Le groupe de campagne pour la protection de la vie privée Digital Rights Ireland a demandé une enquête sur la collecte de données sur la consommation d’électricité par les compteurs intelligents d’ESB Networks. Le groupe affirme que la société semi-étatique recueille plus de données que ce dont elle a besoin à des fins de facturation et que les clients ne sont pas conscients de la collecte de données.
L’installation des compteurs intelligents a commencé en 2020 et a été installée dans plus de 800 000 foyers. L’objectif est de remplacer tous les compteurs par des compteurs intelligents d’ici 2024.
Le mois dernier, ESB Networks a reconfiguré les compteurs intelligents pour collecter des données détaillées toutes les demi-heures. Ces données sont stockées dans une base de données centralisée. DRI affirme que les clients n’ont pas consenti à cette collecte de données. Le groupe s’interroge également sur la base juridique de la collecte de données et demande à la Commission de protection des données (DPC), organisme de surveillance de la vie privée, d’enquêter.
Dans l’article précédent, nous décrivons les réseaux sociaux comme un hyper-média, une arme d’espionnage et de propagande convoitée par les États. Une arme dont nous sommes les munitions, par les données que nous laissons.
Nous allons voir comment éviter l’espionnage des réseaux sociaux aussi bien sur leurs plateformes qu’en dehors.
Bien évidemment, le meilleur moyen de ne pas se faire voler les données est encore de ne jamais aller sur les réseaux sociaux. On ne loupe pas grand-chose à se passer de Facebook, Twitter, Instagram ou Tiktok. Toutefois, même en tant qu’utilisateur, on peut limiter la casse.
Éviter le mobile. Une application mobile a davantage de possibilités qu’une simple page web. Si vous acceptez un peu vite les permissions, c’est open bar ! L’app peut analyser vos photos, vos contacts, vos SMS, vos appels, votre position GPS.
Toutes ces choses sont impossibles avec un simple site web. De plus, le site s’arrête une fois l’onglet fermé. Alors que les apps peuvent tourner en permanence en arrière-plan. Mieux vaut donc accéder aux réseaux sociaux par un navigateur web plutôt qu’une application mobile.
Cette collecte marquera un nouveau tournant dans la collecte de données et la surveillance pour le SSB, puisque l’agence cherche désormais à obliger les entreprises privées, et non plus seulement les entreprises publiques, à se conformer à la surveillance de l’État. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’usurpations d’identité en Norvège, beaucoup s’inquiètent de la nécessité d’accroître la collecte de données.
L’erreur consisterait à penser que la surveillance numérique se limite à votre smartphone. Certes, cet outil est un redoutable espion qui permet à l’Etat de tout savoir sur vous pour peu que les fournisseurs de données transmettent les informations qui vont bien. Mais il faut avoir conscience que l’épidémie de coronavirus a donné aux pouvoirs policiers l’opportunité d’avancer grandement dans leurs projets de mise sous surveillance.
En France, par exemple, en décembre 2020, des décrets sont passés autorisant le fichage de tous les citoyens selon leurs opinions philosophiques. L’année suivante, le Parlement a adopté une loi autorisant la reconnaissance faciale en temps réel des personnes participant à une manifestation.
Même lorsqu’elles sont configurées de manière minimale et que le combiné est inactif, à l’exception notable de e/OS, ces variantes d’Android personnalisées par les fournisseurs transmettent des quantités substantielles d’informations au développeur du système d’exploitation et à des tiers tels que Google, Microsoft, LinkedIn et Facebook qui ont des applications système préinstallées. Il n’y a pas d’option de retrait pour cette collecte de données.