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ARGENT

GéopolintelL’Etat veut capter nos économies pour financer son projet climatique et d’IA

Géopolintel - 27 fév 2024

Bruno Le Maire a insisté lors de son discours au forum de Davos, sur la nécessité pour l’Union Européenne de mener une politique industrielle plus ambitieuse. Il a appelé l’Europe à se montrer offensive pour répondre au plan d’investissements climatiques américain, l’Inflation Reduction Act.

   

« Les Etats-Unis ont décidé d’investir pour combattre le changement climatique, et c’est une bonne chose. Mais l’Europe doit en faire de même, à travers une politique industrielle souple et ambitieuse ».

« Je ne parle pas de protectionnisme mais de défendre nos intérêts économiques. La question clé, c’est de savoir comment faire passer le climat en premier. Nous devons investir dans les puces, mais c’est compatible avec les investissements américains, avec les investissements chinois ».

« Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privés comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».

L’Europe travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds pour stimuler la croissance et ouvrir des possibilités d’investissement aux citoyens, tout en assurant un niveau élevé de protection des investisseurs.
Cette nouvelle source de financement aidera les pays européens à retrouver le niveau de croissance qu’ils avaient avant la crise, tout en diminuant le taux de chômage.

Capter l’épargne des français pour financer la transition écologique et l’IA.
Un pactole de 35000 milliards dort tranquillement sur des comptes que veulent voler les agents de Davos. Ils se permettent et osent tout, ils sont en train de plancher sur les moyens de soutirer l’argent, non pas des contribuables, mais des épargnants.

Il faut lever des dizaines de milliards d’euros pour financer notre prospérité explique Bruno le Maire, mais laquelle, la leur ou la notre ?
Il faut se poser la question de la nomination de l’économiste Emmanuel Moulin à Matignon.
Emmanuel Moulin Directeur général du Trésor a reçu à Bercy des représentants des Trésors et Ministères des finances de l’Espagne, de l’Irlande, de l’Italie, de la Suède et des Pays-Bas pour échanger sur l’Union des marchés de capitaux et la manière dont celle-ci peut concrètement améliorer les conditions de financement de nos entreprises pour leur permettre de faire face au défi de la double transition écologique et numérique.

Emmanuel Moulin : "J’ai souligné la nécessité de se concentrer, sous le mandat européen à venir, sur un nombre réduit d’actions réellement transformatrices pour : mieux mobiliser l’abondante épargne des européens, soutenir l’émergence de champions pan-européens, relancer le marché de la titrisation. Je retiens de cet échange une volonté partagée et forte de préparer un agenda ambitieux pour la prochaine mandature européenne.

L’Europe n’a pas les moyens financier pour mener à bien son projet mondialiste, elle n’a pas les réserves financières suffisantes. Sans cet argent il n’y aura pas d’intelligence artificielle, ce tournant se fera à nos frais comme d’habitude. Faire travailler l’épargne des européens c’est convoiter ces 35 000 milliards. Bruno Le Maire, a proposé la création d’un « produit d’épargne européen » avec les États de l’UE qui le souhaitent, afin de mobiliser les capitaux privés au service de la croissance.

« Lançons dès 2024 un produit d’épargne européen dont nous définirons les caractéristiques, le rendement, avec les États volontaires ».
« Il y a chez moi beaucoup d’impatience. Je ne viens pas à Gand rencontrer mes amis ministres des Finances pour taper la causette ». « Je ne viens pas pour publier le 10e, 15e ou 20e communiqué sur l’Union des marchés de capitaux dans lequel il n’y a rien ou presque rien »
Réunion des Vingt-Sept à Gand (Belgique) 23 février 2024.

Une seule réponse est possible de la part des français, c’est de dire non à une spoliation de nos économies. Ils son tellement en panique qu’ils osent nous demander de financer leur prospérité avec notre argent. Ce monde devient de plus en plus fou.
Opposez vous à ce projet si vous voulez garder votre argent, l’Etat n’a qu’à bien gérer nos impôts au lieu de les distribuer en cadeaux à des amis.

NB : L’Otan nous coute 60 milliards par an, la reconstruction de l’Europe post Covid coute 75 milliards et l’aide aux entreprises coute à l’Etat 160 milliards par an, soit un total de 295 milliards qui manquent pour financer notre pays.

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InsolentiaeLimitation des espèces à 10 000 € dans toute l’Union Européenne

Insolentiae - 24 jan 2024

Guerre contre le cash.

   

La grosse commission de Bruxelles, l’U.E a décidé de la limitation des paiements en espèces à 10.000 euros, et c’est pour bientôt !

Pour nous, en France cela ne changera rien car la législation française était déjà plus que sévère dans sa lutte contre le cash puisque l’on ne peut pas payer depuis longtemps plus de 1 000 euros en espèces chez un commerçant. Il faut bien lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme n’est-ce pas.

Mais ce n’était pas encore le cas chez certains voisins européens nettement plus ouverts aux espèces en particulier l’Allemagne et l’Autriche où les espèces sont culturellement très utilisées.

Utiliser des espèces et pas les paiements sans contact est devenu un acte de résistance et subversif, simple, pacifique, mais tout de même subversif.

Le modeste économiste de grenier normand que je suis reste très favorable aux espèces (avec évidemment certaines limites) car, un billet circule bien plus vite que la même somme provenant de compte en compte. Les espèces ne se stockent pas vraiment, elles s’utilisent. La vitesse de circulation de 20 euros en billet est bien plus rapide que la même somme digitalisée.

Si vous comprenez ce message, vous êtes la résistance à la société du contrôle absolu dont rêvent les psychopathes de Davos.

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France SoirSG, BNP Paribas et Crédit Mutuel : Mise en commun des distributeurs de billets

France Soir - 17 jan 2024

Faire mieux avec moins : Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance fédérale (qui possède également le CIC) annoncent jeudi la mise en service des premiers distributeurs de billets communs avec à la clé une baisse des coûts et un nombre réduit d'automates.

   

"Cash Services, la nouvelle offre de services bancaires de proximité commune aux quatre enseignes bancaires BNP Paribas, Crédit Mutuel, CIC et SG, démarre le déploiement d'une soixantaine de sites à travers toute la France", annonce leur coentreprise 2SF dans un communiqué.

Le premier distributeur automatique de billets (DAB), habillé de noir et arborant le logo Cash Services, est en test depuis le 22 novembre dernier au parc des expositions à Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Il a depuis été rejoint par six autres sites, tous hors agences bancaires.

Les clients concernés sont ceux de BNP Paribas, de SG, fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord, des 14 caisses régionales (sur 18) du Crédit Mutuel Alliance fédérale ainsi que deux caisses indépendantes du groupe Crédit Mutuel, Crédit Mutuel Océan et Crédit Mutuel de Maine-Anjou et de Basse-Normandie.

Concrètement, un client Société Générale sera par exemple invité à retirer de l'argent dans un distributeur Cash Services attaché à une agence BNP Paribas, et vice-versa.

Après reconnaissance de la carte, chaque client de ces réseaux retrouvera l’interface propre de sa banque sur l'écran du DAB. Tout autre client, de Crédit Agricole par exemple, évoluera à travers une interface Cash Services.

Les automates seront en mesure de proposer un large panel de services, comme les dépôts de chèques ou de monnaie.

5.000 DAB en moins

"Les banques françaises évoluent pour répondre aux besoins de leurs clients. Aussi, si l’utilisation des espèces diminue, elles restent vigilantes à ce que tous les Français y aient accès sans difficulté", souligne la Fédération bancaire française (FBF).

Au terme du déploiement de ce projet de mutualisation, prévu pour 2026, le réseau Cash Services comptera 7.000 sites (5.000 agences et 2.000 hors agences), soit 30% de moins que le nombre de sites actuels, environ 10.000.

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Égalité et RéconciliationQui dirige nos dirigeants ? L’Ordre mondial d’Eustace Mullins

Égalité et Réconciliation - 03 nov 2023

Dans cet entretien de 2005 (Mullins est mort en 2010) consacré à son père spirituel Ezra Pound, qui a formé quatre prix Nobel, Eustace Mullins dénonce avec une précision chirurgicale le pouvoir à la fois démesuré et criminel de la Banque.

   

Mullins plonge son analyse encore plus loin dans les racines de ce pouvoir profond qu’on appelle Réserve fédérale : elle est au centre de la politique monétaire américaine, de sa géopolitique agressive et des guerres qui ont embrasé le XXe siècle. Mullins démasque aussi le sionisme derrière la politique américaine.

Une vidéo, sous-titrée par E&R, riche et instructive pour comprendre le mécanisme qui a conduit à la situation actuelle.

« Elle n’est pas plus “fédérale” que la société Federal Express. Et elle n’a pas de “réserves”. Elle n’a pas besoin de réserves car elle imprime sa propre monnaie. Si vous imprimez votre propre monnaie, à quoi bon ? Il suffit de mettre en marche l’imprimante et de créer 10 milliards de dollars !

Enfin, ce n’est pas un “système”. On l’appelle le “système de la Réserve fédérale” mais il n’est pas fédéral, il n’a pas de réserves et ce n’est pas un système. Je suis le seul au monde à l’avoir défini, dans mes travaux, comme un syndicat du crime.

Et c’est ce qu’il est : un syndicat du crime ! Comme la mafia, qui est une de ses filiales. Ainsi que la CIA et tous les syndicats du crime qui dépendent du système de la Réserve fédérale. Une banque centrale est un groupe de banquiers qui exercent un contrôle total sur l’économie d’un pays. Ils impriment leur propre monnaie, autant qu’ils veulent, et elle finit par ne plus rien valoir... par la spéculation... Une banque centrale est conçue pour la spéculation.

Le système de la Fed a été mis en place uniquement pour la spéculation. Son créateur fut Paul Warburg, associé chez Kuhn, Loeb & Co. à New York, qui, soit dit en passant, a financé la révolution communiste, la révolution hitlérienne, et l’entrée du Japon dans la Seconde Guerre mondiale… »

Eustace Mullins

TVLibertesPourquoi les banques se montrent-elles si réticentes aux retraits ?

TVLibertes - 21 oct 2023

Banques : rien ne va plus ! - Politique & Eco n°408 avec Jean-Pierre Chevallier - TVL

   

Les banques françaises sont-elles menacées et pourquoi se montrent-elles si réticentes aux retraits de leurs clients ?

L’étude des comptes de la BNP et de la Société Générale montre qu'elles prêtent les dépôts de leurs clients bien au-delà de leurs fonds propres. En cas de crise, cela peut provoquer un retrait brutal et la faillite comme pour SVB. En plus de ce risque, les comptes font apparaître, dans le hors bilan, des masses de produits dérivés qui représentent des montants 20 à 30 fois le PIB dans des opérations financières opaques et risquées. Néanmoins ce comportement contraire à la prudence bancaire n’a pas conduit à l’apocalypse bancaire, les banques présentent une forte résilience. Quelles en sont les raisons : fausseté des comptes, désinformation, aide des pouvoirs publics ? Autre problème : les obligations souscrites à des taux très bas ne valent plus rien, les épargnants s’en défont. Allons-nous vers un krach obligataire ?

Avec la guerre Israël/Hamas, l’incertitude vient de monter fortement, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle pour les marchés. En réalité, les marchés obligataires de nos démocraties se sont écroulés dans les trois dernières années, perdant 40% de leur pouvoir d’achat depuis décembre 2020.

Pour conclure, retour sur la transaction Nestlé/Pfizer conduite par Emmanuel Macron. On se demande où est passé le montant (30 millions de $ ?) de la transaction.

Jean-Pierre Chevallier (https://chevallier.biz/), business économiste et analyste financier indépendant.

BIEN COMMUN

Anguille sous rocheRencontrez Flexman, le justicier italien qui fait la guerre aux radars automatiques

Anguille sous roche - 31 jan 2024

Depuis huit mois, un homme mystérieux, surnommé “Flexman” par ses fans automobilistes, met hors service des radars dans plusieurs régions d’Italie en coupant les poteaux métalliques qui les soutiennent à l’aide d’une meuleuse d’angle.

   

La meuleuse d’angle a été inventée en 1954 par une société allemande appelée Flex. Aujourd’hui encore, dans de nombreux pays européens, la meuleuse d’angle est communément appelée “flex”.

Les créateurs de cet outil utile étaient loin de se douter que, plusieurs décennies plus tard, le flex inspirerait le surnom d’un justicier spécialisé dans la mise hors service des pièges à vitesse sur les routes d’Italie en utilisant une meuleuse d’angle sur les poteaux métalliques qui les soutiennent. Flexman a fait la une des journaux en mai de l’année dernière, lorsqu’il a neutralisé son premier radar sur une route près de Bosaro, dans la région de Rovigo, en Italie. Depuis, il a réussi à désactiver au moins sept autres caméras à Rovigo et en Vénétie à l’aide de sa fameuse meuleuse d’angle, et les autorités ne savent toujours pas qui il est ni comment l’arrêter.

Flexman effectue ses missions au cœur de la nuit, généralement entre 1 et 2 heures du matin, en s’approchant des radars routiers et en prenant une meuleuse d’angle pour s’attaquer à la base des poteaux métalliques qui les soutiennent. On l’a surnommé le “justicier des automobilistes”, et de nombreux conducteurs le considèrent comme une sorte de Robin des Bois moderne luttant contre le système, mais pour les autorités, Flexman n’est rien d’autre qu’une menace causant des dizaines de milliers d’euros de dommages et rendant les routes moins sûres.

Pour Flexman et les personnes qui le soutiennent, les choses sont assez simples : trop d’administrations municipales et provinciales ont fait pousser des radars comme des champignons, les plaçant dans les endroits les plus bizarres, sauf là où ils seraient réellement nécessaires, plus soucieuses de remplir leurs propres caisses que de prévenir les accidents de la route.

Mirco Gennari, coordinateur provincial du syndicat des travailleurs de la police locale, a qualifié Flexman de criminel, mais a exprimé l’espoir que sa popularité auprès des automobilistes fasse réfléchir certaines administrations sur l’utilisation et l’abus de certains outils, ainsi que sur l’utilisation correcte de la police locale, qui mérite mieux que d’être reléguée au rôle de percepteur d’impôts.

La presse italienne a rapporté que les exploits de Flexman à Rovigo et en Vénétie ont inspiré des actions similaires de la part d’automobilistes mécontents dans d’autres régions d’Italie, certains choisissant de faire exploser des radars, d’autres les bombardant de gros cailloux, et d’autres encore copiant le modus operandi du justicier.

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Echelle de JacobUne bible de survie

Echelle de Jacob - 31 jan 2024

Acteur, naturopathe, Alain Saury est l'auteur d'un monumental manuel consacré à la vie sauvage.

   

« Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » empreint d'un profond humanisme et d'un amour fou pour tout ce qui vit, peut être considéré comme une véritable bible de survie. Il nous permet, dès aujourd'hui, de nous initier progressivement à la vraie vie, selon les lois de la Nature (et de notre nature), dans le respect de toute la création, dans l'économie et donc dans la générosité. Un ouvrage à deux niveaux : trucs, recettes, idées, conseils, techniques pour tous les aspects d'une vie dans la nature; poésie, humanisme, amour, dignité de l'homme que ce dernier devrait s'efforcer de retrouver.
Dans notre pauvre monde en perdition , si l'apocalypse advenait - à juste titre car la disharmonie est insupportable - avec sa cohorte de famines, épidémies, guerres, cataclysmes... ce manuel de la vie sauvage pourrait certainement nous aider à sauver ce qui pourra l'être encore et, dès maintenant, il peut nous permettre de prévenir ces catastrophes et nous acheminer vers l'harmonie - salut de nos enfants et de tout ce qui vit dans la complicité et le don de soi, dans l'Amour.

Vous y découvrirez et apprendrez mille et une choses utiles - voire indispensables - au fil de ses 13 parties, dont voici quelques aspects (nous ne pouvons reproduire ici les 12 pages de table des matières !) :

1. Comprendre le temps : l'astronomie, compter et mesurer le temps, les prévisions météorologiques (traditionnelles, empiriques et techniques), connaître les climats, les nuages, construire des instruments météorologiques simples, etc.

2. Marcher et s'orienter : de jour comme de nuit, construire une boussole, lire une carte, s'équiper pour un déplacement, trouver le Nord, se défendre, s'abriter, nager, construire un radeau, grimper, se repérer, etc.

3. Se chauffer : allumer et construire un feu dans n'importe quelles conditions, les matériaux à utiliser, les divers types de feux de plein air, couper et abattre, chauffer son logis. faire son charbon de bois, etc.

4. Boire et trouver l'eau : la rendre potable, la filtrer, la stocker, reconnaître les sols, la radiesthésie, creuser un puits, drainer, irriguer, construire une pompe, etc.

5. Cueillir : identifier et récolter les plantes sauvages, les conserver, connaître leurs multiples usages (nutritifs, à huile, mellifères, à farine, textiles, à savon, à papier...), les champignons. cultiver le champignon de couche, etc.

6. Cuisiner : notions essentielles de diététique, le jeûne, quelques recettes importantes, cuisine et feux de plein air par tous les temps, etc.

7. Conserver : les méthodes de conservation suivant chaque catégorie d'aliments, à long ou à court terme, les boissons fermentées et non fermentées, etc.

8. Apprivoiser, ou chasser et pêcher : hébergement et nourriture des animaux domestiques, sauvegarde des animaux dits sauvages, tout sur les pêches en eau douce et en mer, le matériel, les diverses formes de chasses, pièges, armes rudimentaires ou sophistiquées, quelques gibiers, etc.

9. Se loger : les constructions simples et de type sauvage, abris de survie en pleine nature, igloo, tipi, grottes, tentes simples, techniques et matériaux de construction, maçonneries, charpentes simples, outillage, etc.

10. Fabriquer : se vêtir (couture, tricot, crochet, tissage, laine, costumes simples), autres artisanats (macramé, vannerie, verre...), la menuiserie (outils, affûtage, assemblages de base...). le travail du métal (outillage, construction d'une forge...), les nœuds, fabrications diverses d'une multitude d'objets nécessaires et utiles, etc.

11. Replanter : techniques de l'agriculture biologique (compost, fertilisants naturels, couches et châssis, semis, associations, culture, potager...), le reboisement et son utilité (haies, arbres, replantations...), greffes et boutures, etc.

12. Soigner et sauver : les principaux accidents et comment les traiter (plaies, brûlures, entorses, fractures, asphyxie, morsures, empoisonnements, accouchement...), notions de secourisme indispensables, le transport des blessés, la noyade, l'incendie, les médecines douces, etc.

13. Se nourrir subtilement : l'air, la lumière, le silence, la musique, la créativité, la spiritualité, l'amour sensuel et universel, etc.

Autant de questions (et bien d'autres !) auxquelles ce guide pratique répond, et dont les solutions sont là pour nous initier progressivement à une existence adulte, responsable, autarcique, altruiste, dans la joie et le respect de nous-même, des autres et de notre environnement.

Un livre à lire, à méditer, à pratiquer, à faire lire autour de soi - et surtout à nos enfants car ce sont eux qui feront peut-être de l'enfer que nous leur léguons aujourd'hui un paradis pour demain ? ...

Télécharger gratuitement « Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » : http://www.aryanalibris.com/index.php?post/Saury-Alain-Le-manuel-de-la-vie-sauvage

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France SoirLe Puy-du-Dôme, cobaye du premier test de limitation de puissance électrique

France Soir - 05 jan 2024

C'était sur les planches depuis trois mois, dans les têtes depuis longtemps. Le 30 décembre 2023, un décret permettant l'expérimentation de limitation de puissance électrique a été publié au Journal Officiel. Pour l'instant, c'est le département du Puy-du-Dôme qui sera seul cobaye.

   

Certains particuliers le voient venir gros comme une maison depuis des années. Les compteurs Linky permettant à Enedis d'avoir accès à toutes les données de consommation, mais aussi et surtout de contrôler à distance la puissance électrique fournie, c'est (encore) la France rurale qui va payer les pots cassés d'un pays qui a malmené sa production.

Entre sobriété et efficacité énergétique, voilà plus d'un an que le gouvernement essaie tant bien que mal de responsabiliser les Français pour faire face aux besoins énergétiques du pays. Sur le papier, de nombreuses mesures ont d'ores et déjà été prises pour contraindre les entreprises à moins consommer, mais toutes ne sont pas respectées.

Aussi faut-il trouver une autre idée pour serrer la vis... Enedis !

Ainsi que l'explique l'article 1er du décret, les "clients résidentiels raccordés au réseau public de distribution d'électricité, de puissance inférieure ou égale à 36 kVA et équipés d'un dispositif de comptage" pourront subir "une mesure de limitation temporaire de la puissance". Comme le rapporte Le Figaro, il leur restera " au moins 3 kilovoltampères (kVA), de quoi allumer une ampoule, un radiateur électrique et recharger un smartphone", et "la durée de cette limitation n'excédera pas deux heures consécutives".

Pour le moment, seul le département du Puy-du-Dôme est concerné par cette expérimentation. "Les participants seront informés par Enedis au moins trois semaines avant l'expérimentation, par courrier postal. Ils seront à nouveau prévenus du jour et du créneau précis 5 jours avant, par mail, SMS ou courrier postal", précise le ministère de la Transition énergétique. Et d'ajouter, consolant : "Ils toucheront une prime de 10 euros pour les 2 heures concernées. Ceux refusant d'y participer pourront se signaler à Enedis pour être sortis de l'expérimentation."

D'aucuns y voient un pas de plus vers une toute puissance de l'État.

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Le Media en 4-4-2La jeune virtuose du violon Lubna Alyaan est décédée à Gaza

Le Media en 4-4-2 - 28 déc 2023

La jeune virtuose du violon Lubna Alyaan est décédée avec ses frères et sœurs, ainsi que ses parents sous les bombardements israéliens.

   

La ville de Gaza pleure la perte d’une jeune virtuose du violon, Lubna Alyaan, dont la vie prometteuse a été brutalement interrompue lors d’une attaque israélienne. Lubna, une élève talentueuse de 14 ans, a été tuée avec sa famille dans une tragédie qui a secoué la communauté musicale et artistique de Gaza.

Lubna était une musicienne passionnée qui rêvait de devenir la meilleure violoniste du monde. Elle a perfectionné son art au Conservatoire Edward Said de Gaza, où son jeu exceptionnel a laissé une empreinte indélébile. Malheureusement, son potentiel musical a été cruellement éteint le 21 novembre 2023, lorsqu’elle a perdu la vie suite aux bombardements israéliens. Mais l’horreur ne s’est pas arrêtée là, car ses sœurs et frères : Zain (16 ans), Kenan (10 ans), Sari (4 mois), ses parents : Mahmoud Alian et sa femme Sally Shaheen, ainsi que ses grands-parents Zainab Mahmoud Al Ghoul et Abdul Aziz Alian, et 50 autres membres de sa famille, tantes, oncles, cousins, cousines… ont tous perdu la vie à Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Sa famille entière a été anéantie, effacée du registre civil.

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Echelle de JacobActivité solaire et santé du cerveau

Echelle de Jacob - 19 déc 2023

Le ballet céleste du Soleil et de la Terre va au-delà du lever et du couchers auxquels nous assistons quotidiennement.

   

De puissantes activités solaires peuvent déclencher des tempêtes géomagnétiques qui se propagent à travers la magnétosphère de notre planète. Même si beaucoup connaissent les spectacles des aurores boréales nées de ces tempêtes solaires, rares sont ceux qui réalisent les implications potentielles que ces tempêtes peuvent avoir sur notre santé cognitive.

Comprendre les tempêtes géomagnétiques

Alors que nous préparons le terrain pour explorer la relation entre l’activité solaire et les performances de notre cerveau, il est essentiel de comprendre d’abord ce que sont les tempêtes géomagnétiques et comment elles naissent. Ces tempêtes, en grande partie provoquées par le dynamisme de notre soleil, fascinent et intriguent les humains depuis des siècles.
Origine et nature des tempêtes géomagnétiques

Les tempêtes géomagnétiques sont des perturbations temporaires de la magnétosphère terrestre, causées par le vent solaire provenant du soleil. Ce vent solaire n’est pas constant : il est influencé par les activités du soleil. Deux événements solaires principaux sont responsables de l'intensification des vents solaires :

Les éruptions solaires

Il s’agit d'explosions soudaines et intenses d’énergie et de rayonnement provenant de la surface du soleil et de son atmosphère. Les éruptions solaires, bien que puissantes, n’ont pas toujours un impact significatif sur Terre, à moins qu’elles ne soient dirigées vers notre planète.

Éjections de masse coronale (CME)

Contrairement aux éruptions solaires de plus courte durée, les CME sont des bulles géantes de gaz parcourues de lignes de champ magnétique, qui sont éjectées du soleil pendant plusieurs heures. Elles transportent plus de matière, d’énergie et de force que les éruptions solaires. Lorsqu’ils sont dirigés vers la Terre, les CME peuvent avoir de profonds impacts sur notre magnétosphère.

Ce sont ces activités solaires, en particulier les CME, qui provoquent les tempêtes géomagnétiques les plus puissantes lorsqu’elles interagissent avec le champ magnétique terrestre.

Impact sur la magnétosphère terrestre

La magnétosphère terrestre est un bouclier protecteur qui nous protège d’une grande partie du rayonnement solaire. Cependant, lorsqu’il est bombardé par un vent solaire accru, en particulier celui des CME, ce bouclier est temporairement déformé et comprimé, ce qui le fait « vaciller » ou fluctuer.

Cette fluctuation et cette distorsion conduisent à des courants de particules chargées, qui à leur tour génèrent la tempête géomagnétique. La force et la durée de la tempête peuvent varier, en fonction en grande partie de l'intensité et de la durée de l'événement solaire qui la provoque.

Observations courantes pendant les tempêtes géomagnétiques

Les tempêtes géomagnétiques, bien que de nature céleste, produisent des effets tangibles et observables sur Terre.

Aurores boréales et australes

Les aurores sont probablement le résultat le plus captivant visuellement de ces tempêtes. Lorsque les particules chargées du vent solaire interagissent avec les gaz de notre atmosphère, elles produisent des spectacles lunineux connus sous le nom d’aurores boréales et australes. L'intensité et la portée de ces lumières peuvent augmenter lors de tempêtes géomagnétiques plus fortes, étant parfois visibles même à des latitudes plus basses que d'habitude.

Perturbation des systèmes de communication

D'un point de vue plus pragmatique, ces tempêtes peuvent interférer avec les communications par satellite, les systèmes GPS et même les réseaux électriques. Les particules chargées présentes dans les tempêtes géomagnétiques peuvent induire des courants dans les systèmes électriques, entraînant des dysfonctionnements et des perturbations.
systèmes biologiques de tempête géomagnétique.

Effets des tempêtes géomagnétiques sur les systèmes biologiques

Ayant compris la nature et les effets des tempêtes géomagnétiques, nous nous tournons maintenant vers le domaine biologique. Même si bon nombre des implications de ces événements célestes sont d’ordre technologique, il existe de plus en plus de preuves et d’intérêt quant à la manière dont ils pourraient influencer directement ou indirectement diverses formes de vie sur Terre. Des modèles de navigation des oiseaux aux changements subtils dans la physiologie humaine, les tempêtes géomagnétiques laissent intacts quelques recoins de la biosphère.

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ÉCOLOGIE

BastamagRéconcilier agriculture et biodiversité en améliorant le revenu des agriculteurs

Bastamag - 05 mar 2024

« La biodiversité est à la base de la production agricole », insiste l’écologue Vincent Bretagnolle. Des recherches menées depuis 30 ans avec des exploitations agricoles des Deux-Sèvres démontrent que la protection de la biodiversité augmente les rendements.

   

Cibler l’environnement pour éteindre la colère agricole. C’est le choix fait par le gouvernement français début février qui a notamment annoncé la suspension du plan Ecophyto. Celui-ci visait à réduire de moitié les usages de pesticides d’ici à 2030. Pour l’exécutif, la protection de l’environnement serait incompatible avec le fait de produire : les normes environnementales sont réduites à des tracasseries administratives empêchant la profession agricole de vivre bien. Les études scientifiques s’accordent pourtant sur le rôle des pesticides - notamment des néonicotinoïdes - dans l’effondrement des populations d’abeilles, ou des conséquences de l’agriculture intensive sur la disparition des oiseaux et de la diversité florale.

Un grand laboratoire à ciel ouvert de 45 000 hectares dans les Deux Sèvres, créé il y a 30 ans par le chercheur Vincent Bretagnolle en collaboration avec les agriculteurs, montre au contraire que la protection de la biodiversité, notamment des insectes pollinisateurs, permet d’augmenter les rendements. Ce terrain d’expérimentation révèle aussi que les agriculteurs parviennent à augmenter leur revenu en diminuant les pesticides et les fertilisants comme l’azote de synthèse. Il nous a semblé essentiel à Basta! de diffuser cet entretien avec Vincent Bretagnolle pour que cette expérience scientifique à grande échelle sur les changements de pratiques agricoles soit davantage connue.

Sophie Chapelle : Faut-il parler d’érosion ou d’effondrement de la biodiversité ?

Vincent Bretagnolle : Les deux termes sont appropriés. Chaque année, on assiste à une érosion lente de la biodiversité : on perd 1 à 2 % des effectifs d’oiseaux en milieu agricole dans tous les pays d’Europe. Au bout de 50 ans cela représente au moins 50 % des oiseaux ! On peut donc parler d’effondrement quand on prend du recul.

Quelles sont les données les plus évocatrices en la matière ?

On a des données très précises sur les populations d’oiseaux [1]. Elles déclinent particulièrement en milieu agricole – cinq à huit fois plus vite que dans les milieux boisés par exemple. Une trentaine d’espèces sont inféodées au milieu agricole en France – perdrix, cailles, busards cendrés, alouette des champs, outardes canepetières.... Ces espèces là diminuent encore plus vite que les autres.

Les données sur les insectes vont dans le même sens. 90 % des populations de papillons diurnes européens ont disparu des milieux agricoles. Pour les criquets et carabes, la baisse observée est de 30 à 50 % sur notre site d’étude. Il n’est donc pas étonnant que les oiseaux disparaissent puisqu’ils se nourrissent d’insectes. La baisse de l’un entraine la baisse de l’autre. Il y a un effondrement à long terme de la biodiversité, des insectes et des oiseaux.

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ReporterreMinibarrages : les torrents alpins sacrifiés pour produire de l’énergie

Reporterre - 01 mar 2024

Le déploiement de petites centrales hydroélectriques sur les torrents alpins est en pleine croissance selon les données recueillies par Reporterre. Bien des maires sont ravis mais la biodiversité trinque.

   

On croyait les rivières alpines déjà bien corsetées de barrages et de turbines. Mais la ruée vers l’or bleu se poursuit dans les montagnes, au risque de causer des dommages irréversibles aux derniers cours d’eau sauvages des Alpes. « Il y a eu une bascule ces vingt dernières années, dit David Doucente, ingénieur piscicole de la fédération des pêcheurs des Hautes-Alpes. Jusque dans les années 2000, il y avait quelques centrales hydroélectriques dans les Alpes, mais ces projets étaient cadrés par EDF avec des aménagements mesurés. Depuis, beaucoup d’opérateurs privés ont déposé des dossiers et on a commencé à constater une surexploitation des cours d’eau. »

Ni les services de l’État, ni le syndicat professionnel France Hydro Électricité ne possèdent d’informations chiffrées précises sur ce déploiement. Leur inventaire avait cependant déjà été réalisé par un ingénieur d’étude en 2021 sur les départements de Haute-Savoie, Savoie, Alpes-Maritimes et Hautes-Alpes. Dans le cadre de son mémoire rédigé au sein du laboratoire EcoFlows à l’Institut national de la recherche agronomique (INRAe), Nils Dumarski a recensé les centrales installées depuis 1900 dont la puissance est inférieure à 10 000 kilowatts. Sur les 323 barrages hydroélectriques comptabilisés, 124 ont été érigés entre 2000 et 2020, quand seulement 116 ont été bâtis entre 1950 et 2000. « Le rythme d’installation des microcentrales hydroélectriques dans les quatre départements étudiés s’accélère, notamment depuis les années 2000. Cette dynamique est particulièrement importante au-dessus de 1 000 mètres », constate-t-il.

Une augmentation que corroborent les données de Reporterre. Grâce au registre national des installations de production et de stockage d’électricité, nous avons identifié 347 petits barrages en activité dans les Alpes dont au moins 167 ont été créés ou rénovés ces vingt dernières années.
L’État mise sur l’hydroélectricité

Ce déploiement s’explique par la volonté de l’État d’augmenter l’hydroélectricité dans son mix énergétique. Pour y parvenir, EDF rachète depuis 2007 sa production à un tarif préférentiel. La France mène également depuis 2016 des appels d’offres pour l’exploitation de nouvelles petites centrales hydroélectriques, ce qui a garanti aux lauréats un complément de rémunération. Ces incitations financières ont favorisé la professionnalisation de la filière et la multiplication des projets.

Las, la plupart des rivières françaises sont « déjà largement exploité[es] et présente[nt] peu d’opportunités supplémentaires à long terme », souligne le rapport Futurs énergétiques 2050 du gestionnaire du réseau de transport d’électricité haute tension RTE.

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BastamagLa grande vague de micro et nano-plastiques est en train d’arriver

Bastamag - 26 jan 2024

La pollution plastique est partout, dans l’eau, les aliments, nos maisons, et nos organismes. « Aucun être vivant n’a les outils biologiques pour digérer ce plastique », alerte la chercheuse Nathalie Gontard. Des alternatives existent.

   

Sophie Chapelle : Quand on pense à la pollution plastique, on visualise les mers de plastique qualifiées de « septième continent ». Pourquoi le danger est-il davantage dans le plastique que l’on ne voit pas ?

Nathalie Gontard : Le danger est très souvent assimilé aux déchets plastiques assez gros pour qu’on les voit. Leurs conséquences ne sont pas négligeables – en quantité, ils assèchent les sols et étouffent des espèces qui les ingèrent. Mais le plastique devient vraiment dangereux lorsqu’il n’est plus visible, c’est à dire lorsqu’il est fragmenté en micro et en nano-plastiques. Il multiplie alors d’autant ses propriétés d’interactions et de nuisances. Il a la capacité de transformer, d’absorber des molécules essentiellement hydrophobes, c’est à dire tous les polluants (pesticides, etc) présents dans l’environnement.

Les micro et nano-plastiques peuvent transporter ces molécules – par voie d’eau, d’air et de terre – et s’introduire dans tous les organes des êtres vivants, en passant les barrières biologiques. On en retrouve assimilés dans le pancréas des crevettes, notre sang, nos poumons, notre foie... partout !

Or, aucun être vivant n’a les outils biologiques pour digérer ce plastique, le dégrader complètement. Le résultat est une accumulation de corps étrangers qui entraine des dysfonctionnements d’ordre biologique, métabolique, etc.

Cette vague de micro et nano-plastique est-elle devant nous ?

Nous avons accumulé neuf milliards de tonnes de plastiques sur Terre depuis les années 1950 dont certaines se sont déjà dégradées en micro et nano-plastiques mais qui, pour la grande majorité, sont en cours de dégradation, notamment dans nos décharges, mais pas seulement.

Car il n’y a pas que les plastiques à usage unique qui posent problème mais aussi ceux avec un usage long, dans les constructions ou les vêtements par exemple. À partir du moment où ils sont produits, les plastiques commencent à s’user, se dégrader et à produire des micro et nano-plastiques délétères. Les micro-plastiques dans le lac Léman [50 tonnes s’y accumulent chaque année, ndlr] viennent des vêtements en fibre synthétique toujours en cours d’utilisation et émis lors des lavages.

Les micro plastiques au fin fond des glaces de l’Arctique viennent de l’usure de bâtiments, isolés avec des plastiques et toujours en cours d’usage. Les microplastiques dans l’air viennent majoritairement de l’usure des pneus et des routes que nous sommes en train d’utiliser. La pollution plastique, c’est d’abord celle que l’on ne voit pas et émise au cours de l’utilisation.

La grande vague de micro et nano-plastiques est en train d’arriver. On parle de « bombe à retardement ». Quand on produit 1 kg de plastique aujourd’hui, ce sont les générations à venir qui vont devoir affronter tous les micro et nano-plastiques qui en résulteront.

Dans quelle mesure le plastique a t-il envahi le secteur de l’agriculture et de l’alimentation ?

Sur la totalité des plastiques qu’on utilise, 40 % relèvent de la fabrication, du transport et du conditionnement de nos aliments, donc de l’agriculture et de l’agroalimentaire. Dans ce secteur, les usages du plastique sont parfois très courts, avec une espèce d’emballement sur son utilisation. On en est arrivés à consommer des aliments emballés sous plastiques alors qu’on n’en a absolument pas besoin ! L’un des objectifs de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (en vigueur depuis 2022) est précisément d’éliminer tous ces emballages inutiles, notamment les emballages plastiques des fruits et légumes frais. Mais les lobbies industriels cherchent à retarder la mise en place de ces mesures.

Quel regard portez-vous sur les films de paillage plastique dits biodégradables développés depuis les années 2000, notamment en cultures légumières et dans le maïs ?

Dans l’agriculture comme dans tous les autres domaines, de nouvelles technologies sont développées à grand renfort de plastique. On utilise par exemple des plastiques à déposer sur les sols pour limiter l’utilisation de pesticides ou l’arrosage, on cultive sous serre pour augmenter la productivité ... Elles sont présentées comme des technologies de transition écologique. C’est vrai dans la mesure où elles permettent de réduire notre empreinte carbone.

Par contre, elles augmentent notre empreinte plastique – c’est à dire sa capacité à perdurer pendant des milliers d’années sous forme de micro et de nano-plastique. L’empreinte plastique n’est pas comptabilisée dans les analyses de cycle de vie. C’est ainsi que certaines stratégies reposent entièrement sur le recyclage, alors que le recyclage du plastique n’existe pas !

Le plastique peut-il être biodégradable ?

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Echelle de JacobLa Terre plus verte grâce à l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère

Echelle de Jacob - 13 jan 2024

Freeman Dyson : La Terre entière est plus verte grâce à l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère.

   

Selon le regretté Freeman Dyson, les modèles informatiques vous aident à comprendre le climat, mais ils font du très mauvais travail pour le prédire.

Freeman Dyson (1923-2020) était un physicien théoricien et mathématicien américain d'origine britannique, connu pour ses travaux sur la théorie quantique des champs, l'astrophysique, les matrices aléatoires, la formulation mathématique de la mécanique quantique, la physique de la matière. condensée, la physique nucléaire et l'ingénierie. Il était l'une des figures les plus célèbres de la physique du XXe siècle.

En 2006, Dyson a publié « The Scientist as Rebel », dans lequel il remettait en question le rôle de l'activité humaine dans le générateur climatique. Dans une interview accordée à Physics World en 2008, il a déclaré que l'argent dépensé pour lutter contre le changement climatique devrait plutôt être ciblé sur « d'autres problèmes plus urgents et plus importants, tels que la pauvreté, les maladies infectieuses, l « éducation publique et santé ». Il a également déclaré que réfléchir aux avantages potentiels du changement climatique « ne nous fera aucun mal ».

En 2015, il rejoint Stuart McNish, animateur de Conversations that Matter . « Il y a un changement climatique provoqué par l'homme », a-t-il déclaré. "La question est de savoir combien et si c'est bon ou mauvais."

« Tout d'abord, nous ne comprenons pas les détails. C'est probablement beaucoup moins qu'on le prétend généralement et le plus important est que le dioxyde de carbone a d'énormes effets non climatiques qui sont extrêmement favorables [et] qui ne sont pas pris en compte », a-t-il déclaré. Comme mesurée par les satellites, « la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère ».

Dyson a commencé à étudier les effets du dioxyde de carbone (CO2 ) présents dans l'atmosphère sur la végétation « il y a 37 ans », c'est-à-dire vers 1978.

Il a expliqué que l'augmentation du CO2 entraîne une augmentation des rendements agricoles, des forêts et de toutes sortes de croissance dans le monde biologique. « Et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat », a-t-il déclaré.

Lorsqu'il a commencé à étudier les effets du CO2 sur les plantes, il a pensé que cet effet pourrait être d'environ 10 %. Mais 35 ans plus tard, il a découvert que ce chiffre était d'environ 25 %. Le CO2 a augmenté d'environ 40 % et « environ la moitié de cette somme a été consacrée à la végétation », a-t-il déclaré. "C'est extrêmement bénéfique à la fois pour la production alimentaire, mais aussi pour la biodiversité, la préservation des espèces et tout ce qui est bon." Cela vient de preuves observables, a-t-il ajouté.

Concernant l'idée selon laquelle les modèles sont de bons prédicteurs, il a rappelé ce que l'expert climatique japonais Suki Manabe, qui a développé le premier modèle climatique dans les années 1960, liant le réchauffement du climat de la Terre à l'augmentation du dioxyde de carbone, a toujours dit et dit toujours : « Ces modèles climatiques sont d'excellents outils pour comprendre le climat, mais ce sont de très mauvais outils pour prédire le climat.

La raison pour laquelle ils ne parviennent pas à prédire le climat est simple, a expliqué Dyson. "Ce sont des modèles qui ne contiennent que quelques facteurs, mais il y a beaucoup de choses qu'ils oublient : Le monde réel est bien plus compliqué que les modèles."

« Je ne pense pas qu'aucun de ces modèles puisse réellement être prédictif », a-t-il ajouté, car le changement climatique est trop complexe et implique trop de facteurs. "Vous ne pouvez tout simplement pas tout modéliser, c'est vraiment hors de porté", a-t-il déclaré.

Certains climatologues affirment que le Soleil n'a aucun effet parce que sa température ne change pas. "Il est vrai que la température du Soleil ne change pas", a déclaré Dyson. "Mais son activité change."

Par activité, Dyson fait référence aux taches solaires et aux orages magnétiques. "Ils fluctuent très fortement avec le cycle de 11 ans et nous constatons un effet sur le climat", a-t-il déclaré.

Nir Shaviv a étudié les effets de l'activité du Soleil : « Il découvre un effet direct de ce cycle solaire, ce cycle des taches solaires, sur le climat », a déclaré Dyson. "Il est clair que cette activité du Soleil a un effet."

"Il y avait un élément de preuve supplémentaire important, à savoir le Petit Âge Glaciaire, qui s'est produit au 17ème siècle, et qui a également coïncidé avec le moment où le Soleil s'est endormi pendant environ 70 ans", a déclaré Dyson. « Il existait une chose appelée le Minimum de Maunder, lorsque les taches solaires n'apparaissaient tout simplement pas et qu'en même temps il y avait un climat très froid en Europe. C'est donc une preuve assez solide de corrélation. Mais il existe désormais des preuves et des enjeux directs des observations modernes.

L'autre truc des alarmistes du climat est de retirer la vapeur d'eau « de l'équation ». La vapeur d'eau représente environ 90% de l'atmosphère. Donc, vous ne pouvez pas retirer la vapeur d'eau de l'équation, a déclaré Dyson. "C'est bien [de négliger la vapeur d'eau] si vous voulez parler de Mars", a déclaré Dyson en riant, car il n'y a pas de vapeur d'eau sur Mars.

"Le CO2 est tellement bénéfique à d'autres égards qu'il serait insensé d'essayer de le réduire", a déclaré Dyson. « Le fait est que le dioxyde de carbone va augmenter, nous continuerons à brûler du pétrole et du charbon et cela nous fera probablement du bien – la Terre deviendra ainsi plus verte. »

« Comme mesurée depuis l'espace, la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone, donc cela augmente les rendements agricoles, les forêts et augmente la croissance du monde biologique, et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat. »

Freeman Dyson

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ReporterreJugée trop radicale, Alternatiba Lyon perd ses subventions

Reporterre - 05 jan 2024

La préfecture du Rhône a supprimé la subvention d’Alternatiba à Lyon, à qui elle reproche ses actions de désobéissance civile. Une pratique désormais commune pour réprimer les associations écologistes.

   

Au pain sec et à l’eau. La préfecture du Rhône a supprimé une demande de subvention d’Alternatiba, a révélé Mediapart fin décembre dernier. Cette enveloppe de 3 500 euros devait servir à rénover la cuisine du bar associatif lyonnais du mouvement écologiste.

Sa coupe a été annoncée en mai 2023, lors de la réunion du collège du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA). Selon un compte-rendu que s’est procuré le média d’investigation, la secrétaire générale de la préfecture du Rhône, Vanina Nicoli, a indiqué retirer la demande de subvention d’Alternatiba en raison de sa « position problématique sur la désobéissance civile ».

La haute fonctionnaire aurait fait référence au contrat d’engagement républicain (CER), déclarant que celui-ci implique « le devoir de ne pas porter atteinte à l’ordre public ». Depuis la loi Séparatisme d’août 2021, les associations ont l’obligation de signer le CER. Tout manquement à ses valeurs les expose au refus des subventions accordées. « On l’imaginait cibler des associations catégorisées “islamistes” ou “séparatistes”, mais le CER sert surtout à créer un halo de suspicion autour des associations environnementales », constate Julien Talpin, sociologue au CNRS et membre de l’Observatoire des libertés associatives.
« On ne veut pas se laisser censurer »

Contactée par Reporterre, la préfecture confirme n’avoir « pas souhaité subventionner des actions de désobéissance civile portées par cette structure associative ». Elle fait valoir que « l’obtention d’une subvention n’est pas de droit » et que sur les 593 dossiers déposés, seuls 283 ont été sélectionnés. Pourtant selon Mediapart, la demande d’Alternatiba était appuyée par un avis positif des services de la préfecture.

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ÉCONOMIE

GéopolintelFin de la vignette verte d’assurance auto au 1er avril 2024

Géopolintel - 19 mar 2024

Poisson d’avril ou poison d’avril telle est la question. La dématérialisation de la vie de chacun est toujours présentée comme un progrès écologiste puisque l’économie d’impression de ces vignettes vertes représentera un gain de carbone et des millions d’euros.

   

Le comble de cette hypocrisie est le devoir de garder une attestation d’assurance dans son véhicule.
À la souscription d’un contrat, l’assuré recevra de la part de son assureur un document unique, le Mémo Véhicule Assuré. Il est conseillé de laisser ce document dans le véhicule afin d’avoir accès à ces informations à tout moment.

La suppression de la carte verte est censée lutter contre la fraude et la non-assurance, mais surtout pour augmenter le contrôle des automobilistes par les autorités. Nous assistons à la privatisation de données personnelles par l’Etat pour augmenter la répression et les sanctions.
Le décret relatif à la suppression de la « carte verte » automobile a été publié au Journal officiel ce 9 décembre 2023. Ce décret représente une avancée importante dans la simplification de la vie administrative des Français.
Avec la centralisation des informations d’assurance, ce sont 680 000 véhicules, selon les estimations de la Sécurité routière, qui vont être passées au peigne fin pour traquer la non assurance automobile.

Augmentation du prix de l’assurance auto

En 2024, les prix des assurances automobiles vont encore augmenter, 49 % des Français ne savent pas à combien se chiffrera la hausse de leurs tarifs d’assurance.
Devant cette inflation de l’assurance automobile, les assurés peinent à payer les réparations après accident du fait de l’augmentation du prix des pièces de réparation.
Avec le nouveau fichiers d’assurance, l’Etat va savoir si le véhicule est en droit de rouler ou pas.
Si à cela on ajoute la fin des réparations des véhicules de plus de quinze ans, c’est une véritable tyrannie qui va peser sur les épaules des français concernés par ces nouvelles décisions.

Le prix moyen de l’assurance auto dans l’Hexagone est de 630 € par an et l’augmentation des frais de pièces comme celui de l’assurance va contraindre l’assuré à s’assurer au tiers pour maintenir son budget automobile.
Tout propriétaire d’un véhicule en circulation doit disposer a minima d’une assurance en Responsabilité civile (exigée par l’Article L211-4 du Code des Assurances).

L’assurance auto au tiers offre le niveau minimum légal de couverture imposé par le Code des Assurances. Cette garantie permet de réparer les dommages causés à autrui par son véhicule mais ne prend pas en compte les dommages dont on est victime.
Tout est fait pour encourager les gens à limiter l’entretien des véhicules et un nouveau décret demandant l’examen pour s’assurer de la fiabilité et de la sécurité du véhicule par un contrôle technique, serait dramatique pour l’automobiliste. Ce projet est dans les « cartons » et condamnerait l’assuré à ne plus pouvoir utiliser sa voiture avec toutes les conséquences qui en découlent.

Modernisation et contrôle

Depuis le mois de mai 2023, le contrôle technique automobile comporte deux nouvelles vérifications : l’appel automatique d’urgence et la collecte des informations relatives à la consommation de carburant. Si la première peut donner lieu à contre-visite, la seconde n’est pas obligatoire. Le « eCall », est obligatoire sur toutes les voitures neuves vendues depuis 2018. C’est un appel automatique d’urgence en cas d’accident avec les secours et qui transmet les coordonnées GPS de la position du véhicule accidenté. L’autre réglementation OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring, c’est-à-dire « mesure automatisée de la consommation de carburant »), actée par la Commission européenne pour tous les véhicules mis en circulation depuis le 1er janvier 2021 impose aux constructeurs d’installer un logiciel qui enregistre les données de consommation. Le but est de pouvoir collecter des informations sur la consommation réelle et de prouver si l’on a fait un excès de vitesse à l’origine d’un accident.

La voiture, un souci des assureurs

En 2022, les assureurs ont versé plus de 50 milliards d’euros d’indemnisation à leurs clients, dont 10 milliards pour les catastrophes naturelles. Les assureurs, par souci d’économie, sont à la recherche de ceux qui n’ont pas de chance et des mauvais payeurs. Plus d’un million de Français ont vu leur assurance résiliée et cette purge n’est pas terminée. En cas de récidive de sinistre, l’assuré peut se faire résilier par son assureur sans aucune justification sinon qu’il coute trop cher.

L’assurance auto est destinée à couvrir les risques, en cas de multiplications des sinistres responsables ou non responsables, l’assureur peut vous résilier sans arbitrage. Les raisons invoquées sont : Primes non payées, l’accumulation des sinistres, le risque aggravé, la fausse déclaration, l’omission ou déclaration inexacte, les pièces manquantes (permis, relevé d’informations, carte grise). Selon l’article A.211-1-2 du code des assurances, votre assureur a également le droit de vous résilier après un sinistre si cela est mentionné dans les conditions générales de votre contrat dans la rubrique « résiliation ».

Jusqu’à quand va-t-on continuer d’accepter cette tyrannie sur les automobilistes ?

Geopolintel Mars 2024

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Réseau InternationalPoutine : Le bal des vampires touche à sa fin

Réseau International - 17 mar 2024

Interview par D. Kisseliov.

   

Vladimir Poutine répond aux questions de Dmitry Kisseliov [Directeur général adjoint de VGTRK (Société nationale russienne de télévision et de radiodiffusion, ВГТРК en russe), directeur général de l’agence Rossiya Segodnya — NdT]

D. Kisseliov : Vladimir Vladimirovitch, en énonçant votre Message [à l’Assemblée fédérale], vous avez, au sens figuré, sorti de votre manche [Tel un magicien — NdT] des billions [Billion : mille milliards, appelé «trillion» en russe — NdT] et des billions. Vous avez ainsi proposé un plan de développement du pays absolument stupéfiant — absolument stupéfiant. Il s’agit d’une Russie différente, avec une infrastructure différente, un système social différent — un pays de rêve, tout simplement.

Cela me donne envie de vous poser votre question préférée de Vyssotsky [Auteur-compositeur-interprète et acteur de théâtre et de cinéma, «conscience» du peuple soviétique — NdT]: «Où prendre l’argent, Zine ?» [*Voir la note en bas — NdT] L’avons-nous vraiment gagné, cet argent ?

V. Poutine : Oui, bien sûr.

Plus que cela : tout d’abord, tout cela a été planifié au cours du travail minutieux de la communauté des experts, des spécialistes du Gouvernement et de l’Administration [du Président]. Tout est parfaitement conforme aux règles budgétaires et, en fait, assez conservateur, car certains experts pensent qu’il devrait y avoir et qu’il y aura plus de revenus. Cela signifie que nous aurions dû prévoir davantage de dépenses, car cela devrait avoir une incidence directe sur les perspectives de développement économique.

En général, c’est exact, mais en 2018, nous avions également prévu d’allouer 8 billions supplémentaires au développement de l’économie et de la sphère sociale, et nous avons ensuite augmenté ces dépenses. Je pense qu’il est tout à fait probable que, si les choses se passent comme le disent les optimistes du groupe d’experts que j’ai mentionné, nous pouvons — nous devons et nous pourrons — augmenter ces dépenses dans différents domaines.

D. Kisseliov : Nous parlons donc d’une période de six ans ?

V. Poutine : Exactement. Nous parlons d’une période de six ans. Nous sommes en train d’élaborer un budget pour une période de trois ans — une période de planification de trois ans, comme on dit. Mais, bien sûr, lorsque nous préparions le discours — je dis «nous préparions le discours» parce qu’il y a toute une équipe qui travaille sur ce sujet — nous avons supposé que nous calculerions nos recettes et nos dépenses dans les domaines que nous considérions comme clés, prioritaires, pour six ans.

D. Kisseliov : Il n’en reste pas moins qu’il y a des projets littéralement stupéfiants. Par exemple, l’autoroute Sotchi-Djoubga : 130 kilomètres, dont 90 kilomètres de tunnels, le reste étant probablement des ponts, à en juger par le paysage. Un milliard et demi [En fait, billion et demi — NdT] rien que pour les trois premières années, et l’autoroute devrait idéalement être prête en 2030. Quel est le montant nécessaire et sera-t-il suffisant pour gagner ?

V. Poutine : Les gens ont besoin de cette autoroute. Les familles avec enfants ne peuvent pas se rendre à Sotchi en voiture. Tout le monde s’arrête quelque part près de Gelendjik ou de Novorossiysk, parce que l’autoroute est très difficile — une route en serpentin.

Il existe plusieurs options de construction. Nous allons littéralement en discuter dans les prochains jours : soit la construire jusqu’à Djoubga, soit la construire d’abord de Djoubga à Sotchi. Certains membres du Gouvernement suggèrent de procéder par étapes. D’autres pensent qu’il faut faire le tout en même temps, sinon il y aura un couloir étroit de Djoubga à Sotchi.

La première partie, si vous regardez depuis Novorossiysk, est plus ou moins décente, et la couverture n’est pas mauvaise, mais elle est très étroite. Si nous arrivons à Sotchi comme la première partie, des embouteillages risquent de se produire dans ce petit espace, et il y en a suffisamment aujourd’hui.

En général, nous déterminerons cela avec des spécialistes — comment, par quelles étapes, mais cela doit être fait. Bien sûr, nous devons déterminer le coût final du projet et veiller à ce que tout le monde reste dans les limites des plans financiers.

L’intérêt de la gent d’abord, mais aussi de l’économie. Le développement des territoires dans le sud du pays est très important.

D. Kisseliov : Si nous pouvons nous permettre des investissements d’une telle ampleur, cela signifie que le pays s’enrichit rapidement, surtout dans les conditions de l’Opération militaire spéciale, dans les conditions de près de 15 000 sanctions, qui sont absolument sauvages. De plus, nous nous sommes donné pour mission de réduire la pauvreté, y compris chez les familles nombreuses. N’est-il pas trop audacieux ?

V. Poutine : Non. Écoutez, si nous revenons à cette autoroute. Lorsque j’en ai discuté avec des membres du Gouvernement — comme vous le savez, le ministère des finances est toujours avare dans le bon sens du terme, toujours très conservateur en matière de dépenses — le ministre des finances [Antone Silouanov] m’a dit, presque mot pour mot : «Uniquement ceux qui n’ont jamais emprunté cette route s’opposent aujourd’hui à sa construction».

D. Kisseliov : C’est-à-dire qu’il faudrait y promener l’ensemble du Gouvernement.

V. Poutine : Et il a raison, car c’est particulièrement [important] pour les familles avec enfants.

Quant à savoir si nous nous enrichissons ou non. L’économie croît — c’est un fait, et un fait qui a été enregistré non pas par nous, mais par les organisations économiques et financières internationales. Nous avons en effet dépassé la République fédérale d’Allemagne en termes de parité de pouvoir d’achat, prenant sa place — la cinquième — parmi les plus grandes économies du monde.

L’économie allemande s’est contractée, je crois, de 0,3% l’année dernière, alors que nous avons connu une croissance de 3,6%. Le Japon a progressé d’un petit point de pourcentage. Mais si les choses continuent à évoluer au même rythme qu’aujourd’hui, nous avons toutes les chances de prendre la place du Japon et de devenir la quatrième économie mondiale dans un avenir assez proche.

Pourtant il faut être honnête, objectif : il y a une différence entre la qualité de nos économies. En termes de parité de pouvoir d’achat, c’est-à-dire en termes de volume, nous sommes vraiment cinquièmes et nous avons toutes les chances de prendre la place du Japon. Mais la structure de leurs économies, bien sûr, se distingue avantageusement de la nôtre.

Nous avons encore beaucoup à faire pour que, non seulement en termes de parité de pouvoir d’achat, mais aussi [en termes de PIB] par habitant, nous occupions une position décente — c’est premièrement. Deuxièmement, la structure elle-même doit changer pour devenir beaucoup plus efficace, plus moderne et plus innovante. C’est à cela que nous allons travailler.

En ce qui concerne le revenu, la parité du pouvoir d’achat est un indicateur très important. C’est le volume, la taille de l’économie. Cela signifie que l’État reçoit des fonds pour résoudre des tâches stratégiques par le biais du système fiscal à tous les niveaux. Cela nous donne la possibilité de nous développer comme nous le pensons nécessaire pour notre pays.

D. Kisseliov : À propos, vous parlez de la structure, de la nécessité de changements structurels dans notre économie. Après tout, c’est exactement ce qui a été énoncé dans votre discours, et c’est ainsi que la tâche est fixée : que les industries innovantes se développent plus rapidement que l’économie en moyenne.

V. Poutine : Oui, bien sûr.

Je l’ai déjà dit : c’est sur la structure que nous devons travailler. L’avenir de notre économie, l’avenir des ressources en main-d’œuvre, l’efficacité et la productivité du travail en dépendent.

L’une des principales tâches aujourd’hui est d’augmenter la productivité du travail. En effet, dans un contexte de pénurie de travailleurs, de ressources en main-d’œuvre, nous n’avons qu’un seul moyen de nous développer efficacement, à savoir augmenter la productivité du travail. Cela signifie que nous devons accroître le potentiel d’innovation de l’économie, par exemple en augmentant la densité de la robotisation. Aujourd’hui, nous avons dix robots, je pense, pour 10 000 travailleurs, et nous avons besoin d’au moins mille robots pour 10 000 travailleurs. Je pense que c’est le cas au Japon.

Et pour que les gens puissent travailler avec ces nouveaux équipements — non seulement pour utiliser la robotique, mais aussi d’autres moyens de production modernes — nous devons les former. Un autre problème se pose, celui de la formation du personnel.

Nous avons des zones entières réservées à cet effet, y compris la formation en ingénierie. Je suis sûr que vous avez remarqué que nous avons déjà lancé 30 écoles d’ingénieurs modernes à travers le pays. Cette année, nous en lançons 20 autres, soit 50 au total. Et nous prévoyons d’en lancer 50 autres dans les années à venir.

Ces orientations sont donc l’avenir de notre pays. Nous avancerons et nous nous développerons dans ce sens.

D. Kisseliov : Pour en finir à la question des sanctions : plusieurs ont exprimé l’idée de créer un organe spécial qui s’occuperait des sanctions, de leur réflexion et, en général, de la défense contre les sanctions. Cette idée est-elle envisagée ou n’a-t-elle pas de sens ?

V. Poutine : Ce n’est tout simplement pas nécessaire. Nous analysons — le Gouvernement, la Banque centrale, le Conseil de sécurité — tout ce que font nos ennemis. Beaucoup de choses sont faites non pas pour des raisons politiques ou militaires, bien qu’elles soient défendues de cette manière, mais simplement pour des raisons de concurrence…

D. Kisseliov : Une concurrence déloyale et sans scrupules.

V. Poutine : Une concurrence déloyale — qui se cache derrière des considérations politiques ou militaires. C’était le cas dans l’industrie aéronautique, et c’est le cas dans de nombreuses autres industries.

Nous vivons dans le monde tel qu’il est et nous nous y sommes adaptés. Nous comprenons à qui nous avons affaire. Et jusqu’à présent, comme vous pouvez le voir d’après les résultats de notre travail, nous avons été assez efficaces.

D. Kisseliov : Mais la perfidie de l’Occident ne se limite pas aux sanctions. Voici un extrait de votre Message [à l’Assemblée fédérale] : «l’Occident tente de nous entraîner dans une course aux armements, nous épuisant ainsi et répétant le tour qu’il a réussi dans les années 1980 avec l’Union soviétique». Quelle est notre marge de sécurité dans le cas d’une course aux armements ?

V. Poutine : Nous devons nous assurer que chaque rouble investi dans la défense nous rapporte le maximum. En effet, à l’époque soviétique, personne ne comptait ces dépenses, personne, malheureusement, ne recherchait l’efficacité. Les dépenses de défense représentaient environ 13% du PIB du pays, de l’Union soviétique.

Je ne me référerai pas à nos statistiques, mais à celles de l’Institut de Stockholm : l’année dernière, nos dépenses de défense s’élevaient à 4 %, et cette année à 6,8 %, ce qui signifie que nous avons progressé de 2,8% [En fait, de 2,8 points de pourcentage — NdT]. En principe, il s’agit d’une augmentation notable, mais elle n’est absolument pas critique. En Union soviétique on dépensait 13%, alors qu’aujourd’hui on dépense 6,8%.

Je dois dire que les dépenses de défense accélèrent l’économie, la rendent plus énergique. Mais il y a bien sûr des limites, nous le comprenons. L’éternelle question consiste à savoir qu’est-ce qui est plus rentable, les canons ou le beurre ? Nous l’avons en vue.

Toutefois, je le répète, notre industrie moderne de la défense a ceci de bon qu’elle ne se contente pas d’influencer indirectement les industries civiles, mais qu’elle utilise également les innovations nécessaires à la défense pour produire des produits civils. Il s’agit là d’un aspect extrêmement important.

Nos dépenses ne sont évidemment pas comparables. Combien sonnt-ils déjà aux États-Unis ? Huit cent…

D. Kisseliov : Presque neuf cent déjà.

V. Poutine : Presque 900 — 860 ou 870 milliards [de dollars]. Ceci est absolument incomparable à nos dépenses à nous.

D. Kisseliov : J’ai l’impression qu’ils sont en train de chaparder là-bas, parce qu’ils n’ont ni d’hypersonique, ni rien [de pareil]… Qu’est-ce que c’est ?

V. Poutine : Laissez-moi vous expliquer de quoi il s’agit. Le fait est qu’ils dépensent énormément d’argent pour l’entretien — et pas seulement pour les salaires, mais aussi pour l’entretien des bases dans le monde entier. Et là, comme dans un trou noir, tout y passe — on ne peut pas le compter. C’est là que l’essentiel de l’argent est chapardé. Bien que dans la production de moyens de destruction et d’armes en général leurs dépenses sont aussi difficiles à estimer.

Si vous calculez ce que leur a coûté, par exemple, le fameux système de défense antimissile et l’un des principaux éléments de franchissement de ce système de notre côté à nous — Avangard, un missile intercontinental, une unité planante à portée intercontinentale — ce sont des valeurs tout simplement incomparables. Et nous avons en fait remis à zéro tout ce qu’ils ont fait, tout ce qu’ils ont investi dans ce système de défense antimissile. C’est ainsi qu’il faut procéder.

Et bien sûr, sans aucun doute, l’économie même de nos forces armées doit répondre aux exigences d’aujourd’hui.

D. Kisseliov : Le mot «équité» est un mot magique pour la langue russe. Vous l’utilisez avec beaucoup de précautions, mais une fois que vous l’avez prononcé dans votre discours, il a fait l’effet d’un coup de tonnerre. Vous avez dit que la répartition de la charge fiscale devrait devenir plus équitable en Russie, et vous avez suggéré que le Gouvernement y réfléchisse. Dans quelle direction devons-nous réfléchir ?

V. Poutine : Vous savez, la répartition de la charge fiscale devrait être équitable dans le sens où les sociétés, les personnes morales et les individus qui gagnent plus, en termes simples, devraient allouer davantage au Trésor public pour la résolution des problèmes nationaux, en premier lieu pour la résolution des problèmes liés à la réduction de la pauvreté.

D. Kisseliov : Un impôt progressif ?

V. Poutine : Oui, en fait, un impôt progressif.

Je ne voudrais pas entrer dans les détails maintenant, nous devons y travailler. Et nous devons construire ce système de manière à ce qu’il ait vraiment un impact important sur la résolution, avant tout, des questions sociales et des tâches auxquelles l’État est confronté dans ce domaine.

Nous prévoyons par exemple de réduire la charge fiscale des familles nombreuses et de prendre un certain nombre d’autres mesures dans ce sens. Il me semble que la société acceptera cela tout à fait normalement. Premièrement.

Deuxièmement. Qu’est-ce que nous demandent les entreprises elles-mêmes ? Elles demandent que nous décidions du système fiscal, mais que nous n’y touchions plus après, qu’il soit stable. C’est la demande et l’exigence la plus importante des entreprises.

Le Gouvernement devrait se pencher sur cette question dans un avenir très proche et soumettre des propositions en collaboration avec les députés de la Douma d’État.

D. Kisseliov : Impôt progressif — nous ne ferons fuir personne ? Autrefois nous avions toujours peur de faire fuir les entrepreneurs par cet impôt progressif.

V. Poutine : Non, je ne pense pas. En principe, nous avons mis ce système en place. Même ceux qui étaient d’ardents défenseurs du barème uniforme, les auteurs du barème uniforme, pensent aujourd’hui que, dans l’ensemble, nous sommes mûrs pour une approche beaucoup plus sélective.

D. Kisseliov : Lors de votre Message vous avez remercié les « collègues du Gouvernement » — c’est ainsi que vous l’avez formulé. Cela signifie-t-il que le Gouvernement de Michoustine — si vous gagnez — restera en place ?

V. Poutine : À vrai dire, nous devrions en parler après le scrutin, après le décompte des voix. Il me semble que c’est tout simplement incorrect aujourd’hui. Mais dans l’ensemble, le Gouvernement travaille — comme nous pouvons le voir, les résultats sont évidents, ce sont des données objectives — il travaille de manière tout à fait satisfaisante.

D. Kisseliov : Vous avez mentionné la réduction de la charge fiscale des familles nombreuses. Les enfants et la situation démographique — ces sujets ont occupé une place importante dans votre Message. En effet, la question est très douloureuse, car la Russie est en train de fondre démographiquement. L’année dernière, le taux de natalité a battu tous les records.

V. Poutine : Je crois que le taux de natalité était de 1,31 ou de 1,39….

D. Kisseliov : 1,39 enfant par femme capable de donner naissance.

V. Poutine : En âge de procréer.

D. Kisseliov : L’idéal serait peut-être de le doubler, c’est-à-dire de le porter à trois. Car c’est littéralement un désastre pour la société.

Vous avez proposé un programme de soutien à la maternité et de stimulation démographique de grande envergure. Peut-on croire que ces mesures permettront d’inverser la trajectoire descendante vers une trajectoire ascendante ?

V. Poutine : D’une manière générale, si nous prenons toutes les mesures destinées à soutenir les familles avec enfants, nous prévoyons de dépenser jusqu’à 14 billions de roubles au cours des six prochaines années, par le biais de différents canaux. C’est une somme énorme.

Il existe de nombreux domaines d’aide aux familles avec enfants : de l’aide sociale générale — construction ou rénovation de jardins d’enfants, construction de nouvelles écoles, réparation d’anciennes écoles, remise à niveau — à l’aide aux femmes, depuis la grossesse à l’âge de son enfant de 18 ans. En effet, près de 400 000 femmes bénéficient aujourd’hui de prestations. Il s’agit pratiquement d’une femme sur trois qui attend un enfant. Et plus de dix millions d’enfants reçoivent des allocations. C’est une chose sérieuse.

Nous avons maintenu le système de capital maternité. Nous avons maintenu les versements — ces décisions sont en train d’être prises — de 450 000 roubles par famille, si un troisième enfant apparaît, pour le remboursement d’un prêt hypothécaire. Nous avons maintenu les avantages liés aux prêts hypothécaires pour les familles avec enfants. D’une manière générale, il existe toute une série de domaines très différents pour soutenir les familles.

Bien sûr — vous l’avez déjà dit — c’est aussi la lutte contre la pauvreté, parce que, bien sûr, c’est beaucoup plus difficile pour les familles avec enfants que pour les familles sans enfants. C’est compréhensible, les dépenses sont plus grandes. Néanmoins, nous avons réussi à faire beaucoup dans ce domaine.

Il y a 20 ans, 29% de la population vivait sous le seuil de pauvreté, soit 42 millions de personnes. Aujourd’hui, ce pourcentage est de 9,3%, selon les dernières données, mais cela représente quand même 13,5 millions de personnes. Bien sûr, c’est beaucoup. Bien sûr, nous devons tout faire pour le réduire à 7% tout au plus. Et pour les familles nombreuses, le chiffre est plus modeste, mais il faut aussi l’améliorer.

Par où commencer quand on parle de problèmes de natalité ? Je l’ai déjà dit à maintes reprises, et les experts en ont parlé, ce sont des choses objectives, à savoir : nous avons connu deux très fortes baisses du taux de natalité. Pendant la Grande Guerre patriotique, en 1943-1944. Il y a eu aussi une baisse comparable immédiatement après l’effondrement de l’Union soviétique. Idem, la même baisse du taux de natalité.

La raison en est claire : le système de soutien social s’est effondré. Aussi faible qu’il ait été en URSS, si nous pouvons en parler, il existait encore, mais après l’effondrement de l’Union soviétique, il a presque complètement disparu et la pauvreté a commencé à être totale. Inutile d’en parler aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, l’horizon de planification familiale a reculé pendant ces années, et le taux de natalité a chuté jusqu’aux années de guerre. Ensuite, il y a eu une reprise. Aujourd’hui, nous avons un grand nombre d’enfants, de jeunes gens qui, dans quelques années, entreront dans l’âge adulte et dans l’âge de procréer, et nous supposons que nos taux augmenteront également.

Ce que vous avez dit est une tendance mondiale. Seuls quelques pays aux économies développées affichent une dynamique démographique positive, alors que dans tous les autres pays, tout devient négatif. Il s’agit d’un problème complexe lié à l’économie et aux priorités des femmes dans la vie. Il vaut mieux ne pas s’y attarder maintenant, laissons les démographes s’employer de nous en parler et de nous proposer la solution.

Mais vous savez ce qui nous procure de l’optimisme ? L’état d’esprit de la société. 70 % des hommes et 72 % des femmes souhaitent avoir deux enfants ou plus, et l’État doit les soutenir. C’est tout un ensemble de mesures de soutien que nous prévoyons — elles doivent être mises en œuvre, et nous le ferons.

D. Kisseliov : Mais il n’est toujours pas certain que ces mesures permettront de renverser la situation.

A la fin des années 90 — c’est une histoire bien connue, vous l’avez racontée vous-même — vous avez sauvé vos enfants d’un incendie : vous êtes entré dans une maison en feu, au premier étage. Et seulement après vous vous êtes souvenu qu’il y avait de l’argent ailleurs. L’argent a brûlé dans l’incendie. Cela montre vos priorités : les enfants d’abord, l’argent ensuite.

C’est peut-être la même chose aujourd’hui à l’échelle nationale. Devrions-nous renoncer — non pas à 14 [trillions], mais à tout, et créer un tel programme pour veiller à ce que cette situation soit inversée ?

V. Poutine : Vous savez, il faut regarder le cours des choses, comme on dit. Au début des années 2000 nous avons pris un certain nombre de mesures dans le domaine de la démographie, y compris l’introduction du capital maternité et un certain nombre d’autres mesures qui ont eu un résultat positif évident. Nous pouvons donc atteindre les objectifs dont nous avons besoin.

D. Kisseliov : Il y a donc une telle expérience ?

V. Poutine : Nous avons de l’expérience, bien sûr, nous avons de l’expérience. Et grâce à cette expérience et à d’autres développements modernes, nous devons nous attendre à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Et en fonction des événements, nous ajusterons ces mesures ou ajouterons quelque chose d’autre aux mesures que nous appliquerons.

Par exemple, nous venons de déclarer l’Année de la famille. Nous avons un nouveau projet national appelé «Famille». Il comporte des éléments que nous n’avons jamais utilisés auparavant. Par exemple, 75 milliards de roubles seront alloués aux régions où le taux de natalité est inférieur à la moyenne nationale. Il s’agit principalement des régions centrales de la Russie et du nord-ouest. 75 milliards de roubles, c’est de l’argent décent. Il suffit de le gérer judicieusement.

Il y a aussi une composante «soins aux personnes âgées». Il existe d’autres mesures de soutien. Nous devons augmenter le taux de natalité et l’espérance de vie, afin de stabiliser la population du pays. C’est l’indicateur intégral le plus important de notre succès ou, peut-être, du travail qui nécessite une attention supplémentaire de la part de tous les niveaux administratifs et des autorités.

D. Kisseliov : Oui, mais partout dans le monde, il existe un troisième outil pour résoudre les problèmes démographiques : l’immigration. Quels sont les chiffres dont nous pouvons parler au cours de cette période de six ans et quel serait un travail systémique dans ce domaine ?

V. Poutine : Si nous parlons des travailleurs immigrés, nous n’en avons pas beaucoup par rapport à d’autres pays — ils représentent 3,7% du nombre total de travailleurs. Mais ils sont concentrés dans les régions où la vie économique est la plus active, et là-bas ils sont bien sûr beaucoup plus nombreux. Il s’agit de l’oblast Moscovien, de la ville de de Moscou, de la région du Nord-Ouest et de certaines régions du Nord, où le niveau des salaires est décent. Mais il s’agit sans aucun doute d’une question qui requiert une attention particulière de la part des autorités — locales, régionales et fédérales.

Que voudtais-je dire ici ? C’est une chose très importante. Après tout, lorsqu’on embauche des travailleurs immigrés, on évoque toujours la nécessité de le faire en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Nos entrepreneurs doivent comprendre que la situation en termes de disponibilité de la main-d’œuvre ne changera pas pour le mieux dans les années à venir — ils seront confrontés obligatoirement à une pénurie de main-d’œuvre.

Cela signifie que pour résoudre ce problème de manière cardinale — je reviens à ce dont nous avons déjà parlé, — nous devons augmenter la productivité du travail et réduire le nombre de travailleurs dans les domaines où cela est possible, en obtenant des résultats encore plus importants grâce à l’introduction de la technologie moderne. Pour ce faire, nous devons investir dans ce domaine et former le personnel — nous en avons déjà parlé. C’est la chose la plus importante à laquelle nous devons penser.

D’une manière générale, bien sûr, la politique migratoire est un outil important pour l’économie. Ce n’est pas un péché de s’inspirer de l’expérience d’autres pays. Tout d’abord, bien sûr, nous devons parler du rapatriement de nos compatriotes. Ce qu’est le rapatriement et ce que sont les compatriotes — nous disposons déjà d’un cadre normatif qu’il n’est pas nécessaire de répéter ici.

Nous devons parler d’accueillir des personnes qui n’ont peut-être pas l’intention de s’installer dans la Fédération russienne, mais qui, en raison de leurs qualifications et de leurs talents dans divers domaines, peuvent apporter une contribution significative au développement de notre État, de la Russie. Nous serons également heureux d’accueillir telles personnes.

En ce qui concerne les travailleurs migrants traditionnels, nous devons également réfléchir à la manière de les préparer à venir en Russie, y compris avec nos partenaires dans les pays où ils vivent. Cela signifie qu’ils doivent apprendre la langue russe, nos traditions, notre culture, etc. Nous devons prendre soin d’eux ici, les traiter humainement. Pour qu’ils s’intègrent naturellement dans notre société. Tout cela devrait avoir un effet positif correspondant, je l’espère.

Oui, et bien sûr, tout le monde doit respecter nos traditions et les lois de la Fédération russienne. Et bien sûr, le respect des normes sanitaires et autres est très demandé. La sécurité des citoyens de la Fédération russienne doit passer avant tout.

D. Kisseliov : Les Russes sont probablement la nation la plus divisée au monde. Vous avez eu un entretien avec « Les leaders de la Russie » et l’un de vos interlocuteurs a déclaré que dans l’oblast Zaporojien nous avons découvert qu’ils étaient aussi russes que nous. Pour eux, c’était une révélation. En général, c’est vraiment comme ça, et nous sommes en train de développer nos nouvelles régions, et Odessa est une ville russe. Je suppose qu’il y a beaucoup d’espoir dans cette direction également ?

V. Poutine : Bien sûr. La densité de population dans ces régions a toujours été assez élevée et le climat est merveilleux.

Quant au Donbass, c’est une région industriellement développée, même à l’époque de l’Union soviétique. Combien l’Union soviétique a-t-elle investi dans cette région, dans ses mines de charbon, dans son industrie métallurgique ! Oui, bien sûr, des investissements sont nécessaires pour que toute la production soit à jour, pour que les conditions de vie et de travail de la population soient construites d’une manière complètement différente — pas comme elles l’étaient il y a quelques décennies.

Quant à la Novorussie, c’est une région où l’agriculture développée est bien accusée. Ici, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir à la fois les domaines d’activité traditionnels et les nouveaux domaines qui s’intègrent organiquement dans ces régions et dans le désir des gens de les développer. Et, vous le savez, les gens y sont très talentueux.

De plus, comme je l’ai déjà mentionné, les impôts prélevés dans ces régions sont déjà versés au budget fédéral. Oui, à ce stade, elles ont besoin d’être aidées, soutenues et tirées vers le niveau russien républicain, fédéral. Elles fonctionneront, ces régions, et très rapidement.

D. Kisseliov : Historiquement, il est évident que les régimes nazis ne se dissolvent pas d’eux-mêmes, mais disparaissent à la suite d’une défaite militaire. Ce fut le cas en Allemagne, en Italie, au Japon. Il en sera de même pour le régime nazi banderiste. Nous avançons maintenant sur toute la ligne de front, à en juger par les rapports du ministère de la défense et de nos correspondants de guerre.

Mais a-t-on réussi à trouver une façon de combattre qui permette de réduire les pertes à l’offensive par rapport à la défense ? C’est une tâche peu triviale pour l’art de la guerre, mais qui freine toujours l’offensive. C’est une économie qui se justifie parfaitement par rapport à nos guerriers héroïques. Mais une question se pose : comment avancer avec un minimum de pertes ?

V. Poutine : La question est compréhensible et juste. Mais la réponse est également simple : nous devons augmenter les moyens de destruction — le nombre et la puissance des moyens de destruction, augmenter l’efficacité des forces et des moyens utilisés. L’aviation — à la fois l’aviation tactique et l’aviation d’armée, ainsi que l’aviation stratégique. Je parle bien sûr des composantes acceptables pour les conflits armés de ce type. Il s’agit des moyens terrestres de destruction, y compris les armes de haute précision. Il s’agit de l’artillerie, des véhicules blindés. Nous développons cette technologie, sans exagération, à pas de géant.

D. Kisseliov : Dans cette direction ?

V. Poutine : Oui, c’est ce qui se passe. C’est la réponse à votre question : plus il y a de puissance et de moyens de destruction, moins il y a de victimes.

D. Kisseliov : Mais la question reste posée : quel prix sommes-nous prêts à payer — le mot « projet » n’est peut-être pas approprié ici — pour tout ce défi auquel nous avons été contraints de faire face au cours de l’Histoire ?

V. Poutine : Ecoutez, chaque vie humaine n’a pas de prix, chaque vie. Et la perte d’un être cher est un immense chagrin pour une famille, pour n’importe quelle famille.

Mais en quoi consiste la question ? La question est de définir le fait même de ce que nous faisons. Que faisons-nous ? Aujourd’hui, lors d’une rencontre, vous venez de le remarquer, l’un des participants à la conversation a dit : nous avons été surpris de constater qu’il y avait des Russes tout à fait comme nous là-bas. Nous sommes venus pour aider ces gens. Voilà, en principe, la réponse à votre question.

Si nous abandonnons ces gens aujourd’hui, demain nos pertes pourraient être multipliées, et nos enfants n’auront pas d’avenir, car nous ne nous sentirons pas en sécurité, nous serons un pays de troisième ou quatrième classe, personne ne nous prendra en considération si nous ne pouvons pas nous défendre. Les conséquences pourraient être catastrophiques pour l’État russien. Telle est la réponse.

D. Kisseliov : Les Américains semblent parler de négociations, de stabilité stratégique, mais en même temps, ils déclarent qu’il faut infliger une défaite stratégique à la Russie. Notre position est la suivante : «Nous sommes ouverts aux négociations, mais le temps des gestes aimables est passé, il est révolu». Il n’y aura donc pas de négociations ?

V. Poutine : Nous n’avons jamais refusé de négocier.

D. Kisseliov : Mais comment est-ce possible sans gestes aimables, donc sans compromis ? Comment ?

V. Poutine : Je vais essayer de l’expliquer. Lorsque nous avons négocié en Turquie, à Istanbul (je l’ai déjà dit à maintes reprises, mais il faut le répéter, je vais le faire) avec les négociateurs de la partie opposée, nous sommes aboutis à un épais folio, un document, en fait un traité, un projet de traité. Un extrait de ce traité a été paraphé par le chef du groupe de négociation de la partie ukrainienne, M. Arakhamiya. Il l’a fait, il y a sa signature (nous l’avons dans l’Administration). Mais ensuite, comme vous le savez, M. Arakhamiya lui-même l’a dit publiquement au monde entier, également lors d’un entretien, je pense, avec des journalistes, avec des journalistes étrangers même : l’ancien premier ministre britannique, M. Johnson, est venu et les a dissuadés de finalement signer et, par conséquent, d’exécuter cet accord. Et le sujet que vous venez de mentionner a été abordé : nous devons vaincre la Russie sur le champ de bataille.

Sommes-nous prêts à négocier ? Oui, nous le sommes. Mais seulement voilà : nous sommes prêts à négocier non pas sur la base de « souhaits » quelconques après la consommation de psychotropes, mais sur la base des réalités qui ont pris une telle tournure, comme on dit dans ces cas-là, sur le terrain. C’est premièrement.

Deuxièmement. On nous a déjà fait de nombreuses promesses. Ils ont promis de ne pas étendre l’OTAN à l’Est, et nous les voyons à nos frontières. Ils ont promis, sans entrer dans l’Histoire, que le conflit interne en Ukraine serait résolu pacifiquement, politiquement. Si nous nous souvenons bien, trois ministres des affaires étrangères sont venus à Kiev, la Pologne, l’Allemagne et la France, et ont promis qu’ils seraient les garants de ces accords — et le lendemain il y a eu un coup d’État. Ils ont promis de respecter les accords de Minsk, puis ont annoncé publiquement qu’ils n’étaient guère disposés à tenir ces promesses, mais ont seulement obtenu une pause pour armer le régime banderiste en Ukraine. On nous a promis beaucoup de choses, de sorte que les promesses seules ne suffisent plus.

Négocier maintenant, uniquement parce qu’ils sont à court de munitions, serait quelque peu absurde de notre part. Néanmoins, nous sommes prêts pour une conversation sérieuse et nous voulons résoudre tous les conflits, et celui-ci en premier lieu, par des moyens pacifiques. Mais nous devons comprendre clairement et distinctement qu’il ne s’agit pas d’une pause que l’ennemi veut prendre pour se réarmer, mais d’une conversation sérieuse avec des garanties pour la sécurité de la Fédération russienne.

Nous connaissons les différentes options qui sont discutées, nous connaissons les « carottes » qui vont nous être montrées pour nous convaincre que le moment est venu. Nous voulons, je le répète encore une fois, résoudre tous les différends et ce différend-ci, ce conflit-ci par des moyens pacifiques. Nous sommes prêts à le faire, nous le voulons. Mais il doit s’agir d’une conversation sérieuse avec la sécurité de la partie adverse, c’est-à-dire que dans ce cas, nous sommes principalement intéressés par la sécurité de la Fédération russienne. C’est sur cette base que nous procéderons.

D. Kisseliov : Vladimir Vladimirovitch, il me semble que nous avons l’air un peu trop noble. N’arrivera-t-il pas que nous concluions quelque chose avec eux, qu’ils nous trompent à nouveau et que nous nous consolions en nous disant que nous avons été honnêtes, mais qu’ils nous ont trompés ? Notre destin est-il, après tout, d’être toujours le dindon de la farce ?

Les Américains ont frappé à eux-mêmes des médailles dans les années 1990 pour avoir gagné la guerre froide, et toutes les décennies qui ont suivi ont été des décennies de gros mensonges. Comment pouvons-nous espérer qu’ils concluront enfin un traité honnête avec nous, qu’ils respecteront et qui comportera des garanties pour nous ? Je ne sais pas du tout comment traiter avec eux ? Croyez-vous vraiment que cela soit possible ?

V. Poutine : Navré de dire cela, mais je ne crois personne.

D. Kisseliov : Ah bon.

V. Poutine : Mais nous avons besoin de garanties. Les garanties doivent être explicitées, elles doivent être celles qui nous conviennent et auxquelles nous pourrons croire. C’est de cela que nous parlons.

Il est sans doute prématuré de parler publiquement de ce qu’elles pourraient être. Mais nous n’accepterons certainement pas des promesses creuses.

D. Kisseliov : Je crains que l’on ne vous cite de manière extensive. Ne faites-vous confiance à personne du tout, ou faites-vous référence aux partenaires occidentaux dans ce cas lorsque vous dites que vous ne faites confiance à personne ?

V. Poutine : Je préfère être guidé par les faits plutôt que par les bons vœux et par des appels de faire confiance à tout le monde. Voyez-vous, lorsque des décisions sont prises à ce niveau, le degré de responsabilité pour les conséquences de ces décisions est très élevé. C’est pourquoi nous ne ferons rien qui ne soit dans l’intérêt de notre pays.

D. Kisseliov : Vladimir Vladimirovitch, qu’est-il arrivé à Macron ? A-t-il perdu la tête ? Il va envoyer des troupes françaises combattre notre armée, il ressemble à un coq guerrier gaulois, et il a effrayé tous les Européens. Comment devons-nous réagir à cela ?

V. Poutine : Le fait est que les forces militaires occidentales sont présentes en Ukraine depuis longtemps, même avant le coup d’État, et qu’après le coup d’État leur nombre s’est multiplié. Aujourd’hui, elles sont présentes directement sous la forme de conseillers, elles sont présentes sous la forme de mercenaires étrangers et elles subissent des pertes. Mais s’il s’agit de contingents militaires officiels de pays étrangers, je suis sûr que cela ne changera pas la situation sur le champ de bataille – c’est le plus important, tout comme la livraison d’armes ne change rien.

Deuxièmement, cela peut avoir de graves conséquences géopolitiques. Car si, par exemple, des troupes polonaises pénètrent sur le territoire de l’Ukraine, comme cela semble être le cas, pour couvrir la frontière, disons, ukraino-biélorussie ou dans d’autres endroits pour libérer les contingents militaires ukrainiens afin qu’ils participent aux opérations de combat sur la ligne de contact, je pense que les troupes polonaises ne quitteront plus jamais ce territoire. C’est ma conviction. Ils ne rêvent que ravoir ces terres, qu’ils considèrent comme historiquement les leurs et qui leur ont été enlevées par le « père des nations » Joseph Staline et données à l’Ukraine. Ils veulent les récupérer, bien sûr. Et si des unités polonaises officielles y pénètrent, il est peu probable qu’elles s’en retirent.

Mais d’autres pays qui ont perdu une partie de leur territoire à la suite de la Seconde Guerre mondiale pourraient suivre cet exemple. Je pense que les conséquences géopolitiques pour l’Ukraine, même du point de vue de la préservation de son statut d’État dans sa forme actuelle, vont bien sûr se manifester dans toute leur splendeur.

D. Kisseliov : Si on revient à Macron, peut-être a-t-il décidé de se venger de la Russie pour le fait que nous lui avons «marché sur les pieds» en Afrique, et que nous avons dû «rester là et avoir peur» ? Il ne s’attendait probablement pas à ce que nous soyons aussi actifs là-bas.

V. Poutine : Oui, je pense qu’il y a un certain ressentiment, mais lorsque nous étions en contact direct avec lui, nous avons parlé assez franchement de ce sujet.

Nous ne nous sommes pas fourrés en Afrique, nous n’en évincions pas la France. Le problème est ailleurs. Le célèbre groupe Wagner a d’abord réalisé un certain nombre de projets économiques en Syrie, puis s’est rendu dans d’autres pays d’Afrique. Le ministère de la défense apporte son soutien, mais uniquement parce qu’il s’agit d’un groupe russien, rien de plus. Nous n’avons évincé personne. Tout simplement les dirigeants africains de certains pays se sont mis d’accord avec les opérateurs économiques russiens, ils voulaient travailler avec eux, ils ne voulaient pas travailler avec les Français à certains égards. Ce n’était même pas notre initiative, mais celle de nos amis africains.

On ne voit pas pourquoi nous en vouloir à cet égard, si un État indépendant veut développer des relations avec ses partenaires d’autres pays, y compris la Russie, il veut développer des relations avec la Russie. Nous ne les avons pas touchés, les anciens colonisateurs français, dans ces pays. Je le dis même sans ironie, parce que dans beaucoup de pays où la France a été historiquement une métropole, on n’a pas trop d’envie de traiter avec eux. Cela n’a rien à voir avec nous. Peut-être est-il plus commode d’en vouloir à quelqu’un que de voir ses propres problèmes. Peut-être qu’une réaction aussi aiguë et plutôt émotionnelle de la part du président français est liée, entre autres, à ce qui se passe dans certains États africains.

Bien que je connaisse d’autres pays d’Afrique qui ne voient pas d’inconvénient à ce que les Français restent et qui disent «oui, cela nous convient, nous sommes prêts à travailler avec eux», il n’en reste pas moins que dans certains pays ils ne veulent pas le faire. Cela n’a rien à voir avec nous. Nous n’incitons personne là-bas, nous ne montons personne contre la France.

Nous ne nous fixons pas de telles tâches. Pour être honnête, nous n’avons pas là-bas de tâches nationales au niveau de l’État russien. Nous sommes simplement amis avec eux, c’est tout. Ils veulent développer des relations avec nous — de grâce, nous allons à leur encontre. Il n’y a pas lieu de nous en vouloir.

D. Kisseliov : Mais maintenant, ils disent en France qu’il n’y a plus de «lignes rouges» par rapport à la Russie, que rien n’est impossible et que tout est possible. En général, ils veulent d’une certaine manière nous parler sur la base d’un équilibre des forces. Ce qu’il arrive entendre depuis la France, l’Ouest, la Lituanie… En général, il s’agit d’un chœur dissonant, mais hostile.

Peut-être devrions-nous, nous aussi, opter pour des solutions non conventionnelles et, à un moment donné, demander l’aide de l’armée nord-coréenne, forte de deux millions d’hommes ? Par exemple, en échange de notre «parapluie nucléaire» sur la moitié de la péninsule coréenne ? Pourquoi pas ?

[...]

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InsolentiaeL’Etat va prendre dans vos livrets A pour financer la guerre.

Insolentiae - 14 mar 2024

Charles Sannat : Enorme erreur !

   

C’est la guerre, l’empereur Palpoutine menace la France et grâce à la législation sur les réquisitions (piège à cons) on voit bien poindre la légère tentation de saisir l’épargne, pardon de drainer comme dirait Bruno Le Maire ces sommes considérables que les Européens ont sur leurs comptes bancaires. Cette épargne colossale qu’il lorgne pour financer nos déficits considérables.

Mais rassurez-vous, nous sommes en démocratie et en démocratie nous avons les valeurs de la République qui nous protègent.

On prend donc votre Livret A pour financer la guerre en Ukraine sans vous demander si cela convient à votre « morale », et à votre responsabilité sociale.

C’est vrai quoi…

Financer Total et les stations services c’est mââââl.

Mais que le Livret A finance la guerre et les marchands de canons… c’est bien !

Tout cela va foirer, en plus c’est une très mauvaise idée en termes de risques.

Y a quelqu’un pour prévenir Bruno ? Faites-lui passer cette note il doit pas être au courant à Bercy !

Allez je m’explique.

Faut financer la guerre, très bien tintin. Mais si Bruno file des sous aux usines d’obus comme ce qu’il a fait aux usines de masques durant la dernière guerre contre un vi-russe, alors que là c’est contre les Russes tout court, les usines ont fait des masques puis elles ont fait faillite aussitôt.

Il va se passer la même chose avec la guerre. La guerre c’est un truc pour abrutis crétins. Donc on produit des armes, on se met sur la figure, puis on fait la paix. Toujours. Quand on se met dessus on produit beaucoup. Une fois qu’on fait la paix on produit plus rien ou si peu. Les marchands de canon feront faillite.

Le problème c’est que l’artiste de Bercy, le Bruno, il garantit le livret A …. ou le livret hahahahahahahahahahha.

Donc il va financer un truc qui va se planter à terme en utilisant des sous qu’il doit garantir le tout en réduisant la dette… hahahahahahahahaha.

Haaa, la vedette de Bercy faut tout lui dire.

Mon Bruno, laisse tomber le livret A, il faut faire le LDG. Oui le livret de guerre. LDG. J’ai viré le coté deuxième D pour durable… côté écologie la guerre c’est moyen.

Donc mon Bruno, tu lances un LDG non garanti (tu le dis pas trop, mais c’est pas garanti). Ensuite tu demandes à LCI et BFM de faire tourner en boucle l’importance de soutenir l’Ukraine, envoyer des sous c’est mieux qu’envoyer nos fils, tu joues sur la culpabilité des masses et les plus vieux qui ont les sous votent Macron et écoutent BFM. Facile. Tu proposes à Cnews de leur lâcher la grappe à condition qu’ils fassent de la retape pour ton LDG. Tu vas lever au moins 10 milliards, facile. Tu les dépenses, comme d’habitude. Tu les crames comme à chaque fois… puis après la guerre, tu diras… oups y a plus sous…. mais c’était pour la bonne cause.

Ainsi mon bon Bruno tu n’auras pas déstabilisé le financement du logement social à partir du Livret A, tu ne te seras pas tiré un balle dans le pieds de la dette et tu auras pris des sous à ceux qui pouvaient en perdre sans forcer personne. N’oublies pas. Valeurs de la République, démocratie machin toussa.

Allez je continue dans le cynisme économique et patrimonial.

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Réseau InternationalL’Europe de Van der La Hyène autorise un marché des fœtus

Réseau International - 08 mar 2024

Rien ne se perd dans l’Europe de Van der La Hyène qui autorise un marché des fœtus

   

Un libre marché des embryons, des fœtus et des gamètes humains se profile

Mardi 12 septembre, le Parlement européen a approuvé en première instance de nouvelles mesures par lesquelles il souhaite mieux protéger les citoyens qui donnent du sang, des tissus ou des cellules ou qui sont traités avec ces substances humaines. Mais en réalité, ignorant les alarmes de diverses organisations d’experts et les préoccupations des évêques européens, le projet de règlement approuvé par une large majorité composée de socialistes, de verts et de libéraux, autorise le libre marché des embryons, des fœtus et des gamètes humains et les expériences et sélections eugéniques qui en résultent.

La proposition de règlement sur les Normes de qualité et de sécurité pour les substances d’origine humaine destinées à être appliquées chez l’homme (ou règlement SoHO), qui vise à partager les cellules, le sang et les tissus humains au sein des États membres de manière harmonisée et standardisée, a été adoptée le 12 septembre, avec 483 voix pour, 89 abstentions et 52 voix contre. De nombreux députés ont insisté sur le fait que les dons de ces «substances» doivent toujours être volontaires et non rémunérés et que les donateurs ne peuvent recevoir qu’une compensation ou un remboursement pour les pertes ou les dépenses encourues.

Nous sommes confrontés à l’hypocrisie la plus flagrante qu’on puisse imaginer, car elle ouvre en fait à la marchandisation de l’humanité. En effet, pour garantir que l’Union européenne dispose de son propre approvisionnement indépendant en ces substances, comme cela est également précisé dans la fiche de mesure approuvée, «les députés demandent une stratégie européenne coordonnée par la Commission pour garantir leur disponibilité, une liste européenne de substances destinées à l’usage humain ou d’origine humaine (SoHO) déficientes ainsi que l’établissement de plans nationaux d’urgence et de continuité d’approvisionnement».

Les embryons et les fœtus sont inclus dans les catégories de tissus et de cellules, cela ouvre la voie à la légalisation du marché des vies humaines en Europe

Les mesures s’appliquent aux substances – telles que le sang et ses composants (globules rouges et blancs, plasma), les tissus et les cellules – utilisées pour les transfusions, les thérapies, les greffes ou la procréation médicalement assistée, c’est-à-dire l’insémination artificielle. Sous prétexte de créer un environnement efficace et sûr pour les transfusions sanguines et les transplantations d’organes dans toute l’Union, le rapporteur du PPE (Parti populaire européen), Nathalie Colin-Oesterlé, a rappelé que son parti «reconnaît et soutient l’existence d’un marché européen de la fertilité pour justifier les échanges transfrontaliers de gamètes, d’embryons et de fœtus en cas de pénurie dans un État membre».

Pire encore, l’amendement du PPE n°241 sur l’indemnisation des donneurs de tels gamètes, embryons ou fœtus a été largement adopté, créant ainsi un dangereux précédent en matière de vente de parties du corps. Les amendements n°242 et n°243 (des groupes Identité et Démocratie et Conservateurs et Réformistes européens), qui visaient plutôt à rappeler le cadre législatif et éthique dans lequel l’UE devrait fonctionner, ont été rejetées de manière sensationnelle.

Les embryons et les fœtus voyagent à travers l’Union européenne pourront être «donnés avec compensation», c’est-à-dire vendus au plus offrant

S’ouvre ainsi également le marché dans lequel les embryons et les fœtus voyagent à travers l’Union européenne pour être «donnés avec compensation», effectivement vendus au plus offrant.

Cliquer pour accéder à A-9-2023-0250-AM-241-241_FR.pdf

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Le Media en 4-4-2NVIDIA gagne 277 milliards de dollars en une journée à Wall Street

Le Media en 4-4-2 - 24 fév 2024

Dans l'arène effervescente de la bourse, Nvidia s'impose comme la star du moment, propulsée par la fièvre des semi-conducteurs et les enjeux de l'intelligence artificielle.

   

Ah, la folie des grandeurs à la bourse ! Nvidia, le maître incontesté des puces d’intelligence artificielle, s’est lancé dans une course effrénée vers des sommets financiers jusqu’alors inexplorés. Hier, la frénésie a atteint son paroxysme alors que les cours ont littéralement explosé, propulsant Nvidia dans une sphère stratosphérique.

L’épopée de Nvidia, c’est celle d’un conquérant moderne, chevauchant les vagues tumultueuses de l’intelligence artificielle. Dans cette ruée vers l’or 2.0 Nvidia se taille la part du lion dans ce marché bouillonnant.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en à peine un an et demi, la valeur de Nvidia a été multipliée par six, hissant l’entreprise au pinacle de la bourse mondiale, devant même des géants comme Google et Amazon. Hier, l’ascension a atteint des hauteurs vertigineuses, avec une augmentation de la valorisation de l’ordre de 277 milliards de dollars en une seule journée. Un tour de force sans précédent qui a relégué au rang d’anecdote le précédent record établi par Meta quelques semaines auparavant.

Scott Rubner de la Goldman Sachs ne mâche pas ses mots en qualifiant Nvidia de « l’action la plus importante du monde ». Avec une capitalisation de près de 2 000 milliards de dollars, Nvidia se positionne désormais comme la troisième plus grande entreprise au monde, sur le point de défier le trône d’Apple, géant aux 2 850 milliards de dollars de capitalisation.

Dans cette course effrénée vers les sommets de la bourse, Nvidia surpasse toutes les attentes, offrant un spectacle captivant aux investisseurs du monde entier. Reste à voir si ce roi de l’IA parviendra à détrôner le titan Apple dans un futur proche. Le spectacle ne fait que commencer !

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ÉDUCATION

Égalité et RéconciliationMacron ou l'effacement de la France (extrait SAPTR 26)

Égalité et Réconciliation - 16 mar 2024

Episode complet disponible en VOD chez Kontre Kulture : kontrekulture.com/produit/soral-a-presque-toujours-raison-episode-26-mars-2024/

   

Au sommaire de ce SAPTR #26

00:27 – Suite de l’affaire « Grosse lesbienne »
02:34 – Plainte de la « Jeunesse française juive »
07:08 – Macron ou l’effacement de la France
15:47 – La destruction d’un pays par sa langue (1)
18:48 – La destruction d’un pays par sa langue (2)
20:24 – Rachida Dati ou la négation de la culture française
24:08 – Attal ou l’alliance de l’étoile et de la rondelle
28:40 – Attal vs Bardella : jeunisme contre jeunisme
37:14– BHL et Yakovleff : le déni pathologique de la victoire russe en Ukraine
42:50 – Terroir et mondialisme : le monde paysan en lutte pour sa survie
54:00 – Hautement symbolique : une famille de paysans écrasée par des OQTF
56:44 – Quand Todd dit (presque tout) comme Soral
01h03:34 – Gaza ou le grand révélateur
01h07:59 – La fin de la rente Shoah ?
01h17:33 – Le discrédit de la communication sioniste
01h25:38 – Jeunisme : les identitaires sont des gauchistes mentaux
01h29:57 – Quand Julien Dray se redécouvre hébreu
01h33:12 – Ni pardon ni oubli : la religion de la haine
01h37:26 – La purification ethnique a toujours été le projet sioniste
01h46:29 – L’avenir d’Israël ne peut être que l’Afrique du Sud
01h51:26 – Le retour aux fondamentaux de la gauche et de la droite
01h56:40 – L’honneur retrouvé de Jean-Luc Mélenchon
02h04:51 – L’incohérence utile des LGBT
02h07:34 – L’abjection sioniste d’une certaine droite catholique
02h12:26 – Les conséquences pour la France de demain ?
02h16:29 – Les solutions pour la France de demain ?
02h18:31 – La communauté juive dans la France de demain ?
02h23:12 – À l’aube d’une troisième guerre mondiale ?
02h29:29 – De la conscience malheureuse du Français d’extrême droite
02h35:02 – Élections américaines : comment voler encore Trump en 2024 ?
02h41:49 – Ne pas se tromper de choc de civilisations

Le Media en 4-4-2Protection des enfants : Appel aux parents

Le Media en 4-4-2 - 03 mar 2024

APPEL AUX PARENTS : des enjeux de la protection de l’enfance face au programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

   

François DUBOIS appelle à la sensibilisation des parents sur l'hypersexualisation croissante des contenus destinés aux enfants, notamment dans les programmes éducatifs. Il met en lumière les risques pour l'enfance et plaide pour une éducation affective et relationnelle respectueuse. Soulignant l'importance de la vigilance parentale et de l'action collective pour protéger nos enfants.

Je lance cet appel à destination de tous les parents afin de les sensibiliser sur la question de la protection de l’enfance.

Nous constatons avec effarement un nombre de dérives croissantes en lien avec l’hypersexualisation des contenus destinés aux enfants et issus des programmes EAS (éducation à la sexualité, dès la primaire) de l’éducation nationale. Le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, fort de son sens des priorités, a annoncé peu de temps après sa nomination, le 20 janvier, qu’un nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle s’appliquera dans les établissements scolaires à la rentrée 2024.

Les enfants sont confrontés de plus en plus jeunes à une « éducation » sexuelle, dont le contenu est tributaire de l’intervenant externe qui les dispense (souvent une infirmière). Il y a absence de contrôle du message dispensé, d’où parfois la constatation de certaines dérives qui rentrent sous le joug de la loi.

Autre problème, il est difficile, voire impossible, pour un parent d’obtenir les contenus des séquences. Qui plus est, ces programmes ne sont pas systématiquement annoncés à l’avance et sont souvent insérés entre deux cours, ce qui les rend difficiles à contourner.

Restons dans l’univers scolaire (sur lequel nous, parents, n’avons que peu la main). France 3 a relayé une information relative à une classe de CM1 et une classe de CM2 de L’Union (Haute-Garonne) qui ont participé à un spectacle au cours duquel des dessins à caractère sexuel ont été projetés. La situation est malaisante : des enfants dansent devant leurs parents avec en arrière-plan des dessins édulcorés de partouzes ou de femmes se faisant caresser la poitrine… Y a-t-il eu dépôt de plainte des parents ? Je ne le sais pas, mais je l’espère.

Je vais donc commencer par faire un rappel à la loi en citant l’article 227-22 du Code pénal :

« Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende lorsque […] les faits sont commis dans les établissements d’enseignement ou d’éducation ou dans les locaux de l’administration. »

L’article du Code pénal ne définit hélas pas explicitement le terme corruption. Est-ce volontaire, sachant qu’il est bien plus précis pour définir les termes constitutifs d’autres infractions ?

On entend cependant par la corruption, l’exposition du mineur à la sexualité et l’encouragement prodigué à ce mineur d’avoir une activité sexuelle de quelques manières que ce soit.

La notion de consentement n’entre pas en jeu ici et l’intention coupable relève, bien entendu, exclusivement du majeur mis en cause. L’incrimination de la corruption de mineur a pour but de préserver le sentiment de pudeur des mineurs en le protégeant contre certains actes tendant à éveiller leurs pulsions sexuelles.

Par un arrêt de la Chambre criminelle du 8 février 2017 (16-80.102), la Cour de cassation précise que le délit de corruption de mineur n’est pénalement punissable que si l’auteur des faits a eu en vue la perversion de la jeune victime et non pas seulement la satisfaction de ses propres passions.

L’affaire de L’Union (Haute-Garonne) ne déroge pas à la règle. N’y a-t-il pas exposition perverse à des mineurs à la sexualité ? N’y a-t-il pas un encouragement, une incitation faite au mineur à s’ouvrir à ce genre de pratiques, ou du moins, à les intégrer comme une nouvelle norme ? Les adultes responsables de cette mise en scène peuvent-ils seulement prétendre n’avoir à aucun moment présumé du caractère pervers et corrupteur de cette dernière ?

Certains témoignages font parfois état de dérives flagrantes. Ainsi aurait-on largement outrepassé le stade des explications préventives (MST, contraception etc.) ou biologiques (mécanismes de la reproduction etc.) pour faire l’étalage de pratiques sexuelles, telles que la sodomie, les rapports homosexuels, ou la fellation à des enfants parfois extrêmement jeunes qui ne sont pas encore suffisamment construits et normés pour transiter de façon aussi brutale de leur monde asexué (ante puberté) vers la réalité et l’impudicité des rapports adultes.

Imposer l’explication extrêmement détaillée d’une sexualité « loisir » sans que les enfants soient prêts pour cela, et sans qu’ils soient demandeurs, est non seulement d’une grande violence, mais peut s’avérer extrêmement perturbant voir traumatisant pour eux.

N’importe quel adulte devrait être conscient de cela. Dans ce cas précis, qu’y a-t-il d’autre que de la perversion à vouloir ainsi corrompre les jeunes enfants en leur imposant de telles visions ?

Je ne m’adresse pas aux parents éveillés qui agissent déjà à leur échelle de façon concrète pour protéger leurs petits.

Mon appel s’adresse avant tout à ceux qui n’osent pas franchir le pas de la contestation en public, soit par sentiment d’impuissance, soit parce qu’ils ne voient pas le danger que représente l’hypersexualisation des rapports à l’enfance pour notre société.

Père de trois enfants et confronté il y a peu à cette situation avec mon épouse, nous nous sommes rendu compte que nous étions seuls à émettre des doutes, poser des questions et exiger les contenus de cette fameuse « éducation à la vie sentimentale et sexuelle » qui devait être dispensée à notre fillette de onze ans. Suite à cela, l’établissement a transformé le nom de l’intervention sur pronote en « éducation à la vie sentimentale »…

Après avoir sondé les autres parents d’élèves, nous nous sommes aperçus que malgré cette inertie globale, une majorité d’entre eux étaient en accord avec nous. Faute d’avoir pu obtenir (malgré nos tractations) un contenu quelconque ou un résumé de l’intervention, notre fille n’y assista pas. Principe de précaution simple pour la protéger d’une éventuelle atteinte illégale. Mais quel dommage qu’elle fut la seule absente alors que la majorité des parents n’en pensait pas moins ! L’objectif ici n’était pas un boycott intégral, mais d’exiger plus de clarifications et de transparence. Notons qu’aux dires de ma fille, certains de ses camarades lui ont rapporté s’être sentis mal à l’aise car, malgré le nom transformé par l’établissement en « éducation à la vie sentimentale » (probablement pour apaiser les autres parents), on aurait parlé exclusivement de rapports sexuels aux petits.

Pourquoi cette passivité de parents pourtant en désaccord sur le fond ? Une majorité de Français est désorientée. Tourmentée par un chaos géopolitique la plongeant dans un contexte socio-économique moribond, cette majorité vit désormais dans la peur du lendemain.

Accaparée par ses difficultés du quotidien, elle n’a plus forcément l’énergie pour se battre. Évoluant dans une société en perte de repères, victime d’une vaste entreprise de déconstruction et de propagande idéologique, elle éprouve de plus en plus de difficultés à discerner les causes pour lesquelles il serait pourtant juste et nécessaire de se battre.

Dressée depuis 2020 à se confiner, à être tracée, à obéir aveuglément au diktat médiatico-pharmaceutique, cette majorité constitue aujourd’hui un archétype de société conformiste puisque pusillanime. Ce triste constat n’est flatteur que pour Orwell, qui, hélas, avait vu juste.

C’est cette majorité à qui je m’adresse. C’est cette majorité qui a besoin d’être encouragée et d’être aidée.

C’est aussi cette majorité qui n’a parfois pas encore compris à quel point le combat pour la protection de l’enfance est essentiel à la défense de nos intérêts. Ce combat est capital pour ne pas perdre le contrôle de notre avenir. Un peuple fort est un peuple qui peut se projeter dans l’avenir et s’identifier dans le passé. Un peuple fort est un peuple qui ne se laisse pas asservir et qui demeure souverain : un peuple fort est le prérequis indispensable à toute démocratie.

De la promotion scolaire de l’idéologie transgenre[2], en passant par la découverte prématurée de pratiques sexuelles débridées, le sexe devient omniprésent et omnipotent pour nos enfants. Inévitable composante sociale de nos sociétés occidentales progressistes, il inonde le net, la télévision, la mode, et maintenant, l’école. Il doit prévaloir dès le plus jeune âge et le gouvernement actuel fait de l’hypersexualisation des enfants son cheval de bataille.

Gageons qu’il s’agira avant toute chose d’un cheval de Troyes !

La déconstruction par l’hypersexualisation de la société[3] est en ce sens une arme redoutable pour nous fragmenter dans des logiques idéologiques et individualistes de niches qui complexifieront les rapports sentimentaux, généreront de l’instabilité familiale et, bouleversement anthropologique majeur, conduiront à la disparition de la généalogie par l’ouverture des marchés de la GPA et de la PMA.

Ainsi atomisée, la société du futur sera dans l’impossibilité de constituer un bloc stable et contestataire défendant des valeurs communes pour s’opposer à une élite organisée cherchant à la spolier, à l’asservir et à l’exploiter. Le totalitarisme s’installe toujours de façon insidieuse.

Il est grand temps que la propagande idéologique nauséabonde qui s’abat sur nos enfants cesse enfin. Cela ne peut passer que par des actions de parents responsables qui osent défier le système quand ils estiment qu’il expose leurs enfants à un danger. Force doit rester à la loi tant que celle-ci œuvre encore pour la protection de l’enfance ; les parents ne doivent pas hésiter à saisir la justice dès lors que les atteintes sont suffisamment caractérisées. Il s’agit d’un combat pour nos enfants et pour leur avenir.

ADJ (e.r) François DUBOIS

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VoltairenetDonald Trump rouvre le dossier des attentats du 11 septembre 2001

Voltairenet - 27 jan 2024

Lors d’un meeting électoral à Laconia (New Hampshire), le candidat à la présidentielle états-unienne, Donald Trump, a rappelé qu’il n’y avait jamais eu d’attaque étrangère le 11 septembre 2001, ainsi qu’il l’avait dit le jour même sur la chaine de télévision New York One.

   

Il a rappelé que cette mise en scène sanglante avait causé non seulement 3 000 victimes aux États-Unis, mais surtout servi de prétexte pour le massacre de millions d’innocents au Moyen-Orient élargi.

Thierry Meyssan a été le premier au monde a expliquer, sur Voltairenet.org, que la narration officielle des événements du 11-Septembre n’avait aucun rapport avec la réalité. Puis il a publié un best-seller mondial, L’Effroyable imposture, pour analyser les conséquences de ce mensonge : d’abord l’installation d’un système de surveillance de masse aux Etats-Unis et dans tout l’Occident (confirmé par Edward Snowden), puis l’extension de l’impérialisme au Moyen-Orient élargi (confirmé par Julian Assange). En 2005, Thierry Meyssan a organisé un colloque à Bruxelles avec 150 personnalités du monde entier pour élaborer une réponse aux straussiens et autres néo-conservateurs. Un des avocats de Donald Trump (qui n’était pas encore entré en politique) y participait.

Depuis, deux interventions officielles ont contredit la version bushienne des événements :
Le FBI a établi que le témoignage de l’avocat général des États-Unis, Theodore Olson, selon lequel il avait discuté avec son épouse à bord du vol AA 77 avant qu’il ne s’écrase sur le Pentagone, était un faux.
Un officier du Bureau des commissions militaires, Daniel Canestraro, a déposé que deux des prétendus pirates de l’air étaient des agents de la CIA.

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Réseau InternationalLa Pravda américaine : Israël et le canular de l’Holocauste

Réseau International - 12 jan 2024

Le mois dernier, j’ai exploré les origines historiques de l’État d’Israël et l’expulsion des réfugiés palestiniens de leur ancienne patrie. Au cours de cette discussion, j’ai souligné le rôle crucial joué par l’Holocauste juif dans la justification et la facilitation de ces événements capitaux survenus il y a trois générations

   

J’ai lu ou relu plus d’une douzaine de livres pour mon long article de synthèse, et j’en ai également mentionné un autre en passant, que j’ai maintenant également digéré. Je m’étais principalement concentré sur le conflit israélo-palestinien, et «Le septième million» de Tom Segev n’a fait qu’effleurer ce sujet. Mais son sous-titre descriptif «Les Israéliens et l’Holocauste» suggérait un sujet d’enquête connexe qui s’est avéré très fructueux.

Né en 1945, Tom Segev est généralement considéré comme l’un des plus grands journalistes israéliens, auteur de nombreuses histoires très appréciées sur les origines d’Israël et ses différentes guerres. Bien que son best-seller de 1991 ait été controversé, la quatrième de couverture contenait des éloges de personnalités israéliennes de premier plan telles qu’Abba Eban et Amos Elon, ainsi que d’importants spécialistes de l’Holocauste tels que le professeur George L. Mosse et des dirigeants de la diaspora juive tels que le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel. J’ai trouvé ce livre très instructif, même si ce n’est peut-être pas tout à fait dans le sens voulu par l’auteur.

Même en dehors de son thème principal, le premier chapitre fournit des informations extrêmement utiles. En 2018, je m’étais déjà inspiré des recherches choquantes trouvées dans les livres du franc-tireur de gauche Lenni Brenner pour publier un long article sur la relation surprenante entre les différentes factions sionistes et l’Allemagne nazie, qui ont passé la majeure partie des années 1930 à travailler ensemble dans le cadre d’un partenariat économique étroit qui a jeté les bases de la création de l’État d’Israël.2

Bien que les recherches documentaires de Brenner semblaient solides comme le roc et n’avaient jamais été sérieusement remises en question, j’avais toujours eu quelques légers doutes au fond de mon esprit. Je m’étais demandé si des faits aussi étonnants pouvaient vraiment être vrais et demeurer totalement dissimulés pendant des générations par la quasi-totalité de nos journalistes et universitaires, mais la brève discussion de Segev a complètement mis fin à ces doutes. Segev est un écrivain israélien pro-sioniste très classique et il méprisait probablement Brenner, un trotskiste antisioniste radical, ne mentionnant jamais le nom de ce dernier dans les quelque 600 pages de son texte. Mais Segev a puisé dans les mêmes sources d’archives sous-jacentes pour confirmer pleinement toutes les affirmations historiques les plus incendiaires de Brenner et en a même ajouté quelques-unes, bien que tout ce matériel similaire soit évidemment présenté d’une manière très différente.

Dans les années 1920, le mouvement sioniste de gauche était fortement influencé par le marxisme et dirigé par David Ben Gourion, né en Russie, qui s’inspirait de Lénine, mais ces sionistes ont tout de même formé avec enthousiasme un partenariat économique avec l’Allemagne nazie dans les années 1930, sur la base d’une communauté d’intérêts évidente. Hitler était impatient d’encourager le départ de la minorité juive problématique de 1% de l’Allemagne, tandis que les sionistes étaient tout aussi impatients de les accueillir, ainsi que l’énorme infusion de capital financier et industriel qu’ils pouvaient fournir. Au cours de cette période, d’importants dirigeants SS, notamment Adolf Eichmann, ont été invités en Palestine en tant qu’hôtes sionistes d’honneur et ont ensuite publié leurs comptes rendus flatteurs des activités de développement réussies de leurs partenaires sionistes dans le principal journal nazi berlinois de Joseph Goebbels. Certains dirigeants sionistes leur ont rendu la pareille en se rendant en Allemagne pour des réunions très amicales avec leurs homologues nazis, et ils ont rapporté à quel point les juifs de ce pays semblaient se porter bien malgré le nouveau régime prétendument sévère d’Hitler.

En effet, les chiffres de Segev démontrent l’énorme prospérité des juifs allemands, ce qui explique pourquoi les sionistes étaient si désireux d’organiser leur réinstallation dans la Palestine appauvrie. Les nazis ont accepté que chaque émigrant juif emporte avec lui l’équivalent actuel de 200 000 dollars en devises étrangères, plus 250 000 dollars ou plus en marchandises allemandes. Il s’agit là de sommes considérables pour la société désespérément pauvre de l’Allemagne de Weimar, et cette richesse juive a manifestement été l’une des principales sources de ressentiment antisémite dans ce pays.

Si les principaux groupes sionistes ont coopéré avec l’Allemagne nazie pour des raisons purement utilitaires, leurs rivaux sionistes de droite avaient des motivations plus idéologiques puisqu’ils avaient modelé leur mouvement sur celui de Mussolini et se sont toujours considérés comme des fascistes, à l’instar de leurs adversaires acharnés. Nombre de ces sionistes considéraient même l’antisémitisme notoire d’Hitler comme une simple tache politique plutôt que comme un obstacle insupportable à leur admiration. En 1933, un écrivain sioniste de premier plan classait le dictateur allemand parmi les «noms brillants» du monde, aux côtés de Mussolini, d’Atatürk et des divers autres héros de droite de son mouvement, tandis qu’une autre personnalité sioniste déclarait haut et fort que «Hitler a sauvé l’Allemagne». Même après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’une de ces factions sionistes, dirigée par un futur Premier ministre d’Israël, a cherché à plusieurs reprises à s’enrôler dans les puissances de l’Axe, dans l’espoir de rejoindre l’alliance militaire dirigée par Hitler et Mussolini.

L’un des points intéressants soulevés par Segev est que, bien qu’une grande majorité des juifs ordinaires du monde entier aient été intensément hostiles au régime d’Hitler, les dirigeants de la plupart des différentes factions sionistes sont discrètement devenus des concurrents féroces pour le patronage allemand, ceux qui ont perdu dénonçant parfois hypocritement les affiliations nazies de leurs rivaux les plus prospères. Ces propos amers ont conduit à l’assassinat, en 1933, de l’un des principaux dirigeants sionistes en Palestine par ses détracteurs de droite.

Bien que ce partenariat nazi-sioniste ait été controversé à l’époque, il l’est devenu encore plus après la défaite de l’Axe et l’effort concerté des Alliés pour diaboliser les nazis par le biais des procès de Nuremberg et d’autres spectacles de propagande, de sorte que le nouvel État d’Israël s’est efforcé de dissimuler ce sombre secret de son passé récent. Lorsque ces faits historiques des années 1930 ont menacé de s’ébruiter au milieu des années 1950 en raison des problèmes juridiques d’une importante personnalité politique israélienne, l’homme a été assassiné, et Segev a suggéré que le gouvernement israélien avait probablement organisé le meurtre afin de lui fermer définitivement la bouche.

Après ce premier chapitre plutôt surprenant, l’essentiel du récit de Segev passe à un sujet très différent, à savoir la relation enchevêtrée d’Israël avec l’Holocauste, l’extermination délibérée de quelque six millions de civils juifs sans défense par l’Allemagne nazie, principalement dans les chambres à gaz de divers camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. Sur ces faits de base, le point de vue de l’auteur semble tout à fait conventionnel et, à plusieurs reprises, il souligne la cruauté bestiale du plan diabolique des nazis visant à éliminer tous les juifs du monde. Mais bien que les références à l’Holocauste, aux chambres à gaz ou aux camps de concentration les plus célèbres tels qu’Auschwitz, Treblinka, Sobibor et Dachau soient parsemées sur une grande partie de toutes ces pages, Segev évite largement de discuter des détails de ce massacre industriel, supposant apparemment que tous ses lecteurs sont parfaitement familiarisés avec le récit standard produit par la recherche moderne sur l’Holocauste, qui a commencé dans le sillage de l’ouvrage fondateur de Raul Hilberg en 1961. Ironiquement, Segev note qu’à la date de sa rédaction, l’ouvrage classique de Hilberg n’était toujours pas traduit en hébreu, probablement parce qu’il indiquait que tous ces millions de juifs étaient allés de leur plein gré à la mort, guidés par les dirigeants de leur propre communauté et sans jamais montrer de signes de résistance active.

Cependant, la société israélienne est inhabituelle en ce sens qu’une fraction importante de sa population fondatrice était constituée de survivants de l’Holocauste d’après-guerre, «le septième million» du titre de Segev, des individus qui étaient eux-mêmes passés par les différents camps de la mort nazis. Par conséquent, leurs récits personnels saisissants semblent avoir permis au public israélien, dont Segev lui-même, né quelques semaines avant le suicide d’Hitler et l’effondrement de son régime allemand, de comprendre en grande partie ces événements capitaux.

Peut-être parce que le premier chapitre de Segev documente l’étroite collaboration entre les nazis et les sionistes dans les années 1930, ce qui pourrait déconcerter ses lecteurs, il fait précéder cette discussion d’un prologue qui relate les horreurs de l’Holocauste qui ont suivi peu après dans l’ordre chronologique. Il s’est concentré sur les livres d’un survivant d’Auschwitz nommé Yehiel De-Nur, qui avait passé deux ans dans ce tristement célèbre camp de la mort, et bien que le nom de cet écrivain ne signifie pas grand-chose aux États-Unis de nos jours, il est devenu un auteur célèbre d’après-guerre en Israël.

Bien que tous les volumes autobiographiques de De-Nur aient été publiés sous un pseudonyme et que sa véritable identité soit restée cachée pendant de nombreuses années, ses œuvres font partie de la première littérature sur l’Holocauste en Israël et ont eu une influence considérable en attirant l’attention du public israélien sur les détails horribles de cette catastrophe, avec un prix littéraire spécial créé en son honneur, décerné tous les deux ans par le président israélien.

En effet, Segev a expliqué que lui et la plupart des adolescents israéliens de sa génération ont appris les détails extrêmement troublants de l’Holocauste dans les livres de De-Nur, de sorte que lorsqu’il a réussi à organiser une interview personnelle avec l’auteur, il l’a fait avec beaucoup d’appréhension. Les écrits de De-Nur ont toujours mis l’accent sur les actes sadiques qui faisaient partie de la vie quotidienne à Auschwitz, notamment les abus sexuels généralisés de jeunes garçons et filles juifs par leurs geôliers nazis, et Segev décrit les ouvrages comme étant considérablement pornographiques.

Selon Segev, De-Nur était un jeune étudiant de Yeshiva dans la Pologne d’avant-guerre, avec de grandes prétentions littéraires, qui essayait désespérément de faire publier ses écrits lorsque la guerre est arrivée et qu’il s’est retrouvé à Auschwitz. Plus tard, De-Nur a affirmé qu’Eichmann l’avait personnellement condamné à ce destin. Il a donc été l’un des principaux témoins du procès d’Eichmann en 1961, et son témoignage s’est terminé par un évanouissement, censé refléter les souvenirs personnels indicibles qui le hantaient encore, même des décennies plus tard.

Il se trouve que j’ai également lu récemment le classique d’Hannah Arendt de 1963, «Eichmann à Jérusalem», et De-Nur était l’un des quelques témoins sur lesquels elle s’est également concentrée, traitant son témoignage avec beaucoup moins de gentillesse que Segev. Selon son récit, le monologue bizarre et décousu de De-Nur portait notamment sur l’astrologie et toutes sortes d’autres choses étranges, ce qui a considérablement embarrassé la sérieuse procédure judiciaire. Lorsque le procureur l’a finalement interrompu pour lui poser quelques questions factuelles de base, De-Nur s’est immédiatement effondré dans une crise d’hystérie, ce qui a permis au juge de sauver la situation en ordonnant que le témoin soit définitivement écarté de la barre. Arendt a suggéré que le témoignage de De-Nur démontrait l’énorme difficulté qu’ont parfois les témoins oculaires émotifs à faire la distinction entre leurs souvenirs réels d’événements survenus de nombreuses années auparavant et les produits de leur propre imagination débordante.

En effet, Segev semble confirmer l’observation d’Arendt en expliquant que De-Nur a été tellement brisé émotionnellement par ses expériences à Auschwitz qu’il a eu besoin de nombreuses années de suivi psychiatrique et a également commencé une série de séances de traitement au LSD, au cours desquelles il s’est remémoré des visions de ses jours dans le camp. Il finit par produire un nouveau manuscrit sur l’Holocauste, qui comprend notamment des scènes vraisemblablement imaginaires d’événements brutaux tels qu’un garde SS assassinant le garçon juif qui avait été victime de ses perversions sexuelles, puis faisant griller le corps du garçon sur une broche et dévorant la chair morceau par morceau.

Ces pages bizarres du prologue représentent apparemment une grande partie du récit de l’Holocauste tel qu’il est compris par la plupart des Israéliens et j’ai trouvé plutôt déconcertant qu’elles soient immédiatement suivies par le chapitre décrivant les détails banals du partenariat nazi-sioniste quelques années auparavant, une juxtaposition extrêmement étrange de situations si radicalement différentes. Ainsi, selon l’apparente reconstruction de Segev, les accords commerciaux amicaux et respectueux entre les nazis allemands et les juifs sionistes de la fin des années 1930 ont été soudainement remplacés au début des années 1940 par un effort diabolique et sadomasochiste des nazis visant à exterminer totalement tous les juifs du monde, une transformation extrêmement étrange qui a soulevé de sérieuses questions dans mon esprit.

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Révolution 2030 : Autre sourceLes propos troublants de Philippe de Villiers sur l'avenir de Macron

Révolution 2030 : Autre source - 11 jan 2024

Philippe de Villiers prétend savoir où veut en venir notre cher président, et ça ne fait pas rêver...

   

Le peuple aura été prévenu. Cela fait longtemps que certains individus avisés pointent du doigt le pouvoir total en devenir du président de la commission européenne non élu. Avec Macron empereur de l'Europe occidentale en déconfiture, Elon Musk en soutien avec son médias alternatif et son Neurolink transhumaniste, Bill Gates à la tête de l'OMS et de la gestion des pandémies, Soros aux flux migratoires, etc, etc ... ne voyez-vous pas venir l'Agenda 2030 dans toute sa spleen d'heure 6.6.6 ?

MÉDIAS

Égalité et RéconciliationUSA : Candace Owens lance le BrigitteGate

Égalité et Réconciliation - 13 mar 2024

USA : Candace Owens, la jolie trumpiste aux 8M d’abonnés, lance le BrigitteGate.

   

Un petit air de Rihanna, un positionnement blacko-trumpiste, un podcast qui cartonne, un dossier bien potassé (merci F&D), et voilà une magnifique rampe de lancement au cœur de la politique US. L’affaire Brigitte vient de traverser l’Atlantique, thanks to Candace Owens.

Son podcast sur YouTube totalise 3M d’abonnés, et son compte X monte à 4,8M. Candace, plus honnête que les journalistes français mainstream, qui pompent et ne citent jamais F&D, a cité et relayé sa source.

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Quantum LeapL'entrevue historique de Mike Benz avec Tucker Carlson

Quantum Leap - 21 fév 2024

L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie

   

L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis.

Une synthèse historique compréhensible et éclairante sur la guerre de l'information.

« Ce que je décris est un régime militaire, c’est l’inversion de la démocratie. »

Mike Benz

Echelle de JacobCensure massive des moteurs de recherche : Testez Mojeek

Echelle de Jacob - 19 fév 2024

Mojeek est un des projets les plus intéressant dans le domaine des moteurs de recherche.

   

Et pour cause : c’est un des rares moteur de recherche face à Google, Bing etc…

Qwant, Ecosia, Duckduckgo… ce sont des méta-moteur de recherche. Ils tirent leurs résultats de Bing. Ce ne sont pas des moteurs de recherche.

Mojeek, lui, construit ses propres résultats de recherche, avec ses propres robots qui fouillent le web.

Et en plus de ça, l’entreprise derrière ne collecte pas de données superflues, ne fait pas de l’analyse de données personnelles, de comportement etc… et elle est financé proprement.

Bref, un vrai bon projet (j’en avais parlé un peu plus en détail ici)

Évidemment, dû à sa jeunesse et à ses moyens limités Mojeek n’est pas aussi pertinent que Google. (et encore plus sur les résultats de recherche en français)

Trop souvent il ne trouve pas ce que je lui demande.

C’est pour ça que ce n’est pas mon moteur de recherche par défaut.

Mais dernièrement, je lui ai trouvé une un point fort :

Mojeek est très bon pour trouver de petits blogs/sites indépendants ! Et ça même dans les recherches en français

Ces derniers jours, j’ai fait tout un tas de petites découvertes grâce à Mojeek. Découvertes que je ne faisais pas (alors que je faisais la même recherche) sur Swisscows (qui utilise Bing) ou Qwant (qui utilise Bing aussi et un chouilla de son propre index)

(pour les curieux : j’ai fait des recherches avec le titre de livres que j’ai bien aimé, pour voir s’il y a des blogs qui en parlaient)

Bing s’en fout des petits blogs/sites indépendants !

Tu ne les trouves pas dans les résultats de recherches.

Alors que sur Mojeek, tu peux les trouver !

C’est vraiment super cool. C’est comme découvrir une partie de l’internet qui est caché !

Bing a aussi tendance à mettre des résultats en Anglais, alors que ta recherche et en français (et que tu as paramétrer le moteur de recherche pour qu’il soit en français)

Alors que si tu règles Mojeek pour te sortir des résultats en français, il va vraiment te sortir des résultats en français.

En fait, ça donne l’impression que Bing essaye de te sortir des résultats un peu universels, qui pourrait convenir à un peu tous le monde, et en même temps exclu tout ce qui est trop « petit » ou « spécifique »

Alors que Mojeek laisse de la place pour le petit et le spécifique.

Et ça c’est vraiment cool !

Parce que ça veut dire que tu peux à nouveau découvrir de nouveaux sites/blogs avec un moteur de recherche.

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Réseau InternationalCensure des chaînes Telegram le jour où l’Ukraine fait un massacre à Belgorod

Réseau International - 17 fév 2024

par Christelle Néant

   

Le 15 février 2024, alors que l’Ukraine bombarde lourdement la ville russe de Belgorod (tuant plusieurs civils dont un bébé), la France censure une vingtaine de chaînes Telegram francophones pour «désinformation». Le moment choisi pour cette censure indique clairement que Paris ne veut plus que les Français puissent savoir que l’Ukraine tue délibérément des civils avec les armes que les pays occidentaux lui fournissent.

En pleine journée ce 15 février 2024, l’armée ukrainienne a tiré 18 roquettes avec des lance-roquettes multiples Vampire fournis par la république Tchèque (la portée des roquettes utilisées et de 40 km). La défense anti-aérienne russe abat 14 roquettes, mais quatre continuent leur vol vers la ville. Le résultat est un véritable bain de sang. Six personnes, dont un bébé, sont tuées, et 17 blessées. Plusieurs personnes étant dans un état grave, le nombre de morts pourrait encore évoluer.

Les cibles visées (un centre commercial, le stade d’une école et autres zones résidentielles) n’ont rien de militaire, et prouvent encore une fois, que l’Ukraine utilise les armes occidentales pour commettre des crimes de guerre, des faits qui dérangent le narratif occidental, alors pour éviter que les gens se posent des questions, la France (avec l’Allemagne et la Pologne) a décidé d’opter pour la censure pure et simple d’une vingtaine de chaînes Telegram francophones qui faisaient prétendument de la « désinformation russe ».

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Égalité et RéconciliationTucker Carlson : l’entretien avec Vladimir Poutine en français !

Égalité et Réconciliation - 10 fév 2024

Voici l’interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson sous-titrée en français.

   

2 heures…

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ORGANISATION

VoltairenetIsraël se prépare à attaquer le Liban

Voltairenet - 18 mar 2024

Israël se prépare à attaquer le Liban, soit à la fin du ramadan, à la mi-avril, soit plus tôt encore.

   

Son objectif serait de créer une zone tampon en territoire libanais au sud du fleuve Litani, comme il avait vainement tenté de le faire en 2006. Il s’est donc d’abord engagé dans une destruction systématique de toutes les infrastructures construites dans cette zone par le Hezbollah depuis quatorze ans.

De manière à se prévenir d’accusations de crimes de guerre, les FDI ont largué des tracts au Sud du Liban. On peut y lire : « Habitants du Sud, le Hezbollah met en danger votre vie, celle de vos familles et de vos maisons. Le Hezbollah installe ses membres et ses dépôts d’armes dans vos quartiers ». Ils peuvent ainsi faire valoir qu’ils n’ont pas ciblé de population civile, mais au contraire les ont prévenues à l’avance.

Depuis le début de l’opération « Glaive de fer », les FDI ont bombardé 4 500 cibles, principalement situées au Sud, mais aussi à Baalbeck, tout en évitant de s’en prendre aux autres composantes de la société libanaise. Le gouvernement Netanyahu espère que l’absence d’unité du pays lui permettra de détruire progressivement l’arsenal du parti de Dieu, sans susciter de réaction notable. Il revendique avoir déjà éliminé 300 combattants chiites. Le Hezbollah en reconnaît 244.

L’unité 8200 des FDI intercepte toutes les communications téléphoniques et internet libanaises ainsi que presque toutes les caméras de sécurité des particuliers. Elle recoupe ces informations et parvient à identifier presque toutes ses cibles humaines et physiques. C’est ainsi qu’elle a pu, par exemple, localiser le leader du Hamas opposé aux Frères musulmans, Saleh Al-Arouri, en janvier et l’assassiner.

Simultanément, Israël se prépare à une riposte d’ampleur du Hezbollah. Il vient d’acheter des installations portuaires à Larnaca (Chypre) en préparation de la destruction du port d’Haïfa. Ces installations seront, de toute manière, utilisées par la suite pour établir le couloir de transport reliant l’Inde à l’Europe, via Israël.

Identiquement, de nombreux parkings souterrains ont été aménagés au Nord de l’État hébreu pour accueillir des civils en cas de bombardements. Outre l’installation de sanitaires, de conduits d’aération, de médicaments et de mobilier, de la nourriture pour deux jours y sera stockée.

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InsolentiaePour votre sécurité vous aurez la guerre !

Insolentiae - 16 mar 2024

Le professeur Trouposol s’adresse à la nation.

   

Haaaaaa…. dans la série Tintin chez les Popovs (ceux qui ont connu la guerre froide et les expressions de l’époque comprendront), notre professeur Trouposol nous a doctement expliqué que pour notre sécurité il fallait penser à faire la guerre… sinon nous pourrions avoir la guerre.

En tant que membre émérite de la 7ème compagnie, avec le chef Chaudard, sur le terrain, nous avons une autre perception de la situation.

Vous êtes assis j’espère… non parce que l’intro du grand chef est en mesure de vous faire tomber par terre !

« Vous êtes assis » dit-il aux journalistes. « Vous n’excluez pas de vous lever à la fin de l’émission » ? Donc les troupes au sol, c’est pareil. Voilà.

C’est simple la guerre.

Simple comme une bonne vanne.

Simple comme un « bon mot ».

Les manuels (pas les Emmanuels hein) retiendront donc, que la troisième guerre mondiale a eu lieu parce que Trouposol, ce jour-là n’excluait pas de se lever. Vous écouterez. C’est lunaire.

Un Mozart de l’ambiguïté stratégique.

Mais ce n’est pas tout…

Ensuite le Professeur Trouposol nous a expliqué qu’il produit 100 obus par jour et 75 canons César par an, et je suis heureux de même que nos ennemis les Russes de l’apprendre. Voilà des statistiques utiles pour gagner un guerre d’attrition. Y a personne à l’état-major pour expliquer au Tintin de l’Elysée qu’il ne faut pas donner certains éléments chiffrés ? Ou alors on intoxique et il fallait qu’il dise le professeur Trouposol que nous allions sortir dès 2025 750 canons César. Là le Kremlin aurait tremblé.

Bref.

Selon Trouposol il ne faut pas être lâche et il faut empêcher la Russie à tout prix de gagner en Ukraine, ce qui revient à dire qu’il faut faire perdre la Russie.

Si personne n’accepte au moins de perdre un peu alors il n’y a par définition aucune paix ou négociation possible, il n’y a que plus de guerre.

Macron n’a pas les moyens de cet adage. D’abord avec nos 3 100 milliards de dettes et nous y reviendrons, le professeur Trouposol du Palais, n’est pas fort. Notre armée peut potentiellement tenir un front de 80 à 200km en haute intensité pendant une semaine. Un peu court pour défier la Russie. Evidemment l’idée de génie de Trouposol c’est d’y aller « en Européens » avec les autres « copains ».

Nous n’avons donc pas la sagesse d’être fort.

Enfin l’enfant gâté du Palais n’est pas sage du tout parce qu’engager l’armée contre la Russie, nécessitera de passer par le Parlement. Et non, Macron, ne peut pas s’arroger le droit de décider seul d’emmener la France vers la guerre contre la Russie, de la même manière qu’il ne peut pas avoir la bêtise de tenter de nous faire croire que les intérêts vitaux « existentiels » de l’Europe sont menacés en Ukraine. C’est faux. Les frontières de l’Union Européenne sont connues, par les Russes également. Attaquer un pays membre de l’Union Européenne serait un casus belli. Nous sommes bien d’accord là-dessus.

L’Ukraine n’est pas dans l’Union Européenne. C’est peut-être très triste pour les Ukrainiens, mais ils ne sont en aucun cas dans nos intérêts vitaux et il est important de dire ce que signifie un affrontement potentiel avec la Russie. Nous ne perdrons pas 50 ou 80 soldats sur 8 ans comme en Afrique. Nous perdrons 50 à 60 % d’un corps expéditionnaire de 10 000 hommes. Voilà la réalité. Nous aurons des morts par milliers, pour terminer par la signature d’un traité de paix. Absurde. Sans sagesse.

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Réseau InternationalRéquisitions : Dans quel sens vont réellement ces textes ?

Réseau International - 13 mar 2024

Nouveaux articles du Code de défense issus de la Loi de Programmation militaire d’août 2023.

   

En tant qu’étranger, sujet de Sa Britannique Majesté, Mendelssohn n’a pas les clefs pour comprendre le chevauchement des différents Codes et Lois en France.

Puisqu’en droit, un mot sera placé pour en cacher un autre.

Ainsi, Mendelssohn invite les juristes dotés de qualifications que lui ne possède pas, à nous décortiquer l’imbrication des textes législatifs dont il est question ci-dessous.

(Dans le cas où des personnes sans enfants seraient tentés de se voiler les yeux – Papa Mendelssohn en a cinq, tous en âge ou presque d’être mobilisés, sans en venir même à la réquisition…)

En ouverture des festivités, quelques lignes de rappel historique figurant sur un site officiel :

Les réquisitions et le Service de travail obligatoire – 1943

Le tournant du STO

Alors que les exigences allemandes ne cessent de s’accentuer, le gouvernement de Vichy adopte un nouveau dispositif de réquisitions avec la loi du 16 février 1943 qui institue le «service du travail obligatoire» (STO). Tous les jeunes Français nés en 1920, 1921 et 1922 déclarés aptes après une visite médicale doivent partir travailler en Allemagne pour deux ans. D’importantes mises en garde sont immédiatement adressées à ceux qui n’obéiraient pas. Les sanctions auxquelles ils s’exposent sont des amendes allant de 200 à 100 000 francs et des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 5 ans, susceptibles, en cas de récidive, d’être portées au double.

La France est le seul pays occupé d’Europe où les réquisitions ne sont pas la conséquence d’ordonnances allemandes mais d’une loi adoptée par l’État français.
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/1943-les-consequences-du-sto-dans-la-creation-des-maquis

Si Mendelssohn a bien compris, la Loi de Programmation militaire votée en août 2023 modifie entre autres, le Code de défense. Ce sont donc les nouveaux articles du Code de défense dont il est question ici.

• https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000047915043

Titre Ier
Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale
Chapitre II

Principes généraux

«Art. L. 2212-1.-En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. (…)

Mendelssohn s’interroge :

1) En droit, la sécurité juridique exige que le citoyen comprenne de quoi on parle. Il faut donc que chaque terme utilisé soit défini sans ambiguïté.

Dans le cadre de cet article, que veut dire

– menace

– actuelle

– prévisible (d’ici six semaines ? six ans ? six décennies ?)

– activités essentielles à la vie de la Nation (supermarchés Leclerc ? Officines pratiquant des tests PCR ?)

– «menace de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense»

Il existe de multiples niveaux hiérarchiques d’«engagements» internationaux d’un état. Par ailleurs, le terme «engagement» n’est pas, sauf erreur, un terme juridique dans ce contexte précis.

Parle-t-on de traités ? D’engagements écrits ? Non-écrits ? Tenus secrets (présence de «mercenaires» en Ukraine) ? Sous le radar (activités militaires de la France en Afrique) ?

Ou encore, d’accords uni-personnels entre le Micronien et X, tel celui du 16 février avec l’actuel président ukrainien1 accord dont la légalité est plus qu’incertaine ?

(Nous reviendrons prochainement sur ledit accord bilatéral de sécurité du 16 février : à part engager des milliards ayant l’impôt comme source, des milliers de militaires et spécialistes Français devraient partir instamment vers l’Ukraine, à supposer que la France veuille et puisse s’y conformer).

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Réseau InternationalVladimir Poutine répond à Emmanuel Macron

Réseau International - 12 mar 2024

Conséquences des déclarations de Macron.

   

« L’Occident continue de mentir et de terroriser le monde. Aujourd’hui, l’Occident prétend sans vergogne que la Russie aurait l’intention d’attaquer l’Europe. Mais vous et moi savons qu’ils racontent n’importe quoi ».

Vladimir Poutine

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StratpolBulletin N°176. Nuland : la fin du carnage ? Bundeswehr sur écoute.

Stratpol - 10 mar 2024

STRATPOL : bulletin n°176 de Xavier Moreau

   

01:08 – Économie
Bourse céréalière pour les BRICS
Hydrocarbures russes : + 80%
MS-21 retard de livraison
Cap de Bonne Espérance : chance pour l’Afrique
Crise agricole polono-ukrainienne

06:10 – Politico-diplomatique
Démission de Victoria Nuland
Wang Yi vs occident collectif
Borrell percute le réel
Trump vainqueur de la Primaire
Macron en Tchéquie
Nigéria vers les BRICS
Moldavie vs Russie

15:50 – Terrorisme
Ingouchie

16:42 – Armement
M1 Abrams vs T-72B3
Pentagone : l’épuisement
Armata : trop cher
F-16 : la danseuse de l’OTAN
FAB-1500, la rupture
HIMARS vs Tornado

24:08 – Considérations militaires générales
Bundeswehr sur écoute
Discours de V. Poutine devant le Congrès

27:38 – Carte des opérations militaires

SANTÉ

Revolution 2030 : autre sourceExtrait du fillm Vexille (2007)

Revolution 2030 : autre source - 19 mar 2024

Film d'animation de science-fiction japonais réalisé par Fumihiko Sori, sorti le 18 août 2007.

   

Extrait du fillm Vexille (2007) en français.

The DefenderGavi qualifie les mèmes comme de super propagateurs de désinformation

The Defender - 15 mar 2024

Gavi, l’Alliance du Vaccin, s’en prend aux “super propagateurs de désinformation” du “mouvement anti-vaccin” dans un article publié le 13 février.

   

“Les mèmes font partie des messages anti-vaccins depuis des siècles et leur pouvoir de diffusion d’une désinformation sanitaire néfaste ne cesse de croître”, selon le texte de l’article.

L’article avertit que si les mèmes sont souvent associés à des “chats mignons et à des célébrités aux légendes amusantes”, ils ont “une fonction plus sinistre”, car ils “font partie d’une stratégie très sophistiquée de diffusion et de monétisation de la désinformation en matière de santé”.

Citant la “longue histoire” des mèmes anti-vaccination, l’article présente une image de 1802 montrant un monstre vaccinal nourri d’un panier de nourrissons et “les excrétant avec des cornes”, et une autre de 1892 montrant un serpent vaccinal et un squelette dansant menaçant une mère et son nourrisson.

Cependant, “le plus célèbre mème anti-vaccination “, indique l’article, “est né d’une étude de 1998, aujourd’hui discréditée, qui établissait un lien erroné entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et l’autisme”.

L’article renvoie à un article paru en 2010 dans le Journal de l’Association médicale canadienne sur la rétractation par The Lancet de l’article du Dr Andrew Wakefield et à un éditorial du BMJ de 2011 qualifiant l’étude de Wakefield de frauduleuse.

Selon l’article, l’étude de Wakefield est à l’origine du mème “les vaccins causent l’autisme”, qui apparaît sur les panneaux d’affichage et circule “largement dans les médias”.

Vera Sharav, survivante de l’Holocauste, a analysé la controverse Wakefield dans un article en plusieurs parties, notant que la Haute Cour du Royaume-Uni n’a trouvé par la suite “aucune preuve permettant d’étayer l’accusation de faute professionnelle, et encore moins l’accusation de fraude”.

Citant le Media Manipulation Casebook, l’article définit la “guerre des mèmes” comme la propagation de mèmes à des fins de “persuasion politique ou de renforcement de la communauté, ou pour diffuser stratégiquement des récits et d’autres messages essentiels à une campagne de manipulation des médias”.

Les auteurs ont identifié “trois thèmes récurrents” dans les mèmes encourageant le refus des vaccins :

Le gouvernement et les institutions sociales sont corrompus, politiquement compromis et tyranniques et utilisent des vaccins dangereux et inefficaces à des fins de surveillance, de contrôle et de profit.
Les personnes non vaccinées sont injustement stigmatisées et persécutées, “soumises à des sanctions de type nazi et à l’exclusion sociale”.
Les vaccinés sont moralement et physiquement inférieurs aux non-vaccinés, par exemple, ils souffrent d’une fertilité et d’une capacité de réflexion critique réduites.

Mais l’élément le plus “sinistre” des campagnes de mèmes, selon l’article, était de “profiter financièrement des angoisses liées à la pandémie”, notamment en promouvant des traitements médicaux “potentiellement dangereux” et “non approuvés” tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine.

Les auteurs n’ont pas expliqué comment une personne pouvait gagner sa vie en vendant des médicaments non brevetés peu coûteux, et n’ont pas non plus comparé cette affirmation aux bénéfices réalisés par les entreprises qui vendent le remdesivir ou les vaccins Covid-19.

En conclusion, “sous le couvert de l’humour et de la satire” qui “peuvent échapper aux vérificateurs de faits et aux modérateurs de contenu”, les propagateurs de mèmes “développent leur audience en ligne, sèment la méfiance à l’égard des autorités sanitaires et tirent profit de la promotion de médicaments non approuvés”.

Les gens n’achètent pas ce qu’ils vendent

Laura Bono, vice-présidente de Children’s Health Defense (CHD), a déclaré à The Defender: “Manifestement, Gavi ne voit pas l’ironie de publier un article sur la propagation de la “désinformation” sur les vaccins, alors que Gavi est l’un des pourvoyeurs les plus prolifiques de propagande pro-vaccins dans le monde”.

Gavi, financé à hauteur de 4,1 milliards de dollars depuis 2000 par son partenaire fondateur, la Fondation Bill & Melinda Gates, a une longue histoire d’introduction de vaccins dans les pays en développement d’ Afrique sans consentement éclairé adéquat sur les risques.

Gavi a récemment lancé une campagne de vaccination antipaludique pour les bébés dans toute l’Afrique et vise des millions de jeunes filles dans les pays à revenu faible et intermédiaire du monde entier avec un vaccin contre le papillomavirus humain (HPV).

Mme Bono a déclaré que Gavi et d’autres organisations soutenues par l’industrie pharmaceutique sont “aux prises avec le fait que les parents du monde entier s’éveillent aux risques graves posés par les vaccins, y compris l’autisme, et qu’un nombre croissant de personnes n’achètent pas ce qu’ils vendent”.

“Il est ironique que Gavi soit contraint de s’engager dans cette voie, car il se sent clairement menacé”, a déclaré C. H. Klotz, rédacteur en chef de “Canary In a Covid World: How Propaganda and Censorship Changed Our (My) World” (Le canari dans un monde covide: comment la propagande et la censure ont changé notre (mon) monde). Et de poursuivre: “Ils sont loin de se douter que les gens ne sont pas stupides, malgré la propagande.”

Selon M. Klotz, de plus en plus de personnes ont pris conscience de la propagande grâce à leur expérience avec le Covid-19, “où l’on nous a dit une chose et où le contraire s’est produit”. Par exemple, “Faites-vous vacciner pour arrêter la transmission et vous protéger contre une nouvelle contamination”.

“Tout cela s’est avéré être un gros mensonge”, a-t-il déclaré.

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Nouveau MondeDes anti-oxydants pour détruire la couronne nécro-moléculaire d’oxyde de graphène

Nouveau Monde - 11 mar 2024

Tous ceux qui ne sont pas enclins à confronter la vérité du génocide vaccinal, au parfum d’oxyde de graphène — parce qu’ils ont les viscères trop perméables — peuvent, toujours, considérer que ce dossier présente un spectre d’antioxydants qui, pour la plupart, ont été validés à l’encontre du tableau de symptômes dénommés Covidiens.

   

Aujourd’hui, la mission de tout être humain, qui se respecte, c’est de guérir quotidiennement la Nature, en lui, qui est perpétuellement assaillie par les vecteurs génocidaires de la Techno-Culture Transhumaniste. La question est, maintenant, de savoir si toute personne refusant de confronter la vérité du génocide vaccinal est, authentiquement, capable de « se guérir ».

Tous ceux qui sont enclins à se réveiller peuvent, aisément, commencer à concevoir que la Mafia Pharmacratique n’a pas attendu d’agrémenter les injections anti-CoqueVide/19, avec de l’oxyde de graphène, pour contaminer les « vaccins », depuis de nombreuses années, avec une foultitude de nécro-nano-particules — et autres adjuvants.

Aujourd’hui, le vecteur de l’Ennemi, c’est la graphénisation par le biais du Syndrome de la Couronne Nécro-Moléculaire — en l’occurrence, la Spike de l’Oxyde de Graphène.

Aujourd’hui, la vaccination graphénisante représente, très clairement, la ligne de démarcation entre, d’une part, ceux qui optent pour le suicide collectif et, d’autre part, ceux qui veulent survivre, et vivre en Paix, dans la Beauté qui Vient.

Sommaire

Le Glutathion
La Cystéine
La Glycine
L’Acide glutamique
La N-AcétylCystéine
La Mélatonine
La Vitamine D et la Fortification du Système Endocannabinoïde
La Vitamine C
La Nicotine et le Tabac
Les Artémisias
Les Plantes médicinales très antioxydantes
Le Charbon de Bois Activé
Les Zéolithes
Les Micro-Organismes efficaces du Professeur Teruo Higa
Le Dioxyde de Chlore
Le Zinc
L’Acide shikimique
Les Protocoles Anti-Graphène
Autres Substances antioxydantes et réductrices de l’Oxyde de Graphène

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Aube DigitaleUne infirmière licenciée rend public le nombre de décès dus à la vaccination

Aube Digitale - 09 mar 2024

Une infirmière licenciée rend public le nombre de décès dus à la vaccination de masse contre le Covid.

   

Après avoir été licenciée pour avoir refusé de se conformer à l’obligation de vaccination imposée par son hôpital, une infirmière californienne s’est exprimée publiquement pour dénoncer une vaste opération de dissimulation des décès liés aux injections d’ARNm anti covid.

Gail Macrae, une infirmière californienne d’une unité de soins intensifs, s’est exprimée pour tirer la sonnette d’alarme sur le fait que le public est induit en erreur au sujet des injections et du nombre réel de patients ayant été vaccinés contre le Covid.

Macrae accuse l’hôpital où elle travaillait d’avoir violé l’éthique médicale.

Elle affirme que cette violation, dont elle pense qu’elle se produit dans tout le pays et au-delà, a eu pour conséquence d’accroître les préjudices subis par les patients.

Macrae a travaillé à l’hôpital Kaiser Permanente de Santa Rosa de 2015 à 2021.

Cependant, elle a été licenciée pour ne pas avoir respecté le mandat de vaccination du personnel.

Après l’introduction du vaccin contre le COVID-19, Macrae a constaté une augmentation considérable du nombre d’hospitalisations et de décès.

Elle affirme que les patients souffraient d’effets secondaires qu’elle n’avait jamais vus auparavant.

Pendant ce temps, des traitements éprouvés et recommandés ont été interdits et les systèmes d’archivage ont été manipulés pour dissimuler les blessures liées aux vaccins et les cas d’infections graves.

Elle a révélé que les responsables de l’hôpital ont ordonné au personnel de dissimuler les décès liés à la vaccination, souvent en inscrivant les patients décédés entièrement vaccinés sur la liste des « non-vaccinés » et en indiquant la cause comme étant le « Covid ».

Macrae a révélé que le personnel de l’hôpital avait été menacé pour avoir signalé des effets indésirables et des décès liés aux vaccins.

Elle a également déclaré que les professionnels de la santé ont fait l’objet de représailles pour s’être opposés aux protocoles d’isolement des patients et pour avoir refusé aux familles l’accès et la participation à leurs traitements.

Selon Macrae, au cours des premiers mois de la pandémie, les hôpitaux étaient presque vides car les procédures non urgentes étaient interrompues – une scène qui contrastait avec les affirmations des médias selon lesquelles les capacités étaient débordées.

Même pendant la vague d’hospitalisations de l’hiver 2020-2021 due à des problèmes respiratoires normaux, elle a déclaré que « pas une seule fois » les hôpitaux n’ont été débordés.

C’est une observation qu’elle a corroborée avec des collègues de tout l’État.

Cependant, elle a déclaré que les responsables des hôpitaux ont véhiculé l’idée que les établissements étaient débordés par les patients atteints de la maladie de Covid.

« On a menti au public », a-t-elle déclaré.

« Cela m’a vraiment ouvert les yeux sur le fait qu’il se passait des choses qui n’auraient pas dû se passer.

Macrae a signalé la mise en œuvre de protocoles d’isolement stricts pour les patients ayant contracté le COVID-19, qui interdisaient les visites des familles des patients et de leurs défenseurs.

Elle affirme que ces politiques restrictives ont facilité l’alarmisme incontrôlé des médias, tout en supprimant un système de soutien qui aurait pu servir de tampon contre la coercition administrative.

Bien que le COVID-19 soit « la maladie la plus inflammatoire que l’humanité ait jamais connue », le personnel hospitalier expérimenté a été empêché d’administrer des stéroïdes – « le meilleur traitement pour un processus inflammatoire », a déclaré Macrae.

« Le fait que le gouvernement, les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et ces organisations à trois lettres disent aux praticiens qu’ils ne peuvent pas administrer de stéroïdes (…) est absolument criminel », a-t-elle ajouté.

La Californie n’a pas été le seul État à interdire les stéroïdes.

Les anti-inflammatoires classiques tels que les stéroïdes ont été interdits dans le cadre de protocoles rigides dans les hôpitaux des États-Unis.

Par ailleurs, le remdesivir, déjà jugé inefficace comme traitement contre Ebola, a été administré dans le cadre de protocoles stricts.

Cependant, les données indiquent qu’il « fait plus de mal que de bien », a déclaré Macrae.

Elle a ajouté que les antiviraux, en général, n’agissent pas « plus de deux jours après l’apparition des symptômes ».

Macrae a suggéré que les motivations lucratives étaient à blâmer.

Elle a révélé que « chacune de ces doses coûtait plus de 3 000 dollars ».

Avec toutes ces nouvelles politiques et protocoles restrictifs, Macrae a déclaré : « Chaque jour, j’avais l’impression de violer mon serment de praticienne ».

Lorsque les vaccins contre le COVID-19 ont été introduits au début de l’année 2021, Macrae a fait état d’un changement immédiat et radical dans les admissions de patients.

Elle a révélé que son hôpital a connu une augmentation stupéfiante de « 300 % des hospitalisations ».

Le personnel de l’hôpital a été débordé par l’état inhabituel des patients, a-t-elle expliqué.

Selon Macrae, les alertes « code bleu » – lorsque quelqu’un cesse de respirer ou que son cœur s’arrête – qui se produisaient peut-être une fois par équipe, ont commencé à se produire jusqu’à dix fois par équipe.

« Ils les appelaient toujours au niveau inférieur de l’hôpital, où nous avions une clinique de vaccination », a-t-elle déclaré.

Deux infirmières qui administraient directement les vaccins – des collègues qu’elle a rencontrées dans le cadre d’un groupe de soutien aux praticiens dans sa communauté – ont déclaré qu’elles voyaient entre 10 et 20 épisodes de choc anaphylactique par jour.

Elles ont déclaré à Macrae qu’elles étaient menacées de licenciement si elles parlaient publiquement de la situation.**[...]

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Réseau InternationalLa santé numérique

Réseau International - 04 mar 2024

Partant de la définition de l’OMS que «la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité», comment peut-on la réduire à une dimension numérique ?

   

L’être humain étant un micro-univers complexe, comment peut-on vouloir le résumer en un dossier électronique du patient (DEP) ?

En réalité, il ne s’agit pas d’abord de mieux soigner les patients mais le digital a un rôle clé à jouer pour limiter l’augmentation des coûts de la santé1. Par conséquent, c’est l’atout sur lequel mise la Confédération : Une rallonge de 30 millions est sur la table.2. Ainsi, le gouvernement veut faire entrer de force le DEP alors «qu’il n’en finit pas de décevoir. La population le boude (30 000 personnes seulement avaient franchi le pas fin 2023) et les professionnels de la santé le critiquent vertement». Au lieu d’étudier les causes de ce désintéressement, le Parlement veut intervenir puissamment, obnubilé par la «numérisation de la santé» alors qu’il s’agit en réalité de contenir les coûts de l’assurance maladie obligatoire.

Il y a donc un déséquilibre patent de la balance entre le gouvernement animé par une stratégie politico-économico-juridique et par la population accompagnée par les professionnels de la santé.

Il est frappant de constater que les humains et les soignants sont concernés par le processus vivant du corps alors que les dirigeants se focalisent sur la dynamique financière. Il semblerait qu’il y ait un fossé entre les deux, même si des passerelles traversent un tant soit peu ce fossé.

Le premier concerné par son état de santé est l’individu (au sens d’être non divisé). Il est le premier concerné par ce qu’il vit. Au lieu de le soutenir pour garder au mieux sa souveraineté sur lui-même, le système politico-assécurologique veut tout prendre en main selon des critères qui s’appuient sur des éléments scientifiques, extraits limités d’une vision scientifique globale.

«À l’avenir, tous les professionnels de la santé devront utiliser le dossier électronique du patient, aussi bien à l’hôpital que dans les cabinets médicaux ou les pharmacies».

Un rapport très détaillé de 59 pages a été fourni par le Conseil d’État du Canton de Neuchâtel déjà en 2017. J’en relève (p.42) le chapitre concernant les conséquences sur le personnel et son budget de mise en œuvre (3 millions) qui illustre bien sa complexité sur plusieurs plans. Le Conseil d’État sera en mesure de répondre aux exigences de la LDEP à court terme mais aussi de garantir l’utilité et l’utilisation de la cybersanté (voilà encore un terme qui laisse songeur) en général, du DEP dans le long terme, et donc d’assurer la réussite de la démarche qu’il a initiée, en termes de santé publique, mais aussi financiers. À défaut, les risques d’échec sont importants et leurs conséquences sont potentiellement graves.3

Que penser de la somme de la rallonge de 30 millions ? Une réflexion nous vient d’un parlementaire évaluant d’une façon très pertinente la santé du DEP : «Il estime que le DEP est un patient aux soins intensifs à qui on va mettre une perfusion de 30 millions alors qu’on ne sait toujours pas de quoi il souffre».

Sur quoi se basent-ils pour estimer la réussite de la démarche en termes de santé publique ?

Nous venons de vivre 3 ans de covidémie où les bilans actuels montrent à quel point les mesures sanitaires imposées par le gouvernement ont eu des conséquences néfastes sur plusieurs plans, que ce soit suite au confinement, aux tests PCR, au port du masque et aux injections géniques présentées comme des vaccins de plus encore en phase d’essai. Le tout pour des coûts pharamineux !

Un médecin expose un bilan honnête : L’ancien Monsieur Corona suisse : «nous sommes allés trop loin»4. Ce qui est frappant, c’est qu’ils ont eu audace de le faire sans tenir compte de divers avertissements.

Pour sa part, l‘autorité de contrôle des produits thérapeutiques Swissmedic a reçu de nombreuses déclarations d’effets indésirables liés aux vaccins anti-coronavirus : «16 000 rapports d’effets secondaires indésirables reçus».5

Alors qu’ils ont misé avec les injections géniques – dont une bonne partie est maintenant périmée donc détruites et dispendieuses. Quelque 9 millions de doses sont concernées6 – ont-ils vraiment la juste inspiration pour miser autant sur le DEP…? Évidemment, il est plus aisé de viser la santé numérique que la santé humaine, vibrante, constamment mobile et en recherche perpétuelle d’harmonie… !

Il est dans la dynamique actuelle que la présidente de la direction générale de la CSS décrète : «le digital a un rôle clé à jouer pour limiter l’augmentation des coûts de la santé. Plus rapide, précise et personnalisée, la santé numérique doit progresser en Suisse, notamment sous l’impulsion des assureurs»7. Évidemment, porteuse d’un bagage d’avocate puis d’études de finances et de comptabilité suivies d’études à la London Business School, elle a forcément une vue depuis le piédestal ainsi constitué.

Elle estime aussi que tous les acteurs de santé doivent travailler ensemble. Car une des valeurs ajoutées du numérique, c’est l’interconnexion. Et pourtant, le temps passé à remplir les rubriques d’un programme informatique est du temps retiré aux contacts humains entre les confrères, contacts sources de formation et d’informations qui ne passeront jamais par un écran et dont la subtilité peut conduire à des découvertes particulières et productives.

Elle pense aussi aux réseaux de soins intégrés qui améliorent la coordination entre praticiens et leur donnent une visibilité complète de l’historique du patient. Elle ne tient pas compte de tout ce qui peut échapper en limitant l’écoute des patients qui ne reçoivent plus le temps nécessaire dans une dynamique numérisée au maximum) tout en évitant les doublons, les délais et les consultations inutiles (ce qui est une réalité très pratique mais à laquelle est-il judicieux de donner autant de place ?).

Une question originale : «Dossier du patient : utile ou «cimetière à PDF» ?8

En revanche, un être humain se développe en fonction de ses différents corps, lesquels obéissent à des lois distinctes tout en étant tous interconnectés. De la sorte, quand un problème de santé se présente, il révèle la perturbation de déviations plus étendues et plus profondes qui évoluent au fil du temps et des expériences existentielles. Le dossier qui peut le mieux révéler son état doit être mobile, dynamique et présenter les corrélations en cours alors qu’un dossier électronique ne saura jamais mettre en évidence les différentes dimensions du conflit énergétique sous-jacent dans l’instant présent.

Il n’est pas anodin que dans la pratique médicale, on évoque la médecine préventive versus la médecine pratique. Il n’y a très peu voire pas de place pour la médecine précoce. Pourtant, les premiers symptômes se manifestent au niveau énergétique et psychoaffectif. Beaucoup l’ont déjà compris en s’adressant à de nombreuses thérapies telles que la médecine traditionnelle chinoise, l’homéopathie, l’ostéopathie, la réflexologie ou d’autres encore.

Ainsi, quand les problèmes de santé ne se sont pas encore ancrés dans le corps au niveau cellulaire, ou alors que des moyens techniques ont résolu des situations d’urgence, il est indispensable de chercher à rétablir les circuits énergétiques qui animent l’organisme. Il ne suffit pas de dire au patient «c’est dans votre tête» ou encore de «gommer» les symptômes avec des comprimés (chasser le naturel, il revient au galop!)

Alors que ces thérapies énergétiques – médecines dites complémentaires et qui peuvent être franchement alternatives – répondent dans bien des cas précocement aux besoins des santé, il n’est pas logique que les habitants doivent payer une assurance de médecine complémentaire, ce que beaucoup ne peuvent pas se permettre. Ils doivent alors attendre que la maladie s’installe davantage dans leur quotidien pour que les traitements soient remboursés par les assurances maladie.

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SCIENCE

The DefenderUn acte de censure scientifique stupéfiant

The Defender - 05 mar 2024

Une revue rétracte une étude évaluée par des pairs critiquant le vaccin Covid-19.

   

Lundi, la revue Cureus a rétracté le premier article évalué par des pairs qui présentait une analyse approfondie des données des essais du vaccin ARNm Covid-19 et des lésions consécutives à l'injection. Les auteurs de l'article ont également appelé à un moratoire mondial sur les vaccins.

Lundi, la revue Cureus a rétracté le premier article évalué par des pairs qui présentait une analyse approfondie des données des essais du vaccin ARNm Covid-19 et des lésions consécutives à l’injection. Les auteurs de l’article ont également appelé à un moratoire mondial sur les vaccins.

Le Dr Peter McCullough, l’un des auteurs de l’article, a qualifié la rétractation d'”acte stupéfiant de censure scientifique”. Il a dit au Defender :

“La revue et ses rédacteurs avaient le droit de rejeter l’article à tout moment au cours du processus d’examen. Une fois publié, la rétractation d’un article sans justification adéquate constitue une violation des lignes directrices du Comité d’éthique de la publication (COPE) “.

Le document, publié le mois dernier, décrit en détail les graves effets nocifs potentiels des vaccins, les problèmes de contrôle et de traitement des vaccins, les mécanismes à l’origine des effets indésirables, les raisons immunologiques de l’inefficacité des vaccins et les données relatives à la mortalité issues des essais d’homologation.

Les auteurs de l’article ont conclu :

“L’approbation par l’agence fédérale des produits injectables à base d’ARNm Covid-19 sur la base d’une couverture générale de la population n’était pas étayée par une évaluation honnête de toutes les données d’enregistrement pertinentes et par une prise en compte proportionnelle des risques par rapport aux avantages.

Ils ont également demandé que les vaccins soient immédiatement retirés du calendrier de vaccination des enfants du CDC (Centres de contrôle et de prévention des maladies) et que les rappels soient suspendus.

Le document a été lu plus de 350 000 fois dans le mois qui a suivi sa publication. Un article moyen de Cureus n’est consulté qu’à environ 2 700 reprises au cours d’une année entière.

M. McCullough a indiqué que Tim Kersjes, responsable de l’intégrité de la recherche chez Springer Nature, qui publie Cureus, a informé les auteurs la semaine dernière que la revue rétractait l’article. M. Kersjes a soulevé huit points de préoccupation, auxquels M. McCullough a déclaré que les auteurs avaient déjà répondu dans le cadre d’un processus exhaustif d’examen par les pairs.

Le Dr McCullough a déclaré au Defender :

“Je soupçonne Kersjes et Springer Nature d’avoir subi des pressions de la part du puissant complexe bio-pharmaceutique, composé d’organisations de santé publique coordonnées, de fabricants de vaccins et d’organismes de réglementation, pour censurer notre article afin d’empêcher la communauté médicale d’obtenir des informations cruciales sur la sécurité des vaccins.

“Nous avons rejeté la rétractation, nous avons fait appel et nous signalerons cette action contraire à l’éthique à toutes les autorités compétentes, tout en continuant à publier ailleurs”.

M. Nathaniel Mead, l’auteur principal de l’article, a déclaré au Defender qu’il craignait depuis le premier jour que la revue ne subisse des pressions pour rétracter l’article.

J’ai su dès que j’ai appuyé sur le bouton “publier” de Cureus le 24 janvier, à la suite d’un processus d’examen approfondi et de multiples re-soumissions, que nous avions affaire à une bombe à retardement”, a déclaré M. Mead.

“En citant des preuves solides et en exposant la manière dont les essais parrainés par l’industrie ont induit le public en erreur, notre article fondé sur des données probantes a été un véritable réquisitoire contre l’entreprise du vaccin COVID-19”.

Les “rétractations prédatrices” profitent à Big Pharma

John Adler, de l’université de Stanford, et Alexander Muacevic, de l’université de Munich, ont fondé Cureus en 2009. Il s’agit d’une revue médicale générale en ligne à accès libre, évaluée par des pairs, dont les coûts de publication sont peu élevés.

Le géant de l’édition universitaire Springer Nature a racheté Cureus en décembre 2022.

Springer Nature est un conglomérat d’édition fondé en 2015 par la fusion de Nature Publishing Group, Palgrave Macmillian, Macmillan Education et Springer Science+Business Media.

L’éditeur a généré 1,8 milliard d’euros en 2022, affichant une croissance continue d’une année sur l’autre depuis 2020.

Springer Nature dispose d’un groupe interne d’intégrité de la recherche chargé de veiller à ce que le contenu scientifique de l’entreprise soit “rigoureusement évalué“. Lorsque des questions nécessitant l’intervention d'”experts en intégrité de la recherche” se posent, l’équipe de résolution, dirigée par M. Kersjes, intervient.

Le 16 février, M. Kersjes a informé les auteurs que les rédacteurs de la revue prévoyaient de rétracter l’article, en précisant que la revue “avait été récemment informée de plusieurs préoccupations concernant la validité du travail”.

Selon le texte de l’e-mail, publié sur Substack par Steve Kirsch, un autre des coauteurs de l’article, ces préoccupations “ne peuvent, à notre avis, être résolues par une correction”.

M. Kersjes a indiqué aux auteurs qu’ils avaient la possibilité d’accepter ou de refuser la rétractation, ce qui serait indiqué sur le site web.

Ils n’étaient pas d’accord. “Nous rejetons vigoureusement cette décision arbitraire et capricieuse, prise a posteriori, de la part de M. Kersjes et de ses supérieurs de Springer”, ont-ils écrit.

La lettre de M. Kersjes fait état de préoccupations concernant les affirmations des auteurs au sujet de données sur la mortalité toutes causes confondues, dusystème de notification des événements indésirables liés aux vaccins (VAERS),du nombre de décès dus à la vaccination par rapport au nombre de vies sauvées, de la possibilité de contamination des vaccins,de l’affirmation selon laquelle les vaccins n’ont pas fait l’objet de tests de sécurité et d’efficacité adéquats, de la déclaration “incorrecte” selon laquelle les protéines spike restent dans l’organisme et peuvent avoir des effets néfastes et que les vaccins sont des produits de thérapie génique.

Dans leur réfutation, les auteurs ont répondu à chaque critique en expliquant leur argumentation et en fournissant des citations à l’appui. Ils ont noté que les huit évaluateurs de l’article et les rédacteurs en chef de la revue avaient jugé leurs réponses satisfaisantes.

Quelques jours après la publication initiale, M. Adler, qui est le rédacteur en chef de Cureus, a déclaré au site web Retraction Watch, qui est favorable envers l’industrie: “Notre réponse éditoriale a été une vigilance accrue au cours du processus d’évaluation par les pairs, avec 8 évaluateurs différents pesant sur la publication ou non, y compris quelques-uns ayant de solides connaissances en statistiques. Par conséquent, un processus crédible d’évaluation par les pairs a été suivi et les conséquences sont tombées comme elles l’ont dû”.

M. Adler a également déclaré que la revue procéderait à une réévaluation si des “failles fatales” étaient identifiées. “Le processus de décision de Cureus contraste fortement avec la décision éditoriale d’Elsevier de censurer l’article en utilisant des arguments ad hominem.

Cependant, un porte-parole de Cereus a déclaré aujourd’hui au Defender : “Après la publication, des inquiétudes ont été soulevées concernant un certain nombre d’affirmations faites dans l’article et une enquête menée par Cureus et l’équipe de Springer Nature chargée de l’intégrité de la recherche a identifié plusieurs problèmes avec l’article qui ont justifié une rétractation”.

Le porte-parole a ajouté : “Il est préférable que de tels problèmes soient détectés lors de l’examen par les pairs, mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Il est donc important, comme cela s’est produit dans ce cas, que lorsque des problèmes sont soulevés après la publication, ils soient traités rapidement afin de préserver l’intégrité du dossier universitaire.”

Les auteurs affirment dans leur réfutation que la plupart des préoccupations “semblent être adaptées, directement ou indirectement, des nombreux commentaires faits par les trolls bien connus de l’industrie des vaccins sur les médias sociaux, Jonathan Laxton et Matthew Dopler”, qui ont fréquemment commenté l’article sur le site web de Cureus.

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Echelle de JacobLa comète du diable pourrait devenir visible à l’œil nu dès mars 2024

Echelle de Jacob - 29 fév 2024

Une comète observée depuis des siècles semble prometteuse. Surnommée « comète du diable », 12P/Pons-Brooks semble bien partie pour devenir visible à l’œil nu en 2024.

   

La prochaine comète visible à l’œil nu en France sera-t-elle la « comète du diable » ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer. L’espoir est cependant permis avec ce spécimen, dont l’éclat pourrait le rendre visible sans instrument dans le ciel de mars ou avril 2024.

La mesure de la magnitude sert à décrire l’éclat apparent d’un astre. Plus l’objet est lumineux, plus sa magnitude est faible. La magnitude limite de l’œil nu est de 6 ; celle de la pleine Lune, -12,6.

De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète pourrait atteindre une magnitude apparente de 7,1 jusqu’à 5,2 tout au long du mois de mars, indiquait BBC Sky at Night le 19 février. Si la magnitude de la comète évolue comme cette prévision l’indique, cela signifierait que son éclat serait très proche de ce que l’œil nu peut percevoir. Le périhélie de la comète, c’est-à-dire le moment où elle sera au plus près du Soleil sur sa trajectoire, est prévu le 21 avril.

Déjà, des astrophotographes se sont mis à chasser cette belle comète et à publier leurs images de sa chevelure verdâtre et sa queue bleutée.
La comète du diable, observée depuis des siècles par les astronomes

Pourquoi est-elle surnommée « comète du diable » ? En juillet, 12P/Pons-Brooks a expulsé énormément de gaz et de poussière, devenant soudainement plus éclatante. Cette explosion a déformé la chevelure de la comète, avec un centre sombre et deux pointes plus brillantes, donnant l’impression qu’elle avait des cornes (comme celles d’un diable). Puis, les scientifiques ont constaté que ce comportement n’était pas si rare pour 12P/Pons-Brooks, qui a déjà connu ce genre d’épisodes.

La comète 12P/Pons-Brooks est bien connue des astronomes : ses premières observations remontent au 14e siècle. L’histoire de cette comète est riche. En 1812, l’astronome français Jean-Louis Pons découvre la comète à l’aide de son télescope, à Marseille. Puis, en 1883, l’astronome américain William Robert Brooks redécouvre à son tour la comète. L’objet céleste a donc pris le nom de ses deux découvreurs. De plus amples observations par les scientifiques ont permis de faire le lien entre les apparitions récentes de 12P/Pons-Brooks et des observations réalisées en 1385 et 1457, correspondant bien à cet objet.

Il s’agit d’une comète de type Halley, en référence à la plus célèbre de toutes les comètes. On regroupe dans cette catégorie des comètes dont la période orbitale est comprise entre 20 et 200 ans. Pour 12P/Pons-Brooks, cette période est d’environ 71 ans. La comète a donc déjà eu de multiples occasions de s’aventurer dans le système solaire interne.

Il est toujours très délicat de prédire avec certitude si une comète deviendra bien visible à l’œil nu. Ce sont des objets célestes très imprévisibles, qui peuvent se comporter de façon surprenante en approchant du Soleil. Après son passage dans le voisinage terrestre en 2021, la comète Leonard s’était ainsi désintégrée — quelques chanceux avaient pu la voir de leurs propres yeux avant cette issue funeste.

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Echelle de JacobGemini, le moteur ultra-Woke de Google

Echelle de Jacob - 27 fév 2024

La semaine dernière, alors qu’OpenAI faisait frémir le monde de l’intelligence artificielle avec Sora, le premier moteur permettant de créer des petites vidéos réalistes à partir d’une simple description textuelle, Alphabet (la maison-mère de Google) lançait en fanfare la nouvelle version de son agent conversationnel, réponse de l’entreprise mondiale à ChatGPT d’OpenAI, elle-même détenue par Microsoft. Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’a pas été déçu.

   

Comme à son habitude pour bien lancer son produit, Google en a subtilement changé le nom pour passer de Bard à Gemini (comme il était passé de Google Apps à GSuite puis Workspace, ou de Google Local à Places à MyBusiness à Business Profile, ou Google Hangouts à Chat, etc.) tout en lui donnant de nouvelles fonctionnalités.

Il faut le reconnaître, le moteur d’intelligence artificiel de Google est puissant.

Les prochaines semaines permettront sans doute d’explorer en détail ce qu’il a sous le capot, mais on sait déjà par exemple que Gemini dispose à présent d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons. Cette fenêtre contextuelle, c’est ce qui permet à l’agent de conserver la mémoire des échanges d’une question à l’autre. Par comparaison, ChatGPT 3.5 (la version gratuite) dispose d’une fenêtre d’environ 16.000 jetons et la version 4 autorise jusqu’à 128.000 jetons et pour donner un ordre de grandeur, ce dernier nombre représente l’équivalent d’un livre de poche à peu près, là où Gemini peut se rappeler d’une œuvre complète de 1.500 pages…

Ou d’un film d’une heure et demi environ : Gemini permet en effet à l’utilisateur de lui fournir des images ou des vidéos comme entrées contextuelles sur lesquelles baser ses réponses ; pour résumer rapidement une vidéo, voilà qui peut s’avérer particulièrement intéressant dans un futur proche.

Mais à côté de ces progrès techniques indéniables et d’une puissance vraiment intéressante, Gemini s’est surtout illustré par l’identification très rapide d’un problème assez gênant pour la firme de Moutain View en Californie : voulant sans doute rattraper son retard en matière de production d’image à partir d’une description textuelle – OpenAI permet en effet à ses clients de produire des images depuis plusieurs mois directement depuis ChatGPT – Gemini a été doté de cette possibilité mais à l’usage, il est rapidement apparu que certaines demandes n’étaient tout simplement pas acceptés ou que l’écart entre les requêtes et les résultats était si fort que, très rapidement, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.

Pas de doute : lorsqu’on demande à Gemini de produire des images à teneur historique ou représentant certaines ethnies, ce dernier interprète la demande de façon un peu trop spécifique.

Ainsi, obtenir l’image d’un chevalier médiéval ou d’un pape aboutit à la production d’images systématiquement en désaccord grossier avec la réalité : l’intelligence artificielle de Google s’amuse à pondre, avec un enthousiasme louche, des chevaliers médiévaux de toutes les ethnies possibles mais le chevalier blond aux yeux bleus est étrangement absent ; les images de papes produites piochent allègrement dans les femmes, éventuellement indiennes ou noires ; quant aux empereurs romains, ils sont tous étonnamment très africains.

Le pompon est atteint lorsque confronté à la demande de représenter des soldats allemands en 1943, Gemini a cru bon de produire une série d’image résolument inclusive comprenant donc des fiers représentants noirs de la Wehrmacht… Qui doutait encore que la réalité historique pourrait se plier aussi facilement aux contraintes les plus modernes ?

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Sott : Sign of The TimesLe Soleil se déchaine : plusieurs éruptions se dirigent vers la Terre

Sott : Sign of The Times - 18 fév 2024

Il arrive à notre Soleil, lorsqu'il entre en éruption, d'expulser des sortes de nuages de plasma. Les astronomes les qualifient d'éjections de masse coronale (CME).

   

Ces derniers jours, le Soleil, qui s'approche toujours plus du pic de son activité, a envoyé vers la Terre, non pas une, mais bien plusieurs de ces CME. Les modèles estiment qu'au moins trois d'entre elles devraient frapper notre Terre ce 13 février 2024.

De quoi déclencher des tempêtes géomagnétiques mineures à modérées, de classe G1 à G2. Avec des aurores boréales qui ne devraient pas devenir visibles à de très basses latitudes.

Il arrive à notre Soleil, lorsqu'il entre en éruption, d'expulser des sortes de nuages de plasma. Les astronomes les qualifient d'éjections de masse coronale (CME). Ces derniers jours, le Soleil, qui s'approche toujours plus du pic de son activité, a envoyé vers la Terre, non pas une, mais bien plusieurs de ces CME. Les modèles estiment qu'au moins trois d'entre elles devraient frapper notre Terre ce 13 février 2024.

Une possibilité de forte tempête solaire provoquée par à une éjection de masse coronale

De quoi déclencher des tempêtes géomagnétiques mineures à modérées, de classe G1 à G2. Avec des aurores boréales qui ne devraient pas devenir visibles à de très basses latitudes.

Mais la possibilité demeure pour que se produise un événement plus rare. Les chercheurs parlent de CME cannibale. Parce que toutes les éjections de masse coronale ne se déplacent pas dans l'espace à la même vitesse. Si l'une de celles en route vers la Terre devait être plus rapide que les autres, elle pourrait les rattraper. La puissance combinée de ces CME donnerait alors naissance à une forte tempête solaire, de classe G3. Et potentiellement, à des aurores boréales jusqu'à des latitudes moyennes.

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Réseau InternationalLa société Neuralink de Musk a implanté le premier implant dans le cerveau humain

Réseau International - 01 fév 2024

La société de neurotechnologie de l’entrepreneur américain Elon Musk, Neuralink, a implanté pour la première fois un implant dans le cerveau humain.

   

«Le premier humain a reçu un implant de Neuralink hier et il se remet bien», publie sur X Elon Musk.

«Les premiers résultats montrent une détection prometteuse des pics neuronaux», rajoute-t-il.

«Notre mission : Créer une interface cérébrale généralisée pour redonner de l’autonomie à ceux dont les besoins médicaux ne sont pas satisfaits aujourd’hui et libérer le potentiel humain de demain», annonce le site de Neuralink.

«Notre interface cerveau-ordinateur est entièrement implantable, esthétiquement invisible et conçue pour vous permettre de contrôler un ordinateur ou un appareil mobile partout où vous allez», est-il précisé.

L’entrepreneur a ajouté que le premier produit de Neuralink s’appelle Telepathy. Cela permettra à une personne de contrôler son téléphone et son ordinateur grâce au pouvoir de la pensée. «Les premiers utilisateurs seront des personnes qui auront perdu le contrôle de leurs membres», a déclaré Elon Musk.

Neuralink recrute des candidats : «Si vous souhaitez savoir si vous pourriez être admissible aux essais cliniques Neuralink en cours et/ou futurs, envisagez de rejoindre notre registre de patients».

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SOCIAL

Profession GendarmeA ceux qui attendent encore, mais qui n’en pensent pas moins

Profession Gendarme - 18 mar 2024

Ce texte donne à réfléchir et mérite d’être publié ici afin que tous, quelque soit le rang social, puisse le faire sien.

   

A ceux qui vont intervenir, peut-être mais qui attendent des ordres de leurs supérieurs;
– A ceux qui parmi ces supérieurs ont encore le sens de l’honneur et de la patrie, car il y en a.
– A ceux parmi les militaires qui savent encore ce qu’est un vrai Français, et la vraie France, nos vraies valeurs, notre culture avec une majuscule, car une noble culture;
– A ceux qui se tiennent droits dans leurs bottes au niveau de l’Esprit autant qu’au niveau des pieds;
– A ceux qui ne sont plus dupes du macronescu-circus et de sa cohorte maléfique de « mignons » dont Attal, de vampires organisateurs comme Attali-Rothschild et compagnie;
– A ceux qui aiment encore notre belle langue, notre culture, notre Histoire;
– A ceux dont le choix de la carrière militaire avait pour enseigne morale et spirituelle, l’amour de la France;
– A ceux qui refusent de gober un mensonge de plus, une tromperie de plus, un crime de plus de la part des gouvernants, qu’ils soient pantins ou encore doté de libre arbitre qu’ils dévoient;
– A ceux parmi les gradés qui disent : « Assez », mais qui le disent encore trop bas alors que le temps de l’action est là, dans l’urgence absolue;
– A ceux parmi les gradés qui veulent pouvoir se regarder dans la glace sans remords, ni culpabilité dans deux ou trois ans, l’échelle de temps étant rétrécie pour agir;
– A ceux qui ont encore le souvenir de nos grands militaires, dont Jeanne d’Arc (et oui), mais aussi le général (maréchal à titre posthume) Leclerc de Hautecloque, qui surent outrepasser les ordres et parfois s’affranchir du commandement pour le bien et le salut du pays;
– A ceux qui avancent dans la vie avec la conscience éclairée, une conscience chrétienne, celle qui a construit la France glorieuse durant de nombreux siècles.
– A ceux, rarissimes, cela va de soi, qui auraient l’étoffe dont on fait les héros;

– A ceux et celles qui n’ont pas du tout envie que la France et tous ses habitants, plus sans doute une bonne partie des européens soient atomisés en rien de temps, dans quelques semaines, jours ou heures, à cause du cinglé et de sa clique non humaine qui décident de notre MORT: Ils ont déjà commencé leur travail de fossoyeur, avec le confinement, le » vaccin » et l’apartheid, l’inclusif, les lois scélérates qu’on n’en finirait pas de citer et dont la vocation est le bûcher, des lois votés par des députés au très bas niveau intellectuel, cérébral et spirituel, mais au très haut niveau vénal;

– A ceux et celles qui ont encore ce petit truc que nous partageons avec les animaux : l’instinct de survie;
– A ceux qui ont encore une cervelle bien construite, selon les mots de Michel de Montaigne, selon l’instruction donnée jusqu’au début des années 80, qui aiment notre Histoire et qui se souviennent que la France doit porter le flambeau, pas le truc du cirque olympique, mais le flambeau de la conscience et de la mission hautement spirituelle de la France, depuis son baptême au cinquième siècle.

Cela fait peut-être peu de monde, mais ce sont parfois des hommes et des femmes seules qui surent entraîner assez de monde pour sauver la France, et parmi ces héros, citons nos héroïnes :

– Geneviève, alors jeune femme maire de Paris (et oui) qui avec seulement une garde de cent individus, sut se débarrasser des terribles HUNS, en invitant toute la population à la prière à Marie !
Elle devint Ste Geneviève.

– Jeanne (probablement demi-sœur du dauphin, surgie de nulle part, pas du tout bergère, mais élevée dans une famille de petite noblesse, adolescente qui conduisit l’armée à la victoire contre l’envahisseur anglais !

Leur esprit est toujours avec nous,et c’est une force en nous, si nous savons encore avoir la vraie foi, pas celle des grenouilles de bénitier, du béni-oui-ouisme qui fait entrer l’envahisseur et l’entretien dans son imposture, mais de la résistance.

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Anguille sous rocheLes utilisateurs d'iPhone se tourne vers le navigateur Brave

Anguille sous roche - 16 mar 2024

Les utilisateurs se tournent vers Brave lorsqu’Apple est contraint d’afficher les options par défaut du navigateur dans l’UE.

   

Une forte hausse suite à l’assouplissement du contrôle anticoncurrentiel d’Apple.

Suite aux récentes modifications induites par la loi sur les marchés numériques (DMA) de l’Union européenne, les utilisateurs d’iPhone ont considérablement augmenté l’installation de l’application de navigation Brave, respectueuse de la vie privée. Initié par Apple dans sa version iOS 17.4, le DMA a obligé le géant de la technologie à permettre aux utilisateurs européens de choisir leur navigateur par défaut. Safari, le navigateur propriétaire d’Apple, n’était qu’une option parmi d’autres.

Depuis le lancement d’iOS 14, les détenteurs d’un iPhone pouvaient théoriquement choisir leur navigateur web préféré, mais cette liberté n’était qu’une illusion.

Apple a imposé une norme obligeant tous les navigateurs web tiers à s’appuyer sur son API WebKit et limitant les fonctionnalités qu’ils étaient autorisés à mettre en œuvre. À la suite du mandat de la DMA, Apple a supprimé la condition préalable de WebKit dans l’UE et a commencé à proposer activement aux utilisateurs une configuration initiale de l’appareil avec une sélection de navigateur.

Les premières indications de la stratégie d’Apple visant à s’aligner sur la DMA se sont matérialisées en janvier. En modifiant la dynamique opérationnelle des navigateurs web sur les iPhones dans l’UE, iOS 17.4 permet aux clients d’indiquer leur préférence de navigateur internet par défaut au point d’activation initial de Safari. Surtout, les créateurs de navigateurs concurrents peuvent désormais utiliser différents moteurs de navigation.

Les utilisateurs d’iPhone ont le choix entre Chrome, DuckDuckGo, Edge, Firefox et Brave.

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Xavier-Louis de IzarraUn Kéké Rose affronte seul(e) un Gros Ours noir

Xavier-Louis de Izarra - 14 mar 2024

Cette vidéo est la fidèle description de mon dernier rêve, particulièrement terrifiant !

   

Xavier-Louis de Izarra nous partage son rêve hallucinant dans un pays gouverné par un président pervers habillé de rose au comportement irresponsable, engagé dans une confrontation risquée avec une superpuissance nucléaire, ignorant les conséquences catastrophiques pour son propre peuple.

Le cauchemar se dévoile alors dans toute son horreur lorsque Xavier-Louis nous plonge au cœur de la population, une masse apathique et anesthésiée par un produit toxique qu’on avait dû leur injecter quelques mois auparavant. Dans cette vision dystopique, les citoyens semblent figés dans une inertie mortelle, indifférents à leur sort imminent, telles des marionnettes manipulées par une main invisible.

Dans un régime corrompu et décadent, entre tricheries électorales, relations extraconjugales et intrigues politiques, le portrait qui se dessine est celui d’un despote dénué de toute éthique, prêt à sacrifier son peuple pour assouvir ses propres désirs.

Yoann - Le Media en 4-4-2

Réseau InternationalSuisse : Instauration du régime de surveillance de « la santé mondiale »

Réseau International - 12 mar 2024

Suisse : La révision de la loi sur les épidémies instaure le régime de surveillance de «la santé mondiale». Des professionnels et des citoyens inquiets appellent à répondre à la consultation sur le projet avant le 22 mars.

   

Le 29 novembre 2023, le Conseil fédéral a ouvert la procédure de consultation relative à la révision partielle de la loi sur les épidémies. Peu débattu, le projet introduit pourtant des changements fondamentaux en faisant passer les mesures d’exception de la loi Covid dans le droit ordinaire. Avec les certificats de vaccination, le dépistage, le traçage et d’autres interventions controversées, la loi confirme le passage de la surveillance des maladies à la surveillance des personnes.

Elle opère aussi un transfert d’autorité à l’OMS dans le cadre du «traité» sur les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international, dont les textes ne seront communiqués qu’à la veille du vote lors de la prochaine Assemblée mondiale de la santé, le 27 mai 2024. «La santé mondiale» évoquée dans la loi viendrait discrètement supplanter les politiques nationales et les droits constitutionnels, qui garantissent la liberté du choix des patients et la pluralité des approches thérapeutiques. C’est pourquoi de nombreux citoyens lancent l’alerte en invitant la population et les parties concernées à réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Nouvelles atteintes aux libertés

La nouvelle version de la loi sur les épidémies semble bétonner dans la loi les mesures prises lors de la crise du Covid, sans se soucier des droits et libertés inscrits dans la Constitution. Le texte énumère une série de menaces potentielles sur la santé publique auxquelles seul un lourd régime de centralisation, de numérisation, de surveillance, et d’obligations semble pouvoir répondre.

Plusieurs dispositions vont plus loin que les contraintes imposées lors de la période Covid. L’on voit par exemple se profiler discrètement les obligations vaccinales, alors qu’elles constituent une violation de l’intégrité physique, un droit fondamental pourtant considéré comme inviolable en Suisse.

Un autre renforcement des mesures concerne la liberté de se réunir (article 22 de la Constitution). L’article 40 de la nouvelle loi entend à présent réglementer de manière plus systématique et restreinte la collecte des coordonnées des personnes, les activités de travail à domicile ou les manifestations dans l’espace public.
Le retour du certificat sanitaire

Sans trop de surprise, le certificat sanitaire fait son retour, malgré l’opposition de près de la moitié des Suisses à son utilisation et le rejet par la population de l’identité numérique. La loi confère au Conseil fédéral la possibilité de définir un document pour entrer et sortir d’un autre pays, et il pourra bien entendu être relié à des systèmes étrangers correspondants. De plus, elle compte y ajouter d’autres données de santé que les médecins, hôpitaux et institutions sanitaires publiques et privées seraient obligées de déclarer.

L’on bascule ainsi de l’actuelle logique de déclaration des maladies à une obligation de déclarer des personnes. L’article 12 prévoit la déclaration «d’informations permettant d’identifier les personnes malades, présumées malades, infectées, présumées infectées ou qui excrètent des agents pathogènes» (lit. a), ainsi que «notamment les données sociodémographiques et relatives aux comportements, y compris les données sur la sphère intime» (lit. c).

Pour le Dr Philippe Vallat, expert indépendant en santé publique, il s’agit d’un véritable changement de paradigme :

«Nous ne serons plus considérés comme malades parce que nous le ressentons ainsi, ou parce qu’un médecin l’aura déterminé, mais administrativement par défaut. Cela établirait un nouveau paradigme médical basé sur une suspicion généralisée, tout un chacun étant a priori «présumé» malade ou infecté. Cela conduirait à la nécessité de devoir prouver qu’on n’est pas contagieux, et donc pas dangereux pour les autres. Comment ? Le projet n’en dit rien, mais l’expérience covidienne du certificat a montré comment un dispositif administratif se basant sur des mesures scientifiquement inadéquates ouvrait la porte à l’arbitraire et à la discrimination».

Dans sa proposition de motion sur le projet de loi, le journaliste Guy Mettan estime lui aussi qu’il s’agit plus d’une mesure de contrôle que d’une intervention de santé :

«L’article 49b prévoit le maintien du certificat sanitaire, établi à l’origine comme moyen d’éviter la propagation du virus, alors que la réalité de la crise Covid a montré qu’il s’agissait d’un document administratif inopérant en matière de santé publique, la vaccination ne prévenant pas la transmission.

L’identité numérique remise sur le métier par le CF, le certificat sanitaire intronisé dans le projet de révision de la loi sur les épidémies et le dossier électronique du patient concourent à l’abolition de la sphère privée et à l’instauration d’un contrôle mondialisé de nos vies».

L’exemple de la Belgique confirme ces hypothèses : les pouvoirs locaux et le fédéral y ont voté le retour du certificat sanitaire en date du 8 février. Ils ont autorisé la remise de ses clés de vérification à l’OMS et prolongé la validité des anciens documents avec effet rétroactif. Officiellement, le certificat sanitaire (Covid Safety Ticket) est à nouveau opérationnel depuis le 1er juillet 2023, date à laquelle l’Union européenne a cédé son système à l’OMS en vue de la constitution d’un certificat numérique mondial.

Le certificat s’inscrira bientôt dans le portefeuille numérique européen qui contiendra d’autres données de santé et sera lié à l’identité numérique européenne et aux données biométriques. D’autres documents administratifs devraient s’y ajouter, par exemples les assurances, le permis de conduire, et fort probablement les données bancaires.
Transferts de pouvoirs

Bien que les principes d’autonomie soient réaffirmés dans les textes, dans la pratique on assiste à une centralisation des pouvoirs autour de la santé. Ainsi, la loi sur les épidémies définit 32 «compétences déléguées» au fédéral, ce qui réduira le pouvoir des cantons à une coquille vide, tout en continuant à payer la moitié de la facture.

Mais c’est surtout, l’atteinte à la souveraineté nationale qui inquiète. On trouve dans la loi une clause de déclenchement par l’OMS de «la situation particulière en Suisse» (art. 6b). Et, selon l’article 12 modifié du RSI, le directeur général de l’OMS, après consultation d’un comité d’urgence, aurait le pouvoir d’annoncer seul et sans possibilité de contestation l’apparition potentielle ou actuelle d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), notamment une pandémie, et d’en déclarer la fin.

Par ailleurs, la loi semble reprendre des contenus du Traité pandémique CA+ de l’OMS et de la révision du règlement sanitaire international, alors que ceux-ci ne seront connus qu’à l’issue des négociations en cours.

Pour les détracteurs de la loi, la volonté de l’OMS est claire : avec la modification des articles 1, 13a, 42, 53a, 54bis du RSI, toutes les recommandations de l’OMS (par ex : les certificats obligatoires, la quarantaine, les attestations de vaccination ou la constitution de stocks de médicaments) deviendraient contraignantes pour les Etats signataires.

L’OMS étendrait aussi son champ de compétences, en particulier avec des concepts fourre-tout comme «One Health», la notion «une seule santé» grâce à laquelle elle pourrait s’occuper aussi du climat, des animaux, de l’agriculture, de l’éducation ou des transports pour ne citer que quelques domaines concernés.

C’est pareil avec la notion d’«infodémies» et de sa stratégie de «la lutte contre la désinformation». L’organisation semble vouloir se transformer en «ministère de la vérité scientifique», avec ses campagnes de censure et de propagande. Elle compte obliger les États à combattre les sources de «désinformation» et leurs auteurs dans les divers médias et sur les réseaux sociaux.

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Nouveau MondeOuverture d’un supermarché participatif où tous les clients sont propriétaires

Nouveau Monde - 11 mar 2024

Mathilde Heckel est la coordinatrice générale du supermarché participatif Graoucoop à Metz. Pour venir faire ses courses ici, au moins trois heures de bénévolat par mois sont nécessaires.

   

Pour venir faire ses courses ici, au moins trois heures de bénévolat par mois sont nécessaires. Samedi 9 mars 2024, Mathilde est heureuse de participer à l’ouverture du supermarché participatif Graoucoop à Metz en Moselle. « On a commencé en distribution en groupement d’achat en 2020. On a fait une épicerie test rue du 20ᵉ corps à Metz en 2021 pour voir si le concept fonctionnait, si on arrivait à regrouper les personnes autour de ce concept et puis là, on relance, ce qui était l’objectif depuis le départ, le supermarché coopératif. Aujourd’hui effectivement, on est passé, de 600 références à à peu près 2000 et en termes de surface de vente, on passe de 50 à peu près à 300 m². Donc maintenant, on est un vrai supermarché », explique Mathilde Heckel, coordinatrice générale, à France 3 Lorraine.

Désormais, c’est un supermarché en autogestion qui vient d’ouvrir dans le quartier du Sablon. Six fois plus grand.

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SPIRITUALITÉ

Aube DigitaleLe gouvernement canadien veut criminaliser le christianisme

Aube Digitale - 08 mar 2024

Le Canada s’apprête à criminaliser le christianisme, le gouvernement canadien d’extrême gauche cherchant à étendre ses lois sur les « discours de haine » pour y inclure des éléments clés de la foi chrétienne.

   

Le gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau, contrôlé par le Forum économique mondial, envisage de mettre le christianisme hors la loi, la lecture de la Bible et la prière étant considérées comme des « discours de haine », un « crime » passible d’une peine d’emprisonnement.

Sous la direction de Trudeau, un jeune leader mondial du FEM, le gouvernement introduit un amendement au Code pénal qui pourrait voir les croyants condamnés à une peine de prison pour avoir exprimé les enseignements historiques du christianisme.

Le projet de loi C-367 rendra illégale la réitération de certaines parties de la Bible.

En supprimant la défense de « bonne foi », le gouvernement pourra poursuivre les chrétiens pour ce qu’il considère comme un « discours de haine ».

Les pratiques chrétiennes traditionnelles, telles que la célébration de Noël ou la participation à un service religieux, seront considérées comme des crimes passibles de lourdes peines.

L’amendement proposé vise à supprimer la disposition qui permet aux individus de se défendre en affirmant qu’ils croient sincèrement et qu’ils ne font qu’exprimer un enseignement religieux déjà présent dans les Écritures.

Cela signifie que le fait d’invoquer des croyances religieuses pour justifier des paroles ou des actes que l’État considère comme de l' »hérésie » ne sera plus accepté comme une défense valable au regard de la loi.

Le projet de loi stipule ce qui suit :

« Le texte modifie le code pénal afin d’éliminer comme moyen de défense contre l’incitation volontaire à la haine ou à l’antisémitisme le fait qu’une personne, de bonne foi, a exprimé ou tenté d’établir par un argument une opinion ou un sujet religieux ou une opinion fondée sur une croyance en un texte religieux.

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Égalité et RéconciliationDe quoi "la bête sauvage" de l’Apocalypse est-elle le symbole ?

Égalité et Réconciliation - 09 jan 2024

La Bête de l’Apocalypse, ce prodige mystique émergeant des pages sacrées des chapitres 13 et 17 de l’Apocalypse, se dresse telle une ombre imposante dans le crépuscule de l’eschatologie chrétienne.

   

Sous le règne autoritaire de l’empereur Domitien, surgit cet opus, œuvre céleste attribuée à nul autre que l’apôtre Jean, dépositaire des oracles prophétiques.

À travers les âges, cette figure énigmatique a suscité une myriade d’interprétations. Osant pénétrer les arcanes de cette vision, nous proposons une nouvelle compréhension, espérant ainsi captiver l’attention des lecteurs assoiffés de symboles et d’eschatologie.

Cette bête extraordinaire est une chimère qui ressemble à un lion, un léopard et un ours, et qui possède dix cornes. Cette description nous rappelle quatre créatures tout aussi atypiques que le prophète Daniel présenta dans une de ses visions.

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Ciel VoiléFormation d'avions de chasse russes

Ciel Voilé - 31 déc 2023

Un Ange dans le ciel ?!

   

Extrait de l'article La Fin des Temps : https://www.pierre-lassalle.org/la-fin-des-temps/ de Pierre Lassalle

Le deuxième « secret » de Fatima concernait surtout la Russie : Marie souhaitait que ce pays lui soit consacré (à son Cœur immaculé) par les « pontes » de l’Eglise catholique, car cela aurait permis d’apporter la paix dans le monde. La Vierge avait avoué que le Père avait choisi la Russie, qu’il aimait bien, pour apporter la paix dans le monde ou pour être le fléau de Dieu !

Égalité et RéconciliationQui est Jésus ? La réponse d’Alain Soral

Égalité et Réconciliation - 27 déc 2023

Si Onfray, qui n’a plus toute sa tête, nous explique que Jésus est un mythe, qu’il n’a jamais existé, qu’il est né entre les lignes de la Bible, Alain Soral valide de manière hégéliano-marxiste la personne de Jésus.

   

« Jésus est le premier personnage qui nous a proposé un système-monde, quelque chose qui est universel, et qui part d’ailleurs d’une double inversion hégélienne, c’est très intéressant : c’est inverser la polarité du judaïsme, qui est quand même un truc élitiste et racial, et en inversant le judaïsme, en faire un truc universel et d’amour, alors que le judaïsme est un religion de haine raciale, c’est une religion de haine et une religion raciale.

Jésus est un juif qui a inversé le judaïsme, pour faire d’un truc de haine raciale un truc d’amour universel, et bien qu’il ait été tué très vite par le Sanhédrin, c’est-à-dire les élites qui ne voulaient pas que les juifs dans un premier temps se convertissent de la haine raciale à l’amour universel, parce que c’est ça l’histoire de la passion du Christ, et ce que nous racontent les Évangiles, et bien qu’il ait échoué en apparence puisqu’il a été mis à mort et crucifié, il a ressuscité au troisième jour, donc ça c’est déjà la croyance religieuse, à la limite je peux m’en passer, c’est qu’en fait son idéologie d’amour universel, qui est la première dans l’histoire du monde, c’est ce que je dis dans mon bouquin, ça n’existe pas chez les Hindous, ça n’existe pas chez les Chinois, voilà, c’est Jésus, eh bien ça s’est propagé dans le monde par l’empire romain par la conversion de Constantin.

C’est-à-dire que ça a été une haine raciale inversée en amour universel qui a été propagée dans tout l’Occident par un empire païen militaire, donc c’est une double inversion hégélienne. »

Une réflexion philosophique sur la dystopie actuelle à partir de la crucifixion du Christ.

« Durant le procès de Jésus, Pilate demanda à la foule, comme c’était la coutume, quel prisonnier il devait relâcher. Il demanda : « Qui voulez-vous que je relâche : Barrabas ou Jésus, appelé le Christ ? » La foule exigea la libération de Barrabas et la crucifixion de Jésus ! Cela en dit long, l’ami. En effet, on en revient toujours à la même histoire : celle de La Boétie. En effet, quand une tyrannie triomphe, c’est plus à cause du peuple qui obéit en masse au tyran qu’au tyran lui-même. C’est la foule qui a réclamé la mort de Jésus alors qu’elle aurait pu le sauver et c’est la foule qui réclame la tyrannie en s’agenouillant devant le tyran et en le soutenant alors qu’elle pourrait dire non. Ces deux dernières années en témoignent. Le message ici est clair : tout ce qui se passera dans les années à venir, absolument tout, sera de ta faute, peuple. C’est toi qui a les cartes en main, c’est toi qui peux choisir de te crucifier ou non. Tes enfants et petits enfants porteront la croix ou les fers aux pieds que tu auras accepté qu’ils portent. Accepté en acceptant l’inacceptable. Mais surtout, accepté en refusant de regarder dans quelle direction tu courais : c’est-à-dire en suivant le mouvement de la foule dirigée par des maîtres malveillants, en fermant les yeux et en te bouchant les oreilles. Peuple, tu n’as pas compris la leçon de Jésus, ni celle de Socrate, ni celle de La Boétie, alors tu revivras le déluge. Tu le revivras pour apprendre comme un enfant qui doit grandir. Telle est la réalité de l’Homme du XXIe siècle : c’est un enfant avec la technologie dans les mains, rien de plus. Un enfant qui envoie des fusées dans l’espace mais qui manque de sagesse. Un enfant qui refuse de méditer sur les messages émancipateurs et qui en paiera le prix fort. Celui de la liberté. »

 

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Réseau InternationalUn secret de tous connu

Réseau International - 26 déc 2023

S’il y a bien un territoire où l’on peut prendre du recul, c’est bien celui du Proche-Orient. Dans l’histoire, de terribles drames ont eu lieu sur ces terres et aujourd’hui encore nous sommes témoins en direct, d’un effroyable malheur.

   

Cette horreur tue mais aussi se diffuse, tel un nuage dans le monde entier qui devient un peu plus sombre. L’espoir s’en va, le désespoir s’installe partout. La solution est complexe et quasiment insoluble. Rien qu’au niveau idéologique, comment expliquer que trois religions qui ont au départ une base biblique commune, arrivent à s’entre-déchirer. C’est absurde.

Si les grands n’y comprennent rien, comment l’expliquer aux enfants ? Faut-il les laisser dans l’ignorance et l’impuissance toute leur vie ? N’y a-t-il pas un moyen de leur offrir une porte de sortie. Sans entrer dans la théologie ne peut-on pas leur expliquer les choses simplement.

C’est dans cet esprit, que je présente à chaque enfant ce petit problème de calcul mathématique et philosophique.

Combien il y a t il d’enfants dans ta classe et dans ton école ? Combien il y a t il d’écoles dans ton pays et dans le monde ? Combien d’enfants sont allés à l’école depuis 100 ans ? Cela fait un nombre impressionnant. Si chaque heure d’enseignement représente une petite pierre carrée d’un centimètre de coté, qu’elle serait la taille de la pyramide que l’on pourrait construire avec toutes ces pierres ? En réalité, elle est immense.

Depuis la nuit des temps, les parents cherchent à enseigner le meilleur à leurs enfants qui sont tous plus ou moins, avides de savoirs. Si la masse d’enseignements et de savoirs augmentent ainsi naturellement comment se fait-il que le monde reste aussi mauvais, aussi barbare ? Pourquoi ce décalage ? Pourquoi n’y a t il aucune évolution ?

La réponse est liée à la nature humaine. Depuis la nuit des temps, la dignité humaine ne peut s’acquérir que d’une seule manière qui est la reconnaissance de notre propre conscience. Dès que l’homme dit «JE», il a conscience de sa liberté de penser. C’est la condition nécessaire et suffisante pour une reconnaissance totale et entière de la dignité humaine. Il n’existe pas de demi-mesure. C’est d’ailleurs cette simplicité qui garantit l’égalité entre chaque homme.

La liberté est une valeur très particulière. Tout d’abord, c’est la plus simple de toutes les valeurs. Elle est aussi facile à appréhender qu’un mur. D’autre part, elle est universelle dans le monde animal. Même une amibe examinée au microscope cherche à s’échapper de là où on l’a placée. Mais surtout, la valeur liberté est une valeur exclusive. Il est important de noter que le facteur humain importe peu. C’est juste une question de vocabulaire. Par définition, la Liberté ne peut dépendre d’aucune autre valeur. Elle se doit d’être Libre, donc seule.

S’il n’y a pas d’évolution dans la nature humaine, c’est à cause de son rapport avec la valeur liberté.

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TRAVAIL

InsolentiaeVidéo - Amazon déploie ses 1er humanoïdes dans les entrepôts.

Insolentiae - 17 mar 2024

Prenez quelques secondes pour regarder cette vidéo.

   

Entre les robots non humanoïdes et les nouveaux robots bipèdes, il n’y a presque plus d’intervention humaine dans les entrepôts d’Amazon et cela préfigure parfaitement le fonctionnement sans emploi du géant du commerce en ligne.

La technicité de la logistique et son efficacité atteignent un summum de raffinement et de productivité.

Sans préparateur de commande, puis demain sans livreur, mais également sans ouvrier dans les usines pour produire, puis sans infirmière ou garde malades puisque nous aurons des humanoïdes pour tous les usages ou presque, se posera inévitablement la question du partage de la valeur et de la richesse dans un monde où le travail aura presque disparu pour le plus grand nombre en tous les cas.

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MozinorDu Plomb dans la Citerne

Mozinor - 28 jan 2024

Mozinor

   

Série noire.

InsolentiaeContre-offensive générale des patrons contre le télétravail

Insolentiae - 21 nov 2023

La véritable raison de l’offensive générale des patrons contre le télétravail enfin dévoilée.

   

Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.

C’est le cas chez Groupama Immobilier, où les salariés reviennent travailler tous les jours au bureau depuis le 14 novembre. La filiale immobilière de l’assureur teste pour trois mois ce retour au monde d’avant la crise du Covid , après avoir instauré, comme la majorité des entreprises concernées, deux jours de télétravail par semaine. « On a un effectif de 130 collaborateurs, il y en a 30 qui ont rejoint l’entreprise depuis 2020 et qui n’ont jamais connu le présentiel ‘full time’ (à 100 %, NDLR) », justifie auprès de l’ AFP le directeur général, Éric Donnet. « Pour eux, ça va être l’expérimentation de ce qu’ont connu les collègues par le passé . Ils nous prennent pour des dinosaures ! »

« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est un gros débat sur la notion de productivité », confirme Flore Pradère, directrice recherche et prospective bureaux chez le spécialiste de l’immobilier d’entreprise JLL, qui a mené deux études à l’échelle internationale sur l’articulation télétravail-bureau. « Au départ, on s’est dit : formidable gain de temps, (on va) optimiser l’espace, les gens vont pouvoir travailler plus et peut-être qu’on va économiser des mètres carrés. » Désormais, « il y a un petit rétropédalage, où on se dit : quid de la transversalité, du sentiment d’appartenance, de la collaboration entre les équipes et des capacités à innover ? », explique-t-elle à l’ AFP .

Je vois bien la difficulté pour les entreprises et il n’est pas seulement question de « productivité ».

Par exemple le sentiment d’appartenance, n’a rien à voir avec la productivité. Bien au contraire. « l’appartenance », cela prend du temps, et cela coûte très cher en séminaires, restaurants et autres couillonnades de « team-building » où il faut danser ensemble, jouer au babyfoot et toutes les âneries d’usage.

L’idée, c’est l’endoctrinement et la libre pensée...

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Réseau InternationalRéincarner la lutte

Réseau International - 28 oct 2023

Les images du président Macron massivement hué, sifflé comme jamais, à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby le 8 septembre dernier, ont ceci d’édifiant qu’elles révèlent sans détour l’absurdité d’un système dit «démocratique», où le peuple est tenu de subir un pouvoir manifestement illégitime sous le prétexte médiatique que son représentant aurait été «(ré)élu». Par qui et comment, le mystère demeure.

   

Souvenons-nous : le 12 mars 2020, Monsieur Macron annonçait l’arrêt de nos libertés fondamentales de circulation et de réunion avec la condamnation d’une population entière à l’assignation à résidence du fait de la circulation d’un virus respiratoire méconnu, stoppant net le mouvement épidémique des Gilets jaunes à qui on interdisait alors la rue.

De la punition collective à la répression ciblée pour délit d’opinion, le peuple de France goûtait plus encore aux plaisirs totalitaires d’un régime que seul le privilège historique du «progrès» sépare de la république bananière. Au nom de la santé d’État, c’est l’idéologie sécuritaire du risque zéro qui devait prévaloir, écrasant au passage toute exigence critique en faveur de la dignité humaine : le monde était masqué, confiné, piqué, ridiculement soumis à ses maîtres sorciers.

Si le smartphone est l’opium du peuple – accaparant les mains et l’attention dès le plus jeune âge -, cette période de crise liberticide aura permis à nos gouvernants de s’assurer une virtualisation accélérée du monde et des rapports humains, où le télétravail devenait la norme, et le télécombat une triste fatalité pour les résistants en gilet jaune, précipités dans une société nouvelle : celle de l’hypercontrôle et de l’omnisurveillance.

Ce que redoute avant tout cette autorité-là, c’est l’indépendance de ses administrés. L’indépendance productive des artisans et petits entrepreneurs, que les multiples taxes et confinements successifs ont dû achever ; et l’indépendance de pensée, que les médias colonisés – promoteurs de la bêtise marchande et de la médiocrité culturelle – finiraient par criminaliser.

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InsolentiaeSoumission. Pôle Emploi fait danser les chômeurs devant des recruteurs

Insolentiae - 24 oct 2023

Le ridicule est sans limite et la démagogie aussi.

   

Il faut maintenant danser pour avoir un boulot.

C’est au sens propre, presque la danse du ventre devant un employeur.

Tout ceci est aussi absurde que révoltant.

On doit être recruté pour ses compétences et c’est d’ailleurs ce que dit justement la loi. Tout processus de recrutement doit avoir pour objet de juger les compétences du candidat.

D’un côté on nous parle des CV anonymes et sans photo et de l’autre Pole Emploi fait danser ses candidats.

Tout ceci est délirant et c’est une forme de soumission qu’il faut refuser.

Refusez toujours ce qui s’apparente à des humiliations et des soumissions.

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