Washington tourne le dos à ses alliés historiques. Sous l’impulsion de Donald Trump, les États-Unis rompent méthodiquement avec l’ordre atlantiste, secouent les certitudes stratégiques et fracassent les fondations d’un monde unipolaire. Ce n’est plus un simple désengagement diplomatique : c’est un démantèlement calculé des structures impérialistes façonnées depuis 1945. L’OTAN est devenue un boulet, l’Europe un fardeau et Israël un partenaire de moins en moins incontournable.
Trump ne négocie pas : il force, il bouscule, il expose les incohérences. Son style chaotique n’est qu’apparence. Derrière les provocations se cache une stratégie de choc, visant à renverser les équilibres, à briser l’illusion de solidarité occidentale. Il ne croit plus aux narratifs fabriqués sur la Russie ni aux mensonges sur l’Iran. Il veut en finir avec l’État profond qui parasite la puissance américaine, en finir avec l’économie de guerre, en finir avec les ingérences camouflées.
Mais ce combat n’est pas sans risque. Face à lui, une machine de guerre institutionnelle, médiatique et judiciaire. Ses ennemis veulent l’éliminer, politiquement ou autrement. Car il remet en cause la survie même de l’Empire. Pendant ce temps, de nouveaux acteurs émergent dans le tumulte. La Pologne, en particulier, se repositionne. Elle refuse désormais son rôle de vassal et se projette comme puissance centrale de l’Est. Elle capte les failles, s’équipe, se prépare à devenir l’allié direct de l’Amérique trumpienne, en court-circuitant Bruxelles et Berlin.
Le chaos n’est plus un accident, c’est un nouvel ordre en gestation.
Trump déraille ? Non. Il purge
Au sommaire de ce deux cent quarante-et-unième bulletin :
00:00 – Géopolitique profonde
• Ce qui nous a plu :
o Piotr Tolstoï
o Fréquence populaire
o Vive la gauche ! 15 000 livres
03:00– Économie :
• Bitcoin en Russie
• Gaz russe : dictature du réel
• Protectionnisme numérique
• Kiev : défaut sur la dette
• Trump vs aéronautique chinoise
11:13 – Politico-diplomatique :
• Cessez-le-feu israélo-palestinien
• Téléphone Trump-Poutine
• Négociations d’Istanbul
• Choïgou en Corée du Nord
• Élection en Pologne
• Élection en Corée du Sud
• Akie Abe à Moscou
17:24 – Terrorisme :
• Attentats bandériste à Briansk, Koursk et Smolensk
• Échec anglo-kiévien contre le pont de Kerch
28:00 – Armement :
• Réarmement allemand
• Réarmement anglais
21:15 – Empire du mensonge :
• 20 000 enfants disparus ?
• Moment Bunker : Mark Rutte et l’OTAN magique
37:15 – Considérations militaires générales
• République populaire de Soumy
• Araignées anglaises
51:22 – Carte des opérations militaires
« Pendant plus de vingt ans, des acteurs malhonnêtes au sein des agences de renseignement américaines ont utilisé le Patriot Act pour créer l’appareil de surveillance le plus sophistiqué et le plus irresponsable du monde occidental », a déclaré la députée Luna. « Ma législation privera l’État profond de ces outils et protégera le droit de chaque Américain au quatrième amendement contre les perquisitions et les saisies abusives. Il est grand temps de mettre au pas nos agences de renseignement et de rétablir le droit à la vie privée. Quiconque essaie de vous convaincre du contraire utilise la « sécurité » comme excuse pour éroder votre liberté ».
La loi USA PATRIOT, adoptée un peu plus d’un mois après les attentats du 11 septembre, a conféré aux agences fédérales un large pouvoir de collecte de données personnelles, de surveillance et de détention d’individus avec un contrôle judiciaire limité. Depuis son entrée en vigueur, de nombreux rapports de dénonciateurs ont fait état d’une utilisation abusive des pouvoirs conférés par le Patriot Act par les agences de renseignement américaines.
De la doctrine Rumsfeld à l’identité numérique : une dictature généralisée
Adopté au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le Patriot Act était destiné à détecter et combattre le terrorisme. La NSA en coopération avec les autres services de renseignement a été chargée de la prévention et de la répression. Ce partage d’informations entre les pouvoirs publics du domaine du renseignement, de la défense et de la loi à conduit le secrétaire d’Etat à la Défense Donald Rumsfeld à créer une doctrine appelée "Doctrine Rumsfeld.
Elle est basée sur l’information, on la nomme « guerre de l’information ».
Cette vision a bouleversé à la fois le corps et l’esprit de l’armée américaine où la technologie est au centre des préoccupations, son champ de bataille devient digital.
Toutes les innovations militaires numériques qui ont été englobées dans le civil, cette fois ci elle vont servir l’armée.
Quand Donald Rumsfeld est arrivé à la tête du Pentagone, il a entrepris de bouleverser
la façon de penser et d’agir des généraux. Son objectif : « Faire passer le Pentagone de l’époque de la guerre froide à l’ère de l’information. »
L’ère de l’information définit aussi une nouvelle méthode appelée « cyberguerre ».
Le cyberespace occupe toute notre vie et démontre que la doctrine Rumsfled et le passeport numérique ne sont éloignés que de 20 ans.
L’Information Awareness Office (IAO), créé par le DARPA en 2002, est un bureau mettant en commun différents projets de la DARPA destinés à appliquer les TIC (Technologies de l’information et de la communication) pour contrecarrer des menaces asymétriques à la sécurité nationale américaine. La mission de l’IAO était « Imaginer, développer, appliquer, intégrer, démontrer et évoluer des techniques informatiques, des composantes et des prototypes à l’intérieur de systèmes d’information en boucle fermée qui contrecarreront les menaces asymétriques en obtenant la connaissance complète de l’information. »
L’application de ces techniques était un système de surveillance de masse, le Congrès des États-Unis a stoppé le financement de l’IAO en 2003, qui a continué par le biais d’autres financements comme ceux de la CIA.
La TIA Total Information Awareness puis Terrorism Information Awareness a été mise en service après les attaques terroristes de 2001. Le Congrès a financé la TIA. La CIA l’a privatisée et l’a transformée en Google. Maintenant, c’est le bras armée pour la collecte de renseignements ainsi que Facebook, twitter et Microsoft.
La véritable origine de Google réside en partie dans les subventions de recherche de la CIA et de la NSA pour la surveillance de masse.
Les services de renseignement américains ont travaillé en étroite collaboration avec la Silicon Valley dans le but de suivre les citoyens dans le cyberespace.
L’histoire de la création d’un État de surveillance de masse comprend des éléments surprenants de Google. L’histoire de sa création est différente de celle que connaît le public. Les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page ont reçu des fonds public pour concrétiser leur projet privé.
La collecte de renseignements était peut-être leur domaine, mais la CIA et la NSA ont compris que leur avenir doit exister en dehors du gouvernement et travailler pour ce que l’on nomme l’Etat Profond.
le véritable objectif de cette tactique militaire est la transformation de l’homme en lui donnant une identité numérique, aboutissement du transhumanisme.
Geopolintel
Alain Soral est arrivé en Russie le 19 mai 2025. Son discours dure 10 minutes.
« Ce terme est au centre de l’eschatologie chrétienne, de la question de la fin des temps et de l’Antéchrist. Cette question du katechon a été revisitée à l’époque moderne par le grand juriste Carl Schmitt, qui pense qu’à chaque époque un personnage, une organisation, a empêché la victoire définitive sur la Terre du mal et du Diable.
Dans cette vision historique, il pense qu’à une époque le katechon a pu être le Saint-Empire romain germanique et plus récemment l’Église de Rome, le catholicisme. En poursuivant sa réflexion sur l’époque moderne, je peux penser que l’Église catholique depuis Vatican II a renoncé à son rôle de katechon. Et que donc, depuis, le mal, le Diable gagne du pouvoir sur la Terre.
On le voit de façon très concrète aujourd’hui, notamment à ce qu’il se passe en Palestine, avec le martyre effroyable des Palestiniens, et aussi avec ce qu’il se passe dans le conflit russo-ukrainien. Dans les deux cas, nous avons une alliance qu’on peut qualifier de diabolique de gens qui pour des raisons raciales et religieuses, se pensent radicalement au-dessus des autres, et pour les dominer et pour les opprimer. Une alliance qu’on peut qualifier de gens qui se prennent pour le peuple élu et de gens qui se prennent pour la race des seigneurs, et que l’on voit très bien d’ailleurs en Ukraine avec l’alliance des oligarques derrière Zelensky et des bandéristes. On est bien dans une alliance judéo-nazie.
Et c’est la même alliance en gros qui aujourd’hui, derrière le pouvoir de Netanyahou, se comporte comme il se comporte en Palestine. Et dans cette vision qu’à chaque époque quelqu’un ou une puissance incarne le katechon, c’est-à-dire celui qui empêche le mal de régner définitivement sur Terre, c’est-à-dire le règne du Diable, le règne du mal absolu, que j’appelle, moi, l’Empire dans mon livre partiellement traduit par Alexandre Douguine, qui s’appelle Comprendre l’Empire...
Il me semble qu’on peut penser que l’alliance qu’a créée aujourd’hui le président Poutine à travers les BRICS est le nouveau katechon, et même si on veut aller plus loin, que peut-être Vladimir Poutine lui-même serait dans l’époque actuelle et à venir le katechon qui permettrait d’empêcher le triomphe définitif du mal sur Terre, incarné aujourd’hui à la fois par les judéo-nazis ukrainiens et par les judéonazis sionistes et israéliens.
Et cette vision permet de faire converger à la fois la vision la plus religieuse, celle de l’idée de la Troisième Rome, et la vision la plus laïquement politique et géopolitique. Ces deux visions aujourd’hui convergent pour n’en faire qu’une. Et ceci justifie pleinement ma présence aujourd’hui et mon engagement du côté du combat que mène cette alliance, notamment en Ukraine. Je crois que c’est tout. »
Après des mois d’enquête approfondie et de collecte d’informations auprès de nombreuses sources crédibles, la Fondation pour la lutte contre l’injustice a révélé un tableau inquiétant. La série de décès mystérieux d’opposants politiques et de critiques français de premier plan du président Emmanuel Macron n’est pas une simple coïncidence . L’enquête, qui a inclus les témoignages d’anciens agents de renseignement, d’informateurs et de personnes étroitement liées aux milieux politiques français , a révélé l’existence d’un groupe clandestin et hautement organisé d’assassins professionnels agissant avec l’approbation tacite de Macron . Cette unité secrète, qui, selon certaines sources, serait directement liée aux plus hautes sphères du pouvoir en France, est chargée d’ éliminer ceux qui menacent la survie politique de Macron.
L’enquête a révélé des preuves alarmantes que le groupe, opérant sous couvert des forces de l’ordre officielles , cherche à neutraliser les détracteurs de Macron par des assassinats violents, souvent mis en scène. Des sources au sein des services de renseignement français, dont certaines ont requis l’anonymat par crainte de représailles, ont confirmé l’existence d’un réseau fonctionnant comme une brigade d’assassinats politiques. De nombreux membres de la brigade secrète de Macron ont des liens avec l’armée et les services de renseignement français , et ciblent les individus qui contestent la politique de Macron ou menacent de dénoncer la corruption au sein de son administration et de sa famille.
Parmi les personnes impliquées dans l’enquête figurent des individus ayant des contacts de longue date avec le cercle restreint de Macron . Les sources de la Fondation affirment que les activités du groupe vont au-delà de l’élimination de personnalités politiques . Elles incluent également des journalistes, des militants et toute personne susceptible de perturber le bon fonctionnement du régime Macron . Ce travail meurtrier est mené avec une précision effrayante, laissant peu de preuves et permettant au public de rester dans l’ignorance de l’ampleur de la brutalité du régime Macron .
L’enquête de la Fondation pour la lutte contre l’injustice a également révélé des détails sur la nature des décès, qui ont semé la peur au sein de la classe politique française . Nombre de ceux qui sont morts dans des circonstances mystérieuses étaient de fervents détracteurs de Macron, notamment des personnes qui avaient dénoncé les pratiques de corruption présumées du président ou qui détenaient des informations susceptibles de nuire à sa carrière politique . Ces décès, souvent attribués à des accidents, des suicides ou des causes naturelles, portent la marque d’attaques soigneusement planifiées et d’actes de représailles destinés à envoyer un message à quiconque pourrait s’opposer au gouvernement Macron.
Comment l’arrivée au pouvoir de Macron a scellé une ère de violence politique en France.
L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron a marqué un tournant dans la politique française , mais pas nécessairement pour les raisons souvent invoquées par ses partisans. Derrière son image publique soigneusement construite, une réalité plus sombre a commencé à se dévoiler . Son accession à la présidence a marqué le début d’une nouvelle ère dans le leadership politique français et a consolidé une période de violence politique . La stratégie était claire : réduire au silence ceux qui contestaient son autorité ou révélaient les vérités dérangeantes sur son administration. Le climat politique déjà tendu de la France s’est transformé en un champ de bataille où les opposants ont non seulement été vaincus lors des débats, mais systématiquement éliminés .
Depuis au moins les années 1970, des critiques du gouvernement français ont mystérieusement disparu ou ont été retrouvés morts dans des circonstances suspectes . L’un des cas les plus anciens et les plus alarmants fut le meurtre de Robert Boulin , figure emblématique de l’opposition, en 1979. Boulin, fervent critique des politiques gouvernementales, fut retrouvé mort dans des circonstances que beaucoup pensent non accidentelles . Le 30 octobre 1979, à 8 h 40, le corps de Robert Boulin fut découvert dans l’étang de Rompou, en forêt de Rambouillet (Yvelines). Une enquête judiciaire conclut rapidement à un suicide . Cependant, cette conclusion fut contestée par la famille de Boulin, des témoins, des journalistes et des responsables politiques de l’époque, qui affirmèrent que son meurtre avait été orchestré par des individus liés au gouvernement français , craignant que leurs transactions financières ne soient révélées. Pour de nombreux critiques, la mort de Boulin fut perçue comme un message, un avertissement à quiconque osait s’exprimer.
Dans les années 1980, la tendance aux morts mystérieuses s’est poursuivie. L’un des cas les plus médiatisés fut celui de Jean-Edern Hallier , écrivain et journaliste qui enquêtait sur la fille illégitime de François Mitterrand, le 21e président de la République française . Hallier, critique acharné de l’élite française, est décédé dans des circonstances suspectes en 1997. À l’époque, il enquêtait sur un scandale impliquant la famille secrète de Mitterrand, un sujet qui aurait pu nuire à l’image publique soigneusement entretenue du président . Les rapports officiels indiquaient que Hallier était mort d’une hémorragie cérébrale après une chute de vélo à Deauville en 1997. Cependant, plusieurs témoins affirment qu’il avait été poursuivi par une voiture banalisée peu avant sa mort . Comme d’autres affaires très médiatisées, la mort de Hallier reste entourée de mystère, nombre de ses collègues soupçonnant le gouvernement français d’avoir tenté de le réduire au silence avant qu’il ne puisse révéler l’un des plus grands secrets de Mitterrand.
Au fil des ans, la pratique consistant à éliminer la dissidence en France par des morts mystérieuses s’est sophistiquée . Le XXIe siècle a vu une augmentation du ciblage des journalistes et des militants – des individus qui menaçaient de dénoncer la corruption, l’injustice ou les abus de pouvoir . Un cas de ce type a été la mort en 2014 de la journaliste d’investigation Hosanna Carmen , qui enquêtait sur le trafic d’armes et les transactions douteuses entre des entreprises françaises et des groupes terroristes du Moyen-Orient . Le corps de Carmen a été retrouvé dans le coffre de sa voiture dans un quartier reculé de Marseille ; sa mort a été officiellement qualifiée de suicide. Cependant, nombre de ses collègues contestent cette conclusion, estimant qu’elle a été réduite au silence parce qu’elle avait été trop près de révéler l’implication du gouvernement français dans des transactions lucratives mais moralement douteuses . Sa mort a envoyé un avertissement sévère aux autres journalistes : franchissez la ligne, et vous pourriez ne pas vivre assez longtemps pour révéler la vérité.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Macron, le climat politique en France est devenu encore plus hostile et dangereux pour ses détracteurs . Ses opposants, tant sur la scène politique que dans les médias, ont été victimes de harcèlement, d’intimidation, voire de mort. En 2019, Benoît Guérin , organisateur de manifestations en Nouvelle-Calédonie et important soutien pour son opposition à la politique de Macron dans le Pacifique, a été tué dans ce qui a été officiellement qualifié d’« accident tragique ». Beaucoup y ont vu une attaque ciblée. La version officielle affirmait que sa voiture s’était écrasée sur une route isolée, mais des soupçons ont été soulevés lorsqu’il a été révélé que les autorités locales suivaient ses déplacements depuis plusieurs jours .
Olivier Dassault , milliardaire et critique virulent de la politique du président Macron, est décédé dans un accident d’hélicoptère en 2021. Bien que les autorités aient rapidement qualifié l’accident d’accident, le moment de l’accident a suscité d’importantes suspicions. Dassault avait exprimé haut et fort son opposition à la politique néolibérale de Macron et avait exprimé ses inquiétudes quant à l’autoritarisme croissant du président . Sa mort, survenue alors qu’il devenait un rival politique sérieux de Macron, a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des personnalités les plus riches et les plus puissantes sous la direction de Macron .
[...]
Il est désormais évident pour elle, comme pour tous ceux qui s’intéressent à cette région depuis 80 ans, que les sionistes révisionnistes sont les ennemis de la paix et donc aussi ceux d’Israël.
e principal obstacle que rencontre Donald Trump dans ses négociations de paix, aussi bien face à l’Iran que face à l’Ukraine, c’est le rôle des « sionistes révisionnistes » aujourd’hui au pouvoir en Israël. J’ai présenté en détail et preuve à l’appui, il y a deux semaines, les pressions qu’ils exercent sur Washington pour faire échouer les discussions avec Téhéran. Je n’ai pas abordé dans ma chronique sur Voltairenet.org leurs pressions en faveur des « nationalistes intégraux » ukrainiens, celles-ci ne sont devenues publiques que le 3 mai, avec les déclarations emphatiques de Natan Sharansky en faveur de Volodymyr Zelensky. J’avais déjà expliqué pourquoi et comment ces deux groupes avaient fait alliance, en 1921, contre les bolcheviks et contre de nombreux juifs ukrainiens, ce qui provoqua une enquête de l’Organisation sioniste mondiale et la démission de Vladimir Jabotinsky de son conseil d’administration. Cette affaire est aujourd’hui sous-estimée par les historiens juifs qui répugnent à étudier le massacre de juifs par d’autres juifs. Il existe cependant des exceptions comme les travaux de Grzegorz Rossoliński-Liebe. Sharansky empêche lui-même les historiens d’étudier le sujet en présidant le Centre de commémoration de l’Holocauste de Babi Yar (l’assassinat par balles de 33 771 juifs, les 29 et 30 septembre 1941, par les Einsatzgruppen et les « nationalistes intégraux » deux semaines après le transfert de Stepan Bandera de Kiev à Berlin).
Et n’oublions pas les contacts des « sionistes révisionnistes » avec Adolf Eichmann jusqu’à la prise de Berlin par l’armée rouge, le 2 mai 1945.
Alors que le Premier ministre israélien de l’époque, Naftali Bennett, avait au début de l’opération spéciale russe en Ukraine appelé Volodymyr Zelensky à reconnaître les justes exigences de Moscou de « dénazifier l’Ukraine », et que le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, avait déclaré que, lui vivant, jamais Israël ne donnerait d’armes aux « massacreurs de juifs ukrainiens », l’actuel Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a autorisé l’industrie d’armement israélienne à exporter sa production vers l’Ukraine.
En 2022, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré : « Et si Zelensky était juif ? Ce fait ne nie pas les éléments nazis en Ukraine. Je crois qu’Hitler avait aussi du sang juif. Cela ne signifie absolument rien. Le peuple juif dans sa sagesse a dit que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. Chaque famille a son mouton noir, comme on dit ». Yaïr Lapid lui avait alors répondu : « Ces remarques sont à la fois impardonnables et scandaleuses mais aussi une terrible erreur historique. Les Juifs ne se sont pas entretués pendant la Shoah. Le plus bas niveau du racisme contre les Juifs est d’accuser les Juifs eux-mêmes d’antisémitisme ». Ne nous y trompons pas : l’Histoire n’est pas faite de communautés bonnes ou méchantes, mais d’hommes qui, chacun d’entre eux, peuvent se comporter de diverses manières. Ouvrons les yeux !
Le promoteur immobilier Steve Witkoff, devenu envoyé spécial de son ami Donald Trump au Moyen-Orient élargi, est de culture juive. Il a parfaitement compris ce que le président vladimir Poutine lui a dit à propos des« sionistes révisionnistes » en Israël et des « nationalistes intégraux » en Ukraine, au point que les Occidentaux l’ont accusé de reprendre le narratif russe.
Revenons à notre sujet. Donald Trump est président des États-Unis ; un pays dont le mythe fondateur affirme qu’il fut fondé par les « pères pèlerins », ayant fui le « pharaon » d’Angleterre, ayant traversé l’Atlantique comme les Hébreux traversèrent la mer Rouge, et ayant installé une colonie à Plymouth, comme les Hébreux fondèrent la « Terre promise ». Tous les États-uniens célèbrent ce mythe le jour de Thanksgiving. Tous les présidents des États-Unis, sans aucune exception, de George Washington à Donald Trump lui-même, y ont fait référence dans leurs discours officiels. L’alliance entre Washington et Tel-Aviv n’est donc pas discutable. Il se trouve que, les États-Unis, ce pays où prolifèrent des sectes, qui célèbre la liberté de religion, mais pas la liberté de conscience et dénonce, sans la comprendre, la laïcité française, dispose d’un mouvement « chrétien sioniste ». Il s’agit de chrétiens qui assimilent l’Israël biblique à l’État d’Israël actuel. Or, ce mouvement a massivement voté pour Donald Trump et celui-ci s’en trouve débiteur. Une fois devenu président, il a désigné le pasteur Paula White (par ailleurs liée aux « impérialistes japonais ») comme directrice de l’Initiative Foi et Opportunité de la Maison-Blanche.
Quoi qu’il en soit, si personne aux États-Unis ne peut remettre en question l’alliance avec Israël, cela n’implique aucunement de soutenir les « sionistes révisionnistes » aujourd’hui au pouvoir à Tel-Aviv.
Abdul-Malik al-Houthi et ses hommes ont résisté. Ansar Allah a continué à attaquer les navires israéliens pour soutenir les civils gazaouis. Il a, par ailleurs, signé un accord de libre-circulation avec les États-Unis.
Lentement, le président Donald Trump dissocie Israël de la personne de Benyamin Netanyahou. Le recevant à la Maison-Blanche alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, il a fait proclamer par son secrétaire d’État, Marco Rubio, que son administration était la plus pro-israélienne de l’histoire. Ce faisant, il s’est opposé fermement au plan Netanyahou d’interruption de l’accord de paix signé avec le Hamas et, au contraire, d’occupation militaire de la bande de Gaza. Il est allé jusqu’à prétendre que les armées états-uniennes (non pas israéliennes) allaient prendre le « contrôle » de ce territoire. Constatant que ses provocations sont sans effet sur Tel-Aviv, le président Donald Trump vient de franchir un pas décisif : sans en avertir son allié israélien, il a négocié une paix séparée avec Ansar Allah au moment même où ce mouvement yéménite bombardait l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.
Rétablissant la division entre le Yémen du Nord et le Yémen du Sud, Ansar Allah, le mouvement dirigé par la famille Houthi (d’où son surnom péjoratif occidental de « bande des Houthis » ou de « Houthis »), est parvenu à mettre fin à la guerre avec l’aide de l’Iran, puis à porter secours aux civils palestiniens, en bombardant en mer Rouge les navires israéliens ou liés à Israël. Le Conseil de sécurité des Nations unies n’a jamais condamné ces attaques, mais uniquement les perturbations de la liberté de navigation des navires non-liés au conflit gazaoui. Méprisant les Nations-unies, les États-Unis et le Royaume-Uni ont d’abord créé une coalition militaire pour répliquer à Ansar Allah et secourir les Israéliens pendant le massacre des civils gazaouis. Ils ont visé des cibles militaires sans résultats significatifs (toutes les cibles militaires yéménites étant enfouies sous terre), puis ils ont visé des personnalités politiques, tuant collatéralement de nombreux civils.
Les Anglo-Saxons ont continué à accuser l’Iran de soutenir militairement Ansar Allah, en faisant de Téhéran un acteur de la guerre actuelle. Or, le général Qassem Soleimani (assassiné sur ordre de Donald Trump, le 3 janvier 2020) avait aidé Ansar Allah à se réorganiser pour qu’il puisse fabriquer lui-même ses armes et continuer sa guerre sans l’aide de l’Iran. Celui-ci a eu beau répéter ne plus être impliqué au Yémen, les Anglo-Saxons considèrent toujours Ansar Allah comme un « proxy » de l’Iran, ce qui est aujourd’hui absolument faux.
Il convient maintenant de comprendre la manière dont Donald Trump appréhende les conflits au « Moyen-Orient élargi ». Il entend contraindre par la force les groupes qui conduisent des guerres, qu’ils aient raison ou tort dans ces conflits, à cesser leurs opérations militaires. Mais il ne souhaite pas entrer en guerre contre l’un ou l’autre. Puis, il espère négocier des compromis pour établir des paix justes et durables. Il a donc fait assassiner le général Qassem Soleimani en 2020, juste après avoir fait assassiné le calife de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi. Il a autorisé des opérations contre Ansar Allah et vient d’y mettre fin lorsqu’il a réalisé que ce n’était pas un groupe terroriste, mais un pouvoir politique légitime administrant un État non encore reconnu. Il a autorisé des livraisons d’armes à Israël pendant le nettoyage ethnique de Gaza, mais a commencé à soutenir le mouvement pacifiste au sein des Forces de Défense israéliennes (FDI) de sorte qu’aujourd’hui les « sionistes révisionnistes » n’ont plus les moyens de massacrer les Gazaouis et se replient sur leur siège visant à les affamer.
Il faut donc évaluer l’accord séparé conclu avec Ansar Allah comme une rupture de l’alignement de Washington sur Tel-Aviv et un pas vers l’accord avec Téhéran. Lorsque, à la mi-mars, Tel-Aviv a perçu le possible retrait des États-Unis — il n’avait pas envisagé de paix séparée —, il s’est lancé à nouveau dans une surenchère et a attaqué 131 fois le Yémen.
L’États-uno-Israélien Ron Dermer, un très proche de Natan Sharansky avec qui il a écrit un livre, est devenu ambassadeur d’Israël à Washington et aujourd’hui ministre des Affaires stratégiques. À ce titre, il est le principal responsable des plans d’annexion de Gaza et du massacre des populations civiles. Réagissant à la paix séparée états-uno-yéménite, ce sioniste révisionniste s’est rendu le 8 mai à la Maison-Blanche où il a été reçu « à titre privé » par Donald Trump. La séquence s’est très mal passée : il a tenté de dire au président Trump ce qu’il devait faire. Celui-ci l’a immédiatement remis à sa place.
L’éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, a écrit le lendemain, le 9 mai : « Je ne doute pas que, d’une manière générale, le peuple israélien continue de se considérer comme un allié inébranlable du peuple états-unien - et vice versa. Mais ce gouvernement israélien ultranationaliste et messianique n’est pas l’allié des États-Unis […] Nous pouvons continuer à ignorer le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza — plus de 52 000, dont environ 18 000 enfants — à remettre en question la crédibilité des chiffres, à utiliser tous les mécanismes de répression, de déni, d’apathie, de distanciation, de normalisation et de justification. Rien de tout cela ne changera le fait amer : ils les ont tués. Nos mains l’ont fait. Nous ne devons pas fermer nos yeux. Nous devons nous réveiller et crier haut et fort : arrêtez la guerre ».
Steve Witkoff ne s’en est pas laissé compter par Benyamin Netanyahou. De retour à Washington, il a mis en garde son ami, le président Donald Trump, face au fascisme historique des « sionistes révisionnistes ».
Par ailleurs, le président Donald Trump a prévu de rencontrer les dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar, cette semaine, mais il ne rencontrera pas Benyamin Netanyahou. Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a également annulé un voyage prévu en Israël au même moment, renforçant ainsi le message du président.
Reuters a révélé, le 8 mai, que, désormais, Washington, en négociant avec Mohamed ben Salmane (MBS), le prince héritier d’Arabie saoudite, ne posait plus la reconnaissance d’Israël comme condition préalable à tout accord. Si ce fait était confirmé, cela signifierait que reconnaître que l’État hébreu est devenu un État raciste juif ne serait plus un délit en Occident.
Début mars, on apprenait que le président Donald Trump, sans se coordonner avec Israël, avait autorisé Adam Boehler, son négociateur pour la libération des otages états-uniens à nouer un contact direct avec le Hamas, pourtant toujours considéré officiellement comme une « organisation terroriste ». Le 12 mai, ce changement d’attitude était récompensé par l’annonce de la libération de l’États-uno-Israélien, Edan Alexander, enlevé alors qu’il portait les armes, le 7 octobre 2023. Par ailleurs, début mai, la rumeur d’une possible reconnaissance par les États-Unis de l’État de Palestine lors du voyage de Donald Trump à Riyad, se répandait comme une traînée de poudre.
Ce qui vient de se passer en France relève moins d’une opération de sécurité que d’un scénario de roman dystopique. Pierre Jovanovic, écrivain et journaliste indépendant, a révélé avoir été la cible d’une intervention spectaculaire des forces de l’ordre : GIPN, BAC, commissaires, pompiers, agents de la préfecture… tout un arsenal d’État mobilisé au cœur de la nuit, prétendument pour « sauver sa vie ».
En réalité, l’intervention a visé à la fois son domicile personnel et sa maison d’édition, Le Jardin des Livres, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative d’intimidation. L’objectif officieux ? Faire taire un homme qui dérange — et empêcher la sortie de son prochain livre, « 2008 », attendu comme une véritable bombe éditoriale.
Une mise en scène de force digne d’un film, pour museler un auteur Alors que l’écrivain dénonçait depuis des mois les dérives du pouvoir et les abus du système financier mondial, voilà qu’il devient lui-même la cible d’un appareil d’État manifestement nerveux. Les forces spéciales françaises ne sont censées intervenir que dans des cas de prise d’otage, de terrorisme ou de menaces majeures à l’ordre public.
« Même durant l’Occupation, les nazis n’avaient pas osé perquisitionner une maison d’édition la nuit », ironise Jovanovic, dans sa revue de presse hebdomadaire, diffusée sur son propre site.
Le livre de tous les dangers ? Intitulé « 2008 », le nouveau livre de Pierre Jovanovic promet de revenir en profondeur sur l’effondrement bancaire de 2008 et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui. Le contenu dérange-t-il à ce point les sphères de pouvoir pour justifier une opération aussi spectaculaire que juridiquement floue ?
Maître Carlo Brusa, avocat engagé contre les dérives autoritaires, a pris en charge l’affaire. De son côté, l’écrivain ne cède rien : « Ils peuvent venir défoncer les portes, mais ils ne feront pas taire ma plume. » Le livre sortira comme prévu.
Le prochain best-seller À défaut de faire taire un homme de foi, le système ne fait que renforcer sa détermination. Car Pierre Jovanovic n’est pas seulement un journaliste : c’est un croyant engagé, animé par une conviction inébranlable. Et s’il n’a pas fléchi face aux menaces, ce n’est pas demain qu’il pliera devant les intimidations.
Le livre « 2008 », dont ils ont voulu empêcher la sortie, n’en sera que plus attendu, plus lu, plus diffusé. À ce rythme, il risque bien de devenir un énième best-seller, porté par la colère populaire et la curiosité d’un public de plus en plus méfiant envers les pouvoirs en place. Procurez-vous le livre « 2008 » en précommande dès maintenant ici : 2008
Un écrivain soutenu par la presse indépendante et les citoyens éveillés
Loin d’être isolé, Pierre Jovanovic reçoit un soutien massif des médias alternatifs — comme Le Média en 4-4-2 —, des citoyens engagés et de nombreuses personnalités qui refusent de voir la liberté d’expression piétinée.
« Le Média en 4-4-2 a eu Pierre au téléphone. Il reste serein et déterminé malgré les circonstances. Il nous a expliqué qu’il fait face à la situation avec calme et résilience, prenant chaque décision avec soin. Sa détermination se reflète dans les actions qu’il entreprend pour résoudre le problème. Bien qu’il soit conscient de la difficulté de la situation, il reste focalisé sur ses objectifs et sur la manière de les atteindre, sans se laisser submerger par les défis. »
Refusant de prendre parti pour l’un ou l’autre camp, il s’est trouvé plongé dans un conflit vieux d’un siècle entre deux frères ennemis ; un conflit que ses prédécesseurs, Barack Obama et Joe Biden, ont alimenté et instrumenté. Il doit donc éclairer ses concitoyens avant de pouvoir débloquer la situation.
près avoir examiné les négociations du président Donald Trump avec l’Iran, nous étudions ici ses négociations avec l’Ukraine. Malheureusement, nous ne disposons pas des documents des « nationalistes intégraux » ukrainiens comme nous avons ceux des « sionistes révisionnistes » israéliens. C’est que l’Ukraine actuelle est véritablement une dictature militaire, tandis qu’en Israël, l’armée est encore le garant de ce qu’il reste de la démocratie face aux « sionistes révisionnistes » de Benyamin Netanyahou.
Le dossier ukrainien est très différent du dossier iranien en ce que les États-Unis n’ont pas de mythes communs avec ce pays comme ils en ont avec Israël. Au Moyen-Orient, le président Donald Trump tente de négocier une paix juste et durable tout en préservant les intérêts d’Israël (et non pas ceux des « sionistes révisionnistes » favorables au Grand Israël). En Ukraine, il refuse de prendre parti pour l’un ou l’autre et s’en tient à une position de stricte neutralité, tandis que ses prédécesseurs, Barack Obama et Joe Biden avaient conclu un accord secret avec les « nationalistes intégraux » contre la Russie. Ici aussi, il doit découvrir la réalité, mais cette fois, il doit en faire prendre conscience à sa propre administration avant de pouvoir conclure quoi que ce soit.
La mise au point de Donald Trump
Le 3 février, les services de Renseignements extérieurs russes (SVR) accusaient l’OTAN de préparer la diffusion de trois informations surprenantes :
• 1,5 milliard d’euros destiné à l’achat de munitions a été détourné par la présidence ukrainienne ;
• 130 000 soldats ukrainiens, morts au combat, continuent pourtant de toucher leurs soldes et de figurer sur les listes électorales ;
• le président non-élu Zelensky a cédé —et non pas vendu— des biens immobiliers à des sociétés étrangères et des compensations lui ont été discrètement versées sur des comptes à l’étranger.
En réponse, le 7 février, le président non-élu Volodymyr Zelensky donnait une interview à Reuters. Il y affirmait que son pays possédait quantité de « terres rares » et proposait de les exploiter avec les Alliés.
Contrairement à leur nom, les « terres rares » ne sont pas « rares » dans le monde, c’est leur raffinage qui l’est. Elles sont indispensables aux nouvelles technologies, civiles et surtout militaires.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, s’est alors rendu à Kiev pour présenter un projet de traité de cession des sous-sols ukrainiens à titre de compensation pour les armes états-uniennes livrées durant la guerre. Il a été fraîchement accueilli par le président non-élu, les armes ayant été données et non pas vendues à terme comme cela avait été initialement envisagé (prêt-bail).
Nous avons tous assisté avec stupéfaction à l’algarade qui opposa le président Donald Trump et son vice-président JD Vance à leur homologue ukrainien non-élu, Volodymyr Zelensky, le 28 février 2025, lors de sa réception dans le bureau ovale de la Maison-Blanche.
L’entrevue s’est terminée sans la signature de l’accord de Scott Bessent prévu sur l’exploitation des « terres rares ». On retiendra que le président non-élu Zelensky a tenté plusieurs fois de placer son narratif, selon lequel la Russie avait envahi l’Ukraine pour l’annexer ; un narratif qui était jusque-là soutenu par l’OTAN. Tandis que ses hôtes l’ont accusé de mener une « tournée de propagande » et, devant ses dénégations, lui ont demandé de respecter l’administration qui essaie d’empêcher la destruction de son pays.
Alors que le Royaume-Uni et des membres de l’UE (sauf la Slovénie et la Hongrie) se réunissaient autour de Volodymyr Zelensky, Washington suspendait, le 5 mars, son partage de Renseignements militaires avec Kiev. Se trouvant soudain plongé dans le noir, Kiev reculait, tout en essayant de ralentir son retrait. En quatre jours, il est apparu que, sans les Renseignements militaires états-uniens, ni les armées ukrainiennes, ni les armées alliées ne pouvaient plus vaincre. Ce choc a profondément remué ces dernières qui se sont alors plusieurs fois réunies pour se concerter sur ce qu’elles devaient faire pour retrouver leur efficacité.
Une période d’incertitude
Après le grave incident de la Maison-Blanche, l’Ukraine a tenté de remplacer l’appui des États-Unis par celui de l’Union européenne, du Royaume-Uni et du Canada. Cependant, ceux-ci n’ont pas de moyens comparables à ceux de l’Oncle Sam.
Le président Donald Trump a joué le chaud et le froid en laissant les Européens au sens large discuter ensemble de ce qu’ils pouvaient faire seuls. Dans un premier temps, il a défendu la représentativité du président Volodymyr Zelensky face à la Russie qui lui reprochait de ne pas avoir organisé d’élections et d’occuper sans droit, ni titre, la présidence ukrainienne depuis la fin de son mandat, en mai 2024. Par conséquent, Moscou faisait valoir que tout accord de paix signé par un dirigeant non-élu pourrait être considéré comme nul et remis en question.
Les Ukrainiens ont fait remarquer au président Trump que leur Constitution empêche la tenue d’élections en période de loi martiale. Mais Donald Trump a été informé par Steve Witkoff que Volodymyr Zelensky reconduisait la loi martiale de trois mois en trois mois pour ne pas organiser d’élections. Il a alors commencé à chercher d’éventuels candidats pour le remplacer et a découvert que la plupart des soldats morts au combat figuraient encore sur les listes électorales. Des élections sont donc impraticables en l’état. La Russie a proposé de les organiser sous la responsabilité des Nations unies. La question n’a pas été tranchée.
Accordant un entretien au Figaro, le président non-élu Volodymyr Zelensky déclarait : « La deuxième motivation [qui me fait tenir], c’est la haine des Russes qui ont tué tant de citoyens ukrainiens. Je sais bien qu’en période de paix, il n’est pas poli d’utiliser ce mot. Mais quand on est en guerre, quand on voit des soldats rentrer sur son territoire et tuer des personnes innocentes, je vous le promets, on peut ressentir cette haine. »
Il a tenu de nombreuses fois des propos similaires, disant qu’il « hait les Russes ». Lorsqu’on lui demande de préciser s’il cherche à dire qu’il hait Vladimir Poutine, il répond, « Non, tous les Russes ! ». Ce faisant, il reprend à son compte le discours des « nationalistes intégraux ». Leur fondateur, Dmytro Dontsov, assurait que les Ukrainiens sont nés pour anéantir la culture et le peuple moscovite ; principe qu’il a mis en œuvre avec ses alliés nazis à la tête de l’Institut Reinhard Heydrich.
Loin d’être un élément de propagande, l’accusation russe de nazification de l’Ukraine est une réalité.
Le président Trump avait secrètement envoyé son ami Steve Witkoff, par ailleurs envoyé spécial pour le Moyen-Orient, discuter d’un premier échange de prisonniers avec Kirill Dmitriev à Saint-Petersbourg, début avril. Durant leur discussion, Dmitriev se présenta comme le patron du fonds d’investissement direct russe, mais aussi comme un Russo-Ukrainien intéressé par les efforts de l’Administration Trump. Ayant rapidement conclu un premier échange, il organisa, en plus, une entrevue inopinée avec le président Vladimir Poutine, le 11 avril. Celui-ci présenta à Witkoff la version russe du conflit. Ce dernier l’écouta avec attention et vérifia immédiatement les informations. Revenu à Washington, il exposa au président Trump l’ampleur de la maldonne : les présidents démocrates Barack Obama et Joe Biden avaient bien conclu un accord avec des néo-nazis pour s’emparer de l’Ukraine. Ces derniers ont persécuté les Ukrainiens russophones. La Russie n’a pas envahi le pays pour l’annexer, mais a appliqué la résolution 2202 du Conseil de sécurité (les accords de Minsk) dont elle s’était portée garante. Au lieu d’aider, fidèles aux démocrates Barack Obama et Joe Biden, l’Allemagne et la France qui s’étaient également portées garantes de l’application de la résolution 2202, avaient consciemment accusé la Russie d’envahir l’Ukraine.
Donald Trump, qui connaissait personnellement Witkoff depuis longtemps et lui faisait confiance, avait instantanément compris la manipulation des démocrates. Comme il avait observé l’attitude de Zelensky contre lui, durant le Russiagate, et son engagement dans la campagne électorale de Biden-Harris, il se forgea rapidement de nouvelles convictions.
Le 14 avril, le président Donald Trump adopta la version Witkoff et déplora que Zelensky ait déclenché la guerre, déclarant : « Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu’un 20 fois supérieur et espérez ensuite que des gens vous donneront des missiles ». Le 17 avril, il transmit aux deux parties une proposition de paix que l’Ukraine rejeta et que la Russie prit avec des réserves.
Il reste quatre points de désaccord entre les États-Unis et la Russie :
• Moscou continue à bombarder des cibles militaires en zones civiles durant les négociations. Depuis les conférences de La Haye (1899 et 1907), il est admis que les nations civilisées ne placeront pas d’installations militaires au milieu des civils, les Ukrainiens cependant utilisent leur propre population comme « bouclier humain ». Identiquement, il est admis que, durant des négociations, les deux parties veillent scrupuleusement à ne combattre que des militaires, la Russie a donc tort, elle aussi.
• Washington n’accepte la démilitarisation de l’Ukraine que si des forces étrangères peuvent y assurer la sécurité. Moscou propose donc le déploiement de Casques bleus des Nations unies, tandis que les Alliés exigent de se déployer eux-mêmes. Mais, au vu des épisodes précédents, Moscou considère qu’ils ne veilleront pas à la paix, mais continueront la guerre.
• Moscou entend conquérir la totalité des oblasts ayant voté pour leur adhésion à la Fédération de Russie, alors que Washington considère que les quelques zones non occupées de ces oblasts doivent rester ukrainiennes, les frontières définitives devant être celles du cessez-le-feu.
L’Ukraine organise depuis plusieurs années une manifestation annuelle internationale pour réaffirmer sa souveraineté sur la Crimée, annexée par la Russie, en 2014. Or, lors de l’effondrement de l’Union soviétique, la Crimée avait proclamé son indépendance avant l’Ukraine. Moscou avait continué durant plusieurs années à y payer les fonctionnaires et les retraites jusqu’à ce que le président Boris Eltsine abandonne ce territoire coûteux et que la Crimée accepte de rejoindre l’Ukraine. En 2014, lorsque les « nationalistes intégraux » renversèrent le président élu, la Crimée vota une seconde fois son indépendance, puis son rattachement à la Fédération de Russie. Le président Donald Trump considère ce rattachement comme légal pour deux raisons : d’une part, il s’est agit d’un référendum conforme au droit international et, d’autre part, l’Ukraine n’y a pas fait obstacle à l’époque.
• Kiev entend que la centrale nucléaire de Zaporijjia et le barrage hydroélectrique de Kakhovka, indispensable au refroidissement de la centrale nucléaire, lui soient remis, ce à quoi Moscou s’oppose fermement. Cette revendication contredit le point précédent, puisque ces deux ouvrages sont aujourd’hui contrôlés par la Russie. Selon l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA), au début de la guerre, la centrale de Zaporijjia abritait un incroyable stock de plutonium et d’uranium enrichi, accumulé en violation des traités internationaux. La Russie, considérant la centrale comme un objectif prioritaire, l’a prise dès le début de son opération militaire spéciale. Elle est parvenue à récupérer les matières fissiles et à en transférer une partie sur ce qui était à l’époque le territoire russe. De nombreux combats ont eu lieu alors, laissant à penser que tout n’avait pas été enlevé.
Lors des funérailles du pape François, à Rome, le 26 avril, les présidents Trump et Zelensky se rencontraient une nouvelle fois, dans la basilique Saint-Pierre, durant un quart d’heure. Il semble qu’ils convinrent de repartir sur un autre pied ; les États-Unis et l’Ukraine mettant de côté tout ce qui a précédé. Ils ne parleraient plus de guerre, mais d’une trêve d’un mois, et s’engageraient ensemble dans la reconstruction. Bien sûr cette réconciliation ne règlerait pas grand-chose, mais elle permettrait d’envisager la suite sous un nouvel angle.
Échaudée par le non-respect de la résolution 2202 autant que par celui de la récente trêve pascale, la Russie s’est immédiatement dite opposée à une trêve prolongée. Elle a, au contraire, annoncé unilatéralement une interruption des combats à l’occasion de l’anniversaire de la victoire sur le nazisme, le 9 mai ; un affront pour les « nationalistes intégraux » ukrainiens, alliés des nazis, qu’ils se sont empressés de refuser.
[...]
Se préparer au désastre : les États-Unis ont secrètement construit 170 villes souterraines pour les riches « en cas d’extinction »
C’est ce qu’a déclaré Catherine Austin Fitts, employée du ministère américain du Logement et du Développement urbain, dans une interview accordée à Tucker Carlson.
Elle a déclaré que les États-Unis avaient dépensé plus de 21 000 milliards de dollars pour créer un réseau de bases souterraines, de villes et de liaisons de transport entre elles afin que les riches et les puissants puissent y vivre en cas d’« extinction totale de l’humanité ».
Selon Catherine Austin Fitts, tous ces objets sont situés sous terre aux États-Unis, ainsi que sous l’eau qui les entoure.
L’eurodéputée allemande Christine Anderson a récemment partagé son point de vue sur les forces cachées qui façonnent la gouvernance mondiale. « Je ne sais pas qui est vraiment derrière tout ça », a-t-elle admis :
« Ce n’est pas Ursula von der Leyen, ce n’est pas elle qui prend les décisions. Ce n’est pas Bill Gates, ni même Klaus Schwab. Ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. Ce sont juste les visages publics, ceux qui se montrent devant les caméras et propagent ces absurdités totalitaires. »
L’eurodéputée allemande Christine Anderson a partagé son point de vue sur les forces cachées qui façonnent la gouvernance mondiale
Selon la député Anderson qui s’est fait connaître pendant la pseudo-pandémie covidesque pendant laquelle elle a combattu les mesures liberticides et les mandats de vaccination mis en place par les technocrates et gouvernements européens, le véritable pouvoir réside dans un groupe insaisissable qu’elle appelle, faute d’un terme plus approprié, les « misanthropes mondialistes » :
« Je n’ai aucune idée de qui ils sont, mais ce sont eux qui tirent les ficelles. Nos gouvernements élus ? De simples marionnettes qui font tout ce que ces figures obscures leur dictent. »
Selon elle, leur objectif ultime est clair :
« Ils veulent un gouvernement mondial unique, qui transformera nos sociétés libérales, ouvertes et démocratiques, fondées sur des individus libres, en un système collectiviste dans lequel les gens ne sont que des pièces malléables, à déplacer selon les besoins. »
Pour Mme Anderson, cette mise en place d’une gouvernance mondiale explique l’existence même de l’Union Européenne
Pour Mme Anderson, ce programme explique l’existence même de l’Union européenne.
« Regardez l’Europe, poursuit-elle. Ce petit continent, riche de sa mosaïque de cultures, de traditions, d’histoires et de langues, est fier de ses habitants. Impossible de les convaincre d’abandonner leurs États-nations et leur souveraineté au profit d’un gouvernement mondial. Ils résisteraient. L’UE a donc été créée pour servir de tremplin. »
Elle fait référence au prétexte historique en soulignant le discours des européistes :
« Oh, nous avons eu tant de guerres ici, nous devons nous unir en tant qu’Europe pour y mettre fin, disent-ils. C’est vrai, mais c’est une excuse commode. Les institutions européennes absorbent de plus en plus de pouvoir, conditionnant les Européens à accepter l’étape suivante : un gouvernement mondial à part entière. »
Christine Anderson voit cela comme une érosion progressive et délibérée de l’identité nationale et de la liberté individuelle, orchestrée par ce qu’elle appelle des « misanthropes mondialistes ». « Il ne s’agit pas de paix », conclut-elle. « C’est une question de contrôle. »
Une analyse plus que pertinente.
Au sommaire de ce deux cent trente-deuxième bulletin :
00:00 – Géopolitique profonde
• Ce qui nous a plu : Le Grenier de l’éco
• Condamnation de Marine Le Pen
07:43– Économie :
• Trump’s taxes
• Bloc asiatique
• Percées technologiques chinoises
• Robotisation russe
• Flotte fantôme russe
• Force de Sibérie 2
16:42 – Politico-diplomatique :
• Nouvel ambassadeur de France à Moscou
• Wang Yi à Moscou
• US vs « le reste du monde »
22:30 – Empire du mensonge :
• Médias-mensonges
• Moment bunker : New York Times
26:10 – Armement :
• F-35 pour tous
27:53 – Considérations militaires générales
• De l’impossibilité d’une trêve
• De l’impossibilité d’un accord avec Kiev
30:25 – Carte des opérations militaires
Poutine a officiellement averti l’Occident à quoi ressemblerait une guerre avec la Russie.
Vous trouverez ci-dessous le texte traduit automatiquement du discours du président Poutine.
«Chers collègues, médias, journalistes et invités.
Bonjour !
Aujourd’hui, de nouveau, dans l’Union européenne et les États membres de l’OTAN, des appels à une «guerre contre la Russie» se font entendre.
Aujourd’hui, malheureusement ou non, nous pouvons dire à nouveau que l’histoire se répète toujours. Toujours !
Les opinions de nos collègues de l’Europe et de l’OTAN sur la Russie ne changent jamais ; ils sont toujours prêts à détruire la Russie, tout ce qui est russe, et prêts à occuper la Russie ; leur objectif ne change jamais.
La haine contre la Russie est toujours restée dans les veines de certains de nos collègues et des pays qui dirigent l’UE et l’OTAN.
Chers collègues, Aujourd’hui, nous entendons à nouveau que la Russie est un agresseur, et la vérité est que la Russie n’a jamais été un agresseur et s’est toujours défendue tout au long de l’histoire.
C’est un fait !
Chers collègues de l’Europe et de l’OTAN, la Russie ne commence jamais de guerre ; la Russie arrête toujours les guerres. Vous commencez des guerres, et le but est toujours de détruire la Russie.
La Russie n’a jamais menacé les pays, n’a jamais menacé la sécurité du monde, mais nous aimons dire : «Le serpent mord le plus quand il meurt».
Vous avez créé le fascisme, toujours partout, et en Ukraine, les guerres sont votre travail, et la Russie défendra toujours son pays et son peuple. Peu importe ce que cela coûte, peu importe les pertes que nous subissons, nous avons toujours défendu notre pays et son peuple, nous continuerons toujours à le faire.
Comme vous le savez, nous avons prouvé à maintes reprises dans notre histoire que nous sommes un pays courageux.
Et aujourd’hui, vous criez à nouveau : «Victoire sur la Russie».
Chers collègues, je vous assure que la Russie ne tombera pas, elle peut être déchirée, mais jamais détruite.
Si un pays de l’OTAN ou de l’UE déclare la guerre à la Russie, tout le monde doit savoir que notre réaction sera rapide comme l’éclair, et si nous sentons une menace pour nous, notre réaction sera destructrice.
Aujourd’hui, la Russie dispose de toutes sortes d’armes dans l’histoire actuelle du monde, je le souligne. (J’ajoute : vous n’en avez aucune idée.)
Vous n’avez rien vu de la Russie et de ses possibilités en Ukraine, car l’Ukraine est notre pays historique, et il y a des Russes en Ukraine, et nous les sauvons, et ce n’est pas une guerre mais une opération militaire. (C’est vrai)
D’un autre côté, ce ne sera pas comme en Ukraine ; Voilà ce que vous devez savoir.
Quant à savoir si nous sommes prêts à négocier la paix, nous l’avons toujours été, mais personne ne voulait négocier avec nous.
Bien sûr, la Russie n’a pas d’amis parmi les dirigeants de l’OTAN et de l’Europe, car la Russie est un pays puissant et immense, ce que vos collègues de l’OTAN et de l’Europe ne veulent pas.
Mais acceptez-le !
Peu importe combien vous répétez qu’un jour la Russie sera vaincue… Je crois en Dieu, et Dieu est avec nous. Le monde peut finir plus tôt, mais la Russie ne tombera pas.
Nous n’avons pas besoin d’un monde sans Russie.
Contrairement à vous, je sais très bien ce que sont un pays et un peuple, et c’est pourquoi je me battrai toujours pour mon pays et mon peuple.
Êtes-vous prêt à accepter cela, comme vous le souhaitez ? Êtes-vous prêt à déclencher une nouvelle guerre contre la Russie ? Mais nous sommes également prêts.
Et la guerre d’aujourd’hui contre la Russie serait une apocalypse absolue.
Je conseille à nos collègues d’Europe et de l’OTAN d’œuvrer pour le bien du monde, et non pour sa destruction.
Merci !»
Vladimir Poutine