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démission dans la police

StrategikaCrise sécuritaire : Les démissions de policiers et gendarmes s’enchaînent

Strategika - 20 mai 2023

La situation est alarmante.

   

Le nombre de démissions dans la police et la gendarmerie française a connu une croissance alarmante ces derniers mois. Face à cette situation, le ministère de l’Intérieur cherche des solutions pour remédier à cette crise qui est devenue un véritable casse-tête.

À Nice, les départs des policiers et de gendarmes vers la police municipale s’intensifient. Selon Anthony Borré, adjoint à la sécurité de la ville, les conditions de travail et les locaux avantageux sont les principales raisons qui poussent ces policiers à quitter leur poste. Cette situation met en péril la police nationale et la gendarmerie, qui voient ainsi leur effectif diminuer.

Malgré les primes de fidélisation, d’un montant de 730 millions d’euros depuis 2016, les démissions se multiplient. Les raisons principales évoquées sont la difficulté de la profession, des salaires jugés trop faibles et une mauvaise image globale des forces de l’ordre qui décourageraient les vocations.

En 2022, le nombre de départs imprévus dans la police et la gendarmerie a presque doublé par rapport à l’année précédente, avec près de 6 000 démissions enregistrées.

Même la police judiciaire est touchée par cette crise. Près d’un enquêteur sur cinq menace de démissionner si une réforme impopulaire est maintenue. Cette situation est préoccupante et nécessite une réflexion approfondie pour trouver des solutions durables à cette crise de recrutement.

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loi ferme France

ReporterreLa loi Ferme France, cheval de Troie de l’agro-industrie

Reporterre - 17 mai 2023

Pesticides réautorisés, soutien aux industriels... Le projet de loi « en faveur de la Ferme France » contient de nombreuses régressions environnementales, dénoncent les écologistes.

   

Une « lettre ouverte au père Noël de la FNSEA ». C’est en ces termes que le président de l’UFC-Que choisir, Alain Bazot, décrit la proposition de loi « pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France », qui sera débattue en séance plénière au Sénat à partir du 16 mai. Porté par Laurent Duplomb (Les Républicains), Pierre Louault (Union centriste) et Serge Mérillou (Parti socialiste), ce texte a pour ambition d’offrir « une plus grande protection de nos agriculteurs face aux distorsions de concurrence, tant en Europe […] qu’au-dehors ». Il est vivement critiqué par les écologistes, qui craignent d’importantes régressions sanitaires et environnementales.

Premier grief : l’article 13 de cette proposition de loi, qui propose de réviser les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Depuis 2015, cette institution est chargée de la délivrance, du retrait ou des modifications des autorisations de mise sur le marché des pesticides. Cet article pourrait nettement compliquer sa tâche. Il requiert que l’Agence présente, dans chacune de ses décisions, « une balance détaillée des bénéfices et des risques sanitaires, environnementaux et économiques ».

Le porte-parole de l’association Générations futures, François Veillerette, juge « très inquiétante » cette proposition législative : « Elle alourdirait les formalités, et risque de dissuader l’Anses de prendre des décisions de retrait. » « C’est très grave, confirme le sénateur écologiste d’Ille-et-Vilaine Daniel Salmon. Elle bat en brèche l’indépendance de l’Anses, en disant que le fait économique doit être pris en compte, devant les problématiques sanitaires et environnementales. »

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Macron seul sur les Champs

Le courrier des stratègesAutisme radical : Macron, seul sur les Champs

Le courrier des stratèges - 10 mai 2023

Mal du siècle, l’autisme, devenu projet politique, a désormais même une allégorie officielle : le mari de Brigitte, flanqué de l’acolyte Borne, défilant, au milieu de quelques flics, sur des Champs Elysées déserts.

   

Dans une France terminale, une population déboussolée (« tous piqués, tous protégés ») fait face à une élite qui lui ressemble en pire. Les uns espèrent sans trop le dire, les autres prétendent sans trop y croire que taper sur des casseroles serait une forme de violence politique (commentaire de Carlos le Chacal : LOL MDR).

Et – sur le modèle du rhume19 – à force d’en parler sans arrêt, ça finit par exister : habitée par la paranoïa des lâches, la Macronie prend plus de précautions sur son passage qu’un De Gaulle sur qui, à l’époque, l’OAS défouraillait vraiment.

Du coup, les cérémonies régaliennes du mari de Brigitte finissent par ressembler à l’amour dans la définition qu’en donnait J. Lacan : « un chèque sans provision signé à quelqu’un qui n’a pas besoin d’argent ». Euro-mondialiste jusqu’à la moelle, Macron, en pleine institutionnalisation de l’euro-révisionnisme, va commémorer la victoire sur le fascisme de tous ceux (patriotes français, soviétiques etc.) que sa presse subventionnée taxe aujourd’hui… de fascisme. On aimerait pouvoir dire qu’il fait « des efforts pour la galerie » – sauf qu’il n’y a plus de galerie : pour cause de phobie des casserolades, la nation n’est désormais plus invitée… aux fêtes nationales.

Jour de la Victoire, ou Funérailles continentales ?

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On ne manque pas d'eau

Le Media en 4-4-2Idriss Aberkane : « Non, nous ne manquons pas d’eau potable ! »

Le Media en 4-4-2 - 09 mai 2023

Le monde consomme un peu moins de 60% du volume de l'Amazone en eau douce, chaque année.

   

A l'heure où le malthusianisme forcené veut confisquer toutes nos libertés, limiter drastiquement les naissances, nous confiner dans ces atroces "villes de 15 minutes", il était devenu absolument vital de contredire ce discours apocalyptique par un peu de science exacte. Non, nous ne manquons pas d'eau potable. Certes, sa répartition dans le monde n'est pas bonne, mais une chose qui peut se répartir facilement de l'Alaska à l'Afrique et du Lac Baïkal à la Terre de Feu, c'est l'intelligence et la connaissance."

Si la Macronie a vanté le projet apocalyptique d’un nouveau rationnement de l’eau douce (dans une France qui n’a jamais manqué d’eau, ni pour sa population ni pour son agriculture ni pour son industrie), nous devons rappeler que des projets existent qui pourraient générer le débit de plusieurs grands fleuves par an, et que non, définitivement, nous ne manquons pas d’eau douce, nous ne manquons que de bon sens.

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Canard réfractaire - bilan du 1er mai 2023

Égalité et RéconciliationCanard Réfractaire : Bilan du 1er mai

Égalité et Réconciliation - 03 mai 2023

2023 : la traditionnelle manif syndicaliste du 1er-Mai en pleine mutation

   

Texte : Egalité et Réconciliation

Ce qui est intéressant, c’est de constater la profondeur de l’enracinement de la colère et la forme d’organisation qui se met en place. Celle-ci est non pas élaborée et pensée de manière pyramidale ou imposée par un système, mais bien plutôt de manière anarchiste au sens premier – sans autorité et sans règles formelles. Des « collectifs » locaux, comme d’insaisissables entités qui sourdent de la terre, agissant telle une hydre à plusieurs tête dans des actions à faibles prévisibilités. Tout ce que détestent à la fois un gouvernement autoritaire et son bras policier.

Nous sommes un peu passés des Gilets jaunes première génération qui furent à l’époque comme un cri primal et donc rudimentaire, à des Gilets jaunes protéiformes desquels les organisations syndicales sont encore tenues à distance (en vérité ce sont elles qui constatent qu’elles n’ont plus la main et ne peuvent plus trahir en organisant leur éternel arrangement avec le pouvoir) et qui semblent s’être enracinés de façon durable, comme un lichen providentiel qui recouvrirait chaque jour davantage notre pays.

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les préfets - un processus anti-démocratiques

Mr MondialisationLes préfets, décryptage d’un héritage antidémocratique

Mr Mondialisation - 02 mai 2023

On a souvent dénoncé les aspects antidémocratiques de nos institutions qui concentrent l’essentiel du pouvoir sur le président de la République.

   

On parle en revanche assez peu des préfets qui détiennent pourtant une autorité immense et qui n’ont, de plus, aucune légitimité populaire.

De nombreux manifestants ont pu constater la grande capacité de nuisance des préfets pour bloquer des mouvements de protestations à l’échelle locale. Mais ce fut aussi le cas lors de la crise sanitaire où des décisions parfois ubuesques étaient prises par les préfectures sans aucune concertation avec les populations.

À l’origine, les préfets sont mis en place par Napoléon Bonaparte en 1800. À l’époque, il s’agit de rompre avec la République révolutionnaire, qui ne reconnaissait que le peuple comme souverain, et renouer avec la politique centralisée de la monarchie. En maillant le territoire de fonctionnaires aux ordres, l’empereur peut ainsi plus facilement lever les impôts et mater les révoltes au niveau local.

Le système est même bien plus avantageux que sous l’ancien régime, puisque le chef de l’État n’est plus encombré par les multitudes de nobles et de bourgeois qui empiétaient sur le pouvoir du roi, mais il a en plus la main sur l’intégralité du pays grâce aux fidèles préfets.

Le système arrange tellement les régimes successifs qu’il ne sera pas remis en cause avant près de deux cents ans. Le XIXe siècle connaîtra pourtant bon nombre de bouleversement politique : restauration, révolution, empire, république… Aucun ne supprimera la fonction de préfet. Et même s’ils perdent un peu de leur pouvoir avec la chute de Napoléon III, il faudra attendre le quinquennat de François Mitterrand et 1982 pour voir une véritable décentralisation.

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Fisc IA

Presse CitronTaxes foncières : le fisc utilise l’IA pour traquer les vérandas et abris de jardins

Presse Citron - 01 mai 2023

Le fisc français prévoit d’étendre son outil d’intelligence artificielle permettant de détecter les piscines non déclarées aux vérandas et abris de jardins.

   

Depuis octobre 2022, le fisc français utilise un logiciel d’intelligence artificielle (IA) pour détecter les piscines non déclarées dans neuf départements. Ce dispositif, qui a permis de récolter environ 10 millions d’euros, va être étendu à l’ensemble du territoire d’ici le printemps 2023. Mais le fisc ne compte pas s’arrêter là : il envisage aussi de traquer les vérandas, les pergolas, les carports et autres abris de jardin qui ne sont pas inscrits au cadastre.

Le logiciel, baptisé “Foncier innovant”, a été conçu par Google et développé par Capgemini pour le compte de la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Il se base sur des images satellitaires qu’il compare aux déclarations des contribuables. Grâce à l’IA, il peut identifier les constructions qui augmentent la valeur locative d’un bien et qui sont donc imposables.

“Nous visons particulièrement les extensions de maison, comme les vérandas par exemple”, a confié Antoine Magnant, le directeur général adjoint de la DGFIP, au Parisien. “Mais nous devons être sûrs que le logiciel pourra trouver des bâtiments avec de grosses emprises au sol et pas la niche du chien ou la cabane des enfants”, a-t-il précisé.

En effet, le logiciel n’est pas encore parfait et peut commettre des erreurs, comme confondre une piscine hors-sol non taxable avec une piscine creusée imposable. C’est pourquoi le fisc doit vérifier manuellement les anomalies détectées par l’IA avant de procéder à des révisions de taxes foncières ou à des redressements fiscaux.

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mercenaires français

VoltairenetCrimes des mercenaires français en Ukraine

Voltairenet - 28 avr 2023

La Commission d’enquête russe sur les crimes commis en Ukraine a déclaré avoir identifié des mercenaires français parmi les responsables de l’assassinat de 25 prisonniers de guerre russes.

   

Ils auraient agi dans le cadre du Bataillon Azov et de la 92° brigade des forces armées ukrainiennes.

La Commission d’enquête établira toutes les circonstances des incidents pour traduire en justice les personnes impliquées dans la commission des crimes.

Il y aurait 8 000 mercenaires étrangers sur le front ukrainien, principalement Polonais, États-uniens, Canadiens, Roumains et Britanniques.

Selon le Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme (OHCH), l’Autrichien Volker Turk, l’Ukraine n’engage aucune poursuite contre ses soldats ayant commis des crimes de guerre documentés.

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conseil constitutionnel

Mr MondialisationConseil Constitutionnel : les 9 visages d’un pouvoir antidémocratique

Mr Mondialisation - 26 avr 2023

Dans notre système démocratique républicain, la Constitution a pour but de protéger les citoyens des abus des représentants.

   

Et dans ce cadre, il apparaît normal qu’un contre-pouvoir puisse contrôler que ce fondement suprême soit bien respecté. Pour autant, notre Cinquième République est conçue d’une telle manière que la réalité est très loin de cet idéal.

On parle bien peu d’eux, mais la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron les a remis sur le devant de la scène. Et une nouvelle fois, les « Sages », comme on les appelle bien curieusement, n’ont fait que défendre le gouvernement en place.

Une composition qui pose question

Bien sûr, on pourrait largement s’attarder sur le fait que notre actuelle Constitution n’a pas été écrite par le peuple et qu’elle a été validée par un corps électoral dont la plupart des composants sont aujourd’hui décédés. Par là, on pourrait sans doute déjà remettre en cause sa légitimité.

Mais on peut également s’offusquer sur la manière dont a été construit l’organe censé veiller au respect du fondement de notre Cinquième République : Le Conseil constitutionnel. Il faut d’abord savoir que ses neuf membres sont nommés par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale, et du Sénat pour une durée de neuf ans. Tous les trois ans, un tiers du Conseil est renouvelé. Nicolas Sarkozy et François Hollande, en tant qu’anciens chefs de l’État, auraient de même le droit d’y siéger, mais ne le font pas.

Or, ceux qui choisissent les « sages » sont aussi ceux qui fabriquent la loi.

Il apparaît pourtant absurde que des individus en capacité de créer des règles anticonstitutionnelles soient également ceux qui nomment les personnes chargées de vérifier la validité de leurs propositions. C’est un peu comme si une équipe sportive désignait elle-même l’arbitre d’un match.

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argent espèces France

Égalité et RéconciliationLes espèces restent le premier mode de paiement en France

Égalité et Réconciliation - 22 avr 2023

Avec 50% du nombre de paiements réalisés en 2022, les espèces restent le mode privilégié par les Français mais leur part ont poursuivi leur déclin ces trois dernières années.

   

a crise sanitaire n’a pas tué les pièces et les billets mais leur utilisation continue de baisser. C’est la conclusion de la Banque de France qui dévoile ce jeudi sa nouvelle étude sur les modes de paiement des Français.

En 2022, le nombre de transactions réalisées en liquide représentait 50% du total des achats en France. Une part qui reste toujours plus importante que celles réalisés par carte bancaire qui était de 43% l’année dernière. Les petits dépenses du quotidien comme celles réalisées à la boulangerie, au bureau de tabac ou au kiosque à journaux.

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Des commerçants rappelés à l’ordre

Mais si l’évolution se poursuit à ce rythme, dans la prochaine étude de la Banque de France, la carte pourrait avoir supplanté les espèces. La France est d’ailleurs un des pays de la zone euro qui a le plus rapidement délaissé les espèces puisqu’en moyenne chez nos voisins les paiements en liquide sont 20 points supérieurs à leur proportion chez nous.

Pour autant les Français, notamment les plus de 55 ans et les ménages fragiles restent attachés aux espèces. D’une part parce que c’est un mode de paiement qui n’est pas traçable et surtout parce qu’il permet de mieux gérer son budget, surtout dans cette période d’inflation. On ne dépense en effet que ce que l’on a en poche.

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En fin d’année dernière la Banque de France avait rappelé à l’ordre les commerçants en France dont un certain nombre comme Carrefour ou Casino obligent de payer par carte, notamment aux caisses automatiques.

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eau - solidarité

L'Age de faire« L’eau vitale » ruisselle depuis Roquevaire

L'Age de faire - 18 avr 2023

La municipalité de Roquevaire a mis en place, il y a dix ans, une tarification sociale et solidaire de l’eau, permettant à chacun d’avoir accès, gratuitement, à un volume d’eau potable considéré comme un minimum vital.

   

Cela fait maintenant dix ans que la commune de Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône, a établi la gratuité de « l’eau vitale » pour ses habitant·es (lire L’âdf n° 102). Le principe : chaque humain a un besoin irrépressible en eau potable pour survivre, il convient donc de lui en donner libre accès. Et ainsi, chaque foyer a droit à 30 mètres cubes de flotte gratuits (1), le conseil municipal considérant, à travers une délibération prise en décembre 2011, que « l’eau potable ne doit pas être une marchandise source de profits injustifiés, mais qu’elle est un bien commun de l’humanité ».

Les 120 mètres cubes suivants, considérés comme de « l’eau utile », sont payants, à un tarif relativement classique. Et au-delà, arrive « l’eau de confort », pour remplir sa piscine par exemple, pour laquelle le prix est nettement plus élevé.

En une petite décennie, ce système, qui était géré jusqu’en 2019 en régie directe, a fait ses preuves. Il a permis de rémunérer les cinq agents qui s’occupaient de la gestion des 92 kilomètres du réseau de distribution. Ils en ont amélioré la qualité par rapport à l’époque où il était géré par le privé, diminuant sensiblement les pertes liées aux fuites : en quelques années, le rendement est passé de 60 % à 76 %. La consommation globale d’eau potable n’a pas augmenté, elle a même légèrement baissé. Loin d’être un gouffre financier, cette tarification sociale et solidaire a au contraire permis de dégager des bénéfices qui ont abondé les comptes de la commune.

Bref, pour les 9 000 Roquevairois·es, ce fonctionnement ne présentait à peu près que des avantages. À moins, peut-être, d’avoir une piscine olympique au fond du jardin, mais dans ce cas, il est plutôt logique et sans doute pas insoutenable de payer un peu pour les autres. C’est même le principe d’une tarification solidaire.

Et puis, des décisions venues de loin – de Paris, pour être exact – ont contraint la municipalité à dissoudre sa régie. Au 1er janvier 2018, c’est en effet la métropole d’Aix-Marseille-Provence nouvellement créée qui hérite de la compétence de l’eau. Roquevaire est alors obligée de rejoindre l’une des régies de la grande métropole. Yves Mesnard, le maire de la commune, se sent « dépossédé » : « avant, je faisais ce que je voulais. Nous avions des excédents et comme, nous étions en régie directe, je pouvais les réintégrer sur mon budget principal. Maintenant, c’est fini », regrette-t-il.

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Société à Mission

Le Saker FrancophoneValérie Bugault : La “société à mission” : antithèse de la participation

Le Saker Francophone - 17 avr 2023

A la demande expresse de la Fondation Charles de Gaulle, j’ai accepté de préciser quelque peu le contexte juridique et politique dans lequel est intervenue une nouvelle forme, juridiquement très saugrenue, d’entreprise, la « société à mission ».

   

La mission de l’entreprise résulte naturellement de son seul objet social

Il faut commencer par préciser que donner « une mission » à l’entreprise n’est en rien une innovation par rapport à l’existence de l’objet social. En effet, c’est l’objet social qui explique la mission de l’entreprise, point n’est besoin de rajouter d’autres missions ; sauf, bien sûr, à poursuivre un objectif politique qui n’a rien à voir avec l’organisation libre et honnête de l’économie via le concept d’entreprise.

Cette nouvelle « mission de l’entreprise » est en réalité une contrainte règlementaire supplémentaire destinée à peser sur les entrepreneurs – qui n’en peuvent déjà plus avec toutes celles existantes. Afin de ne pas apparaître pour ce qu’elle est, cette nouvelle contrainte se déploie sur la base du volontariat, tout au moins dans un premier temps, en période de test.

Ne doutons pas, que ce volontariat sera, un jour, transformé en forme juridique obligatoire afin de répondre, sous prétexte de changement climatique, à l’objectif écologique dit « zéro carbone », largement véhiculé au niveau mondial par des organismes tels que le GIEC, la COP 21, l’ONU et Davos.
Infiltration du droit anglo-saxon dans les pays de droit continental

Lorsque l’on a longtemps travaillé sur les méthodes d’infiltration du droit commercialo-maritime anglo-saxon dans notre droit traditionnel, il est aisé de détecter la méthodologie que les anglo-saxons appellent improprement soft law. Improprement car, si l’apparence première se présente comme étant soft – comprendre non obligatoire – le résultat final ne l’est jamais : nous sommes au contraire bien dans le dur, ou hard law.

En l’occurrence, avec la « société à mission » nous sommes dans une phase intermédiaire de droit positif facultatif autrement dit de hard law facultative… la créativité règlementaire des dominants économiques n’a décidément aucune limite.
Origine impérialiste et globaliste du droit commercialo-maritime anglo-saxon

Ce droit commercialo-maritime, fut élaboré pour les besoins de la cause impérialiste développée par Olivier Cromwell ; il fut entièrement ab initio sous le contrôle financier de la City of London.

Ce type de « droit » s’est largement répandu au niveau international, via de nombreuses institutions ad hoc. Parmi ces institutions, « la compagnie des Indes » britannique occupe une place à part : celle d’élaborer un modèle de développement extraterritorial de l’État financier britannique. Ce schéma se retrouve aujourd’hui dans le « Forum économique mondial » (FEM) qui se réunit régulièrement à Davos. Ce « FEM » n’est rien d’autre que la synthèse mondiale des « chambres de commerces internationales » agissant sous la direction de la Haute finance britannique.

Cette entité particulière, le FEM, a pour objectif de réaliser l’accaparement généralisé des richesses. Ses modes d’expression traditionnels sont le génocide et l’esclavage, sur le modèle précis de ce que furent les Compagnies des Indes, particulièrement les compagnies britannique et hollandaise ; lesquelles se sont historiquement développées autour de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler le « partenariat public-privé » (PPP).

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