Sommaire:
00:00: Mission humanitaire en République populaire de Donetsk
03:09: Economie
Augmentation de la consommation d'énergie russe en Asie
Carte MIR en Iran
Partenariat Iran-Indonésie
04:55: Diplomatie
Partenariat stratégique Russie-Vietnam
Pachinian lache le Nagorno-Karabakh
Axe commerciale Russie-Azerbaïdjan-Iran
Rencontre Poutine-Dodik
Michoustine à Pékin
09:03: Terrorisme
Protassovitch pardonné par Loukachenko
Ukroterrorisme à Belgorod
12:55: Armement
F-16 le suspens
14:45: Considérations militaires
Faut-il croire Prigogine ?
Bakhmut redevient Artemiovsk
Que va faire l'OTAN ?
Que va faire la Russie?
24:00: Solution "à la coréenne"
27:00: Situation à Donetsk
30:50: Carte militaire
Rappelons que notre corps est constitué à 70% d’eau (jusqu’à 90% lors de notre naissance). Vous imaginez donc l’importance de la qualité de notre eau.
D’ailleurs, si on peut jeûner plusieurs semaines, on ne peut tenir que 8 jours sans eau. L’or bleu est bien un élément vital.
Le scandale de l’eau du robinet impropre à la consommation
On n’arrête pas de nous dire qu’on a vraiment beaucoup de chance d’avoir de l’eau dite « potable » à portée de main. Quelle chance oui ! Si comme moi, vous souhaitez vérifier la qualité de l’eau de votre région, cliquez ici. Dans le 44 (Loire-Atlantique), selon le moteur de recherche, la qualité de l’eau est bonne. Et pourtant, les pesticides et dérivés sont au nombre de 300, contrairement à une moyenne plus basse en France, qui se situe à 200.
Ça commence bien.
Depuis quelques années, le scandale enfle et devient si énorme qu’il arrive à percer dans certains médias. On nous sert une soupe à base de fluor, métaux lourds, résidus médicamenteux (coucou la pilule) nitrates, pesticides, chlore et autres joyeusetés. Si vous buvez encore quotidiennement l’eau du robinet sans la filtrer : bonne chance !
Le mythe de la carafe Brita vient de se briser ? Ne vous inquiétez pas, c’est pour le meilleur !
Le business de l’eau en bouteille
L’eau en bouteille, c’est environ 5 milliards d’euros par an, rien que ça !
Sur le marché, des géants bien connus :
– Nestlé (Vittel, San Pellegrino, Contrex)
– Danone (Evian, Volvic, Badoit)
– Cristalline (la moins chère, 11 centimes le litre)
Guy de la Fortelle était l’invité de l’émission Ligne Droite sur Radio Courtoisie pour discuter de sujets liés à la finance, notamment les espèces et les crypto-monnaies. Au cours de l’émission, il a lancé un défi aux auditeurs: “J’invite tous vos auditeurs à aller retirer 5.000 euros en espèce à la banque. On ne leur donnera pas, pas facilement en tout cas”. Cette déclaration soulève des questions importantes concernant la disponibilité des liquidités qui sont censées être à la disposition des clients des banques.
Totalement absente des médias français, éclipsée par l'actualité d'une métropole en ébullition face aux coups de matraques d'un pouvoir contre son peuple, reléguée derrière une propagande d'une échelle inédite jusqu'alors visant à maintenir l'illusion d'une victoire à venir de l'Ukraine et de l'OTAN, la révolution diplomatique conduite par la Chine au Moyen-Orient marque l'aurore d'une nouvelle ère qui verra probablement le refoulement de l'influence nuisible de Washington hors d'une région et loin des peuples dont le martyre infligé par l'occident colonial depuis trois-quarts de siècle a suffisamment duré.
Si ce terme renvoie à la Pax Romana et à la Pax Americana, toute ressemblance s’arrête là, ces deux derniers termes impliquant des contextes radicalement différents de la situation chinoise : des empires étendus bien au-delà de leurs frontières directes et l’imposition de la paix par la soldatesque. Dans l’histoire de la Chine, les dynasties Han, Tang et Ming sont des empires qui sont globalement limités à l’intérieur des frontières actuelles du territoire chinois. Elles représentent des ères historiques et des aires géographiques de développement humain sans précédent, que ce soit en terme de progrès techniques, d’échanges commerciaux et culturels et d’explorations maritimes.
En 1949, au sortir de la guerre et de l’occupation japonaise, d’un siècle et demie de conflits internes, de pillages coloniaux et de déclin politique qui l’auront maintenu hors de portée de la révolution industrielle, la Chine est parmi les pays les plus pauvres du monde. En soixante-quinze ans, elle se hissera pourtant au rang des trois premières puissances mondiales tout en demeurant jusque là, aussi insolite que ce soit pour des observateurs habitués à une arrogance toute occidentale, dans une relative discrétion sur le plan diplomatique, peut-être par l’entremise d’un cocktail d’humilité et de patience. De cette patience nécessaire face à un fauve mourant, toujours capable de coups mortels dans son agonie.
C’est le 7 septembre 2013 que pour la première fois, Xi Jinping fait mention de ce projet, baptisé 一带一路 (yī dài yī lù, une ceinture, une route en français), renommé plus tard Belt And Road Initiative (BRI) ou la Nouvelle Route de la Soie, en référence à l’ancienne route commerciale sous la dynastie Han. Lors de ce discours prononcé à l’université Nazarbaïev d’Astana au Kazakhstan, Xi en trace les contours et surtout énumère ses principes : « partager la paix et le développement tant qu’ils persistent dans l’unité et la confiance mutuelle, l’égalité et les avantages mutuels, la tolérance et l’apprentissage les uns des autres, ainsi que la coopération et les résultats gagnant-gagnant », « faire avancer le développement et la prospérité communs, et travailler pour le bonheur et le bien-être des peuples des pays de la région ». La BRI vise à mettre toute l’Eurasie, mais aussi l’Afrique, le Moyen-Orient et le sud-est asiatique à portée de la Chine et vice-versa, par voie ferrée et maritime. Près de mille milliards de dollars ont été investis par la Chine le long des Nouvelles routes de la soie à des fins de modernisation des infrastructures dans le cadre de la stratégie gagnant-gagnant qui a fait la marque de fabrique d’une diplomatie chinoise du progrès et du développement, notamment sur le continent africain. Non seulement, on ne compte plus la myriade de projets coopératifs entre la Chine et ses partenaires mis en place depuis le démarrage de ce chantier pharaonique, mais il a également favorisé la coopération entre nations voisines, faisant ainsi pendant à la conflictualité, à l’accaparement et à l’esprit de division propre à l’impérialisme américano-occidental dominant le monde depuis l’après-guerre.
UE et EU : les deux faces d’une même pièce
S’excluant de facto de ce projet, les États-Unis le perçoivent comme une volonté hégémonique chinoise (l’hôpital et la charité) et chez leurs alliés ouest-européens, on le considère soit avec indifférence soit avec une circonspection teintée de la crainte de déplaire à la Maison Blanche, à l’instar de la France ou plus récemment de l’Italie qui s’est fait taper sur les doigts après avoir montré un enthousiasme trop poussé pour la BRI et qui depuis l’élection de Meloni envisage son retrait, malgré des accords signés.
Dissimulant mal les caprices infantiles d’une institution plus zélée à se soumettre aux desiderata de Washington qu’à agir dans l’intérêt de ses peuples, l’UE crée un contre-projet et l’illusion qu’elle maîtrise encore quelque chose. En réalité, elle a un mal fou à ne pas sombrer : la déstabilisation de l’Europe centrale et la rupture de ses liens commerciaux avec la Russie orchestrés outre-Atlantique sont autant de manoeuvres qui cherchent à l’affaiblir tout en mettant des obstacles le long de la BRI.
Des obstacles que la Chine, patiemment, écarte du passage.
Une nouvelle monnaie mondiale vient d’être lancée, mais 99 % de la population mondiale n’a aucune idée de ce qui vient de se passer.
L'« unité monétaire universelle », également connue sous le nom d'« Unicoin », est une « monnaie numérique de banque centrale internationale » qui a été conçue pour fonctionner en conjonction avec toutes les monnaies nationales existantes. Cela devrait nous alerter tous, car l’adoption généralisée d’une nouvelle « monnaie mondiale » constituerait un grand pas en avant pour l’agenda mondialiste. Le FMI n’a pas créé cette nouvelle monnaie, mais elle a été dévoilée lors d’une importante réunion du FMI en début de semaine…
Aujourd’hui, lors des réunions de printemps 2023 du Fonds monétaire international (FMI), l’Autorité monétaire des monnaies numériques (DCMA) a annoncé son lancement officiel d’une monnaie numérique internationale de banque centrale (CBDC) qui renforce la souveraineté monétaire des banques centrales participantes et se conforme aux récentes recommandations politiques sur les crypto-actifs proposées par le FMI.
L’unité monétaire universelle (UMU), symbolisée par le caractère ANSI Ü, est légalement une marchandise monétaire, peut effectuer des transactions dans n’importe quelle monnaie de règlement ayant cours légal et fonctionne comme une CBDC pour appliquer les réglementations bancaires et protéger l’intégrité financière du système bancaire international.
Comme l’indique le communiqué de presse cité ci-dessus, cette nouvelle « unité monétaire universelle » a été créée par l’Autorité monétaire des monnaies numériques.
Mais qui est donc l’Autorité monétaire des monnaies numériques ?
Honnêtement, je n’en avais aucune idée jusqu’à ce que je commence à faire des recherches pour cet article.
Le communiqué de presse indique que l’organisation se compose « d’États souverains, de banques centrales, de banques commerciales et de détail, et d’autres institutions financières »…
La DCMA est un leader mondial dans la défense de la monnaie numérique et des innovations en matière de politique monétaire pour les gouvernements et les banques centrales. Les membres de la DCMA sont des États souverains, des banques centrales, des banques commerciales et de détail, ainsi que d’autres institutions financières.
En fait, il semble qu’une cabale secrète de banques internationales et de gouvernements nationaux conspire pour nous faire avaler cette nouvelle monnaie.
La mission de l’entreprise résulte naturellement de son seul objet social
Il faut commencer par préciser que donner « une mission » à l’entreprise n’est en rien une innovation par rapport à l’existence de l’objet social. En effet, c’est l’objet social qui explique la mission de l’entreprise, point n’est besoin de rajouter d’autres missions ; sauf, bien sûr, à poursuivre un objectif politique qui n’a rien à voir avec l’organisation libre et honnête de l’économie via le concept d’entreprise.
Cette nouvelle « mission de l’entreprise » est en réalité une contrainte règlementaire supplémentaire destinée à peser sur les entrepreneurs – qui n’en peuvent déjà plus avec toutes celles existantes. Afin de ne pas apparaître pour ce qu’elle est, cette nouvelle contrainte se déploie sur la base du volontariat, tout au moins dans un premier temps, en période de test.
Ne doutons pas, que ce volontariat sera, un jour, transformé en forme juridique obligatoire afin de répondre, sous prétexte de changement climatique, à l’objectif écologique dit « zéro carbone », largement véhiculé au niveau mondial par des organismes tels que le GIEC, la COP 21, l’ONU et Davos.
Infiltration du droit anglo-saxon dans les pays de droit continental
Lorsque l’on a longtemps travaillé sur les méthodes d’infiltration du droit commercialo-maritime anglo-saxon dans notre droit traditionnel, il est aisé de détecter la méthodologie que les anglo-saxons appellent improprement soft law. Improprement car, si l’apparence première se présente comme étant soft – comprendre non obligatoire – le résultat final ne l’est jamais : nous sommes au contraire bien dans le dur, ou hard law.
En l’occurrence, avec la « société à mission » nous sommes dans une phase intermédiaire de droit positif facultatif autrement dit de hard law facultative… la créativité règlementaire des dominants économiques n’a décidément aucune limite.
Origine impérialiste et globaliste du droit commercialo-maritime anglo-saxon
Ce droit commercialo-maritime, fut élaboré pour les besoins de la cause impérialiste développée par Olivier Cromwell ; il fut entièrement ab initio sous le contrôle financier de la City of London.
Ce type de « droit » s’est largement répandu au niveau international, via de nombreuses institutions ad hoc. Parmi ces institutions, « la compagnie des Indes » britannique occupe une place à part : celle d’élaborer un modèle de développement extraterritorial de l’État financier britannique. Ce schéma se retrouve aujourd’hui dans le « Forum économique mondial » (FEM) qui se réunit régulièrement à Davos. Ce « FEM » n’est rien d’autre que la synthèse mondiale des « chambres de commerces internationales » agissant sous la direction de la Haute finance britannique.
Cette entité particulière, le FEM, a pour objectif de réaliser l’accaparement généralisé des richesses. Ses modes d’expression traditionnels sont le génocide et l’esclavage, sur le modèle précis de ce que furent les Compagnies des Indes, particulièrement les compagnies britannique et hollandaise ; lesquelles se sont historiquement développées autour de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le « partenariat public-privé » (PPP).
Caradisiac, qui vient de mettre la main dessus, a donc décidé de le rendre public en exclusivité, en partenariat avec Marianne.
Sur France Info, il y a une semaine, Bruno Le Maire a promis de le publier.
Mais le ministre de l’Économie et des Finances, attendu pour en discuter à l’Assemblée nationale ce 22 mars, avec son collègue des Transports, Clément Beaune, s’est bien gardé de préciser un délai.
Et, pour l’heure, le rapport consacré au modèle économique des sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA), qui lui a été remis il y a maintenant plus de deux ans, reste confidentiel.
Il le demeure même pour une partie des parlementaires sur le point de l’interroger, puisqu’il n’a été communiqué qu’aux seuls présidents des commissions des finances des deux chambres.
Les informations qu’il contient sont pourtant d’intérêt général, et ne devraient pas avoir vocation à rester secrètes, selon Caradisiac.
C’est pourquoi, en association avec l’hebdomadaire Marianne, nous avons décidé de le rendre public.
Une copie a fini en effet par nous tomber entre les mains, et voici ce rapport étouffé sur les autoroutes proposé en téléchargement libre.
Exclusif
Découvrez le rapport secret sur les sociétés d’autoroute qui confirme leur surrentabilité
Le rapport
On lui a juste retiré les pages consacrées à la taxe d’aménagement du territoire (TAT) dont la hausse depuis 2020 a rapporté 1 milliard d’euros supplémentaire à L’État, ce qui a poussé les SCA à ouvrir un contentieux.
À en croire Bruno Le Maire, cette partie du rapport constituerait « le mémoire en défense » du gouvernement qu’il ne faudrait pas dévoiler aux sociétés concessionnaires…
« De l’eau, pas des euros ! » Cet appel s’élève depuis les plus lointaines communes de montagnes du pays. Du Haut-Languedoc aux Vosges en passant par l’Auvergne, des citoyens se sont retrouvés le 18 mars à Murat-sur-Vèbre, dans le Tarn, pour échanger sur les moyens de résister à la soif inépuisable des multinationales de l’eau.
Premier pas essentiel : connaître les intentions des embouteilleurs. À Murat-sur-Vèbre, des agriculteurs ont découvert il y a un an l’existence d’un forage sur une exploitation voisine. Pour quelle raison ? La nouvelle n’a filtré qu’auprès de quelques personnes avant que Danone, qui exploite dans la commune voisine l’eau de la Salvetat, ne concède à prévenir quelques agriculteurs. « Ce qui nous a choqué, c’est qu’un forage énorme se présentait et que personne ne donnait d’information », raconte Jessica Théron, éleveuse locale qui a rapidement diffusé l’information et participé à la création d’une association locale.
Cette mauvaise publicité semble avoir permis de suspendre momentanément les velléités de Danone à Murat-sur-Vèbre. Le 8 mars dernier, le groupe a annoncé dans un communiqué que « les besoins actuels de la marque étant couverts, nous ne prévoyons pas à ce jour de déposer une demande d’homologation de l’eau issue de cette nappe ». Une première victoire loin de satisfaire pleinement les habitants, qui ignorent la raison réelle ayant fait reculer l’entreprise.
Garder la tête froide face aux embouteilleurs et leurs soutiens.
L’eNaira est la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC) d’Afrique.
Des banquiers centraux, des universitaires, des politiciens et un assortiment d’élites de plus de 100 pays espérant lancer leur propre CBDC ont suivi de près l’évolution de l’eNaira.
Ils ont utilisé le Nigeria – le plus grand pays d’Afrique par sa population et la taille de son économie – comme ballon d’essai pour tester leurs plans infâmes visant à éliminer l’argent liquide en Amérique du Nord, en Europe et ailleurs.
Les CBDC vous préoccupent-elles ?
Alors vous devriez prêter attention à ce qui se passe au Nigeria.
En effet, il y a de fortes chances que votre gouvernement utilise le même manuel lorsqu’il décidera d’imposer les CBDC dans votre région, ce qui pourrait se produire bientôt.
Le premier (plausible) fait l’hypothèse que la BCE mène un combat aveugle contre l’inflation, au risque de déstabiliser le marché bancaire et assurantiel. Le second (que nous exposons ici) est que cette prise de risque est pleinement assumée par les autorités monétaires, pour lesquelles une crise de l’épargne faciliterait sans doute le passage à la monnaie numérique qui pose tant de problèmes aujourd’hui. De fait, le calendrier prévu de mise en place de cet euro numérique offre une « fenêtre de tir » idéale pour une crise financière en 2023.
Répétons-le : la décision prise jeudi par la BCE, au beau milieu d’une tempête financière ouverte par la faillite de la Silicon Valley Bank, essentiellement due… à la remontée des taux de la FED, est un signal intriguant. Certains y ont vu une marque d’irresponsabilité ou d’incompétence : augmenter de 0,5 point les taux directeurs alors que les banques sont en pleine souffrance (on l’a vu avec le Crédit Suisse, dont la stabilisation a coûté 50 milliards de francs suisses) du fait même de la remontée des taux interroge sur l’aveuglement des autorités monétaires. Mesurent-elles le risque qu’elles font courir à l’économie mondiale et, au premier chef, aux épargnants, en modifiant aussi vite et aussi fortement les paramètres du marché ?
La Banque centrale européenne (BCE) envisage d’utiliser des taux d’intérêt négatifs, un outil qui érode la valeur de votre argent, lors de l’introduction de l’euro numérique, la monnaie numérique de la banque centrale (MNBC/CBDC).
C’est ce qu’affirme Sarah Palurovic, directrice exécutive du groupe de réflexion Digital Euro Association (DEA).
Lors d’une apparition sur le podcast Poundcast, Mme Palurovic a déclaré que la BCE souhaitait “garder la possibilité d’une rémunération échelonnée” après l’introduction de l’euro numérique, car la BCE veut avoir “des mesures qui incitent ou dissuadent les gens de détenir plus ou moins de CBDC”. Elle a ajouté que l’une des mesures envisagées par la BCE est l’application de taux d’intérêt négatifs.
Les taux d’intérêt négatifs permettent aux bureaucrates des banques centrales de choisir un taux auquel votre argent expire et de punir ceux qui épargnent leur argent. Par exemple, s’ils fixent un taux d’intérêt négatif de -10 %, vous perdez 10 % de votre argent chaque année si vous ne le dépensez pas.
Le champ d’application potentiel de ces propositions de taux d’intérêt négatifs est vaste. L’euro compte environ 341 millions d’utilisateurs quotidiens et est la monnaie officielle de 20 pays occidentaux.
Les États-Unis sont probablement au bord d’une nouvelle récession, avec une nouvelle crise globale se profilant à l’horizon, estime auprès de Sputnik Sergio Rossi, spécialiste suisse en macroéconomie. Les chutes d’au moins trois banques américaines peuvent avoir un effet du domino, selon lui.
La faillite de ces derniers jours, non seulement de l’importante banque californienne SVB, mais également de Signature Bank et de Silvergate Bank, plus petites, a plusieurs similarités avec ce qui a entraîné la crise financière de 2008, indique à Sputnik Sergio Rossi, professeur de macroéconomie et d’économie monétaire à l’université suisse de Fribourg.
Les banques en difficulté sont victimes d’une panique bancaire ; et ces difficultés contaminent rapidement le marché interbancaire, aux États-Unis et dans le reste de l’économie mondiale, argumente-t-il.
Dans les deux cas, à savoir la situation actuelle et celle de 2008, les hausses des taux d’intérêt ont induit des problèmes de liquidité pour les institutions financières. Les problèmes se propagent sur l’ensemble des marchés financiers, tant aux États-Unis que dans les autres pays.
« Cela entraîne un effet domino qui peut rapidement déboucher sur une crise bancaire: le marché interbancaire est « gelé », car aucune banque ne veut accorder un crédit à une autre banque », alerte-t-il.
La principale différence entre les deux crises est qu’en 2008, les crypto-actifs n’étaient pas à la mode, remarque l’expert. L’une des banques actuellement en faillite, la SVB, est connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des cryptomonnaies.
« Dans la crise actuelle, en revanche, il existe également un certain nombre de problèmes de liquidité et de solvabilité avec les crypto-actifs et leurs institutions associées, et une part importante des prêts non performants n’ont pas de garantie physique […]. Cela rend probable le risque d’une nouvelle récession aux États-Unis », indique-t-il.
Sergio Rossi met l’accent sur la rapidité avec laquelle l’effet domino pourrait avoir lieu :
« En effet, c’est un signe clair qu’une crise bancaire majeure se profile aux États-Unis, qui impliquera rapidement l’ensemble du secteur financier américain, notamment en ce qui concerne les crypto-actifs, les entreprises technologiques et les sociétés à capital-risque. L’effet domino ne prendra pas beaucoup de temps à se produire, surtout si les interventions des régulateurs américains et de l’administration américaine ne suffisent pas à convaincre les institutions financières ».