Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
missiles hypersoniques - Iran

VoltairenetLes missiles hypersoniques iraniens instaurent la dissuasion par la terreur

Voltairenet - 22 avr 2024

Malgré l’offensive de la propagande israélienne persuadant les médias occidentaux que la riposte iranienne n’a pas fait de dégâts, la vérité se fait jour.

   

Téhéran n’a pas cherché à attaquer la population civile israélienne, mais à tester les défenses des FDI. Pour la première fois, il a utilisé des missiles hypersoniques que ni les alliés d’Israël, ni son armée, n’ont pu intercepter.

es représailles iraniennes attendues avaient été largement télégraphiées 72 heures à l’avance et même calibrées, selon le Financial Times, par crainte de la flambée des prix du pétrole.

Larry Johnson, ancien agent de la CIA, a fait remarquer que malgré l’insistance de l’Occident sur l’échec de l’Iran - le chant des « palefreniers » occidentaux, dont les multimédias sont largement contrôlés par le "lobby israélien" - l’Iran a opéré ce qu’il prévoyait de faire en Israël et a démontré une capacité remarquablement sophistiquée, avec des ogives manœuvrables.

Le journal le plus populaire d’Israël, Yediot Aharonot, a critiqué l’échec stratégique d’Israël, tandis que le Washington Times a dénoncé « L’échec de la dissuasion » de l’administration Biden dans la prévention d’un conflit entre l’Iran et Israël.

Hayman Tamir, directeur du groupe de réflexion israélien Institute for National Security Studies (INSS), a déclaré que l’Iran était en mesure de causer des dommages à Israël sans que les États-Unis ne s’engagent dans une contre-attaque - ce qu’aurait vivement souhaité le Premier ministre Netanyahou.

Ilya Tsukanov de Sputnik – média de Russie, l’une des deux superpuissances en matière de missiles hypersoniques, à l’unisson avec la Chine - rapporte que les multimédias iraniens confirment l’utilisation de missiles hypersoniques indétectables.

Quant à la chaîne iranienne PressTV, elle a montré, vidéo à l’appui, que tous les missiles hypersoniques utilisés ont réussi à atteindre leurs cibles : les bases aériennes très importantes de Nevatim, où sont installés les F-35, et de Ramon, tout près de la centrale nucléaire clandestine de Dimona.

PressTV affirme que l’Iran fait partie des quelques pays qui possèdent la technologie nécessaire pour produire des missiles hypersoniques capables de se déplacer à des vitesses stupéfiantes et d’atteindre leurs cibles avec une grande précision.

D’autres sources iraniennes affirment que ses missiles hypersoniques (Fattah 2) ont touché une base militaire secrète du Mossad sur le plateau du Golan syrien, qui appartient à la Syrie et a été annexé par Israël - ce qui aurait coûté la vie à 44 (sic) espions - et ont même touché un bâtiment du Mossad à Tel-Aviv.

Au-delà de la guerre de propagande dominée par le "lobby israélien" en Occident, qui vante l’exploit d’Israël, aidé par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et même la Jordanie, d’avoir abattu 99 % (sic) de la panoplie de drones/missiles de croisière/missiles balistiques de l’Iran, l’ancien officier d’espionnage des Marines américains Scott Ritter - qui s’était illustré en démystifiant les balivernes de Baby Bush et des armes de destruction massive de Saddam Hussein qui n’ont jamais existé - affirme que « L’Iran a rétabli la dissuasion » (du latin deterrere, dissuader par la terreur) de façon à tenir désormais Israël et les États-Unis en échec, alors qu’Israël pensait pouvoir lancer une attaque contre l’Iran sans avoir à en subir les conséquences. C’est désormais chose faite, même si l’Iran n’a délibérément pas infligé à Israël une action excessivement meurtrière. Il s’agissait d’un message de dissuasion, et non pas d’une attaque !

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Iran - missiles

Réseau InternationalLes missiles d’avril

Réseau International - 16 avr 2024

Scott Ritter : L’attaque de représailles de l’Iran contre Israël restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes victoires de ce siècle.

   

J’écris sur l’Iran depuis plus de vingt ans. En 2005, j’ai fait un voyage en Iran pour vérifier la «vérité de terrain» sur ce pays, une vérité que j’ai ensuite incorporée dans un livre, «Target Iran», exposant la collaboration américano-israélienne pour élaborer une justification d’une attaque militaire contre l’Iran destinée à faire tomber son gouvernement théocratique. J’ai fait suivre ce livre d’un autre, «Dealbreaker», en 2018, qui met à jour cet effort américano-israélien.

En novembre 2006, dans un discours prononcé à l’École des relations internationales de l’Université de Columbia, j’ai souligné que les États-Unis n’abandonneraient jamais mon «bon ami» Israël, jusqu’à ce que, bien sûr, nous le fassions. Qu’est-ce qui pourrait précipiter une telle action, ai-je demandé ? J’ai fait remarquer qu’Israël était un pays ivre d’orgueil et de puissance, et qu’à moins que les États-Unis ne trouvent un moyen de retirer les clés de l’allumage du bus qu’Israël conduisait vers l’abîme, nous ne rejoindrions pas Israël dans son voyage suicidaire à la manière d’un lemming.

L’année suivante, en 2007, lors d’un discours devant le Comité juif américain, j’ai souligné que mes critiques à l’égard d’Israël (dont de nombreuses personnes dans l’auditoire se sont vivement offusquées) provenaient d’une préoccupation pour l’avenir d’Israël. J’ai souligné le fait que j’avais passé la majeure partie d’une décennie à essayer de protéger Israël des missiles irakiens, à la fois pendant mon service dans Tempête du désert, où j’ai joué un rôle dans la campagne de lutte contre les missiles SCUD, et en tant qu’inspecteur en désarmement des Nations unies, où j’ai travaillé avec les services de renseignement israéliens pour m’assurer que les missiles SCUD irakiens étaient bien éliminés.

«La dernière chose que je souhaite voir», ai-je déclaré à la foule, «c’est un scénario dans lequel des missiles iraniens percuteraient le sol d’Israël. Mais à moins qu’Israël ne change de cap, c’est le résultat inévitable d’une politique davantage dictée par l’arrogance que par le bon sens».

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2024, mes craintes se sont concrétisées en direct devant un public international : des missiles iraniens se sont abattus sur Israël et ce dernier n’a rien pu faire pour les arrêter. Comme cela avait été le cas un peu plus de 33 ans auparavant, lorsque les missiles SCUD irakiens avaient surmonté les défenses antimissiles Patriot américaines et israéliennes pour frapper Israël des dizaines de fois en l’espace d’un mois et demi, les missiles iraniens, intégrés dans un plan d’attaque conçu pour submerger les systèmes de défense antimissiles israéliens, ont frappé en toute impunité des cibles désignées à l’intérieur d’Israël.

Malgré l’utilisation d’un vaste système intégré de défense antimissile composé du système dit «Dôme de fer», de batteries de missiles Patriot fabriquées aux États-Unis et d’intercepteurs de missiles Arrow et David’s Sling, ainsi que d’avions américains, britanniques et israéliens et de défenses antimissiles embarquées américaines et françaises, plus d’une douzaine de missiles iraniens ont frappé des aérodromes et des installations de défense aérienne israéliens lourdement protégés.

L’attaque de missiles iraniens contre Israël n’a pas été lancée à l’improviste, pour ainsi dire, mais plutôt en représailles à l’attaque israélienne du 1er avril contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, qui a tué plusieurs hauts commandants militaires iraniens. Bien qu’Israël ait déjà mené des attaques contre le personnel iranien à l’intérieur de la Syrie, l’attaque du 1er avril s’est distinguée non seulement par la mort de très hauts responsables iraniens, mais aussi par le fait qu’elle a frappé ce qui était légalement parlant un territoire iranien souverain – le consulat iranien.

Du point de vue iranien, l’attaque du consulat constituait une ligne rouge qui, en l’absence de représailles, effacerait toute notion de dissuasion, ouvrant la voie à une action militaire israélienne encore plus audacieuse, pouvant aller jusqu’à des attaques directes contre l’Iran. Les représailles sont toutefois contrebalancées par un ensemble complexe d’objectifs politiques imbriqués qui seraient probablement remis en question par le type de conflit à grande échelle entre Israël et l’Iran qui pourrait être précipité par une attaque iranienne significative en représailles contre Israël.

Tout d’abord, l’Iran s’est engagé dans une politique stratégique fondée sur un pivot qui s’éloigne de l’Europe et des États-Unis et se rapproche de la Russie, de la Chine et de la masse continentale eurasienne. Ce changement est dû à la frustration de l’Iran face à la politique de sanctions économiques menée par les États-Unis et à l’incapacité et/ou au manque de volonté de la part de l’Occident collectif de trouver une voie qui permettrait de lever ces sanctions. L’échec de l’accord sur le nucléaire iranien (le Plan d’action global conjoint, ou JCPOA) à produire le type d’opportunités économiques qui avaient été promises lors de sa signature a été un moteur majeur de ce pivot iranien vers l’Est. À la place, l’Iran a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et le forum des BRICS et a consacré son énergie diplomatique à l’intégration complète et productive de l’Iran dans ces deux groupes.

Une guerre générale avec Israël compromettrait ces efforts.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Iran Israël

Le Media en 4-4-2L’Iran frappe fort

Le Media en 4-4-2 - 15 avr 2024

Retour sur la riposte iranienne historique suite à l’agression israélienne contre son ambassade.

   

L'Iran a répondu avec force à l'agression israélienne contre son ambassade à Damas en menant une opération militaire historique. Cette riposte a pris Israël au dépourvu et a placé l'Iran dans le livre d'histoire.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, l’Iran a lancé une offensive d’envergure sur le sol israélien qui a durée au moins cinq heures, démontrant ainsi sa capacité à déployer des drones de haute technologie Shahed et des missiles Kheibar capables de parcourir plus de 1 300 km. Cette démonstration de force a pris l’État hébreu au dépourvu et semé la panique parmi la population.

Cette attaque survient en réponse à une agression israélienne contre la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, considérée comme une violation du territoire souverain iranien. Selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies, cette riposte iranienne est légitime et conforme au droit international.

Selon le journal chinois « Global Times », en réponse à l’échec des organisations internationales, en particulier du Conseil de sécurité de l’ONU, à condamner les attaques israéliennes contre les installations diplomatiques iraniennes, l’Iran a riposté en utilisant des renseignements stratégiques, des missiles et des drones pour détruire avec succès des cibles militaires majeures en Israël.

Les pays occidentaux ont condamné l’attaque iranienne. Les États-Unis avaient demandé à l’Iran de cesser immédiatement son attaque, mais Téhéran avait non seulement ignoré cette demande, mais également menacé de bombarder les bases américaines en cas d’intervention de la Maison Blanche.

Et gros coup dur pour l’entité sioniste, selon CNN, le Président des États-Unis, Joe Biden a informé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu par téléphone que les États-Unis ne participeraient pas aux opérations offensives contre l’Iran.

De son côté, le vice-président de la Douma d’État russe, Piotr Olegovitch Tolstoï, a exprimé son soutien à l’Iran sur Twitter en publiant un poème faisant l’éloge de l’amitié entre les deux pays et de leur lutte commune pour une cause noble.

Selon des sources de la chaîne de télévision américaine ABC, l’attaque iranienne a impliqué 400 à 500 drones et environ 150 missiles. Les drones ont été lancés depuis les provinces occidentales de l’Iran, tandis que les Houthis ont lancé des drones depuis le Yémen et des frappes de missiles depuis des unités du Hezbollah basées au Liban. La coordination parfaite entre ces pays a démontré une capacité incroyable à répondre efficacement à l’entité sioniste, qui n’a pas réussi à arrêter tous les missiles avec son système de défense antimissile, connu sous le nom de Dôme de fer.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran

Réseau InternationalAccord entre l’Arabie saoudite et l’Iran : Un coup de maître

Réseau International - 23 mars 2023

Dix jours après l’accord signé à Pékin qui met fin à sept ans de gel des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, il est encore difficile d’en mesurer toutes les conséquences.

   

Il est néanmoins d’ores et déjà certain que c’est un événement majeur qui aura des implications bien au-delà du Moyen-Orient. En quelques mois, la « méthode » chinoise aura réussi là où celle des Américains et des Européens a échoué pendant dix ans avec l’accord sur le nucléaire iranien. Cela augure peut-être une nouvelle ère de la résolution des conflits avec comme mots clés : non-ingérence, respect de la souveraineté et des cultures, prises en compte des intérêts économiques, versus, « nos valeurs », carotte et bâton des sanctions.
Un accord en béton

Alors que sans nul doute, cet accord signe la marginalisation de Washington dans tout le Moyen-Orient, les experts américains ont accueilli la nouvelle de manière étonnament magnanime. « Ce n’est pas un revers pour les États-Unis » ; « Le fait que Téhéran et Riyad aient en quelque sorte décidé d’enterrer la hache de guerre est bon pour tout le monde ». Ils illustrent ainsi la maxime : « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. »

Dans le New-York Times, Yun Sun, une experte de la Chine au Stimson center, un think tank situé à Washington DC, en minimise néanmoins la portée : « Les divergences entre l’Arabie saoudite et l’Iran sont profondes et sectaires, et il faudra plus qu’une reprise des relations diplomatiques pour rétablir les liens. Le rôle de la Chine dans la conclusion de l’accord n’est peut-être pas aussi déterminant qu’il n’y paraît, étant donné que l’Iran et l’Arabie Saoudite étaient déjà motivés par la conclusion d’un accord. »

Pourtant, cet accord apparaît extrêmement solide et le rôle central de la Chine y est difficilement contestable.

Le roi Salmane vient d’inviter le président iranien à Ryad pour sceller leur alliance. Le communiqué officialisant la reprise des relations a été rendu public à Pékin, le 10 mars, le jour où Xi Jinping a été solennellement investi, après le vote du parlement, pour un troisième mandat. Cette date n’a bien évidemment pas été choisie au hasard. C’est un symbole fort qui montre l’implication personnelle du chef de l’État chinois qui ne peut pas avoir pris le risque de perdre la face en parrainant un pacte boiteux. Par ailleurs, même si des discussions entre les deux parties avaient déjà eu lieu en 2021 et 2022 à Oman et en Irak, la Chine a largement participé à leurs concrétisations. Avec notamment les trois sommets organisés lors de la visite de Xi Jinping à Ryad en décembre 2022 : « Chine/pays du Golfe » « Chine/pays arabes » « Chine/Arabie saoudite » et la visite du président iranien à Pékin en février dernier.

accéder à l'article