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Serge Abad-Gallardo

Guy Boulianne« Je servais Lucifer sans le savoir »

Guy Boulianne - 22 août 2025

Les révélations d'un repenti de l’ancien grand maître franc-maçon : Serge Abad-Gallardo

   

Ils sont nombreux à quitter la franc-maçonnerie, mais rares sont ceux qui osent le dire. C’est le cas de Serge Abad-Gallardo, architecte français âgé d’une soixantaine d’années. Il a passé 24 ans au sein d’une des obédiences les plus importantes de France, celle du Droit Humain (une émanation du Grand Orient de France).

Son livre “J’ai frappé à la porte du Temple” (éditions Pierre Téqui), sous-titré “Parcours d’un franc-maçon en crise spirituelle” est le témoignage passionnant des années que l’auteur a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa conversion au christianisme (il était déjà baptisé, mais s’était éloigné de l’Église), il a compris que la religion catholique et l’idéologie maçonnique étaient incompatibles et a décidé d’en sortir.

Le processus de son retour à la foi a été long et semé d’embûches.

Article sur le site de Guy Boulianne

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graphene

Revolution 2030 : autre sourceLe Graphène n’est pas seulement un poison

Revolution 2030 : autre source - 19 août 2025

Mythe ou réalité ?

   

Le sujet mérite qu'on s'y intéresse...

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SEKEM

Revolution 2030 : autre sourceSEKEM - Un miracle dans le désert

Revolution 2030 : autre source - 18 août 2025

Naissance d'une communauté durable dans le désert égyptien

   

Quand Ibrahim Abouleish rentra en Egypte en 1977 après un brillant début de carrière de pharmacologue en Autriche, il avait 40 ans. C'est alors qu'il acheta 70 ha de désert non loin du Caire pour y fonder un nouveau type de communauté qui puisse soigner autant la terre que les hommes.

Sa mission est impossible, son histoire est exemplaire, découvrez ce modèle à travers la capsule ci-dessous. Elle est en anglais mais vous pouvez activer les sous-titres.

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Qui a mis le feu dans l'Aude

Égalité et RéconciliationLes incendies criminels de l’Aude sont-ils accidentels ?

Égalité et Réconciliation - 17 août 2025

On sait désormais que la répression sanitaire a servi, au-delà du marketing pour vendre de faux vaccins, à dégraisser le service public français.

   

Cinq mille pompiers ont été suspendus en 2021 pour la même raison. L’État néolib faisait d’une pierre plusieurs coups :

  • économiser des centaines de millions en salaires
  • réduire toute résistance dans les services de santé et de sécurité
  • pousser la population vers la santé privée
  • brûler les récalcitrants en place publique, en guise d’exemple.

Le site de Pierre Cassen revient sur cette ignominie, et relie ces décisions absolument calculées aux grands incendies actuels, et à l’impuissance des soldats du feu dans l’Aude.

Derrière ces incendies criminels et difficiles à réduire, il y a souvent une intention de « reconstruction ».

Plus personne ne crie au complot tant le crime de l’Aude est signé. La flotte de canadairs, que le petit Attal avait promis de moderniser, n’était à la mi-juillet capable d’aligner que huit appareils sur douze...

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France - terre brûlée

Revolution 2030 : autre sourceIls brûlent la France pour imposer leur nouveau monde

Revolution 2030 : autre source - 16 août 2025

Pendant que la France s’embrase, les dirigeants restent immobiles.

   

Seulement 14 Canadairs pour un pays en feu… mais 90 blindés livrés pour mater la révolte.
Ils n’éteignent pas les incendies : ils les utilisent.
Pour arracher les vignes, abattre les troupeaux, raser les forêts…
Et installer leur projet mondialiste : une France sans paysans, sans racines, gérée par des algorithmes.

Ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas une crise.
C’est une stratégie de remplacement.
Et ceux qui détruisent notre patrimoine… sont au pouvoir.

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Chloé Frammery sur l'OMS et la Suisse

Revolution 2030 : autre sourceVirée pour sa parole trop libre, Chloé Frammery dénonce le pouvoir excessif de l'OMS

Revolution 2030 : autre source - 14 août 2025

Virée pour sa parole trop libre, Chloé Frammery dénonce le pouvoir excessif de l'OMS

   

Jean-Étienne Pauzat de Radio Courtoisie reçoit Chloé Frammery, écrivain, mathématicienne, enseignante de mathématiques en Suisse, journaliste indépendante et conférencière.

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pollution satellitaire

Revolution 2030 : autre sourceLe nombre de satellites lancés autour de la terre

Revolution 2030 : autre source - 13 août 2025

depuis 67 ans

   

Tout a commencé en 1957 avec un seul satellite, mais depuis, leur nombre a explosé. Au fil des décennies, de plus en plus de satellites ont envahi l'orbite terrestre, lancés par des gouvernements, des entreprises privées et, aujourd'hui, par des constellations massives. Mais ces dernières années, un nom s'est imposé : Starlink. Dans cette simulation, les points blancs représentent tous les satellites non Starlink, tandis que les points rouges montrent à quelle vitesse Starlink s'est développé. L'espace passe d'une orbite tranquille à un réseau dense de technologie. Nous avions déjà créé une simulation montrant la croissance globale des satellites depuis 1957, mais cette fois-ci, nous mettons en évidence l'ampleur de la domination de Starlink. Il ne s'agit pas d'une simulation des mouvements réels des satellites, mais seulement d'une représentation visuelle de leur nombre croissant.

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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la fin des temps - faillites et ruine des français

La Fin des TempsProphéties de Marie Julie Jahenny, Marthe Robin...Faillites et ruine des français

La Fin des Temps - 10 août 2025

Faillite des banques et ruine des français en 10 prophéties de Marie Julie Jahenny, Marthe Robin...

   

0:00 la ruine pour beaucoup de familles
1:25 délocalisation et misère des ouvriers voulue
2:44 faillite des banques et ruine des épargnants
3:36 séisme mondial puis krach boursier
4:27 indicateur temporel : situation tendue au Proche Orient
5:00 krach et ruine générale
6:55 l'inflation en cours
8:10 la France sera ruinée sans s'en apercevoir
8:50 comment éviter la ruine ?
12:07 conférences
12:34 prières

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l'Aude en feux

Le Media en 4-4-2Comment l’UE a transformé l’Aude en poudrière

Le Media en 4-4-2 - 08 août 2025

Vignes arrachées, forêts abandonnées : Comment l’UE a transformé l’Aude en poudrière… avant d’accuser le climat

   

La folie destructrice de Bruxelles
L’UE, sous couvert de « renaturation », a exigé le démantèlement des barrages en Espagne, transformant les plaines en zones inondables. En France, le ministère de l’Agriculture achève le travail. Sous prétexte de la pénurie des bouteilles en verre fabriquées par des usines ukrainiennes qui ont fermé, de l’augmentation des coûts de la production, des vignobles entiers sont rasés « de manière définitive », selon ses propres termes. Afin de « Réduire la dépendance aux engrais russes » selon un décret de 2022, repris par la PAC, un droit de douane de 6,5 % sur les engrais importés de Russie et de Biélorussie sera instauré en 2025 et 2026, assorti d’une taxe entre 40 et 45 €/tonne dont le montant sera porté à 430 €/t d’ici à 2028… L’arrachage, sous prétexte de guerre en Ukraine, est définitif. On ne peut qu’en conclure à la volonté de prolonger cette guerre indéfiniment.

Les vignes, pourtant barrières naturelles contre les incendies, laissent place à des friches inflammables. Le résultat ? Des incendies monstrueux, prévisibles, et surtout… fort pratiques pour justifier la suite.

Subventions et sabordage organisé
La méthode est rodée : noyer les pêcheurs baltes sous les réglementations, leur offrir des primes pour couler leurs bateaux, puis les regarder sombrer dans l’alcoolisme. Même scénario pour les agriculteurs français, payés pour arracher leurs vignes et interdits de replanter. L’objectif ? Réduire l’offre, faire flamber les prix, et précipiter les Européens dans une misère calculée. Le tout au nom d’un climatisme qui, ironiquement, aggrave les catastrophes qu’il prétend combattre.

L’écologie, cheval de Troie de la décivilisation
Demain, le DSA (Digital Services Act) criminalisera le « doute climatique », interdisant même ce genre de propos. Mais comment ne pas voir le cynisme d’une caste qui, tout en promouvant panneaux solaires et éoliennes made in China, s’enferme dans des datchas climatisées ? L’Europe n’est plus celle du Concorde ou du TGV, mais celle des terres en friche et des paysans expropriés. Jusqu’à quand laissera-t-on ces pyromanes diriger les pompiers auxquels ils ne concèdent que des Canadairs de 30 ans d’âge ?

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plus de vie privée en Allemagne

Aube DigitaleAllemagne : projet de loi sur la surveillance à grande échelle

Aube Digitale - 07 août 2025

L’Allemagne tourne le dos à des décennies de protection de la vie privée avec un projet de loi sur la surveillance à grande échelle

   

Le pays qui était autrefois à la pointe en matière de protection de la vie privée est en train de rédiger un manuel expliquant comment faciliter la surveillance.

Pendant un demi-siècle, les lois allemandes sur la protection de la vie privée ont été considérées comme des textes sacrés. Les politiciens les ont respectées à la lettre, les tribunaux les ont renforcées et les bureaucrates en ont fait un produit d’exportation national. D’autres pays ont mis en place des programmes de surveillance ; l’Allemagne a donné des conférences pour expliquer pourquoi c’était une très mauvaise idée. Tout cela trouvait son origine dans une leçon d’histoire déplaisante : si vous fournissez à l’État suffisamment d’informations sur vous-même, tôt ou tard, vous finirez par y figurer.

Ce souvenir était profondément ancré. Le régime nazi utilisait les dossiers personnels comme des munitions, et la Stasi est-allemande avait mis en place un système de surveillance interne si tentaculaire qu’il aurait pu prétendre à un financement de l’UE.

L’Allemagne d’après-guerre a réagi en faisant de la vie privée un pilier central de son identité démocratique. La Cour constitutionnelle fédérale a même inventé un « droit à l’autodétermination informationnelle », qui semblait académique mais qui se traduisait en gros par : « Le gouvernement n’a pas le droit de fouiller dans votre vie simplement parce qu’il s’ennuie. »

Les commissaires à la protection de la vie privée sont devenus des gardiens redoutés, capables de sanctionner aussi bien les ministères que les entreprises. Chaque fois que les politiciens tentaient de faire passer en catimini une nouvelle loi sur la sécurité, ils se heurtaient à des poursuites judiciaires, à l’indignation du public et à des années de guerre des tranchées procédurale. C’était fastidieux, mais c’était le but recherché : la démocratie est censée rendre l’espionnage difficile.

Voici maintenant la spécialité estivale du ministère de l’Intérieur : un projet de loi qui permettrait aux autorités de pirater des appareils sans soupçon, de suivre automatiquement tous les passagers aériens et de supprimer tout contrôle indépendant.

Nous avons obtenu une copie du projet de loi pour vous ici.

Le public a eu deux semaines pour réagir, en pleine période de vacances.

L’ironie est difficile à manquer. Le pays qui considérait autrefois la surveillance comme un contaminant démocratique rédige aujourd’hui un règlement sur la manière de la rendre plus efficace. Si elle est adoptée, cette loi enterrera l’un des derniers héritages politiques dont l’Allemagne pouvait encore être fière.

Le ministère fédéral de l’Intérieur a produit un projet de loi de 170 pages, intitulé « Projet de loi visant à moderniser la loi sur la police fédérale », qui semble avoir été rédigé par quelqu’un qui en veut aux libertés civiles. Il circule actuellement parmi les gouvernements des États et quelques associations bienveillantes, comme si le rôle du public dans tout cela était d’en entendre parler une fois que la décision est déjà inévitable.

En tête de liste des souhaits de la proposition : le piratage d’appareils sans suspicion. La police fédérale aurait le feu vert pour installer des « chevaux de Troie d’État », leur charmant terme pour désigner les logiciels malveillants créés par le gouvernement, dans votre téléphone ou votre ordinateur.

Une fois installés, ils pourraient enregistrer silencieusement des conversations cryptées, copier des fichiers stockés et observer votre vie numérique en temps réel.

Dans d’autres démocraties, pirater l’appareil personnel d’une personne sans motif valable est considéré comme illégal. Ici, cela est rebaptisé « prévention ». Prévention de quoi ?

C’est classé secret, mais vous pouvez supposer que cela implique que le gouvernement vous empêche d’avoir une vie privée.

Il y a ensuite la mise à niveau du suivi des passagers aériens. À l’heure actuelle, les autorités doivent identifier un « itinéraire à risque » et demander la liste des passagers.

Dans le cadre du nouveau plan, tous les vols internationaux à destination ou en provenance de l’espace Schengen deviennent par défaut des « itinéraires à risque ». Les données des passagers seraient automatiquement transmises à la police, sans aucune question ni mandat signé.

Le ministère insiste sur le fait qu’il s’agit simplement de « supprimer des procédures administratives fastidieuses ».

L’une des rares entraves significatives à la surveillance de masse, l’exigence d’un « ordre de construction », est également sur le point d’être supprimée.

Actuellement, avant que la police puisse créer des bases de données automatisées sur les personnes, elle doit obtenir une autorisation officielle et consulter le commissaire fédéral à la protection des données. Le projet de loi supprimerait complètement cette étape. L’ancien commissaire Ulrich Kelber estime que cela signifierait « la suppression d’un important instrument de contrôle de la protection des données ».

Et ce projet de loi ne se prive pas de multiplier les gadgets. Les drones, les systèmes anti-drones, le suivi silencieux par SMS, les IMSI catchers pour localiser les téléphones portables, le prélèvement d’ADN à plus grande échelle, les scanners de plaques d’immatriculation, les opérations d’infiltration et les caméras portées sur le corps voient tous leur champ d’application élargi.

Les interdictions de déplacement et les contrôles obligatoires font également leur apparition.

Dans les précédentes versions du projet de réforme, il y avait des gestes timides en faveur de la transparence : des pseudonymes pour les agents afin de suivre les cas de mauvaise conduite, des reçus pour documenter les raisons pour lesquelles vous avez été interrogé. Ces deux idées ont été discrètement supprimées.

Techniquement, les citoyens ont la possibilité de réagir. Dans la pratique, la « période de consultation » est de deux semaines au milieu des vacances d’été.

Au moment où la plupart des gens en entendront parler, l’encre sera déjà sèche.

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Proton investi en Norvège et en Allemagne

Revolution 2030 : autre sourcePourquoi Proton quitte la Suisse ?

Revolution 2030 : autre source - 25 juil 2025

Proton, pionnier du mail chiffré né au CERN, refuse de livrer vos métadonnées : 100 millions CHF d’infrastructures partent vers l’Allemagne et la Norvège. Proton prépare son exil.

   

La Confédération, autrefois symbole de la « Swiss Privacy », veut brancher un tuyau de surveillance en temps réel (OSCPT 2025) sur tous les services de plus de 5 000 utilisateurs, avec l'ambition d'aspirer toutes les métadonnées.

La société tech genevoise Proton, forte de 100 millions d’utilisateurs sur la planète, se retrouve aujourd’hui doublement sous les feux de l’actualité. Il y a d’abord le lancement de sa propre intelligence artificielle générative, appelée «Lumo», assurant aux internautes une confidentialité absolue. Mais ce n’est pas tout. Dans une interview accordée au Temps, Andy Yen, directeur de Proton, annonce que sa société gèle les investissements en Suisse. A cause des risques engendrés par une révision d’ordonnances sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication, lafirme n'investit plus en Suisse. A l'inverse, elle dépensera 100 millions de francs dans les centres de données en Allemagne et en Norvège.

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vivre sans internet

Revolution 2030 : autre source47% des jeunes britaniques préfèreraient vivre sans Internet

Revolution 2030 : autre source - 21 juil 2025

La jeunesse d'un des pays les plus développés en matière numérique pose un regard sans illusion sur les conséquences de cette technologie sur leur vie.

   

Face à Internet comme face aux réseaux sociaux

Selon une étude de la British Standards Institution (BSI) relayée par The Guardian, sur 1 293 jeunes britanniques de 16 à 21 ans, 47% ont affirmé préférer vivre leur jeunesse dans un monde où Internet n’existe pas.

Par ailleurs, 68% d'entre eux se sentent moins bien dans leur peau après avoir passé du temps sur les réseaux sociaux.

Les données mettent également en évidence des expériences en ligne distinctes selon le sexe :

  • 52% des jeunes femmes préfèreraient vivre dans un monde sans Internet.
  • Les jeunes femmes se déclarent plus exposées au harcèlement (37 % contre 28 % des jeunes hommes).
  • Elles sont plus susceptibles de comparer leur apparence ou leur mode de vie à ceux des autres, 85 % le faisant au moins parfois et près de la moitié (49 %) le faisant souvent ou très souvent.
  • 79 % ont été influencées pour effectuer un achat grâce aux réseaux sociaux (par exemple, TikTok), contre 59 % des hommes.

L'enquête révèle aussi que les parents sont laissés dans l'ignorance quant aux activités en ligne de leurs enfants :

  • 42 % d'entre eux admettent avoir menti à leurs parents ou tuteurs sur leurs activités en ligne.
  • 43 % admettent avoir commencé à utiliser les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans (l'âge légal) en mentant sur leur âge.
  • Plus d'un quart (27 %) déclarent s'être fait passer pour une autre personne en ligne.
  • 40 % admettent avoir créé un faux compte ou un compte leurre (cela concerne plus les jeunes femmes, à 43 % contre 36 % pour les hommes).

En France le débat, dominé par une frange très réactionnaire et se situant uniquement dans la com, propose des mesures qui apparaissent à coté de la plaque au vu de ces réponses :

  • Le 13 mai sur TF1, E. Macron a affirmé sa volonté d'imposer une vérification de l'âge sur les réseaux sociaux.
  • Dans Le Figaro en avril, G. Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo ont proné l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, un couvre-feu numérique pour les jeunes de 15 à 18 ans entre 22 heures et 8 heures du matin et une limitation à une heure par jour d'accès aux réseaux sociaux. Des mesures qui se heurtent à de nombreux obstacles, notamment juridiques...

A priori, le travail engagé par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, sur les effets psychologiques de Tiktok sur les enfants et les adolescents, parait plus pertinent car la commission se donne le temps de l'analyse et envisage des mesures gouvernementales engageant la responsabilité des plateformes, quand les précédemment cités ne pensent qu'à impliquer la responsabilité individuelle des jeunes et de leurs parents, et surtout pas celle du pouvoir face aux industriels.

Ainsi, les 30 députés membres de cette commission devront étudier les dispositifs de captation de l’attention, leurs effets psychologiques (notamment en termes de pensées suicidaires) et sur les relations sociales... Et donc proposer des mesures concrètes de protection des mineurs, notamment en matière de régulation des contenus, de sécurité numérique et de modération des pratiques de la plateforme.

Le constat d'une forte hausse de la consommation numérique

Or, les trois quarts (74 %) estiment passer plus de temps en ligne depuis la pandémie de Covid 19, les deux tiers passant plus de deux heures par jour sur les réseaux sociaux.

Plus d'un quart (26 %) passent quatre heures ou plus sur les réseaux sociaux, tandis qu'un cinquième passe trois heures ou plus à jouer à des jeux vidéo.

Vers un couvre-feu numérique ?

La moitié des participants souhaitent un "couvre-feu" numérique pour limiter leur temps passé sur ces plateformes. Son objectif serait de restreindre l’accès à certaines applications mobiles après 22 heures. Il faut dire que cette idée est dans le débat public en Grande Bretagne, portée par le gouvernement.

"Nous devons clarifier qu'un couvre-feu numérique seul ne protégera pas les enfants des risques qu'ils affrontent en ligne", prévient Rani Govender, responsable politique pour la sécurité des enfants en ligne à la National Society for the Prevention of Cruelty to Children, interrogée par The Guardian. "Ils pourront avoir tous ces risques à d'autres moments de la journée et ils auront toujours le même impact."

Par ailleurs, un tiers d'entre eux souhaite l'interdiction des téléphones dans les écoles.

"Un signal d'alarme pour tous"

"Que près de la moitié des jeunes préféreraient grandir sans internet devrait être un signal d'alarme pour nous tous", déclare Daisy Greenwell, cofondatrice de Smart Phone Free Childhood. "Nous avons construit un monde où il est normal pour les enfants de passer des heures chaque jour dans des espaces numériques conçus pour les maintenir accrochés."

"La jeune génération s’est vu promettre une technologie qui créerait des opportunités, améliorerait l’accès à l’information et rapprocherait les gens de leurs amis. Pourtant, nos recherches montrent qu’en parallèle, elle expose les jeunes à des risques et, dans bien des cas, nuit à leur qualité de vie", a déclaré Susan Taylor Martin, directrice générale du BSI.

Pour Andy Burrows, directeur général de la Fondation Molly Rose, une organisation caritative de prévention du suicide, "il est clair que les jeunes sont conscients des risques en ligne. (...) Ils souhaitent que les entreprises technologiques agissent pour les protéger", explique-t-il au Guardian.

L’essor de l’IA ajoute une préoccupation supplémentaire alors que, selon Sam Altman, beaucoup utilisent ChatGPT pour prendre des décisions importantes de leur vie.

Pour Susan Taylor Martin, "la technologie ne peut être une force positive que si elle repose sur la confiance que la vie privée, la sécurité, la sûreté et le bien-être des personnes ne seront pas compromis. Les entreprises qui créent ces services doivent donner la priorité aux besoins des utilisateurs finaux de tous âges, en particulier des adolescents, afin de garantir la protection de leur santé et de leur vie privée".

Pour Daisy Greenwell, "Pendant trop longtemps, les intérêts des puissantes entreprises technologiques ont été prioritaires sur le bien-être de la prochaine génération. Nous avons l'occasion de repenser le monde numérique dans lequel nos enfants grandissent. Leur santé mentale et leur droit à une enfance saine et en sécurité doivent primer sur le profit."

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