Le nombre de démissions dans la police et la gendarmerie française a connu une croissance alarmante ces derniers mois. Face à cette situation, le ministère de l’Intérieur cherche des solutions pour remédier à cette crise qui est devenue un véritable casse-tête.
À Nice, les départs des policiers et de gendarmes vers la police municipale s’intensifient. Selon Anthony Borré, adjoint à la sécurité de la ville, les conditions de travail et les locaux avantageux sont les principales raisons qui poussent ces policiers à quitter leur poste. Cette situation met en péril la police nationale et la gendarmerie, qui voient ainsi leur effectif diminuer.
Malgré les primes de fidélisation, d’un montant de 730 millions d’euros depuis 2016, les démissions se multiplient. Les raisons principales évoquées sont la difficulté de la profession, des salaires jugés trop faibles et une mauvaise image globale des forces de l’ordre qui décourageraient les vocations.
En 2022, le nombre de départs imprévus dans la police et la gendarmerie a presque doublé par rapport à l’année précédente, avec près de 6 000 démissions enregistrées.
Même la police judiciaire est touchée par cette crise. Près d’un enquêteur sur cinq menace de démissionner si une réforme impopulaire est maintenue. Cette situation est préoccupante et nécessite une réflexion approfondie pour trouver des solutions durables à cette crise de recrutement.
On parle en revanche assez peu des préfets qui détiennent pourtant une autorité immense et qui n’ont, de plus, aucune légitimité populaire.
De nombreux manifestants ont pu constater la grande capacité de nuisance des préfets pour bloquer des mouvements de protestations à l’échelle locale. Mais ce fut aussi le cas lors de la crise sanitaire où des décisions parfois ubuesques étaient prises par les préfectures sans aucune concertation avec les populations.
À l’origine, les préfets sont mis en place par Napoléon Bonaparte en 1800. À l’époque, il s’agit de rompre avec la République révolutionnaire, qui ne reconnaissait que le peuple comme souverain, et renouer avec la politique centralisée de la monarchie. En maillant le territoire de fonctionnaires aux ordres, l’empereur peut ainsi plus facilement lever les impôts et mater les révoltes au niveau local.
Le système est même bien plus avantageux que sous l’ancien régime, puisque le chef de l’État n’est plus encombré par les multitudes de nobles et de bourgeois qui empiétaient sur le pouvoir du roi, mais il a en plus la main sur l’intégralité du pays grâce aux fidèles préfets.
Le système arrange tellement les régimes successifs qu’il ne sera pas remis en cause avant près de deux cents ans. Le XIXe siècle connaîtra pourtant bon nombre de bouleversement politique : restauration, révolution, empire, république… Aucun ne supprimera la fonction de préfet. Et même s’ils perdent un peu de leur pouvoir avec la chute de Napoléon III, il faudra attendre le quinquennat de François Mitterrand et 1982 pour voir une véritable décentralisation.
Albert sera le pseudo de mon correspondant. Sans évoquer son âge, son grade ni la région où il travaille. Mais certaines informations qu’il révèle pourraient être validées par les gradés mutiques de la « Grande Maison » qui nous lisent.
Moi : On va démarrer sans les salamalecs habituels. Le temps de VPN renforcé n’est pas donné. Alors de suite, un flic qui se dit prêt à désobéir si l’État lui ordonne de chasser les gens de chez eux, pour faire de la place aux allogènes, n’est-ce pas exceptionnel ?
Albert : Il y a des limites à l’obéissance. Déjà pendant la crise des Gilets Jaunes puis la dictature sanitaire, tu n’imagines pas le nombre de collègues qui se sont faits porter pâle, certificat médical à l’appui. C’est pour ça que le préfet de police a fait appel à des débutants ou à des éléments extérieurs, motivés par des primes généreuses… Sans formation. Inaptes à manier des lacrymos et des LBD. Ou trouvant très amusant de terroriser les kouffars avec ces trucs-là, en toute impunité. Pourquoi crois-tu que ceux qui attaquent au mortier les commissariats, on ne les poursuit quasiment jamais ? Tout simplement parce que c’est une réserve de nervis dans laquelle l’État peut puiser en cas de besoin !
Moi : Comme avec les black blocs ?
Albert : Non, ceux-là ont une finalité différente. Si la hiérarchie nous ordonne de les ignorer, c’est parce qu’ils font triple emploi : envenimer une manif pour en discréditer les organisateurs, justifier des rétentions d’otages innocents, et faire porter le chapeau de la violence à une « extrême droite » fantasmée.
Itzel Marie Diaz a reçu Agnès Naudin, capitaine de police, porte-parole du syndicat FSU intérieur, co-auteur de « Police: la loi de l’omerta ». Une lanceuse d’alerte actuellement dans le viseur de la justice qui l’accuse de violation du secret professionnel.
«Nous ne sommes plus une police républicaine, mais un bras armé du gouvernement»
Une situation « extrêmement inquiétante » pour La Ligue des droits de l’Homme et les syndicats.
« Un retour à la doctrine de maintien de l’ordre de [l’ex-préfet] Didier Lallement, qui paraissait pourtant avoir été abandonnée par le pouvoir. » Patrick Baudouin, président de La Ligue des droits de l’Homme (LDH), s’alarme auprès de Reporterre d’un « climat extrêmement délétère et inquiétant » ces jours-ci en France. En cause : la répression du mouvement social contre la réforme des retraites. Alors que l’exécutif a utilisé le 49.3 le 16 mars afin de passer en force cette loi rejetée par 80 % des Français, les manifestations spontanées se multiplient dans le pays. Depuis, on ne compte plus les témoignages dénonçant des violences policières et autres interpellations abusives (dont parfois des journalistes).
Le 16 mars, 292 personnes qui manifestaient place de la Concorde, à Paris, ont par exemple été placées en garde à vue… pour finalement 283 classements sans suite. Le 20 mars, le syndicat de la magistrature a ainsi dénoncé « le détournement de la procédure pénale au profit du maintien de l’ordre ». Le 17 mars, comme l’a révélé Mediapart, quatre jeunes femmes ont déposé plainte à Nantes pour « violences sexuelles par dépositaire de l’autorité publique » alors qu’elles étaient nassées par la police, le 14 mars.
Cette pratique proche de l'intimidation est généralement accompagnée de la forte suggestion de venir sans avocat... Dans le climat de répression qui s'abat actuellement sur la résistance, il devient évident que le pouvoir tente un dernière écrémage avant la purge du dernier carré.
Selon nos informations, la police nationale procède actuellement à une campagne perlée de convocations de certains soignants suspendus pour les interroger sur leur position concernant le vaccin. Pour l’instant, les conditions dans lesquelles cette campagne se déroulent sont encore obscures. Mais le mode opératoire paraît assez simple : la police convoque les suspendus officiellement pour un simple entretien, en précisant que c’est une formalité qui ne nécessite pas la présence d’un avocat.
Lors des entretiens, les policiers interrogent les personnes sur les raisons pour lesquelles elles ne veulent pas être vaccinées. On signale des cas où les policiers ont interrogé les soignants suspendus sur leurs opinions politiques.
Une partie de l’interrogatoire porte sur un éventuel exercice illégal de la profession depuis la suspension.
D’une manière générale, les policiers expliquent qu’ils agissent à la demande du Parquet. Plus rarement, il semblerait que certains hôpitaux publics aient pris l’initiative de dénoncer les personnels suspendus pour un hypothétique exercice illégal de la médecine.
D’aucuns considèrent que cette campagne d’information sous les radars et (précisons-le) d’une légalité extrêmement discutable, est un prélude à une campagne permettant de réintégrer les soignants les moins “dissidents”.
Le groupe a remis à la police une liste des crimes que le personnel du centre de vaccination aurait commis, notamment des abus de pouvoir, des voies de fait graves et des homicides par négligence grave.
« Numéro de référence du crime 5222236390. Des preuves irréfutables ont été données à la police d’Avon et du Somerset sur les méfaits et les dangers de ces injections. Quand nous sommes arrivés ce matin, il y avait plus de 300 rendez-vous programmés ici, et la majorité étaient des enfants. Si la police est incompétente dans son devoir en vertu de la loi, ALORS NOUS, LE PEUPLE, AVONS LE DROIT DE REPRENDRE CE POUVOIR. Les Infractions commises sont : Inconduite dans la fonction publique, Coups et blessures volontaires graves, Homicide par négligence grave, Homicide d’entreprise, Complot en vue de commettre tout ce qui précède ».
Comme s’il sortait d’une fiction dystopique, M. Penrose, député de Weston-super-Mare, a proposé que le gouvernement oblige les plateformes en ligne à tenir à jour un score de la véracité d’une personne, déterminé par ses déclarations passées.
Voir les amendements proposés...