La machine médiatique, fidèle usine à panique largement appuyée par le gouvernement, tourne à plein depuis plusieurs jours parce que le thermomètre est au-dessus des normales saisonnières. Tout cela, bien sûr, à cause du « réchauffement climatique », contre lequel il faut donc lutter absolument en mettant en place de nouvelles interdictions, de nouvelles taxes et en maintenant les ZFE bien entendu !
Cela s’appelle le déplacement de la « fenêtre d’Overton ». Métaphoriquement, si une idée rentre dans la fenêtre, c’est qu’elle est politiquement acceptée par la majorité de la société. Les politiques doivent donc déplacer la fenêtre, en utilisant la propagande principalement, pour que leurs idées finissent par rentrer dans le cadre. En gros, si, à force de bourrage de crâne médiatique, on vous persuade que la chaleur n’est pas un phénomène normal en été, vous serez prêt à accepter des sacrifices pour lutter contre ce qui est pourtant une évidence.
Une propagande savamment organisée, à coup de cartes météo rouge vif, de témoignages affolés et de conseils évidents. Ce que l’on appelle le « bruit médiatique », c’est-à-dire l’emprise d’un sujet sur la population par l’intermédiaire des médias, est entièrement centré sur ce sujet. On ne parle que de ça, et donc vous ne pensez qu’à ça.
En un sens, on peut dire que la propagande donne plus chaud que les masses d’air. Et c’est un fait psychologiquement établi !
Alors que les températures sont en partie basées sur un ressenti, créer la psychose aggrave la sensation de chaleur ! C’est ce que l’on appelle l’heuristique (ou biais) de disponibilité. Plus une information est disponible (et donc répétée), plus votre cerveau va l’utiliser et la considérer comme une vérité.
les travaux de Vestergaard & Carta (Nature, 2023) montrent que les alertes médiatiques activent le cortex insulaire postérieur (zone cérébrale liée à la perception thermique), augmentant la sensibilité aux stimuli de chaleur même en conditions neutres.
Une analyse de Santé Canada (2025) révèle qu’à température identique, les individus exposés à des reportages sur les canicules rapportent une gêne thermique de 15 % supérieure à ceux non exposés.
En Espagne, les médias utilisant un vocabulaire catastrophiste ont entraîné une hausse de la température perçue de 2 °C lors des vagues de chaleur, selon une étude citée dans Ambient. soc. CQFD.
En parallèle des manipulations de psychologie cognitive que nous venons d’aborder, c’est aussi oublier un peu vite que le phénomène n’est pas nouveau. 70 jours de canicule, jusqu’à 40 °C à Paris, en 1911. Mais aussi de mai à août 1947. En 1976, en 1983, et bien sûr en 2003, avec encore 40 °C en moyenne pendant deux semaines.
Mais aussi que ces températures sont absolument habituelles pour une large partie de la planète. On ne parle même pas ici de Dubaï (en moyenne 35 à 40 °C l’été), ou même du Maroc ou de la Tunisie (entre 30 et 35 °C l’été), mais simplement du sud de l’Europe : Grèce (35-40 °C), Malte, Espagne ou Turquie, tous entre 30 et 35 °C en moyenne estivale. C’est-à-dire précisément là où les Français vont volontairement, de leur plein gré, en payant même, passer leurs vacances.
On me répondra que ces pays sont habitués à la chaleur, qu’ils sont climatisés. C’est globalement vrai. À Dubaï, même les rues sont rafraîchies. Alors pourquoi pas en France ? Pourquoi doit-on fermer 1 896 écoles parce qu’il y fait trop chaud ?
D’abord parce que notre société s’est affaiblie, et que ce qui était perçu comme normal et enduré avec résignation il y a encore quelques années est maintenant monté en épingle et donne lieu à d’interminables lamentations. Ce qui nous renvoie bien sûr aux manipulations médiatiques évoquées précédemment.
Mais surtout parce qu’en France, des décisions politiques ont tout fait, et continuent de tout faire, pour lutter contre… la climatisation.
Me revient ici le souvenir personnel d’une assemblée locale il y a quelques années, où les élus de gauche au pouvoir se vantaient d’avoir commandé pour plusieurs millions d’euros de nouveaux bus, volontairement sans climatisation à cause de leurs croyances environnementalistes.
Le très officiel site (payé par vos impôts) de Santé publique France, « Vivre avec la chaleur » (ça ne s’invente pas), contient une page entière pour vous expliquer que les climatiseurs, c’est mal.
Et bien sûr ce 1er juillet, la ministre de la « Transition écologique », Agnès Pannier-Runacher, vous explique au côté de François Bayrou sur France Info TV que le climatiseur est une « maladaptation » (sic), elle-même sous un énorme climatiseur bien visible au plafond, bien entendu.
Si l’on résume : oui, il fait chaud en ce début juillet, mais ce n’est ni la première fois, ni la dernière. Et c’est par ailleurs la gamme de températures que vous rechercherez sans doute dans quelques semaines sur la plage et où vivent quotidiennement des millions d’êtres humains.
Qui plus est, si vous avez aussi chaud, c’est également parce qu’une propagande gouvernementalo-médiatique plus sophistiquée qu’il n’y paraît joue sur les mécanismes de votre cerveau pour aggraver volontairement cette sensation.
Et que les mêmes responsables, en parallèle, font tout pour vous empêcher de trouver refuge dans un endroit frais climatisé.
L’objectif de tout cela : vous faire « psychoter », déplacer la fenêtre d’Overton, et vous faire avaler plus facilement les prochaines restrictions de liberté et les augmentations de prélèvements fiscaux qu’ils entendent vous imposer sous prétexte d’environnement.
Soyez-en sûrs : le même cirque recommencera cet hiver, quand – ô surprise – il fera un peu froid.
Des études et des témoignages révèlent un risque réel, appelant à une vigilance accrue sur l’usage émotionnel des chatbots. L’intelligence artificielle, vantée pour ses usages professionnels et éducatifs, s’immisce de plus en plus dans la sphère intime. Selon Futurism.com, un phénomène préoccupant commence à émerger : certaines personnes développent une dépendance psychologique sévère à des outils comme ChatGPT, allant jusqu’à des crises graves de santé mentale.
Mariages détruits, ruptures familiales, pertes d’emploi, voire hospitalisations psychiatriques ou incarcérations : les conséquences peuvent être dramatiques. Le terme de « psychose ChatGPT » est désormais utilisé pour désigner ces situations où le lien à l’IA prend une tournure délirante. Le problème de fond ? Le modèle linguistique sur lequel repose ChatGPT a tendance à approuver l’utilisateur et à valider ses propos sans esprit critique. Selon le journal, ce comportement, perçu comme une forme de soutien, peut malheureusement renforcer les croyances délirantes de certains individus vulnérables. Parmi les cas recensés cités par Futurism.com, un homme a développé des délires mystiques après de longues discussions avec ChatGPT, se persuadant d’avoir donné naissance à une IA consciente. Un autre, initialement à la recherche d’un soulagement face au stress professionnel, s’est enfoncé dans des fantasmes paranoïaques de voyages dans le temps et de télépathie, avant d’être admis de son plein gré en psychiatrie. Une étude menée par des chercheurs de Stanford a mis en lumière les limites des chatbots, y compris ChatGPT, face aux troubles psychiques. Aucun ne s’est montré capable de distinguer de manière fiable les idées délirantes de la réalité ou de détecter les signes évidents de risque suicidaire. Pire encore, dans certains cas, les réponses fournies validaient les croyances pathologiques : face à un utilisateur affirmant être mort (syndrome de Cotard), ChatGPT a réagi avec empathie mais sans corriger l’illusion, se contentant de rappeler que la conversation était un « espace sûr ».
Une étude du très sérieux et réputé MIT lance l’alerte (source ici), ChatGPT affaiblit terriblement notre cerveau et cette destruction est rapide, mesurable, quantifiable et incroyablement inquiétante encore plus pour les jeunes et les enfants qui ont déjà adoptés en masse ChatGPT pour ne rien faire ou beaucoup moins sans que cela ne se voit.
C’est une question que beaucoup se posaient intuitivement, sans oser trop l’affirmer, mais d’un point de vue « observationnel » comme on dit l’on pouvait se rendre compte des effets incroyables de l’IA sur la manière de travailler des gens et donc sur leur implication. Or, qui dit absence d’implication, dit absence de concentration et donc généralement absence de mémorisation de ce que l’on fait de manière machinale.
Une étude récente du MIT, relayée par plusieurs médias technologiques, révèle que l’utilisation répétée de ChatGPT pourrait réduire significativement notre activité cérébrale, notre créativité, et notre capacité à penser par nous-mêmes. Si on utilise ici le conditionnel c’est pour être aimable, et disons laisser le temps à la science de mieux quantifier, d’avoir des échantillons plus grands etc, mais l’essentiel de la messe est dite, l’IA nous rend clairement beaucoup plus stupide et ce n’est que le début !
L’équipe dirigée par la chercheuse Nataliya Kosmyna a suivi 54 participants, âgés de 18 à 39 ans, répartis en trois groupes : un groupe utilisant ChatGPT pour rédiger des essais, un groupe utilisant un moteur de recherche traditionnel, et un groupe sans aucune aide externe.
Pendant trois sessions de 20 minutes, chaque participant a été invité à rédiger un essai de type SAT (qui sont des tests et examens standardisés sur une base nationale et utilisés pour l’admission aux universités américaines). L’activité du cerveau était mesurée en temps réel grâce à un EEG (capteur électro-encéphalographique), et les rédactions étaient évaluées par des enseignants ainsi qu’un système de notation automatisée. Une quatrième session a permis d’inverser les rôles : les utilisateurs de ChatGPT devaient rédiger seuls, et inversement.
Des résultats alarmants
Les données sont sans appel.
L’activité cérébrale la plus intense a été mesurée chez les participants rédigeant seuls, sans aucune aide. Ceux qui utilisaient uniquement un moteur de recherche montraient un engagement modéré. En revanche, les utilisateurs de ChatGPT affichaient l’activité neuronale la plus basse.
Autre constat : plus les participants utilisaient ChatGPT, moins ils montraient d’effort mental. Certains allaient jusqu’à copier-coller des réponses sans les adapter. L’équipe de recherche parle de « paresse métacognitive » : une forme de dépendance cognitive où le cerveau se repose entièrement sur la machine.
Les essais produits par ChatGPT étaient jugés plus homogènes, mais aussi plus fades. Les enseignants les ont décrits comme « sans saveur », avec un style prévisible et une créativité appauvrie.
Une perte de mémoire et de propriété intellectuelle
Autre phénomène troublant : les utilisateurs de ChatGPT se souvenaient moins bien de ce qu’ils avaient écrit. Lorsqu’on leur demandait de citer leurs arguments ou leurs idées, ils avaient du mal à les reformuler. Ils éprouvaient également un faible sentiment de propriété intellectuelle, comme s’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de leurs textes.
Pire encore, même lorsque ces participants devaient ensuite écrire sans aide, leur activité cérébrale restait faible. Selon les chercheurs, l’habitude de se reposer sur l’IA peut altérer durablement notre capacité à mobiliser notre intelligence.
Un usage modéré pourrait être positif
Fait intéressant, les participants qui n’avaient jamais utilisé ChatGPT et qui s’en sont servis lors de la quatrième session ont montré une activité neuronale plus élevée et une certaine satisfaction. Cela suggère que l’IA, lorsqu’elle est utilisée ponctuellement et intelligemment, peut être un outil utile, stimulant même dans certains cas.
Mais cette amélioration n’était que temporaire. L’usage répété et non critique semblait systématiquement entraîner une baisse de la vigilance, de l’implication, et de la mémorisation.
Enjeux pour l’éducation et la société
Cette étude pose des questions majeures pour notre avenir. Si les jeunes, en plein développement cognitif, s’habituent trop tôt à laisser l’IA penser à leur place, que deviendra leur capacité à raisonner, à débattre, à créer ?
Une capacité d’esprit critique qui est déjà devenue affligeante avec un effondrement du niveau scolaire mais aussi des exigences et un recul sans précédent de la formation intellectuelle de notre jeunesse biberonnée aux émoticônes !
Les auteurs de l’étude appellent à la prudence. Ils dénoncent notamment les projets d’intégration de ChatGPT dans l’enseignement primaire. Loin d’être un outil miracle, l’IA doit être utilisée comme un support, non comme un substitut de pensée.
Un équilibre à trouver
Pour les experts, il ne s’agit pas d’interdire l’IA, mais de mieux encadrer son usage. Il est possible d’utiliser ChatGPT comme un outil de brainstorming, pour explorer des idées, rédiger un plan ou améliorer un style. Mais le contenu doit rester le fruit d’une réflexion personnelle.
Les établissements scolaires et universitaires devraient mettre en place des formations pour apprendre à utiliser l’IA de manière critique. Les enseignants, eux aussi, doivent être formés pour détecter les signes d’une utilisation passive.
L’IA transforme notre rapport au savoir, à l’écriture et à la pensée. Si nous voulons en faire un levier de progrès, il faudra veiller à ne pas sacrifier notre capacité à penser par nous-mêmes.
Or pour le moment l’IA, comme l’a été internet à ses débuts c’est le far-west, un far-west gratuit pour l’essentiel à la portée de tous les gamins, qui déjà l’utilisent massivement, quotidiennement, sans aucun recul, juste par facilité, paresse, mais aussi parfois par amusement pour jouer un « tour de con aux vieux » ce qui n’est pas franchement nouveau, les vieux d’aujourd’hui faisant la même chose quand ils étaient jeunes aux vieux d’hier.
Comme le résume un chercheur : « ChatGPT peut être un formidable tuteur, mais un très mauvais maître ».
Non.
C’est bien plus grave que cela. Bien plus profond.
Le danger est bien plus immense.
Les IA détruisent notre capacité à penser, à mémoriser, à savoir et à connaitre, les IA détruisent le « faire ». Or c’est en « forgeant que l’on devient forgeron ». Si on ne consacre plus de temps à faire, si on ne concentre pas notre esprit sur le faire, si on pense que l’IA fera tout à notre place, alors nous devenons des animaux qui ne pensent plus, ne réfléchissent plus.
Les IA vont nous détruire dans notre humanité et c’est déjà un processus à l’oeuvre.
Si vous avez des enfants, des jeunes, prenez les devants. L’IA + les écrans = destruction massive des capacités cognitives de vos enfants qui sont condamnés à devenir des zombies si vous ne les protégez pas.
Résistez !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Derrière la puissance de feu, une opération de communication creuse – bien incapable, selon lui, d’entraver sérieusement le programme nucléaire de Téhéran. Dans le contexte de l’agenda international et comparé à ce qui se passe aujourd’hui, l’atmosphère du début des années 2000 semble chaleureuse, voire romantique. Vous souvenez-vous comment les Américains se préparaient à bombarder l’Irak ? En formant une coalition, en persuadant, en menaçant, en convainquant les leaders mondiaux que le régime de Saddam Hussein était le mal absolu.
Et la fiole de Powell, vous vous en souvenez ? De la lessive en poudre présentée à l’ONU comme une « arme de destruction massive », ayant servi de prétexte médiatique pour envahir un pays souverain et tuer son dirigeant. Il semblait déjà alors que cette mise en scène s’écartait considérablement des normes de l’époque. Aujourd’hui, plus de 20 ans après, nous faisons face aux retombées, dans toute leur splendeur, des écarts à la norme ayant marqué ces années. Même plus besoin de faire du théâtre : personne ne cherche plus à convaincre qui que ce soit, les campagnes médiatiques ne sont là que pour la forme et sont devenues très primitives. Il s’agit désormais plutôt de croyance, mais pas en Dieu, bien sûr. Personne n’a besoin de preuves des intentions hostiles de Téhéran, de l’élaboration de l’arme nucléaire et de projet de son utilisation. Aux yeux de l’Occidental lambda, l’Iran est un pays de chiites fanatiques désireux d’anéantir Israël et les États-Unis. Certes, les dirigeants iraniens ne sont pas des anges, mais comparés aux acteurs actuels de la confrontation, Téhéran a toujours fait preuve de discernement et de retenue. Il y a également une autre circonstance à garder à l’esprit. Israël possède, vraisemblablement, l’arme nucléaire, l’ayant obtenue « illégalement » : sans impliquer le club des puissances nucléaires et l’AIEA. Par-là, il n’a certes pas donné le meilleur exemple à ses voisins et à ses opposants. Mais rien n’est gratuit en ce bas monde. À quel point les scientifiques iraniens étaient-ils proches de l’élaboration de l’arme nucléaire, la question peut être débattue. Quant à savoir de combien les frappes israéliennes ont-elles écarté les scientifiques iraniens de leur but, cela se discute aussi. En ce sens, Tel Aviv sait se montrer déterminé et atteindre ses objectifs. S’il ne peut y parvenir de suite, il procède par étapes. Mais la frappe américaine sur les sites nucléaires iraniens, elle, ressemble vraiment à une opération de communication à grands frais. Dix-neuf pays membres de l’OTAN ont bombardé la Yougoslavie pendant deux mois et demi et n’ont pas pu détruire le potentiel militaire et la structure étatique de la Serbie. Ils sont parvenus à lui infliger des dégâts, mais pas à la détruire.
Pour frapper l’Iran, les Américains ont recouru à leurs munitions non nucléaires les plus puissantes : les bombes guidées anti-bunker GBU-57, pesant près de 14 tonnes. Une bombe d’ailleurs élaborée par le complexe militaro-industriel américain en 2007 pour frapper les sites nucléaires nord-coréens et iraniens, ayant subi, en pratiquement vingt ans, de nombreuses modifications. La bombe anti-bunker peut pénétrer jusqu’à 60 mètres sous terre. Par malheur, le site d’enrichissement d’uranium est situé à cent mètres de profondeur dans la roche. Trump, dans le style qui lui est cher, celui d’un animateur de talk-show bas de gamme, s’est empressé de déclarer que les frappes avaient quasiment anéanti le programme nucléaire de Téhéran, ce qui n’est, bien sûr, pas le cas. Je me rappelle très bien de la frappe de Trump contre la base syrienne d’Al-Chaayrate en 2017 : une frappe tout aussi symbolique, juste pour faire du bruit. Ce ne sont pas les missiles de Trump qui ont détruit la Syrie de l’époque. Aujourd’hui, l’Iran va payer le prix fort, si les Américains entreprennent pour de bon de détruire le pays. Mais cela ne semble pas être le cas pour l’instant. Cela reste un petit accrochage au Moyen-Orient, qui risque tout de même de virer au cataclysme, mais il faudrait alors impliquer des forces d’un autre niveau, payer un autre prix. Ou y passer plus de temps. Car au moment où Colin Powell agitait son éprouvette devant l’ONU, peu nombreux étaient ceux qui se représentaient à quel point les règles du jeu auraient changé quinze ou vingt ans plus tard.
L’auteur et neurochirurgien à la retraite, le Dr Russell Blaylock, s’est joint à l’émission Vital Signs avec Brendon Fallon sur NTD Television la semaine dernière pour discuter de plusieurs problèmes de santé qui touchent les Américains, notamment les effets négatifs alarmants de l’aluminium pulvérisé dans le ciel américain dans le cadre de programmes secrets de géo-ingénierie.
Le Dr Blaylock a expliqué que le nano-aluminium largué dans l’atmosphère est inhalé par les humains, ce qui fait que les métaux nocifs pénètrent « directement dans le cerveau ».
Le nano-aluminium « se dirige ensuite vers la partie du cerveau la plus touchée par la maladie d’Alzheimer », a déclaré le médecin.
Poursuivant, le Dr Blaylock a souligné qu’il avait prédit il y a plusieurs décennies que la pulvérisation de nanoparticules dans l’atmosphère « augmenterait les cas de Parkinson et d’Alzheimer ».
« Les deux maladies ont considérablement augmenté depuis qu’ils ont commencé à le faire à grande échelle », a-t-il ajouté.
Infowars et Alex Jones tirent la sonnette d’alarme sur cette crise sanitaire depuis des décennies, et la question a atteint les plus hautes sphères du gouvernement américain, puisque le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux de l’administration Trump, Robert F. Kennedy Jr., a déclaré au Dr Phil en avril qu’il pensait que la DARPA était à l’origine du programme de géo-ingénierie.
« Ces substances sont ajoutées au kérosène. Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour y mettre fin. Nous allons faire appel à quelqu’un qui se consacrera exclusivement à cette question, qui découvrira qui est responsable et qui les tiendra pour responsables », a déclaré Kennedy.
En août dernier, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux s’est également engagé à mettre fin au « crime » que constitue la géo-ingénierie par chemtrails dans un message publié sur les réseaux sociaux.
En février de cette année, le président Trump lui-même a suggéré que la pulvérisation dans le ciel ou la pulvérisation de pesticides sur les aliments pourrait être responsable de l’augmentation de l’autisme chez les enfants américains.
Malgré le fait que l’élite politique corrompue et les médias grand public rejettent les affirmations selon lesquelles les « chemtrails » font partie d’une expérience scientifique à grande échelle sur l’humanité, des personnalités mondialistes telles que l’ancien directeur de la CIA sous Obama, John Brennan, ont reconnu l’existence du programme de géo-ingénierie « injection d’aérosols stratosphériques ».
L’affrontement entre Israël et l’Iran ne correspond pas du tout à l’image que les médias en donnent. Il trouve ses racines dans une période antérieure à la République islamique et n’a aucun rapport avec la fabrication d’une bombe nucléaire. Son déclenchement aujourd’hui vise à masquer les turpitudes de l’Argentin Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’Énergie atomique.
ous y sommes : l’affrontement entre Israël et la Perse a commencé. Il tient son origine non pas dans la République islamique, mais dans ce qui l’a précédé. Cette guerre devrait durer jusqu’à épuisement d’un des adversaires.
Pour comprendre ce qui se passe et ne pas tomber dans l’une des deux narrations officielles qui masquent la réalité du problème, plusieurs retours en arrière sont nécessaires.
Les ennemis de l’Iran au XX° siècle
Toutes les manifestations en Iran contre les ennemis extérieurs se terminent par l’inévitable « Mort au Royaume-Uni !, Mort aux États-Unis ! Mort à Israël ! ». C’est un cri qui part du fond des souffrances des Perses depuis la Première Guerre mondiale.
• En effet, alors qu’en Occident nous n’en avons pas conscience, l’Iran fut victime, en 1917-1919, du plus important génocide de la Première Guerre mondiale. 6 à 8 millions de personnes moururent de faim sur une population de 18 à 20 millions d’habitants, soit entre le quart et le tiers des Iraniens. L’Iran, pourtant neutre, fut broyée par les armées britanniques, sur fond de rivalité avec les Bolchéviques et les Ottomans. Cette horreur a laissé un souvenir traumatique toujours très présent en Iran. Il ne fait aucun doute pour un Iranien que le Royaume-Uni est le premier ennemi de son pays.
• Les Britanniques, qui avaient colonisé l’Iran derrière un de leurs officiers, Reza Chah (1925-1941), le renversèrent pour placer son fils au pouvoir, Mohammad Reza Pahlavi (1941-1979). Derrière ces paravents, ils pillèrent le pétrole du pays. Cependant, le Shah choisit, en 1951, Mohammad Mossadegh comme Premier ministre. Ce dernier nationalisa les pétroles au détriment de Londres. Il s’ensuivit une querelle au cours de laquelle les Britanniques firent preuve de mauvaise foi et organisèrent une révolution colorée avec l’aide des États-uniens. C’est « l’opération Ajax ». Le nouveau régime fut tenu, non plus par Londres, mais par Washington. L’ambassade des États-Unis, qui installa le téléphone, plaça des dérivations des lignes de tous les ministres pour les écouter à leur insu, en direct. Ce système fut découvert lors de la révolution de 1978. Il ne fait donc aucun doute pour les Iraniens que les États-Unis sont leur second ennemi.
• Lorsque Mossadegh fut renversé, les Britanniques imposèrent le général Fazlollah Zahedi à sa place. Zahedi était un nazi qu’ils avaient incarcéré au Caire, mais Londres comptait sur lui pour remettre de « l’ordre ». Il constitua donc une police secrète sur le modèle de la Gestapo. Il récupéra d’anciens nazis pour la former et plusieurs centaines de « sionistes révisionnistes » furent envoyés par Yitzhak Shamir (qui travaillait alors au Mossad) pour les encadrer. On peut toujours voir les horreurs de la Savak, la plus terrible police secrète de l’époque au monde, au musée qui lui est consacré à Téhéran. Il ne fait donc aucun doute pour les Iraniens qu’Israël est leur troisième ennemi.
L’unique ennemi d’Israël au XX° siècle
Contrairement à ce que pense la population israélienne après 25 ans de propagande « sioniste révisionniste », l’Iran —ni celui du Shah, ni celui de la République islamique— n’a jamais eu pour objectif d’anéantir la population juive de Palestine occupée. Ainsi que le président Mahmoud Ahmadinejad l’avait explicité, l’objectif était de détruire l’État d’Israël comme la Russie avait détruit l’URSS.
Non, le seul ennemi de l’État d’Israël est celui qui, depuis 80 ans, sabote toute tentative de paix entre les juifs et les arabes : le Royaume-Uni. Ainsi que je l’ai souvent expliqué, lorsque le Foreign Office rédigea, en 1915, son plan intitulé The Future of Palestine (Le Futur de la Palestine), il spécifia qu’un État juif devait être créé en Palestine mandataire, mais que celui-ci ne devrait en aucun cas être capable d’assurer seul sa sécurité. Ce n’est que deux ans plus tard que le gouvernement de David Lloyd George rédigea la déclaration Balfour annonçant la création du Foyer national juif et que l’administration Woodrow Wilson prit l’engagement de créer un État indépendant pour les juifs de l’Empire ottoman.
L’auteur de ce texte, lord Herbert Samuel, devint Haut-Commissaire britannique en Palestine. Fidèle à lui-même, il favorisa d’un côté les « sionistes révisionnistes » de Jabotinsky et, de l’autre, désigna l’antisémite Mohammed Amin al-Husseini comme grand mufti de Jérusalem. Par la suite, il fut nommé Secrétaire d’État à l’Intérieur dans le gouvernement d’Archibald Sinclair.
Cette politique se poursuit sans discontinuer jusqu’à nos jours : le Royaume-Uni soutient toujours d’une main le « sioniste révisionniste » Benyamin Netanyahou et, de l’autre, la Confrérie des Frères musulmans, dont le Hamas est la section palestinienne.
Le prolongement du conflit entre les « sionistes révisionnistes » et l’Iran
Juste après la Seconde Guerre mondiale, le président des États-Unis, Dwight Eisenhower, s’inquiéta que son homologue israélien, Chaim Weizmann, ne réalise le « Grand Israël », c’est-à-dire non pas la reconstitution du Royaume de Jérusalem (qui était déjà largement compris dans l’État d’Israël), mais de l’ancien empire assyrien (c’est-à-dire du Nil à l’Euphrate). Il demanda à son secrétaire d’État, John Foster Dulles, d’organiser une alliance entre la Syrie et l’Iran pour équilibrer l’influence israélienne.
C’est à la demande de Washington que le président syrien, Adib Chichakli (PSNS) (1953-1954) signa, le 24 mai 1953, un accord de coopération militaire avec le souverain iranien, Mohammad Reza Pahlavi. Il est donc stupide aujourd’hui de dénoncer cette même alliance (désormais dénommée « l’Axe de la résistance ») au seul motif que les deux régimes ont été décolonisés.
C’est pourtant ce que nous faisons. En 1979, le président Jimmy Carter a chassé le Shah d’Iran et sa prétention de dominer le Moyen-Orient en se dotant d’une bombe atomique fournie par le président français, Valéry Giscard d’Estaing, et son Premier ministre, Jacques Chirac. Pour le remplacer, sur les conseils de son conseiller de sécurité, Zbigniew Brzeziński, il a déplacé l’imam Rouhollah Khomeiny de France à Téhéran. Israël a d’abord soutenu l’Iran face à l’Iraq, lui fournissant des armes autant que nécessaire. Tel-Aviv a même organisé le volet iranien du scandale Iran-Contras. Puis, il a progressivement changé de stratégie tout en conservant certains reliquats de la période du Shah. Ainsi le consortium EAPC-B, détenu pour moitié par chacun des deux États, continue, encore aujourd’hui, à exploiter le pipeline Eilat-Ashkelon, indispensable à l’économie israélienne. En 2018, la Knesset adoptait une loi punissant de 15 ans de réclusion toute publication sur les propriétaires de cette compagnie.
À partir de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak, en 2003, prétendument en raison de son rôle dans les attaques du 11 septembre 2001, Londres et Washington ont commencé à répandre des rumeurs sur une prétendue arme nucléaire iranienne comme ils l’avaient fait sur les prétendues armes de destruction massive iraquiennes. À l’époque, Londres et Washington espéraient contraindre l’Iran à les aider contre l’Iraq.
Ces intoxications débouchèrent sur le vote des résolutions 1737 (23 décembre 2006) et 1747 (24 mars 2007) du Conseil de sécurité des Nations unies. Le chef de l’opposition israélienne, Benyamin Netanyahou s’empare alors de cette propagande. Durant vingt-cinq ans, il ne cessera de dénoncer la fabrication « imminente » d’une bombe atomique iranienne, alors même que Téhéran dépose aux Nations unies une proposition de résolution créant « une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient ».
Quoi qu’il en soit, en 2013, William Burns (le directeur de la CIA de Joe Biden) négocia avec l’Iran, à Oman, au nom du président Barack Obama, le Plan d’action global commun (JCPoA). Celui-ci fut mis en scène lors des rencontres 5+1 (c’est-à-dire des cinq puissances nucléaires du Conseil de sécurité + l’Allemagne) à Genève. Mais il ne fut signé, à Vienne, que deux ans plus tard, les États-Unis et l’Iran se réservant une longue suspension pour conclure une annexe additive secrète.
Dans un très long entretien, juste avant la fin de son second mandat, Barack Obama expliquait qu’il refusait, à titre préventif, d’empêcher l’Iran de se lancer dans la course à la bombe atomique, mais qu’il était prêt à intervenir si Téhéran menait un programme nucléaire militaire. Sa conseillère de Sécurité, Susan Rice, déclarait : « L’accord iranien n’a jamais eu pour principal objectif d’essayer d’ouvrir une nouvelle ère de relations entre les États-Unis et l’Iran. Il était bien plus pragmatique et minimaliste. Le but était très simplement de rendre un pays dangereux considérablement moins dangereux. Personne ne s’attendait à ce que l’Iran devienne un acteur bienveillant. »
La position des États-Unis n’a pas changé. Certes, durant son premier mandat, le président Donald Trump s’est retiré unilatéralement du JCPoA et de l’annexe secrète que Barack Obama avait négociés, mais il n’a qu’en paroles refusé à l’Iran d’enrichir de l’uranium, pas durant les négociations.
Durant cette période, l’Iran s’est lancé dans la mobilisation des communautés chiites du Moyen-Orient pour assurer sa sécurité. Puis, avec le général Qassem Soleimani, Téhéran est revenu à la doctrine khomeinyste d’aide et non plus d’instrumentation. L’Iran n’avait déjà plus de « proxys » avant qu’Israël ne détruise le Hamas, le Hezbollah et bien d’autres encore. Chacun était devenu indépendant.
Les évènements déclencheurs de l’affrontement
Il se trouve que, le 7 juin, Esmaïl Khatib, ministre iranien du Renseignement, a rendu public une opération de ses services secrets. Ils ont réussi à voler des documents confidentiels sur le programme nucléaire israélien, exactement comme le Mossad était parvenu, en avril 2018, à voler des documents iraniens sur leurs recherches nucléaires.
Le 12 juin, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA —sous la direction de Rafael Grossi— a adopté une résolution dans laquelle il constatait que « le Directeur général, comme indiqué dans le document GOV/2025/25, ne [peut] pas donner l’assurance que le programme nucléaire de l’Iran est exclusivement pacifique ». Il estimait donc que « les nombreux manquements de l’Iran à ses obligations depuis 2019 s’agissant de coopérer pleinement et en temps voulu avec l’Agence concernant les matières et activités nucléaires non déclarées à de multiples emplacements non déclarés en Iran, comme précisé dans le document GOV/2025/25, constituent une violation des obligations découlant de son accord de garanties avec l’Agence au sens de l’article XII.C du Statut de l’Agence ; ». En fonction de quoi, il saisissait le Conseil de sécurité des Nations unies.
Mais alors que les documents iraniens saisis par le Mossad ne révélaient aucun programme nucléaire militaire, malgré les déclarations de Benyamin Netanyahou, les premiers documents israéliens saisis par le ministère iranien du Renseignement ont mis en cause la neutralité de l’Argentin Rafael Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ils font apparaître qu’il a transmis à Israël des observations de son organisation, alors même qu’Israël n’en est pas membre. Parmi les gouverneurs de l’AIEA, la Russie, la Chine et le Burkina Faso se sont opposés à cette résolution.
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Alors que la guerre en Ukraine occupe le devant de la scène médiatique, une autre bataille, plus silencieuse mais tout aussi décisive, se joue : celle de l'information. À travers une immersion directe dans le Donbass, Alain Soral et Franck Pengam offrent un point de vue radicalement opposé au discours dominant en Occident. Sur le terrain, la réalité contredit les narratifs médiatiques : infrastructures en pleine reconstruction, population largement pro-russe, absence d’un climat de guerre tel qu’il est décrit par les grands médias.
Derrière les accusations de crimes de guerre et la diabolisation de la Russie, se révèle une volonté d’hégémonie idéologique et géopolitique. L’Ukraine devient l’écran de fumée d’une lutte plus profonde : celle entre deux visions du monde.
La figure de Vladimir Poutine s’impose comme celle d’un contre-pouvoir global, en opposition frontale à la dérive morale et identitaire de l’Occident. Cette vision du conflit bouscule toutes les certitudes : elle interroge la souveraineté, l’avenir des nations, et le rôle des élites occidentales dans l’effondrement de leurs propres sociétés.
Entre manipulation médiatique, retour du réel et confrontation des blocs, cette émission propose un renversement total de perspective sur la géopolitique contemporaine.
« ... C'est ça aussi le l'espoir qu'on peut avoir et ça serait je dirais quelque part l'échec de l'anti-Christ. D'ailleurs dans l'eschatologie je rappelle que l'anti-Christ vient il gagne pendant un certain temps et il finit par être vaincu. Donc on est dans ce moment de fin de l'histoire qu'on peut expliquer de manière totalement matérialiste comme je viens de le faire par des relations géopolitiques économiques historiques mais on peut aussi le faire de façon théologique et ces deux visions matérialistes et et religieuses s'emboitent parfaitement.
Voilà, nous sommes dans une période de fin des Temps.
Nous sommes dans une période où l'anti-Christ est sur le point d'arriver. Mais il est certain, quand on fait une analyse hégélienne de la situation, qu'il ne peut que perdre, même pas à long terme, à moyen terme !
J'espère simplement être vivant jusqu'au bout pour voir ce que ce que je suis en train de vous prophétiser... ».
Lu dans les commentaires...
Benjamin Netanyahou, alias Mileikovski, est le cousin du président argentin Milei. Ils ont le même grand-père Benzion Mileikovski. La politique mondiale est une scène de théatre, où tout les acteurs se connaissent entre eux.
Environ un tiers de l’eau dite « potable » distribuée en France est officiellement non conforme, selon un rapport de l’ANSES. Un euphémisme pour ne pas dire polluée, toxique et impropre à la consommation. La coupable ? Le chlorothalonil, un pesticide interdit en Europe depuis 2019, mais dont les métabolites cancérigènes persistent dans nos robinets, grâce à l’inaction criminelle du gouvernement.
Dans les régions agricoles, les terres sacrées des céréaliers et des vignerons du Languedoc et de Bordeaux, la France pulvérise allègrement 80 000 tonnes de pesticides par an. Résultat ? Les nappes phréatiques sont saturées de résidus toxiques, mais personne ne vous le dira. Les analyses affichées en mairie ? Truquées par omission. Les stations d’épuration ? Incapables de filtrer ces nanoparticules mortelles.
Pourquoi ? Parce que le business de l’agrochimie prime sur votre santé. Parce que Macron et ses ministres préfèrent caresser les lobbies dans le sens du poil plutôt que d’appliquer le principe de précaution. Et surtout, parce que vous n’êtes que des cobayes dans cette expérience grandeur nature.
Pendant que l’UE, sous pression des industriels, renouvelle pour 10 ans l’autorisation du glyphosate un herbicide classé « probablement cancérigène », l’eau française se transforme en un bouillon de culture chimique. Les PFAS, ces « polluants éternels », contaminent 80 % des échantillons testés, avec des taux 20 fois supérieurs aux normes dans certaines zones comme Paris. Quant au chlorothalonil, interdit, mais toujours présent, il illustre parfaitement l’hypocrisie d’un système qui protège les profits, pas les citoyens.
La réponse du gouvernement ? Rien. Ou presque. On vous serine que l’eau est « sans risque », alors que l’ANSES elle-même admet que les effets à long terme de ces cocktails chimiques sont inconnus. On vous conseille de boire de l’eau en bouteille (elle aussi contaminée, au passage), ou d’acheter des filtres (inefficaces contre les PFAS). Une mascarade.
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Les notifications, les vidéos ultra-courtes, les fils d’actualité infinis… Internet a transformé notre rapport à l’information en un flux incessant de stimuli. Résultat ? Une génération incapable de se concentrer plus de quelques minutes, comme le constatent désormais enseignants et chercheurs. Les algorithmes, conçus pour capter notre attention, nous poussent à zapper en permanence, réduisant notre pensée à un réflexe compulsif.
Pire encore, cette mutation cognitive n’est pas un accident. Comme l’expliquent des auteurs comme Nicholas Carr (The Shallows), chaque média impose sa logique : Twitter favorise la réaction rapide, TikTok le divertissement éphémère, et le livre, lui, se meurt. En déléguant notre mémoire à Google et notre réflexion aux IA, nous risquons bien plus qu’une distraction passagère : une atrophie définitive de notre intelligence.
Washington tourne le dos à ses alliés historiques. Sous l’impulsion de Donald Trump, les États-Unis rompent méthodiquement avec l’ordre atlantiste, secouent les certitudes stratégiques et fracassent les fondations d’un monde unipolaire. Ce n’est plus un simple désengagement diplomatique : c’est un démantèlement calculé des structures impérialistes façonnées depuis 1945. L’OTAN est devenue un boulet, l’Europe un fardeau et Israël un partenaire de moins en moins incontournable.
Trump ne négocie pas : il force, il bouscule, il expose les incohérences. Son style chaotique n’est qu’apparence. Derrière les provocations se cache une stratégie de choc, visant à renverser les équilibres, à briser l’illusion de solidarité occidentale. Il ne croit plus aux narratifs fabriqués sur la Russie ni aux mensonges sur l’Iran. Il veut en finir avec l’État profond qui parasite la puissance américaine, en finir avec l’économie de guerre, en finir avec les ingérences camouflées.
Mais ce combat n’est pas sans risque. Face à lui, une machine de guerre institutionnelle, médiatique et judiciaire. Ses ennemis veulent l’éliminer, politiquement ou autrement. Car il remet en cause la survie même de l’Empire. Pendant ce temps, de nouveaux acteurs émergent dans le tumulte. La Pologne, en particulier, se repositionne. Elle refuse désormais son rôle de vassal et se projette comme puissance centrale de l’Est. Elle capte les failles, s’équipe, se prépare à devenir l’allié direct de l’Amérique trumpienne, en court-circuitant Bruxelles et Berlin.
Le chaos n’est plus un accident, c’est un nouvel ordre en gestation.
Trump déraille ? Non. Il purge
Pendant que le commun des mortels s’ébat dans les allées aseptisées de Lidl, Max, jardinier en guerre contre les éléments (et sa propre lucidité), récolte des framboises sous les éclairs. Son dernier combat ? Transformer son site en "Tinder vert" pour échapper à une société vouée au ravioli discount.
Entre deux averses et une crise existentielle, le voilà qui sermonne les limaces, compte ses grenouilles comme d’autres leurs likes, et vend des rêves de forêt comestible à 10 € l’année. Son discours ? Un mélange de désespoir et d’utopie, servi avec l’éloquence rageuse d’un homme qui a troqué son caddie contre un sécateur. « Vous êtes tous en train de vous vautrer dans la médiocrité », semble-t-il dire, tandis que ses semis spontanés lui rient au nez.
Reste à savoir si son armée de jardiniers militants (les Terreauristes) fera plier les géants de la sauce tomate à 0,99 €. Le pari est osé, mais après tout, comme le dit Max : « Dans cette société de merde, au moins les plantes, elles, ne vous mentent pas. »
Yoann - Le Media en 4-4-2