Salutaire !
L'émission complète est disponible en VOD sur Kontre Kulture : https://kontrekulture.com/produit/soral-a-presque-toujours-raison-episode-25-novembre-2023/
« La communauté LGBT n’existe pas : elle n’existe ni juridiquement ni dans les faits. (...) Il y a une guerre ouverte entre les lesbiennes et les homosexuels, d’autant plus d’ailleurs, une lesbienne se définit parce qu’elle n’a pas du tout envie de se faire baiser par un homme, et un gay se définit parce que le sexe des femmes le dégoûte ! Donc la communauté LGBTQ+, c’est une usine à gaz où personne n’a vraiment d’intérêt commun. (...) Ça aussi, c’est du communautarisme abusif. »
Voici un texte magnifique, parsemé de soupirs d’ébahissement et de cris de fureur, qui vous décrit la chute de l’Homo Sapiens, extraordinaire de radicalité, stupéfiante de vitesse. On nous parle des facéties de ce nous nommons wokenisme ou wokisme, des galipettes du genrisme, des cris de victoire des trans, des Alléluia du transhumanisme, – mais il s’agit de bien plus que cela. Il y a une évolution à une vitesse hypersonique qui vous fait perdre des concepts sublimes, qui désintègrent des croyances sur lesquelles se sont bâties les civilisation, – et tout cela, dans le genre : “Passez, muscade” suivi du “Show must go on”...
« Certes, “les hommes ont nié Dieu, mais ce faisant, ils n'ont pas mis en cause la dignité de Dieu, mais celle de l'homme, qui ne peut se passer de Dieu”. Le drame, c'est que nous sommes au-delà : la dignité est un concept inconnu et Dieu un vestige du passé, dont on se moque comme s'il s'agissait d'un simple retard culturel, dépassé par la lumière aveuglante de la modernité. »
L’assaut final des forces lucifériennes contre l’humanité a pris une ampleur sans précédent maintenant pour deux raisons principales.
La première. Le bannissement de Dieu de l’esprit collectif des masses a triomphé (Le fait que certains d’entre nous fréquentent encore des lieux de culte ne nous dispense pas de la pénétration dévastatrice d’une vision profondément matérialiste dans nos esprits, nous poussant dans un état de schizophrénie).
Deuxième. Les acquis de la techno-science, induits par les forces infernales de certains « scientifiques » diabolisés, permettent l’exercice d’un contrôle total sur les masses mondiales par un très petit groupe de personnes.
L’action subversive du serpent biblique contre l’homme ne s’est pas arrêtée un instant depuis la tentation d’Ève au Paradis jusqu’à aujourd’hui. En Occident, cela s’est manifesté à travers la Réforme, la Renaissance, le Siècle des Lumières, la Révolution française. Ainsi l’effondrement de la Modernité a tracé une ligne de dégradation continue de l’Humanité. Scientisme, Technolâtrie, Progressisme, Transformisme, Anthropocentrisme ne sont que quelques noms de cette maladie spirituelle mortelle.
Et si l’on croyait que l’Homme, la nature et la société pouvaient être refaçonnés à l’infini, nous sommes aujourd’hui arrivés au stade terminal de la diabolisation du monde. Elle se manifeste par la désagrégation définitive de l’harmonie et de l’équilibre dans le monde. L’agression contre l’Humanité, lancée avec une force dévastatrice, prend des formes telles que la liquidation de la famille, l’anéantissement de la maternité, le meurtre rituel des bébés à naître, le féminisme, la théorie du genre, la légalisation de la sodomie, la pédocriminalité, la sexualisation des enfants.
Aucun chevalier blanc ne viendra sauver vos enfants – vous êtes le chevalier blanc. Erin Friday, 56 ans, mère californienne, l’a découvert pour sa fille, alors âgée de 11 ans. Tout a commencé très simplement : quelques surnoms à consonance enfantine et quelques lettres de l’alphabet en plus. Ce n’était pas innocent pour autant.
Quelques filles, dont la petite Friday, ont été entendues dans la cour intérieure en train de bavarder sur les nouvelles choses qu’elles avaient apprises à l’école. Elles étaient branchées sur les nouvelles tendances alors que, dans leur esprit, leur mère, vieille et ennuyeuse, faisait figure de dinosaure ignare, bien en retard sur son temps.
« Cinq filles ont choisi chacune une étiquette qui figurait dans la liste. Elles se sont moquées de moi et m’ont dit : ‘Tu es cis et tu ne comprends pas’ », a expliqué Mme Friday au journal Epoch Times. Je n’avais jamais entendu ce terme « cis » auparavant. Elles m’ont ensuite lancé : « Plaît-il, fossile ! ».
Nous étions en 2019 et la petite Friday était en classe de cinquième. C’est à ce moment-là que sa maman a pris conscience de la situation : « Qu’est-ce qu’ils enseignent à nos enfants à l’école ? », s’est-elle demandée. La curiosité s’est transformée en inquiétude au fur et à mesure que cette éducation basée sur l’égalité des sexes se développait. Elle s’est d’abord dit : « Oh, c’est probablement dû à la puberté ».
La jeune Friday, qui était autrefois une petite fille – une grande fan de « Mon Petit Poney » – a commencé à se couvrir de sweat-shirts amples. Mme Friday pensait qu’il s’agissait simplement d’un « acte de timidité » lié à l’éclosion de la féminité ; Mme Friday en avait fait l’expérience. Mais lorsque la fan de « Mon Petit Poney » est passée au statut de « fille soldat », enfilant des bottes de combat, lorsque ses amies aux cheveux longs ont commencé à prendre des noms de garçons, lorsque des teintures violettes et vertes ont fait leur apparition, l’inquiétude de la maman s’est aggravée.
Ce défilé sans fin de drapeaux arc-en-ciel qui infestent les logos des entreprises du monde occidental chaque mois de juin, ces improbables témoignages trans et non-binaires qui surgissent dans les campagnes publicitaires des plus grandes multinationales mondiales ne sont pas placés là pour « soutenir la cause LGBT », « l’inclusion », pour « donner de la visibilité à l’arc-en-ciel opprimé » : elles doivent être interprétées comme une sorte de « gabelle idéologique » à payer aux lobbies politiques financés par les « usual knowns » (nous y reviendrons) afin de maintenir un score de « crédit social » crucial pour le maintien ou la destruction de l’activité d’une entreprise.
Qu’est-ce que le CEI, le système de notation des entreprises américaines ?
Le score en question est le Corporate Equality Index — ou CEI —, qui est supervisé par la Human Rights Campaign (HRC), le plus grand groupe de pression politique LGBT au monde. La HRC, qui a reçu des millions de dollars de la fondation Open Society de George Soros, entre autres, publie des fiches d’évaluation de la « vertu sociale » des plus grandes entreprises américaines par le biais du CEI. Comment ? En attribuant ou en soustrayant des points en fonction du degré d’adhésion des entreprises aux « critères d’évaluation » définis par le HRC.
L'ouvrage Generación Idiota souligne le chemin parcouru par de nombreuses sociétés occidentales, malades du wokisme, vers la “société adolescente”. En plus d’être idiote, peut-on parler d’une génération perdue ?
Agustín Laje : La génération idiote est perdue dans son incapacité à regarder au-delà de son propre nombril narcissique. Ce narcissisme insupportable, souvent déguisé en “woke politics” et en posture progressiste, produit une fermeture d’esprit absolue qui se perd en elle-même. Nous le voyons, par exemple, dans les phénomènes les plus variés, tels que les espaces sécurisés de certaines universités, la qualification de “discours de haine” pour annuler toute idée non conforme à l’hégémonie progressiste, la domination du principe de perception de soi comme mesure de toute réalité possible, et la fin conséquente de la vérité en tant que discours que nous projetons vers une réalité qui se situe (aussi) à l’extérieur de nous (c’est ce que nous pourrions appeler la “post-vérité”).
Cette haine de la vraie diversité (diversité de pensée, de croyances, d’idées, de positions politiques) perd définitivement la Génération Idiote, qui se séduit en croyant que la diversité progresse simplement parce qu’on peut se teindre les cheveux en vert, se sentir dans le mauvais corps, ou coucher avec quelqu’un du même sexe et le célébrer (comme un grand exploit) pendant un mois entier chaque année.
Dans une société fondée sur l’adolescente auto-centré ou l’enfant roi, quelle est la place de la vieillesse et de l’enfance ?
Agustín Laje : Absolument aucune. D’une part, l’adolescentocentrisme repose sur une règle générale que l’on pourrait résumer par “le nouveau est bon, le vieux est mauvais”. La vieillesse est présentée à une société centrée sur l’adolescence comme quelque chose d’essentiellement mauvais, dans des sens différents mais similaires : la vieillesse est démodée ; la vieillesse apporte avec elle une moralité qui, en raison de l’accélération du changement social, est déjà dépassée ; la vieillesse est technologiquement dépassée, dans une société marquée précisément par un changement technologique exponentiel ; la vieillesse, enfin, dans sa proximité avec la mort, rappelle la finitude de la vie, dans une société où la mort équivaut à la fin absolue.
En ce qui concerne l’enfance, de nombreux sociologues et politologues ont dénoncé ces dernières décennies une sorte de “processus d’infantilisation”. Mais le nourrisson est trop innocent et trop pur pour être confondu avec l’idiot adolescent qui domine notre environnement culturel et politique. Le nourrisson, comme l’indique son étymologie même, n’a pas de voix. Le nourrisson est démuni : il ne peut pas s’autodéterminer, ni même prétendre le faire. Au contraire, l’idiot centré sur l’adolescent prétend à l’autodétermination totale, mais la laisse incomplète ou mutilée, car la composante de la responsabilité individuelle est toujours absente.
Toute l’obsession sexuelle actuelle de l’enfance (qui se radicalise chaque jour davantage) est due à la haine et au mépris particuliers que l’idiot adolescent éprouve pour l’idée d’une phase de la vie où l’individu de l’espèce humaine vit sous la domination des autorités de sa famille.
Souvenez-vous de toutes ces théoriciennes féministes des années 70, par exemple, qui voulaient anéantir toute autorité familiale sur les enfants.
Son émission « Tucker Carlson Tonight », était diffusée en prime time (20h-21h) tous les soirs de semaine. Il avait réussi à fidéliser une énorme audience (3,5 millions en moyenne plus évidemment les innombrables rediffusions) dont le créneau très convoité des 25-54 ans, et l’annonce laconique de son renvoi, le lundi 24 avril 2023, a pris tout le monde par surprise, y compris lui-même.
Le premier qui dit la vérité…
Si les grands médias se sont empressés d’enterrer le sujet et Tucker Carlson avec, les sites d’informations alternatifs et les réseaux sociaux étasuniens s’en sont au contraire emparés, soit pour s’en réjouir parfois grossièrement, côté Establishment (féministes, Pentagone, progressistes et journalistes de cour), soit pour s’en désoler ou s’en indigner côté anti-establishment (nationalistes traditionnalistes, chrétiens ou pas). Mais tous parlent de lui au passé, ce que je ne compte pas faire, car je suis sure qu’il va réapparaître, à moins bien sûr qu’on ne l’assassine comme l’a chanté Guy Béart : « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté. »
C’est que Tucker Carlson est un phénomène. Il était le seul journaliste de grand média à s’opposer sans honte et sans peur à l’implication étasunienne dans la guerre en Ukraine et à l’agenda woke du Forum économique mondial appliqué par l’administration Biden. Vous savez, « vous n’aurez rien et vous serez heureux », un miracle laïque opéré à coup de censure, de guerres et de spoliations qui nous étonne à peine tant notre propagande est efficace.
Il était le seul et sans doute le dernier puisque son renvoi est, selon beaucoup d’observateurs et Tucker Carlson lui-même, le signe que Fox News s’est rallié à l’agenda woke. C’est la preuve qu’il n’y a plus aux États-Unis qu’un parti unique, a-t-il expliqué dans la courte intervention qu’il a postée sur Twitter le mercredi suivant, à l’heure précise où il aurait dû commencer son émission, et qui a fait 79,5 millions de vues aux dernières nouvelles.
Conférence de Matt Walsh organisée par la Young America’s Foundation.
Le mouvement trans est le plus grand mal auquel notre pays est confronté. Elle sape la vérité et la moralité fondamentales, elle déchire les familles et, pire que tout, elle nuit physiquement et psychologiquement à des enfants innocents. Depuis l’université d’État du Nouveau-Mexique, Matt Walsh est le fer de lance de la charge contre l’idéologie radicale du genre.
Matt Walsh est un écrivain populaire, un conférencier et l’une des voix les plus influentes du mouvement conservateur. Il est l’hôte de The Matt Walsh Show du Daily Wire et l’auteur du livre pour enfants à succès Johnny the Walrus. Son documentaire Qu’est-ce qu’une femme ? est devenu un phénomène culturel et l’un des documentaires dont on a le plus parlé en 2022.
Ma thèse sera la suivante : le New Age est issu d’une entreprise d’ingénierie sociale, d’une guerre cognitive faite aux peuples – essentiellement occidentaux – qui aura les effets principaux suivants :
Un relativisme radical des valeurs
L’émergence d’une écologie punitive anti-humaine
L’avènement de l’homme-soja, soit le suicide anthropologique de l’Occident
Une défaite de la pensée qui annonce le wokisme
Pour les besoins d’une conférence sur les nouvelles religions, j’étais invité à plancher sur la question du New Age. Pris par le temps, en bon cancre 2.0, j’interrogeais ChatGPT pour dégrossir le sujet. Voilà une synthèse honnête de ce qui en est ressorti :
Le New Age est un mouvement spirituel et culturel qui a émergé dans les années 1960 et 1970, principalement en Occident ; il est caractérisé par une approche holistique de la spiritualité, qui intègre des éléments de diverses traditions religieuses et spirituelles, ainsi que des pratiques de développement personnel et de guérison alternative.