Celui-ci ne se veut en aucun cas exhaustif : il détaille les différentes actions possibles ou déjà employées par des collectifs ou des personnes seules pour lutter contre l’installation de caméras dans nos rues. Il a aussi vocation à être modifié et critiqué. Aidez-nous à l’améliorer en nous envoyant un mail à ou directement sur le forum Technopolice.
Une nouvelle IA conçue pour prédire la criminalité avant qu’elle ne se produise a été testée dans plusieurs villes américaines. Elle a prédit avec précision les événements dans 80 à 90 % des cas. L’IA est censée être conçue pour optimiser les politiques et allouer des ressources aux zones d’une ville qui en ont le plus besoin, mais les inquiétudes sont nombreuses quant aux mauvais résultats de l’IA et à ses biais inhérents.
L’émission présentera du contenu drôle et viral capturé par les caméras Ring, comme « des voisins qui sauvent leurs voisins, des demandes en mariage, des réunions militaires et des animaux stupides ».
De telles vidéos peuvent être divertissantes et deviennent souvent virales. Cependant, elles détournent l’attention des gens de la surveillance de masse exercée par les caméras Ring. Les vidéos des caméras Ring ont été utilisées dans le cadre d’enquêtes menées par les forces de l’ordre aux États-Unis et à l’étranger, allant jusqu’à tirer des vidéos des caméras de sonnettes des particuliers sans mandat.
En entretenant la peur de la criminalité dans les banlieues et en s’associant avec les services de police, Amazon a déployé de manière agressive les caméras de surveillance domestique Ring.
Elle y présente notamment le cadre juridique actuellement applicable et souligne les risques pour les droits et libertés des personnes.
Depuis 2017, la CNIL appelle à la vigilance concernant les évolutions des outils de vidéoprotection et l’inadéquation du cadre légal avec certaines technologies parfois déployées. Pour autant, depuis plusieurs années, de nouveaux types de caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle se développent. Il s’agit par exemple de dispositifs qui filment la voie publique et peuvent comptabiliser en temps réel les différents usages (piétons, voitures, vélos) afin de les répertorier, ou encore qui comptabilisent et catégorisent (genre, âge, etc.) les personnes fréquentant un centre commercial afin d’adapter les contenus publicitaires ou l’agencement des enseignes ou des produits.
Dans l’épisode, des dirigeants de Corsight AI ont été interviewés, soulignant les avantages de la technologie de reconnaissance faciale dans la lutte contre la criminalité dans les cas où les suspects ont couvert leur visage.
« Nous pouvons faire de la reconnaissance faciale avec des masques, nous pouvons faire de la reconnaissance faciale à 90 degrés de rotation de la tête. Nous pouvons faire de la reconnaissance faciale, des angles d’adresse aigus à partir de caméras montées en hauteur »
Le coréen Hyundai est aujourd’hui un pionnier de la surveillance des soins de santé basée sur les données biométriques avec son prochain système de capteurs biométriques, commercialisé comme le premier contrôleur d’habitacle au monde axé sur les soins de santé, « capable d’intégrer et d’analyser de multiples signes biologiques ».
Cette collecte marquera un nouveau tournant dans la collecte de données et la surveillance pour le SSB, puisque l’agence cherche désormais à obliger les entreprises privées, et non plus seulement les entreprises publiques, à se conformer à la surveillance de l’État. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’usurpations d’identité en Norvège, beaucoup s’inquiètent de la nécessité d’accroître la collecte de données.
Résultat des courses : un beau bordel, une honte internationale et une preuve de plus que la gestion globale française ressemble en tout point à celle d’une république bananière.
Suite à cet événement, qui a eu un retentissement mondial – fort négatif pour la France –, deux écoles s’affrontent : la première, c’est celle d’un pouvoir néolibéral dont la tâche principale consiste à détruire les services publics, y compris celui de la sécurité, pouvoir qui a donné l’impression d’être complètement dépassé dans le maintien de l’ordre samedi 28 mai 2022 au soir, à Saint-Denis, mais aussi à Paris, où des supporters anglais ont été gazés. On ne reviendra pas sur les exactions des uns et des autres, racailles racketteurs, supporters sans billet ou policiers gazeurs.
La seconde est plus tordue, mais elle commence à émerger.
Cette théorie consiste à penser que le chaos a été pensé pour faire du 28 mai une date qui, un peu comme un attentat, justifierait un accroissement de la surveillance des citoyens, en prenant évidemment prétexte des débordements des supporters ou des racailles.
« Estrosi dit ce matin sur Europe1 qu’il faut profiter du chaos au #stadedefrance pour mettre en place « la reconnaissance faciale » ! Au moment où un rapport du Sénat la réclame aussi !
Vous les voyez venir ?! »
L’erreur consisterait à penser que la surveillance numérique se limite à votre smartphone. Certes, cet outil est un redoutable espion qui permet à l’Etat de tout savoir sur vous pour peu que les fournisseurs de données transmettent les informations qui vont bien. Mais il faut avoir conscience que l’épidémie de coronavirus a donné aux pouvoirs policiers l’opportunité d’avancer grandement dans leurs projets de mise sous surveillance.
En France, par exemple, en décembre 2020, des décrets sont passés autorisant le fichage de tous les citoyens selon leurs opinions philosophiques. L’année suivante, le Parlement a adopté une loi autorisant la reconnaissance faciale en temps réel des personnes participant à une manifestation.
L'expression pudique de "système d'aide à la décision" signifie simplement que l'assurance maladie pourra identifier les personnes qui ne sont pas vaccinées et, au besoin, les sanctionner.