L’affaire du compteur Linky géré par Enedis refait surface avec un jugement sans précédent. La justice a ordonné le démantèlement du dispositif, une décision qui réjouit les opposants au compteur Linky. En effet, ce dernier est à l’origine de vives inquiétudes. Depuis des années, son installation a été vivement critiquée, certains consommateurs pointant du doigt des hausses significatives de leurs factures d’électricité. Malgré son efficacité à transmettre automatiquement les données de consommation, ce dispositif n’a pas convaincu tous les utilisateurs. Le problème majeur réside dans les ondes électromagnétiques qu’il émet. En effet, elles sont potentiellement néfastes pour la santé de nombreux individus. Et ceux qui souffrent d’électrohypersensibilité ne peuvent même pas avoir le compteur Linky chez eux.
Bien que l’Agence nationale de sécurité sanitaire ait publié en 2016 un rapport atténuant les risques, les doutes persistent. Certains signalent des symptômes tels que maux de tête, nausées, vertiges et douleurs musculaires. Le 10 juillet dernier, un verdict est tombé : une femme poursuivant Enedis a obtenu gain de cause. Ainsi, l’entreprise a l’obligation de le remplacer par un modèle non communicant. Cette décision pourrait inciter les autorités à approfondir l’examen des risques associés à ce dispositif. Une victoire pour les opposants, mais quel impact cela aura-t-il sur l’avenir du compteur Linky, reste à voir.
Les recherches sur les rayonnements radiofréquences (RF) de la 5G montrent qu’ils peuvent causer des lésions cérébrales et éventuellement entraîner la démence et la maladie d’Alzheimer, selon neuf experts indépendants dans le domaine des rayonnements RF.
Dans un article révisé par des pairs et publié la semaine dernière dans la revue Annals of Clinical and Medical
Les experts ont appelé les autorités à tenir compte des avis de la communauté scientifique sur les radiofréquences en établissant un « cadre réglementaire plus strict » sur les rayonnements radioélectriques et en interrompant le déploiement des technologies 5G – notamment les compteurs intelligents et les tours cellulaires 5G – jusqu’à ce qu’une équipe de « scientifiques qualifiés et indépendants de l’industrie » examine les risques de la technologie.
« La situation est absurde », a déclaré Mona Nilsson, directrice générale de la Fondation suédoise pour la radioprotection et auteure principale de l’article.
Bien que les deux premières études publiées sur les effets de la 5G sur les humains et les animaux aient fait état d’effets néfastes graves sur la santé, les autorités gouvernementales et les entreprises de télécommunications continuent d’installer des tours cellulaires 5G et des compteurs intelligents sur les habitations et autour de celles-ci, a déclaré Mme Nilsson au Defender.
Le Dr Lennart Hardell, éminent scientifique spécialiste des risques de cancer liés aux radiations et co-auteur de l’article, a déclaré au Defender : « Je pense qu’il est temps d’avoir une discussion éthique. »
« Quel type de société devrions-nous avoir ? » a demandé M. Hardell, oncologue et épidémiologiste à la Fondation pour la recherche sur l’environnement et le cancer, auteur de plus d’une centaine d’articles sur les rayonnements non ionisants.
« Le gouvernement peut-il exposer les gens à une pollution dangereuse dans leur propre maison sans qu’ils puissent s’en échapper ? » a-t-il demandé.
D’un point de vue éthique, il s’agit d’une situation sociétale très problématique, a déclaré M. Hardell.
À mesure que la 5G se déploie sans consultation en France et dans le monde, avec une multiplication des antennes-relais et des satellites, et une croissance exponentielle de l'utilisation d'objets connectés, il est important de se demander comment cet electrosmog peut affecter notre santé.
Basé sur son parcours personnel en tant qu’ingénieur devenu électro-hypersensible, Anthony partage les résultats de ses recherches sur les effets potentiellement négatifs souvent ignorés des ondes électromagnétiques, allant du courant électrique alternatif aux antennes-relais de la 5G, en passant par la radio, les radars, les satellites, la 2G/3G/4G, le Linky, la Wi-Fi, etc. Les ondes électromagnétiques peuvent présenter un risque pour la santé des EHS, mais aussi pour tous les êtres vivants.
Les auteurs d'une étude évaluée par des pairs publiée mardi mettent en garde contre les risques d'exposition aux rayonnements de la technologie 5G et affirment que leurs recherches montrent que les limites d'exposition existantes pour les rayonnements sans fil sont inadéquates, dépassées et nuisibles à la santé humaine et à la faune.
Les auteurs d’une étude évaluée par des pairs publiée mardi mettent en garde contre les risques d’exposition aux rayonnements de la technologie 5G et affirment que leurs recherches montrent que les limites d’exposition existantes pour les rayonnements sans fil sont inadéquates, dépassées et nuisibles à la santé humaine et à la faune.
La Commission internationale sur les effets biologiques des champs électromagnétiques (ICBE-EMF) a mené cette étude, qui a été publiée dans Environmental Health.
« De multiples études humaines robustes sur le rayonnement des téléphones cellulaires ont révélé des risques accrus de tumeurs cérébrales, et celles-ci sont étayées par des preuves claires de la cancérogénicité des mêmes types de cellules que celles trouvées dans les études animales. »
L’équipe, dirigée par des chercheurs de l’Université de Tokyo, a fait la démonstration de la technologie dans une salle d’essai en aluminium construite à cet effet, mesurant environ 3 mètres sur 3. Ils ont alimenté sans fil des lampes, des ventilateurs et des téléphones portables qui pouvaient tirer du courant de n’importe où dans la pièce, indépendamment de l’emplacement des personnes et des meubles.
L'article donne les conclusions de ce jugement avant de donner la parole aux pétitionnaires.
L'auteur, Olivier Bondenmann, est un ingénieur électricien de formation qui agit pour faire diminuer la pollution électromagnétique et permettre ainsi de vivre mieux dans le monde "connecté" actuel.
Dans l'ensemble, ces quelque 1800 nouvelles études font état d'une transcription anormale des gènes ; d'une génotoxicité et de dommages à l'ADN [...] cancérogénicité chez les humains
[...] effets graves sur la morphologie et la fonction des spermatozoïdes humains et animaux [...] et effets sur le développement du cerveau et des os crâniens chez la progéniture des animaux exposés aux rayonnements des téléphones cellulaires pendant la grossesse.