Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Trump à Notre Dame

QactusD. Trump débarque pour achever un président sans gouvernement

Qactus - 07 déc 2024

Macron Humilié, le temps du « Manu-show » est terminé, entre clownerie télévisée à 20h et la visite cinglante de Trump sans gouvernement français, l’Élysée au bord du gouffre.

   

Samedi 7 décembre, Macron sera face à Trump : le camouflet du siècle pour « Manu sans gouvernement », Après plus de cinq ans d’absence, Donald Trump revient en France. Au début de son premier mandat, il avait visité le pays à quatre reprises, mais les relations avec Emmanuel Macron s’étaient refroidies. Ce 7 décembre, il visitera la cathédrale Notre-Dame de Paris, récemment restaurée.

Le théâtre politique français atteint des sommets de grotesque. Emmanuel Macron, président désavoué et isolé, s’accroche désespérément à son trône alors que Donald Trump, l’éternel showman de la politique mondiale, débarque à Paris. Entre une allocution télévisée vide de sens, des vacances dans le désert avec ses vieux conseillers et une situation intérieure désastreuse, Macron donne l’image d’un homme qui a tout perdu. Et comme si cela ne suffisait pas, la visite de Trump promet de transformer ce naufrage en humiliation planétaire.

[...]

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Zionisme

VoltairenetCe qui change au Moyen-Orient

Voltairenet - 04 déc 2024

La première conséquence des massacres israéliens à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie, en Iraq et au Yémen n’est pas celle que nous attendions. À ce jour les criminels au pouvoir à Tel-Aviv continuent leur conquête avec les armes qu’on leur donne.

   

La transformation a d’abord été en Israël même et dans la diaspora juive, contraignant les FDI à accepter un cessez-le-feu non-écrit au Liban, tout en bénéficiant de l’aide de Washington pour déplacer les combats en Syrie. Les fronts ukrainiens et libanais ont fusionné et se sont déplacés en Syrie.

Au cours des dernières années, le mouvement israélien pour la paix a été démantelé, une confusion a été entretenue entre antisémitisme et antisionisme, et enfin le narratif du clash des civilisations a été répandu. Ces trois erreurs nous empêchent de voir et de comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient.

Le mouvement pour la paix de Nahum Goldmann, président de l’Organisation sioniste mondiale, n’existe plus. Il avait pour objectif de faire d’Israël le centre spirituel et moral de tous les juifs, un État neutre sur le modèle de la Suisse, avec des garanties internationales de sécurité, et une présence internationale symbolique permanente. Goldmann, qui avait dénoncé le procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem et non pas par un tribunal international (ce qui a permis aux sionistes révisionnistes de masquer leurs relations avec lui), négocié une coexistence pacifique juste et durable avec le président égyptien Gamal Abdel Nasser et avec celui de l’Organisation de libération de la Palestine, Yasser Arafat, a même été arrêté en Israël.

L’historien Bernard Lewis, qui fut conseiller de Benyamin Netanyahou lorsqu’il était ambassadeur d’Israël à l’ONU, a inventé, en 1957, pour le Conseil de sécurité nationale des États-Unis dont il fut membre, la stratégie du « Choc des civilisations ». Il s’agissait de présenter comme inévitable l’affrontement entre les civilisations occidentale et islamiques, puis chinoise et ainsi de suite afin de justifier les guerres occidentales successives. Son assistant, Samuel Huntington, un ancien collaborateur des services secrets sud-africains de l’apartheid, popularisa cette stratégie, en 1993, en lui donnant l’apparence d’un constat universitaire. Il fut rétribué par la CIA pour ce travail de propagande. Bien que son travail soit un fourre-tout intellectuel qui ne résiste pas à l’analyse, il a pénétré nos esprits. Cette théorie stupide est employée aujourd’hui par Benyamin Netanyahou pour justifier ses guerres sur « sept fronts » à Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie, en Iraq, en Iran et au Yémen. Pourtant le même Netanyahou se faisait photographier, en septembre 2014, au Ziv Medical Center de Zefat en train de rendre visite à 500 officiers d’Al-Qaïda soignés en Israël. Ainsi, il est possible de s’entendre avec des jihadistes lorsqu’ils massacrent des civils en Syrie, mais pas de s’entendre avec des Palestiniens lorsqu’ils réclament un État.

Natan Sharansky, qui fut vice-Premier ministre du général Ariel Sharon, a conçu le narratif selon lequel ce sont les Palestiniens dans leur ensemble et non pas certains dirigeants israéliens qui refusent la paix. Puis, il a inventé que les révolutionnaires iraniens voulaient jeter à la mer tous les juifs israéliens (alors que les juifs vivent paisiblement en Iran et sont représentés au Parlement). Enfin, il a organisé des campagnes médiatiques internationales pour créer une confusion entre « nationalisme », « sionisme » et « sionisme révisionniste », puis pour assimiler « antisémitisme » et « antisionisme » (à ce jeux-là le quotidien israélien Haaretz serait antisémite).
En 2004, Sharansky a écrit avec Ron Dermer, un livre binaire, La cause de la démocratie, pour nous assurer qu’Israël est la seule démocratie du Moyen-Orient. Dermer est devenu ambassadeur d’Israël aux États-Unis (2013-2021), puis ministre des Affaires stratégiques (de 2023 à aujourd’hui), fonction où il organise la lutte contre le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) dans le monde.
Natan Sharansky poursuit discrètement son travail aujourd’hui, à la fois aux États-Unis et en Ukraine où il est né, via l’Institute for the study of global antisemitism and policy (ISGASP) (Institut pour l’étude de l’antisémitisme et de la politique mondiales). Cette association états-unienne est abondamment financée par le ministère de Ron Dermer. C’est elle, par exemple, qui a organisé les auditions au Congrès des rectrices des grandes universités pour les contraindre à réprimer pour antisémitisme les manifestations contre les massacres à Gaza.

Il va de soi que Bernard Lewis, Samuel Huntington, Natan Sharansky et Ron Dermer ne sont pas des « sionistes », mais des « sionistes révisionnistes ».

Redistribution des cartes au Moyen-Orient
Dans cette ambiance de mensonges généralisés, l’ensemble des positions de chaque communauté au Moyen-Orient est en train de changer. C’est une conséquence de la tentative de conquête par Benyamin Netanyahou du nord de la bande de Gaza et du sud du Liban. Progressivement, tous les acteurs politiques, y compris les juifs israéliens, se sont rendus compte que les opérations militaires israéliennes n’avaient aucun rapport avec les buts annoncés : la libération des otages du Hamas et le retour des Israéliens du nord du pays dans leurs foyers. La coalition Netanyahou poursuit le projet colonial de Vladimir Jabotinsky (1880-1940) : la création d’un empire au Levant, du Nil à l’Euphrate.
Ce projet n’a aucun rapport avec l’antique royaume de Jérusalem, qui ne comprenait que la ville sainte et sa proche banlieue, mais vise à restaurer l’ancien empire assyrien comme le protecteur de Jabotinsky, Benito Mussolini, voulait rétablir l’ancien empire romain.

Répondre au défi d’une nouvelle vague fasciste de conquête du Levant a été le sens aussi bien des paroles du président syrien Bachar el-Assad, lors du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de coopération islamique, le 11 novembre à Ryad, que de celles du directeur du quotidien israélien Haaretz, Amos Schocken, à la conférence Israel After October 7th : Allied or Alone ? (Israël après le 7 octobre : avec des alliés ou seul ?), le 27 novembre à Londres.

La totalité des protagonistes s’accorde sur le constat, même si la plupart évitent de faire référence aux liens de Jabotinsky et de ses disciples avec les fascistes et les nazis. Cependant, les Occidentaux refusent encore d’ouvrir les yeux et traitent ce conflit comme s’il n’était pas politique, mais ethnique, comme s’il opposait des juifs à des arabes, voire les juifs aux arabes.

Trois éléments jouent un rôle particulier dans le changement en cours :
• La victoire du jacksonien Donald Trump aux États-Unis sur la coalition straussienne de Kamala Harris. Les premiers entendent substituer les guerres commerciales aux guerres militaires, tandis que les seconds souhaitent provoquer l’Armageddon.
• Les Forces de défense israéliennes (FDI), qui disposent d’une maîtrise incontestable de l’espace aérien de leurs voisins, s’avèrent incapables de la moindre victoire au sol. Elles n’ont pas de discipline et nombreux sont ses hommes qui se comportent comme des voyous. Dans le contexte de la défaite des straussiens aux États-Unis, elles ne disposent plus d’autant d’armes et sont probablement à court de nombre d’entre elles. Enfin, plusieurs de ses unités, qui ont assisté aux crimes de certaines autres, sont désormais au bord de la rébellion.
• La diaspora juive, qui jusqu’à présent soutenait Benyamin Netanyahou sans broncher, parvient enfin à distinguer son soutien aux juifs israéliens des crimes de leur gouvernement. Depuis l’inculpation de Netanyahou par la Cour pénale internationale, le 21 novembre, la solidarité entre juifs, acquise lors des siècles de persécution par les goyim, ne joue plus. Beaucoup de personnalités juives, jusqu’ici taiseuses, se démarquent publiquement des crimes commis sur les « sept fronts » et contre l’ONU.

L’Iran a abandonné la stratégie du général Qassem Soleimani de « l’Axe de la Résistance », selon laquelle Téhéran aide et coordonne l’ensemble des groupes armés indépendants qui luttent contre la colonisation de la région. Il a refusé d’aider le Liban lors de l’invasion israélienne, puis une faction au Pouvoir a transmis à Israël les coordonnées des principaux chefs militaires du Hezbollah afin qu’ils soient assassinés.
Simultanément, Téhéran et Tel-Aviv ont mis en scène leur antagonisme, prétendant l’un et l’autre se tenir prêt pour un combat décisif. Pourtant les deux attaques iraniennes (opération « promesse honnête » du 13 avril et 1° octobre) et les deux israéliennes (des 19 avril et 26 octobre) n’ont presque pas causé de dégâts humains, même si les militaires des deux parties en ont profité pour tester les défenses de l’adversaire. Un accord secret entre Washington, Téhéran et Tel-Aviv est devenu évident.
D’autre part, Téhéran a renoué avec les Kurdes iraquiens. Le président Masoud Pezeshkian s’est rendu, en septembre, en Iraq pour y rencontrer non seulement la tribu Talabani, mais aussi les Barzani (pro-israéliens).

[...]

Thierry Meyssan

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Vladimir Poutine - discours du 21 nov 2024

VoltairenetLa Russie se prépare à répondre à l’Armageddon souhaité par Biden

Voltairenet - 28 nov 2024

La Russie a déployé des milliers de soldats nord-coréens pour défendre sa région de Koursk, attaquée en août par les nationalistes intégraux ukrainiens.

   

Washington considère ce fait comme un développement de la guerre qu’il conduit depuis 1950, malgré un cessez-le-feu, contre les communistes coréens et chinois, plus encore que comme un développement de celle qu’il conduit par Ukrainiens interposés contre la Russie depuis 2022. Il a donc répondu, le 19 novembre, en guidant contre la Russie six missiles ATACMS (Army TACtical Missile System) qu’il avait donné à Kiev. Ils étaient dirigés non seulement contre l’oblast de Koursk, mais aussi contre celui de Briansk où ils ne sont pas parvenus à toucher un dépôt de munitions. Londres a, de son côté, décidé le 21 novembre de guider identiquement les missiles Storm Shadow qu’il a donné à Kiev. La totalité des missiles alliés a été détruite en vol par la défense anti-aérienne russe.

Au contraire, Moscou considère l’attaque de Koursk comme la continuation de la guerre secrète de la CIA en Ukraine et comme celle organisée dans les années 50 contre l’URSS, toutes deux avec l’appui des nationalistes intégraux ukrainiens de Stepan Bandera.

Les Occidentaux ne comprennent pas ces évènements car ils ont
oublié le soutien de Beijing à Pyongyang,
pensent —à tort— que Koursk et Briansk sont en Ukraine
et ignorent la guerre secrète durant laquelle les Anglo-Saxons s’allièrent aux derniers nazis (ce qui a comme conséquence qu’ils n’ont pas compris non plus l’objectif de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine).

Les missiles ATACMS peuvent être tirés depuis des lanceurs mobiles HIMARS. Les derniers
modèles ont une portée de 300 kilomètres et volent à une altitude de 50 000 mètres. Les dernières versions des missiles Storm Shadow, quant à eux, ont une portée d’environ 400
kilomètres. Aucun ne peut donc atteindre la Russie en profondeur.

La Russie dispose d’une large gamme de réponses aux attaques alliées
Elle peut, en représailles, soutenir des adversaires des Anglo-Saxons sur un autre théâtre de combat. C’est ce qu’elle avait fait, lors du bombardement d’un de ses gazoducs par Kiev, auquel elle avait répondu en guidant un missile yéménite, le 15 septembre, qui détruisit un oléoduc israélien ; un évènement capital qui a été couvert par la censure militaire israélienne et ignoré par la presse occidentale.
Elle a modifié, le 19 novembre, sa doctrine nucléaire, laissant ouverte l’option d’une réplique nucléaire.
Enfin, elle peut faire usage de sa dominance militaire. L’Ukraine a annoncé que, le 20 novembre, Moscou avait tiré un missile balistique à longue portée (c’est-à-dire pouvant atteindre les États-Unis depuis la Russie), RS-26 Rubezh. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agissait d’autre chose.

Sans que nous en ayons conscience, les champs de bataille d’Ukraine et du Moyen-Orient se sont déjà réunis, tandis que les néo-conservateurs états-uniens (les straussiens), les « sionistes révisionnistes » israéliens et les « nationalistes intégraux » ukrainiens se sont à nouveau alliés, comme lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces trois groupes, historiquement liés à l’Axe tripatite, sont partisans d’une confrontation finale. Il ne maque à l’appel que les militaristes japonais du nouveau Premier ministre, Shigeru Ishiba.

Immédiatement après le tir de missiles états-uniens ATACMS et avant même celui des Storm Shadow britanniques, le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret promulguant la nouvelle doctrine nucléaire de son pays qu’il avait annoncé le 24 septembre dernier. Elle autorise l’usage des armes atomiques dans cinq nouveaux cas :
1) si des informations fiables sont reçues sur le lancement de missiles balistiques ciblant le territoire de la Russie ou ses alliés.
2) si des armes nucléaires ou d’autres armes de destruction massive frappent le territoire de la
Russie ou de ses alliés, ou sont utilisées pour frapper des unités ou des installations militaires russes à l’étranger.
3) si l’impact d’un ennemi sur le gouvernement ou sur les installations militaires russes sont d’une importance critique susceptible de saper la capacité de frappe nucléaire en représailles.
4) si l’agression contre la Russie ou la Biélorussie avec des armes classiques fait peser une grave menace sur leur souveraineté et leur intégrité territoriale.
5) si des informations fiables sont reçues sur le décollage ou le lancement d’avions stratégiques et tactiques, de missiles de croisière, de drones, de véhicules hypersoniques ou d’autres véhicules volants et de leur franchissement de la frontière russe.

Le 21 novembre, c’est-à-dire après les tirs britanniques, le président russe, Vladimir Poutine, a délivré une allocution télévisée au cours de laquelle, il a révélé que les armées russes avaient détruit un centre militaro-industriel ukrainien, mais n’avaient pas utilisé de missile balistique classique RS-26 Rubezh comme l’avaient annoncé les Ukrainiens. Elles avaient par contre testé une nouvelle génération d’armes hypersoniques, en l’occurrence un missile balistique Oreshnik à portée nucléaire mais chargé conventionnellement. Celui-ci a été lancé depuis Astrakhan (mer Caspienne) sur une usine de satellites à Dnipro. Sa vitesse, supérieure à mach 10, ne permet actuellement à aucune armée au monde de l’intercepter. Il cumule les capacités des anciens missiles Iskander et des nouveaux missiles Kinjal avec encore plus de vitesse et de maniabilité.

Le président Poutine a rappelé que la Russie, sans en avoir l’obligation, continue à respecter le traité FNI dont les États-Unis se sont retirés en 2019. Le Pentagone très en retard d’un point de vue technique, a redéployé déployé des missiles à portée intermédiaire en Europe et en Asie-Pacifique, comme à l’époque de la crise des euromissiles, tandis que la Russie en produit, mais ne les déploie pas. Vladimir Poutine a alors mis en garde les Occidentaux en suggérant aux civils de quitter les zones dangereuses que la Russie pourrait frapper avec des missiles Oreshnik chargés nucléairement.

Il se peut que ce discours ne soit pas suivi d’attaques et que son seul objectif soit de montrer la supériorité militaire russe sur l’Occident, déjà reconnue en juillet par la Commission nationale états-unienne sur la Stratégie de Défense, établie par le Congrès lors de l’adoption de la loi de programmation militaire de 2022. Son seul effet sera alors de booster les ventes d’armes russes.

Quoi qu’il en soit, jamais le monde n’a été aussi proche d’une guerre nucléaire car jamais il n’y a eu plusieurs puissances nucléaires, dont une en net avance technique sur toutes les autres.

Le 22 novembre, le président Poutine a réuni les développeurs des systèmes de missiles et les responsables industriels de l’armement. Il les a félicité pour le succès d’Oreshnik et leur a demandé de le produire en série.

Thierry Meyssan

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°213

StratpolMoscou ne répond plus, frappe balistique noisette, Bunker Barrot

Stratpol - 23 nov 2024

STRATPOL : Bulletin n° 213 de Xavier Moreau

   

00:00 – Géopolitique profonde numéro spécial Trump :
• Mariani blanchi
• Soutien aux paysans
• Anniversaire du Maïdan

04:29– Économie :
• Raffinage russe
• Russie : exportateur de gaz numéro 1 en Europe
• Tupolev 214 : premier vol

10:08 – Politico-diplomatique :
• ATACMS & STORMSHADOW vs NOISETTE balistique
• Scholz appelle Poutine. Macron cherche des amis
• Sommet du G20 sans Zelensky. La poignée de main. Lavrov : recherche de contacts.
• Visite de Xi à Lima au Pérou
• Venezuela : Gonzalez reconnu par Blinken
• Attaque en mer Baltique
• Sénégal : victoire du Pastef

31:33 – Empire du mensonge :
• Moment bunker : Jean-Noël Barrot

34:00 – Armement :
• Mines anti-personnelles US vs civils ukrainiens

34:52 – Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Trump - Biden circus ?

Réseau InternationalÀ la fin du spectacle, les acteurs se tiennent la main et saluent

Réseau International - 18 nov 2024

Le président Biden et le président élu Trump se sont rencontrés à la Maison-Blanche mercredi, se sont serrés la main et ont échangé des plaisanteries après une course présidentielle émotionnellement épuisante dans laquelle chaque camp a accusé l’autre de représenter une menace existentielle immédiate pour le pays.

   

Ignorez tous les faux drames. Oubliez toute la rhétorique de la campagne et les conflits kayfabe. Voici ce qui est réel. C’est cela qui mérite votre attention.

Ils ne se détestent pas. Ils ne se considèrent pas comme une menace existentielle pour le pays. Ce ne sont pas des ennemis. Ce sont à peine des adversaires. À la fin du spectacle, ils s’étreignent et s’embrassent comme des boxeurs après des semaines d’affrontements bidons destinés uniquement à vendre des billets.

L’un peut dire que son adversaire est le prochain Hitler, qu’il vient pour mettre fin à la démocratie, prendre les votes de tout le monde et détruire le pays. L’autre peut dire que son adversaire est un dictateur communiste, venu pour faire la même chose. À la fin de la pièce, les acteurs se tiennent la main et saluent, puis ils sortent et boivent un verre ensemble.

Ils font chacun semblant de se battre contre l’autre pour vous défendre, vous et vos intérêts, alors qu’en réalité ils sont du même côté, se battant contre vous, pour défendre les intérêts de l’oligarchie et de l’empire.

Vous pouvez le voir là. Ils ne le cachent plus. Ils n’ont pas besoin de le faire. Ce n’était qu’une mise en scène et ils l’admettent ouvertement. Un match amical, comme deux riches dames jouant au tennis dans les Hamptons.

Ils peuvent le montrer ouvertement parce qu’ils savent que la plupart d’entre vous ne prêteront pas attention à ce qu’ils voient ou, s’ils le font, qu’ils l’oublieront et se laisseront emporter par la fièvre du prochain cycle électoral. Il y a tellement de messages qui renforcent le clivage partisan illusoire que ces petits aveux tacites ont tendance à passer complètement inaperçus.

Ne vous méprenez pas, la dépravation de Trump lui-même n’est pas illusoire. De vraies personnes vont souffrir et mourir sous son administration, tout comme de vraies personnes ont souffert et sont mortes sous celle de Biden. Mais ils savent eux-mêmes qu’ils n’ont rien à craindre. Eux et les puissances qu’ils servent seront totalement épargnés par la machine à tuer impériale. Ils mourront de vieillesse, entourés de richesse et de luxe, sans aucune conséquence pour leurs actes.

Tout cela n’était qu’un leurre. C’est toujours le cas. Les élections sont fausses et le jeu est truqué. L’empire continuera à marcher sans interruption et sans changement, servi par un président frauduleux après l’autre, jusqu’à son effondrement final.

Cessez d’adhérer au spectacle. Arrêtez de crier pour votre lutteur politique favori et remarquez que les coups ne sont pas vraiment portés et que tout le match n’est qu’un spectacle.

Si vous voulez combattre le pouvoir, concentrez votre opposition là où se trouve le vrai pouvoir. La machine de guerre. Les structures de pouvoir impériales. Les agences de renseignement. La ploutocratie. Le capitalisme. Débranchez complètement votre énergie émotionnelle de l’illusion de la politique électorale et consacrez plutôt votre attention aux mouvements concrets des armes, des ressources et des richesses.

Tant qu’ils pourront nous faire applaudir au spectacle des marionnettes, nous ne prêterons jamais attention aux forces qui tirent les ficelles. Nous ne serons jamais assez conscients des vrais problèmes pour trouver de vraies solutions et les mettre en œuvre. Nous ne serons jamais en mesure d’opposer une véritable opposition à un véritable pouvoir.

Et c’est là toute l’idée. C’est pourquoi ce stupide spectacle de marionnettes revient tous les quatre ans.

Arrêtez d’applaudir et commencez à regarder autour du théâtre. Vous savez où les dirigeants de l’empire veulent que vous portiez votre attention, alors commencez à regarder là où ils ne veulent pas que vous regardiez.

Réveillez-vous.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
réélection de Trump

VoltairenetLa réélection de Trump redistribue les cartes

Voltairenet - 15 nov 2024

Nous traversons un des rares moments où les grandes puissances changent toutes en même temps de politique. Attention à ne pas se tromper : ceux qui ratent le train devront attendre le prochain.

   

La réélection de Donald Trump, malgré la campagne de la quasi totalité des intellectuels occidentaux contre lui, redistribue les cartes.

Les deux dernières semaines, nous avons montré que l’Iran avait abandonné son idéal révolutionnaire et s’était éloigné de ses alliés sunnites du Hamas et du Jihad islamique, et même chiites du Hezbollah libanais, d’Hachd al-Chaabi iraquien et d’Ansar Allah yéménite. Ces points sont largement confirmés par la réunion au cours de laquelle Hassan Nasrallah fut assassiné par les FDI « grâce » à des informations iraniennes, les déclarations confuses de l’ayatollah Ali Sistani en Iraq, et les mesures prises pour prévenir l’assassinat d’Abdel Malek al-Houthi au Yémen.

Puis, nous avons montré que les BRICS, au sommet de Kazan, ont affirmé leur attachement au droit international contre « l’ordre fondé sur des règles » des anglo-saxons.

Cette semaine, la victoire écrasante de Donald Trump aux élections états-uniennes marque le triomphe des jacksoniens sur les démocrates, mais aussi sur les républicains, bien que Trump ait été soutenu par leur parti. Il devrait s’ensuivre que les États-Unis cesseront leurs guerres en Ukraine et au Moyen-Orient au profit d’une guerre commerciale généralisée.

Sur le continent européen, nous avons assisté au Royaume-Uni à la chute de Rishi Sunak et à son remplacement par un membre de la Commission trilatérale (c’est-à-dire un soutien des intérêts patronaux US), Keir Starmer. Nous nous attendons, en Allemagne, à la chute du chancelier Olaf Scholz et, en France, à celle du Premier ministre Michel Barnier, sans savoir qui les remplacera.

En Occident, ces évènements ont partout le même sens : l’idéologie néo-conservatrice et la religion woke sont condamnées au profit de la défense des nations. Il s’agit d’une révolte des classes moyennes. Celles-ci, qui ne sont pas xénophobes, n’acceptent plus d’être sacrifiées, au nom de la spécialisation du monde imposée par la globalisation anglo-saxonnes.

D’une manière générale, on se dirige, dans les prochaines années, vers l’abandon aussi bien de la volonté impérialiste des Anglo-Saxons que de celle, anti-impérialiste, de l’Iran. Simultanément, on devrait assister à un renforcement du droit international, bien qu’il ne soit pas reconnu par les jacksoniens. Ceux-ci admettent cependant, en matière commerciale, l’importance des signatures. Il est probable que Washington poussera l’Initiative des trois mers en Europe centrale après avoir contraint l’Ukraine à reconnaître sa défaite face à la Russie. Il s’en suivra une montée de la Pologne au détriment de l’Allemagne et un affaiblissement de l’Union européenne. Les États-Unis et les BRICS se rejoindront sur la nécessité de coopérer, mais s’affronteront autour du statut de référence du dollar.

Ces modifications importantes nous sont encore masquées parce que nous ne comprenons pas la manière dont réfléchissent chacun de ces acteurs. Nous interprétons à tort ce qu’ils disent et ce qu’ils font en fonction de leur place dans l’ancien monde.

Nous sommes particulièrement aveugles vis-à-vis des États-Unis que nous persistons à considérer comme nos maîtres. Nous ne connaissons que la doxa néo-conservatrice et nous imaginons que les États-Unis pensent de cette manière alors qu’ils viennent de s’affranchir de leur férule.

L’élection, ou plutôt la réélection, de Donald Trump, sa victoire écrasante pour la Maison-Blanche comme pour le Congrès, marque la révolte des classes moyennes US contre les intellectuels occidentaux qui s’étaient tous ligués contre lui.

Rappelons que Donald Trump, alors qu’il était promoteur immobilier à New York, fut la première personnalité, le 11 septembre 2001 dans l’après-midi, à remettre en cause la version officielle des attentats prétendument islamistes. Par la suite, il finança, au sein du Tea Party, la contestation de la légitimité du président Barack Obama. Enfin, il s’empara du Parti républicain malgré la résistance de l’ancien vice-président Dick Cheney (qui était membre du « gouvernement de continuité » [continuity government], de ce que Trump a désigné comme « l’État profond » [Deep State]). Il fit campagne d’une manière nouvelle en se fondant sur l’observation des réseaux sociaux et en répondant de manière symbolique aux attentes des classes moyennes. Dès son élection et avant même qu’il ne siège à la Maison-Blanche, le Parti démocrate lança une campagne mondiale de diffamation contre lui. Durant tout son mandat, il dut affronter ses propres collaborateurs qui n’hésitèrent pas à lui mentir et à faire le contraire de ce qu’il leur ordonnait, puis à s’en vanter. Cependant, il parvint, seul contre tous, à interrompre la « guerre sans fin » au Moyen-Orient et le soutien militaire et financier de la CIA à Al-Qaeda et à Daesh.

Au contraire, Joe Biden composa son équipe à partir du personnel du Center for Strategic and international Studies (CSIS), du Cen­ter for a New Amer­i­can Secu­ri­ty (CNAS), de la Rand Corporation, et de General Dynamics, Raytheon, Northrop Grumman et Lockheed Martin. Il relança les guerres au Moyen-Orient, puis en débuta une nouvelle en Ukraine.

Nous ignorons si Donald Trump tentera de poursuivre durant son second mandat ce qu’il avait entrepris durant le premier. Il connaît désormais les chausse-trapes de Washington et a composé une équipe dont il était dépourvu la première fois. La seule inconnue est de savoir ce qu’il a dû concéder pour pouvoir vaincre cette fois. Sa politique au Moyen-Orient a consisté à remplacer la guerre par le commerce avec les accords d’Abraham. Elle a été mal comprise car son gendre, Jared Kushner, qui avait été chargé de les mettre en œuvre, est profondément raciste. Il avait aussi transféré l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, laissant entendre que celle-ci était la capitale du seul État juif. Durant sa campagne, il a accepté des dons considérables de la veuve de Sheldon Adelson, un soutien inconditionnel des « sionistes révisionnistes ». Nul ne sait s’il s’est engagé à soutenir en retour l’État d’Israël ou le projet colonial de Vladimir Jabotinsky.

La victoire de Donald Trump ne mettra pas fin aux affrontements, mais les déplacera du champ de bataille militaire vers celui de l’économie. Attention, pour analyser sa politique, les catégories politiques avec lesquelles nous réfléchissons depuis le XVIII° siècle s’avéreront inopérantes. Il n’entend pas choisir entre le protectionnisme et le libre-échange, mais entre des secteurs économiques : les produits qu’il défendra avec des droits de douanes parce qu’ils ne seront pas capables de rivaliser avec ceux de ses concurrents, et les produits qui sont capables d’inonder le marché global. Donald Trump n’est pas l’ami de tous les entrepreneurs, bien loin de là. Il s’oppose à ceux qui vivent au crochet de l’État en lui vendant de mauvais produits comme le fait le complexe militaro-industriel états-unien depuis trente ans. Les notions de droite et de gauche, d’interventionniste et d’isolationniste sont toutes aussi obsolètes. Ce qui se joue aujourd’hui est d’une autre nature.

Thierry Meyssan

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
EU - CS3D

HashtableVous avez aimé les dernières lois européennes ? Vous adorerez la “CS3D” !

Hashtable - 24 oct 2024

L’Union européenne, c’est très bientôt une solide protection des “minorités”, du climat, des petits oiseaux, de l’environnement et de tout ce qui passe. Et ça devrait assez mal se passer.

   

Vous n’êtes probablement pas au courant (la presse sait se faire discrète quand certains sujets sont abordés), mais les institutions européennes ont approuvé en mai dernier une législation radicale dont les effets se feront sentir bien au-delà du continent européen, qui va essentiellement contraindre des milliers d’entreprises à adopter des valeurs contraires aux leurs.

Il s’agit de la CSDDD, ou “Corporate Sustainability Due Diligence Directive” – une directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable – qui tente en pratique de transformer les pratiques commerciales à l’échelle mondiale en imposant des exigences environnementales, sociales et de gouvernance aux grandes entreprises opérant dans l’Union européenne. La loi s’applique indépendamment du fait qu’une entreprise ait son siège ou non dans un pays de l’Union.

Avec cette directive, les entreprises concernées seront tenues d’adopter une longue liste de pratiques de “diligence raisonnable”… Notez le “raisonnable” : un peu à l’instar des bières dont l’étiquette indique “de luxe” en toute lettre et qui ne sont qu’assez rarement d’exception, ou des “Républiques Démocratiques” dont les pratiques en matière de démocratie sont toujours très alternatives, on peut donc déjà conclure que ces contraintes seront donc modérément “raisonnables”.

Ainsi, cette CSDDD (ou parfois abrégée en CS3D) exigera des entreprises qu’elles atténuent l’impact négatif de leurs activités sur les droits de l’homme et les bébés phoques et les petits oiseaux l’environnement en s’attaquant au travail forcé et au réchauffement climatique. Pour ce faire, elles devront mettre en place un “plan de transition” pour rendre leur modèle économique compatible avec la limite de réchauffement climatique de 1,5 °C, dans le cadre de l’Accord de Paris (eh oui, ce truc existe encore). Ce plan devra inclure des objectifs de lutte contre le changement climatique assortis d’échéances et des actions clés sur la manière de les atteindre.

Les entreprises qui avaient déjà beaucoup de temps à consacrer à tout un tas de sujets autres que leur activité commerciale principale verront donc s’ajouter ces nouvelles contraintes, ce nouveau plan, ces nouveaux objectifs aux précédents plans, objectifs et contraintes que les précédentes règlementations leur imposaient déjà. Leur productivité va encore augmenter.

Et non seulement les entreprises concernées devront donc modifier leurs process industriels, commerciaux et marketing pour épouser cette succulente directive, mais en plus devront elles contraindre leurs partenaires commerciaux à faire de même, où qu’ils se trouvent (Union européenne ou non).

Pour le moment, la directive va (d’abord) concerner certaines grandes entreprises : il faut qu’elles soient implantées sur le sol de l’Union, qu’elles emploient au moins 1 000 personnes et que leur chiffre d’affaires net mondial soit supérieur à 450 millions d’euros. Pour les entreprises non européennes qui ont des succursales dans l’Union, elles sont concernées si leur chiffre d’affaires dépasse ce montant dans l’Union.

Parmi les nombreuses exigences de la loi figurent des limites à l’utilisation des terres arables, à la consommation d’eau et à la perte de biodiversité par exemple. La directive exige également que les entreprises transforment leurs activités de manière à ce qu’elles dépendent des “énergies vertes”, alors même que cette transition est désastreuse sur le plan économique. Les syndicats bénéficient dans cette directive de protections juridiques importantes et de nombreux accords contraignants de l’UE et de l’ONU sont imposés aux entreprises privées, y compris donc celles qui ne sont pas dans l’Union, par effet de bord.

Comme il s’agit d’une directive, elle doit être transposée ce qui donnera au passage l’occasion pour certains pays membres de passer des lois encore plus strictes que celles proposées par l’Union. Réjouissez-vous, oui, c’est bien de la France dont il est question ici. Bien évidemment, une fois le processus de transposition mis en place et entré en force, les entreprises qui auraient l’impudence de ne pas respecter ces nouvelles lois s’exposeront à des amendes gargantuesques pouvant atteindre 5% de leur chiffre d’affaires net mondial (oui, leur CA, pas leurs bénéfices).

Bien évidemment, cette directive permettra aussi aux particuliers ou aux organisations militantes de poursuivre les contrevenants en vue d’obtenir des dommages et intérêts, ce qui ouvre les vannes à des actions juridiques tous azimuts. Certaines hordes d’associations lucratives sans but et d’organisations non gouvernables gouvernementales trouveront là un gisement quasi-inépuisable d’actions en justice et de sources de profits bien dodus.

La loi devrait être introduite progressivement sur plusieurs années, à partir de 2027.

Il va de soi que cette directive a été bâti assez clairement pour pouvoir saigner quelques multinationales, notamment américaine.

Par exemple, un hypothétique fabricant d’acier américain au Texas qui vend ses produits à Ford sera tenu d’adopter les règles ESG de l’Union européenne parce que les revenus de Ford dans l’Union européenne le soumettent aux exigences de la directive CS3D. Il en ira de même pour les entrepôts et les entreprises de transport qui travaillent avec ou pour Ford, ainsi que pour des dizaines d’autres entreprises faisant partie des sous-traitants ou partenaires de la firme…

En somme, toutes les entreprises étrangères d’importance seront directement concernées.

À terme, soit elles s’adapteront autant qu’elles le pourront, soit elles quitteront le territoire européen.

Dans le premier cas, il semble évident que les surcoûts engendrés seront directement reportés sur le consommateur. Ceci est d’ailleurs tout aussi vrai pour les entreprises européennes, ce qui veut dire que le premier impact sensible de cette directive sera un renchérissement de la plupart des produits et services vendus en Europe. Le consommateur pourra-t-il suivre ? Rien n’est moins sûr au moment où une crise boursière et économique semble s’approcher de l’Occident…

Dans le second cas, ne pouvant s’adapter (ou pas assez vite, ou ne pouvant plus dégager de marges opérationnelles suffisantes), les entreprises s’en iront. Avec elles, les produits et les services précédemment vendus, bien sûr, mais aussi les emplois et les chaînes de valeurs (avec les sous-traitants et les partenaires, typiquement) qu’elles alimentaient. Là encore, on voit mal comment l’Européen moyen va réellement y gagner.

Le délire régulatoire bat son plein. Comme souvent, les bonnes intentions (sauver les petits oiseaux, verdir les plaines, rafraîchir les températures ou limiter l’exploitation humaine) vont paver un nouvel enfer légal qui ne résoudra en rien les problèmes ciblés et vont même en créer de nouveaux.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
les globalistes 2

Le Saker FrancophoneLes globalistes enlèvent le masque et c’est mauvais signe…

Le Saker Francophone - 23 oct 2024

Vous souvenez-vous de la dernière fois où les globalistes ont enlevé le masque ? Il n’y a pas si longtemps, mais certains ont peut-être déjà oublié comment le monde occidental a failli perdre toute liberté individuelle sous prétexte d’une urgence sanitaire exagérée.

   

Lorsque les globalistes sont honnêtes sur ce qu’ils veulent vraiment, cela coïncide généralement avec une calamité artificielle.

Au cours des deux années qui ont suivi l’échec de la pandémie de Covid, j’ai affirmé que les organisations globalistes tentaient de se regrouper autour d’un nouveau plan. Les faits suggèrent que ces personnes ont subi une révélation choquante après leur tentative d’instaurer une tyrannie médicale perpétuelle. Ils ont réalisé qu’ils n’avaient pas autant de contrôle sur le flux d’informations et le discours public qu’ils le pensaient à l’origine.

Même avec une censure à spectre complet utilisant des algorithmes pour enterrer les données contraires, même avec la force totale du gouvernement s’associant aux médias sociaux pour faire taire la dissidence, même avec la menace d’un exil économique pour quiconque refuserait de prendre une série régulière de piqûres d’ARNm, ils ont encore échoué. La vérité sur le taux de mortalité par infection (TMI) minimal de Covid s’est encore répandue, de même que les données prouvant l’inutilité des obligations et des confinements. Ils ne pouvaient rien y faire.

Leur ticket d’or pour un contrôle total était de pousser le concept de passeport vaccinal ; les médias alternatifs ont écrasé cet agenda comme un cafard pestilentiel. Si le passeport avait été un succès, nous n’aurions pas cette conversation aujourd’hui. Tout le monde aurait peur de voir son passeport annulé. Tout le monde aurait peur de perdre son accès à l’économie pour avoir dit la mauvaise chose. Tout le monde aurait peur d’être forcé à aller dans des camps Covid (qui étaient en fait un véritable agenda). Ou encore, nous serions au cœur d’une guerre civile sanglante.

Les événements de 2020 avaient pour but d’initier le coup d’État ultime contre l’humanité. Les globalistes ont admis leurs plans à maintes reprises. Klaus Schwab et le Forum économique mondial ont fièrement déclaré que la crise Covid était le catalyseur de la « grande remise à zéro » et de la « quatrième révolution industrielle ». Ils ont affirmé que les confinements n’étaient qu’un début et que la restriction radicale de nos libertés s’étendrait également au changement climatique.

Ils pensaient avoir gagné sans tirer un seul coup de feu, mais ce n’est pas si facile. Bien plus de gens sont éveillés et conscients de leurs motivations qu’ils ne le pensaient, et, du moins en Amérique, plus de 50 millions d’entre eux sont armés. Les bouclages sont maintenant terminés, presque personne n’a pris les rappels de vaccin, beaucoup moins de personnes ont pris le vaccin que ce qu’affirme le CDC, et les passeports vaccinaux ont été mis en échec. Cette victoire a été rendue possible grâce aux efforts des plateformes de médias alternatifs qui ont contourné la censure des grandes entreprises. C’est aussi simple que cela.

C’est pourquoi le prochain événement sera probablement bien pire en termes d’ampleur et de conséquences, et les globalistes tentent déjà de rectifier leur erreur précédente de sous-estimer le journalisme citoyen. Ils essaieront de nous faire taire s’ils le peuvent et ils l’admettent ouvertement dans les conférences récentes et les articles grand public. Le masque tombe une fois de plus et cela me laisse penser que quelque chose de très grave est sur le point de se produire.

Comme je l’ai noté en 2023 dans mon article « De la Covid-19 au changement climatique : Les véhicules de l’autoritarisme global », les globalistes semblent avoir déplacé leurs efforts les plus tyranniques de la pandémie vers le discours sur le climat. Si vous voulez vraiment savoir ce qu’ils font ces jours-ci, vous devez regarder les conférences sur le climat.

À la fin du mois de septembre, une multitude de sommets sur le changement climatique ont eu lieu, dont un organisé par le WEF à New York, appelé « Sustainable Development Impact Meeting » (réunion sur l’impact du développement durable). Cette réunion a été organisée par le WEF en même temps que l’Assemblée générale des Nations unies. Comme on pouvait s’y attendre, les discussions ont souvent dévié du climat vers les « menaces pour la démocratie » et les plaintes amères sur la « propagation de la désinformation ».

John Kerry, ancien candidat démocrate à l’élection présidentielle, ancien tsar du climat sous Joe Biden et participant de longue date au WEF, a dit tout haut ce qu’il y avait de plus silencieux lors du sommet. Il a affirmé que le premier amendement constituait un « obstacle » à une bonne gouvernance et empêchait les élites de contrôler le consensus public.

Tout d’abord, le consensus est très surestimé et souvent empoisonné. Le fondement même de la science est qu’elle est toujours sujette à débat en fonction des preuves. Une fois que vous avez imposé un « consensus », vous avez renoncé à toute diligence raisonnable dans le cadre de la méthode scientifique.

C’est ce qui est apparu clairement lors de la crise Covid, où le « consensus » a été révélé comme étant totalement fabriqué et où la plupart des affirmations faites par les gouvernements et les « experts médicaux » fantoches se sont avérées fausses. N’oubliez pas que ce sont les mêmes personnes qui ont essayé de vous interdire d’aller dans les parcs et de faire du waterboarding à la plage au nom de « l’aplatissement de la courbe ».

Je veux dire, à quel point faut-il être attardé pour croire que les activités de plein air entraînent une transmission virale ? Ce n’est pas de la science, c’est de l’hystérie promue par des gens qui prétendent représenter la science. Il en va de même pour les masques obligatoires, la distanciation sociale, le confinement, etc. Aucune des mesures qu’ils ont appliquées n’était légitime.

Si nous parlons du concept de changement climatique d’origine humaine, l’affirmation d’un consensus scientifique est un mensonge. Les données suggèrent que le changement climatique d’origine humaine n’existe tout simplement pas. Il n’existe aucune preuve de causalité entre les émissions de carbone et le réchauffement climatique. Rien ne prouve que le réchauffement climatique soit à l’origine de phénomènes météorologiques extrêmes. Rien ne prouve que notre cycle de réchauffement actuel soit significatif ou unique par rapport aux autres cycles de réchauffement de l’histoire.

En fait, le Washington Post a récemment et accidentellement prouvé le point de vue des médias alternatifs sur le changement climatique en essayant de cartographier l’historique des températures de la Terre sur 450 millions d’années, pour découvrir ce que je dis depuis longtemps : les températures actuelles sont bien plus basses qu’elles ne l’ont été au cours de la majeure partie de l’histoire de la Terre.

Mais la question la plus importante ici est l’affirmation de John Kerry selon laquelle la gouvernance nécessite un contrôle de l’information publique. Le problème fondamental de Kerry est qu’il considère qu’il appartient aux élites et au gouvernement de modérer l’information pour le plus grand bien de tous. Personne ne leur a donné la permission de le faire. Le gouvernement n’existe pas pour créer un consensus.

C’est le peuple qui est aux commandes, John. En tant qu’homme politique, vous n’êtes qu’un fonctionnaire, rien de plus. Vos opinions sur la liberté d’expression n’ont pas d’importance.

Certaines des désinformations les plus flagrantes sont souvent diffusées au public par le gouvernement et ses sources médiatiques approuvées au nom de la « sauvegarde de la démocratie ». Ils mentent constamment. John Kerry est simplement en colère parce que le public a maintenant les moyens de l’exposer, lui et ses acolytes. Si une « démocratie » a besoin de censure pour survivre, alors elle ne vaut pas la peine d’être sauvée.

Enfin et hypocritement, Kerry suggère que la démocratie est « trop lente » pour mettre en œuvre les changements de société qu’il considère comme nécessaires pour créer un consensus et une « unité ». Si le 1er amendement est un « obstacle » à un contrôle de l’information et à une gouvernance plus efficaces, alors lui et ses frères visqueux doivent avoir l’intention de le supprimer. En d’autres termes, il pense que la tyrannie fonctionnerait mieux parce qu’elle est beaucoup plus rapide que d’essayer de manipuler le public avec de la propagande.

Il ne le dit pas explicitement, mais c’est exactement ce qu’il laisse entendre.

À l’exception de certains discours prononcés par Klaus Schwab au plus fort de la pandémie, les déclarations de Kerry sont peut-être la déclaration la plus ouverte d’intentions autoritaires globalistes que j’aie jamais entendue. Il fait tomber le masque et cela m’inquiète.

Ses arguments s’inscrivent dans la lignée d’un certain nombre d’articles publiés ces deux derniers mois par les médias de l’establishment. Le New Yorker vient de publier un article intitulé « Est-il temps de brûler la Constitution ? “ Le New York Times a publié un traité intitulé « La Constitution est sacrée. Est-elle aussi dangereuse ? “ Il a également rédigé un article soulignant les avantages potentiels de gouvernements despotiques dans des pays comme le Brésil, qui menacent de fermer l’accès public à X (Twitter) d’Elon Musk afin de forcer le site à censurer les comptes des citoyens. Ces personnes sont sur le pied de guerre pour convaincre le public que la liberté d’expression est une menace.

Lorsque les élitistes politiques et leurs laquais commencent à s’attaquer à la liberté d’expression, c’est généralement en préparation d’une crise majeure qu’ils espèrent utiliser comme moyen d’éliminer les libertés publiques. La liberté d’expression est la liberté la plus importante parce qu’elle permet à la population de discerner la vérité par le débat et de savoir ce qu’il faut faire.

Les globalistes pensaient avoir la mainmise sur l’information pendant la guerre froide, mais ils se sont trompés. Ils ne referont pas la même erreur. Quelle que soit la prochaine crise, ils chercheront certainement à réduire au silence les médias alternatifs et toutes les plateformes de médias sociaux rebelles avant d’aller de l’avant.

Brandon Smith

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Trump - Poutine

Égalité et RéconciliationTrump, le retour ? avec Xavier Moreau et Alain Soral

Égalité et Réconciliation - 21 oct 2024

ERTV vous propose une nouvelle émission dédiée à l’élection présidentielle américaine ! Paul Verbeke reçoit Xavier Moreau pour analyser la relation Trump-Poutine avec la participation spéciale d'Alain Soral.

   

C’est la série spéciale d’ERTV qui vous plonge chaque semaine dans les coulisses de l’élection présidentielle américaine, un enjeu majeur qui se jouera le 5 novembre prochain.

Paul Verbeke accueillera Xavier Moreau pour décrypter en profondeur la relation Trump-Poutine, un sujet qui a nourri tant de spéculations et de controverses dans les médias internationaux. À cette occasion, Alain Soral se joindra également à la discussion pour enrichir le débat.

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Stratpol : bulletin n°206

StratpolLe temps des héros, grande rupture, dôme de carton

Stratpol - 06 oct 2024

STRATPOL : Bulletin n°206 de Xavier Moreau

   

Au sommaire de ce deux cent sixième bulletin :

00:00 – Géopolitique profonde :

00:43 – Durov persiste et signe :

01:30 – G.-H. Soutou : La Grande Rupture :

09:50– Économie :
• Dette souveraine israélienne
• « Punishing Putin »

14:06 – Politico-diplomatique :
• Assassinat de Hassan Nasrallah
• Michoustine à Téhéran
• Rutte vs Russie
• Géorgie : Occident vs Europe
• Inde vs OTAN
• FPÖ über alles
• Varsovie vs Bandera
• Réunification : deux ans déjà
• « Le temps des héros »

25:02 – Empire du mensonge :
• Pas de cessez-le-feu pour Nasrallah
• Guterres : persona non grata

26:32 – Terrorisme :
• Attentat à Energodar
• Kiev : torture et extorsion

29:10 – Considérations militaires générales
• Talion vs charité chrétienne
• Dôme de carton
• Houthis en folie
• Front russe : accélération

36:50 – Carte des opérations militaires

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Iran représailles

Réseau InternationalIls mentent. Ils trichent. Ils volent. Ils bombardent. Et ils manipulent

Réseau International - 06 oct 2024

Les psychopathes talmudiques ne sont pas seulement obsédés par le déchaînement du feu contre l’Axe de la Résistance, ils s’en prennent désormais aussi aux intérêts nationaux russes.

   

par Pepe Escobar

On pourrait faire valoir que la Nuit de Représailles Balistiques de l’Iran, réponse mesurée aux provocations en série d’Israël, a moins de conséquences sur l’efficacité de l’Axe de la Résistance que la décapitation du commandement du Hezbollah.

Néanmoins, le message a suffi à faire frémir les psychopathologues talmudiques ; malgré leurs dénégations hystériques et leur propagande massive, le Papier Toilette en Fer et le système Arrow ont de facto été rendus inutiles.

Le CGRI a fait savoir que la volée de missiles avait été inaugurée par un seul Fatteh 2 hypersonique qui a détruit le radar du système de défense aérienne Arrow 3, capable d’intercepter les missiles dans l’atmosphère.

Et des sources militaires iraniennes bien informées ont indiqué que des pirates informatiques étaient passés en mode cyberattaque lourde pour perturber le système Dôme de fer juste avant le début de l’opération.

Le Corps des gardiens de la révolution iranienne a finalement confirmé qu’environ 90% des cibles prévues avaient été touchées, ce qui signifie que chaque cible était censée recevoir plusieurs missiles et que certains ont été interceptés.

Les spéculations vont bon train quant au nombre de F-35 et de F-15 détruits ou endommagés sur les deux bases aériennes, dont l’une, Nevatim, dans le Néguev, est devenue littéralement inopérante.

L’entente militaire entre l’Iran et la Russie – dans le cadre de leur partenariat stratégique global qui allait bientôt être signé – était en vigueur. Le CGRI a utilisé le brouilleur électromagnétique russe récemment fourni pour aveugler les systèmes GPS d’Israël-OTAN – notamment ceux des avions américains. C’est ce qui explique le Dôme de fer frappant au loin dans le ciel vide de la nuit.

Présenter les représailles de l’Iran comme un casus belli

Rien de tout cela n’a changé de manière substantielle l’équation de la dissuasion. Israël continue de bombarder le sud de Beyrouth. Le schéma reste le même : chaque fois qu’ils sont touchés, les génocidaires crient de douleur ou pleurnichent comme des bébés agaçants alors même que leur machine à tuer continue de tourner – avec des civils non armés comme cibles privilégiées.

Les bombardements ne s’arrêtent jamais – et ils ne s’arrêteront pas, de la Palestine au Liban et à la Syrie, en passant par l’Asie occidentale, et menant à la «réponse» de la Nuit Balistique de l’Iran.

L’Iran se trouve dans une position géopolitique et militaire extrêmement difficile, sans parler de la situation géoéconomique, toujours sous le coup d’un tsunami de sanctions. Il est évident que les dirigeants de Téhéran sont pleinement conscients du piège tendu par le combo talmudique-sioniste américain, qui veut entraîner l’Iran dans une guerre majeure.

Jake Sullivan, l’un des piliers du combo Biden qui dicte réellement la politique américaine (au nom de leurs sponsors), compte tenu de l’état pathétique du zombie à la Maison-Blanche, l’a pratiquement explicité :

«Nous avons clairement indiqué que cette attaque aurait des conséquences – de graves conséquences – et nous travaillerons avec Israël pour nous en assurer».

Traduction : La Nuit des Représailles est présentée comme un casus belli. Les États-Unis et Israël accusent déjà l’Iran d’être responsable de la méga-guerre qui pourrait éclater au Moyen-Orient.

Cette guerre est le Saint des Saints depuis au moins l’époque du régime Cheney – il y a deux décennies. Et pourtant, Téhéran, s’il le décidait, a déjà ce qu’il faut pour raser Israël. Ils ne le feront pas parce que le prix à payer serait insupportable.

Même si les psychopathes talmudiques et les Sio-cons obtenaient finalement ce qu’ils souhaitent, ce qui est peu probable, cette guerre, après une campagne de bombardements dévastatrice, ne pourrait être gagnée qu’avec l’envoi massif de troupes américaines sur le terrain. Peu importe la manière dont les médias/Think Tankland contrôlés par les zio-cons le présentent, cela n’arrivera pas.

Et la marche de la folie se poursuit sans interruption : le projet sioniste, une étreinte mortelle entre les États-Unis et Israël, contre l’Iran. Mais avec une différence de taille : le soutien de la Russie et, plus loin derrière, de la Chine. Ces trois pays forment la triade clé des BRICS. Ils sont à l’avant-garde de la construction d’un monde multinœudal nouveau et équitable. Et ce n’est pas un hasard s’il se trouve qu’ils sont les trois principales «menaces» existentielles pour l’Empire du Chaos, du Mensonge et du Pillage.

Alors que le projet Ukraine est en train de sombrer dans l’Histoire et que l’«ordre international fondé sur des règles» est définitivement enterré dans la terre noire de Novorossia, le véritable front de la Guerre Unique, la nouvelle incarnation des Guerres Éternelles, est l’Iran.

Parallèlement, Moscou et Pékin réalisent pleinement que plus l’Exceptionalistan s’enlisera au Moyen-Orient, plus ils disposeront d’une marge de manœuvre pour accélérer l’assèchement du Léviathan bancal.

Gaza-sur-le-Litani

Le Hezbollah a du pain sur la planche. Les ressources – en particulier l’approvisionnement en armes et en matériel militaire, via la Syrie et par voie aérienne de l’Iran vers le Liban – deviendront de plus en plus rares. À titre de comparaison, Israël dispose d’une chaîne d’approvisionnement illimitée à partir de l’Exceptionalistan, sans parler des tonnes d’argent.

Les renseignements israéliens sont loin d’être négligeables, puisque des commandos ont pénétré en profondeur et en secret dans le territoire du Hezbollah pour recueillir des informations sur le réseau de fortifications. Lorsqu’ils atteindront les zones peuplées du Sud-Liban – en fait, si ils atteignent -, il s’agira de bombardements démentiels et de tirs d’artillerie lourde contre des zones résidentielles.

Cette opération pourrait bien s’appeler «Gaza-sur-le-Litani». Elle n’aura lieu que si le réseau complexe du Hezbollah au Sud-Liban est démantelé – un «si» considérable.

Malgré toutes ses bonnes intentions, Jeffrey Sachs n’a pas hésité à qualifier les Israéliens de terroristes extrémistes judéo-suprémacistes. La quasi-totalité de la Majorité mondiale en est désormais consciente.

La suite de la planification talmudique-zio-con pourrait notamment inclure un horrible faux drapeau, peut-être après l’élection présidentielle américaine, par exemple sur un navire de l’OTAN ou sur des troupes américaines dans le golfe Persique, afin d’enfermer la nouvelle administration dans la guerre américaine contre l’Iran, prévue de longue date. Dick Cheney aura un orgasme – et crèvera.

Le sommet des BRICS, qui se tiendra à Kazan sous la présidence russe, aura lieu dans moins de trois semaines. En contraste frappant avec les génocides et les guerres en série au Moyen-Orient, Poutine et Xi se tiendront près de la porte – ouverte – au nom des BRICS+, accueillant des dizaines de pays qui fuient l’Occident collectif comme la peste.

La Russie est maintenant pleinement derrière l’Iran – et autant qu’en Ukraine qui bat de l’aile, cela signifie que la Russie est en guerre contre les États-Unis/Israël ; après tout, le Pentagone abat directement les missiles iraniens, alors qu’Israël est l’État prééminent de facto des États-Unis, entièrement, fiscalement soutenu par les contribuables américains.

La situation devient de plus en plus délicate. Immédiatement après une réunion très importante entre Alexander Lavrentiev, l’envoyé spécial de Poutine en Syrie, et Ali Akbar Ahmadian, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, Tel-Aviv est entré en pleine démence – quoi d’autre – et a pris pour cible des entrepôts des forces russes en Syrie.

Il y a eu une réponse conjointe de la Russie et de la Syrie en matière de défense aérienne. Ce que cela montre, c’est que les psychopathes talmudiques ne sont pas seulement obsédés par le déchaînement du feu contre l’Axe de la Résistance, mais qu’ils s’en prennent maintenant aussi aux intérêts nationaux russes. Cela peut devenir très moche pour eux en un clin d’œil – et c’est une illustration de plus que le nom du jeu (nouveau et mortel) est États-Unis/Israël contre Russie/Iran.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 55 ans il y a
Le Bohemian Grove

Égalité et RéconciliationLe Bohemian Grove : qu’en est-il vraiment ?

Égalité et Réconciliation - 04 oct 2024

Considéré depuis vingt ans aux États-Unis comme « le complotiste le plus influent », Alex Jones, aux yeux de la partie de la dissidence américaine qui a reconnu la culpabilité d’Israël dans le 11-Septembre, incarne l’opposition contrôlée.

   

Ses diatribes sont rythmées par des termes comme « CIA », « État profond », « Nouvel Ordre mondial », « complexe militaro-industriel », « Bilderberg » et autres mots-clés qui attirent l’attention exclusivement sur le rôle joué par les gentils Américains dans la trahison et la destruction de leur propre pays.

L’une des contributions célèbres d’Alex Jones est son documentaire Dark Secrets : Inside Bohemian Grove, réalisé en 2000, qui raconte son opération d’infiltration du Bohemian Grove. Je me propose ici d’analyser de manière critique ce film et sa thèse principale, qui a deux niveaux. D’une part, Jones prétend que le Bohemian Grove serait un des lieux où se trame dans le plus grand secret le projet du Nouvel Ordre mondial, expression qui désigne l’ennemi à combattre chez Jones et ses épigones. D’autre part, Jones prétend qu’au Bohemian Grove se pratique le culte millénaire et satanique du dieu sanguinaire Moloch, impliquant le sacrifice par le feu d’une effigie humaine, et « peut-être » de réels sacrifices humains. Cette thèse a fait le tour du monde et est aujourd’hui très répandue.

Mon analyse du dossier me conduit à conclure que le film de Jones est un grossier coup de bluff, qui aurait dû logiquement le classer définitivement comme un charlatan. La rumeur du satanisme (ou molochisme) du Bohemian Grove (quand ce n’est pas du pédo-satanisme) illustre tout simplement la pente glissante de notre tendance à considérer les super-riches et les super-puissants comme intrinsèquement méchants et pervers, et accepter sans réserve toutes les rumeurs à leur sujet. Plus ces rumeurs sont horribles, plus elles semblent crédibles, et l’on se dispense d’en chercher la moindre preuve.

Je vous invite évidemment à visionner le film pour vous faire votre propre idée (je n’ai pas trouvé de version française). Si vous ne voulez pas y passer une heure et demi, sauter les préparatifs de l’expédition (Jones prend sa voiture, Jones prend une chambre à l’hôtel, etc.), les interviews des locaux qui semblent ne pas comprendre de quoi il parle, son entrée décontractée par la navette du club, et ses errances dans le Grove pour éviter la sécurité, allez directement, à 1 heure environ de la vidéo, à la cérémonie Cremation of Care.

Voici maintenant quelques informations pour mettre un peu de contexte dans tout cela.

Le Bohemian Grove est une propriété de plus de mille hectares située au nord de San Francisco et appartenant au Bohemian Club of San Francisco, qui possède aussi un « clubhouse » de six étages au centre de San Francisco. C’est un cadre naturel réputé magnifique, boisé d’immense séquoias.

Chaque été, en juin puis en juillet, s’y réunissent pendant deux semaines, dans des « campements » aménagés, quelques centaines de membres (les « Bohémiens ») avec leurs invités, pour une retraite dans la nature agrémentée de banquets et de divertissements. C’est le 15 juillet 2000 qu’Alex Jones et son caméraman Mike Hanson s’y sont introduits pour filmer secrètement la cérémonie d’ouverture, nommée The Cremation of Care.

La thèse défendue par Alex Jones repose d’abord sur le caractère extrêmement flou des images filmées en caméra cachée par Hanson (qui empêche de voir que ce que Jones désigne comme « le dieu Moloch » est en fait une chouette), et surtout sur une exagération du « secret » qui entoure le Bohemian Grove.

Signalons pour commencer que les deux compères ont pénétré dans le Grove avec la navette du club, sans avoir eu à prouver leur identité et sans être fouillés, ce qui déjà témoigne du peu de sécurité qui entoure cette réunion.

Jones n’est pas le premier journaliste à s’être introduit par la ruse dans le Bohemian Grove. Philip Weiss l’a fait en 1989, et beaucoup mieux que lui, puisqu’il y est resté plusieurs jours et a pu s’entretenir avec de nombreux invités. Weiss en a tiré un article très intéressant, « Inside Bohemian Grove », publié par le magazine Spy en novembre 1989. Weiss n’a rien vu ni entendu qui puisse laisser penser que des pratiques occultes ou criminelles sont au programme des réjouissances. En terme de rituels, il évoque seulement un goût ludique (« for fun ») pour « le culte druidique des arbres », et le plaisir que semblent éprouver les membres à pisser sur les sycomores : « C’est le rituel le plus valorisé du campement, la liberté qu’ont les hommes puissants de pisser où bon leur semble. »

Loin d’être secrètes, les activités du Bohemian Club sont bien connues et sont décrites dans plusieurs ouvrages sérieux, comme celui du sociologue William Domhoff, Bohemian Grove and Other Retreats : A Study in Ruling-Class Cohesiveness (HarperCollins, 1975), qui décrit le Grove comme une occasion que se donne la classe sociale des hyper-riches de tisser sa cohésion.

La liste des membres et des invités est très facilement consultable.

Fondé en 1872, le club réunissait à ses débuts des journalistes, des intellectuels et des artistes qui aimaient s’y retrouver et pour camper en pleine nature. Mark Twain et Jack London y étaient souvent présents. Le second se trouve à droite sur la photo ci-dessous, prise vers 1905.

Au fil des années, victime de son succès, le club s’est progressivement transformé en country club pour personnalités très riches et influentes. La cotisation coûte environ 25 000 dollars et la liste d’attente est très longue. Ces hommes trouvent là l’occasion de se socialiser de manière décontractée, sans leurs femmes ni leurs maîtresses (quelques prostitués s’installent dans les hôtels de la ville voisine de Monte Rio, où les escapades sont toujours possibles). Dans le Grove, membres et invités sont répartis, par affinité, dans différents campements plus ou moins bien aménagés, chaque camp ayant sa propre identité, son nom, ses traditions, son histoire, et bien sûr son personnel.

Le Bohemian Club n’est pas fait pour parler politique, mais ses membres sont principalement républicains et conservateurs. La retraite au Bohemian Grove garde son caractère traditionnel, ponctuée par différentes représentations théâtrales, écrites spécialement pour l’occasion, souvent accompagnées par un orchestre, et mobilisant sur scène, en tant qu’acteurs ou figurants, de nombreux membres qui se sont préparés pour cela durant toute l’année. Il y a deux grandes représentations générales, et d’autres festivités réparties dans différentes scènes aménagées, ou bien dans les différents campements, chaque campement organisant ses propres festivités, ouvertes à tous. Des professionnels du spectacle sont souvent invités à faire profiter l’assemblée de leurs talents (gracieusement).

Le Grove a conservé de ses origines un certain goût pour les thématiques païennes, mais des légendes chrétiennes ont aussi été jouées.

Comme seuls les hommes sont acceptés dans le club, les rôles féminins sont joués par des hommes, ce qui peut être évidemment très amusant pour certains.

L’une des devises du club est une phrase empruntée au Songe d’une nuit d’été de Shakespeare : « Weaving spiders come not here. » (« Araignées qui tissez, ne venez pas ici. ») Elle enjoint les Bohémiens à mettre de côtés leurs vies professionnelles ou politiques, et d’une manière générale à ne pas trop s’entretenir de sujets sérieux. La retraite se veut un cadre de détente, de distraction et de fraternisation.

Une autre règle, plus stricte, est que tout ce qui est dit au sein du club, et en particulier pendant les retraites au Bohemian Grove, ne doit pas être répété à l’extérieur. C’est évidemment tout l’intérêt de ce genre de réunion, qui permet de se laisser aller, avec éventuellement un verre dans le nez (les cocktails sont servis dès le petit déjeuner pour les amateurs). La presse est strictement tenue à l’écart.

De manière compréhensible, l’idée que des hommes publics puissent discuter en secret suscite la controverse, et, en 1971, la polémique a forcé le président Nixon, un habitué, à renoncer à participer à la retraite du Grove. On le voit ici en 1967, à la même table que Reagan.

La cérémonie d’ouverture, intitulée Cremation of Care, soit « crémation des soucis », est une pièce jouée depuis 1880 (mais plusieurs fois réécrite), dont le texte n’a rien de secret. Elle comporte un cortège auquel participent membres et invités. Dull Care, une expression empruntée à une vieille chanson anglaise (Begone Dull Care), symbolise « les soucis et les malheurs que les hommes importants sont censés supporter dans leur vie quotidienne ». Le temps de la retraite, les Bohémiens sont invités à « jeter leur chagrin au feu et à se fortifier avec les arbres sacrés et l’esprit du Bosquet (Grove) [1] », sachant que le très méchant Care, malheureusement, est immortel et les attend à la sortie. La représentation se fait autour de la « Grande Chouette de Bohême », une statue de douze mètres de haut grossièrement taillée dans la pierre, qui est en quelque sorte le totem du club. C’est à ses pieds qu’est brûlée dans un cercueil l’effigie de Dull Care, par la flamme éternelle de la camaraderie (the Eternal Flame of Fellowship).

On voit bien qu’il y a là une forme de paganisme un peu folklorique, un peu shakespearien dans l’expression, un peu wagnérien par la mise en scène, et surtout un peu désuet. Mais de satanisme, pas le bout de la queue, sauf à qualifier de satanique tout rituel peu catholique.

Je ne vois aucune raison de qualifier la Cremation of Care d’« ancienne cérémonie cananéenne, luciférienne, de la religion à mystères de Babylone », comme l’a fait Alex Jones, ou d’assimiler la Chouette au dieu Moloch. Quant aux sacrifices humains, tout ce que peut finalement dire Jones, c’est qu’« ils ne peuvent être exclus » [2] ; on peut évidemment en dire autant de l’existence des licornes. C’est toujours la même stratégie : propager une rumeur sans preuve, et mettre les sceptiques au défi de prouver qu’elle est fausse.

L’affirmation publiée par Hanson dans son livre Bohemian Grove : Cult of Conspiracy, selon laquelle « les hommes qui se réunissent ici au fond des bois sont impliqués dans une vaste conspiration qui n’a qu’un seul but ultime : la domination mondiale », ou sa suggestion que le Grove est « une sombre conspiration alimentée par le pouvoir et l’adoration d’un ancien et ténébreux dieu hibou », ne sont rien d’autre que des incantations visant à évoquer des images dans l’esprit des croyants [3].

Ma conclusion est donc que je ne sais pas très bien ce qui se passe dans le Bohemian Grove, mais que l’enquête d’Alex Jones n’a apporté aucun indice qu’il s’y passe quoi que ce soit qui ressemble à un culte de Moloch, et encore moins à un sacrifice humain.

Mais je sais par avance que cet article me vaudra d’être accusé de complicité avec les adorateurs de Moloch. Car comme disait ce Bohémien de Mark Twain, il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés.

Laurent Guyénot

accéder à l'article