Dans un discours très attendu mercredi à l’occasion du 80e anniversaire de la rupture par l’Armée rouge du siège nazi de Saint-Pétersbourg (à l’époque soviétique : Leningrad) le 18 janvier 1943, le président Vladimir Poutine a déclaré que la victoire en Ukraine est « inévitable ».
S’adressant à des vétérans militaires, Poutine a déclaré :
« Les opérations de combat à grande échelle impliquant des armes lourdes, de l’artillerie, des chars et des avions n’ont pas cessé dans le Donbas depuis 2014. »
Il a ajouté :
« Tout ce que nous faisons aujourd’hui dans le cadre de l’opération militaire spéciale est une tentative d’arrêter cette guerre. C’est le sens de notre opération – protéger les personnes qui vivent sur ces territoires. »
Le discours était rempli des thèmes habituels sur lesquels il a mis l’accent depuis l’invasion de février, mais il manquait ce que de nombreux experts et responsables occidentaux avaient anticipé lorsque le discours a été dévoilé il y a un jour : une déclaration de guerre formelle.
Mais la mobilisation totale n’est pas encore arrivée ; au lieu de cela, il a de nouveau passé en revue le point de vue de Moscou sur les causes sous-jacentes du conflit.
Ainsi, les Tribunaux internationaux ne cherchent aucunement à rendre la justice, mais à confirmer l’ordre du monde et à châtier ceux qui le contestent. Le Droit états-unien et le Droit européen servent aussi à contraindre le reste du monde à respecter les politiques de Washington et de Bruxelles. Ce système commence à pâlir.
Depuis la dissolution de l’Union soviétique, les Occidentaux utilisent les tribunaux internationaux et la Justice états-unienne pour imposer leur loi. Ils font condamner ceux qu’ils combattent et ne jugent jamais leurs propres criminels. Cette conception de la justice est devenue l’exemple absolu de leur politique du « deux poids, deux mesures ». Pourtant, l’affaiblissement de la domination occidentale depuis la victoire de la Russie en Syrie et plus encore depuis la guerre en Ukraine commence à avoir des répercussions sur ce système.
La fin de la domination occidentale a débuté en 2016
Le 5 mai 2016, le président Vladimir Poutine proclamait la victoire de la civilisation sur la barbarie, c’est-à-dire de la Syrie et de la Russie sur les jihadistes armés et soutenus par l’Occident. Il organisait un concert symphonique télévisé dans les ruines de Palmyre, la cité antique où la reine Zénobie avait fait cohabiter toutes les religions en harmonie. Symboliquement, ce concert de l’orchestre de Mariinski de Saint-Pétersbourg était intitulé : « Prière pour la paix ». M. Poutine s’y exprimait en vidéo-conférence.
Les peuples occidentaux n’ont pas compris ce qui se passait car ils n’avaient pas conscience que les jihadistes n’étaient que des marionnettes de leurs services secrets. À leurs yeux, et surtout depuis les attentats du 11-Septembre, ils étaient leurs ennemis. Ils ne comprenaient pas que les dégâts des jihadistes chez eux et dans le reste du monde n’avaient pas du tout la même ampleur. À titre d’exemple, les attentats du 11 septembre 2001 —attribués contre toute logique aux jihadistes— ont fait 2 977 morts, tandis que Daesh a tué des centaines de milliers d’arabes et d’africains.
Nikolaï Patrouchev, ancien directeur du FSB et actuel secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, en a parlé à Vitaly Tseplyaev début janvier 2023.
Vitaly Tseplyaev : Nikolaï Platonovich, comment évaluez-vous la situation dans le monde qui s’est développée au début de la nouvelle année ?
Nikolaï Patrouchev : La situation dans le monde est extrêmement complexe et a un caractère turbulent. De nombreux pays de différentes régions traversent simultanément une crise militaro-politique, économique, sociale et spirituelle. Espérons qu’il y aura des changements positifs cette année.
VT : Vous avez dit un jour que les dirigeants des pays occidentaux ne faisaient rien pour améliorer la situation, non seulement dans le monde, mais même dans leur propre pays. Expliquez ce qui est en jeu.
NP : Les politiciens occidentaux n’ont pas la force et la capacité de changer la vie de leurs États pour le mieux, car ils ne sont plus des personnalités indépendantes depuis longtemps. Tout le monde a des liens avec les grandes entreprises, les lobbyistes et les fondations derrière leur dos. Ils ne cachent même pas ces faits. Il existe des exemples très récents. Il s’est avéré que des dizaines de députés européens étaient contrôlés par les structures de George Soros et que la Commission européenne, à la demande de l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques américaines au monde, a créé un certain nombre de stratagèmes de corruption pour l’achat de vaccins d’une valeur de dizaines de milliards d’euros. Il est clair que le vrai pouvoir en Occident est entre les mains de clans ingénieux et de sociétés multinationales.
VT : Rockefeller et Rothschild ?
NP : En fait, il existe bien d’autres corporations et clans de ce genre. Ainsi, le revenu total des 500 plus grandes entreprises du monde, selon des données non officielles, a atteint près de 38 000 milliards de dollars en 2021. La majeure partie des sociétés multinationales sont des sociétés dont le siège est aux États-Unis. Leurs revenus ont rapporté environ 16 billions de dollars avec un bénéfice net de 1,8 billion de dollars.
Le capital d’un certain nombre de sociétés multinationales dépasse le PIB de la plupart des économies mondiales, et les fonds créés par elles pour un enrichissement ultérieur prétendent être un mécanisme supranational de gestion de l’humanité. La même Fondation Soros est devenue presque le principal centre mondial de planification et de mise en œuvre des « révolutions de couleur ».
Le projet de budget américain pour 2023 est la meilleure preuve des projets de Washington de déclencher de nouvelles guerres au détriment du bien-être de ses propres citoyens.
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Cette question n’est pas une hyperbole. Je dirais même que c’est la grande question pour au moins tout l’hémisphère nord.
Je préviens que la Russie se prépare à une guerre totale depuis au moins 2014. C’est exactement ce que Poutine a dit dans son récent discours devant le conseil du ministère russe de la Défense. Si vous n’avez pas vu cette vidéo, vous devriez vraiment la regarder, elle vous donnera un aperçu direct de la façon dont le Kremlin pense et de ce à quoi il se prépare.
Voici à nouveau cette vidéo ...
« Des responsables anonymes du Pentagone ont en fait menacé de mener une « frappe de décapitation » sur le Kremlin… Ce dont nous parlons, c’est de la menace de l’élimination physique du chef de l’État russe, (…) Si de telles idées sont effectivement nourries par quelqu’un, cette personne devrait réfléchir très attentivement aux conséquences possibles de tels plans. »
Les attaques incessantes – qui se sont poursuivies toute la nuit et jusqu’aux premières heures du matin – se sont considérablement intensifiées alors que les troupes de combat russes continuent de rejoindre leurs unités le long du périmètre en vue d’une offensive hivernale majeure. Le président russe Vladimir Poutine a attendu patiemment que le régime Zelensky prenne conscience de la gravité de sa situation et fasse pression pour des négociations bilatérales. Mais le président ukrainien s’est obstiné à rejeter la diplomatie à chaque instant, préférant se battre jusqu’au bout. Il est pleinement soutenu dans cette décision par ses partisans à Washington, qui voient dans ce conflit une occasion d’affaiblir la Russie afin qu’elle ne puisse pas faire obstacle aux projets américains de « pivot » vers l’Asie. La transformation de l’Ukraine en un désert glacial et inhabitable est en grande partie le résultat des ambitions géopolitiques voraces de Washington.
« Les attaques précédentes avaient limité la capacité de distribution à environ 50% de la demande. Des blackouts contrôlés sur plusieurs heures par jour ont permis de donner un peu d’électricité pendant quelques heures à la plupart des régions du pays. L’attaque d’aujourd’hui a créé un problème beaucoup plus important. Non seulement les réseaux de distribution ont été attaqués, mais aussi les éléments qui relient les installations de production d’électricité de l’Ukraine au réseau de distribution. Les quatre centrales nucléaires ukrainiennes et leurs 15 réacteurs sont désormais en mode arrêt. Kiev ainsi que la plupart des autres villes d’Ukraine n’ont plus d’électricité. »
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Une façon de faire qui déconcerte les Américains autant qu'elle déstabilisa Napoléon.
Le mode panique est bien réel.
Entretien avec Alexandre N.
CdS: Quand nous en avons parlé il y a quelques jours, déjà, vous étiez formels: “A Washington, ils sont en mode panique”, m’avez-vous déclaré.
Alexandre N: Pour la Maison Blanche, la messe est quasiment dite, si j’ose dire : la momie vivante et son entreprise d’embaumeurs lutte de plus en plus contre une démence sénile de moins en moins contrôlable.
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La Newsletter de Michel DOGNA
Ceux qui n’ont pas encore compris qu’il ne faut pas compter sur télémensonge qui est pilotée par la seule AFP (la voix de l’ennemi mondialiste) pour savoir ce qui se passe réellement sont vraiment hors-jeu.
Bien qu’il y ait grand danger atomique imminent de la part de deux dangereux tueurs psychopathes Z (UK) et M (FR) dépourvus de toute conscience et d’empathie que le "deep state" nazi-sataniste en plein naufrage utilise pour effectuer les sales boulots de dernière carte à jouer, je me contenterai ici de faire totale confiance à l’invincible avance technologique militaire russe et à la grande intelligence stratégique de Vladimir Poutine.
Des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporozhye et de Kherson. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la Charte des Nations unies, qui parle directement du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.
Edward Snowden a été inculpé le 22 juin 2013 par le gouvernement américain sous les chefs d’accusation d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux. Il avait révélé des informations classées top-secrètes de la NSA sur la captation des données de connexion des appels téléphoniques aux États-Unis, ainsi que les systèmes d’écoute mondial sur Internet. Risquant la prison, Snowden avait trouvé un asile temporaire en Russie. Il avait obtenu un accord de résidence permanente depuis 2020.
« Après des années de séparation d’avec nos parents, ma femme et moi n’avons aucun désir d’être séparés de nos fils. Après deux ans d’attente et près de dix ans d’exil, un peu de stabilité fera la différence pour ma famille. Je prie pour leur vie privée – et pour nous tous. »
Avec l’aide et la complicité du président Xi, Poutine est en train de prendre le contrôle du continent asiatique. Cette mission est en bonne voie. Il attend maintenant les mois d’hiver pour forcer enfin l’UE à rejeter l’hégémonie américaine. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’extrémité occidentale du continent eurasien sera véritablement libérée de l’ingérence américaine.
Cet article explique comment il atteint ses objectifs stratégiques. Il examine la géopolitique de la masse continentale asiatique et des nations qui y sont liées et qui, sur le plan commercial et financier, tournent le dos à l’alliance occidentale dirigée par les États-Unis.