Cette arrestation ne fait pas suite à la participation de ce dernier à des actions illicites, ou à de la fraude fiscale ; pas plus que parce qu’il se livrerait à du trafic de drogue ou d’êtres humains. Non, on l’a arrêté parce qu’il est pour la liberté d’expression. On l’a arrêté pour faire pression sur lui pour qu’il accepte que le gouvernement français ait accès aux échanges publiés sur Telegram.
La seule véritable raison de cette arrestation c’est le refus de Pavel Durov de donner un accès aux informations échangées sur son réseau aux services secrets, à la police, etc.
Cette arrestation a révélé qu’il était inqualifiable, insupportable, pour une certaine classe politique que l’on puisse laisser les gens discuter entre eux, sans aucun contrôle sur leurs paroles et leurs pensées.
La version officielle qui est dévoilée au public présente une arrestation d’un homme soi-disant fiché au FPR (fichier des personnes recherchées), avec au-dessus de la tête un mandat de recherche français émis par l’Office mineurs (OFMIN) de la direction nationale de la police judiciaire française, sur la base d’une enquête préliminaire. Une version à peine crédible dans la mesure où Pavel Durov n’est pas suffisamment stupide pour se poser sur le territoire d’un pays où il sait pertinemment faire l’objet d’un mandat d’amener. Il est par conséquent beaucoup plus crédible de croire ce que l’on cache soigneusement sous le tapis, à savoir que ce fameux «mandat» aurait été émis quelques minutes seulement avant que son avion ne se pose, ce qui aurait évité qu’il n’en soit averti et qu’il ne puisse aussitôt quitter l’espace aérien français.
L’arrestation aurait été menée par les agents de la gendarmerie des transports aériens (GTA), du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCyberGEND), de l’Office national antifraude (ONAF) ainsi qu’un équipage de la police aux frontières (PAF). Tout ça pour un seul homme non armé, qui vient sur le sol français accompagné de sa petite amie et de son garde du corps et qui ne représente aucun danger pour personne. Mais il est vrai qu’au pays du totalitarisme nous n’en sommes plus à ça près.
Ce qu’il y a de plus choquant dans cette arrestation c’est que les médias et une classe politique qui devraient se soulever en masse contre ça, non seulement l’acceptent mais l’encouragent. Même des Français écrivent sur la propre chaîne de l’un d’eux, bien connu pour être installé en Russie et naturalisé russe, que « Depuis le début de l’opération spéciale (SMO), par exemple, Telegram joue un rôle central dans la diffusion d’informations sur le conflit, avec des groupes et des canaux diffusant des images et des nouvelles exclusives que les médias traditionnels ne peuvent égaler ni en quantité ni en rapidité. L’information circule ainsi librement, mais sans contrôle. Elle est diffusée brute, nécessitant de la part des utilisateurs un recul critique pour distinguer le vrai du faux. C’est là que réside le problème fondamental : un public peu informé ou candide peut facilement être manipulé et, par conséquent, propager involontairement de fausses informations selon le principe des cercles concentriques tels que ceux créés par un caillou jeté à l’eau. Par ailleurs, se pose la question de la violence des images, des propos, du harcèlement en ligne, ainsi que des activités délictueuses telles que la pédo-criminalité, la vente de drogues ou d’armes via ces réseaux. Doit-on, au nom de la liberté d’expression, accepter que de telles choses soient possibles et visibles par tous ?
Doit-on accepter que nos enfants, parce qu’ils sont jeunes et vulnérables, puissent être exposés à de tels dangers ?
Dans ce contexte, le gouvernement français joue pleinement son rôle en cherchant à protéger ses concitoyens ».
Ce que ce «Français», désormais nationalisé russe laisse publier sur sa chaîne et oublie de préciser c’est que justement l’arrestation de Pavel Durov n’a strictement rien à voir avec la protection des enfants. Le croire relève de la naïveté, pour ne pas dire de la stupidité, la plus profonde.
Pas de doute les Français vivent désormais au cœur de 1984. La liberté d’expression, qui devrait être un droit garanti devient de plus en plus restreinte. L’arrestation de Pavel Durov auquel on reproche «le manque de modération de sa plateforme» prouve bien que la seule véritable raison masquée derrière cette détention est le fait que les «services» ne peuvent pas accéder aux conversations privées de Telegram. Certes on ne pouvait pas arrêter Pavel Durov sous le simple motif qu’il permettait à tout un chacun d’avoir des échanges privés, donc les motifs «officiels» de son arrestation si l’on en croit le communiqué de la procureur Laure Beccuau sont :
Complicité – Administration d’une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée,
Refus de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi,
Complicité – Détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pédo pornographique,
Complicité – Diffusion, offre ou mise à disposition en bande organisée d’image de mineur présentant un caractère pornographique,
Complicité – Acquisition, transport, détention, offre ou cession de produits stupéfiants,
Complicité – Offre, cession ou mise à disposition sans motif légitime d’un équipement, un instrument un programme ou donnée conçu ou adapté pour une atteinte et un accès au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données,
Complicité – Escroquerie en bande organisée,
Association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit puni de 5 ans au moins d’emprisonnement,
– Blanchiment de crimes ou délits en bande organisée,
– Fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme,
– Fourniture d’un moyen de cryptologie n’assurant pas exclusivement des fonctions d’authentification ou de contrôle d’intégrité sans déclaration préalable,
– Importation d’un moyen de cryptologie n’assurant pas exclusivement des fonctions d’authentification ou de contrôle d’intégrité sans déclaration préalable.
Mais dans tout ça la seule raison qui ressort reste incontestablement «Refus de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi».
Donc, refus de trahir les échanges privés de ses abonnés en se livrant à une délation de style hitlérien. C’est de la même eau que si l’on vous avait demandé durant la dernière guerre de devenir un délateur et de «vendre les juifs». En osant s’attaquer de front à la liberté d’expression à travers l’arrestation du PDG de Telegram la France ne relève pas le niveau.
Le 25 août, des responsables de Telegram ont publié : «Telegram respecte les lois de l’Union européenne, y compris la loi sur les services numériques (Digital Services Act) — sa modération est conforme aux normes de l’industrie et s’améliore constamment».
Malgré cela, depuis samedi, les «services» français mettent une totale pression sur Pavel Durov pour l’obliger à ouvrir sa plateforme afin que la «police» de l’État français ainsi que la Commission européenne, représentée par le «champion de la liberté d’expression» Thierry Breton, puissent surveiller l’intégralité de nos échanges.
Or, la liberté d’expression est un droit absolument fondamental ! Si les médias français réalisaient leur travail ils devraient être unanimement vent debout contre cette arrestation. Et que constate-t-on ? Qu’ils ne songent en fait qu’à flinguer la vérité. Car c’est ça l’information en France. Des médias à la solde de la bien-pensance, à la solde des gouvernements, et qui veulent absolument détruire toutes ces plateformes internet pour éviter toute concurrence, pour éviter toute dissonance cognitive, pour que nous soyons obligés de n’écoutez qu’eux, parce que les plateformes comme Telegram offrent un autre son de cloche, et montrent d’autres images que celles que les médias officiels censures. L’information sur Telegram ne peut être contrôlée, elle est libre, et ça c’est inacceptable pour la France et l’UE.
Si la classe politique de gauche – qui n’arrête pas de nous bassiner avec la liberté – était réellement libre et sincère, elle devrait s’élever contre cette arrestation. Mais bien au contraire cette gauche se réjouit de l’arrestation de Pavel Durov avec en tête une Sandrine Rousseau, dotée de l’ineffable intelligence que nous lui connaissons, qui déclarait : «cette arrestation est une bonne nouvelle pour les Droits humains !» Il est vrai que «l’ignorance c’est la force» écrivait George Orwell. Donc pouvoir échanger sans être espionné par un état est une mauvaise nouvelle pour les droits humains !
Un tel niveau de bêtise mérite pour le moins un oscar. Comment peut-on se réjouir de l’arrestation d’un homme sur le simple prétexte qu’il laisse les gens s’exprimer en toute liberté ?
George Orwell peut être fier de son roman. La France a réalisé ce miracle de transformer 1984 en une dystopie quotidienne : contrôle de la pensée, réécriture de l’Histoire, censure omniprésente… Bienvenu dans le monde du cauchemar.
L’arrestation de Pavel Durov a néanmoins soulevé des protestations au niveau mondial. D’autant que les «services» français ont refusé aux services consulaires de l’Ambassade de la Fédération de Russie tout accès à leur compatriote, prétextant que celui-ci était devenu français en 2021. L’affaire a pris de telles proportions que des parlementaires russes dont Leonid Edouardovitch Sloutski député à la Douma au sein du Parti libéral-démocrate en tête, et des députés français, envisagent de créer un comité de soutien à Durov s’il n’était pas libéré dans les 48 heures après son arrestation. Sans compter le commentaire de Medvedev qui affirmait de son côté : «Le président français Emmanuel Macron doit quitter le pays de toute urgence, car une armée de ses partisans vient le chercher après que les forces de l’ordre françaises ont arrêté le fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Durov».
À leur tour les Émirats arabes unis ont exhortés la France à fournir une assistance consulaire à Pavel Durov. Aux USA, Edward Snowden, ancien employé de l’Agence de sécurité nationale des États-Unis, a déclaré que l’arrestation et la détention du fondateur de Telegram constituent une violation des droits fondamentaux de l’homme et de la liberté d’expression. Elon Musk a également exprimé sa désapprobation des autorités européennes, décrivant cette arrestation comme une attaque contre la liberté d’expression. Dans plusieurs postes, Elon Musk a exigé justice pour Durov. Un message de l’entrepreneur américain Vivek Ramaswamy affirme que «C’est Telegram aujourd’hui. Ce sera X demain». Nous ne pouvons que lui donner raison.
Avec cette arrestation plus que controversée, Emmanuel Macron frise le ridicule le plus absolu et poursuivre la détention de Pavel Durov ne fait que renforcer cette image.
Des sources russes fiables laissaient entendre que Pavel Durov pourrait être libéré aujourd’hui. Notons que nos multiples demandes auprès des services de Mme la procureur Laura Beccuau pour obtenir des informations avérées, sont demeurées sans réponse. Le «service» ne répondant ni aux appels téléphoniques ni aux mails. Cela semble prouver que les Français non seulement «ont les fesses sales» mais surtout qu’ils n’obtiennent rien malgré une prise d’otage dont ils espéraient emporter l’accès à des correspondances privées. Une fois de plus la France se ridiculise, mais il est vrai qu’elle n’en est plus à ça près.
Qui est cette Zoé Sagan qui se présente comme une intelligence artificielle, et qui publie sur Twitter et Facebook des posts acerbes et satiriques dans lesquels sont dénoncés et moqués milliardaires et figures politiques ou médiatiques ?
Nous vous présentons la récupération politique :
Ça commence se voir, car Macron ne contrôle pas la presse étrangère. Et là difficile de dire que Die Zeit ou le New-York Time sont des islamogauchistes d’ED complotistes antitout agents de Poutine.
Pierre Gentillet : Emmanuel Macron n’est pas ministre des Sports, mais Président de la République française.
Quelqu’un peut-il rappeler au Président en vacances et en séjour olympique permanent qu’il a une crise politique à résoudre ?
Encore une fois, il se moque vraiment du monde.
Macron Ordonne de Ne Pas Politiser le Sport puis Fait Exploser les Budgets pour Faire le Contraire !
Emmanuel Macron le 17/11/2022 : « Il ne faut pas politiser le sport ».
Le 22 juillet 2024, il avait réclamé une « trêve olympique » et promettait de se faire discret lors des Jeux. Macron devait se rendre au fort de Brégançon pour y passer ses vacances tranquillement, le temps de la compétition.
L’entourage du président annonçait alors « une posture de spectateur, de supporter, un Français parmi les Français » et une « présence impressionniste dans les tribunes » sans photographes ni caméras.
Mais « l’humilité » ne fait pas partie du vocabulaire de Macron. Ni le respect des promesses.
Plutôt que de rester discret comme annoncé, il est absolument partout, dans les tribunes olympiques, essayant de gagner un peu de popularité à côté des athlètes médaillés. Il tweete plusieurs fois par jour sur les médailles, et a même demandé à son équipe de créer une application pour « suivre les résultats »…
Natation, judo et même BMX. Ce vendredi 2 août, il est allé enlacer les athlètes Romane Dicko, (médaillée de bronze en judo) et Teddy Riner (médaille d’or) devant les caméras, en leur faisant un câlin. Il a même saisi la fille du judoka champion du monde, pour la pousser dans les bras du judoka.
Jamais un homme ne nous a fait honte à ce point, (en dehors des monstres de Tsahal) que Macron jouant avec la petite fille de #TeddyRiner alors qu’elle n’en a pas envie. Regardez la vidéo jusqu’au bout… Cette façon dégueulasse de gratter le succès des autres pour remonter sa cote de popularité… Reste digne Macron.
Nous rappelons que pour aller voir les épreuves des JO, Macron a utilisé son hélico (2 machines, une le transportant et une autre en cas de problème) du fort de Brégançon à la BAN de Toulon-Hyères. Il a ensuite utilisé un Falcon 7X (deux en vol) de Toulon à la BA de Villacoublay. Et il a fini en voiture pour aller jusqu’au site olympique, avec une lourde protection.
Macron ni ne démissionnera ni ne mettra en place un gouvernement d’opposition à sa politique. Voilà pourquoi.
Et le tout en musique...
Je vous présente Laurence Tubiana. Elle a été choisie par le NFP (hors LFI) pour devenir 1° ministre. Laurence Tubiana porte le pin’s de Bill Gates « global goals» et participe au forum de Davos.
«Il faut que tout change pour que rien ne change »
Notre président est atteint de cette forme de pathologie mentale, qui se transmet au pays à travers institutions et médias. Le risque, dans le cas d’un régime présidentiel fort comme celui de la Ve (qui est morte le 30 juin), c’est d’avoir un Macron à la place d’un de Gaulle, un immature à la place d’un homme structuré. On pourrait résumer la problématique en disant que Macron n’est pas un homme, tout simplement, au sens où il faut disposer d’une autorité naturelle (il n’en a aucune, personne ne le respecte) et d’un certain charisme. Macron n’a pas la solidité mentale qui couronne un parcours de combats, gagnés et perdus ; son rapport au réel est faussé par sa méconnaissance totale des autres, qui lui permet de les mépriser, voire, de les haïr et de leur faire du mal.
Au fond, ce pistonné médiocre manque de connaissance profonde de la vie et des gens. Il a été placé à ce poste par des gens intelligents et cyniques, de ce côté-là, il n’y a aucun doute. Nous avons affaire à un petit garçon perdu qui joue à Président.
La question, pour le corps politique en particulier et le corps social en général, se pose d’obéir à cet individu au noyau psychique fêlé (on sait tous pourquoi, à l’origine). Et pourtant, en 2020, 80 % des Français ont obéi, par peur, par calcul, par instinct de troupeau, à ce malade mental, qui certes transmettait les ordres du pouvoir profond, dont il est le pantin – mais il fallait quelqu’un pour jouer ce rôle ignoble, un homme de théâtre, capable de théâtraliser une crise majeure en transformant une grippe saisonnière légèrement trafiquée en peste noire.
La question ne se pose donc plus en ces termes, doit-on obéir à un fou ?, mais pourquoi autant de Français ont-ils obéi à ce fou ?, ce qui est plus grave encore. On nous répondra confiance dans les institutions, croyance dans l’élection divine d’un homme qui a sauvé le pays, toutes ces balivernes. En réalité, Macron ne peut exister que sur un fond de lâcheté et de méconnaissance. C’est parce que 80 % des Français sont sous-informés ou lâches qu’ils ont suivi les ordres d’un « taré », selon le qualificatif utilisé par Ruffin.
Comme la mauvaise herbe est le produit d’un sol malade, mais aussi sa traduction, un signal envoyé !, un mauvais président est la sanction d’un pays immature, crédule et lâche. Sept ans plus tard, après avoir bien souffert physiquement, psychologiquement et économiquement, le pays se réveille et expulse le virus. Mais il a vraiment fallu aller très loin. Le virus, lui, a compris qu’il n’était plus désiré, et se venge en organisant une guerre civile et une guerre contre la Russie. C’est le prix que les Français, sauf sursaut de lucidité et de courage, payeront pour leur ignorance et leur lâcheté.
Débat : Hitler était-il fou ?
Le peuple allemand a obéi à Hitler, et il a eu plein d’ennuis, mais pas que. La propagande occidentale a fait passer Adolf pour fou, mais au fur et à mesure que le temps passe, on comprend que cet homme, issu du chaos de la défaite de 1918, était un pur produit de son temps.
Autrement dit, si ça n’avait pas été Hitler, ça aurait été forcément un autre, un Goering ou un Heydrich, avec quasiment la même politique. Ce n’est pas un seul homme qui fait une politique, l’homme ne fait qu’incarner l’esprit d’une nation à un moment donné, et c’est la nation qui le choisit, parce qu’elle est une force de la nature.
L’Allemagne des années 30 était fortement nationaliste et antijuive (ou anticapitaliste), et Hitler était le candidat idéal pour endosser l’habit de berger. Macron, c’est un peu différent au sens où la démocratie occidentale, fondamentalement, est construite sur l’interdiction qu’un Hitler arrive au pouvoir. Le bas n’a plus son mot à dire, c’est le haut qui décide de qui va incarner la nation, au bas de s’y plier. Tout en mettant les formes, bien entendu, c’est pourquoi le candidat, dans cette fausse démocratie, doit mentir en permanence. Ce sera sa qualité principale, mentir sur la durée, et sans vergogne.
Hitler, lui, ne mentait pas. Son programme a toujours été clair : l’Allemagne d’abord, et gare à ceux qui se mettent sur le chemin de sa renaissance.
La question à poser devient donc : le pays était-il fou ? Non, un pays n’est pas fou, il souffre. Et aujourd’hui, peut-être pas autant que l’Allemagne de 1929, mais la France de 2024 souffre, et envoie un message très clair en ce sens à l’oligarchie. Qui jusqu’à présent a fait la sourde oreille, un comportement dangereux.
J’ai été ciblé par des procédures politiques lancées par un membre du pouvoir, Aurore Bergé, pour avoir écrit un livre, Crépuscule, qu’elle considérait comme une incitation à la commission de crimes et délits. Un livre que personne n’éditait. Un livre qui ouvrait la voie, enfin, à une critique d’un régime avarié, face auquel tout le monde se taisait.
J’ai été, de ce fait, ciblé par des « agences d’intelligence économique », des barbouzes, des opérations d’influence, montées par des êtres payés des fortunes pour détruire ma vie, ma réputation, mon intimité.
J’ai été placé sur écoute, géolocalisé, physiquement suivi par des services de police, puis de renseignement, mobilisés pour me surveiller, m’intimider, m’impressionner, parce que j’avais osé défendre des êtres qui avaient révélé l’impudeur du pouvoir.
J’ai eu droit à des opérations visant à détruire mon intimité, relayées par des années d’instructions judiciaires en continu, qui, y trouvant prétexte, iraient jusqu’à chercher mes relevés de note universitaires pour les faire fuiter, convoquer ma mère, ma soeur, mes amoureuses pour leur faire parler de mon intimité.
J’ai connu l’isolement, la brisure que cela suscitait.
Jusqu’à entendre une femme, dans mon lit, me susurrer : « j’ai été envoyée ».
En tant qu’avocat, défendant tout ce que la terre de France générait de dissidents et d’opposants, j’ai vu des dossiers pénaux disparaitre, des personnes condamnées pour des actes qu’elles n’avaient pas commis.
Des fausses accusations pulluler.
Je l’ai dénoncé.
L’impunité. La laideur. La violence.
L’indifférence à la vérité.
J’ai dû partir en exil, après une énième convocation aux fins de placement en garde à vue. Après d’interminables campagnes de calomnies et de pressions, orchestrées par une presse aux ordres qui s’indifférait de la vérité, des années durant, en un harcèlement permanent.
Moi qui étais avocat, docteur en droit, diplômé des plus grandes écoles de ce pays, courtisé et recruté en ses plus puissantes institutions, j’ai vu mille mensonges se déployer dans le seul but de rompre, isoler, briser.
Jusqu’à me voir menacé d’être radié, là encore, pour avoir dit la vérité.
Jusqu’à me voir menacé de quinze ans de prison pour des faits qui en rien ne le justifiaient.
Engagé auprès de mes clients, qui eux-mêmes s’opposaient au pouvoir, j’ai été ciblé pour les fragiliser.
Enlevé et emprisonné à cinq mille kilomètres de chez moi, cagoulé, menoté, accusé de terrorisme, de complot et d’attentat, menacé de prison à perpétuité, par un régime croupion que l’Elysée soutenait, qui mille autres déjà détenait, et qui massacrait dans l’indifférence de ceux qui nous gouvernaient.
J’ai vu à mon retour la censure. L’intimidation.
Les journalistes qui tremblaient, hésitaient, effaçaient.
Des articles disparaître. D’autres, ne jamais paraître.
Des journalistes tout abandonner.
Dans le cadre de ces procédures bidons, j’ai été convoqué à des expertises psychiatriques et psychologiques dont les auteurs admettaient à voix basse être sous intense pression et ne pas savoir comment s’en dépêtrer.
Tremblant pour eux, pour moi, pour nous.
J’ai vu la rumeur croître, puis s’imposer.
Je n’ai, longtemps, au cours de cette période, pas même pu ouvrir un compte, parce que j’avais défendu un dissident, Julian Assange, et que TRACFIN avait décidé qu’il s’agissait là de quelque chose qui devait inquiéter, plus que les milliards qui chaque année sont siphonnés.
Ce n’est pas du complotisme. Ce n’est pas de la psychopathologie.
Ce sont des faits, documentés, accumulés, année après année.
J’ai connu le fascisme, sous Emmanuel Macron.
Alors, on pourra me raconter tout ce qu’on voudra. Il n’y a rien qui désormais ne puisse m’inquiéter, à moi et à ceux qui ont traversé ces mondes sans céder. A tous ces êtres qui auront eu le privilège, au cours de ces années, d’y résister.
Nous savons ce qu’est ce pouvoir. Sa brutalité. Son usage de la violence, l’intimidation, la corruption, pour faire taire, acheter, effacer, qui le menacerait.
Nous savons ce que sont ces êtres, derrière les visages maquillés, les costumes bien ajustés.
Nous savons leur laideur, leur absence de limites et respectabilité.
Ces êtres sans honneur qui n’ont que faire de la République et de sa démocratie.
Des Français.
Eux et leurs marchands d’idées, ces employés que vous ne cessez d’entendre bêler à la radio et à la télévision, invoquant des spectres du siècle passé, des concepts abstraits, pour vous orienter par l’angoisse et l’inquiétude, vous parlant « d’extrêmes » alors qu’ils vivent en une abondance sans pareil à l’échelle de l’histoire, doivent être ignorés.
Ce sont eux qui, extrêmes, servent un pouvoir avarié.
Eux qui ont tout pillé. Eux qui, avec nos finances, se sont gavés, tandis que tout autour de nous, chacun des piliers de notre société, s’effondrait.
Eux qui nous ont distrait, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, avec des polémiques orchestrées pour semer la haine et nous diviser.
Nous sommes à la veille de la liberté, et d’une nouvelle forme de souveraineté. Demain une nouvelle ère. Je vous ai fait part du chemin qui me semblait le plus indiqué.
Mais face à la sauvagerie de nos élites, seul le premier pas compte :
Les dégager.
Il sera bien temps ensuite de tout le reste féconder. En une terre à nouveau libre.
En une terre où il sera à nouveau possible d’agir et de penser.
Lors de sa première campagne électorale, il n’a cessé de la brocarder. Son ambition passait par la présidence de la République française, mais, à ses yeux, elle ne prenait de sens que dans l’Union européenne. Durant ses deux mandats, il n’a résolu que peu de problèmes français, mais a construit avec patience la transformation de l’UE en un empire d’une trentaine d’États.
Dans son esprit, les prochains Jeux Olympiques seront l’occasion de manipuler les masses pour magnifier les « États-Unis d’Europe » de sorte qu’elles seront spontanément prêtes à la dissolution des États-membres de l’UE.
Lors de son discours programmatique de La Sorbonne, il y a sept ans, il déclamait : « Quelques semaines après les élections européennes [de 2024], Paris accueillera les Jeux olympiques. Mais ce n’est pas Paris qui reçoit. C’est la France et avec elle, l’Europe qui feront vivre l’esprit olympique né sur ce continent. Ce sera un moment de rassemblement unique, une occasion magnifique de célébrer l’unité européenne. En 2024, l’Hymne à la joie retentira, et le drapeau européen pourra être fièrement arboré aux côtés de nos emblèmes nationaux ».
Oui, les Jeux Olympiques de 2024 à Paris seront l’occasion pour lui de mettre en scène sa vision du monde : à chaque victoire d’un État-membre, l’hymne européen devrait être joué, si rien n’entrave ce dessein. Sans aucun doute, l’UE serait alors la puissance victorieuse. Il réaliserait ainsi le rêve du chancelier Aldolf Hitler à Berlin en 1936. Il en a d’ailleurs déjà repris les codes. Ainsi, le relais de la flamme olympique, qui n’existait pas lors des Jeux originels, est une survivance du nazisme. Le chancelier allemand avait souhaité magnifier les corps des Aryens et traverser les Balkans, préfigurant ses conquêtes à venir. Le président français entend mobiliser les Français derrière son impossible rêve européen pour mieux les manipuler dans les semaines à venir. Il a d’ailleurs confié la réalisation de la torche à Usinor, désormais dénommé ArcelorMittal, comme son prédécesseur l’avait confiée au groupe d’armement Krupp.
Ne vous inquiétez pas, je ne compare pas Emmanuel Macron à Adolf Hitler pour sous-entendre que le président français serait raciste, mais cette allusion historique sera utile à la suite de mon propos. Pour le moment, retenez qu’il y aura des athlètes russes, mais pas d’hymne russe, et aucun champion inscrit au nom de l’Union européenne, mais des hymnes européens.
Pour comprendre le piège qui se prépare et dans lequel nous allons probablement tous tomber, il faut retracer ses étapes précédentes.
Lors de son discours du 27 septembre 2017, il déclarait : « Nous avons tourné la page d’une forme de construction européenne. Les pères fondateurs ont construit l’Europe à l’abri des peuples, parce qu’ils étaient une avant-garde éclairée, parce qu’on pouvait peut-être le faire, et ils ont avancé prouvant ensuite que cela fonctionnait ». Il posait alors les principes d’une mise en scène à laquelle nous avons assisté, parfois participé, sans comprendre.
• Le 25 juin 2018, il lançait l’Initiative européenne d’intervention. Il ne s’agissait pas d’un programme de l’UE. Au moins la moitié des États membres n’en voulait pas, y compris l’Allemagne. Aussi au départ, neuf États seulement y participèrent, dont le Royaume-Uni pourtant sur le départ de l’UE. Ils sont 14 aujourd’hui. Cette initiative est aujourd’hui à l’œuvre dans le Golfe persique (European Maritime Awareness in the Strait of Hormuz ou EMASoH). Elle initie une « capacité d’action autonome de l’Europe, en complément de l’Otan ».
La Mission européenne de l’Allemagne était, selon les nazis, de protéger les peuples d’Europe du bolchévisme. Aujourd’hui, la Mission de l’Union européenne, selon Emmanuel Macron, est de les protéger de la Russie.
Comprenez bien : il n’a jamais été question de créer une armée pour la défense collective des États-membres. C’est même tout le contraire auquel on assiste : la guerre en Ukraine est le prétexte à de gigantesques transferts d’armes, de sorte qu’aujourd’hui plus aucun État-membre n’a les moyens de se défendre plus de deux jours s’il était attaqué conventionnellement par un État développé. Contrairement aux discours sur le renforcement de la puissance militaire, le ministère français des Armées a, selon la Cour des Comptes, supprimé 3 599 postes de militaires l’année dernière. En définitive, nous sommes déjà, et deviendrons encore plus, dépendants des États-Unis et du Royaume-Uni, c’est-à-dire de l’Otan.
• Le 4 mars 2019, Emmanuel Macron publiait une tribune libre appelant à la création d’une « Conférence pour l’Europe afin de proposer tous les changements nécessaires à notre projet politique ». Elle devait « associer des panels de citoyens, auditionner des universitaires, les partenaires sociaux, des représentants religieux et spirituels ». Afin de définir « une feuille de route pour l’Union européenne traduisant en actions concrètes ces grandes priorités ». Notez que le président Macron écrivait « ces grandes priorités » avec un « c » et non pas un « s », afin de préciser que la Conférence devait exprimer les moyens de parvenir à un but qu’elle ne choisirait pas elle-même, mais qui lui était imposé.
Il s’agit de la reprise du Grand débat national qui a suivi la révolte des « Gilets jaunes ». 10 134 réunions publiques furent organisées, 19 899 cahiers de doléances furent ouverts, 16 337 mairies y participèrent, 569 000 contributions détaillées furent rédigées. Toutes ces discussions et cette paperasse finirent à la poubelle.
• Quelques mois plus tard, l’Allemande Ursula von der Leyen, présenta le programme de son administration, le 16 juillet 2019, en disant que « L’Europe est comme un long mariage. L’amour ne se développe pas nécessairement dès le premier jour, mais cela dépend ».
À partir de ce moment-là, l’Élysée et l’administration bruxelloise commencèrent à travailler à la transformation de l’Union en un « Empire », les communiquants disent plus joliment en une « fédération ». Il était clair qu’il ne serait pas possible de faire adopter ce bouleversement par voie de référendum. Aussi, l’administration Von der Leyen entendait procéder par étape : modifier les règles d’adoption par une procédure simplifiée puis, plus tard, dissoudre les États-membres et leur substituer un État centralisé.
• Durant son premier mandat, le président Emmanuel Macron a visité chacune des 28 capitales de l’UE. C’était sa campagne électorale pour justifier sa désignation à venir.
• D’avril 2021 à mai 2022, 830 « citoyens » européens se réunirent pour débattre de « L’avenir de l’Europe ». Cette conférence, ouverte par le président Emmanuel Macron, produisit 49 propositions et 326 mesures adressées aux présidents du Parlement, du Conseil et de la Commission.
Premières remarques : cette présentation des faits masque de vrais problèmes. Pour donner une apparence de légitimité au processus en cours, il s’agit de donner l’illusion que l’Empire européen n’est pas une idée venant d’en haut, mais un ardent désir des populations européennes. On parle donc de « citoyens » européens alors qu’il n’y a ni État européen, ni Peuple européen, donc pas de « citoyens » du tout. Les participants furent tirés au sort, ce qui donne l’illusion de leur représentativité et de la légitimité de leurs décisions. Or, dans la pratique, ils ont été rémunérés avec nos impôts alors qu’ils ne formaient pas une institution européenne. Ils ont adoptés certaines mesures dont ils ont longtemps discutées, mais ont aussi voté à la va-vite ce que Paris et Bruxelles souhaitaient qu’ils adoptent et qui va à l’encontre de leurs intérêts.
• Le 25 mars 2022, le Conseil européen, alors présidé par Emmanuel Macron, adoptait la Boussole stratégique. Celle-ci a d’abord défini des menaces, d’où elle a tracé les lignes directrices de sa stratégie. Elle a débouché sur la mise en place d’une Force de réaction rapide de 5 000 hommes.
• Le 9 juin 2022, le Parlement européen, après avoir adopté divers textes relatifs à la Conférence pour l’avenir de l’Europe, adopta une résolution (P9_TA(2022)0244) convoquant une Convention pour la révision des Traités, en application de l’article 48 du traité UE (Traité de Nice).
• Les 10 et 11 mars 2022, Emmanuel Macron convoquait une réunion informelle du Conseil européen à Versailles. Les chefs d’État et de gouvernement y ont approuvé la création d’un budget de soutien à l’Ukraine et le programme de changement de dépendance énergétique.
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Au sommaire de ce SAPTR #26
00:27 – Suite de l’affaire « Grosse lesbienne »
02:34 – Plainte de la « Jeunesse française juive »
07:08 – Macron ou l’effacement de la France
15:47 – La destruction d’un pays par sa langue (1)
18:48 – La destruction d’un pays par sa langue (2)
20:24 – Rachida Dati ou la négation de la culture française
24:08 – Attal ou l’alliance de l’étoile et de la rondelle
28:40 – Attal vs Bardella : jeunisme contre jeunisme
37:14– BHL et Yakovleff : le déni pathologique de la victoire russe en Ukraine
42:50 – Terroir et mondialisme : le monde paysan en lutte pour sa survie
54:00 – Hautement symbolique : une famille de paysans écrasée par des OQTF
56:44 – Quand Todd dit (presque tout) comme Soral
01h03:34 – Gaza ou le grand révélateur
01h07:59 – La fin de la rente Shoah ?
01h17:33 – Le discrédit de la communication sioniste
01h25:38 – Jeunisme : les identitaires sont des gauchistes mentaux
01h29:57 – Quand Julien Dray se redécouvre hébreu
01h33:12 – Ni pardon ni oubli : la religion de la haine
01h37:26 – La purification ethnique a toujours été le projet sioniste
01h46:29 – L’avenir d’Israël ne peut être que l’Afrique du Sud
01h51:26 – Le retour aux fondamentaux de la gauche et de la droite
01h56:40 – L’honneur retrouvé de Jean-Luc Mélenchon
02h04:51 – L’incohérence utile des LGBT
02h07:34 – L’abjection sioniste d’une certaine droite catholique
02h12:26 – Les conséquences pour la France de demain ?
02h16:29 – Les solutions pour la France de demain ?
02h18:31 – La communauté juive dans la France de demain ?
02h23:12 – À l’aube d’une troisième guerre mondiale ?
02h29:29 – De la conscience malheureuse du Français d’extrême droite
02h35:02 – Élections américaines : comment voler encore Trump en 2024 ?
02h41:49 – Ne pas se tromper de choc de civilisations
Haaaaaa…. dans la série Tintin chez les Popovs (ceux qui ont connu la guerre froide et les expressions de l’époque comprendront), notre professeur Trouposol nous a doctement expliqué que pour notre sécurité il fallait penser à faire la guerre… sinon nous pourrions avoir la guerre.
En tant que membre émérite de la 7ème compagnie, avec le chef Chaudard, sur le terrain, nous avons une autre perception de la situation.
Vous êtes assis j’espère… non parce que l’intro du grand chef est en mesure de vous faire tomber par terre !
« Vous êtes assis » dit-il aux journalistes. « Vous n’excluez pas de vous lever à la fin de l’émission » ? Donc les troupes au sol, c’est pareil. Voilà.
C’est simple la guerre.
Simple comme une bonne vanne.
Simple comme un « bon mot ».
Les manuels (pas les Emmanuels hein) retiendront donc, que la troisième guerre mondiale a eu lieu parce que Trouposol, ce jour-là n’excluait pas de se lever. Vous écouterez. C’est lunaire.
Un Mozart de l’ambiguïté stratégique.
Mais ce n’est pas tout…
Ensuite le Professeur Trouposol nous a expliqué qu’il produit 100 obus par jour et 75 canons César par an, et je suis heureux de même que nos ennemis les Russes de l’apprendre. Voilà des statistiques utiles pour gagner un guerre d’attrition. Y a personne à l’état-major pour expliquer au Tintin de l’Elysée qu’il ne faut pas donner certains éléments chiffrés ? Ou alors on intoxique et il fallait qu’il dise le professeur Trouposol que nous allions sortir dès 2025 750 canons César. Là le Kremlin aurait tremblé.
Bref.
Selon Trouposol il ne faut pas être lâche et il faut empêcher la Russie à tout prix de gagner en Ukraine, ce qui revient à dire qu’il faut faire perdre la Russie.
Si personne n’accepte au moins de perdre un peu alors il n’y a par définition aucune paix ou négociation possible, il n’y a que plus de guerre.
Macron n’a pas les moyens de cet adage. D’abord avec nos 3 100 milliards de dettes et nous y reviendrons, le professeur Trouposol du Palais, n’est pas fort. Notre armée peut potentiellement tenir un front de 80 à 200km en haute intensité pendant une semaine. Un peu court pour défier la Russie. Evidemment l’idée de génie de Trouposol c’est d’y aller « en Européens » avec les autres « copains ».
Nous n’avons donc pas la sagesse d’être fort.
Enfin l’enfant gâté du Palais n’est pas sage du tout parce qu’engager l’armée contre la Russie, nécessitera de passer par le Parlement. Et non, Macron, ne peut pas s’arroger le droit de décider seul d’emmener la France vers la guerre contre la Russie, de la même manière qu’il ne peut pas avoir la bêtise de tenter de nous faire croire que les intérêts vitaux « existentiels » de l’Europe sont menacés en Ukraine. C’est faux. Les frontières de l’Union Européenne sont connues, par les Russes également. Attaquer un pays membre de l’Union Européenne serait un casus belli. Nous sommes bien d’accord là-dessus.
L’Ukraine n’est pas dans l’Union Européenne. C’est peut-être très triste pour les Ukrainiens, mais ils ne sont en aucun cas dans nos intérêts vitaux et il est important de dire ce que signifie un affrontement potentiel avec la Russie. Nous ne perdrons pas 50 ou 80 soldats sur 8 ans comme en Afrique. Nous perdrons 50 à 60 % d’un corps expéditionnaire de 10 000 hommes. Voilà la réalité. Nous aurons des morts par milliers, pour terminer par la signature d’un traité de paix. Absurde. Sans sagesse.
Un petit air de Rihanna, un positionnement blacko-trumpiste, un podcast qui cartonne, un dossier bien potassé (merci F&D), et voilà une magnifique rampe de lancement au cœur de la politique US. L’affaire Brigitte vient de traverser l’Atlantique, thanks to Candace Owens.
Son podcast sur YouTube totalise 3M d’abonnés, et son compte X monte à 4,8M. Candace, plus honnête que les journalistes français mainstream, qui pompent et ne citent jamais F&D, a cité et relayé sa source.
« L’Occident continue de mentir et de terroriser le monde. Aujourd’hui, l’Occident prétend sans vergogne que la Russie aurait l’intention d’attaquer l’Europe. Mais vous et moi savons qu’ils racontent n’importe quoi ».
Qui s'en souvient de ce qu'il s'est passé à l'Assemblée nationale le 1er août 2023 ? Le gouvernement Macron a fait voter la possibilité de réquisitionner les biens et les personnes "en cas de menace", par décret en conseil des ministres. Cette décision suscite des inquiétudes quant à son potentiel d'abus et de restriction des libertés individuelles. Surtout depuis les déclarations complètement folles de notre Président concernant l'envoi de troupes au sol en Ukraine...
Selon les termes de cette loi, toute personne ou entité, physique ou morale, ainsi que tout bien ou service nécessaire, pourra être réquisitionné si une menace, actuelle ou prévisible, pèse sur les activités essentielles à la vie de la nation. Le gouvernement justifie cette mesure en affirmant qu’elle est cruciale pour faire face à d’éventuelles crises majeures, qu’elles soient d’ordre sécuritaire, sanitaire ou autre.
Ce texte législatif, intégré au projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030, a été adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale le 7 juin 2023. Les députés et sénateurs se sont réunis en commission mixte paritaire le 6 juillet 2023 pour discuter d’une version finale du projet de loi, avec l’espoir du gouvernement de le promulguer aux alentours du 14 juillet.
Art. L. 2212‑1
En cas de menace, actuelle ou prévisible (…) la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres.Art. L. 2212‑2
Lorsqu’il n’est pas fait application de l’article L. 2212‑1, en cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service.Art. L. 2212‑5
Les personnes physiques sont réquisitionnées en fonction de leurs aptitudes physiques & psychiques et de leurs compétences professionnelles ou techniques.Art. L. 2212‑6
Dans le respect du présent titre, peut être soumis à une mesure de réquisition :
1° Toute personne physique présente sur le territoire national
2° Toute personne physique de nationalité française ne résidant pas sur le territoire nationalArt. L. 2212‑9
Est puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 500.000€ le fait de ne pas déférer aux mesures légalement ordonnées en application des articles L. 2212‑1 et L. 2212‑2.