Condamné en première instance et en appel pour « injures publiques » au président de la République, Michel-Ange Flori s'était pourvu en cassation. Emmanuel Macron et les tribunaux l'ont poursuivi jusqu'en appel. La condamnation a paradoxalement prouvé le bien-fondé de Michel-Ange Flori, puisque jamais Hitler et Pétain, auxquels Emmanuel Macron était comparé, n'auraient permis la critique. La cour de Cassation, elle, a jugé que l'humour était légal. Un petit pas dans la jurisprudence, mais un grand pas pour la liberté d'expression.
Et dans ce cadre, il apparaît normal qu’un contre-pouvoir puisse contrôler que ce fondement suprême soit bien respecté. Pour autant, notre Cinquième République est conçue d’une telle manière que la réalité est très loin de cet idéal.
On parle bien peu d’eux, mais la réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron les a remis sur le devant de la scène. Et une nouvelle fois, les « Sages », comme on les appelle bien curieusement, n’ont fait que défendre le gouvernement en place.
Une composition qui pose question
Bien sûr, on pourrait largement s’attarder sur le fait que notre actuelle Constitution n’a pas été écrite par le peuple et qu’elle a été validée par un corps électoral dont la plupart des composants sont aujourd’hui décédés. Par là, on pourrait sans doute déjà remettre en cause sa légitimité.
Mais on peut également s’offusquer sur la manière dont a été construit l’organe censé veiller au respect du fondement de notre Cinquième République : Le Conseil constitutionnel. Il faut d’abord savoir que ses neuf membres sont nommés par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale, et du Sénat pour une durée de neuf ans. Tous les trois ans, un tiers du Conseil est renouvelé. Nicolas Sarkozy et François Hollande, en tant qu’anciens chefs de l’État, auraient de même le droit d’y siéger, mais ne le font pas.
Or, ceux qui choisissent les « sages » sont aussi ceux qui fabriquent la loi.
Il apparaît pourtant absurde que des individus en capacité de créer des règles anticonstitutionnelles soient également ceux qui nomment les personnes chargées de vérifier la validité de leurs propositions. C’est un peu comme si une équipe sportive désignait elle-même l’arbitre d’un match.
Le Sénat français est-il à l’origine du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine ?
Le mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie émis par la CPI pour trafic d’enfants est-il la conséquence d’une demande de parlementaires français ? J’ai trouvé cette proposition de résolution européenne “dénonçant les transferts forcés massifs d’enfants ukrainiens” sur le site du Sénat, enregistrée par l’institution le 10 février dernier.
Un texte qui réclame notamment “à l’Union européenne et ses États membres de mettre en œuvre tous les moyens techniques et humains à leur disposition, en coopération avec les autorités ukrainiennes pour identifier, documenter et recenser tous les cas de transferts forcés et de déportation engagés par la Fédération de Russie depuis le début du conflit et d’identifier les responsables de ces actes afin d’engager des sanctions immédiates et d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires ultérieures”.
Thierry Casasnovas, a été arrêté le 7 mars 2023 par les gendarmes de la section de recherches de Montpellier. Cette arrestation fait suite à plusieurs mois d’enquête de la part des autorités. Thierry Casasnovas est accusé d' »emprise mentale », d’exercice illégal de la médecine et d’escroquerie, et il sera présenté devant un juge vendredi. Une de ses associées en charge des finances a également été placée en garde à vue.
Cette enquête a débuté après des signalements adressés à la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Il est important de souligner que la France est le seul pays au monde à avoir une agence gouvernementale spécialement dédiée à la lutte contre les dérives sectaires, plutôt que contre les sectes elles-mêmes, une nuance qui a son importance. La Miviludes surveille les internautes et agit comme une sorte de police de la pensée pour éliminer tout contenu lié à la santé naturelle, faisant ainsi office de bras armé de l’ordre des médecins.
Ce dernier est toujours persécuté par les États-Unis pour avoir révélé les crimes de guerre américains en Irak. Un geste qui est loin d’être anodin. Explications.
Privé de liberté depuis 2010, Assange est encore aujourd’hui enfermé dans un pénitencier anglais en attendant une possible extradition vers l’Amérique où il risque 175 ans de prison. Depuis toutes ces années, il est victime d’une justice soumise aux intérêts américains.
Ce dernier est toujours persécuté par les États-Unis pour avoir révélé les crimes de guerre américains en Irak. Un geste qui est loin d’être anodin. Explications.
Privé de liberté depuis 2010, Assange est encore aujourd’hui enfermé dans un pénitencier anglais en attendant une possible extradition vers l’Amérique où il risque 175 ans de prison. Depuis toutes ces années, il est victime d’une justice soumise aux intérêts américains.
« Google a utilisé des méthodes anticoncurrentielles et illégales pour éliminer, ou réduire drastiquement, toute menace à sa domination sur les technologies utilisées pour la publicité numérique », a fait savoir l’autorité, mardi 24 janvier, dans un document judiciaire transmis à la presse. Le ministère et huit Etats américains, dont la Californie et New York, demandent à la justice de condamner le groupe californien pour infraction au droit de la concurrence, de faire payer à l’entreprise des dommages, et enfin, d’ordonner la cession de ses activités liées à la vente d’espaces publicitaires en ligne.
Il s’agit de la deuxième plainte lancée par le ministère contre le groupe californien depuis l’investiture du président, Joe Biden, il y a deux ans. La première, qui porte sur la domination de son moteur de recherche, doit déboucher sur un procès cette année.
Google a déjà été condamné dans le passé à des amendes pour infraction au droit de la concurrence, notamment par l’Union européenne. Aux Etats-Unis, l’entreprise affronte déjà des poursuites lancées fin 2020 par une coalition d’Etats, emmenée par le Texas. Eux accusent Google d’avoir cherché à évincer toute concurrence en manipulant les ventes aux enchères publicitaires ».
Ainsi, les Tribunaux internationaux ne cherchent aucunement à rendre la justice, mais à confirmer l’ordre du monde et à châtier ceux qui le contestent. Le Droit états-unien et le Droit européen servent aussi à contraindre le reste du monde à respecter les politiques de Washington et de Bruxelles. Ce système commence à pâlir.
Depuis la dissolution de l’Union soviétique, les Occidentaux utilisent les tribunaux internationaux et la Justice états-unienne pour imposer leur loi. Ils font condamner ceux qu’ils combattent et ne jugent jamais leurs propres criminels. Cette conception de la justice est devenue l’exemple absolu de leur politique du « deux poids, deux mesures ». Pourtant, l’affaiblissement de la domination occidentale depuis la victoire de la Russie en Syrie et plus encore depuis la guerre en Ukraine commence à avoir des répercussions sur ce système.
La fin de la domination occidentale a débuté en 2016
Le 5 mai 2016, le président Vladimir Poutine proclamait la victoire de la civilisation sur la barbarie, c’est-à-dire de la Syrie et de la Russie sur les jihadistes armés et soutenus par l’Occident. Il organisait un concert symphonique télévisé dans les ruines de Palmyre, la cité antique où la reine Zénobie avait fait cohabiter toutes les religions en harmonie. Symboliquement, ce concert de l’orchestre de Mariinski de Saint-Pétersbourg était intitulé : « Prière pour la paix ». M. Poutine s’y exprimait en vidéo-conférence.
Les peuples occidentaux n’ont pas compris ce qui se passait car ils n’avaient pas conscience que les jihadistes n’étaient que des marionnettes de leurs services secrets. À leurs yeux, et surtout depuis les attentats du 11-Septembre, ils étaient leurs ennemis. Ils ne comprenaient pas que les dégâts des jihadistes chez eux et dans le reste du monde n’avaient pas du tout la même ampleur. À titre d’exemple, les attentats du 11 septembre 2001 —attribués contre toute logique aux jihadistes— ont fait 2 977 morts, tandis que Daesh a tué des centaines de milliers d’arabes et d’africains.
Selon un article de Le Point, un habitant de Saint-André-le-Puy, dans la Loire, a obtenu gain de cause afin de retirer son compteur Linky de son domicile, après avoir ressenti des céphalées et des acouphènes dès son installation. Bien que l’opérateur ait refusé de retirer le compteur, le tribunal de Saint-Étienne a ordonné son remplacement par un compteur non communicant dans un délai de deux mois, sous astreinte de 200 euros par jour de retard.
Condamné en première instance et en appel pour « injures publiques » au président de la République, Michel-Ange Flori s'était pourvu en cassation. Emmanuel Macron et les tribunaux l'ont poursuivi jusqu'en appel. La condamnation a paradoxalement prouvé le bien-fondé de Michel-Ange Flori, puisque jamais Hitler et Pétain, auxquels Emmanuel Macron était comparé, n'auraient permis la critique. La cour de Cassation, elle, a jugé que l'humour était légal. Un petit pas dans la jurisprudence, mais un grand pas pour la liberté d'expression.
Petit rappel des faits.
Rares sont les chaînes qui osent dire la vérité, mais force est de constater que Pascal Praud met les pieds dans le plat sur Cnews quand les autres préfèrent se taire. Lors de l’émission L’heure des Pros du 24 octobre 2022, Pascal Praud revient sur les décisions rendues le 21 octobre 2022 par la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’ordre des Médecins. Le Pr Perronne y a remporté l’ensemble de ses procédures. « Je suis heureux, je ne m’attendais pas à un jugement aussi favorable. J’ai reçu un énorme soutien. Le conseil de l’ordre des Médecins m’a rendu mon honneur« , dira l’infectiologue qui a subi l’acharnement des médias.