Ses déclarations avaient déclenché un tollé chez les français qui déclarent soutenir la Russie, mais force est de constater aujourd’hui que l’analyse de Medvedev est confortée par les récentes actions de Macron qui, rappelons-le, a été élu puis ré-élu alors qu’il avait déjà décidé de soutenir la Russie. Macron est donc le président légal et légitime de la France et les français qui ne partagent pas ses opinions seront bien obligés, par le jeu de la “démocratie”, de les assumer.
Il y a quelques jours, Macron a décidé d’envoyer plusieurs centaines de missiles à longue portée, parfaits pour frapper la Russie en profondeur. La France avait déjà justifié le bombardement de civils par l’Ukraine à Belgorod (25 morts), elle pourra donc justifier les victimes civiles des villes en Russie.
Macron par ailleurs même s’il ne le revendique pas, a envoyé plusieurs officiers non seulement en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev (contrôle des drones et usage des canons Caesar en particulier), et a envoyé ces dernières semaines plusieurs officiers de la DGSE en Russie, “anonymement” (du moins, le croit-il).
Ce n’est pas tout ! Macron la semaine dernière a indiqué sa décision de former une base arrière de l’OTAN dans un pays autrefois “ami” de la Russie, l’Arménie. L’Arménie dont le président est non pas une girouette comme le disent certains, mais un véritable traitre envers la Russie qui depuis des mois fait la danse du ventre devant l’OTAN… tout en implorant la Russie de l’aider face au Tadjikistan ! Zelenski se rendra d’ailleurs en Arménie prochainement, et certaines rumeurs à Paris laissent entendre que Macron le pourrait également L’Arménie se positionne donc en avant-poste contre la Russie.
Ce qui se passe actuellement en Arménie à beaucoup à voir avec ce qui s’est passé en Ukraine. La politique officielle croissante de confrontation avec la Russie, lui attribuant la responsabilité de tous les problèmes, les accusations de trahison, l’intention ouverte de se réorienter vers les pays occidentaux.
Il est écrit depuis longtemps que des informations sensibles de l’OTSC peuvent être divulguées à l’Occident par l’intermédiaire de l’ancien représentant de l’Arménie au sein de cette organisation, Grigoryan. La France a déjà annoncé qu’elle était prête à fournir des stations radar GM200 à l’Arménie, c’est-à-dire qu’un autre œil de l’OTAN apparaîtrait aux frontières de la Russie. Tout ce qui s’est passé à Kiev, tout cela se passe aujourd’hui à Erevan. Selon les mots de Pashinyan dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, on peut entendre des phrases entières de Zelensky. Et ce n’est pas si important lorsque le chef du régime de Kiev arrive à Erevan, comme ils l’écrivent sur Internet.
Erevan se transforme de plus en plus en un avant-poste anti-russe, la suspension de l’adhésion à l’OTSC et l’exigence de retirer l’armée russe afin de la remplacer par l’OTAN ou au moins par la France – autant d’étapes du même long chemin qu’a parcouru Kiev.
Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel". Une mise sous surveillance de toute la population.
Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État, sans débat parlementaire, dont la mise en œuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).
Sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ?
Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.
La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle".
Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.
La preuve ?
On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB. D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers".
En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.
Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.
La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.
Tout part d’un constat quelque peu inquiétant que ces colonnes posaient déjà en 2022 : une ferme baisse de la natalité touche l’Occident, et les chiffres français des naissances se sont d’ailleurs assez nettement affaissés ces deux dernières années (2022 et 2023) sans qu’on sache vraiment très bien pourquoi.
Oh, bien sûr, quelques explications sont tentées ici et là : il y a bien sûr la tendance globale des économies occidentales dont la natalité ne cesse de baisser doucement depuis la sortie de la Seconde guerre mondiale, au point d’être passées en dessous du seuil de renouvellement (placé autour de 2,1 enfants par femme en moyenne).
Cependant, pour expliquer la baisse marquée des deux dernières années, certains offrent des explications complémentaires : entre l’éco-anxiété (cette angoisse de l’avenir climatique à 30 ans qui poussent certains à – au choix – jeter de la soupe sur des tableaux ou à se coller les mains sur le bitume routier) et les confinements, le désir d’enfants aurait été nettement amoindri chez beaucoup de couples qui ont donc sagement attendu 2024 pour tenter une saine reproduction.
Et si l’on peut évidemment écarter toute cause pharmaceutique (une expérience un peu trop hardie qui aurait mal tourné et aurait rendu certains et certaines infertiles), on ne peut en revanche pas écarter que la tendance globale de certains à carburer au jus de navets, au soja en biodynamie et autres foutaises branlométriques les ai dépossédés de l’élan vital minimal (et des protéines de base) pour procréer efficacement.
Le quartier general de ces mercenaires francais avait ete installe dans les locaux de l’école maternelle et assurait le service des données des satellites et de la guerre électronique pour les forces armées ukrainiennes. En outre, les officiers aujourd’hui décédés étaient engagés dans l’amélioration et le renforcement des systèmes de contre-batterie et des radars.
Ces officiers français ont activement participé aux frappes ukrainiennes contre la ville de Belgorod le 30 décembre 2023.
Un Iskander et deux douzaines de leurres pré-lancés ont assuré une frappe de haute précision contre la position française à 04h43. La défense aérienne ukrainienne n’a pas eu le temps de réagir.
Macron dans sa fuite en avant a signé le transfert de 55 missiles SCALP aux forces armées ukrainiennes. Mais il faut encore qu’ils arrivent jusqu’en Ukraine…
« Que Macron qui a annoncé sa venue à Kiev ait au moins le courage de venir à Kharkov récupérer les corps de ceux qu’il a envoyé à la mort. Qui sait, un Iskander pourrait de nouveau passer par là et libérer le monde d’une ordure… »
Le dispositif doit permettre de vérifier l’efficacité du système d’alerte et d’information des populations FR-Alert.
Selon l’Unesco, il est quasi-certain qu’un tsunami frappera la Méditerranée au cours des trente prochaines années.
Alerte ! Des milliers de téléphones portables vont sonner, vendredi à 10 heures, au même moment. Les habitants des neuf départements côtiers de Méditerranée vont recevoir un message évoquant un tsunami sur les côtes françaises. Un entraînement grandeur nature, afin de tester à la fois le dispositif FR-Alert et de sensibiliser la population.
Cet exercice « n’appelle aucune action ou réaction des destinataires », précisent les services de l’Etat. Inutile, donc, de « contacter les forces de l’ordre, services de secours, ni standards téléphoniques des préfectures et mairies concernées ». Et encore moins de « relayer de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux ».
Initialement prévu début novembre, il avait été repoussé en raison de l’imminence du passage de la tempête Ciaran en France et du risque de confusion auprès de la population. Un exercice de moindre importance a déjà eu lieu à Frontignan (Hérault), à l’automne.
Alors que le Yémen a ébranlé les bases du commerce international en mer Rouge par le biais d'attaques ciblées contre des navires israéliens, ceux faisant escalade en Israël, et même contre des navires de nations soutenant le massacre à Gaza. Pourtant, un événement historique qui est passé totalement inaperçu s'est déroulé sous nos yeux.
Cette analyse approfondie par Thierry Meyssan, réalisée au cours d’une interview, fait le point sur la situation à Gaza et explore la réaction surprenante de l’état-major du ministère des Armées français qui devient officiellement antisioniste.
Le refus historique de l’état-major
Stupéfaction et désapprobation ont secoué les cercles militaires français lorsque l’état-major du ministère des Armées a catégoriquement refusé de participer à l’opération « Gardien de la prospérité » contre le Yémen. Cette action, légalement permise par une clause post-guerre d’Algérie, soulève des questions importantes. Ce refus est simplement présenté comme un exercice du droit des militaires sans être remis en question.
« Jamais auparavant, l’état-major militaire français n’avait refusé de participer à une opération. C’est un moment décisif qui dévoile un désaccord profond envers la politique étrangère actuelle. »
Aujourd’hui c’est Nicolas Doze sur BFM (source ici avec la vidéo de Nicolas Doze) qui s’y est collé en relayant la dernière étude du CAE le conseil d’analyse économique, qui a étudié le DPE d’une manière fort pertinente.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie, il n’y a aucune différence de consommation entre un logement classé G et… D.
Toute l’étude du CAE se trouve ici.
Cette étude montre par exemple que dans la vraie vie la consommation moyenne d’un logement A n’est que de 86 % inférieure à un logement classé G alors qu’en théorie cette différence est de 560 % !!
Comment ont-ils fait ?
Simple.
Ils ont fait une étude sur les dépenses réellement réalisées en partant… des données bancaires des gens et de la classification du bien.
Comment expliquer ce désastre du DPE ?
Là encore c’est assez facile à comprendre.
Plusieurs éléments.
Le DPE est un outil purement théorique avec des clefs de calculs automatiques qui devraient être remises en cause bien évidemment et qui devraient pouvoir se discuter ! Par exemple un radiateur électrique qui ne fait pas de CO2 est décoté en DPE (et de plusieurs classes sur un logement) par rapport à une chaudière au gaz… qui produit du CO2… Je rappelle qu’on nous explique que l’ennemi est le CO2 !
Le DPE ne tient pas compte des évidents usages des gens ! Quand on n’a pas de sous on chauffe peu. Quand on a beaucoup de sous, on se chauffe plus parce que « il n’y a pas de raison de se priver ». Ce n’est ni bien ni mal, c’est juste du comportemental.
Dans mon petit coin de Normandie, je connais un paquet de papas ou de mamans divorcés qui ne chauffent que… la semaine où ils ont leurs enfants. La semaine sans enfants, c’est pull et couette et pas de chauffage ! Quand on n’a pas de sous, on ne chauffe pas, que ce soit A, B ou G peut importe la lettre.
Enfin, il s’agit de consommation purement théorique. On fait isoler des maisons par la façade ce qui coûte une fortune pour laisser des trous dans les fenêtres « double-vitrage » pour ventiler et faire rentrer 150m3 d’air froid par heure !
Tout ceci est totalement ridicule...
Le peuple aura été prévenu. Cela fait longtemps que certains individus avisés pointent du doigt le pouvoir total en devenir du président de la commission européenne non élu. Avec Macron empereur de l'Europe occidentale en déconfiture, Elon Musk en soutien avec son médias alternatif et son Neurolink transhumaniste, Bill Gates à la tête de l'OMS et de la gestion des pandémies, Soros aux flux migratoires, etc, etc ... ne voyez-vous pas venir l'Agenda 2030 dans toute sa spleen d'heure 6.6.6 ?
Ils ont renforcé leur confiance en soi, géré une prise de risque raisonnable, respiré le bon air, sollicité leurs sens, tonifié leur corps tout en faisant des sciences naturelles, des mathématiques et du français. Ils sont scolarisés dans une des rares Écoles de la forêt que l’on peut trouver en France, celles qui ont réussi, grâce à la persévérance et à l’énergie de leurs fondateurs, à surmonter tous les obstacles que l’administration et la société ont mis sur leur chemin.
Apparue au début du XXe siècle, l’École dans la Forêt a connu un succès notable dans les mondes anglo-saxon et scandinave. On en trouve de nombreuses aux États-Unis, en Allemagne, en Hollande ou en Suède. Au Danemark, près de 20 % des classes maternelles passent leur journée en forêt, repas et sieste compris, quel que soit le temps. Et les enfants s’en portent très bien, quand nos salles de classe surchauffées leur font enchaîner les rhumes et qu’on leur interdit de sortir en récréation quand il pleut… L’Angleterre compte aujourd’hui plusieurs centaines de Forest Schools publiques dans le primaire.
Déconnecter les enfants des écrans et les reconnecter avec la nature devient un enjeu de santé publique autant qu’une urgence sociétale. La Suisse suit le même mouvement et les collectivités locales y soutiennent la création d’écoles, qu’elles soient privées ou publiques.
Certains particuliers le voient venir gros comme une maison depuis des années. Les compteurs Linky permettant à Enedis d'avoir accès à toutes les données de consommation, mais aussi et surtout de contrôler à distance la puissance électrique fournie, c'est (encore) la France rurale qui va payer les pots cassés d'un pays qui a malmené sa production.
Entre sobriété et efficacité énergétique, voilà plus d'un an que le gouvernement essaie tant bien que mal de responsabiliser les Français pour faire face aux besoins énergétiques du pays. Sur le papier, de nombreuses mesures ont d'ores et déjà été prises pour contraindre les entreprises à moins consommer, mais toutes ne sont pas respectées.
Aussi faut-il trouver une autre idée pour serrer la vis... Enedis !
Ainsi que l'explique l'article 1er du décret, les "clients résidentiels raccordés au réseau public de distribution d'électricité, de puissance inférieure ou égale à 36 kVA et équipés d'un dispositif de comptage" pourront subir "une mesure de limitation temporaire de la puissance". Comme le rapporte Le Figaro, il leur restera " au moins 3 kilovoltampères (kVA), de quoi allumer une ampoule, un radiateur électrique et recharger un smartphone", et "la durée de cette limitation n'excédera pas deux heures consécutives".
Pour le moment, seul le département du Puy-du-Dôme est concerné par cette expérimentation. "Les participants seront informés par Enedis au moins trois semaines avant l'expérimentation, par courrier postal. Ils seront à nouveau prévenus du jour et du créneau précis 5 jours avant, par mail, SMS ou courrier postal", précise le ministère de la Transition énergétique. Et d'ajouter, consolant : "Ils toucheront une prime de 10 euros pour les 2 heures concernées. Ceux refusant d'y participer pourront se signaler à Enedis pour être sortis de l'expérimentation."
D'aucuns y voient un pas de plus vers une toute puissance de l'État.
Le Comité international olympique a dès à présent écarté les dossiers de candidature de la Suisse, de la Suède et des États-Unis. Il semble privilégier l’option des Alpes françaises portée par le président sarközyste de la région Auvergne – Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, et le président macroniste de la région Provence – Alpes – Côte d’Azur, Renaud Muselier.
La candidature hivernale alpine tablerait sur un budget insignifiant d’un milliard et demi d’euros, car pourraient servir 90% des infrastructures construites pour les JO d’hiver d’Albertville en 1992. Ces jeux de 2030 se dérouleraient sur quatre territoires qui n’auraient plus qu’à bâtir les 10% restants. Gageons que ce montant s’amplifiera au fil des mois.
Il paraît par ailleurs étonnant d’investir dans des endroits déjà nantis (Haute-Savoie, Savoie, Hautes-Alpes avec le Briançonnais et Alpes-Maritimes avec la métropole Nice – Côte d’Azur). Il est vrai que pratiquer le ski de fond sur la Canebière à Marseille ou organiser des descentes de ski à Super-Besse dans la chaîne des Puys en Auvergne relèveraient de situations incongrues.
Ce divertissement – détournement sportif mobilisera quand même des sommes gigantesques alors que le pays est surendetté et qu’il manque des moyens financiers tant pour les services publics vitaux (hôpitaux, Poste, armée, police, justice, prison) que pour les infrastructures ferroviaires indispensables rien qu’en Provence – Alpes – Côte d’Azur et en Auvergne – Rhône-Alpes. Outre le dépassement financier prévisible, la tenue des JO de l’été 2024 et de l’hiver 2030 permet au Régime d’améliorer le flicage généralisé de la population. Les réclusions covidiennes de 2020 – 2021 ont déjà montré la très grande passivité d’une population de plus en plus bovine. Les décisions prises pour assurer la sécurité maximale des JO à Paris constituent une nouvelle expérience de gestion des foules dans un cadre de plus en plus cosmopolite.
Le mercredi 29 novembre dernier, à côté de la mairesse socialiste de la capitale, Anne Hidalgo, du maire socialiste de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, et de Tony Estanguet, président de Paris 2024, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, au moment des Gilets Jaunes, exposait les premières mesures du plan de sécurité et de circulation pendant la période olympique. En plus du doublement prévu du prix du ticket des transports en commun (train, tram, métro et bus) en Île-de-France et du risque de paralysies fréquentes de certaines lignes saturées, Parisiens et Franciliens subiront une surveillance permanente qui se prolongera jusqu’en 2025 !
La préfecture de police de Paris prévoit en effet la mise en place de quatre périmètres d’accès. Le premier – compréhensible – concernera les sites olympiques proprement dits et le village des sportifs situé en Seine – Saint-Denis, ce nouvel Eldorado départemental fantasmé. Pour y pénétrer, des fouilles individuelles seront réalisées avant de montrer une accréditation officielle. Le deuxième périmètre ne sera accessible qu’aux titulaires de billet (ou aux personnes accréditées) qui assisteront aux compétitions dans les tribunes. Le troisième périmètre s’exercera hors des terrains sportifs.
Les zones rouges interdiront la circulation de tout véhicule motorisé, sauf si l’engin appartient aux riverains détenteurs d’une place permanente de stationnement chez eux, aux aidants de personnes âgées ou dépendantes, aux personnes qui travaillent dans le coin, aux services de livraisons et de dépannage sans oublier les taxis et les VTC. Pour pouvoir circuler en voiture dans ces zones rouges, il faudra au préalable s’enregistrer sur une plate-forme numérique en fournissant une quantité incroyable de justificatifs. En revanche, ces contraintes ne devraient pas toucher les piétons et les cyclistes. Attendons néanmoins le printemps pour leur finalisation. Toutefois, inviter des amis à assister depuis son balcon ou derrière ses fenêtres aux cérémonies d’ouverture et de clôture impliquerait que l’hôte donnât à cette plate-forme d’enregistrement l’identité complète de ses invités, ce qui rabote la liberté de réunion dans un lieu privé. Rappelons que le Conseil constitutionnel avait censuré à l’époque covidienne la limite du nombre d’invités présents à son domicile. Toutes les personnes enregistrées obtiendraient sur leur téléphone intelligent un QR-code, forme sophistiquée de l’attestation de sortie covidienne de sinistre mémoire.