la dette est un stock
Les ressources sont constituées par les impôts, les taxes, et autres recettes non fiscales (par les dividendes des entreprises dont l’État est actionnaire).
Les dépenses intègrent non seulement les dépenses courantes de fonctionnement (salaires, achats de fournitures et de services…), les opérations de redistributions (aides, bourses, minimas sociaux…) mais aussi les investissements (travaux d’équipement, acquisitions immobilières et mobilières des collectivités locales…) et les dépenses en capital (charges de la dette des différentes administrations publiques par exemple).
Répartition de la dette par administrations publiques
À la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 101,2 milliards d’euros. Comme le montre le graphique ci-dessus, 81 % de la dette publique provient de l’État. Si l’on ajoute les autres organismes d’administration centrale, le total de l’État représente 83,4 %.
Les organismes de Sécurité sociale et les administrations publiques locales (collectivités territoriales) représentent respectivement 8,5 % et 8,1 % de la dette publique. L’État a, à cette date, accumulé à lui seul 2 513,5 milliards d’euros de dettes.
Rappelons que les critères européens exigent que la dette publique des pays membres ne dépasse pas la norme de 60 % du PIB (alors qu’elle est de 110,6 % du PIB en France).
La crise du Covid-19 a entraîné un fort accroissement de l’endettement public en France.
Pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance, L’État emprunte de l’argent sur les marchés financiers notamment par le biais d’obligations du Trésor (OAT) pour financer son déficit. L’argent nécessaire pour couvrir ces besoins est appelé besoin de financement. En 2024, le besoin de financement de l’État est anticipé à 299,7 milliards d’euros (pour financer le déficit et refinancer la dette arrivée à maturité). C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère la dette de l’État.
Mesurer l’endettement public
Pour mesurer la dette publique, on la rapporte au produit intérieur brut (PIB). Ainsi, on peut comparer la dette publique à la taille de l’économie.
Depuis quinze ans, la dette publique s’est largement accrue. Elle était de 60 % du PIB au début des années 2000, a dépassé le seuil des 100 % du PIB en 2017 et atteint désormais 110,6 % du PIB.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques
Qui détient la dette publique ?
À la différence des entreprises ou des ménages, les collectivités publiques ne financent pas leur dette principalement en faisant appel à du crédit bancaire mais en émettant des titres financiers (surtout des obligations) sur les marchés financiers.
Une forme d’endettement spécifique
Contrairement aux particuliers, les organismes publics, lorsqu’ils s’endettent, ne remboursent à chaque échéance que les intérêts, car ils émettent des obligations.
S’il émet une OAT à 10 ans, l’État remboursera les intérêts (par exemple 0,5 % du montant de l’obligation émise) chaque année ou chaque semestre pendant 10 ans, mais remboursera le capital en une seule fois, à l’échéance. Pour cela il se réendettera. En période d’intérêts très faibles, il semble facile de s’endetter, puisque cela ne coûte rien et parfois même rapporte (intérêts négatifs). Mais à l’échéance il faudra se réendetter pour le même montant et si les taux d’intérêt ont monté fortement, cela pourra devenir difficile pour l’Etat et son budget de faire face à la charge de la dette (coût des emprunts).
Pour financer la dette publique, l’État émet des titres de créances négociables sur les marchés financiers sur une durée plus ou moins longue. Plus précisément, deux types de titres sont émis par l’État : les Bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF) et les Obligations Assimilables du Trésor (OAT). Les OAT constituent la forme privilégiée du financement à long terme de l’État (échéances pouvant dépasser dix ans). Créés en 1985, les Bons du Trésor à intérêts annuels (BTAN) ne sont plus proposés et ne circulent plus sur le marché depuis 2017.
Les non-résidents sont les principaux détenteurs de la dette publique française.
Qui détient la dette de l’état
Selon les chiffres publiés par l’Agence France Trésor (AFT), parmi les détenteurs de la dette publique, on trouve, fin 2023, 53,2 % de non-résidents. Une proportion en hausse sensible depuis la fin du XXe siècle (en 1993, seul un tiers de la dette publique française était détenu par des non-résidents), mais en baisse par rapport à 2009 (67 %).
Pour l’essentiel il s’agit d’investisseurs institutionnels (fonds de pensions et fonds d’assurance notamment), mais aussi de fonds d’investissements souverains, de banques, voire de fonds spéculatifs.
On retrouve au sein de l’Union européenne une certaine hétérogénéité entre les pays. Fin 2022, selon les données d’Eurostat, 93 % de la dette chypriote était ainsi détenue par des non-résidents, contre moins de 25 % au Danemark.
Les particuliers, détenteurs indirects de la dette publique française
Ce sont d’ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels que l’on retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française.
L’État français emprunte donc environ un tiers de sa dette auprès des banques et des sociétés financières nationales. 9,5 % de la dette publique est détenue par des compagnies d’assurance, qui « achètent » des titres de dette française pour les placements d’assurance-vie. Les particuliers sont donc indirectement détenteurs d’une partie significative de la dette publique française. Les banques françaises en détiennent environ 7,7 %.
La Finance pour tous
La Chine et la Russie, deux pays fondateurs de l’alliance, ont prévu 260 milliards de dollars d’échanges commerciaux sans recours au moindre dollar américain. Uniquement du rouble russe, du yuan chinois et un peu d’euros. D’autres membres de la coalition devraient bientôt leur emboîter le pas. Ayant perçu l’immédiateté de la menace, les USA réagissent en combinant menaces et diplomatie. Précisions.
La Chine et la Russie accélèrent le plan de dédollarisation des BRICS
La menace de la dédollarisation des échanges mondiaux a dépassé l’étape de la rhétorique. Déterminées à détrôner le billet vert, la Chine et la Russie prévoient effectuer cette année, 260 milliards de dollars d’échanges sans utiliser un seul dollar.
L’information a été relayée sur X par le célèbre analyste géopolitique indien S.L. Kanthan qui prédit une généralisation prochaine de cette initiative au sein des BRICS. En effet, l’année passée, la Chine et la Russie avaient effectué plusieurs échanges commerciaux officiels en yuan et en rouble.
De même, la Russie effectue depuis un moment des transactions en yuan avec plusieurs pays dont le Japon, les Émirats arabes unis, Singapour, la Malaisie, la Thaïlande, les Philippines, la Mongolie et le Tadjikistan.
La Chine bientôt première puissance économique mondiale grâce aux BRICS ?
En accélérant la dédollarisation de ses échanges avec la Russie, la Chine poursuit son ambition de détrôner les USA, actuellement première puissance économique mondiale. Le pays a annoncé une croissance économique de 5% en 2024. Il fait aussi partie, en 2024, des plus grands investisseurs dans l’or, l’actif auquel la future monnaie des BRICS devrait être adossée.
Pour contrecarrer le plan des deux membres influents des BRICS en faveur de la dédollarisation, les autorités américaines jouent la carte des sanctions. En effet, le projet russo-chinois de limitation des échanges commerciaux en dollars américains intervient dans le contexte du conflit russo-ukrainien.
Les USA menacent donc de sanctions les banques chinoises qui font des transactions avec Moscou, les contraignant à rejeter les paiements en rouble russe. Ces dernières sont menacées d’être accusées d’aider le Kremlin à combattre l’Ukraine.
Toutefois, un rapport de Reuters révèle que les autorités américaines auraient adopté une approche de résolution diplomatique pour calmer les ardeurs. On verra si cela empêche la Palestine de rejoindre les BRICS après que le véto des USA a empêché sa pleine adhésion à l’ONU.
Dans la nuit du 28 avril, un char allemand Leopard 2A6 a été amené à Moscou. Il sera ajouté à l’exposition de véhicules trophées sur la colline de Poklonnaya, qui ouvrira ses portes le 1er mai.
La société allemande Rheinmetall AG, qui fabrique des «blindages» et des canons, surveille avec anxiété et colère les actions de l’entreprise à la bourse. L’été dernier, lorsque les nôtres ont touché le premier «félin» du Vaterland, les cours du géant industriel allemand se sont effondrés d’un coup de près de 10%. La démonstration du char capturé sur Poklonka n’apportera pas de croissance aux titres de l’entreprise. Berlin marmonne que cela ne se fait pas dans le «monde civilisé», que c’est de la «barbarie russe», que Poutine a organisé un «zoo».
Les trophées d’équipements militaires occidentaux capturés au cours de l’opération SVO ne sont pas une nouveauté dans les étendues russes. En août 2023, lors du forum de l’armée au Patriot Park, une exposition correspondante a eu lieu, et Svobodnaya Pressa avait déjà noté qu’une telle exposition devrait avoir lieu à Poklonnaya Gora. L’idée, en fait, n’était pas révolutionnaire, mais il devait y avoir des circonstances qui ne permettaient pas de la réaliser à l’époque. Aujourd’hui, c’est chose faite !
Et cela a été fait très rapidement, ce qui n’a pas empêché l’Occident, qui était devenu complètement fou, de commencer à s’offusquer contre la Russie – ils ont dit : «Comment pouvez-vous faire cela, c’est de très mauvais goût». Jens Stoltenberg se plaint que l’exposition montre l’implication de l’OTAN dans le conflit en Ukraine. Eh bien, oui, c’est le cas. La Russie en a assez d’être délicate, il est temps de s’en rendre compte.
L’exposition de trophées sera inaugurée le 1er mai, juste à côté de la sortie de la station de métro «Parc de la Victoire». Elle est vouée au succès, cela ne fait aucun doute. Lorsqu’un journaliste de Svobodnaya Pressa s’est rendu sur place deux jours avant l’ouverture, il y avait beaucoup de monde autour de la clôture, y compris de nombreux étrangers. Et ce, un jour ouvrable, même sous la pluie.
Si vous êtes impatient et que vous avez l’occasion de venir à Poklonnaya, ne vous retenez pas, vous pourrez voir beaucoup de choses avant le début officiel de l’exposition. Mais ne tardez pas, l’exposition ne sera ouverte que pendant un mois, jusqu’au 1er juin.
Je ne sais pas pourquoi elle n’a pas été qualifiée d’«internationale», car à Moscou (au moment de la rédaction de ce document) ce sont quatorze pays étrangers qui ont présenté – on ne peut pas dire avec fierté – les réalisations de leurs complexes militaro-industriels. Bon, peut-être pas tous les meilleurs, mais tous les équipements sont activement utilisés par les armées de l’OTAN. Au cas où, ils ne pourront pas montrer grand-chose qui puisse surprendre un soldat russe.
[...]
Cette information est essentielle pour vous… enfin pour vos impôts !
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, la France ne fera pas faillite.
La France est solide grâce à vous, grâce à nous, et pour être plus précis grâce à votre argent, à votre épargne.
Le HCFP juge peu crédible le plan de réduction du déficit du gouvernement
Le HCFP c’est le Haut Conseil des finances publiques l’organe de la Cour des comptes et qui a estimé dans un avis que l’objectif du gouvernement d’un retour à un déficit public sous 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2027 « manque de crédibilité » au regard de la dégradation actuelle des finances publiques et des prévisions de croissance économique!
Sans blague. Le HCFP ne va pas jusqu’à dire que nous sommes dirigés par des Mozart de la finance qui jouent des fausses notes et une mauvaise partition mais presque.
L’institution alerte sur le manque de cohérence de cette nouvelle trajectoire. Son premier président, Pierre Moscovici, dans un entretien exclusif au Figaro, juge que les promesses de l’exécutif manquent de crédibilité, notamment sur la réduction des dépenses…
Moscovici. Il est défavorablement connu de mes services de police avicoles (des poulets quoi).
Depuis des années mes poules de cristal accumulent un dossier épais comme le bras sur Pierre Moscovici. Ministre de l’économie qui défaille et des finances qui dérapent, camarade commissaire européen, puis président de la basse-cour des comptes qui tombent pas ronds. N’oublions non pas plus son amour pour la belle Marie-Charline et son chat à qui Moscovici faisait prendre son bain. Vous remarquez que cette dernière avait eu le goût exquis d’avoir un chat nommé Hamlet et pas une chatte ce qui évitera de nombreux propos grivois. Bref, ce n’est pas les mentions au casier de ce mamamouchi qui manquent !
Alors écoutons ces derniers propos au sujet justement de cette gestion ciselée à la Mozart.
« On ne réduit pas aussi massivement les dépenses publiques sans effet sur la croissance économique. Un scénario cohérent supposerait donc de changer soit la prévision macroéconomique, soit celle des finances publiques. »
Là nous sommes d’accord. D’un point de vue technique, il y a une grosse coquille dans le potage.
Mais le mieux c’est quand le Figaro l’interroge sur ce qu’il faudrait faire… et là on sent les années d’expérience dans le rien qui remontent à la surface
« Nous devons retrouver des marges de manœuvre. Pour cela, il faut de la volonté politique, du courage, car c’est sans doute impopulaire, de l’intelligence pour définir les économies qui ne nuisent pas à la croissance indispensable, et de la pédagogie. »…
Nous y voilà.
L’effort indispensable de pédagogie.
Quand on nous parle de pédagogie c’est que nous allons avoir des problèmes !
Vous avez compris je suppose, depuis le temps que nous vivons en Macronie.
En Macronie, qui est une grande démocratie, celle de la Corée de l’Ouest, on fait toujours preuve de pédagogie avant de vous envoyer les Brav-M et les CRS si vous n’avez pas compris la pédagogie. Phase 1, la pédagogie qui explique pourquoi il faut que vous obéissiez. Gilets Jaunes ? Pédagogie puis flashballs. Mouvement sur les retraites ? D’abord de la pédagogie bien évidemment, puis flashballs. Les vaccins ? D’abord de la pédagogie (tous vaccinés, tous protégés) puis…passe sanitaire.
Ici nous parlons de sous. De dettes. De déficits.
Donc la pédagogie c’est vous expliquer pourquoi vous allez devoir faire plein d’efforts. Travailler plus, gagner moins, travailler plus longtemps, retraite plus petite. Moins d’hôpital et évidemment payer plus d’impôts. Pour vous faire payer plus d’impôts… de la pédagogie. Puis après la taxation d’office puisque vous serez d’accord.
Ici vous ne risquez pas d’être éborgné par un flashball, rassurez-vous, c’est juste votre épargne qui va se faire amputer, vos revenus qui seront éborgnés, et vous qui souffrirez d’une belle hernie fiscale au niveau L1,L2, L3, L4, L5 mais aussi L6, 7, 8, 9, 10… c’est fou le nombre de vertèbres que nous avons !
La hernie fiscale inévitable…
« Compte tenu de la dégradation du solde public enregistrée en 2023 par rapport à la prévision de la LPFP [loi de programmation des finances publics] et d’hypothèses de croissance moins élevées, le retour du déficit public sous trois points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 », pointe le HCFP.
« Le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité: alors qu’un tel effort en dépenses n’a jamais été réalisé par le passé, sa documentation reste à ce stade lacunaire et sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse », ajoute-t-il.
Et quand un effort de réduction de dépenses de cette ampleur n’a jamais été fait, sachez qu’il n’a aucune raison de l’être cette fois.
Donc, et c’est une résolution logique, d’un problème logique. Si nous ne sommes pas capable de faire cet effort de réduction des dépenses, nous ferons, enfin, nous subirons la seule chose facile qu’ils sachent faire depuis que je suis né dans ce pays… augmenter les impôts.
Poursuivons le raisonnement logique et rationnel.
Ils vont donc tondre un peu plus les épargnants.
Faisons une analogie avec les moutons. Espèce animale bien connue de tous les contribuables français.
Pour tondre un mouton, il faut qu’il ne bouge pas !
Si vous appliquez ce principe aux contribuables français, vous pouvez en déduire assez facilement ce qui ne bouge pas ou difficilement. L’immobilier par exemple évidemment. Donc nous pouvons déjà avoir une bonne idée de ce qui va être taxé plus.
C’est la première bonne nouvelle.
Anticiper la future tonte, avec quelle tondeuse, et qui sera le tondeur…