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Donald Trump et Kamala Harris

StratpolPourquoi Trump vient de perdre l’élection à la présidence Américaine

Stratpol - 24 juil 2024

Il y a quelques jours de cela, le candidat Trump surfait sur une dynamique de campagne incroyable, suite à la tentative d’attentat dont il avait été la victime, son image s’était améliorée dans l’esprit des américains ne faisant pas partie de sa base électorale traditionnelle.

   

Son sacre lors du congrès Républicain de Milwaukee de mi-juillet et le “ticket” qu’il incarne désormais avec le très conservateur JD Vance lui assure un plébiscite chez les électeurs de droite. Surtout il mettait en lumière le dynamisme et la détermination d’un candidat qui tout juste miraculé, dans un geste extraordinaire d’un aspect marketing et communication, levait le poing en l’air pour exhorter les américains à le suivre dans cette guerre pour la Maison Blanche. Ce côté messianique, défiant toute rationalité faisait de Donald Trump le vainqueur assuré de cette présidentielle dans la tête de tous les américains comme dans toutes les rédactions aux USA.

Oui mais voilà, cette incroyable dynamique ne valait que par le fait que son adversaire était un Président en activité tout aussi clivant que lui, au bilan décrié de tous et dont la situation médicale inquiétait au plus haut point même les Democrats les plus convaincus. Trump dans ce duel, était en fait favori non pas par sa capacité à être élu au-delà de sa base mais bien par l’incapacité à motiver et fédérer de son adversaire. La médiocrité de ce dernier fut mise au grand jour notamment lors du fameux débat du 27 juin dernier. L’humiliation subit par le camp de gauche et la soudaine compréhension que Joe Biden ne réussirait jamais dans les mois de campagne restants à renverser les sondages eurent en interne l’effet d’une bombe au parti des Ânes (rappelons que le “Donkey” est le symbole du Democratic Party). C’est alors que s’est mise en place une incroyable machine de guerre électorale. Dans un premier temps, l’opération consistait à faire accepter au Président sortant la réalité factuelle de ses chances, à opérer auprès de ce dernier un travail de déstabilisation que ce soit auprès de ses sponsors ce qui aux USA est le nerf de la guerre, que dans ses soutiens politiques, médiatiques ou people. La chose fut simple et habilement réussie avec en point d’orgue l’annonce d’un bien soudain et inquiétant covid pour l’octogénaire ! Qu’importe le fait que plus personne ne décède de ce virus désormais, l’impression donnée de fragilité et de risque vital pour le candidat démocrate à la Présidentielle était actée dans l’imaginaire collectif.

La deuxième phase du plan était donc de trouver le candidat idoine à même de prendre au débotté la relève. La encore le plan était parfaitement huilé puisque en la personne de la Vice-Présidente Kamala Harris, les Democrats combinaient une personnalité connue nationalement et internationalement, qui du fait de ses fonctions inspirait la confiance quand à savoir exercer le poste tant convoité et qui par dessus tout était jeune (au regard des candidats en lice), issue des minorités et de sexe féminin ! En d’autres mots, un combos idéals de critères pour s’assurer le soutien de la 5ème colonne.

Si Biden était facilement attaquable sur son effroyable bilan, notamment concernant les questions de sécurité aux frontières et pour l’International, sa vice-présidente elle, aura tout loisir de se dédouaner des actions de ce dernier en expliquant avec fourberie qu’elle ne cautionnait pas les décisions prises mais qu’ elle avait su rester fidèle à la fonction exercée et à son parti ce qui renforcera sa crédibilité vis à vis de l’américain indécis qui justement est l’enjeu plus que jamais de cette élection.

À celà, la désormais candidate va pouvoir, et c’est là le plus important, s’appuyer sur la machine médiatique américaine qui va quotidiennement intégrer le narratif du rêve américain et de tout ce que représente cette candidate dans le combat du “camp du bien” contre “l’obscurité” représenté par le populisme, l’ultra patriotisme des MAGA ou devrait-t’on désormais dire des MAGOA (Make America Great Once Again – RNC 2024).

Et c’est là qu’est le cœur de la victoire qui désormais s’annonce plus que jamais pour Kamala Harris. Des acteurs prendront la parole, des chansons réuniront des artistes, la gauche caviar de la Silicone Valley investira dans un “avenir plus humaniste”, les minorités vont se soulever pour soutenir la diversité (cf Obama 2008). Mais plus encore, les médias pèseront de tout leur poids (et ils en ont) pour soutenir, valoriser, créer un mythe fantastique à Kamala. Pour tous ceux qui ont suivi les élections françaises de 2017, rien de ce qui va se passer dans les semaines à venir ne vous surprendra, pour les naïfs qui croient encore que le meilleur gagne… prenez la pilule bleue et restez dans la Matrice parce que à l’instar des derniers grands rendez-vous politiques en Europe comme en France, le “camp du bien” a cette force d’avoir noyauté en profondeur les institutions tout comme le vote des masses par un travail de sape et de longue haleine, par une manipulation mentale des foules qui tend à l’hypnose collective et c’est ainsi que depuis des décennies qu’il soit nommé Deep state, Young leaders, Macronisme ou tout autre appellation, il assure inéluctablement sa survie démocratiquement.

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JFK Junior

Égalité et RéconciliationJohn F. Kennedy Jr. et la malédiction kabbalistique

Égalité et Réconciliation - 18 juil 2024

Laurent Guyénot : John Fitzgerald Kennedy, Jr. est mort il y a 25 ans, avec sa femme et sa belle-sœur. Ce n’était pas un accident, mais un assassinat.

   

JFK Jr. a été assassiné parce qu’il était le fils de JFK, et qu’il avait des ambitions politiques motivées par une intense piété filiale.

Il devait mourir pour la même raison que son oncle Robert Francis Kennedy (RFK) devait mourir en 1968 : aucun Kennedy ne devait plus jamais s’approcher de la Maison-Blanche – à moins de s’appeler aussi Schlossberg, selon l’avis du rabbin Jeffrey Salkin. Et JFK Jr. aurait pu accéder à la Maison-Blanche en huit ans (il aurait eu 48 ans en novembre 2008 ; son père était devenu président à 43 ans). Je vais expliquer cela aussi.

« La famille Kennedy est un clan, une tribu, une souveraineté et une dynastie », a écrit Arthur Krock, qui les a bien connus [1]. Aucun des Kennedy ne peut être compris comme un simple individu. Ainsi, dans un sens plus profond, la raison pour laquelle JFK Jr. devait mourir est qu’il était le petit-fils du patriarche fondateur, Joe Kennedy. Ce point a été souligné sans ambiguïté par John Podhoretz dans un éditorial pour le New York Post, publié le jour même où le corps de JFK Jr. a été retrouvé au fond de l’océan, avec ceux de sa femme et de sa belle-sœur. Dans cette fiction des plus dégoûtantes, Podhoretz imagine que le Diable s’adresse à Joe en enfer : « Chaque fois que tu crois que ta famille est à nouveau sur le chemin de la gloire, je dois faire quelque chose, comme je l’ai fait ce week-end, avec ton petit-fils John. » Selon Podhoretz, JFK Jr. est mort en représailles pour ce que son grand-père a fait aux juifs, « lorsqu’il était ambassadeur des États-Unis en Angleterre, disant toutes ces gentillesses sur Hitler, et faisant son possible pour empêcher l’émigration juive de l’Allemagne nazie ». « Des milliers de juifs sont morts à cause de toi », selon le Diable parlant par Podhoretz.

Notez que, logiquement, c’est le dieu des juifs Yahvé, et non le Diable, qui devrait vouloir punir Joe en tuant son petit-fils. À moins bien sûr que Yahvé soit le Diable. Podhoretz n’a pas pris le temps de réfléchir à cette question ; il ne pouvait pas attendre un jour de plus pour exprimer sa joie, alors que l’Amérique pleurait le prince de Camelot.

John Podhoretz est le fils de Norman Podhoretz, l’homme qui en 2004 voulait déclencher la quatrième guerre mondiale. Les Podhoretz aiment les guerres mondiales parce que les guerres mondiales sont toujours bonnes pour Israël. C’est pour cela qu’ils ont une haine éternelle envers Joe Kennedy, l’homme qui a presque réussi à éviter la Seconde Guerre mondiale. Comme je l’explique dans le chapitre que je lui consacre dans Qui a maudit les Kennedy ?, Joe Kennedy n’était pas un ami de Hitler, mais un ami de la paix, tout comme Neville Chamberlain. « Je suis pour la paix, je prie, j’espère et je travaille pour la paix », déclara-t-il à son premier retour de Londres en décembre 1938 [2].

Pour avoir tenté d’empêcher les juifs d’entraîner l’Amérique dans la guerre, Joe Kennedy était considéré comme un antisémite de dimension holocaustique. Il est d’ailleurs étonnant que ses fils aient pu réussir si bien dans la politique américaine, malgré la réputation de leur père comme partisan de l’apaisement avec Hitler. Joe a dû déployer des trésors d’ingénuité pour laver sa descendance de la tâche antisémite.

Du point de vue d’Israël, JFK était définitivement un partisan de l’apaisement, comme son père. Israël avait eu besoin de la Seconde Guerre mondiale, et Israël avait maintenant besoin de la Troisième Guerre mondiale (c’est ainsi que Norman Podhoretz appelle la guerre froide). « Qu’est-ce qu’ils ont, tous ces Kennedy ? Pourquoi veulent-ils toujours empêcher ou mettre fin aux guerres dont Israël a besoin ? Que Yahvé les maudisse ! »

La malédiction des Kennedy est un concept kabbalistique qui a été présenté au public dans des livres tels que Les Péchés du père (Ronald Kessler) et La Malédiction des Kennedy (Edward Klein). Le titre du premier livre, écrit en 1997, fait référence à Exode 20:5 : « Moi, Yahvé, ton dieu, je suis un dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants de ceux qui me haïssent. » Le second livre, publié en 2004, évoque en introduction l’histoire « racontée dans les cercles juifs mystiques » selon laquelle, en « représailles » pour une remarque que Joe aurait faite à « un pauvre rabbin Loubavitch, et six de ses étudiants de yeshiva qui fuyaient les nazis » à la veille de la Seconde Guerre mondiale, « le rabbin a jeté une malédiction sur Kennedy, le condamnant, lui et toute sa progéniture mâle, à des destins tragiques » [8]. On voit bien le rapport entre cette « malédiction des Kennedy » et le texte de John Podhoretz : mettez la malédiction sur le compte du diable, mais sachez qu’il s’agit du pouvoir (surnaturel) des juifs.

Il est implicite dans l’histoire de Klein que la malédiction est d’abord entrée en action par la mort de Joe Kennedy Jr., l’aîné de la fratrie, tué au combat le 12 août 1944, aux commandes d’un bombardier dans une mission à haut risque. Le destin présidentiel est alors passé au deuxième fils.

La malédiction des Kennedy frappa à nouveau le 22 novembre 1963. J’ai évoqué dans mon livre cet homme de 39 ans nommé Louie Steven Witt qui était venu reprocher silencieusement au président Kennedy le soutien de son père à la politique d’apaisement de Chamberlain, en se tenant avec un parapluie noir à l’endroit et au moment précis de son exécution. Cette coïncidence entre le geste symbolique de Witt et l’assassinat n’était qu’une… malheureuse coïncidence, assura Witt au House Select Committee on Assassinations en 1978, et on ne lui posa pas d’autre question.

Je n’avais pas prêté attention au fait que Witt n’était pas le seul à faire sa « mauvaise blague ». Sur le film Zapruder et sur d’autres photos, on peut voir, devant lui à droite, un homme saluant JFK. Cet homme n’a jamais été identifié, et c’est étrange, car il était visiblement avec Witt. Quelques minutes après avoir vu la tête de JFK exploser sous leurs yeux, ils étaient assis l’un à côté de l’autre au même endroit. Cela suggère que leurs actions étaient un acte symbolique coordonné et que le salut du compère de Witt était censé être un salut nazi. Le parapluie noir en lui-même n’était peut-être pas un message assez clair, et donc le salut nazi rendait le message beaucoup plus clair.

Louie Steven Witt et ses collègues étaient-ils des agents sionistes conscients de la portée de leur geste ? Je ne pense pas. Le fait qu’ils se soient assis ensemble après coup suggère qu’ils étaient stupéfaits et se demandaient ce qu’ils avaient bien fait. Je suppose qu’ils avaient été envoyés pour transmettre un message symbolique, sans savoir que cela pimenterait l’assassinat. Qui serait assez fou pour se mettre dans cette situation en connaissance de cause et se placer, de surcroît, si prêt de la ligne de mire du tireur du Grassy Knoll ? Peut-être avaient-ils été convaincus de le faire pour de l’argent, ou dans le cadre d’un pari, ou comme service rendu au patron juif de Witt à la Rio Grande National Life Insurance Co où Witt travaillait.

Je pense en tout cas que, s’il restait le moindre doute sur le fait qu’Israël était l’instigateur principal de l’assassinat de John Kennedy, Umbrella Man et Nazi-Salute Man en sont la signature ultime. Mais pour voir cela, il faut une certaine perspicacité spirituelle.

Les Podhoretz, fondateurs du mouvement néoconservateur, incarnent l’âme maléfique des États-Unis. Les Kennedy incarnaient le meilleur de l’Amérique : des valeurs familiales ancrées dans le christianisme, et le culte du service rendu au pays jusqu’au sacrifice. La famille Kennedy symbolisait l’Amérique que les Américains et le monde aimaient. Aucune autre famille américaine n’avait une telle aura dynastique.

C’est pourquoi John F. Kennedy, Jr. était le « prince héritier charismatique de la famille royale américaine », comme l’écrivait le New York Daily News au lendemain de sa mort. Il était le prince Hamlet hanté par le fantôme de son père assassiné, destiné à le venger et à sauver le royaume des usurpateurs. La tragédie de Kennedy est l’histoire la plus shakespearienne, la plus mythique, la plus paradigmatique, la plus emblématique de toute l’histoire américaine. Et l’Amérique n’a pas un seul monument digne en leur honneur. Tant de musées de l’Holocauste pour honorer les morts juifs, et pas une seule chapelle pour prier pour les Kennedy.

En fait, seul Israël a construit un mémorial Kennedy relativement important. Il a été explicitement conçu pour ressembler à « la souche d’un arbre abattu », et c’est effectivement le cas. Vous voyez l’idée ? Il symbolise le projet d’Israël pour la dynastie Kennedy. Vous pouvez faire confiance aux juifs pour choisir les symboles avec précision. Et n’imaginez pas qu’on puisse voir une statue ou même une seule photo de Kennedy à l’intérieur du monument ; il est creux comme une souche morte. C’est un mémorial pour effacer la mémoire de Kennedy, ce qui me rappelle le commandement paradoxal de « ne pas oublier d’effacer la mémoire d’Amalek » (Deutéronome 25:19 et Exode 17:14).

La haine des sionistes envers les Kennedy est ancienne et éternelle. Lors de sa rencontre avec le nouveau président le 30 mai 1961 à New York, Ben Gourion ne pouvait s’empêcher de voir en lui le fils d’un pacificateur hitlérien. Abraham Feinberg (qui organisait la rencontre) se souvient que « Ben Gourion pouvait être vicieux et qu’il avait une telle haine envers "le vieux" [Joe Kennedy] » [9]. Ben Gourion ne se faisait aucune illusion sur le fait que John était vraiment le fils de son père. N’avait-il pas, dans son livre Profiles in Courage, lauréat du prix Pulitzer en 1956, donné raison au sénateur Robert Taft pour avoir dénoncé les procès de Nuremberg comme une parodie de justice, et la pendaison de responsables allemands comme « une tache sur l’histoire américaine que nous regretterons longtemps » ? Il n’échappa certainement pas aux sionistes que, le 11 mai 1962, le président Kennedy invita à la Maison-Blanche Charles Lindbergh, celui qui en 1940 avait accusé publiquement les juifs de pousser l’Amérique à la guerre, et vivait depuis la fin de la guerre en reclus pestiféré.

De plus, JFK voulait empêcher Israël de se doter de la dissuasion nucléaire indispensable pour empêcher les Arabes de commettre un nouvel Holocauste. C’est ce que Ben Gourion voulait dire en décrivant Nasser comme un nouveau Hitler et les Arabes comme les nouveaux nazis, dans l’une de ses dernières lettres à Kennedy, le 12 mai 1963, en réponse à la demande de Kennedy d’inspecter immédiatement Dimona : « Les connaissant, je suis convaincu qu’ils sont capables de suivre l’exemple nazi… Monsieur le Président, mon peuple a le droit d’exister… et cette existence est en danger. » Il termina sa lettre par une remarque cryptique sur le roi Hussein de Jordanie : « Il y a toujours le risque qu’une balle mette fin à sa vie et à son régime. » [10]

Ben Gourion avait de bonnes raisons de craindre, non seulement une présidence de John Kennedy jusqu’en 1968, mais la dynastie Kennedy, car on imagine aisément que Robert Kennedy prenne sa succession pour huit ans et, pourquoi pas, Ted Kennedy ensuite. Il fallait non seulement éliminer John Kennedy, mais détruire la dynastie Kennedy. Pour cela, il fallait également tuer le fils unique du président Kennedy. Tuer son avenir politique n’était pas suffisant, et probablement pas possible.

J’ai écrit un très long article sur JFK Jr. en janvier 2019, intitulé « Le destin présidentiel brisé de John Kennedy Junior », que je vais maintenant résumer.

Les preuves de l’assassinat

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Trump - Vance

Le courrier des stratègesPourquoi Trump a choisi James David Vance comme vice-président

Le courrier des stratèges - 17 juil 2024

A peine remis de l’attentat qui a failli lui coûter la vie, Donald Trump a désigné celui qui entrerait comme vice-président à la Maison Blanche avec lui en janvier 2025. Il s’agit de James David Vance, sénateur de l’Ohio.

   

Il est intéressant de regarder de plus près les raisons pour lesquelles l’ancien président a fait ce choix. Un célèbre libertarien américain, Wayne Roote, a son idée sur la question.

Le choix d’un vice-président est toujours complexe pour un candidat à la présidence des Etats-Unis. Et Donald Trump a fait une mauvaise expérience, puisqu’il a été trahi, en fin de premier mandat, par Mike Pence, un homme politique catholique, très opposé à l’avortement mais qui a refusé d’aider Trump à démasquer la fraude du camp Biden lors de l’élection présidentielle de 2024.

Certains s’étonnent, pour cette raison, que l’ancien président ait chois, cette fois, un homme qui le critiquait durement il y a quelques années. Mais écoutons ce qu’a à en dire Wayne Root, célèbre libertarien américain...

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Trump et les démocrates

Aube DigitaleLes démocrates évoquent l’assassinat de Trump

Aube Digitale - 03 juil 2024

Les démocrates évoquent l’assassinat de Trump en réponse à la décision de la Cour suprême concernant son immunité.

   

Personne n’aime perdre, mais les gauchistes poussent l’indignation de la défaite à un tout autre niveau. Bien qu’ils prétendent « défendre la démocratie » pendant leur temps libre, les démocrates ont également tendance à abandonner le processus démocratique lorsque celui-ci interfère avec leurs intentions de rester au pouvoir.

Exemple concret : La récente décision de la Cour suprême d’accorder l’immunité à Donald Trump dans le cas de « certains actes officiels » accomplis pendant son mandat. Les gauchistes ont réagi avec indignation à cette décision, une grande partie de leurs espoirs politiques reposant sur la stratégie consistant à enterrer Trump dans autant de batailles juridiques que possible pour l’empêcher de se présenter à nouveau à l’élection présidentielle. Les démocrates inondent à présent les médias sociaux et les fils d’actualité en suggérant que la décision de la Cour suprême permet à Joe Biden, en tant que président, d’éliminer la concurrence conservatrice « dans le cadre de ses fonctions officielles ».

Les outils permettant de punir légalement les présidents existent déjà, notamment la destitution et les accusations de trahison. Et, n’oubliez pas, si Trump ne bénéficie pas d’une immunité pour ses actions antérieures en tant que président, alors aucun autre président n’en bénéficie non plus. Combien de squelettes y a-t-il dans les placards d’hommes comme Bill Clinton, George W. Bush ou Barack Obama ?

En outre, l’assassinat d’un opposant politique ou des membres conservateurs de la Cour suprême n’est pas reconnu comme un devoir officiel de la présidence. Comme d’habitude, les démocrates poussent leurs conclusions à l’extrême afin de provoquer la peur du public par le biais d’une désinformation émotionnelle. Les gauchistes fantasment publiquement sur l’assassinat de Trump depuis un certain temps déjà. Cependant, ces « théories » sur la façon dont Biden pourrait répondre à la Cour suprême ne sont pas de simples hypothèses pour le plaisir d’argumenter, il y a un élément de désespoir et de soif de sang.

Ce qui les contrarie vraiment, c’est le fait que Trump soit libre de terminer sa course électorale contre un Joe Biden mentalement déficient. Ils sont également terrifiés à l’idée que Trump puisse lui rendre la pareille et se venger s’il retourne dans le bureau ovale.

Trois des quatre affaires pénales intentées contre Trump l’année dernière ne seront plus d’actualité, ce qui empêchera probablement la tenue d’un procès dans l’affaire de subversion électorale fédérale avant le mois de novembre. La quatrième affaire, le procès sur les pots-de-vin qui a abouti à sa condamnation cette année, est considérée comme la plus faible de toutes, car elle visait à transformer des accusations de délit mineur en accusations de crime en utilisant une loi obscure.

Il convient de noter que les présidents bénéficient déjà d’une immunité en matière de responsabilité civile pendant leur mandat et qu’ils doivent être mis en accusation en cas de violation pour que des poursuites puissent être engagées. La Cour suprême a simplement étendu cette immunité aux poursuites pénales.

Indépendamment de ce que vous pensez de Donald Trump, il est clair que les démocrates se sont engagés dans une stratégie de « guerre juridique », c’est-à-dire l’utilisation des tribunaux comme moyen de détruire un adversaire politique au lieu de l’affronter directement dans l’arène électorale. La majorité des accusations portées contre Trump sont au mieux des farces, avec peu ou pas de preuves à l’appui de la commission d’un crime réel.

Il est probable que la Cour suprême réagisse à cette guerre juridique en la limitant aux affaires pénales ne relevant pas d’actes présidentiels, ce qui n’est pas le cas. Dans le cas contraire, les chicaneries des démocrates paralyseraient la présidence pour les années à venir et chaque parti et chaque président devraient désormais s’engager dans la même bataille juridique pour être compétitifs.

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vivre hors réseau

Aube DigitaleSe mettre hors réseau en prévision de ce qui va arriver

Aube Digitale - 25 juin 2024

Des centaines de milliers d’Américains se mettent hors réseau en prévision de ce qui va arriver. Alors que notre société sombre dans le chaos, un grand nombre de personnes choisissent de se débrancher et de s’éloigner.

   

Bien sûr, il est pratiquement impossible d’échapper complètement à la folie omniprésente qui semble nous entourer, mais beaucoup trouvent qu’un mode de vie « hors réseau » leur donne la meilleure occasion de s’isoler autant que possible. Lorsque vous êtes moins dépendant du système, ce qui arrive au système a moins d’impact sur vous. Malheureusement, il semble que notre système se dirige vers un effondrement complet, et une grande partie de la population se prépare fébrilement en prévision de ce qui va arriver.

Selon l’agence Reuters, on estime qu’il y a aujourd’hui environ 20 millions de « preppers » (survivalistes, ndlr) aux États-Unis…

Brook Morgan a passé en revue les stands du « Survival & Prepper Show » au Colorado, où l’on trouvait des boîtes de munitions, des monticules de kits médicaux de traumatologie et tous les types de couteaux imaginables.

Se décrivant elle-même comme une « lesbienne de 30 ans de l’Indiana », Mme Morgan fait partie d’une nouvelle race d’Américains qui se préparent à survivre aux bouleversements politiques et aux catastrophes naturelles, une activité qui, jusqu’à récemment, était largement associée aux mouvements d’extrême droite tels que les nationalistes blancs depuis les années 1980.

Les chercheurs affirment que le nombre de preppers a doublé en taille pour atteindre environ 20 millions depuis 2017.

Un sous-ensemble de ce groupe a décidé que la meilleure façon de se préparer est de se mettre « hors réseau ».

On rapporte que « plus de 250 000 personnes aux États-Unis » ont choisi d’adopter un tel mode de vie…

Alors que les coûts de l’énergie et les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’Américains choisissent de vivre hors réseau. Selon une estimation, plus de 250 000 personnes aux États-Unis ont adopté ce mode de vie. Si les économies potentielles sont certainement intéressantes, la technologie et l’intérêt pour les petites maisons, les maisons en conteneurs d’expédition et d’autres solutions de logement à haut rendement énergétique permettent aux familles intéressées par un mode de vie durable de passer à un mode de vie hors réseau.

Si vous envisagez de faire la même chose, vous devez faire des recherches.

La plupart d’entre nous sont extrêmement dépendants du réseau électrique, et nombreux sont ceux qui trouvent qu’il est difficile de passer à un mode de vie radicalement différent…

Vivre hors réseau signifie s’engager à se procurer tout ce dont on a besoin pour survivre et s’épanouir de manière indépendante : nourriture, abri, énergie et, surtout, eau. C’est stimulant, jusqu’au moment où les choses ne fonctionnent plus. Comme lorsque vous êtes à mi-chemin d’une délicieuse douche chaude à la fin d’une journée de janvier et que la pompe à eau s’arrête soudainement, vous envoyant dans l’obscurité gelée avec une tête humide pleine de shampoing et quelques outils pour résoudre le problème.

Pour beaucoup de gens, il est très utile de rejoindre une communauté d’autres personnes qui ont adopté un mode de vie « hors réseau ».

Par exemple, à environ 55 miles au sud de Salt Lake City, des centaines de survivalistes vivent dans une très grande communauté totalement isolée…

Une communauté d’Américains fuyant la société a créé un havre de survie dans le désert de l’Utah après s’être retrouvée isolée du monde moderne.

Des centaines de personnes se sont installées pour vivre de la terre dans le cadre de l’opération « Auto-Reliance », estimant que l’absence de réseau est la solution à l’effondrement de la culture.

Cette communauté a été fondée par un homme de 74 ans, Philip Gleason, qui met en garde contre « divers scénarios apocalyptiques qui pourraient se dérouler dans les années à venir »…

Philip Gleason a déclaré qu’il craignait que divers scénarios apocalyptiques ne se produisent dans les années à venir, qu’il s’agisse d’une panne du réseau électrique, d’une guerre nucléaire ou d’une cyberattaque.

C’est l’histoire qui se répète », a-t-il averti. Au début de toute révolution culturelle, les personnes qui contrôlent leur alimentation sont celles qui s’en sortent le mieux.

Alors que les Américains ne cessent de répéter qu’ils perdent confiance dans les institutions nationales, ceux qui ont refait leur vie au Riverbed Ranch ont essentiellement créé leur propre État-nation autosuffisant.

Bien sûr, ce n’était probablement pas une bonne idée pour eux de partager ce qu’ils font avec un public aussi large, car lorsque les choses iront vraiment mal, un grand nombre de personnes désespérées pourraient commencer à se diriger dans cette direction.

La plupart du temps, les familles qui choisissent un mode de vie « hors réseau » le font par elles-mêmes.

Heather Graesser et son mari ont déjà possédé une grande maison près de Denver, mais ils sont aujourd’hui bien plus heureux de vivre « hors réseau »…

Il y a dix ans, je vivais une vie de banlieue typique à la périphérie de Denver. Mon mari, Casey, et moi-même étions tous deux enseignants. Nous vivions dans une maison de quatre chambres avec un petit jardin où nos deux enfants aimaient jouer.

Aujourd’hui, notre vie est radicalement différente. Nous vivons entièrement hors réseau dans une maison de 300 pieds carrés que nous avons construite avec des bottes de paille et du torchis, un matériau de construction naturel fait de terre, d’eau et d’autres matières organiques. Nous dépendons de l’énergie solaire pour l’électricité et de la pluie pour l’eau, et nous utilisons des toilettes à goutte pour créer du « fumier », c’est-à-dire du compost fabriqué à partir de déchets humains.

Nous avons laissé le monde conventionnel derrière nous. Mais en cours de route, nous avons créé un mode de vie beaucoup plus luxueux et libre que celui que nous menions en banlieue.

Tant mieux pour eux.

De nos jours, il est de plus en plus difficile de mener une vie « normale » de classe moyenne parce que le coût du logement est devenu si douloureux.

En fait, une toute nouvelle catégorie appelée « impossiblement inabordable » a été créée parce que les prix des logements sont devenus si élevés dans certaines villes…

Quiconque a un tant soit peu suivi l’évolution du marché du logement au cours des deux dernières décennies sait que dans de nombreux pays, et notamment aux États-Unis, il est devenu beaucoup plus difficile d’acheter un logement.

Mais un nouveau rapport résume le sentiment de nombreux acheteurs potentiels en créant une catégorie qui qualifie certaines grandes villes d' »inabordables ».

Le rapport compare les revenus moyens aux prix moyens des logements. Il constate que la demande pandémique de logements offrant un espace extérieur, les politiques d’aménagement du territoire visant à limiter l’étalement urbain et l’afflux d’investisseurs sur les marchés ont fait grimper les prix en flèche.

Vivre « hors réseau » est souvent beaucoup moins cher qu’un mode de vie conventionnel.

En outre, vivre « hors réseau » vous donnera une bien meilleure chance de vous protéger de la violence incessante qui nous entoure.

Récemment, j’ai été profondément choquée de lire qu’un homme de 42 ans avait tiré 28 coups de feu sur des femmes et des enfants dans une pataugeoire familiale à Rochester Hills, dans le Michigan...

Un garçon de huit ans lutte pour sa vie après avoir été abattu d’une balle dans la tête par un tireur déchaîné dans une pataugeoire familiale, alors que sept autres personnes ont également été abattues.

La violente attaque a eu lieu à Rochester Hills, dans le Michigan, vers 17 heures samedi, après que le tireur a tiré 28 balles d’une arme de poing dans une attaque apparemment aléatoire, s’en prenant aux femmes et aux enfants de la pataugeoire Brooklands Plaza Splash Pad, dans la banlieue de Détroit.

Le tireur a fui les lieux et s’est réfugié dans une maison située à moins d’un kilomètre de la patinoire, ce qui a donné lieu à un affrontement tendu qui a duré plusieurs heures et qui s’est terminé par le suicide du tireur, un homme blanc de 42 ans qui vivait avec sa mère.

Il faut être complètement et totalement mauvais pour faire une chose pareille.

Malheureusement, notre société tout entière est saturée de méchanceté à l’heure actuelle.

Je peux donc comprendre pourquoi tant de gens veulent s’éloigner de tout cela.

Les choses vont très mal aujourd’hui, mais elles vont encore s’aggraver au cours des années chaotiques qui nous attendent.

En fin de compte, je pense qu’un grand nombre de personnes regretteront de ne pas avoir adopté un mode de vie « hors réseau » pendant qu’elles en avaient encore la possibilité.

Notre société est déjà en train de s’effondrer tout autour de nous, et ceux qui comprennent ce qui se passe se préparent à ce qui arrive.

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guerre bactériologique US

TocsinLyme, LSD, peste noire : les expériences des Américains sur les civils

Tocsin - 13 juin 2024

Tocsin, la matinale de Clémence Houdiakova avec Pr Peronne et Jean-Louis Tremblais

   

Avec Pr Christian Perronne : Médecin Infectiologue, ancien chef de service en CHU de Garches
- Auteur de « La vérité sur la maladie de Lyme » Odile Jacob
- Auteur de Le réveil, 4 ans après co-auteur avec Stéphane Chatry (Guy Tredaniel)
Et Jean Louis Tremblais, Grand reporter

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Surveillance sur Youtube

Aube DigitaleSurveillance des personnes qui ont regardé certaines vidéos YouTube

Aube Digitale - 06 avr 2024

De nouveaux détails ont été révélés concernant la surveillance par les autorités fédérales de toutes les personnes qui ont regardé certaines vidéos sur YouTube

   

Récemment, on a appris que des tribunaux américains ordonnaient à YouTube (Google) de fournir des informations sur les utilisateurs – une forme d’enquête draconienne qui n’avait jamais été signalée auparavant. Des détails supplémentaires sur cette pratique apparaissent aujourd’hui.

Forbes a révélé l’affaire le mois dernier après avoir pris connaissance de documents montrant qu’une décision de justice concernait tous les utilisateurs de YouTube ayant regardé certaines vidéos au cours d’une période donnée. Les données personnelles requises par les services répressifs dans ces affaires étaient très détaillées.

En ce qui concerne les utilisateurs de Google, il s’agit d’informations provenant de leurs comptes Google (nom, adresse, numéro et relevé de téléphone, historique des paiements en ligne, adresse IP, etc…), tandis que toutes les autres personnes visitant les URL énumérées dans l’ordonnance ont vu leur adresse IP restituée.

Une ordonnance de non-publication d’une durée d’un an a permis à Google de s’assurer que rien de tout cela n’était rendu public, et nous en entendons maintenant parler parce que ce délai a expiré.

Toutefois, les documents sur lesquels se basait l’article original n’ont pas été publiés à l’époque ; aujourd’hui, des rapports indiquent qu’ils ont été mis à disposition sur la plateforme Bluesky.

L’ordonnance couvre les huit premiers jours de l’année 2023 et trois vidéos YouTube apparemment obscures et inoffensives en soi (la cible de l’enquête était une personne soupçonnée d’activité illégale, tandis que les URL des vidéos ont été « échangées » au cours d’une communication entre des enquêteurs infiltrés et leur cible).

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Tennessee against chemtrails

Aube DigitaleLe Sénat du Tennessee interdit les « chemtrails » de la géo-ingénierie

Aube Digitale - 27 mar 2024

Le projet de loi vise à « interdire l’injection, la libération ou la dispersion intentionnelle, par quelque moyen que ce soit, de produits chimiques, de composés chimiques, de substances ou d’appareils à l’intérieur des frontières de cet État dans l’atmosphère, dans le but exprès d’affecter la température, le temps ou l’intensité de la lumière du soleil ».

   

Les législateurs du grand État du Tennessee ont adopté cette semaine un projet de loi visant à interdire la pulvérisation de produits chimiques dans l’atmosphère, une technique gouvernementale de manipulation du temps connue sous le nom de « géo-ingénierie ».

Le projet de loi poursuit : « L’injection, la libération ou la dispersion intentionnelle, par quelque moyen que ce soit, de produits chimiques, de composés chimiques, de substances ou d’appareils à l’intérieur des frontières de cet État dans l’atmosphère dans le but exprès d’affecter la température, le temps ou l’intensité de la lumière du soleil sont interdites ».

Depuis des années, nombreux sont ceux qui soupçonnent le gouvernement de pulvériser des particules en aérosol dans l’atmosphère – sous forme de traînées de nuages blancs qui ne se dissipent pas – non seulement de manipuler le temps, mais aussi de détruire l’écosystème de la Terre.

Ce projet de loi intervient alors que d’éminents géoscientifiques ont récemment accusé les Nations unies de conspirer pour détruire l’environnement de la Terre.

Dans leur article, publié dans le « Advances In Social Sciences Research Journal » en septembre 2022, James Marvin Herndon et Mark Whiteside ont averti que « le temps est compté pour mettre un terme définitif à toutes les activités de géo-ingénierie », en particulier « les cendres volantes de charbon aérosolisées qui, selon eux, sont pulvérisées par des avions à réaction » et « dans la troposphère », où elles « détruisent systématiquement les systèmes de soutien de la Terre et empoisonnent la vie sur cette planète ».

Le gouvernement fédéral américain a également admis tacitement qu’il se livrait à cette pratique, appelée injection d’aérosols dans la stratosphère (SAI). L’ancien directeur de la CIA, John Brennan, l’a décrite comme « une méthode d’ensemencement de la stratosphère avec des particules qui peuvent aider à refléter la chaleur du soleil, de la même manière que le font les éruptions volcaniques ».

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éclipse solaire du 8 avril

Aube DigitaleLa Garde nationale déployée pendant la grande éclipse américaine du 8 avril ?

Aube Digitale - 27 mar 2024

La Garde nationale n’est censée être déployée que dans les situations d’urgence. Mais aujourd’hui, elle est utilisée pour toutes sortes de choses.

   

Par exemple, des centaines de soldats de la Garde nationale sont utilisés pour vérifier les sacs des passagers du métro de New York. C’est un précédent très inquiétant, et je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus de gens qui s’en émeuvent. Nous venons d’apprendre que des troupes de la Garde nationale seront déployées lors de la grande éclipse américaine du 8 avril. Qu’est-ce qu’ils espèrent qu’il se passera pendant cette éclipse ?

Il s’agira sans aucun doute d’un événement historique.

Comme je l’ai dit précédemment, on prévoit qu’il s’agira de l’événement astronomique le plus regardé de toute l’histoire de notre pays.

Le 8 avril, des millions d’Américains se rendront dans des endroits où ils se trouveront sur la trajectoire de l’éclipse solaire totale. L’Oklahoma est présenté comme l’un des meilleurs États pour cela, et il est rapporté que la Garde nationale de l’Oklahoma « fournira des premiers intervenants ainsi que des unités ayant des capacités d’intervention en cas de matières dangereuses »…

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médias - hécatombe

Réseau InternationalC’est une hécatombe pour les grands médias

Réseau International - 27 jan 2024

Faut-il s’étonner que l’industrie de l’information soit frappée par une vague massive de licenciements ?

   

Les enquêtes successives montrent que les Américains ont perdu confiance dans les grands médias et que des millions d’entre nous ont décidé de se tourner vers d’autres sources d’information. Depuis des années, les grands médias perdent des téléspectateurs et des lecteurs, et aujourd’hui, bon nombre des plus grands noms de l’industrie de l’information perdent des sommes colossales. Ce n’était qu’une question de temps avant que nous n’assistions à des licenciements à grande échelle, et c’est désormais chose faite.

Bien entendu, les médias grand public ne sont pas les seuls à licencier. Selon Challenger, Gray & Christmas, le nombre de licenciements aux États-Unis en 2023 était supérieur de 98% à ce qu’il était en 2022…

Le rythme des suppressions d’emplois par les employeurs américains s’est accéléré en 2023, le nombre de licenciements ayant bondi de 98% par rapport à l’année précédente.

C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport publié par Challenger, Gray & Christmas, selon lequel les entreprises ont prévu 721 677 suppressions d’emplois l’année dernière, soit une augmentation considérable par rapport aux 363 832 licenciements signalés en 2022.

Le problème pourrait s’aggraver en 2024, car le marché de l’emploi continue de s’affaiblir face à des taux d’intérêt élevés et à une inflation tenace.

Mais il est vrai que l’industrie de l’information est particulièrement touchée. Par exemple, Time Magazine vient d’annoncer qu’il allait licencier des travailleurs «dans plusieurs départements, notamment la rédaction, la technologie, les ventes et les studios TIME»…

Time Magazine a licencié mardi un nombre incertain d’employés dans plusieurs départements, une décision que la PDG Jessica Sibley a qualifiée de «mesure nécessaire que nous devons prendre pour faire avancer notre entreprise et améliorer notre situation financière».

Dans un mémo interne au personnel, obtenu par Max Tani de Semafor, Sibley a annoncé les réductions.

«Nous avons pris la décision difficile de supprimer aujourd’hui des postes dans plusieurs départements, notamment la rédaction, la technologie, les ventes et les studios TIME», a écrit M. Sibley au personnel. «Nous sommes immensément reconnaissants de la contribution de ces membres talentueux de l’équipe au cours de leur mandat chez TIME».

Lorsque j’étais enfant, Time Magazine était très respecté et mes parents en avaient souvent un exemplaire sur la table basse.

Mais aujourd’hui, il est en train de mourir, tout comme le reste des grands médias.

Il suffit de regarder ce qui arrive au plus grand journal de Californie. Le Los Angeles Times a décidé de supprimer «un peu plus de 20% de sa rédaction»…

Le Los Angeles Times, confronté à ce que la direction a décrit cette semaine comme une «crise financière», a entamé mardi une série de licenciements douloureux dans la salle de rédaction, une réduction d’effectifs qui s’annonce comme l’une des plus sévères des 142 ans d’histoire du journal.

Les suppressions de postes toucheront au moins 115 journalistes, a indiqué à CNN une personne au fait du dossier, soit un peu plus de 20% de la rédaction. Quelque 94 de ces suppressions concerneront des employés syndiqués, a déclaré le chef du syndicat Matt Pearce, ce qui signifie qu’un quart du syndicat sera licencié.

Devons-nous être tristes que le Los Angeles Times implose ?

Je ne le pense pas.

Ailleurs, Paramount prévoit de licencier des centaines de travailleurs…

Dans un contexte de spéculation sur son avenir, Paramount Global procède à une nouvelle vague de réduction de personnel en février, selon des sources qui se sont confiées à Deadline. J’ai entendu dire que ces réductions concerneraient des centaines d’employés dans l’ensemble de la société.

Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulent sur l’imminence d’un licenciement d’environ 800 personnes au sein de Paramount. Cela fait suite à un rapport du WSJ [Wall Street Journal] en décembre selon lequel la société envisageait la suppression potentielle de plus de 1000 emplois au début de l’année 2024 afin de réduire les coûts.

Paramount est la société mère de CBS, et il est donc probable que la division de l’information de CBS soit sur le point de devenir encore plus petite.

Bien sûr, la division de l’information de NBC se réduit elle aussi…

NBC News a licencié plusieurs dizaines d’employés, la dernière des dizaines d’entreprises à commencer la nouvelle année avec de mauvaises nouvelles pour ses employés, a confirmé USA TODAY vendredi.

Une source au fait de ces projets [de licenciement] a déclaré que les employés ont reçu un préavis de 60 jours et qu’ils recevront des indemnités de départ et des services de reclassement.

Le journalisme sportif a lui aussi connu des temps difficiles.

À l’heure actuelle, il semble que l’avenir de Sports Illustrated soit très incertain et que de nombreux employés du magazine soient à la recherche d’un nouvel emploi…

L’avenir du célèbre magazine Sports Illustrated s’est assombri vendredi après que l’éditeur a annoncé des licenciements massifs.

Le groupe Arena – qui avait été ébranlé par des informations selon lesquelles le célèbre magazine publiait du contenu généré par l’intelligence artificielle – a admis qu’il n’avait pas effectué le paiement trimestriel de 3,75 millions de dollars au groupe Authentic Brands, qui devait être effectué cette semaine.

En conséquence, la société Arena, cotée en bourse, a annoncé jeudi qu’elle allait procéder à une «réduction significative» de ses effectifs, qui comptent plus de 100 journalistes.

Toutes les histoires que je viens de vous raconter se sont produites au cours des sept derniers jours.

C’est fou comme les choses évoluent rapidement aujourd’hui.

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les US font la guerre aux Yemen

VoltairenetLes Anglo-Saxons entrent en guerre au Yémen

Voltairenet - 14 jan 2024

Depuis le 19 novembre 2023, Ansar Allah ont attaqué une vingtaine de navires en mer Rouge afin de contraindre Israël à stopper le massacre à Gaza.

   

Au début, seuls les navires transportant des marchandises israéliennes ou faisant escale en Israël l’ont été. Puis, lorsque les Occidentaux ont couvert Israël, tous les navires des nations soutenant le massacre à Gaza ont été frappés. Jamais les navires russes ou chinois n’ont été inquiétés.

Les transporteurs maritimes occidentaux et les transnationales pétrolières occidentales ont progressivement détourné leurs navires de la mer Rouge par laquelle transitait un tiers du trafic occidental. Ils font désormais le tour de l’Afrique plutôt que d’emprunter le canal de Suez.

Les États-Unis ont constitué une coalition internationale pour protéger le trafic maritime occidental en mer Rouge, l’opération « Gardien de la Prospérité ». Après que le président Emmanuel Macron ait décidé de s’y joindre, l’état-major des armées française a refusé de participer à une opération visant à permettre au massacre de Gaza de se poursuivre. Identiquement, l’Espagne s’est retirée.

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les États-Unis bluffent

Réseau InternationalLes Yéménites savent que les États-Unis bluffent, voici pourquoi

Réseau International - 29 déc 2023

Les États-Unis savent que les Yéménites sont un peuple qui n’a peur de rien et qui ne bluffent pas. En revanche, les Yéménites savent que les Étatsuniens bluffent.

   

Les États-Unis ont annoncé cette semaine la création d’une force navale multinationale pour contrer le blocus de la mer Rouge par le Yémen. Ils ont également prévenu qu’ils étaient prêts à effectuer des frappes militaires en représailles contre le pays arabe.

Les enjeux sont considérables. En contrôlant l’étroit détroit de Bab el-Mandeb, qui débouche sur l’océan Indien, les Yéménites contrôlent la route maritime mondiale de la mer Rouge, d’une importance vitale. L’impact de la fermeture de ce point d’étranglement sur le commerce mondial est énorme. C’est pourquoi les Étatsuniens et leurs alliés européens sont passés à l’action en menaçant de prendre des mesures de rétorsion.

En réponse, les forces armées yéménites, alliées au mouvement rebelle houthi, ont envoyé promener les Étatsuniens.

Les Yéménites ont averti qu’ils ont des missiles balistiques pour couler tout navire de guerre ou sous-marin que les États-Unis et leurs alliés déploient dans la région. Les Yéménites ont ajouté qu’ils continueraient à bloquer les cargos utilisant la route de la mer Rouge jusqu’à ce que le génocide à Gaza s’arrête.

Au cours de la dernière semaine, le Yémen a intensifié son interdiction des cargos tentant de transiter par la route de la mer Rouge. Plusieurs grands conglomérats de transport maritime ont confirmé que leurs navires sont réacheminés autour du continent africain. Les coûts de transport supplémentaires et la perturbation des chaînes d’approvisionnement augmentent déjà l’inflation des prix dans les économies occidentales, ce qui ajoute aux difficultés économiques déjà douloureuses et aux dommages politiques pour les gouvernements méprisés par les populations en difficulté.

Les Yéménites affirment qu’ils ne visent que les navires liés à Israël, mais il semble que la détérioration des conditions de sécurité dans l’étroit corridor maritime décourage toutes les compagnies maritimes. Le détroit de Bab el-Mandeb, large de 32 kilomètres, chevauche le Yémen et la Corne de l’Afrique. Des centaines de porte-conteneurs et de pétroliers l’empruntent chaque jour pour transporter des marchandises de l’Asie vers l’Europe en passant par la mer Rouge et le canal de Suez, l’autre point d’étranglement situé plus au nord, en Égypte. La fermeture d’un point d’étranglement entraîne la fermeture de l’ensemble de la route.

Les États-Unis ont tenté de présenter la force opérationnelle de la marine comme une opération de maintien de l’ordre visant à protéger le commerce international et la liberté de navigation.

Les Yéménites, quant à eux, ont déclaré que leur perturbation de la navigation affiliée à Israël était une action légitime de solidarité avec les Palestiniens.

Le secrétaire d’État étatsunien Lloyd Austin a annoncé la nouvelle coalition navale, baptisée «Opération Prosperity Guardian». «La récente escalade des attaques inconsidérées des Houthis en provenance du Yémen menace la libre circulation du commerce, met en danger des marins innocents et viole le droit international. La mer Rouge est une voie navigable essentielle à la liberté de navigation et un corridor commercial majeur qui facilite le commerce international. Les pays qui cherchent à faire respecter le principe fondamental de la liberté de navigation doivent s’unir pour relever le défi posé par cet acteur non étatique qui lance des missiles balistiques et des véhicules aériens sans équipage (UAV) sur des navires marchands de nombreuses nations qui transitent légalement dans les eaux internationales».

Mohammed Abdel-Salam, porte-parole des rebelles houthis du Yémen, a réagi en ces termes : «La coalition formée par les États-Unis vise à protéger Israël et à militariser la mer Rouge sans aucune justification, et elle n’empêchera pas le Yémen de poursuivre ses opérations légitimes de soutien à Gaza. Nous ne faisons pas de démonstration de force contre qui que ce soit [à l’exception d’Israël]. Quiconque cherche à étendre le conflit doit assumer les conséquences de ses actes».

Les Étatsuniens tentent de faire croire que les Yéménites agissent comme des pirates de mer criminels et que la force opérationnelle dirigée par les États-Unis sert noblement les intérêts du commerce international et de la navigation pacifique.

Washington et ses alliés ne peuvent pas admettre publiquement que leurs actions visent à soutenir Israël. L’offensive génocidaire sur Gaza depuis le 7 octobre, au cours de laquelle près de 20 000 civils ont été assassinés, est politiquement intenable pour les alliés occidentaux d’Israël.

La task force navale lancée par les États-Unis cette semaine comprend neuf autres nations : Grande-Bretagne, France, Italie, Pays-Bas, Espagne, Norvège, ainsi que les Seychelles et Bahreïn. Ces deux derniers pays sont des parties non occidentales symboliques qui donnent l’impression qu’il ne s’agit pas ouvertement d’une coalition impérialiste occidentale. C’est à Bahreïn que la cinquième flotte de la marine étatsunienne est basée dans le golfe Persique, et il est donc logique que cette petite monarchie soit incluse dans la simple logistique.

Toutefois, le fait marquant est qu’aucune autre nation arabe du Golfe n’est impliquée dans la force opérationnelle. L’Égypte est également absente, bien qu’il s’agisse d’un important pays côtier de la mer Rouge, tout comme l’Arabie saoudite. Leur absence dément la justification officielle des États-Unis. Si l’opération Prosperity Guardian visait réellement à protéger le commerce et la navigation internationale, pourquoi les États arabes de la mer Rouge ne s’y associent-ils pas ? Bien entendu, ils ne le font pas, car le véritable objectif de la task force est d’aider Israël.

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