La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré ouvertement que les États-Unis et l'OTAN "mènent une guerre contre la Russie", suscitant de vives réactions.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat lors de son discours d’ouverture mardi à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg, en France, concernant le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine. « Nous menons une guerre contre la Russie et non les uns contre les autres.« , a-t-elle déclaré.
Incompétence, folie pure, déclaration de guerre ? Ces déclarations interviennent dans un contexte où l’Allemagne et les États-Unis fournissent des armements lourds à l’Ukraine, ce qui pourrait être considéré comme une provocation pour la Russie et entraîner une escalade de la situation. Quand la plus haute diplomate allemande, Annalena Baerbock, déclare que l’Union européenne « mène une guerre contre la Russie », il est probable que le Kremlin prenne cela très au sérieux et réagisse en mettant en alerte son pays et son armée.
Ce qui est frappant lorsque l’on regarde l’histoire et les enchaînements qui ont mené à la boucherie de 14/18, c’est que finalement personne ne voulait véritablement la guerre. Mais la guerre eut lieu.
Aujourd’hui, aucun peuple d’Europe ne veut la guerre, et si l’on met de côté le vacarme de la propagande, rares sont les citoyens européens qui vont déclarer spontanément qu’ils ont très envie d’aller mourir pour l’Ukraine, de Kiev… à Tchernobyl.
En réalité personne ne veut la guerre parmi les peuples ce qui est très différent chez les dirigeants qui, eux, font tout objectivement pour alimenter l’escalade.
La Fédération des Scientifiques Américains (FAS) confirme en janvier l’information donnée par Grandangolo en décembre 2022 sur la base d’un document de l’US Air Force : l’avion C-17A Globemaster a été autorisé à transporter en Italie et d’autres pays européens la bombe nucléaire USA B61-12. Des fonctionnaires de l’Administration Biden ayant annoncé que l’envoi des B61-12 aurait été anticipé en décembre, nous estimons que les nouvelles bombes nucléaires USA sont déjà en train d’arriver en Europe pour être déployées contre la Russie.
Les USA et l’Otan sont en train de déverser en Ukraine d’énormes quantités de munitions pour l’artillerie lourde fournie aux forces armées de Kiev. Les États-Unis —selon les données officielles— ont jusqu’à présent envoyé en Ukraine plus d’un million de munitions pour obusiers de 115 mm, plus des dizaines de milliers de missiles. Environ 300 000 projectiles proviennent de dépôts militaires US en Israël. L’envoi d’armes est géré par un réseau international dans lequel Camp Derby joue un rôle central. C’est le plus grand arsenal des USA hors de la mère-patrie, relié au port de Livourne et à l’aéroport militaire de Pise. Le Royaume-Uni, la France, la Pologne et la Finlande sont en train de fournir des chars d’assaut à Kiev, et la Pologne acquiert aux USA des chars Abrams dont une partie peut être destinée à l’Ukraine.
« Le chef par intérim de la République populaire de Lougansk, Leonid Pasechnik, a noté une participation plus flagrante de l’OTAN au conflit sur le Donbass. Dans une interview avec TASS, il a déclaré que cela se manifeste notamment par la quantité d’armes fournies [par les pays de l’OTAN] sur le territoire de l’Ukraine. »
Vendredi, un officier de la milice populaire de la LPR, Andrey Marochko, a déclaré à TASS que le commandement des forces armées ukrainiennes avait envoyé des détachements composés d’étrangers armés d’armes de type OTAN dans les villes d’Artemovsk et de Soledar en République populaire de Donetsk.
S’adressant à TASS, Pasechnik a également réitéré que des milliers de mercenaires de plus de 50 pays combattent dans les rangs des forces armées ukrainiennes dans la zone de l’opération militaire spéciale de la Russie.
Au sommaire de ce cent quatorzième bulletin :
- 00:48 Entretien avec Denis Pouchiline
- 02:08 Poutine vs dictature numérique
- 03:35 Alliance et coopération sino-russe
- 07:42 Stratégie pacifique sud-coréenne
- 08:36 Opération spéciale 2022 : le bilan
- 14:14 Washington acteur irrationnel ?
- 18:00 L’avènement des Gamelins
- 20:45 Échec des armes miracles
- 23:11 Triomphe du dieu de la guerre
- 29:00 Le nouveau mercenariat
- 32:00 La gauche française et la guerre contre la Russie
- 35:55 Kalibrage massif et absence de neige
- 37:35 Carte des opérations militaires
C’est le champ de bataille visant à se rendre maître de l’opinion publique. Les documents de l’OTAN parlent de « guerre cognitive » – de guerre mentale. Dans quelle mesure le projet est-il concret, quelles mesures ont été prises jusqu’à présent et à qui s’adresse-t-il ?
Pour être victorieux à la guerre, il faut aussi gagner la bataille de l’opinion publique. Cela se fait depuis plus de 100 ans avec des outils de plus en plus modernes, les techniques dites de soft power. Ceux-ci décrivent tous les outils psychologiques d’influence avec lesquels les gens peuvent être guidés de telle manière qu’ils ne sont pas eux-mêmes conscients de ce contrôle. Le politologue américain Joseph Nye définit ainsi le soft power comme « la capacité de persuader les autres de faire ce que vous voulez sans utiliser la violence ou la coercition »1.
Certes, l’image est terrible, mais l’image ne permet pas de gagner des guerres. La stratégie, le courage et la puissance de feu font gagner les guerres. Le général russe Sergueï Sourovikine semble avoir compris ce fait, c’est pourquoi il a pris la décision impopulaire de battre en retraite.
Sourovikine aurait pu faire le choix politiquement plus acceptable et défendre Kherson jusqu’au bout, mais les risques étaient bien supérieurs aux avantages. Au dire de tous, les 25 000 soldats russes présents dans la ville auraient facilement pu être encerclés et anéantis par l’artillerie ukrainienne. En outre, Sourovikine aurait été contraint d’engager davantage de troupes dans une mission de sauvetage qui n’aurait pas fait progresser la stratégie militaire globale de la Russie le moins du monde. L’objectif immédiat de la Russie est d’achever la libération du Donbass, une tâche qui n’est pas encore terminée et qui requiert davantage de troupes qui étaient bloquées à Kherson.
« Si quelqu’un de l’extérieur s’immisce en Ukraine, il doit le savoir : S’ils créent des menaces pour nous… nous riposterons immédiatement. Nous avons tous les outils dont nous avons besoin pour répondre, et toutes les décisions sur ce (sujet), ont déjà été prises. »
01:41 Fin des exportations de gaz de la Chine vers l’UE
02:37 L’activité économique russe, première en Europe
04:16 Ukraineries et canulars téléphoniques
- Ludmila Denisova : médiatrice des droits de l’Homme
- Andrei Ermak
- Dimitri Kuleba
- Sergei Pachinski
12:49 Drones iraniens « Géranium »
22:00 Starlink en danger
24:48 Mobilisation : l’amalgame
27:25 Surovikine, commandant suprême
29 :15 Offensive russo-biélorusse ?
30:41 Tactique suicidaire ukrainienne
Elle devient la plaque-tournante des actions secrètes de l’Otan qui agit, en définitive, contre elle. Le conflit actuel est particulièrement opaque lorsque l’on ignore les liens entre les straussiens US, les sionistes révisionnistes et les nationalistes intégraux ukrainiens.
La guerre en Ukraine agit comme un leurre. Nous ne voyons qu’elle et avons oublié le conflit majeur dans laquelle elle se situe. Du coup, nous ne comprenons pas ce qui se passe sur le champ de bataille, ni ne percevons correctement la manière dont le monde se réorganise et particulièrement la manière dont le continent européen évolue.
L'OTAN est connue pour être une structure militaire, chargée de la protection des pays ayant signé le Traité de l'Atlantique nord.
On a vu avec les réseaux stay-behind qu'elle s'est aussi mêlée de politique et de propagande, mais c'était encore discret. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas : l'OTAN dispose d'un « Centre d'excellence de la communication stratégique » (STRATCOM) qui forme les journalistes et leur fournit des outils pour exercer cette nouvelle et étrange forme de « journalisme » qu'est le « fact checking ».
On voyait bien dans les derniers exercices « pandémiques » que les préoccupations étaient de plus en plus focalisées sur le contrôle de l'information pour faire accepter les mesures liberticides variées et permettre la « vaccination ».
On serait tentés de le croire, d’autant que, comme on peut l’observer depuis le début de la guerre en Ukraine, l’ONU a été carrément mise de côté dans cette guerre de sous-traitance. Dès lors qu’il s’agit de puissances en jeu, l’ONU n’a plus de voix. Ce sont les puissants qui s’expriment, qui bougent, qui ont le droit à la parole. Et aux actes. Pas l’ONU.