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Donald Trump et Kamala Harris

StratpolPourquoi Trump vient de perdre l’élection à la présidence Américaine

Stratpol - 24 juil 2024

Il y a quelques jours de cela, le candidat Trump surfait sur une dynamique de campagne incroyable, suite à la tentative d’attentat dont il avait été la victime, son image s’était améliorée dans l’esprit des américains ne faisant pas partie de sa base électorale traditionnelle.

   

Son sacre lors du congrès Républicain de Milwaukee de mi-juillet et le “ticket” qu’il incarne désormais avec le très conservateur JD Vance lui assure un plébiscite chez les électeurs de droite. Surtout il mettait en lumière le dynamisme et la détermination d’un candidat qui tout juste miraculé, dans un geste extraordinaire d’un aspect marketing et communication, levait le poing en l’air pour exhorter les américains à le suivre dans cette guerre pour la Maison Blanche. Ce côté messianique, défiant toute rationalité faisait de Donald Trump le vainqueur assuré de cette présidentielle dans la tête de tous les américains comme dans toutes les rédactions aux USA.

Oui mais voilà, cette incroyable dynamique ne valait que par le fait que son adversaire était un Président en activité tout aussi clivant que lui, au bilan décrié de tous et dont la situation médicale inquiétait au plus haut point même les Democrats les plus convaincus. Trump dans ce duel, était en fait favori non pas par sa capacité à être élu au-delà de sa base mais bien par l’incapacité à motiver et fédérer de son adversaire. La médiocrité de ce dernier fut mise au grand jour notamment lors du fameux débat du 27 juin dernier. L’humiliation subit par le camp de gauche et la soudaine compréhension que Joe Biden ne réussirait jamais dans les mois de campagne restants à renverser les sondages eurent en interne l’effet d’une bombe au parti des Ânes (rappelons que le “Donkey” est le symbole du Democratic Party). C’est alors que s’est mise en place une incroyable machine de guerre électorale. Dans un premier temps, l’opération consistait à faire accepter au Président sortant la réalité factuelle de ses chances, à opérer auprès de ce dernier un travail de déstabilisation que ce soit auprès de ses sponsors ce qui aux USA est le nerf de la guerre, que dans ses soutiens politiques, médiatiques ou people. La chose fut simple et habilement réussie avec en point d’orgue l’annonce d’un bien soudain et inquiétant covid pour l’octogénaire ! Qu’importe le fait que plus personne ne décède de ce virus désormais, l’impression donnée de fragilité et de risque vital pour le candidat démocrate à la Présidentielle était actée dans l’imaginaire collectif.

La deuxième phase du plan était donc de trouver le candidat idoine à même de prendre au débotté la relève. La encore le plan était parfaitement huilé puisque en la personne de la Vice-Présidente Kamala Harris, les Democrats combinaient une personnalité connue nationalement et internationalement, qui du fait de ses fonctions inspirait la confiance quand à savoir exercer le poste tant convoité et qui par dessus tout était jeune (au regard des candidats en lice), issue des minorités et de sexe féminin ! En d’autres mots, un combos idéals de critères pour s’assurer le soutien de la 5ème colonne.

Si Biden était facilement attaquable sur son effroyable bilan, notamment concernant les questions de sécurité aux frontières et pour l’International, sa vice-présidente elle, aura tout loisir de se dédouaner des actions de ce dernier en expliquant avec fourberie qu’elle ne cautionnait pas les décisions prises mais qu’ elle avait su rester fidèle à la fonction exercée et à son parti ce qui renforcera sa crédibilité vis à vis de l’américain indécis qui justement est l’enjeu plus que jamais de cette élection.

À celà, la désormais candidate va pouvoir, et c’est là le plus important, s’appuyer sur la machine médiatique américaine qui va quotidiennement intégrer le narratif du rêve américain et de tout ce que représente cette candidate dans le combat du “camp du bien” contre “l’obscurité” représenté par le populisme, l’ultra patriotisme des MAGA ou devrait-t’on désormais dire des MAGOA (Make America Great Once Again – RNC 2024).

Et c’est là qu’est le cœur de la victoire qui désormais s’annonce plus que jamais pour Kamala Harris. Des acteurs prendront la parole, des chansons réuniront des artistes, la gauche caviar de la Silicone Valley investira dans un “avenir plus humaniste”, les minorités vont se soulever pour soutenir la diversité (cf Obama 2008). Mais plus encore, les médias pèseront de tout leur poids (et ils en ont) pour soutenir, valoriser, créer un mythe fantastique à Kamala. Pour tous ceux qui ont suivi les élections françaises de 2017, rien de ce qui va se passer dans les semaines à venir ne vous surprendra, pour les naïfs qui croient encore que le meilleur gagne… prenez la pilule bleue et restez dans la Matrice parce que à l’instar des derniers grands rendez-vous politiques en Europe comme en France, le “camp du bien” a cette force d’avoir noyauté en profondeur les institutions tout comme le vote des masses par un travail de sape et de longue haleine, par une manipulation mentale des foules qui tend à l’hypnose collective et c’est ainsi que depuis des décennies qu’il soit nommé Deep state, Young leaders, Macronisme ou tout autre appellation, il assure inéluctablement sa survie démocratiquement.

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Stratpol : bulletin n°194

StratpolLe nationalisme c’est la paix ! Sauvagerie kiévienne, dette socialiste

Stratpol - 16 juil 2024

STRATPOL : Bulletin n°194 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
Octobre 1795 : décret des deux tiers
La dette

07:50 – Économie
MBS vs les voleurs européens
Ariane VI & RD 191-M
KAMAZ : robotisation

12:10 – Politico-diplomatique
Orban : nationaliste pour la paix
Visite de Narendra Modi à Moscou
Sommet de l’OTAN
Géorgie : le chemin vers la liberté

19:05 – Empire du mensonge
Kiev : bombardement de l’hôpital pour enfants
ISIDA et le trafic d’esclaves
Pertes russes sur la BBC

25:10 – Terrorisme
Sauvagerie kiévienne vs christianisme russe

27:40 – Armement
Drones US en mer Noire
Chine : fournisseur de l’US Army
Thierry Breton : bureaucrate incompétent

30:52 – Considération militaire général
Azov : guerre totale !

32:22 – Carte des opérations militaires

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Stratpol : bulletin n°193

StratpolPanique à Washington et à Kiev, Orban aux commandes

Stratpol - 07 juil 2024

STRATPOL : Bulletin n°193 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Lecture : maréchal Eremenko

01:38 – Économie
Russie, pays à revenu élevé
Consommation électrique chinoise
OSC vs sanctions
Monnaie commune
Raffinage record pour la Russie
Hydrocarbures russes : +50%
Inde et Pakistan et énergie russe
Gaz : négociations UE – Russie
€500 pour Ursula

10:52 – Politico-diplomatique
Organisation de coopération de Shangaï à Astana
Poutine : propositions de paix
Orban : Make Europe Great Again
Hillary Clinton à l’offensive

19:15 – Armement
F-16 magiques VS missiles russes
Autopsie d’un ATACMS

22:35 – Considérations militaires générales
Eremenko vs Manstein & Guderian
De Manstein à l’OTAN
Mythes SS vs mythes bandéristes

41:10 – Carte des opérations militaires

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Stratpol : bulletin n°192

StratpolSainte Trinité, sanctions, Assange, Sébastopol

Stratpol - 30 juin 2024

STRATPOL : bulletin n°192 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Abonnez-vous sur Telegram !
Géopolitique profonde
Précision historique : les communistes et Staline 1939.
Nouveau canal de Laurent Brayard
La Sainte Trinité à la Laure de Saint Serge

06:17 – Économie
Engrais sanglant
Revenus pétroliers : +50%
14ème paquet de sanctions : GNL et SPFS
Arabie saoudite : décollage économique

11:50 – Politico-diplomatique
CDU/CSU : parti de la paix en Allemagne ?
Coup d’État en Bolivie
Sassou Nguesso à Moscou
Modi à Moscou
US vs Chine & Russie
Ukraine et Moldavie & UE

20:30 – Empire du mensonge
Libération du Julian Assange
«Journalopes» de la semaine

24:25 – Terrorisme
Attaque sur Sébastopol
Drones US en mer Noire
Attaque sur le Daguestan
Attaque ukrainienne sur Energodar
Terrorisme : Pologne vs Russie

31:50 – Considérations militaires générales
Triomphe houthis en mer Rouge
Ligne de défense polono-balte
Kiev : valse des généraux
Zelensky : lourdes pertes ukrainiennes
Financial Times : OTAN démilitarisée

39:28 – Carte des opérations militaires

46:30 – Conclusion : Interview de François Asselineau

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Stratpol : bulletin n°191

StratpolPas d’Hitler sans Front populaire, la paix selon V. Poutine

Stratpol - 23 juin 2024

STRATPOL :Bulletin n°191 de Xavier Moreau

   

00:00 – Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
Géopolitique profonde
Paris Match

02:00 – Économie
Renforcement du rouble
Gaz russe vs gaz US
Visite de V. Poutine au Vietnam
Corridor Nord-Sud
Dette ukrainienne
Dette macronienne

10:19 – Politico-diplomatique
Pas d’Hitler sans Front populaire
Échec de la conférence de paix
Proposition de paix de V. Poutine
OTAN : contre-offensive de Kharkov
V. Poutine en Corée du Nord

38:10 – Terrorisme
EI : filière ukrainienne
Russie vs immigration

40:10 – Armement
F-16 magiques
Rheinmetal : 155mm pour tous
FAB-3000
Livraisons des SU-34
Munitions vs inflation

44:30 – Considérations militaires générales
Apti Alaoudinov
Intoxication otano-kiévienne
Hécatombe pour des selfies

48:00 – Carte des opérations militaires

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Stratpol : bulletin n°189

StratpolGrand architecte vs mur du réel, Russie : 4e économie mondiale, macroneries

Stratpol - 11 juin 2024

STRATPOL : bulletin n°189 de Xavier Moreau

   

00:00 Ukraine : pourquoi la Russie a gagné
- Abonnez-vous sur Telegram !
- Géopolitique profonde
- Erratum
- « Survivre au travail tertiaire » Lounès Darbois.
00:15 Économie
- Grand Maître Alain Bauer, Homais de la semaine
- Russie : 4e économie mondiale
- Vrais problèmes de l'économie russe
- Vole des actifs russes : US vs UE
20:40 Politico-diplomatique
- Ousmane Sonko et le nationalisme sénégalais
- Sergueï Lavrov en Afrique
24:20 Terrorisme
- Justice pour Budennovsk
- ATACMS ($5 millions) vs Lougansk
27:00 Considérations militaires générales
- Déclarations de Vladimir Poutine
38:20 Carte des opérations militaires
45:16 Conclusion
- Elections européennes

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Stratpol : bulletin n°188

StratpolLa gauche, c’est la guerre, Françoise Thom, Que faire de l’Ukraine ?

Stratpol - 02 juin 2024

STRATPOL : Bulletin n°188 de Xavier Moreau

   

00:00– Ukraine : pourquoi la Russie a gagné :
• Géopolitique profonde
• Françoise Thom, histoire d’un échec
• Ukraine.ru : que faire de l’Ukraine ?

15:00– Économie :
• Micro-électronique : le grand remplacement
• Le retour des machines à laver

19:10 – Politico-diplomatique :
• V. Poutine en Ouzbékistan
• V. Poutine vs Genève
• Rencontre Séoul-Tokyo-Pékin
• Talibans : normalisation

25:30 – Terrorisme :

• Kiev : prise d’otages de masse

28:50 – Armement :
• Pologne : missiles US
• OSINT : escroquerie
• Aide militaire suédoise
• Médias anglosaxons vs dictature du réel

37:18 – Considérations militaires générales
• Pertes russes vs pertes ukrainiennes
• La sale guerre de Macron
• Houthis vs OTAN

46:00 – Carte des opérations militaires

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vouloir éclater la Russie

Aube DigitaleEstonie - OTAN : L’objectif devrait être l’éclatement de la Fédération de Russie

Aube Digitale - 31 mai 2024

La semaine dernière, les médias russes ont pris note des dernières déclarations provocatrices du Première ministre estonienne, Kaja Kallas.

   

Elle a amené le petit voisin balte de la Russie à adopter une position anti-Moscou résolument faucon. Le pays a fait partie de la vague de pays d’Europe de l’Est qui ont adhéré à l’OTAN au milieu des années 2000, sous l’ère Bush.

Elle appelle à l’éclatement de la Fédération de Russie. Lors d’un débat à Tallinn, capitale du pays, la semaine dernière, Kallas a proposé que la Russie devienne beaucoup plus « petite » comme résultat souhaité de la guerre en Ukraine.

« La défaite de la Russie n’est pas une mauvaise chose, car on sait alors qu’il pourrait y avoir un véritable changement dans la société », a déclaré la première ministre lors de la 17e conférence Lennart Meri, comme l’a traduit la chaîne russe RT.

Elle a ajouté qu’à l’heure actuelle, la Fédération de Russie peut être considérée comme composée de « nombreuses nations différentes » et qu’elles pourraient naturellement être divisées en États distincts.

« Je pense que si vous aviez plus de petites nations… ce n’est pas une mauvaise chose si la grande puissance est en fait beaucoup plus petite », a affirmé Kallas.

Malgré sa petite taille, l’Estonie s’est exprimée ouvertement au cours des derniers mois à propos de la guerre. Par exemple, elle a récemment semblé soutenir l’appel du président français Macron pour que l’OTAN envisage d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine.

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Odessa

Réseau InternationalObjectif Odessa

Réseau International - 23 mai 2024

Un spectre revient de plus en plus souvent dans les discours des hommes politiques occidentaux : la conquête de Kiev par les Russes.

   

Les Russes conquièrent d’abord Kiev. De là, ils se répandent dans toute l’Ukraine. Puis ils se jettent comme des prédateurs sur les pays baltes et les autres membres de l’OTAN.

Je parlais des politiciens… et de leur cour de nains et de ballerines – pour citer le vieux Formica – de journalistes, d’analystes, de géopoliticiens de salon…

Sauf, à de très rares exceptions, les militaires. Qui savent bien qu’une telle hypothèse, ou un tel spectre, est totalement absurde.

Mais ce n’est pas parce que la Russie n’a pas la force nécessaire. Si elle le voulait, elle pourrait atteindre Kiev et au-delà, compte tenu aussi de l’effondrement évident de l’armée ukrainienne.

Quant aux pays baltes, qui font du bruit et menacent d’envoyer des troupes au front, elle pourrait les occuper, tous les trois, en l’espace d’une semaine. En se reposant le septième jour.

Mais l’absurdité de ce théorème est toute politique.

Moscou n’a jamais eu pour objectif d’occuper Kiev et toute l’Ukraine. Elle n’a aucun intérêt à mettre sous son contrôle un pays pauvre et dévasté, qui ne serait qu’un fardeau financier. Sans parler des risques de turbulences persistantes.

Son premier objectif était de reprendre le Donbass. Après la Crimée. Un objectif déjà, pour l’essentiel, atteint.

Ensuite, faire de l’Ukraine un pays neutre. Non contrôlé par Washington comme il l’a été après la révolution de la place Maïdan. Sur ce point, Victoria Nuland pourrait nous dire beaucoup de choses.

Et c’est encore loin d’être le cas.

Parce que l’OTAN est manifestement prête à faire massacrer tous les Ukrainiens pour ne pas céder. Et le pantin Zelensky sait très bien qu’en cas de pourparlers de paix, sa tête serait la première sur le billot. Métaphoriquement… et pas seulement.

D’où l’impasse actuelle. Car Moscou a bel et bien gagné militairement. Mais elle ne peut atteindre son objectif politique.

À ce stade, elle ne peut que jeter son dévolu sur Odessa.

La ville qui surplombe la mer Noire ne faisait pas partie des cibles initiales de l’opération spéciale.

Bien que 40% de la population soit russe – et que, malgré la politique de Kiev, 89% des habitants parlent généralement le russe – Odessa est une ville cosmopolite, longtemps convoitée par la Roumanie, et peuplée de nombreux groupes ethniques et linguistiques différents.

Une ville à bien des égards italienne, puisque ce sont les marchands génois qui lui ont donné sa forme urbaine à la fin du XVIIIe siècle.

Un port franc. Aujourd’hui en net déclin, en partie à cause de la politique nationaliste et centralisatrice de Kiev.

Le Kremlin n’avait pas d’intérêt particulier pour la ville de la mer Noire.

Mais dans cette situation, elle est devenue la nouvelle cible privilégiée.

Inévitablement, car la prise d’Odessa fermerait tout accès maritime à l’Ukraine. Et elle contrôlerait totalement le commerce. En particulier l’exportation de céréales. L’économie ukrainienne, exsangue, en dépend largement.

Elle rendrait également l’accès à la mer Noire extrêmement difficile pour les navires de l’OTAN. Lesquels, compte tenu également de la position actuelle d’Ankara, ne pourraient compter que sur le soutien sûr des ports bulgares et roumains. Aucun d’entre eux n’est comparable à Odessa.

Une belle réussite stratégique.

Au-delà des bavardages, ce à quoi nous pouvons nous attendre, dans les trois prochains mois, c’est à une offensive russe vers la mer Noire. Un risque dont les commandements militaires de l’OTAN sont certainement conscients. Conscients… mais impuissants. Car les chancelleries de l’Occident dit collectif continuent de regarder ailleurs. Probablement aveuglées par les craintes des Lituaniens, Estoniens, Polonais…

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Entretien : Civitas International

Égalité et RéconciliationLes entretiens de Paul Verbeke – Alain Escada

Égalité et Réconciliation - 21 mai 2024

Paul Verbeke s’est rendu à Bruxelles pour s’entretenir avec Alain Escada le 13 avril 2024

   

Au sommaire :

00:01:00 - Violence et répression
00:13:30 - Le spectacle électoral
00:38:13 - La culture de mort
00:56:00 - Lisez !
01:11:05 - La justice sociale

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Stratpol : bulletin n°186

StratpolMission au Donbass, Kharkov 2024 : Broussilov ou Joukov ?

Stratpol - 18 mai 2024

STRATPOL : Bulletin n°186 de Xavier Moreau

   

01:00 – Mission dans le Donbass :
• Terrorisme kiévien
• Intégration russe
• Aide humanitaire

12:45 – Économie :
• Chine vs dette US
• Chine-Russie en chiffres
• Washington vs uranium russe
• Budget militaire russe

16:54 – Politico-diplomatique :
• Rencontre Poutine - Xi Jinping à Pékin
• Choïgou à Pékin
• Nouveau gouvernement de Vladimir Poutine

22:59 – Terrorisme :
• Belgorod
• Donetsk

25:12 – Armement :
• Skylink hors service ?
• Robot Scorpion vs THEMIS

27:21 – Considérations militaires générales
• Guerassimov aux commandes
• Échec de la défense ukrainienne
• Kharkov 2024 : Joukov ou Broussilov ?
• Offensive sur Kharkov ?

41:00 – Carte des opérations militaires

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comprendre le monde

Nouveau MondeTrop vaste pour être compris

Nouveau Monde - 14 mai 2024

Je me souviens d’une époque pas si lointaine où l’on pouvait voir avec un certain degré de certitude ce qui se passait dans le monde, même chez soi.

   

En cherchant bien, en dépassant les politiques, les capitalistes avides et les socialistes idéologiques, on pouvait y voir clair. Et même dans ce cas, cela demandait du travail. Il fallait lire beaucoup et trouver des journalistes, des historiens et des auteurs en qui on pouvait avoir un peu confiance.

Ajoutez-y un peu de bon sens ici et là, et vous pouviez à peu près vous raccrocher à une idée assez fiable de ce qui était vrai et de ce qui ne l’était probablement pas. Du moins, c’est ce qu’il semble.

Il y avait toujours des mystères. Les gens disaient une chose et en faisaient une autre. Mais il y avait des jalons dans le sol : des piliers de vérité, certaines choses auxquelles on pouvait se fier, toujours avec un grain de sel, mais pour la plupart dignes de confiance. Prenons l’exemple de la presse américaine.

Oui, des choses bizarres sont découvertes ici et là dans la presse, même dans les meilleurs moments, mais je me souviens d’avoir fait confiance à la presse. Vous souvenez-vous des grandes révélations du Washington Post lors des scandales du Watergate dans les années 1970 ? Un grand livre et un grand film en ont résulté, All the President’s Men (Les hommes du président). C’était du journalisme à son meilleur (n’est-ce pas ?). La manière contrôlée dont les informations étaient présentées au public, afin d’en garantir l’exactitude et la pertinence. J’étais très fier de ce journal. Mais était-ce la vérité ?

Oui, il y a eu des problèmes de répression journalistique, en particulier pendant le conflit du Viêt Nam. Mais la vérité semblait toujours prévaloir. Était-ce bien le cas ? Malheureusement, je ne le pense pas, même à l’époque. Mais il semblait y avoir plusieurs bastions de vérité sur lesquels on pouvait compter.

Je me souviens que même lors de l’assassinat de JFK, je pensais que la corruption révélée dans ce fiasco était limitée. Au tout début de mes investigations sur cet événement, je ne comprenais pas que le gouvernement américain tout entier était dans le coup. Je pensais que l’absence de scrupules était limitée. C’est également ce que j’ai cru lors du scandale du Watergate.

Même lorsque le 11 septembre nous a frappés, je n’ai pas réalisé à quel point le cancer avait pénétré notre gouvernement (les États-Unis) et même le monde. J’étais loin de me douter à l’époque du gâchis dans lequel tout se trouvait. Et pour vous dire la vérité, je n’en connais toujours pas l’étendue. Malgré un nez bien aiguisé, je suis certain que je n’en connais pas la moitié. C’est assez décourageant.

Quand tous ces mensonges et cette corruption ont-ils commencé ?

Il n’y a peut-être pas de « date de début », ce qui signifie qu’ils ont toujours été présents sous une forme ou une autre. Si l’on remonte à l’époque des cavernes, on trouve probablement la première tentative d’une classe dirigeante d’emprisonner les masses et de créer un monde d’illusion entièrement sous son contrôle. De mon vivant, depuis le début des années 50, la CIA et son homologue de l’Union soviétique, le KGB, ont déployé de grands efforts pour manipuler les médias à l’aide de fausses nouvelles diffusées par les géants des médias des deux pays (le New York Times et le Washington Post aux États-Unis, et la Pravda en URSS).

Selon certaines affirmations, les deux gouvernements au pouvoir se sont mutuellement trompés et ont trompé les masses. Par exemple, à l’époque où Nikita Khrouchtchev était le grand manitou de l’Union soviétique, il agitait continuellement son gros bâton nucléaire en prétendant que l’URSS pouvait fabriquer des missiles nucléaires comme on fabrique des saucisses. Ce n’était pas le cas.

La plupart des historiens affirment que les États-Unis ont été trompés par la posture nucléaire de l’URSS au cours des premières années de la guerre froide. Je doute sérieusement qu’ils aient été dupés, car s’ils connaissaient le nombre réel d’armes nucléaires de Moscou. La ruse soviétique leur a donné une excellente excuse pour augmenter le budget de la défense américaine année après année et convaincre le peuple américain, et les peuples du monde, qu’il y avait de bonnes raisons d’être terrifiés. La peur est toujours une bonne chose à avoir dans sa poche quand on essaie de contrôler les gens.

L’Union soviétique était un tigre de papier. Du moins dans les années 50 et au début des années 60. Après la crise des missiles de Cuba et le règne de Khrouchtchev, l’Union soviétique a commencé à fabriquer des missiles comme des saucisses. L’a-t-elle vraiment fait ? Il est difficile de dire combien d’ogives nucléaires étaient en circulation, nées de part et d’autre. L’information, la désinformation, la propagande, les mensonges et la corruption sont tout simplement trop importants pour être compris et pour que l’on parvienne à la vérité.

La peur de la bombe soviétique pendant la guerre froide n’est qu’un tout petit exemple de la « fausse réalité » dont on nous a abreuvés pendant des décennies. Et, inutile de le dire, la situation n’a fait qu’empirer. Bien pire. Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe et à l’intelligence artificielle, il est plus facile que jamais de manipuler l’information et donc la réalité.

Nous ne pouvons même plus dire si le président des États-Unis qui prononce un discours est le vrai Biden en chair et en os, un hologramme, un clone biologique ou un robot. La main droite ne sait certainement pas ce que fait la main gauche, mais je peux vous garantir qu’il y a un programme clair, conscient, et que ce programme n’est pas déroutant pour ceux qui l’exécutent, et qu’il n’est pas non plus difficile à définir. Mais il est très difficile à comprendre, du moins pour les masses aveugles.

Les choses simples, cependant, sont encore crédibles. L’amour que vous ressentez pour votre partenaire, pour vos enfants et votre famille. La paix que l’on ressent en se promenant sur la plage ou dans le calme d’une forêt. La joie que vous ressentez en dansant et en écoutant de la musique. Et l’émerveillement que vous ressentez devant une œuvre d’art. Le rire d’un bébé sera toujours vrai, la lèche baveuse d’un chien et le regard dans ses yeux lorsqu’il exprime son amour inconditionnel pour son maître. Ces vérités sont également massives, mais elles sont faciles à comprendre. Nous sommes nés avec une compréhension aiguë de leur essence, de leur signification et de leur but.

[...]

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