Il y a toujours eu des intérêts divergents et des fractures, sauf que là, ça prend des proportions dangereuses et ça déborde de partout. Les clans se rendent coup pour coup. Ils incluent le président de la République, les investisseurs du Qatar, le président de la FFF Noël Le Graët, Didier Deschamps, Zinedine Zidane et les journalistes qui les soutiennent (ou les démolissent), c’est-à-dire ceux de Canal+ ou RMC, sans oublier ceux de BeIn Sports, plus discrets quand même.
On en arrive, alors que le football français exporte ses meilleurs joueurs partout (sauf Mbappé, retenu par le Président en personne), qu’on a joué deux finales de CDM de suite, que Mbappé est le prince du sport-roi, que les millions ruissellent sur nos clubs (l’OL a récemment fait entrer l’investisseur US John Textor et ses 800 millions d’euros – soit 80 % de la maison lyonnaise – dans le capital), à une situation ingérable.
Allons droit au but : Zidane rêve depuis longtemps de remplacer Deschamps, à la tête des Bleus depuis 2012 (une finale d’Euro, 2 finales de CDM), et qui vient de rempiler jusqu’à 2026, mais le palmarès de son ancien coéquipier des Bleus des années 90-2000 joue en sa défaveur. Il ronge son frein dans son coin en attendant la chute de Dédé, mais elle ne vient pas.
Et si Zizou a enquillé les titres avec le Real (3 Ligues des champions), il n’a pas l’oreille de Le Graët, entre autres parce qu’il a soutenu Benzema quand ce dernier était sous les feux de la justice. Benzema, qui a été écarté des Bleus au Qatar par le noyau Griezmann-Mbappé-Giroud, a difficilement caché son ressentiment. Tout est parti de là.
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Jeudi 15 décembre, l’Agence France presse (AFP) a diffusé une dépêche titrée « Électricité : le relevé de compteurs payant à partir du 1er janvier pour certains clients non équipés de Linky » et dont le contenu a été repris par de nombreux médias et sites web. Or, même si ce qu’a écrit l’AFP n’est pas formellement faux, le fait est que la plupart des gens qui ont vu passer cette information ont été désinformés.
En effet, les personnes qui résistent depuis 2015 à l’invasion des compteurs communicants verts fluo ont juste à faire une auto-relève de leur consommation sur le site web du distributeur d’électricité Enedis, ou par téléphone, pour échapper au moins jusqu’en 2025 à la facturation actuellement agitée pour les intimider.
Notons qu’il s’agit bien d’une simple facturation, parmi les nombreuses autres figurant dans le catalogue des prestations d’Enedis, et en aucun cas d’une amende : les 4 millions de foyers encore équipés de compteurs ordinaires ne sont pas hors-la-loi.
« Était » car le collectif évolue fortement. Louis Fouché nous propose de nous expliquer ces grands changements : nous lui laissons donc la parole.
« Merci au Média en 442 de m’accueillir. Et merci de me permettre de préciser clairement les choses, si je peux...
Elisabeth Borne doit présenter ce 10 janvier le projet de réforme des retraites. Ardemment souhaitée par Emmanuel Macron, la réforme vise à reculer l’âge légal de départ à taux plein à 65 ans. Cela fait des semaines que les membres du gouvernement et de la majorité avancent des arguments parfois fallacieux pour tenter de justifier cet allongement de la durée de travail.
Basta! est allé regarder de plus près.
2021 : 77 % de la population française de plus de 15 ans possédait déjà un ordiphone (INSEE).
Ce taux d’équipement est en progression constante, et tout est fait pour faire craquer celles et ceux qui résistent encore et toujours à l’envahisseur connecté : acheter un billet de train, accéder à une administration, lire la carte d’un restaurant qui ne propose plus qu’un QR code à ses client·es… Les embûches du quotidien se multiplient pour les non-smartphonisés. Voici un autre exemple de contrainte délirante, découverte en rendant visite à mon vieux pote Béber, installé à Paris. Locataire d’un petit appartement situé dans le 12e arrondissement, il a vu un jour débarquer un technicien chargé de remplacer l’interphone de l’immeuble. « On est tous locataires, c’est la régie (Gecina, bailleur au patrimoine évalué à 20 milliards d’euros, Ndlr) qui s’occupe de ce genre de choses. Ils ne te demandent pas ton avis », m’explique-t-il. Une fois tout le matos bien installé, le type lui en révèle le fonctionnement : lorsque les gens sonneront à l’interphone, la sonnerie ne retentira plus sur son vieux combiné accroché à côté de la porte, mais directement sur son smartphone ! Heureusement, pour le bon fonctionnement du truc, le Béber en question en est équipé.
Cela-dit il a fallu ouvrir la porte parisienne depuis la Roumanie ?!
Le Forum économique mondial (FEM), une organisation mondiale non élue qui cherche à « façonner les agendas mondiaux, régionaux et industriels », a annoncé le programme de sa réunion annuelle de 2023, qui comprend un panel sur la lutte contre la « mésinformation. »
Le panel s’intitule « Countering Threats in the Age of Black Swans » et aura lieu le 18 janvier 2023 à 9 heures, heure normale de l’Est (HNE).
La description de la table ronde ne définit pas la mésinformation, mais affirme qu’un « large éventail d’acteurs » a accès à « une capacité toujours plus grande de diffusion de la mésinformation. » Cette capacité, selon le FEM, est censée aggraver les « menaces qui étaient autrefois considérées comme aberrantes ».
Au cours de la table ronde, les intervenants discuteront de la manière de prévoir, d’atténuer et de contrer ces menaces qui sont censées être aggravées par la mésinformation.
Alors que la description du panel ne définit pas la mésinformation, un récent post promouvant la réunion annuelle du FEM suggère que le groupe considère la critique du FEM et la remise en question des récits dominants du Covid-19 comme de la mésinformation.
En cette fin d’année 2022 très agitée, Dmitri a émis une série (un thread) de tweets en anglais sur ses prédictions pour 2023. C’est de l’humour russe, mais les vassaux de l’Empire n’en ont plus beaucoup.
On va traduire en substance : en guise de préambule, Dmitri nous explique qu’à chaque fin d’année tout le monde se risque à faire des prédictions pour la suivante, et ça part souvent dans la connosphère. Voici donc son humble contribution sur ce qui peut advenir en 2023...
Il est vrai que cette nouvelle année s’annonce pleine d’incertitudes et d’inquiétudes… d’aucuns redoutent non pas la fin de l’Histoire, non pas la fin de la civilisation mais carrément la fin de l’humanité… ce serait bien triste, car après des siècles et des millénaires de quête philosophique, poétique, artistique…, les hommes et les femmes n’ont toujours pas élucidé ce que pouvait bien être l’humanité, et il serait tragique que l’humanité disparaisse sans qu’elle ait pu élucider sa nature et accomplir son destin.
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Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, a émis plusieurs hypothèses futuristes sur ce qui pourrait se passer dans le monde en 2023. Il l’a écrit sur son canal officiel Telegram.
Selon Medvedev, l’année prochaine, le prix du pétrole pourrait passer à 150 dollars le baril, et celui du gaz à 5000 dollars les mille mètres cubes. Il a également envisagé que la Grande-Bretagne revienne dans l’Union européenne. Toutefois, un tel scénario pourrait conduire à la dissolution de l’organisation et à l’abolition de l’euro en tant que monnaie de l’ancienne UE.
« La prise de possession par la Pologne et la Hongrie des régions occidentales de l’ancienne Ukraine. Création d’un Quatrième Reich à partir de l’Allemagne et de ses satellites. Guerre entre la France et le Quatrième Reich. Le partage de l’Europe, y compris une nouvelle division de la Pologne », a ajouté Medvedev dans le cadre de son hypothèse.
Il a prévu la séparation de l’Irlande du Nord de la Grande-Bretagne, ainsi que l’adhésion à la République d’Irlande. Le vice-premier ministre a envisagé une éventuelle guerre civile aux États-Unis, la séparation de la Californie et du Texas en pays indépendants et la victoire de l’homme d’affaires Elon Musk aux prochaines élections présidentielles.
Medvedev a également évoqué la possible délocalisation de toutes les principales bourses et activités financières des États-Unis et de l’Europe vers l’Asie, la chute du système financier de Bretton Woods, y compris le FMI et la Banque mondiale. En outre, il a suggéré l’abandon de l’euro et du dollar comme monnaies de réserve mondiales et un retour à l’étalon-or.