La première a reçu une réponse de son chef de cabinet avant le début de l’opération militaire spéciale, m’assurant que le président français ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous apporter la paix. La seconde a été écrite un an plus tard. J’ai dit tout de suite que M. Macron ne me répondrait pas cette fois-ci. Et c’est ce qu’il a fait. Il n’avait rien à dire.
Vous vous demandez peut-être pourquoi moi, une adolescente de 14 ans, j’ai le culot d’écrire au chef d’un grand État européen ? Je ne pense pas que j’en aurais le droit si je n’avais pas vécu la guerre dont M. Macron et la France, entre autres, sont responsables, car dans le Donbass, des enfants meurent à cause des armes que M. Macron fournit au régime ukrainien. Ces armes ne contribuent pas à protéger la vie de personnes innocentes, elles aident l’Ukraine à tuer des civils. J’ai donc décidé d’écrire une troisième lettre dans l’espoir d’atteindre le cœur du président français. Monsieur Macron, vous en avez un, n’est-ce pas ?
Chaque jour, de nouveaux noms apparaissent sur l’Allée des anges à Donetsk et à Lougansk, dans le Donbass. Ils sont tués avec vos armes, Monsieur Macron. Dites-moi, les enfants que nous avons sont-ils différents de ceux qui vivent en France ? Je ne le crois pas. Tous les enfants du monde ont le droit de vivre. Vous avez promis qu’en tant que président d’un grand pays – et je considère la France comme un pays avec une grande histoire – vous aideriez à établir la paix. Vous avez menti, Monsieur le Président. Vous et d’autres pays européens vous êtes préparés à cette guerre depuis longtemps. Mais quelle que soit votre volonté de vaincre la Russie, cela n’arrivera pas. Car la Russie ne commence pas les guerres, elle les termine.
Je regrette que vous poussiez votre peuple vers une grande guerre. Est-ce pour le bien de la France ? Est-ce que cela améliore la vie des gens ordinaires en France ? J’en doute. Les incendies de Lyon et de Paris et l’attitude de votre peuple à votre égard en sont la preuve. La France était autrefois un allié de la Russie, mais aujourd’hui, vous aidez ceux qui tentent de mener une nouvelle guerre mondiale par l’intermédiaire d’autres personnes.
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Il se fout de tout ça, et donc il se fout de ce qu’on pense ou dit de lui, de sa cote de popularité, de son avenir politique, il se fout de tout ça. Macron est un condottiere mandaté par des commanditaires pour détricoter et privatiser tout ce qui est collectif et solidaire en France. Et sa récompense ne sera pas d’être réélu ou de prendre place dans le paysage politique français, sa récompense sera d’aller siéger dans tous les conseils d’administration des sociétés qu’il aura privatisées pour ses commanditaires.
Ce n’est rien d’autre qu’un homme de main qui obéit à des ordres et qui a agi en deux temps : en pourrissant l’État français de l’intérieur sous un Hollande complètement manipulé, et en prenant ensuite prétexte de ce pourrissement pour mener à bien son pillage en règle de l’état. Voilà pourquoi il se moque de tous ces scandales à répétition le concernant et concernant son gouvernement. Voilà pourquoi nous avons un gouvernement « de crise » composé sans vergogne à moitié de millionnaires, voilà pourquoi il garde un Président de l’Assemblée mis en examen, pourquoi sa ministre de la justice peut dire en rigolant qu’elle a juste oublié de déclarer trois appartements au fisc.
Voilà pourquoi il met sans honte un voyou à la tête de la police et autorise à cette police des comportements de voyous. Voilà surtout pourquoi il ne cède et ne cédera devant aucune grève. Parce qu’il s’en fout.
Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police. Il s’en fout. Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre le bien public lui garantit. Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour se défendre contre le plus violent des systèmes de finance ultralibérale qu’on puisse imaginer.
Il laissera tomber tout le monde. Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire. Voilà pourquoi il ne cède et ne cédera pas, et voilà pourquoi la seule façon de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus violents que lui.
Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique. Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes, parce qu’il l’a désarçonné là , politiquement et sur le terrain, où il ne s’y attendait pas.
« De l’eau, pas des euros ! » Cet appel s’élève depuis les plus lointaines communes de montagnes du pays. Du Haut-Languedoc aux Vosges en passant par l’Auvergne, des citoyens se sont retrouvés le 18 mars à Murat-sur-Vèbre, dans le Tarn, pour échanger sur les moyens de résister à la soif inépuisable des multinationales de l’eau.
Premier pas essentiel : connaître les intentions des embouteilleurs. À Murat-sur-Vèbre, des agriculteurs ont découvert il y a un an l’existence d’un forage sur une exploitation voisine. Pour quelle raison ? La nouvelle n’a filtré qu’auprès de quelques personnes avant que Danone, qui exploite dans la commune voisine l’eau de la Salvetat, ne concède à prévenir quelques agriculteurs. « Ce qui nous a choqué, c’est qu’un forage énorme se présentait et que personne ne donnait d’information », raconte Jessica Théron, éleveuse locale qui a rapidement diffusé l’information et participé à la création d’une association locale.
Cette mauvaise publicité semble avoir permis de suspendre momentanément les velléités de Danone à Murat-sur-Vèbre. Le 8 mars dernier, le groupe a annoncé dans un communiqué que « les besoins actuels de la marque étant couverts, nous ne prévoyons pas à ce jour de déposer une demande d’homologation de l’eau issue de cette nappe ». Une première victoire loin de satisfaire pleinement les habitants, qui ignorent la raison réelle ayant fait reculer l’entreprise.
Garder la tête froide face aux embouteilleurs et leurs soutiens.
Une puissante éjection de masse coronale pourrait endommager les réseaux de transmission d’électricité et faire tomber Internet si elle était dirigée vers la Terre.
Lundi 13 mars en fin de journée, le Soleil a émis une éjection de masse coronale (EMC) à une vitesse d’au moins 3 000 kilomètres par seconde, peut-être la plus rapide jamais enregistrée. Les particules expulsées ont atteint l’orbite terrestre en moins d’une journée. Si elles avaient touché la Terre, les résultats auraient pu être catastrophiques, mais heureusement, l’EMC était dirigée presque directement à l’opposé. Toutefois, l’explosion nous rappelle que la prochaine fois, nous ne serons peut-être pas aussi chanceux.
Bien qu’il provienne de la face cachée du Soleil, l’événement semble avoir provoqué une tempête de radiations mineure sur la Terre. Une EMC plus petite et beaucoup plus lente, qui devait frôler la Terre samedi, pourrait également y avoir contribué. Les EMC peuvent s’influencer mutuellement, l’une ouvrant la voie aux particules chargées d’une autre. Spaceweather.com prévoit des pannes de radio à ondes courtes pour les avions survolant les pôles.
0:16 - La première partie retrace l’historique de ce qui doit être appelé objectivement un acte de guerre, ayant des conséquences économiques désastreuses notamment pour l’Allemagne et la France.
18:53 - Alors que les médias euro-atlantistes ont soigneusement dénigré puis étouffé les révélations du Prix Pulitzer Seymour Hersh sur l’implication directe des États-Unis dans ce sabotage, l’édition du 7 mars 2023 du New York Times a publié une toute nouvelle version qui attribue cette fois-ci la responsabilité de ce sabotage, non plus à la Russie, mais à des pêcheurs pro-ukrainiens.
Dans la deuxième partie de cette vidéo, François Asselineau démontre l’invraisemblance de ce nouveau narratif et fustige la pusillanimité de l’exécutif français qui n’a émis aucune protestation contre les États-Unis alors que la France est touchée au cœur de son économie. Au contraire, Macron s’est couché encore une fois devant Biden.
François Asselineau dénonce ce qui est peut-être encore plus grave : l’ensemble des prétendues oppositions qui, du RN jusqu’à la NUPES et au PCF, n’ont pas protesté non plus contre cet acte de guerre visant à affaiblir durablement la France et à écarter toute solution pacifique en Ukraine.
« Désormais, c’est certain, on ne pourra pas remplir le lac avant l’été. » Perché sur le barrage de Montbel, soumis aux vents particulièrement soutenus dans la région, Xavier Rouja sait de quoi il parle. Responsable d’exploitation pour le Syndicat mixte départemental de l’eau et de l’assainissement de l’Ariège (SMDEA), il travaille ici depuis plus de vingt ans. En haut de cette infrastructure, construite en même temps que le lac dans les années 80, le constat est frappant tant le niveau de l’eau est au plus bas. « Cette année est exceptionnelle, c’est le troisième hiver le plus sec jamais enregistré », explique-t-il.
Chaque année, ce lac artificiel se vide et se remplit. Cette réserve d’eau de 60 millions de mètres cubes est exclusivement alimentée par une dérivation de l’Hers-Vif, la rivière qui contourne le lac. Le réservoir de Montbel permet ainsi de stocker l’eau et de la relâcher pour répondre à différents besoins, principalement celui de soutenir les prélèvements des agriculteurs pour l’irrigation. C’est en effet une réserve d’eau pour plus de 500 irrigants et 13 000 hectares de cultures.
Alors que la ville syrienne de Jablé publiait sur les réseaux sociaux un appel de détresse demandant au plus grand nombre de jeunes volontaires de rejoindre au plus vite le cimetière Al-Fayd afin d’aider à creuser les tombes, le nombre de corps à ensevelir en leur dernière demeure ayant largement dépassé les capacités locales, le porte-parole officiel du département d’État américain, déclarait via Tweeter : « La Turquie envoie généreusement ses équipes d’intervention dans le monde entier pour aider lors des catastrophes naturelles. Les États-Unis sont prêts à aider les peuples turc et syrien en ces temps difficiles ».
Des plongeurs de l’US Navy ont posé des explosifs sous les gazoducs Nord Stream l’été dernier (durant l’« opération Baltops 22 » de l’Otan, du 5 au 17 juin 2022), que les Norvégiens ont activés trois mois plus tard, le 26 septembre, en larguant depuis un avion une bouée qui les a fait exploser.
L’opération a été pilotée par Jacob Sullivan (conseiller national de Sécurité), Antony Blinken (secrétaire d’État) et Victoria Nuland (sous-secrétaire d’État pour les Affaires politiques). Ces trois personnalités font partie du cercle très restreint des disciples du philosophe Leo Strauss. Sa planification a débuté en décembre 2021, c’est-à-dire deux mois avant l’intervention militaire russe en Ukraine en application de la résolution 2202 du Conseil de sécurité (présentée comme une « invasion » par la propagande de l’Otan).
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Sur Réseau International vous trouverez l'article complet traduit en Français.
99% des données numériques passent par le câble sous-marin
Ou plutôt les câbles sous-marins, le site spécialisé TeleGeography en dénombre 486, contre moins de la moitié en 2009. Les premiers câbles ont été posés au XIXème siècle entre l’Europe et le continent américain à la suite du développement du télégraphe. Depuis 1988 les câbles classiques en cuivre sont remplacés par de la fibre optique. Les enjeux géopolitiques sont évidents, sans câble plus de communication possible, et la Chine et les Etats-Unis s’affrontent ouvertement via leurs opérateurs.
Traditionnellement les grands opérateurs téléphoniques étaient les opérateurs des câbles sous-marins. Liés à la téléphonie, ils les fabriquaient, les posaient, les entretenaient, les surveillaient et souvent les exploitaient. Ces opérateurs tels Alcatel Submarine Networks, Louis Dreyfus Travocean, Orange Marine, Telefonica, sont devenus minoritaires ou réduits au rang d’associés. Depuis une quinzaine d’années les entreprises de la silicone vallée y ont investi massivement, répondant à leurs besoins croissants de transferts de données, à l’atteinte de nouveaux marchés dans les pays du tiers-monde et permettant également un contrôle de l’information. Ils posent ouvertement un défi à la souveraineté numérique des Etats.
Dans la novlangue actuelle, toute recherche de causes d’un évènement, autre que celle fournie par les médias officiels, est appelée “théorie du complot”.
Voici, cités dans l’ordre où ils se sont présentés à nous, les éléments qui vont vous permettre de vous faire une opinion sur l’incendie de Notre-Dame, sur la gigantesque opération de spoliation qu’il révèle, sur Macron, sur les élus parisiens et sur ceux qui nous gouvernent
Cette semaine, plusieurs grands navigateurs web ont rapidement rompu leurs liens avec une mystérieuse société de logiciels utilisée pour certifier la sécurité des sites web, trois semaines après que le Washington Post a révélé ses liens avec un entrepreneur militaire américain, rapporte le Post.
TrustCor Systems a fourni des « certificats » aux navigateurs Mozilla Firefox et Microsoft Edge, qui se portaient garants de la légitimité desdits sites web.
« Les autorités de certification jouent un rôle de grande confiance dans l’écosystème Internet et il est inacceptable qu’une autorité de certification (AC) soit étroitement liée, par sa propriété et son fonctionnement, à une entreprise engagée dans la distribution de logiciels malveillants », a déclaré Kathleen Wilson de Mozilla dans un courriel adressé aux experts en sécurité des navigateurs. « Les réponses de Trustcor par l’intermédiaire de leur vice-président des opérations de l’AC corroborent davantage la base factuelle des préoccupations de Mozilla. »
Selon un nouveau rapport du New York Times, les tours sont grises et colorées et mesurent environ 10 mètres de haut, certaines dépassant même des immeubles de trois étages. Et elles surgissent sans aucun avertissement.
« Nous avons été choqués parce que nous n’avions aucune idée de ce que c’était », a déclaré un propriétaire de magasin dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn. Marion Little, propriétaire de Stripper Stain & Supplies, affirme que ses clients et ses voisins lui ont posé des questions à ce sujet.
Ces tours font partie d’un accord conclu par la ville de New York avec CityBridge et LinkNYC, qui vont installer 2 000 tours dans la ville au cours des prochaines années. Beaucoup de ces tours prennent la place des anciens téléphones publics. Ces tours n’ont pas encore été activées.
D’autres tours seront placées au-dessus des feux de signalisation et des lampadaires, selon le rapport.