Des satellites ont repéré des téléphones portables appartenant à des membres de l’église protestante non confessionnelle de San Jose, en Californie. Leur localisation a finalement été transmise à une société privée, qui a ensuite vendu les informations au gouvernement du comté de Santa Clara. Ces données, ainsi que les observations des agents chargés de l’application de la loi sur le terrain, ont été utilisées pour infliger de lourdes amendes à l’église pour avoir enfreint les restrictions du COVID-19 concernant les rassemblements publics.
« Chaque dimanche », témoignera plus tard le pasteur adjoint de Calvary, Carson Atherly, « les officiers me signifiaient un avis d’infraction pendant ou après le service religieux ».
Calvary poursuit le comté pour son utilisation des données de localisation, un outil controversé de plus en plus utilisé par les gouvernements à tous les niveaux – notamment en relation avec l’émeute du Capitole le 6 janvier 2021. Tout en permettant aux forces de l’ordre d’identifier plus facilement les délinquants potentiels, cette pratique, appelée « géorepérage », s’est également imposée comme une question de pointe en matière de protection de la vie privée, soulevant des problèmes constitutionnels impliquant des perquisitions sans mandat et, avec la Calvary Chapel, la liberté religieuse.
« Nous sommes entre l’émergence de cette pratique technologique et le moment où les tribunaux se sont prononcés sur sa constitutionnalité », a déclaré Alex Marthews, président national de Restore the 4th, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection du quatrième amendement, lequel protège les droits des Américains contre les « perquisitions et saisies abusives ».
Le « géorepérage » commence souvent par un clic innocent. Les applications pour smartphones demandent s’il est possible d’accéder à la géolocalisation afin d’améliorer le service. Lorsque les utilisateurs répondent par l’affirmative, ils ne se rendent souvent pas compte que les applications qui les aident à conduire, à cuisiner ou à prier sont susceptibles de revendre leurs informations à des entités lointaines à but lucratif. Ces informations, ainsi que d’autres renseignements détaillant les comportements et les préférences des personnes, sont précieuses pour les entreprises qui tentent de cibler leurs clients. Selon Grand View Research, le marché mondial de la géolocalisation était estimé à 16 milliards de dollars l’année dernière.
Souvenons-nous : le 12 mars 2020, Monsieur Macron annonçait l’arrêt de nos libertés fondamentales de circulation et de réunion avec la condamnation d’une population entière à l’assignation à résidence du fait de la circulation d’un virus respiratoire méconnu, stoppant net le mouvement épidémique des Gilets jaunes à qui on interdisait alors la rue.
De la punition collective à la répression ciblée pour délit d’opinion, le peuple de France goûtait plus encore aux plaisirs totalitaires d’un régime que seul le privilège historique du «progrès» sépare de la république bananière. Au nom de la santé d’État, c’est l’idéologie sécuritaire du risque zéro qui devait prévaloir, écrasant au passage toute exigence critique en faveur de la dignité humaine : le monde était masqué, confiné, piqué, ridiculement soumis à ses maîtres sorciers.
Si le smartphone est l’opium du peuple – accaparant les mains et l’attention dès le plus jeune âge -, cette période de crise liberticide aura permis à nos gouvernants de s’assurer une virtualisation accélérée du monde et des rapports humains, où le télétravail devenait la norme, et le télécombat une triste fatalité pour les résistants en gilet jaune, précipités dans une société nouvelle : celle de l’hypercontrôle et de l’omnisurveillance.
Ce que redoute avant tout cette autorité-là, c’est l’indépendance de ses administrés. L’indépendance productive des artisans et petits entrepreneurs, que les multiples taxes et confinements successifs ont dû achever ; et l’indépendance de pensée, que les médias colonisés – promoteurs de la bêtise marchande et de la médiocrité culturelle – finiraient par criminaliser.
Vous pensez peut-être que votre téléphone est un outil de communication, de divertissement et de productivité, mais c’est aussi une porte d’entrée pour les autorités qui veulent vous espionner. En effet, la France n’est pas le seul pays à avoir adopté une loi permettant à la police de prendre le contrôle à distance des appareils des suspects, avec accès aux caméras, aux microphones et aux données GPS.
Le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a salué l’adoption d’une nouvelle législation autorisant ce type d’espionnage pour une durée maximale de six mois, sur autorisation d’un juge, dans les cas où les peines encourues sont d’au moins cinq ans. « Nous sommes loin du totalitarisme de 1984 », a-t-il ajouté. « Des vies humaines seront sauvées ».
De toute évidence, le fait qu’un agent de la police ou du gouvernement pourrait pirater votre téléphone et observer avec désinvolture un flux en direct de votre vie ressemble à l’invasion la plus obscène de la vie privée. Et clairement, cela ouvre la porte à des abus occasionnels des libertés civiles par des personnes en position de pouvoir, ainsi qu’à des abus plus ciblés de ce pouvoir par des acteurs de mauvaise foi.
Mais cette pratique est loin d’être nouvelle, encore moins d’être rare. En 2006, avant la sortie du premier iPhone, le FBI américain activait à distance les microphones des téléphones portables (même avec les téléphones éteints) et écoutait les suspects, en toute légalité. À l’époque, vous pouviez encore retirer les piles de nombreux téléphones. Maintenant, pas tellement.
Pouvoir activer à distance un smartphone, un ordinateur portable ou tout objet connecté afin de voir et entendre leurs propriétaires ne relève plus de la dystopie. Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale d’approuver la possibilité d’activer à distance les caméras et les micros de ces appareils du quotidien.
Le but est de pouvoir écouter et filmer des personnes visées dans des enquêtes de criminalité organisée et de terrorisme. Il s’agit d’un article-clé du projet de loi de programmation pour la justice.
Si certains y voient une grave atteinte à l’intimité et à la vie privée des utilisateurs, ces mesures ne devraient être prises que dans des cas très précis. Afin, justement, d’éviter tout débordement. Cet article-clé a mis d’accord 80 députés tandis que 24 élus se sont dit contre.
Apparu il y a seulement une quinzaine d’années, le smartphone est devenu avec une incroyable rapidité un objet central de notre société. Il suffit d’observer nos contemporains, dans la rue, dans le métro, au restaurant, partout, pour se rendre compte de la place prépondérante qu’il occupe. Selon les dernières statistiques de l’Insee, 77 % de la population française âgée de 15 ans et plus en possèdent un. Ce pourcentage atteint 92 % chez les 30-40 ans, et 94 % pour les 15-29 ans. Signalons que ces statistiques portent sur l’année 2021 et que le taux d’équipement étant en hausse constante, il est assurément encore plus élevé aujourd’hui. Signalons aussi qu’il concerne des enfants de plus en plus jeunes. Selon une étude Médiamétrie, ces derniers se voient offrir leur premier smartphone, en moyenne, avant l’âge de 10 ans. Là encore, ces statistiques datent de 2020 et tout porte à croire que cet âge moyen a encore baissé.
Est-ce que chaque humain sera, d’ici quelques années, systématiquement relié au « grand tout » via un smartphone ?
Nous sommes un certain nombre à ne pas le souhaiter et à vivre sans smartphone, pour de multiples raisons. Ce petit objet est un concentré de pollutions industrielles. Il contient une cinquantaine de métaux différents quasiment impossibles à recycler dont l’extraction crée des situations dramatiques aux quatre coins du monde. Dans les usines de smartphones chinoises, ouvriers et ouvrières sont soumis aux conditions d’exploitation les plus extrêmes quand ils ne font pas l’objet de travail forcé, comme les Ouïgours. Nous pensons qu’à l’heure où l’on nous annonce des coupures d’électricité, l’énergie disponible ne doit pas être accaparée par cet appareillage, ainsi que par la gigantesque infrastructure nécessaire à son fonctionnement (antennes relais, serveurs…). Nous affirmons que les ondes électromagnétiques liées à cette technologie posent de sérieuses questions de santé publique.
Faut-il protéger les enfants des écrans ? C’est ce que pensent les parents et les écoles de la ville irlandaise de Greystones, au sud de Dublin. Collectivement, ils ont décidé, dès le mois de mai, de mettre en place un pacte qui interdit les smartphones aux enfants à la maison et dans les huit écoles primaires de la ville irlandaise, et ceci jusqu’au collège, d’après The Guardian.
Avec cette décision, les parents entendent réduire la pression et l’influence exercées par les réseaux sociaux sur les enfants. « L’enfance est de plus en plus courte », a déclaré Rachel Harper, directrice de l’école St Patrick, qui est à l’origine de l’initiative, selon The Guardian. Les parents craignent que les écrans exposent les enfants à plus d’anxiété et à du contenu pour adultes. « Plus longtemps nous pourrons préserver leur innocence, mieux ce sera », a déclaré au journal britannique Laura Bourne, qui a un enfant en petite section dans une école de Greystones.
Une future politique nationale
D’après Rachel Harper, le pacte a été conclu parce que le niveau d’anxiété des enfants augmente et qu’il ne peut être qu’en partie attribué à la pandémie de Covid-19. Les écoles de la ville ont fait circuler des questionnaires aux parents afin de les inviter à des réunions et réfléchir à une initiative pour remédier à cette anxiété. En est ressortie la nécessité de créer un « village » sans smartphone, a expliqué Rachel Harper.
« Le smartphone, ça me rend accro et c’est intrusif ! » Depuis belle lurette, Louise [*] lui préfère un bon vieux Nokia 108 pour simplement téléphoner et envoyer des SMS. Et, la plupart du temps, ça lui suffit. « Tout le monde dans mon entourage me connaît pour avoir un “petit bigo” », raconte-t-elle. Mais fin 2022, l’étudiante ne capte plus le réseau 2G de son opérateur, Free mobile. Pas plus de succès avec un autre Nokia 108, trouvé sur Leboncoin et qui marche pourtant parfaitement avec Orange. Sa carte SIM est-elle en cause ? Non, lui assurent les conseillers du service client de Free. Un premier évoque « l’arrêt du réseau pour les vieux modèles de téléphone ». Une seconde lui explique que « la 2G n’est plus présente sur certains territoires ». Adieu le bigophone.
Free mobile aurait-il débranché son réseau 2G ? L’opérateur est catégorique : « Nous n’avons coupé ni la 3G, ni la 2G en itinérance. » Free ne possédant pas son propre réseau 2G, ses clients basculent depuis toujours sur celui d’Orange via un accord d’itinérance qui porte aussi sur la 3G. Ce contrat a d’ailleurs été prolongé récemment jusque fin 2025. Pourtant, la bascule vers le réseau d’Orange n’est plus systématique ces derniers mois.
Louise n’est pas un cas isolé. À Brest, par exemple, d’autres « freenautes » ont remarqué une perte du réseau 2G depuis l’été 2022. Certains ont retrouvé leur connexion depuis, d’autres non… Sur le site de Darty, des consommateurs racontent la même mésaventure. Parmi eux, Laurent écrit le 11 janvier à propos d’un téléphone Gigaset GL390 uniquement compatible 2G : « J’ai acheté ce téléphone mobile pour ma mère de 83 ans, car simple d’utilisation. Cependant, il n’est pas compatible avec son opérateur Free. »
J’ai reçu à nouveau Marc German, spécialiste de la sécurité numérique, qui nous avait déjà donné une interview édifiante sur ce sujet. Aujourd’hui, il évoque plus particulièrement la question de la carte SIM et de la capacité de ce minuscule objet à vous espionner et à tout savoir de vous.
Une interview essentielle pour vous protéger contre la police de la caste.
2021 : 77 % de la population française de plus de 15 ans possédait déjà un ordiphone (INSEE).
Ce taux d’équipement est en progression constante, et tout est fait pour faire craquer celles et ceux qui résistent encore et toujours à l’envahisseur connecté : acheter un billet de train, accéder à une administration, lire la carte d’un restaurant qui ne propose plus qu’un QR code à ses client·es… Les embûches du quotidien se multiplient pour les non-smartphonisés. Voici un autre exemple de contrainte délirante, découverte en rendant visite à mon vieux pote Béber, installé à Paris. Locataire d’un petit appartement situé dans le 12e arrondissement, il a vu un jour débarquer un technicien chargé de remplacer l’interphone de l’immeuble. « On est tous locataires, c’est la régie (Gecina, bailleur au patrimoine évalué à 20 milliards d’euros, Ndlr) qui s’occupe de ce genre de choses. Ils ne te demandent pas ton avis », m’explique-t-il. Une fois tout le matos bien installé, le type lui en révèle le fonctionnement : lorsque les gens sonneront à l’interphone, la sonnerie ne retentira plus sur son vieux combiné accroché à côté de la porte, mais directement sur son smartphone ! Heureusement, pour le bon fonctionnement du truc, le Béber en question en est équipé.
Cela-dit il a fallu ouvrir la porte parisienne depuis la Roumanie ?!
Tu n’imagines pas combien j’ai été fier de te voir engagé dans une cause aussi essentielle. Profondément ému par tant de maturité et de noblesse d’âme, j’ai été totalement conquis par la pertinence de ton combat. Aussi, je t’informe que j’ai décidé d’être indéfectiblement solidaire et, dès aujourd’hui, de tout faire pour réduire l’empreinte carbone de la famille.
Alors, pour commencer, nous nous débarrasserons de tous les Smartphones de la maison. Et puis aussi de la télévision. Tu ne verras aucune objection, naturellement, à ce que ta console subisse le même sort : on dit que cela génère des déchets électroniques polluants qui empoisonnent les rivières du sud-est asiatique.
La connexion continue peut être fatigante et entraîner des sentiments d’anxiété et de peur de manquer. Pour se déconnecter, certains jeunes ont décidé de se mettre au tricot ou adoptent les téléphones à clapet des années 2000. D’autres encore n’hésitent pas à se réclamer du luddisme.
L’absence de réaction de la masse n’échappe plus à personne, même aux plus optimistes. Le G20 va imposer dans une belle indifférence un pass sanitaire mondial et mondialiste (on a le texte en anglais, tout le monde peut aller vérifier) et cela calmera (ou ne calmera même pas) ceux qui croient encore en une alternative mondialiste faite de Brics et de broc.
La guerre en Ukraine a permis l’accélération du Reset, de privations et pénuries organisées et imposées – et elle renforce sous couvert du rideau de fumée médiatique (cette guerre est trop terne pour être vraie, cf. mon ami Shamir) le pouvoir de la coulisse dont parlait Disraeli. Derrière toute guerre mondiale il y a une entente. Le seul bénéficiaire c’est l’Etat totalitaire mondialiste en gestation depuis un siècle ou plus. Joseph de Maistre (Soirées, II) ou Monseigneur Gaume en parlèrent en plein dix-neuvième siècle aussi bien que le PM anglais susnommé. Le nouveau PM anglais d’origine hindoue fera mieux et surtout pire que le précédent. Cela aussi avait été prédit – par Chesterton.
« Il ne se passera rien du côté du "peuple". Si demain les frigos se vident le bel Etat providence fournira la pâtée, RAS. Spectacle fascinant ce matin, 7h, devant l’arrêt de bus du 326 "déchargeant" matutinalement un troupeau de laborieux de tous âges et toutes origines et d’étudiants (en tout une bonne trentaine de têtes) : tous, je dis bien tous, avaient à la main leur portable, les yeux rivés dessus, tête penchée. Cette impossibilité à demeurer une seconde avec soi-même sonne pour moi le glas de toute possibilité de réaction du "peuple". »