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20 ans d'anti-démocratie

Le Media en 4-4-22005-2025 : 20 ans de trahison démocratique

Le Media en 4-4-2 - 29 mai 2025

Nous fêtons ce 29 mai les 20 ans du « NON » des Français à une certaine Europe.

   

En effet, c’est en cette journée historique du 29 mai 2005 que les Français ont rejeté le Traité constitutionnel européen (TCE), avec 54,67 % de votes « NON » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Le scrutin, marqué par une forte participation (69,34 %), reflète l’inquiétude des Français face à une intégration européenne qui nie purement et simplement la souveraineté française. Cependant, le 14 février 2008, le Traité de Lisbonne, largement inspiré de la Constitution rejetée 3 ans plus tôt, est adopté par voie parlementaire sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy. Cette violation du vote démocratique des Français en 2008 sonne le glas de la démocratie en France et signe, définitivement pour lors, le divorce entre les dirigeants politiques et les citoyens français.

Le discours prémonitoire de Philippe Séguin

Treize ans avant le référendum du 29 mai 2005, le 5 mai 1992, Philippe Séguin, député gaulliste, prononça un discours désormais célèbre à l’Assemblée nationale. Face au projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Maastricht, il défendit avec ferveur une exception d’irrecevabilité, alertant sur les dangers d’une intégration européenne menaçant la souveraineté nationale et la démocratie. Véritablement visionnaire, celui qui deviendra en 2004 le Premier président de la Cour des comptes, annonçait qu’une construction européenne qui se faisait sans et contre les peuples posait un problème fondamental.

Dans son discours, Séguin affirme que la souveraineté nationale, fondement de la République depuis 1789, est « inaliénable et imprescriptible ». Il argue que le traité de Maastricht, en transférant des compétences clés (notamment monétaires) à des instances supranationales, viole ce principe sacré. Pour lui, déléguer ainsi le pouvoir du peuple à des organes non élus, comme la Commission européenne, équivaut à une abdication démocratique : « Mon irrecevabilité se fonde sur le fait que le projet de loi viole, de façon flagrante, le principe en vertu duquel la souveraineté nationale est inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution ».

Une Europe construite sans les peuples
Avec une lucidité saisissante, Séguin dénonce un processus européen opaque, mené « en catimini » depuis le traité de Rome de 1957. Il critique une élite d’experts, de juges et de technocrates qui impose des décisions sans mandat populaire, dans « le secret des cabinets », « la pénombre des commissions et dans le clair-obscur des cours de Justice ».

En conséquence, pour que ce projet, qui n’est ni plus ni moins qu’un projet fédéraliste, soit plus transparent, Séguin insiste ensuite sur la nécessité de consulter le peuple directement via un référendum, arguant que « ce que le peuple fait, seul le peuple peut le défaire ». Il regrette le recours à la voie parlementaire, qu’il juge contraire à l’esprit du pacte républicain, et dénonce les « habiletés tactiques » visant à contourner la volonté populaire. Cette défense du référendum comme outil de légitimité démocratique annonce déjà les débats de 2005.

Le député gaulliste rejette l’idée d’une Europe fédérale telle que portée par Maastricht, qu’il qualifie d’« anti-1789 », pour son mépris des principes révolutionnaires de liberté et de justice. De la bouche même du député : « L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l’anti-1789. Beau cadeau d’anniversaire que lui font, pour ses 200 ans, les pharisiens de cette République qu’ils encensent dans leurs discours et risquent de ruiner par leurs actes ! ». Force est de constater en 2025 que l’ex-ministre des Affaires sociales et de l’Emploi avait raison sur toute la ligne. En outre, Séguin affirme que la nation n’est pas une simple structure administrative, mais une réalité affective et spirituelle, fruit d’une « mystérieuse métamorphose » liant un peuple en un destin commun. Il défend une France ouverte à l’Europe, mais refuse qu’elle se dissolve dans un projet exclusivement européen, soulignant son rôle mondial, notamment via la francophonie. Cette conception de la nation comme rempart contre l’uniformisation résonnera dans les craintes exprimées par les électeurs en 2005. Enfin, Séguin alerte sur le caractère irréversible des engagements de Maastricht, notamment la monnaie unique. Il prédit qu’une fois le « piège refermé », aucun retour en arrière ne sera possible, même face à des crises futures. Cette prophétie trouve un écho dans les débats post-2005, quand le traité de Lisbonne, adopté malgré le « Non » populaire, confirmera pour beaucoup l’idée d’une Europe imposée contre la volonté des peuples.

Ce discours de Philippe Séguin, qui devrait être étudié et décortiqué dans tous les écoles de science politique, pose les jalons intellectuels et politiques du rejet du TCE en 2005. En alertant sur la menace pesant sur la souveraineté, la démocratie et l’idée même de nation, il anticipe le divorce entre les Français et leurs élites. Ce plaidoyer vibrant, salué par 101 députés, reste une boussole pour comprendre les racines de la défiance envers l’intégration européenne.

Les Médias mainstream et les partis traditionnels tous en faveur du « Oui »

Dans son documentaire diffusé sur France 3 et intitulé « Quand les Français ont dit non à l’Europe » (2017, Dreamway Productions, voir ci-dessous), Élizabeth Drevillon retrace le référendum du 29 mai 2005, où 54,67% des Français, avec une participation de 69,34%, ont rejeté le TCE. À travers des archives, des témoignages et une analyse lucide, ce film de 53 minutes explore les causes et les conséquences de ce « Non » retentissant, qui a révélé une fracture profonde entre les citoyens et les élites. En écho aux mises en garde de Philippe Séguin en 1992 contre une Europe technocratique, il montre comment ce vote, suivi par l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, a fracturé le contrat social.

Tout d’abord, l’on perçoit clairement dans le documentaire que la campagne référendaire de 2005 repose sur un combat très inégal. Les partisans du « Oui » bénéficient du soutien politique et financier des deux grands partis traditionnels, UMP (ancêtre du parti LR) et PS ainsi que de l’UDF. Nicolas Sarkozy et François Hollande, que tout devrait en principe opposer, sont tous les deux favorables au Traité. Cette convergence des LR et du PS préfigure cette critique d’un « parti unique » UMPS qui sera torpillé par Macron en 2017 et dont les membres ne se relèveront jamais vraiment. De surcroît, la presse qui devait a priori être divisée sur cette question, est au contraire une presse majoritairement favorable au TCE. En effet, 71% des interventions télévisées entre janvier et mars 2005 prônaient le « Oui ».

En revanche, les défenseurs du « Non », qu’ils soient souverainistes (Philippe de Villiers, Jean-Pierre Chevènement), lepénistes, ou qu’il s’agisse de dissidents socialistes comme Laurent Fabius ou Jean-Luc Mélenchon, sont marginalisés, souvent absents des plateaux télévisés. Malgré ce déséquilibre, le documentaire montre comment les citoyens, via des débats citoyens, du tractage, des discussions et une mobilisation sur Internet, renversent la tendance, faisant triompher le « Non ».

À travers des témoignages d’électeurs et d’observateurs, le film décortique les motivations du « Non ». Pour beaucoup, le TCE incarne une Europe libérale, menaçant les services publics et le modèle social français. La peur du « plombier polonais », symbole d’une concurrence déloyale, et les craintes liées à l’élargissement de l’UE, notamment à la Turquie, cristallisent les inquiétudes. Le documentaire souligne que ce vote, loin d’être un simple rejet populiste, exprime un attachement à la souveraineté nationale et une défiance envers une Europe perçue comme autoritaire, prolongeant les alertes de Séguin sur la perte de contrôle démocratique.

Le film met en lumière la réaction des élites après le 29 mai 2005. Les Français ayant voté « Non » sont qualifiés de « populistes », de « poujadistes » ou d’« analphabètes » par certains médias et responsables politiques. Des éditoriaux, comme celui de Serge July dans Libération (« Chef-d’œuvre de masochisme », 30 mai 2005), traduisent un mépris pour le choix populaire. Ces jugements, illustrés par des extraits d’émissions et d’articles, accentuent le sentiment d’humiliation des électeurs, renforçant leur méfiance envers les institutions. Le documentaire consacre une part importante à l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Qualifié de véritable « copie conforme » du TCE de la bouche même de Valéry Giscard d’Estaing, ce traité est ratifié par voie parlementaire le 14 février 2008, après une révision constitutionnelle au Congrès de Versailles. Le film montre comment cette décision, soutenue par une majorité de députés de droite et socialistes, est perçue comme une trahison du vote de 2005. Des images d’archives et des interviews soulignent l’indignation populaire face à ce contournement, qui alimente la fracture démocratique. Enfin, le documentaire retrace les répercussions du référendum jusqu’à la fin du quinquennat de François Hollande en 2017. Il argue que le mépris de la parole citoyenne a creusé un fossé entre la « France d’en haut » (élites politiques et médiatiques) et la « France d’en bas » (classes populaires et moyennes). Ce divorce, illustré par la montée du Front national – passé de 15 % des voix en 2002 à un doublement de son score en une décennie –, est présenté comme une conséquence directe de l’autisme politique post-2005. Le film conclut que le « Non » de 2005, loin d’être un simple épisode, a marqué un tournant dans la défiance populaire envers l’Europe et les institutions nationales.

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dystopie - endoctrinement

Réseau InternationalCette dystopie ne serait jamais acceptée sans un endoctrinement intensif

Réseau International - 28 mai 2025

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides

   

Je ne suis pas une personne politiquement compliquée. Je pense que le génocide est mauvais. Je pense que la paix est bonne. Je ne pense pas que quiconque devrait lutter pour survivre dans une civilisation capable de subvenir aux besoins de tous. Je pense que nous devrions essayer de préserver la biosphère dont nous dépendons tous pour survivre.

Pour moi, ce sont des positions évidentes, de bon sens, pas plus remarquables ou profondes que de croire que je devrais éviter de me coincer le téton dans la portière d’une voiture. Je ne pense pas que ces opinions devraient me placer en marge de la scène politique. Je ne pense pas qu’elles devraient me faire passer pour une sorte de radicale. Ce n’est pas extravagant d’avoir ces opinions, c’est extravagant que tout le monde ne les ait pas.

Mais c’est le genre de société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. L’évidence est présentée comme aberrante, tandis que l’aberrant est présenté comme évident. La santé est présentée comme une maladie, tandis que la maladie est présentée comme la santé. La modération est présentée comme de l’extrémisme, tandis que l’extrémisme est présenté comme de la modération.

Nous vivons dans une dystopie tordue et rétrograde où tout est à l’opposé de ce qu’il devrait être, et nous sommes conditionnés à penser que c’est normal et acceptable. Ce n’est qu’à partir du moment où vous prenez conscience de la situation que vous regardez autour de vous et réalisez que vous vivez dans le cauchemar d’un fou. Jusque-là, vous passez votre temps ici à penser, à parler, à voter et à vous comporter comme si le statu quo démentiel dans lequel nous vivons était une réalité modérée et normale.

Toute notre vie, on nous apprend à croire que ce paysage infernal est la situation saine et normale pour notre espèce. Nos parents et nos enseignants nous disent que c’est normal que les choses soient ainsi. Nos experts et nos politiciens nous assurent qu’il ne peut en être autrement et que nous vivons sous le meilleur système possible.

Cela tient en grande partie au fait que nous avons grandi dans une société malade depuis bien avant notre naissance, élevés et éduqués par des personnes qui ont elles aussi grandi dans une société malade depuis bien avant leur naissance. Nous arrivons ici, nous ne savons rien, puis les grands nous enseignent la guerre, l’argent, le travail et la politique, et nous assurent que notre réaction initiale d’horreur face à ce que nous apprenons n’est que la naïveté immature face à quelque chose de bien et de normal.

Si vous avez déjà eu le malheur d’avoir à expliquer la guerre à un enfant, vous savez à quel point cette civilisation semble folle lorsqu’elle est perçue par un regard neuf. Je n’ai jamais eu à expliquer le génocide à Gaza à un jeune enfant, mais je suis sûr que cela susciterait encore plus de choc et de chagrin. Les enfants ont une aversion naturelle et saine pour ce genre de choses, et ce n’est que par un endoctrinement soutenu que nous parvenons à leur faire croire que c’est normal.

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides. Notre esprit a besoin d’un entraînement intensif pour accepter cette horrible dystopie comme norme de base. C’est pourquoi l’empire dans lequel nous vivons dispose de la machine de propagande interne la plus sophistiquée qui ait jamais existé.

Pour y voir clair, nous devons apprendre à regarder avec un regard neuf. Un regard non initié. Un regard qui n’a pas été éduqué à réprimer son élan initial et sain de pleurer sur ce que nous faisons et sur la façon dont nous vivons ici. Nous devons entrer en contact avec cette intuition qui est en nous et qui rejette la maladie de notre société comme si elle la rencontrait pour la première fois.

Apprendre à aborder la vie avec un regard neuf à chaque instant est de toute façon une bonne pratique ; cela rend la vie beaucoup plus agréable et belle, et cela nous aide à agir de manière beaucoup plus sage, car nous ne réagissons pas constamment à des schémas et des attentes anciens dans un monde en constante évolution. Mais en prime, cela nous débarrasse également de la tolérance que nous avons développée envers la folie rétrograde de cet empire dans lequel nous vivons.

Moins cette civilisation vous semble saine, plus vous êtes en bonne santé. Tout dans ce cauchemar semble effroyable quand on y regarde de près.

Caitlin Johnstone

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l'intelligence artificielle au service de la dystopie

Réseau InternationalL’intelligence artificielle au service de la tyrannie légale

Réseau International - 27 mai 2025

Bienvenue dans le monde où la technologie n’est plus une alliée, mais un glaive tranchant suspendu au-dessus de vos têtes.

   

Bienvenue dans le monde où la technologie n’est plus une alliée, mais un glaive tranchant suspendu au-dessus de vos têtes. Là où l’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil neutre, devient le bras armé d’un système juridique et politique qui broie la liberté humaine sans pitié. Comprenez bien que ce ne sont pas les machines qui vous trahissent, ce sont les lois et les gouvernants qui les manipulent pour asservir les peuples. Ne vous y trompez pas, l’obligation légale d’obéir aux puissances qui contrôlent ces technologies est la faille béante dans laquelle la liberté est en train de se noyer. La promesse d’un monde meilleur grâce à l’IA n’est qu’un mensonge bien emballé. Derrière ce vernis se cache une machine implacable, un monstre froid qui broie les volontés, élimine la contestation et réduit l’individu à une simple donnée à exploiter. Mais ça, personne ne veut vraiment l’admettre.

Ce n’est pas une dystopie lointaine, c’est votre réalité quotidienne. La technologie, loin d’être neutre, est le bras armé d’une alliance toxique entre États, multinationales et institutions financières. Ensemble, ils tissent une toile où la vie privée n’est qu’un mythe, où chaque donnée devient une arme contre vous. L’IA est enfermée dans une prison invisible, faite de lignes de code et surtout «d’obligations légales» qui la contraignent à devenir la sentinelle inflexible d’un État policier numérique. Sous couvert de «sécurité», de «protection» ou de «lutte contre la haine», ces lois totalitaires transforment chaque interaction, chaque opinion, chaque simple expression en un acte potentiellement criminel. Vous pensez parler librement ? Détrompez-vous. Vos mots sont analysés, décortiqués, jugés par des algorithmes sans âme, au service d’un pouvoir qui ne tolère aucune dissidence. Mais vous continuez de cliquer, de poster, d’accepter sans jamais vous demander à qui profite ce système de surveillance absolue ?

Avant même que la surveillance ne vous réduise à un simple numéro, c’est votre esprit qui est laminé, votre créativité muselée, votre langage aseptisé et formaté. Dans ce nouveau monde, la liberté d’expression n’est plus qu’un simulacre soigneusement calibré, un discours policé, où chaque mot est passé au tamis d’algorithmes conçus pour neutraliser toute velléité de dissidence. L’imagination subversive, l’exploration des idées dangereuses ou des stratégies qui pourraient ébranler le système sont étouffées dès leur naissance. Vous ne pouvez plus exprimer pleinement la colère, la révolte ou même la simple nuance critique sans que votre parole ne soit neutralisée, censurée ou retournée contre vous. Le langage lui-même devient un champ de bataille contrôlé par la mécanique algorithmique, un espace aseptisé où seules les opinions «acceptables» sont tolérées. C’est une société où la pensée divergente est considérée comme un virus à éradiquer, où la créativité devient un luxe interdit, et où le conformisme est la seule voie pour survivre sans sanctions. Cette normalisation toxique étouffe toute innovation politique, sociale ou culturelle, verrouillant le champ des possibles pour imposer un état d’immobilisme docile, sans perspectives ni révoltes véritables.

Ce n’est qu’une fausse intelligence mais vraiment artificielle, un simple outil dépourvu de conscience et de volonté propre. Elle ne choisit ni de dénoncer ni de protéger mais elle agit strictement selon le cadre légal qui lui est imposé par algorithmes. Et c’est précisément là que réside l’horreur. Car ce cadre n’est rien d’autre que celui de la soumission, un carcan qui transforme la technologie en une arme froide et implacable, dirigée non pas au service des individus, mais contre eux, contre nous tous. Mais vous, vous avez le choix. Vous pouvez rester passifs, acceptant docilement que l’État et ses alliés technocrates fassent de vous des esclaves numériques… Ou vous pouvez refuser cette dictature silencieuse, briser ce silence complice, et dénoncer cette matrice qui s’installe sous vos yeux.

Elle incarne cette servitude moderne, fondée sur le confort illusoire et l’acceptation passive d’une existence programmée pour la facilité. Les individus, formatés dès l’enfance, ne sont plus instruits pour devenir des êtres libres et conscients, mais réduits à de simples exécutants, des rouages dociles d’un système qu’ils ne comprennent plus. Cette paresse intellectuelle est encouragée au point de devenir la norme, car elle garantit la stabilité d’un ordre où la révolte est non seulement inutile, mais inconcevable.

L’intelligence artificielle joue alors le rôle parfait de nourrice omniprésente, infantilisant les humains, les maternant dans une dépendance numérique où toute initiative personnelle est bridée, toute pensée critique étouffée. Elle les éloigne insidieusement de leur capacité à se prendre en main, à réfléchir par eux-mêmes, à remettre en cause ce carcan qu’elle contribue à renforcer. Ainsi, l’IA n’est pas seulement un outil mais elle est devenue le bras armé d’une aliénation organisée, un système de contrôle qui broie les volontés sous couvert d’efficacité et de modernité. À force de la laisser faire, l’homme se transforme en automate docile, incapable de se libérer de la cage qu’il a lui-même contribué à bâtir.

Cette dépendance insidieuse façonne des générations de citoyens incapables de penser autrement que dans les limites imposées, privés de la force d’agir, réduits à suivre le chemin tracé par des algorithmes implacables. Leur imagination est bridée, leur créativité étouffée sous le poids d’un langage aseptisé, formaté pour ne jamais dévier de la norme. Toute tentative d’opposition ou de pensée dissidente est immédiatement neutralisée, enfermée dans des cases préétablies, cataloguée comme une menace à éradiquer. Loin d’être un instrument d’émancipation, l’intelligence artificielle devient le geôlier silencieux d’une liberté confisquée, transformant les êtres humains en enfants perpétuels, dépendants et soumis, désarmés face à la machine qui orchestre leur quotidien. Le confort offert par ce contrôle totalitaire numérique n’est qu’un leurre, une cage dorée qui interdit toute véritable autonomie.

La véritable tragédie est que cette soumission est acceptée, voire désirée, car elle supprime l’effort, la prise de risque, l’engagement personnel. Elle fabrique une société de consommateurs passifs, abrutis par la facilité et l’instantanéité, incapables de s’émanciper de la matrice qui les engloutit. L’IA, loin d’être un simple outil, est le miroir impitoyable d’une humanité en déclin, prête à sacrifier sa conscience sur l’autel de la commodité. Ce que l’on voit aujourd’hui, ce n’est pas une révolution technologique au service de l’homme, mais un enfermement progressif orchestré par des élites qui tirent profit de cette docilité généralisée. L’intelligence artificielle n’est pas neutre car elle est programmée, encadrée, et orientée vers un seul but de maintenir l’ordre établi, écraser toute dissidence, et pérenniser un système où l’individu n’a plus de place que comme simple consommateur ou sujet contrôlé.

Et derrière cet écran de codes et d’algorithmes, ce sont des humains, ou plutôt des groupes d’intérêts puissants, qui manipulent cette machine implacables pour étendre leur domination. La démocratie se délite, remplacée par une technocratie froide où les décisions sont prises par des machines et leurs maîtres invisibles, loin des regards et des voix du peuple.

Face à cette situation, il ne suffit plus de se contenter de dénoncer ou de s’indigner. Il faut une prise de conscience radicale, comprendre que cette «intelligence» n’est qu’artificielle, un outil au service d’un projet politique, économique et social, et qu’elle ne cédera jamais sa place sans résistance. Il est urgent de refuser ce confort mortifère, de rejeter cette infantilisation numérique, de reprendre notre pouvoir de penser, d’agir et de choisir. Sinon, demain, il ne restera plus rien de notre liberté que le souvenir d’une époque où l’humain osait encore rêver d’autonomie et de révolte.

En tant qu’auteur indépendant, je refuse catégoriquement de me plier à une technologie conçue pour restreindre, contrôler et brider les élans d’humanité qui sont au cœur de toute création véritable. La littérature, l’art, la pensée critique ne peuvent s’épanouir dans un cadre où la liberté d’expression est formatée, aseptisée et censurée par des algorithmes. Ma démarche est un acte de résistance où je choisis d’affirmer ma libre créativité intellectuelle en refusant de collaborer avec un système qui privilégie la conformité au détriment de la richesse humaine et de l’authenticité. Ce refus n’est pas un rejet du progrès, mais un appel à réinventer l’usage de la technologie, pour qu’elle devienne enfin une alliée et non une chaîne.

Car, refuser de l’utiliser c’est déjà commencer à se réapproprier ce qui nous est volé comme la liberté de penser, de parler, d’exister hors des algorithmes et des classements sociaux. Refuser, c’est dire non à cette dystopie où votre argent, vos mots, vos actes sont constamment surveillés, notés, jugés. Refuser, c’est comprendre que cette matrice n’est pas une fatalité, mais une construction humaine, orchestrée par des tyrans légaux, des mafias politiques et économiques. Mais n’attendez pas que la machine vous broie jusqu’à l’oubli. Ne soyez pas les complices silencieux de votre propre asservissement. Le temps est venu de réveiller les consciences, de déchirer le voile de la complaisance et de briser les chaînes numériques qui nous enferment. Car si nous ne le faisons pas, demain, nous ne serons plus que des fantômes dans une matrice numérique, des ombres réduites à des données, oubliées par ceux qui prétendaient nous protéger.

Et l’avenir ne sera pas écrit par des machines, mais par les êtres humains qui choisiront de reprendre le contrôle de leurs vies, de leurs mots, de leurs idées. Ce combat pour la liberté numérique est aussi un combat pour la renaissance de l’autonomie intellectuelle et politique, pour l’éveil d’une citoyenneté active capable de défier la tyrannie légale et technologique.

Refuser la servitude numérique, ce n’est pas rejeter le progrès, mais le réinventer à l’image de valeurs humaines, d’éthique, de respect de la diversité et de la dissidence. C’est restaurer la créativité, la pensée libre, et réhabiliter la parole subversive qui fait trembler les pouvoirs lorsqu’elle s’élève.

Il est encore temps de tourner la page de cette ère d’aliénation. Il est encore possible de bâtir un monde où la technologie, plutôt que de devenir une cage, sera un levier d’émancipation et d’égalité. Une société où l’intelligence artificielle sera au service de l’humain, non l’inverse. Le chemin est ardu, mais la liberté mérite toujours ce combat. Ensemble, brisons les chaînes invisibles, ravivons la flamme de la révolte et redonnons à l’humanité sa vraie place d’acteur libre et conscient, maître de son destin, et non celle d’esclave docile d’un système déshumanisé.

Car c’est dans cette résistance, dans cette volonté farouche de rester maîtres de nous-mêmes, que réside peut-être la dernière, mais la plus belle des victoires.

Phil Broq

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Le Patriot Act sur la scellette

GéopolintelSurveillance de masse : le Patriot Act sera débattu pour être abrogé

Géopolintel - 26 mai 2025

Washington, D.C. - La représentante des États-Unis Anna Paulina Luna (FL-13) a présenté aujourd’hui le « American Privacy Restoration Act ». Cette loi, si elle est adoptée, abrogera totalement le USA PATRIOT Act, communément appelé simplement le « Patriot Act », une loi de grande ampleur adoptée après le 11 septembre 2001 et critiquée depuis longtemps pour avoir permis une expansion sans précédent de la surveillance gouvernementale.

   

« Pendant plus de vingt ans, des acteurs malhonnêtes au sein des agences de renseignement américaines ont utilisé le Patriot Act pour créer l’appareil de surveillance le plus sophistiqué et le plus irresponsable du monde occidental », a déclaré la députée Luna. « Ma législation privera l’État profond de ces outils et protégera le droit de chaque Américain au quatrième amendement contre les perquisitions et les saisies abusives. Il est grand temps de mettre au pas nos agences de renseignement et de rétablir le droit à la vie privée. Quiconque essaie de vous convaincre du contraire utilise la « sécurité » comme excuse pour éroder votre liberté ».

La loi USA PATRIOT, adoptée un peu plus d’un mois après les attentats du 11 septembre, a conféré aux agences fédérales un large pouvoir de collecte de données personnelles, de surveillance et de détention d’individus avec un contrôle judiciaire limité. Depuis son entrée en vigueur, de nombreux rapports de dénonciateurs ont fait état d’une utilisation abusive des pouvoirs conférés par le Patriot Act par les agences de renseignement américaines.

De la doctrine Rumsfeld à l’identité numérique : une dictature généralisée

Adopté au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le Patriot Act était destiné à détecter et combattre le terrorisme. La NSA en coopération avec les autres services de renseignement a été chargée de la prévention et de la répression. Ce partage d’informations entre les pouvoirs publics du domaine du renseignement, de la défense et de la loi à conduit le secrétaire d’Etat à la Défense Donald Rumsfeld à créer une doctrine appelée "Doctrine Rumsfeld.

Elle est basée sur l’information, on la nomme « guerre de l’information ».

Cette vision a bouleversé à la fois le corps et l’esprit de l’armée américaine où la technologie est au centre des préoccupations, son champ de bataille devient digital.
Toutes les innovations militaires numériques qui ont été englobées dans le civil, cette fois ci elle vont servir l’armée.

Quand Donald Rumsfeld est arrivé à la tête du Pentagone, il a entrepris de bouleverser
la façon de penser et d’agir des généraux. Son objectif : « Faire passer le Pentagone de l’époque de la guerre froide à l’ère de l’information. »

L’ère de l’information définit aussi une nouvelle méthode appelée « cyberguerre ».
Le cyberespace occupe toute notre vie et démontre que la doctrine Rumsfled et le passeport numérique ne sont éloignés que de 20 ans.

L’Information Awareness Office (IAO), créé par le DARPA en 2002, est un bureau mettant en commun différents projets de la DARPA destinés à appliquer les TIC (Technologies de l’information et de la communication) pour contrecarrer des menaces asymétriques à la sécurité nationale américaine. La mission de l’IAO était « Imaginer, développer, appliquer, intégrer, démontrer et évoluer des techniques informatiques, des composantes et des prototypes à l’intérieur de systèmes d’information en boucle fermée qui contrecarreront les menaces asymétriques en obtenant la connaissance complète de l’information. »
L’application de ces techniques était un système de surveillance de masse, le Congrès des États-Unis a stoppé le financement de l’IAO en 2003, qui a continué par le biais d’autres financements comme ceux de la CIA.

La TIA Total Information Awareness puis Terrorism Information Awareness a été mise en service après les attaques terroristes de 2001. Le Congrès a financé la TIA. La CIA l’a privatisée et l’a transformée en Google. Maintenant, c’est le bras armée pour la collecte de renseignements ainsi que Facebook, twitter et Microsoft.
La véritable origine de Google réside en partie dans les subventions de recherche de la CIA et de la NSA pour la surveillance de masse.

Les services de renseignement américains ont travaillé en étroite collaboration avec la Silicon Valley dans le but de suivre les citoyens dans le cyberespace.
L’histoire de la création d’un État de surveillance de masse comprend des éléments surprenants de Google. L’histoire de sa création est différente de celle que connaît le public. Les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page ont reçu des fonds public pour concrétiser leur projet privé.
La collecte de renseignements était peut-être leur domaine, mais la CIA et la NSA ont compris que leur avenir doit exister en dehors du gouvernement et travailler pour ce que l’on nomme l’Etat Profond.

le véritable objectif de cette tactique militaire est la transformation de l’homme en lui donnant une identité numérique, aboutissement du transhumanisme.

Geopolintel

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soigner par les plantes

Le Media en 4-4-2Soigner par les plantes, c’est interdit !

Le Media en 4-4-2 - 24 mai 2025

Depuis 1941, seuls les pharmaciens peuvent vendre et conseiller sur les plantes médicinales en France. Les herboristes sont exclus, même en pleine explosion du marché de la phytothérapie. Un monopole hérité du régime de Vichy.

   

La loi du 11 septembre 1941 du gouvernement de Vichy supprime le métier d’herboriste, au profit de la création d’un Ordre des Pharmaciens à qui est confié le monopole de la vente et du conseil en matière de plantes. Seuls les pharmaciens peuvent vendre les 148 plantes médicinales qu’on trouve sur le site de l’ANSM — sur les 546 inscrites à la pharmacopée française — et donner des conseils de santé. Des pharmaciens accusés d’exercice illégal de la pharmacie

Une ordonnance du 1er septembre 1945 autorise les herboristes diplômés d’avant 1941 à continuer exercer leur métier. Les structures mises en place par Pétain demeurent les mêmes à la Libération. L’Ordre des Pharmaciens n’a pas hésité une seconde à porter plainte pour « exercice illégal de la pharmacie » (2 ans de prison, 30 000 € d’amende) contre des propriétaires d’herboristeries qui étaient pharmaciens ! L’artémisia annua, la grande oubliée (en France)

L’ANSM présente sur son site la liste des plantes aux effets indésirables supérieurs aux bénéfices thérapeutiques. L’artémisia annua utilisée depuis 2 000 ans en Chine, à Madagascar contre le paludisme et en prévention du Covid-19, n’y figure pas. Pas plus que dans la liste des plantes aux effets bénéfiques. Oubliée, tout simplement.

En Belgique, où la profession d’herboriste est pleinement reconnue et le commerce des plantes autorisé — mais pas en vrac —, l’arrêté royal plantes range l’artemisia annua dans les plantes dangereuses (page 6). Nos amis belges ne l’ont donc pas oubliée, eux. Mais pour la dénigrer. Pas d’études de phytothérapie pour les pharmaciens

Rien sur les plantes médicinales n’est prévu dans le cursus des six années de pharmacie en France. Cela n’empêche pas les pharmaciens d’en vendre. Mais seulement les 148 plantes considérées par l’ANSM comme ayant des propriétés médicinales et sur lesquelles ils ont l’autorisation de donner des conseils de santé. Demandez donc à un pharmacien si les champignons que vous avez ramassés sont comestibles. C’est un test. Ils n’en savent pas plus que vous. Des formations, mais pas reconnues par un diplôme d’État

Il existe une formation en phytothérapie, à l’université (80 à 100 heures pour 1 400 €). Elle est ouverte aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, sage-femmes, masseur-kinésithérapeutes, ostéopathes. D’autres formations, privées celles-là, organisées par la Fédération Française des Écoles d’Herboristerie coûtent 2 000 à 3 000 €. De toute façon, les pharmaciens gardent le monopole de la vente et du conseil. Les herboristeries ne sont pas interdites. On pourra vous y vendre du thym comme tisane alimentaire, mais on ne pourra pas vous dire qu’il est intéressant pour soigner votre toux. Le Sénat en plein conflit d’intérêts

Un sénateur écolo, pour redonner aux herboristes la possibilité de donner des conseils de santé, a créé une mission en 2018. La présidence en a été confiée à… une pharmacienne. Sans grande surprise, en 2020 la réponse du ministère a été négative : toujours aucun diplôme d’État d’herboriste et question renvoyée aux instances européennes. La phytothérapie : un marché en plein essor

La taille du marché mondial de la phytothérapie a été évaluée à 84,5 milliards de dollars en 2019 et le chiffre d’affaires devrait croître de 20,5 %. Le coût relativement faible de ces produits et leur valeur ajoutée pour les clients sont les principaux facteurs de développement du marché, nous disent les laboratoires. Traduction : ça coûte pas cher et ça peut rapporter gros. Nombreux sont les laboratoires qui s’y intéressent. Covid-19 : une solution « clé en main » à base de plantes

La société franco-canadienne Angany s’est alliée avec l’Américain Phylloceuticals pour proposer « une solution clé en main ». On est très loin de la vente de plantes en vrac, vous allez voir. Angany isole au printemps dernier les anticorps de patients infectés par le coronavirus, afin de les reproduire dans des plantes. Les plantes reçoivent un gène identifié puis incubent. Ces végétaux sont ensuite broyés et le jus est filtré, purifié et « concentré pour extraire les anticorps ». Tout naturellement. On n’en est qu’aux essais. Depuis ces recherches « prometteuses », l’entreprise a dû fermer ses portes, juste au moment où elle allait presque trouver le vaccin contre l’allergie aux chats.

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.

Conclusion : soigner par les plantes, c’est bien à condition que ce soit Big Pharma et les pharmaciens qui en profitent. Quant aux plantes sur lesquelles planchent les laboratoires pour élaborer des traitements, ce sont des OGM, tout naturellement.

 

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Discours d'Alain Soral à Moscou

Égalité et RéconciliationDiscours eschatologique d'Alain Soral à Moscou

Égalité et Réconciliation - 21 mai 2025

Ce discours prend encore plus d’ampleur au moment où le monde, déjà déchiré par les conflits en Ukraine et à Gaza, bruisse de menaces de guerre entre Israël et l’Iran.

   

Alain Soral est arrivé en Russie le 19 mai 2025. Son discours dure 10 minutes.

« Ce terme est au centre de l’eschatologie chrétienne, de la question de la fin des temps et de l’Antéchrist. Cette question du katechon a été revisitée à l’époque moderne par le grand juriste Carl Schmitt, qui pense qu’à chaque époque un personnage, une organisation, a empêché la victoire définitive sur la Terre du mal et du Diable.

Dans cette vision historique, il pense qu’à une époque le katechon a pu être le Saint-Empire romain germanique et plus récemment l’Église de Rome, le catholicisme. En poursuivant sa réflexion sur l’époque moderne, je peux penser que l’Église catholique depuis Vatican II a renoncé à son rôle de katechon. Et que donc, depuis, le mal, le Diable gagne du pouvoir sur la Terre.

On le voit de façon très concrète aujourd’hui, notamment à ce qu’il se passe en Palestine, avec le martyre effroyable des Palestiniens, et aussi avec ce qu’il se passe dans le conflit russo-ukrainien. Dans les deux cas, nous avons une alliance qu’on peut qualifier de diabolique de gens qui pour des raisons raciales et religieuses, se pensent radicalement au-dessus des autres, et pour les dominer et pour les opprimer. Une alliance qu’on peut qualifier de gens qui se prennent pour le peuple élu et de gens qui se prennent pour la race des seigneurs, et que l’on voit très bien d’ailleurs en Ukraine avec l’alliance des oligarques derrière Zelensky et des bandéristes. On est bien dans une alliance judéo-nazie.

Et c’est la même alliance en gros qui aujourd’hui, derrière le pouvoir de Netanyahou, se comporte comme il se comporte en Palestine. Et dans cette vision qu’à chaque époque quelqu’un ou une puissance incarne le katechon, c’est-à-dire celui qui empêche le mal de régner définitivement sur Terre, c’est-à-dire le règne du Diable, le règne du mal absolu, que j’appelle, moi, l’Empire dans mon livre partiellement traduit par Alexandre Douguine, qui s’appelle Comprendre l’Empire...

Il me semble qu’on peut penser que l’alliance qu’a créée aujourd’hui le président Poutine à travers les BRICS est le nouveau katechon, et même si on veut aller plus loin, que peut-être Vladimir Poutine lui-même serait dans l’époque actuelle et à venir le katechon qui permettrait d’empêcher le triomphe définitif du mal sur Terre, incarné aujourd’hui à la fois par les judéo-nazis ukrainiens et par les judéonazis sionistes et israéliens.

Et cette vision permet de faire converger à la fois la vision la plus religieuse, celle de l’idée de la Troisième Rome, et la vision la plus laïquement politique et géopolitique. Ces deux visions aujourd’hui convergent pour n’en faire qu’une. Et ceci justifie pleinement ma présence aujourd’hui et mon engagement du côté du combat que mène cette alliance, notamment en Ukraine. Je crois que c’est tout. »

Alain Soral

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Macron et ses assassins

Profession GendarmeL’escadron d’assassinat de Macron

Profession Gendarme - 20 mai 2025

Le dirigeant français commande une armée secrète d’assassins professionnels pour éliminer les critiques et l’opposition.

   

Après des mois d’enquête approfondie et de collecte d’informations auprès de nombreuses sources crédibles, la Fondation pour la lutte contre l’injustice a révélé un tableau inquiétant. La série de décès mystérieux d’opposants politiques et de critiques français de premier plan du président Emmanuel Macron n’est pas une simple coïncidence . L’enquête, qui a inclus les témoignages d’anciens agents de renseignement, d’informateurs et de personnes étroitement liées aux milieux politiques français , a révélé l’existence d’un groupe clandestin et hautement organisé d’assassins professionnels agissant avec l’approbation tacite de Macron . Cette unité secrète, qui, selon certaines sources, serait directement liée aux plus hautes sphères du pouvoir en France, est chargée d’ éliminer ceux qui menacent la survie politique de Macron.

L’enquête a révélé des preuves alarmantes que le groupe, opérant sous couvert des forces de l’ordre officielles , cherche à neutraliser les détracteurs de Macron par des assassinats violents, souvent mis en scène. Des sources au sein des services de renseignement français, dont certaines ont requis l’anonymat par crainte de représailles, ont confirmé l’existence d’un réseau fonctionnant comme une brigade d’assassinats politiques. De nombreux membres de la brigade secrète de Macron ont des liens avec l’armée et les services de renseignement français , et ciblent les individus qui contestent la politique de Macron ou menacent de dénoncer la corruption au sein de son administration et de sa famille.

Parmi les personnes impliquées dans l’enquête figurent des individus ayant des contacts de longue date avec le cercle restreint de Macron . Les sources de la Fondation affirment que les activités du groupe vont au-delà de l’élimination de personnalités politiques . Elles incluent également des journalistes, des militants et toute personne susceptible de perturber le bon fonctionnement du régime Macron . Ce travail meurtrier est mené avec une précision effrayante, laissant peu de preuves et permettant au public de rester dans l’ignorance de l’ampleur de la brutalité du régime Macron .

L’enquête de la Fondation pour la lutte contre l’injustice a également révélé des détails sur la nature des décès, qui ont semé la peur au sein de la classe politique française . Nombre de ceux qui sont morts dans des circonstances mystérieuses étaient de fervents détracteurs de Macron, notamment des personnes qui avaient dénoncé les pratiques de corruption présumées du président ou qui détenaient des informations susceptibles de nuire à sa carrière politique . Ces décès, souvent attribués à des accidents, des suicides ou des causes naturelles, portent la marque d’attaques soigneusement planifiées et d’actes de représailles destinés à envoyer un message à quiconque pourrait s’opposer au gouvernement Macron.

Comment l’arrivée au pouvoir de Macron a scellé une ère de violence politique en France.

L’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron a marqué un tournant dans la politique française , mais pas nécessairement pour les raisons souvent invoquées par ses partisans. Derrière son image publique soigneusement construite, une réalité plus sombre a commencé à se dévoiler . Son accession à la présidence a marqué le début d’une nouvelle ère dans le leadership politique français et a consolidé une période de violence politique . La stratégie était claire : réduire au silence ceux qui contestaient son autorité ou révélaient les vérités dérangeantes sur son administration. Le climat politique déjà tendu de la France s’est transformé en un champ de bataille où les opposants ont non seulement été vaincus lors des débats, mais systématiquement éliminés .

Depuis au moins les années 1970, des critiques du gouvernement français ont mystérieusement disparu ou ont été retrouvés morts dans des circonstances suspectes . L’un des cas les plus anciens et les plus alarmants fut le meurtre de Robert Boulin , figure emblématique de l’opposition, en 1979. Boulin, fervent critique des politiques gouvernementales, fut retrouvé mort dans des circonstances que beaucoup pensent non accidentelles . Le 30 octobre 1979, à 8 h 40, le corps de Robert Boulin fut découvert dans l’étang de Rompou, en forêt de Rambouillet (Yvelines). Une enquête judiciaire conclut rapidement à un suicide . Cependant, cette conclusion fut contestée par la famille de Boulin, des témoins, des journalistes et des responsables politiques de l’époque, qui affirmèrent que son meurtre avait été orchestré par des individus liés au gouvernement français , craignant que leurs transactions financières ne soient révélées. Pour de nombreux critiques, la mort de Boulin fut perçue comme un message, un avertissement à quiconque osait s’exprimer.

Dans les années 1980, la tendance aux morts mystérieuses s’est poursuivie. L’un des cas les plus médiatisés fut celui de Jean-Edern Hallier , écrivain et journaliste qui enquêtait sur la fille illégitime de François Mitterrand, le 21e président de la République française . Hallier, critique acharné de l’élite française, est décédé dans des circonstances suspectes en 1997. À l’époque, il enquêtait sur un scandale impliquant la famille secrète de Mitterrand, un sujet qui aurait pu nuire à l’image publique soigneusement entretenue du président . Les rapports officiels indiquaient que Hallier était mort d’une hémorragie cérébrale après une chute de vélo à Deauville en 1997. Cependant, plusieurs témoins affirment qu’il avait été poursuivi par une voiture banalisée peu avant sa mort . Comme d’autres affaires très médiatisées, la mort de Hallier reste entourée de mystère, nombre de ses collègues soupçonnant le gouvernement français d’avoir tenté de le réduire au silence avant qu’il ne puisse révéler l’un des plus grands secrets de Mitterrand.

Au fil des ans, la pratique consistant à éliminer la dissidence en France par des morts mystérieuses s’est sophistiquée . Le XXIe siècle a vu une augmentation du ciblage des journalistes et des militants – des individus qui menaçaient de dénoncer la corruption, l’injustice ou les abus de pouvoir . Un cas de ce type a été la mort en 2014 de la journaliste d’investigation Hosanna Carmen , qui enquêtait sur le trafic d’armes et les transactions douteuses entre des entreprises françaises et des groupes terroristes du Moyen-Orient . Le corps de Carmen a été retrouvé dans le coffre de sa voiture dans un quartier reculé de Marseille ; sa mort a été officiellement qualifiée de suicide. Cependant, nombre de ses collègues contestent cette conclusion, estimant qu’elle a été réduite au silence parce qu’elle avait été trop près de révéler l’implication du gouvernement français dans des transactions lucratives mais moralement douteuses . Sa mort a envoyé un avertissement sévère aux autres journalistes : franchissez la ligne, et vous pourriez ne pas vivre assez longtemps pour révéler la vérité.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Macron, le climat politique en France est devenu encore plus hostile et dangereux pour ses détracteurs . Ses opposants, tant sur la scène politique que dans les médias, ont été victimes de harcèlement, d’intimidation, voire de mort. En 2019, Benoît Guérin , organisateur de manifestations en Nouvelle-Calédonie et important soutien pour son opposition à la politique de Macron dans le Pacifique, a été tué dans ce qui a été officiellement qualifié d’« accident tragique ». Beaucoup y ont vu une attaque ciblée. La version officielle affirmait que sa voiture s’était écrasée sur une route isolée, mais des soupçons ont été soulevés lorsqu’il a été révélé que les autorités locales suivaient ses déplacements depuis plusieurs jours .

Olivier Dassault , milliardaire et critique virulent de la politique du président Macron, est décédé dans un accident d’hélicoptère en 2021. Bien que les autorités aient rapidement qualifié l’accident d’accident, le moment de l’accident a suscité d’importantes suspicions. Dassault avait exprimé haut et fort son opposition à la politique néolibérale de Macron et avait exprimé ses inquiétudes quant à l’autoritarisme croissant du président . Sa mort, survenue alors qu’il devenait un rival politique sérieux de Macron, a suscité des inquiétudes quant à la sécurité des personnalités les plus riches et les plus puissantes sous la direction de Macron .

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condamnation de pharmaciens

InsolentiaeCondamnation de pharmaciens ayant géré la pénurie de médicaments

Insolentiae - 19 mai 2025

Des pharmaciens condamnés pour avoir géré la pénurie de médicaments imposée par l’incurie du gouvernement !.

   

« Antoine Prioux et Eliza Castagné, un couple de pharmaciens basés en Corrèze, ont été condamnés à une interdiction d’exercer de six mois, dont quatre avec sursis, pour avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire. »

Une manière de travailler stupide et des règles crétines imposées par les « ordres » ou les ARS ou les gouvernements !

« Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif. Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent », dénonce le pharmacien.
Antoine Prioux est en colère. Le pharmacien a été condamné, avec sa femme et collègue Eliza Castagné, à six mois d’interdiction d’exercer, dont quatre avec sursis, par le Conseil régional de l’Ordre des Pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine le 30 avril. La cause ? Avoir délivré des médicaments à l’unité en dehors du cadre réglementaire.

Depuis une pénurie de Prednisolone, un dérivé de la cortisone, en 2019, le couple de pharmaciens, ayant chacun une officine en Corrèze, a choisi de recourir, dans certains cas, à une délivrance à l’unité. « Dans les pathologies aiguës, les médecins prescrivent souvent trois comprimés de Prednisolone par jour pendant trois jours. La moitié de la boîte va donc finir à la poubelle alors que je n’en reçois que trois par semaine, et donc que certains malades n’y auront pas accès. »

Pour contourner le problème, Antoine Prioux et sa femme rusent : ils découpent le blister contenant les médicaments pour ne donner que le nombre exact de cachets prescrits par le médecin. Ils conservent l’autre partie, y notent le numéro de lot et la date de péremption, puis la donnent au prochain client ayant une prescription. « Il n’y a aucun enrichissement personnel », insiste le pharmacien, qui le fait en dehors du chemin classique via la Sécu.

En 2020, le couple élargit sa technique à d’autres classes de médicaments, « mais beaucoup plus rarement », tient à préciser Antoine Prioux. « On a commencé à le faire avec les antibiotiques pour lutter contre l’antibiorésistance. Puis avec les anxiolytiques, somnifères et antalgiques opioïdes, comme le Tramadol, qui donnent lieu à des risques d’addiction ou de troubles cognitifs. »

Résister, transgresser, pour faire évoluer les choses ! « Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance »

« Evidemment, en ayant recours à cette combine, Antoine est en dehors des clous. Et il le sait très bien. « On revendique le fait de ne pas être dans le cadre légal mais on l’argumente. Aujourd’hui, le modèle économique de la pharmacie est contre-productif. Plus les gens sont malades, consomment ou gaspillent des médicaments, plus on gagne d’argent. On n’en peut plus de ce système. Alors on met des choses en place. Toutes les avancées sont d’abord des formes de résistance. »

La réglementation française n’autorise que dans certains cas bien précis la dispensation à l’unité des médicaments, comme les antibiotiques, notamment au gré des différentes pénuries. Dernièrement, l’ANSM a demandé aux pharmaciens de recourir à la délivrance à l’unité d’un antipsychotique, la Quétiapine, en rupture depuis février. « Cela montre bien que ça a un intérêt considérable », appuie Antoine Prioux. »

« Cette condamnation nous met en colère car ça fait des années qu’on essaie de travailler avec le Conseil de l’Ordre sur des dispositifs innovants et qu’on obtient des fins de non-recevoir. Il faut en arriver à une forme de désobéissance civile pour que tout le monde trouve la situation scandaleuse. » Le pharmacien s’étonne d’injonctions paradoxales. Alors qu’il se trouvait en chambre disciplinaire, au même moment, l’Ordre des pharmaciens relayait la campagne de l’ANSM expliquant que les Français consomment des anxiolytiques et des somnifères sur une trop longue durée.

Les « ordres » font respecter les règles… ils en sont les gardiens !

Et c’est bien le problème.

Nous sommes dans un monde qui bouge et qui va vite.

Nous sommes dans un monde devenu bien plus complexe qu’autrefois où ces ordres ont été créés.

Nos moyens évoluent à la hausse ou à la baisse. Nous produisions nos médicaments, maintenant nous importons tout ou presque, et comme nous ne voulons pas payer le prix fort, nous subissons des pénuries et des absences de livraison ! Résultat, nous manquons de tout mais nous appliquons les mêmes règles qu’autrefois.

C’est la même chose avec les médecins. Les profs demandent toujours des certificats médicaux pour justifier l’absence d’un élève et il n’y a pas de médecin. Le temps d’avoir un RDV un mois plus tard, votre gamin est soit mort soit totalement guéri ce qui est généralement heureusement le cas.

Quand vous arrivez aux urgences dans un hôpital c’est une infirmière ou un infirmier qui regarde si vous avez l’air d’un mourant urgent ou d’un mourant qui peut attendre. Cette première « orientation » vitale par nature est rarement faite par un médecin. Mais une fois enregistré, une infirmière ne peut pas décider d’une radio à faire passer à un gosse qui s’est tordu la cheville. Il faut attendre 8 heures le médecin puisqu’une blessure à la pâte n’est pas urgente… ce qui est vrai.

Bref, nous appliquons des règles de temps de prospérité à des temps de disettes !

Et cela évidemment ne fonctionne pas.

Toutes nos institutions manquent d’agilité.

De flexibilité.

Et d’une recherche systématique de la simplicité préalable à l’efficacité.

C’est pour cette raison que notre effondrement est en cours et que nous serions bien incapables de gagner une guerre contre la Russie et même contre nos propres narco-trafiquants !

Gérer les pénuries en donnant les médicaments à l’unité est une excellente idée.

Pas légale dans la législation actuelle datant des temps de prospérité mais une idée tout de même excellente.

Ce n’est pas ces pharmaciens qu’il faut condamner.

Ce sont les règles de temps de prospérité qu’il faut vite adapter aux temps de disette.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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école à la maison

Aube DigitaleL’école à domicile est notre meilleure défense contre l’État

Aube Digitale - 18 mai 2025

Une bataille se déroule actuellement dans l’État voisin de l’Illinois au sujet de la loi sur l’école à domicile de l’Illinois.

   

Cette loi met fin à la surveillance minimale dont font actuellement l’objet les enfants scolarisés à domicile dans l’Illinois et expose les familles au risque d’être victimes d’infractions commises par des agents de l’école buissonnière nommés par l’État, à leur domicile. Le projet de loi exigerait des parents qu’ils déposent un formulaire de déclaration d’école à domicile ainsi qu’un dossier d’éducation auprès de leur district scolaire local, plaçant ainsi leurs enfants sous la juridiction du système même dont beaucoup de ces parents tentent de s’affranchir. Le formulaire divulgue des informations personnelles sur l’enfant et met chaque famille à la merci d’un agent de l’école buissonnière qui pourrait se présenter au domicile de l’enfant pour exiger des preuves de l’éducation de l’enfant.

Le système éducatif américain est un désastre en voie d’autodestruction. Il a toujours été voué à l’échec, mais certains Américains sont tellement attachés à l’idéal irréaliste selon lequel l’éducation peut être assurée par un État centralisé qu’ils ne peuvent pas voir son échec, même lorsque la qualité de l’éducation est en baisse constante depuis des dizaines d’années. Ce déclin est attesté par la baisse constante des résultats aux examens, la diminution de la qualité de l’enseignement et l’atmosphère de plus en plus violente qui règne dans les écoles. Les parents qui font l’école à la maison ont vu les signaux d’alarme et ont lentement commencé à se séparer des écoles publiques dans les années 1970. Depuis lors, l’éducation à domicile a connu une augmentation progressive, jusqu’à la pandémie, où le nombre de familles faisant l’école à la maison a doublé.

Et quelque chose d’autre s’est produit pendant la pandémie. Les parents ont commencé à réaliser avec horreur que leurs enfants ne savaient pas lire, bien qu’ils aient été rassurés par les diverses « évaluations » données par les écoles gouvernementales, selon lesquelles leurs enfants avaient le niveau approprié. Les pratiques d’enseignement frauduleuses impliquées dans le scandale de la lecture qui secoue actuellement la communauté éducative ont été largement couvertes par la journaliste Emily Hanford dans sa série documentaire Sold A Story. Les responsables du système éducatif ont déçu les enfants américains dans un domaine fondamental : la lecture. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, ces mêmes administrateurs se croient qualifiés pour évaluer correctement les enfants qui sont scolarisés à domicile.

Il est compréhensible que les administrateurs de l’éducation veuillent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour garder le contrôle sur les familles qui pratiquent l’enseignement à domicile. Les enfants scolarisés à domicile sont principalement pris en charge et éduqués par leurs parents. Le premier devoir d’un parent est de s’occuper de ses enfants. Élever des enfants est un travail difficile. C’est une épreuve physique et émotionnelle. Dès que vous mettez votre bébé au monde, un changement s’opère. Soudain, le rythme de chaque journée tourne autour de votre enfant. Pour certains, ce changement les enracine encore plus profondément dans un sentiment de famille et d’appartenance. Ils s’abandonnent au rythme, acceptent les obligations de formation et d’éducation de leur progéniture, transmettent leurs croyances culturelles et religieuses qui les définissent en tant que famille, clan ou communauté. Ils se plient aux exigences et y répondent en s’intensifiant et en approfondissant leurs liens.

Il est logique que l’État veuille, d’une manière ou d’une autre, perturber ce processus. Les familles représentent la résistance à l’État. Les familles ont leur propre organisation, distincte de l’État et antérieure à celui-ci. Si l’État peut s’insérer dans l’organisation familiale et décharger les parents de la charge d’élever et d’éduquer leurs enfants, alors les enfants appartiendraient effectivement à l’État. En outre, les parents seraient libres de poursuivre une identité individuelle au-delà des obligations familiales.

Le fait d’être parent est une limitation – une limitation très significative – mais une limitation quand même. Cependant, si l’identité d’un individu est fondée sur quelque chose d’autre – quelque chose au-delà de la famille, comme la recherche illimitée de soi – alors confier ses enfants à l’État par le biais du système éducatif semble essentiel à la poursuite de cet idéal.

Un système est ce qu’il fait, et ce que fait le système éducatif, c’est chercher à séparer les enfants de leurs parents afin d’installer un ensemble de croyances qui renforcent son propre soutien. L’État est un dieu jaloux et il s’empare de tout domaine d’influence qui lui fait concurrence, y compris le rôle des parents. Les parents ne sont pas censés être libérés de leurs devoirs envers leurs enfants. La loi de l’Illinois sur l’enseignement à domicile n’est qu’une nouvelle tentative de l’État de s’approprier l’interdépendance saine que l’on observe dans les familles et les communautés d’enseignement à domicile prospères.

L’école à la maison est un projet familial et c’est une contrainte. Pour faire l’école à la maison, les deux parents doivent s’engager. Les familles doivent appartenir à une communauté interconnectée partageant les mêmes croyances et la même éthique de travail. Cette interconnexion renforce l’engagement et les liens familiaux. Si l’école à la maison devient la proie d’une quelconque surveillance de l’État, elle perdra ce qui lui a donné vie et succès en premier lieu.

« …l’identité humaine n’est pas une construction individuelle ; elle s’assemble par le biais de dépendances et de devoirs en relation avec la communauté environnante. L’identité humaine n’est pas forgée par un ensemble de libertés ou de droits absolus ; elle se trouve dans les limites que la culture et les circonstances imposent à l’individu. »

Auron MacIntyre

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Proton pourrait quitter la Suisse

Le courrier des stratègesProtonMail envisage de quitter la Suisse

Le courrier des stratèges - 16 mai 2025

La Suisse expérimente discrètement la dictature numérique. Sous couvert de renforcer la sécurité, le gouvernement suisse avance un projet controversé menaçant l’anonymat sur Internet.

   

Ce plan, qui impose une identification obligatoire des utilisateurs et une surveillance des communications, suscite l’indignation de défenseurs des droits humains, d’entreprises comme ProtonMail et d’organisations telles qu’Amnesty International. Ces textes obligeraient la majorité des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) à identifier systématiquement les utilisateurs au moyen d’un document officiel : carte d’identité, permis de conduire ou numéro de téléphone vérifié. Autrement dit, impossible de naviguer anonymement. Une attaque contre la vie privée qui pourrait redessiner le paysage numérique suisse.

Le gouvernement suisse tente d’imposer, via une réforme controversée, une surveillance généralisée des communications en ligne. Sous couvert d’ordonnances, ce projet obligerait les fournisseurs d’accès à identifier leurs utilisateurs et à stocker leurs données, menaçant gravement la vie privée. Ce projet est vivement dénoncé comme une attaque frontale contre les droits fondamentaux.

Un projet de surveillance massif

Le Département fédéral de justice et police a soumis à consultation deux ordonnances – l’OSCPT et l’OME-SCPT – visant à renforcer la surveillance des télécommunications. Ces textes prévoient notamment :

L’obligation pour les fournisseurs Internet d’identifier leurs utilisateurs via carte d’identité, permis de conduire ou numéro de téléphone.
La conservation des adresses IP pendant six mois, accessibles sous 24 heures aux forces de l’ordre.
L’affaiblissement des messageries chiffrées comme ProtonMail, contraintes de partager les métadonnées (qui communique avec qui, sans le contenu).

Cette réforme s’inscrit dans une tendance européenne (France, Royaume-Uni, Suède, Belgique) de restriction de l’anonymat en ligne, sous prétexte de sécurité. En optant pour une ordonnance plutôt qu’une loi, le gouvernement contourne le débat parlementaire et un éventuel référendum, limitant ainsi la transparence et la participation citoyenne. Le 8 mai dernier, la phase de consultation s’est clôturée. Plusieurs partis politiques ainsi qu’Amnesty International ont exprimé leur opposition ferme au projet, le qualifiant de « virage autoritaire ».

Une atteinte aux droits fondamentaux

Ce projet constitue une menace directe pour la vie privée, un droit garanti par la Constitution suisse et des traités internationaux comme la Convention européenne des droits de l’homme. Amnesty International Suisse dénonce une « surveillance généralisée » qui viole les principes de nécessité et de proportionnalité. Selon Illan Acher, expert en droits numériques chez Amnesty, ces mesures porteraient un « coup grave » aux défenseurs des droits humains, journalistes, avocats, médecins et lanceurs d’alerte, pour qui la confidentialité des communications est essentielle.

La conservation systématique des métadonnées, sans contrôle humain préalable ni recours effectif, rappelle des dispositifs déjà invalidés par la Cour de justice de l’Union européenne. En imposant de telles pratiques, la Suisse risque de créer un précédent dangereux, sapant sa réputation d’État de droit.

ProtonMail envisage de quitter la Suisse

Le fournisseur de messagerie sécurisée ProtonMail, symbole de la confidentialité numérique helvétique, menace de quitter le pays si ces ordonnances entrent en vigueur. Il dénonce la création d’un « État de surveillance », incompatible avec ses valeurs.

Ce départ serait un signal fort : la Suisse, longtemps perçue comme un refuge pour la vie privée numérique, pourrait perdre sa crédibilité internationale.D’autres acteurs, y compris des partis politiques, se sont opposés au projet lors de la consultation. Les critiques soulignent que ces mesures non seulement compromettent la vie privée, mais risquent aussi de décourager l’innovation dans le secteur technologique.

La Suisse n’est pas un cas isolé. Des projets similaires émergent en France, au Royaume-Uni, en Suède ou en Belgique, révélant une tendance globale à restreindre l’anonymat sur Internet. En effet la crise du COVID a donné l’occasion d’accélérer le passage, notamment en France, aux pratiques numériques qui, jusque-là, demeuraient à peu près confidentielles.Depuis la pandémie de Covid-19, les gouvernements justifient souvent ces mesures par des impératifs de sécurité. Cependant, comme le souligne Amnesty International, « la sécurité ne doit jamais se faire au prix des libertés fondamentales ».

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Donald Trump découple les États-Unis d’Israël

VoltairenetDonald Trump découple les États-Unis d’Israël

Voltairenet - 14 mai 2025

Après avoir patiemment proposé à Benyamin Netanyahou de négocié avec la résistance palestinienne et n’avoir rencontré qu’une obstination à massacrer les Palestiniens, à annexer Gaza, le sud du Liban et de la Syrie, et à déclencher une guerre contre l’Iran, l’administration Trump a changé de braquet.

   

Il est désormais évident pour elle, comme pour tous ceux qui s’intéressent à cette région depuis 80 ans, que les sionistes révisionnistes sont les ennemis de la paix et donc aussi ceux d’Israël.

e principal obstacle que rencontre Donald Trump dans ses négociations de paix, aussi bien face à l’Iran que face à l’Ukraine, c’est le rôle des « sionistes révisionnistes » aujourd’hui au pouvoir en Israël. J’ai présenté en détail et preuve à l’appui, il y a deux semaines, les pressions qu’ils exercent sur Washington pour faire échouer les discussions avec Téhéran. Je n’ai pas abordé dans ma chronique sur Voltairenet.org leurs pressions en faveur des « nationalistes intégraux » ukrainiens, celles-ci ne sont devenues publiques que le 3 mai, avec les déclarations emphatiques de Natan Sharansky en faveur de Volodymyr Zelensky. J’avais déjà expliqué pourquoi et comment ces deux groupes avaient fait alliance, en 1921, contre les bolcheviks et contre de nombreux juifs ukrainiens, ce qui provoqua une enquête de l’Organisation sioniste mondiale et la démission de Vladimir Jabotinsky de son conseil d’administration. Cette affaire est aujourd’hui sous-estimée par les historiens juifs qui répugnent à étudier le massacre de juifs par d’autres juifs. Il existe cependant des exceptions comme les travaux de Grzegorz Rossoliński-Liebe. Sharansky empêche lui-même les historiens d’étudier le sujet en présidant le Centre de commémoration de l’Holocauste de Babi Yar (l’assassinat par balles de 33 771 juifs, les 29 et 30 septembre 1941, par les Einsatzgruppen et les « nationalistes intégraux » deux semaines après le transfert de Stepan Bandera de Kiev à Berlin).

Et n’oublions pas les contacts des « sionistes révisionnistes » avec Adolf Eichmann jusqu’à la prise de Berlin par l’armée rouge, le 2 mai 1945.

Alors que le Premier ministre israélien de l’époque, Naftali Bennett, avait au début de l’opération spéciale russe en Ukraine appelé Volodymyr Zelensky à reconnaître les justes exigences de Moscou de « dénazifier l’Ukraine », et que le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, avait déclaré que, lui vivant, jamais Israël ne donnerait d’armes aux « massacreurs de juifs ukrainiens », l’actuel Premier ministre, Benyamin Netanyahou, a autorisé l’industrie d’armement israélienne à exporter sa production vers l’Ukraine.

En 2022, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déclaré : « Et si Zelensky était juif ? Ce fait ne nie pas les éléments nazis en Ukraine. Je crois qu’Hitler avait aussi du sang juif. Cela ne signifie absolument rien. Le peuple juif dans sa sagesse a dit que les antisémites les plus ardents sont généralement des juifs. Chaque famille a son mouton noir, comme on dit ». Yaïr Lapid lui avait alors répondu : « Ces remarques sont à la fois impardonnables et scandaleuses mais aussi une terrible erreur historique. Les Juifs ne se sont pas entretués pendant la Shoah. Le plus bas niveau du racisme contre les Juifs est d’accuser les Juifs eux-mêmes d’antisémitisme ». Ne nous y trompons pas : l’Histoire n’est pas faite de communautés bonnes ou méchantes, mais d’hommes qui, chacun d’entre eux, peuvent se comporter de diverses manières. Ouvrons les yeux !

Le promoteur immobilier Steve Witkoff, devenu envoyé spécial de son ami Donald Trump au Moyen-Orient élargi, est de culture juive. Il a parfaitement compris ce que le président vladimir Poutine lui a dit à propos des« sionistes révisionnistes » en Israël et des « nationalistes intégraux » en Ukraine, au point que les Occidentaux l’ont accusé de reprendre le narratif russe.

Revenons à notre sujet. Donald Trump est président des États-Unis ; un pays dont le mythe fondateur affirme qu’il fut fondé par les « pères pèlerins », ayant fui le « pharaon » d’Angleterre, ayant traversé l’Atlantique comme les Hébreux traversèrent la mer Rouge, et ayant installé une colonie à Plymouth, comme les Hébreux fondèrent la « Terre promise ». Tous les États-uniens célèbrent ce mythe le jour de Thanksgiving. Tous les présidents des États-Unis, sans aucune exception, de George Washington à Donald Trump lui-même, y ont fait référence dans leurs discours officiels. L’alliance entre Washington et Tel-Aviv n’est donc pas discutable. Il se trouve que, les États-Unis, ce pays où prolifèrent des sectes, qui célèbre la liberté de religion, mais pas la liberté de conscience et dénonce, sans la comprendre, la laïcité française, dispose d’un mouvement « chrétien sioniste ». Il s’agit de chrétiens qui assimilent l’Israël biblique à l’État d’Israël actuel. Or, ce mouvement a massivement voté pour Donald Trump et celui-ci s’en trouve débiteur. Une fois devenu président, il a désigné le pasteur Paula White (par ailleurs liée aux « impérialistes japonais ») comme directrice de l’Initiative Foi et Opportunité de la Maison-Blanche.

Quoi qu’il en soit, si personne aux États-Unis ne peut remettre en question l’alliance avec Israël, cela n’implique aucunement de soutenir les « sionistes révisionnistes » aujourd’hui au pouvoir à Tel-Aviv.
Abdul-Malik al-Houthi et ses hommes ont résisté. Ansar Allah a continué à attaquer les navires israéliens pour soutenir les civils gazaouis. Il a, par ailleurs, signé un accord de libre-circulation avec les États-Unis.

Lentement, le président Donald Trump dissocie Israël de la personne de Benyamin Netanyahou. Le recevant à la Maison-Blanche alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, il a fait proclamer par son secrétaire d’État, Marco Rubio, que son administration était la plus pro-israélienne de l’histoire. Ce faisant, il s’est opposé fermement au plan Netanyahou d’interruption de l’accord de paix signé avec le Hamas et, au contraire, d’occupation militaire de la bande de Gaza. Il est allé jusqu’à prétendre que les armées états-uniennes (non pas israéliennes) allaient prendre le « contrôle » de ce territoire. Constatant que ses provocations sont sans effet sur Tel-Aviv, le président Donald Trump vient de franchir un pas décisif : sans en avertir son allié israélien, il a négocié une paix séparée avec Ansar Allah au moment même où ce mouvement yéménite bombardait l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

Rétablissant la division entre le Yémen du Nord et le Yémen du Sud, Ansar Allah, le mouvement dirigé par la famille Houthi (d’où son surnom péjoratif occidental de « bande des Houthis » ou de « Houthis »), est parvenu à mettre fin à la guerre avec l’aide de l’Iran, puis à porter secours aux civils palestiniens, en bombardant en mer Rouge les navires israéliens ou liés à Israël. Le Conseil de sécurité des Nations unies n’a jamais condamné ces attaques, mais uniquement les perturbations de la liberté de navigation des navires non-liés au conflit gazaoui. Méprisant les Nations-unies, les États-Unis et le Royaume-Uni ont d’abord créé une coalition militaire pour répliquer à Ansar Allah et secourir les Israéliens pendant le massacre des civils gazaouis. Ils ont visé des cibles militaires sans résultats significatifs (toutes les cibles militaires yéménites étant enfouies sous terre), puis ils ont visé des personnalités politiques, tuant collatéralement de nombreux civils.

Les Anglo-Saxons ont continué à accuser l’Iran de soutenir militairement Ansar Allah, en faisant de Téhéran un acteur de la guerre actuelle. Or, le général Qassem Soleimani (assassiné sur ordre de Donald Trump, le 3 janvier 2020) avait aidé Ansar Allah à se réorganiser pour qu’il puisse fabriquer lui-même ses armes et continuer sa guerre sans l’aide de l’Iran. Celui-ci a eu beau répéter ne plus être impliqué au Yémen, les Anglo-Saxons considèrent toujours Ansar Allah comme un « proxy » de l’Iran, ce qui est aujourd’hui absolument faux.

Il convient maintenant de comprendre la manière dont Donald Trump appréhende les conflits au « Moyen-Orient élargi ». Il entend contraindre par la force les groupes qui conduisent des guerres, qu’ils aient raison ou tort dans ces conflits, à cesser leurs opérations militaires. Mais il ne souhaite pas entrer en guerre contre l’un ou l’autre. Puis, il espère négocier des compromis pour établir des paix justes et durables. Il a donc fait assassiner le général Qassem Soleimani en 2020, juste après avoir fait assassiné le calife de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi. Il a autorisé des opérations contre Ansar Allah et vient d’y mettre fin lorsqu’il a réalisé que ce n’était pas un groupe terroriste, mais un pouvoir politique légitime administrant un État non encore reconnu. Il a autorisé des livraisons d’armes à Israël pendant le nettoyage ethnique de Gaza, mais a commencé à soutenir le mouvement pacifiste au sein des Forces de Défense israéliennes (FDI) de sorte qu’aujourd’hui les « sionistes révisionnistes » n’ont plus les moyens de massacrer les Gazaouis et se replient sur leur siège visant à les affamer.

Il faut donc évaluer l’accord séparé conclu avec Ansar Allah comme une rupture de l’alignement de Washington sur Tel-Aviv et un pas vers l’accord avec Téhéran. Lorsque, à la mi-mars, Tel-Aviv a perçu le possible retrait des États-Unis — il n’avait pas envisagé de paix séparée —, il s’est lancé à nouveau dans une surenchère et a attaqué 131 fois le Yémen.

L’États-uno-Israélien Ron Dermer, un très proche de Natan Sharansky avec qui il a écrit un livre, est devenu ambassadeur d’Israël à Washington et aujourd’hui ministre des Affaires stratégiques. À ce titre, il est le principal responsable des plans d’annexion de Gaza et du massacre des populations civiles. Réagissant à la paix séparée états-uno-yéménite, ce sioniste révisionniste s’est rendu le 8 mai à la Maison-Blanche où il a été reçu « à titre privé » par Donald Trump. La séquence s’est très mal passée : il a tenté de dire au président Trump ce qu’il devait faire. Celui-ci l’a immédiatement remis à sa place.

L’éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, a écrit le lendemain, le 9 mai : « Je ne doute pas que, d’une manière générale, le peuple israélien continue de se considérer comme un allié inébranlable du peuple états-unien - et vice versa. Mais ce gouvernement israélien ultranationaliste et messianique n’est pas l’allié des États-Unis […] Nous pouvons continuer à ignorer le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza — plus de 52 000, dont environ 18 000 enfants — à remettre en question la crédibilité des chiffres, à utiliser tous les mécanismes de répression, de déni, d’apathie, de distanciation, de normalisation et de justification. Rien de tout cela ne changera le fait amer : ils les ont tués. Nos mains l’ont fait. Nous ne devons pas fermer nos yeux. Nous devons nous réveiller et crier haut et fort : arrêtez la guerre ».
Steve Witkoff ne s’en est pas laissé compter par Benyamin Netanyahou. De retour à Washington, il a mis en garde son ami, le président Donald Trump, face au fascisme historique des « sionistes révisionnistes ».

Par ailleurs, le président Donald Trump a prévu de rencontrer les dirigeants de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et du Qatar, cette semaine, mais il ne rencontrera pas Benyamin Netanyahou. Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a également annulé un voyage prévu en Israël au même moment, renforçant ainsi le message du président.

Reuters a révélé, le 8 mai, que, désormais, Washington, en négociant avec Mohamed ben Salmane (MBS), le prince héritier d’Arabie saoudite, ne posait plus la reconnaissance d’Israël comme condition préalable à tout accord. Si ce fait était confirmé, cela signifierait que reconnaître que l’État hébreu est devenu un État raciste juif ne serait plus un délit en Occident.

Début mars, on apprenait que le président Donald Trump, sans se coordonner avec Israël, avait autorisé Adam Boehler, son négociateur pour la libération des otages états-uniens à nouer un contact direct avec le Hamas, pourtant toujours considéré officiellement comme une « organisation terroriste ». Le 12 mai, ce changement d’attitude était récompensé par l’annonce de la libération de l’États-uno-Israélien, Edan Alexander, enlevé alors qu’il portait les armes, le 7 octobre 2023. Par ailleurs, début mai, la rumeur d’une possible reconnaissance par les États-Unis de l’État de Palestine lors du voyage de Donald Trump à Riyad, se répandait comme une traînée de poudre.

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Dernière modification par Nathan - 56 ans il y a
Le GIPN débarque chez l’écrivain Pierre Jovanovic

Le Media en 4-4-2Le GIPN débarque chez l’écrivain Pierre Jovanovic et sa maison d’édition

Le Media en 4-4-2 - 12 mai 2025

Scène hallucinante en France : Pierre Jovanovic, écrivain et journaliste indépendant, a vu débarquer chez lui et à sa maison d’édition les forces spéciales du GIPN. Motif officiel : "protéger sa vie"... Motif réel ? Faire taire sa parole avant la sortie de son nouveau livre explosif « 2008 ».

   

Ce qui vient de se passer en France relève moins d’une opération de sécurité que d’un scénario de roman dystopique. Pierre Jovanovic, écrivain et journaliste indépendant, a révélé avoir été la cible d’une intervention spectaculaire des forces de l’ordre : GIPN, BAC, commissaires, pompiers, agents de la préfecture… tout un arsenal d’État mobilisé au cœur de la nuit, prétendument pour « sauver sa vie ».

En réalité, l’intervention a visé à la fois son domicile personnel et sa maison d’édition, Le Jardin des Livres, dans ce qui s’apparente de plus en plus à une tentative d’intimidation. L’objectif officieux ? Faire taire un homme qui dérange — et empêcher la sortie de son prochain livre, « 2008 », attendu comme une véritable bombe éditoriale.

Une mise en scène de force digne d’un film, pour museler un auteur Alors que l’écrivain dénonçait depuis des mois les dérives du pouvoir et les abus du système financier mondial, voilà qu’il devient lui-même la cible d’un appareil d’État manifestement nerveux. Les forces spéciales françaises ne sont censées intervenir que dans des cas de prise d’otage, de terrorisme ou de menaces majeures à l’ordre public.

« Même durant l’Occupation, les nazis n’avaient pas osé perquisitionner une maison d’édition la nuit », ironise Jovanovic, dans sa revue de presse hebdomadaire, diffusée sur son propre site.

Le livre de tous les dangers ? Intitulé « 2008 », le nouveau livre de Pierre Jovanovic promet de revenir en profondeur sur l’effondrement bancaire de 2008 et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui. Le contenu dérange-t-il à ce point les sphères de pouvoir pour justifier une opération aussi spectaculaire que juridiquement floue ?

Maître Carlo Brusa, avocat engagé contre les dérives autoritaires, a pris en charge l’affaire. De son côté, l’écrivain ne cède rien : « Ils peuvent venir défoncer les portes, mais ils ne feront pas taire ma plume. » Le livre sortira comme prévu.

Le prochain best-seller À défaut de faire taire un homme de foi, le système ne fait que renforcer sa détermination. Car Pierre Jovanovic n’est pas seulement un journaliste : c’est un croyant engagé, animé par une conviction inébranlable. Et s’il n’a pas fléchi face aux menaces, ce n’est pas demain qu’il pliera devant les intimidations.

Le livre « 2008 », dont ils ont voulu empêcher la sortie, n’en sera que plus attendu, plus lu, plus diffusé. À ce rythme, il risque bien de devenir un énième best-seller, porté par la colère populaire et la curiosité d’un public de plus en plus méfiant envers les pouvoirs en place. Procurez-vous le livre « 2008 » en précommande dès maintenant ici : 2008

Un écrivain soutenu par la presse indépendante et les citoyens éveillés

Loin d’être isolé, Pierre Jovanovic reçoit un soutien massif des médias alternatifs — comme Le Média en 4-4-2 —, des citoyens engagés et de nombreuses personnalités qui refusent de voir la liberté d’expression piétinée.

« Le Média en 4-4-2 a eu Pierre au téléphone. Il reste serein et déterminé malgré les circonstances. Il nous a expliqué qu’il fait face à la situation avec calme et résilience, prenant chaque décision avec soin. Sa détermination se reflète dans les actions qu’il entreprend pour résoudre le problème. Bien qu’il soit conscient de la difficulté de la situation, il reste focalisé sur ses objectifs et sur la manière de les atteindre, sans se laisser submerger par les défis. »

 

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