Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
déforestation Amazonie

ReporterreDéforestation : l’Amazonie a atteint son point de bascule

Reporterre - 08 sep 2022

Les scientifiques s’inquiétaient de l’imminence d’un « point de non-retour » en Amazonie, à partir duquel la forêt s’assécherait jusqu’à devenir une savane. Selon un rapport, il est aujourd’hui atteint.

   

L’Amazonie : 390 milliards d’arbres, plusieurs millions d’espèces d’insectes, un nombre incalculable d’oiseaux, de mammifères et de reptiles, pour certains encore inconnus de l’être humain. Un trésor de biodiversité qui, malheureusement, s’effondre. Selon un rapport publié le 6 septembre par un regroupement d’organisations environnementales amazoniennes (RAISG) et la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica), la forêt pluviale a atteint son « point de bascule ». Certaines zones commencent déjà à se transformer en savane.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
le tourisme écolo n'existe pas

ReporterreLe tourisme écolo n’existe pas

Reporterre - 13 juil 2022

Le tourisme, « vert » ou de masse, détruit territoires et rapports sociaux. Il transforme tout en marchandise, en produit à consommer.

   

Lee tourisme demeure aujourd’hui la première industrie – car c’est bien d’une industrialisation des loisirs dont on parle – de la planète. Avec 1,4 milliard de touristes internationaux (contre 25 millions en 1950) et 1 700 milliards de dollars d’exportation en 2019, le secteur concentrait – avant le Covid-19 – 10 % du PIB mondial et un emploi sur dix. Première également en impact écologique : l’industrie émet à elle seule 8 % des gaz à effet de serre de la planète.

A se rappeler que le tourisme de masse fut inventé par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie, qui développèrent dans l’entre-deux-guerres agences de voyages et moyens de transport pour organiser et contrôler le temps libre de leurs populations et acheter la paix sociale.

« Le tourisme transforme toute réalité et tout sentiment réellement vécus en simple curiosité et, tout au plus, en émotion stimulée par sa mise en vitrine. Il transforme le réel en représentation. »

Jeanne Guien

accéder à l'article