Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
vie privée en Russie

Aube DigitaleRussie : Une intensification de la suppression de la vie privée

Aube Digitale - 03 fév 2024

La Russie étend son réseau de surveillance et prévoit d’exploiter les réseaux de surveillance privés et de mettre en place la reconnaissance faciale.

   

La Russie se rapproche d’un système de surveillance extensive comparable à celui de la Chine. La région de Perm est la première à imposer aux propriétaires de caméras vidéo privées d’intégrer leurs appareils dans un réseau de surveillance régional, une pratique appelée à être reproduite à l’échelle nationale.

Cette initiative, prise par décret du gouverneur de Perm, Dmitry Makhonin, est entrée en vigueur le 25 janvier. Cette mesure s’aligne sur la déclaration de loi martiale du président Vladimir Poutine dans les territoires occupés de l’Ukraine en octobre 2022, accordant aux gouverneurs régionaux des pouvoirs accrus pour assurer la « sécurité » de leurs régions.

La surveillance des citoyens par la Russie s’est intensifiée depuis l’invasion de l’Ukraine. Les autorités scrutent de plus en plus les médias sociaux et utilisent des caméras de surveillance pour traquer les citoyens activistes. Moscou a récemment testé des feux de circulation à reconnaissance faciale. Alexander Bykov, chef de l’Inspection nationale de la sécurité routière de Moscou, a même suggéré que la fourniture de données biométriques devrait être obligatoire.

La reconnaissance faciale est un élément essentiel de la stratégie de surveillance de la Russie. Elle a été utilisée pour détenir des militants de l’opposition et pour identifier des personnes ayant ignoré des convocations à l’appel militaire, des arrestations ayant été signalées dans le métro et les gares. Sergey Suchkov, PDG de NtechLab, indique que la reconnaissance faciale est opérationnelle dans 62 régions, contribuant ainsi au projet « Data Economy » du ministère du développement numérique, qui vise à dresser un profil complet des activités des citoyens.

Actuellement, les caméras privées sont inaccessibles aux autorités régionales, et seule la moitié des 1,2 million de caméras de rue appartiennent à l’État, comme l’a indiqué le département du développement numérique en novembre 2023. L’un des principaux objectifs est de centraliser la surveillance des rues, les caméras privées jouant un rôle important.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Briefcam - logiciel de reconnaissance faciale

Égalité et RéconciliationLa police utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale

Égalité et Réconciliation - 17 nov 2023

En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’Intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.

   

C’est devenu une habitude. Ce mardi 14 novembre, comme ce fut le cas lors de l’édition précédente, Gérald Darmanin inaugure le salon Milipol, au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Consacré à la sécurité intérieure des États, ce salon est une vitrine mondiale pour des entreprises souvent inconnues du grand public. C’est le cas de Briefcam, une société israélienne spécialisée dans le développement de logiciels destinés à la vidéosurveillance algorithmique (VSA). Grâce à l’intelligence artificielle, cette technologie permet d’analyser des images captées par des caméras ou des drones et de détecter des situations jugées « anormales ».

Jusqu’en mai dernier, la VSA ne pouvait être utilisée par la police nationale que dans de très rares cas. Mais à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, le gouvernement est parvenu à faire adopter une loi au Parlement qui autorise son expérimentation par la police nationale à une large échelle et ce, jusqu’au 31 mars 2025. Face aux risques d’atteinte à la vie privée, les députés ont néanmoins interdit le recours à la reconnaissance faciale, qui permet d’identifier une personne sur des images à partir des traits du visage. Un outil ultra-intrusif que certains logiciels commercialisés par Briefcam permettent d’activer en quelques clics. Et que les services de Gérald Darmanin connaissent bien.

Un logiciel déployé au niveau national

D’après des documents internes au ministère de l’Intérieur obtenus par Disclose, les forces de l’ordre utilisent les systèmes de Briefcam depuis 2015, dans le plus grand secret. Le logiciel en question, baptisé « Vidéo Synopsis », permet de traquer une personne sur un réseau de caméras grâce, par exemple, à la couleur de son pull. Il peut également suivre un véhicule à l’aide de sa plaque d’immatriculation ou examiner plusieurs heures de vidéos en quelques minutes. Le slogan de Briefcam, rachetée par le géant de la photo Canon en 2018 : « Transformer la vidéosurveillance en intelligence active ».

Il y a huit ans, la Direction départementale de sécurité publique (DDSP) de Seine-et-Marne est choisie pour expérimenter le logiciel israélien. Deux ans plus tard, en 2017, l’application est déployée plus largement. Les services de police du Rhône, du Nord, des Alpes-Maritimes, et de Haute-Garonne en sont à leur tour équipés. Ainsi que le service interministériel d’assistance technique (SIAT), une unité de police en charge des infiltrations, de la mise sur écoute et de la surveillance de la grande criminalité.

Dans la foulée, ce sont les services de la police judiciaire, les préfectures de police de Paris et Marseille, la sûreté publique et la gendarmerie nationale qui vont être dotés du logiciel de Briefcam sur des ordinateurs dédiés. Une installation massive qui s’est faite en dehors du cadre légal prévu par une directive européenne et la loi française Informatique et Libertés.

Avant d’utiliser une technologie aussi intrusive que celle proposée par Briefcam, le ministère de l’Intérieur aurait dû mener une « analyse d’impact relative à la protection des données » et la remettre à une administration indépendante : la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Or, la Direction générale de la police nationale (DGPN), placée sous l’autorité directe de Gérald Darmanin, n’avait toujours pas réalisé cette analyse d’impact en mai 2023. Pas plus qu’elle n’a averti la CNIL. Fin 2020, un cadre de la police invite ainsi à la discrétion : « Certains services ont l’outil Briefcam, mais celui-ci n’étant pas déclaré à la CNIL, il semble préférable de ne pas en parler. » Ou encore ce message envoyé quelques mois plus tard par un autre gradé, rappelant que « sur le plan juridique (…) l’application Briefcam n’a jamais été déclarée par la DGPN ».

Contactée par Disclose, la CNIL déclare, embarrassée, qu’elle « ne dispose pas d’éléments permettant d’infirmer ou de confirmer que la police nationale utilise Briefcam ». La DGPN n’a pas répondu à nos questions.

« Il semble préférable de ne pas en parler. »

Un haut-fonctionnaire de la police national

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
plus de sécurité moins de liberté

InsolentiaeEstrosi « La première des libertés c’est la reconnaissance faciale »

Insolentiae - 12 nov 2023

C’est la nouvelle déclinaison du « si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre », l’un des arguments certainement les plus affligeants qui soient en termes intellectuels.

   

Imaginez ne serait-ce que 30 secondes, un monde où toutes vos pensées, vos désirs, vos fantasmes, vos bêtises, vos écarts petits et grands seraient connus.

Imaginez un peu ceci.

Ce serait un enfer absolu.

Un monde de transparence totale serait un monde infernal.

La vie en société nécessite bien souvent une certaine forme d’hypocrisie et l’hypocrisie est d’ailleurs exigée par les normes sociales.

Imaginez un seul instant dire à tous et chacun exactement ce que vous pensez d’eux, comment vous les sentez, comment vous les jugez ?

Dans un tel monde, au bout d’une heure nous serions tous en train de nous entretuer sur fond d’insultes ou de sentiments de trahison.

Concernant les gens « dangereux ».

Estrosi veut plus de caméras et plus de reconnaissance faciale, même dans les écoles où l’on fouille désormais déjà les sacs de nos enfants d’une manière ahurissante et totalement contre-productive.

Croyez-vous un seul instant que le terroriste en Kalachnikov se masque ? Pensez-vous une seule seconde qu’une caméra va l’arrêter ?

C’est d’une naïveté confondante et confinant à la stupidité la plus totale à moins et c’est plus grave que ce soit de la manipulation basée sur des mensonges.

Et c’est évidemment cette solution hélas.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Règlement CSAR

StrategikaRèglement CSAR : la surveillance de nos communications se joue maintenant à Bruxelles

Strategika - 26 sep 2023

ll y a un peu plus d’un an, la Commission européenne proposait l’un des pires textes jamais pensés sur le numérique : le règlement CSAR, également appelé « Chat control ».

   

Affichant l’objectif de lutter contre les abus sexuels sur les enfants, cette proposition vise en réalité à créer un outil inédit de surveillance des communications. Dès le dépôt de ce projet de règlement, partout en Europe, associations et expert·es se sont insurgé·es contre cette initiative car elle reviendrait à mettre fin au chiffrement des communications. Aujourd’hui, bien que les critiques sont aujourd’hui plus nombreuses encore, les discussions avancent rapidement à Bruxelles, laissant présager une adoption très prochaine du texte. Afin de comprendre ses enjeux et aider à renforcer la mobilisation, nous revenons sur le contenu de ce règlement qui pourrait signer la fin de toute confidentialité des échanges en ligne.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
reconnaissance faciale - comportement suspect

L'âge de faireReconnaissance faciale : la grande accélération

L'âge de faire - 13 juin 2023

Multiplication des captations vidéos, fichage des visages, autorisation des caméras assistées par ordinateur… Prêts pour la reconnaissance faciale ?

   

Une proposition de loi « relative à la reconnaissance biométrique dans l’espace public » est examinée en ce moment par les sénateurs.

La « loi JO », promulguée le 19 mai, autorise l’utilisation d’algorithmes pour analyser les images captées par les caméras de surveillance. C’est une première en Europe. Les ordinateurs reliés aux caméras doivent permettre, d’après leurs promoteurs, de détecter en temps réel des évènements prédéterminés, comme des mouvements de foule, un sac abandonné ou des « comportements suspects ». Avec l’appui des algorithmes, les capacités de l’État à surveiller l’espace public se voient démultipliées… à condition d’avoir des caméras qui filment !

Le 20 avril, un décret a été publié qui autorise l’utilisation des drones – équipés de caméras – par les policiers. La pratique existait déjà, on se souvient par exemple de l’utilisation de drones pendant la crise liée au Covid. Mais leur utilisation est désormais approuvée par la loi et permet aux préfets d’en faire usage de manière beaucoup plus fréquente. D’après un décompte du Monde, plus de 50 opérations de surveillance aérienne par drones ont été autorisées entre le 20 avril et le 20 mai. Manifestation écologistes, festival de Cannes, finale de la coupe de France de foot, raves parties, courses de voitures non autorisées, manifestations du 1er mai… L’État semble avoir déjà pris l’habitude de l’utilisation régulière de ces caméras volantes.

Et les drones ne sont pas les seuls à filmer. L’habitude semble également prise, côté forces de l’ordre, de filmer les manifestants depuis le sol. Celles et ceux parmi nous qui défilent régulièrement dans les grandes villes peuvent en témoigner. De manière générale, l’association La quadrature du net relève la multiplication et l’extension, « exponentielle », des moyens de captation : « caméras de vidéosurveillance fixes, caméras-piétons, caméras sur les véhicules, caméras dans les halls d’immeubles, hélicoptères de surveillance, drones de surveillance. »

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
JO - surveillance

France SoirLes Jeux Olympiques: cheval de Troie de la société de surveillance ?

France Soir - 11 avr 2023

L’Assemblée nationale a adopté, mardi 28 mars, le projet de loi sur les Jeux Olympiques, malgré des critiques sur son volet sécuritaire : ce projet prévoit notamment l'application de la vidéosurveillance « intelligente » le temps de l’événement qui se tiendra en 2024.

   

De quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit de mettre en place des « traitements algorithmiques sur les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection et de caméras installées sur des aéronefs (1) ». Si le projet de loi se défend de vouloir mettre en place de la reconnaissance faciale, il reconnaît cependant vouloir procéder, via son système de camera-protection, à un « signalement d’attention, strictement limité à l’indication du ou des événements prédéterminés qu’ils ont été programmés pour détecter ».

Faut-il s’inquiéter ou se réjouir de l’implémentation de cet outil à notre besace sécuritaire ?

De fait, depuis quelques années, chaque événement exceptionnel est prétexte à la mise en place de nouvelles mesures de contrôle qui conduisent à la construction progressive d’une société de surveillance.

Tout le monde se rappelle l’impact liberticide qu’a eu le 11 septembre 2001 sur la vie des Occidentaux. À l’époque déjà, nombreux étaient les membres de la société civile à s’inquiéter d’une dérive dont on ne voyait pas l’efficacité (les menaces terroristes n’ont pas cessé avec la mise en place de mesures de surveillance globale), et dont on ne souhaitait pas non plus la pérennité.

Ce climat a tenu pendant trente ans avec, en France, près de quarante lois contre le terrorisme. Puis il y a eu l’épisode du Covid-19 avec son cortège de passes, de QR codes, de gestion des foules par la peur et la délation, de confinements obligatoires…

Plus récemment encore, c’est avec le conflit ukrainien que le monde de la surveillance généralisée a franchi un nouveau cap. En effet, le logiciel de reconnaissance biométrique faciale américain Clearview, a été offert gratuitement aux autorités ukrainiennes afin de pouvoir identifier les soldats russes décédés sur le front et en informer leur famille dans un but de guerre psychologique.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
deep-fakes et surveillance

Aube DigitaleLes deepfakes augmentent la nécessité d’une identification numérique

Aube Digitale - 10 avr 2023

Une entreprise spécialisée dans la reconnaissance faciale suggère que les deepfakes augmentent la nécessité d’une identification numérique

   

Une autre excuse pour introduire l’identification numérique.

Après avoir créé une technologie – utilisée pendant des années, voire des décennies dans l’industrie du divertissement – pour produire des contrefaçons profondes, pourquoi cette même industrie ne nous mettrait-elle pas en garde contre tous les dangers de cette technologie – et ne proposerait-elle pas de toutes nouvelles solutions à ce problème, que certaines d’entre elles auraient ostensiblement créées en premier lieu ?

Il pourrait y avoir un public pour cela.

En particulier celui qui croit à l’idée que la plupart des gens, de nos jours, « vivent leur vie en ligne » – ce qui n’est pas vrai, en ce qui concerne la plupart des gens. Certes, les services en ligne tels que la banque et le chat sont pratiques, mais « vivre » une vie en ligne est une proposition tout à fait différente.

Ensuite, il y a le terme « intelligence artificielle » (IA), alors que toute personne ayant une connaissance, même superficielle, de cette technologie sait que nous sommes aujourd’hui TRÈS loin de ce que les médias grand public font croire, ou de ce qu’ils sont susceptibles de réaliser (le mieux que l' »IA » puisse offrir aujourd’hui est un faible sous-ensemble appelé « apprentissage automatique », ML).

Cela mis à part, le Times of London semble vous demander de mettre de côté toutes vos connaissances, votre scepticisme et votre expérience, et de suivre l’histoire – comme dans « ne jamais laisser la vérité se mettre en travers d’une bonne histoire ».

C’est ainsi que nous apprenons que des « entrepreneurs inventent des défenses d’identité numérique ».

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Skynet

Le Media en 4-4-2Le Projet Skynet : La vaste surveillance chinoise qui inquiète le monde

Le Media en 4-4-2 - 27 fév 2023

Megvii Technology est une entreprise chinoise qui est l'un des leaders mondiaux en reconnaissance faciale et technologie d'intelligence artificielle.

   

L'un de leurs systèmes les plus connus est Face++, qui est utilisé par la police pour retrouver des criminels. Cependant, cette technologie peut également être utilisée de manière beaucoup plus intrusive, à des fins de surveillance de masse, de violation de la vie privée et de discrimination. De plus, les systèmes de reconnaissance faciale ne sont pas infaillibles et peuvent parfois donner des résultats erronés, ce qui peut entraîner des conséquences graves pour les individus concernés.

Le projet Skynet est un système de surveillance et de sécurité national de la Chine qui utilise des technologies avancées telles que la reconnaissance faciale, l’analyse des comportements et des données de masse pour surveiller la population du pays. Le système comprend un vaste réseau de caméras de sécurité, des bases de données de surveillance, des centres de surveillance et de contrôle et des logiciels d’analyse avancés. Sous couvert d’être utilisé pour lutter contre le crime, il a été critiqué pour ses violations de la vie privée et pour le potentiel de surveillance et de contrôle de masse qu’il représente.

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Qatar - paiement par face

Anguille sous rocheCoupe du monde au Qatar : terrain d’essai pour le paiement par face

Anguille sous roche - 20 nov 2022

La Coupe du monde de football au Qatar est un terrain d’essai pour la technologie dystopique du « paiement par face »

   

Visa, le partenaire officiel de la FIFA en matière de technologies de paiement, est prêt à apporter ce qu’il appelle des technologies de paiement biométriques « innovantes » à la Coupe du monde au Qatar, qui débute dimanche. Plus d’un million de fans de football sont attendus au Qatar pour le tournoi quadriennal.

Visa a installé 5 300 terminaux de paiement sans contact sur les sites de la FIFA, faisant de la Coupe du monde du Qatar le tournoi le plus équipé en moyens de paiement organisé par la FIFA. La Coupe du monde offre à Visa une scène mondiale pour tester de nouvelles technologies. Au Qatar, Visa mènera plusieurs projets pilotes limités qui illustrent l’avenir des paiements.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Amazon ring TV

Anguille sous rocheAmazon projette de transformer le réseau de surveillance en série de télé-réalité

Anguille sous roche - 15 août 2022

La comédienne Wanda Sykes animera une nouvelle émission, intitulée « Ring Nation », qui présentera des vidéos capturées par les caméras Amazon Ring, selon un rapport publié par Deadline.

   

L’émission présentera du contenu drôle et viral capturé par les caméras Ring, comme « des voisins qui sauvent leurs voisins, des demandes en mariage, des réunions militaires et des animaux stupides ».

De telles vidéos peuvent être divertissantes et deviennent souvent virales. Cependant, elles détournent l’attention des gens de la surveillance de masse exercée par les caméras Ring. Les vidéos des caméras Ring ont été utilisées dans le cadre d’enquêtes menées par les forces de l’ordre aux États-Unis et à l’étranger, allant jusqu’à tirer des vidéos des caméras de sonnettes des particuliers sans mandat.

En entretenant la peur de la criminalité dans les banlieues et en s’associant avec les services de police, Amazon a déployé de manière agressive les caméras de surveillance domestique Ring.

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
IA et reconnaissance faciale

Aube DigitaleIA et reconnaissance faciale : détecter les visages, même lorsqu’ils sont masqués

Aube Digitale - 15 juil 2022

Dans le dernier épisode de Frontline Fightback de BBC One, une série sur l’utilisation de la technologie par les forces de l’ordre, l’émission a mis en avant Corsight AI, une société technologique qui produit une technologie de reconnaissance faciale utilisée dans la lutte contre la criminalité.

   

Dans l’épisode, des dirigeants de Corsight AI ont été interviewés, soulignant les avantages de la technologie de reconnaissance faciale dans la lutte contre la criminalité dans les cas où les suspects ont couvert leur visage.

« Nous pouvons faire de la reconnaissance faciale avec des masques, nous pouvons faire de la reconnaissance faciale à 90 degrés de rotation de la tête. Nous pouvons faire de la reconnaissance faciale, des angles d’adresse aigus à partir de caméras montées en hauteur »

Rob Watts, PDG de Corsight

accéder à l'article

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Darmanin - chaos au stade de France

Égalité et RéconciliationLe chaos au Stade de France : pour imposer la reconnaissance faciale ?

Égalité et Réconciliation - 02 juin 2022

Le 25 février 2022, second jour de l’intervention russe en Ukraine, le comité exécutif de l’UEFA a décidé que la finale de la Ligue des champions saison 2021-2022 n’aurait pas lieu comme prévu à Saint-Pétersbourg mais au Stade de France de Saint-Denis.

   

Résultat des courses : un beau bordel, une honte internationale et une preuve de plus que la gestion globale française ressemble en tout point à celle d’une république bananière.

Suite à cet événement, qui a eu un retentissement mondial – fort négatif pour la France –, deux écoles s’affrontent : la première, c’est celle d’un pouvoir néolibéral dont la tâche principale consiste à détruire les services publics, y compris celui de la sécurité, pouvoir qui a donné l’impression d’être complètement dépassé dans le maintien de l’ordre samedi 28 mai 2022 au soir, à Saint-Denis, mais aussi à Paris, où des supporters anglais ont été gazés. On ne reviendra pas sur les exactions des uns et des autres, racailles racketteurs, supporters sans billet ou policiers gazeurs.

La seconde est plus tordue, mais elle commence à émerger.

Cette théorie consiste à penser que le chaos a été pensé pour faire du 28 mai une date qui, un peu comme un attentat, justifierait un accroissement de la surveillance des citoyens, en prenant évidemment prétexte des débordements des supporters ou des racailles.

« Estrosi dit ce matin sur Europe1 qu’il faut profiter du chaos au #stadedefrance pour mettre en place « la reconnaissance faciale » ! Au moment où un rapport du Sénat la réclame aussi !
Vous les voyez venir ?! »

Florian Philippot

accéder à l'article