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les ados se laissent scanner l'iris

InsolentiaeDes milliers d’ados se font scanner l’iris partout en Europe

Insolentiae - 28 fév 2024

Les centres commerciaux à travers l’Europe voient actuellement des files d’attente impressionnantes, principalement composées d’adolescents, tous désireux de faire scanner leur iris.

   

La raison derrière cette ruée inhabituelle est la proposition de Worldcoin, une cryptomonnaie qui offre des paiements périodiques aux participants via une application dédiée.

Bien que cette initiative attire de plus en plus de jeunes, elle suscite également des préoccupations croissantes.

La semaine dernière, le prix du token Worldcoin a connu une augmentation significative, passant d’une valeur proche de deux euros, où il avait stagné pendant la majeure partie de son existence, à plus de sept euros. Ce pic de croissance coïncide avec les longues files d’attente pour le scan de l’iris, mais il a également éveillé l’inquiétude de plusieurs citoyens.

Selon la confirmation de l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD), plusieurs plaintes liées au traitement des données de Worldcoin ont été déposées. Ces plaintes sont actuellement « en phase d’analyse », et aucune décision officielle n’a encore été prise quant à la légalité et à la conformité de Worldcoin en Espagne.

En France, les régulateurs locaux ont décidé de bloquer cette initiative, tout comme au Kenya, au Brésil ou en Inde, en raison de préoccupations liées à la vie privée. Derrière Worldcoin se trouve l’entreprise Tools for Humanity, cofondée par Sam Altman, le PDG de OpenAI. »

Ricardo Macieira, le responsable régional européen chez Tools for Humanity, explique que le scan de l’iris est la méthode la plus infaillible pour vérifier notre identité en tant qu’être humain. L’objectif de l’application est de créer un système mondial d’identification, en se basant sur un élément aussi unique et valable que l’iris. Cependant, l’entreprise assure ne pas chercher à connaître l’identité réelle de la personne derrière l’iris scanné. »

Il se passe quelque chose qui reste assez flou concernant la Tools for Humanity. « En Espagne, Worldcoin a enregistré un pic de 10.000 inscriptions hebdomadaires en novembre 2023. Actuellement, il compte 360.000 utilisateurs vérifiés. L’enregistrement se fait via plus de 20 stands répartis dans les centres commerciaux les plus populaires de villes telles que Barcelone, Madrid, Valence, Malaga ou Bilbao. »

Les volumes d’inscriptions sont impressionnants et il est légitime de se demander ce que Tools for Humanity va faire de toutes ces données et de tous ces iris.

Quand on sait que le créateur de ce machin est également le patron de Chat GPT l’intelligence artificielle la plus célèbre, il y a de quoi être inquiet.

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Liberté une valeur clé

Réseau InternationalUn secret de tous connu

Réseau International - 26 déc 2023

S’il y a bien un territoire où l’on peut prendre du recul, c’est bien celui du Proche-Orient. Dans l’histoire, de terribles drames ont eu lieu sur ces terres et aujourd’hui encore nous sommes témoins en direct, d’un effroyable malheur.

   

Cette horreur tue mais aussi se diffuse, tel un nuage dans le monde entier qui devient un peu plus sombre. L’espoir s’en va, le désespoir s’installe partout. La solution est complexe et quasiment insoluble. Rien qu’au niveau idéologique, comment expliquer que trois religions qui ont au départ une base biblique commune, arrivent à s’entre-déchirer. C’est absurde.

Si les grands n’y comprennent rien, comment l’expliquer aux enfants ? Faut-il les laisser dans l’ignorance et l’impuissance toute leur vie ? N’y a-t-il pas un moyen de leur offrir une porte de sortie. Sans entrer dans la théologie ne peut-on pas leur expliquer les choses simplement.

C’est dans cet esprit, que je présente à chaque enfant ce petit problème de calcul mathématique et philosophique.

Combien il y a t il d’enfants dans ta classe et dans ton école ? Combien il y a t il d’écoles dans ton pays et dans le monde ? Combien d’enfants sont allés à l’école depuis 100 ans ? Cela fait un nombre impressionnant. Si chaque heure d’enseignement représente une petite pierre carrée d’un centimètre de coté, qu’elle serait la taille de la pyramide que l’on pourrait construire avec toutes ces pierres ? En réalité, elle est immense.

Depuis la nuit des temps, les parents cherchent à enseigner le meilleur à leurs enfants qui sont tous plus ou moins, avides de savoirs. Si la masse d’enseignements et de savoirs augmentent ainsi naturellement comment se fait-il que le monde reste aussi mauvais, aussi barbare ? Pourquoi ce décalage ? Pourquoi n’y a t il aucune évolution ?

La réponse est liée à la nature humaine. Depuis la nuit des temps, la dignité humaine ne peut s’acquérir que d’une seule manière qui est la reconnaissance de notre propre conscience. Dès que l’homme dit «JE», il a conscience de sa liberté de penser. C’est la condition nécessaire et suffisante pour une reconnaissance totale et entière de la dignité humaine. Il n’existe pas de demi-mesure. C’est d’ailleurs cette simplicité qui garantit l’égalité entre chaque homme.

La liberté est une valeur très particulière. Tout d’abord, c’est la plus simple de toutes les valeurs. Elle est aussi facile à appréhender qu’un mur. D’autre part, elle est universelle dans le monde animal. Même une amibe examinée au microscope cherche à s’échapper de là où on l’a placée. Mais surtout, la valeur liberté est une valeur exclusive. Il est important de noter que le facteur humain importe peu. C’est juste une question de vocabulaire. Par définition, la Liberté ne peut dépendre d’aucune autre valeur. Elle se doit d’être Libre, donc seule.

S’il n’y a pas d’évolution dans la nature humaine, c’est à cause de son rapport avec la valeur liberté.

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interview 442 - Crowdbunker

Le Media en 4-4-2Le Média en 4-4-2 : À la rencontre des créateurs de CrowdBunker

Le Media en 4-4-2 - 16 déc 2023

Le rempart technologique contre la censure sur les réseaux sociaux.

   

Nous avons le plaisir d'accueillir Hayssam et Matthieu, les esprits visionnaires derrière CrowdBunker. Au cours de cette interview, nous plongerons dans la genèse de CrowdBunker, son modèle de fonctionnement financièrement atypique reposant exclusivement sur des dons volontaires, les défis rencontrés et les aspirations futures de cette plateforme, véritable rempart pour la liberté d'expression.

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Hayssam et Matthieu, bienvenue sur Le Média en 4-4-2 ! Avant de nous pencher sur CrowdBunker qui sera le sujet principal de notre entretien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Matthieu : Bonjour Yoann, merci pour cet entretien. Pour ma part, je suis Matthieu, entrepreneur et ingénieur informatique. Passionné par les technologies depuis très jeune, j’essaye de les mettre au service de l’humain en créant des projets utiles et impactants. Fin 2020, j’ai donc créé CrowdBunker. Quelques semaines après son lancement, j’ai eu la chance de croiser la route d’Hayssam, que je laisserai se présenter, sans qui cette plateforme n’aurait, très probablement, pas pu évoluer et atteindre une telle audience aussi rapidement.

Hayssam : Hello Yoann! Merci de nous permettre de parler de CrowdBunker, un projet remarquable et vital pour notre avenir ! Je suis coach holistique, basé au Maroc, et je suis partisan d’un monde sans argent où l’Être est au Cœur de Tout. J’accompagne des individus, des projets du Nouveau Monde et des entreprises en quête d’Esprit pour co-créer Ensemble un nouveau paradigme sociétal où l’Amour – le vrai, notre Nature, la Conscience – redevient la Loi universelle, remplaçant toutes les règles tordues qui ont déréglé le monde.

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vie du livre

Mr MondialisationVendre et acheter des livres autrement : c’est vital !

Mr Mondialisation - 29 nov 2023

Les livres jouent un rôle social fondamental. Ils impactent les imaginaires et poussent les individus à agir.

   

Les livres sont parfois l’étincelle qui déclenchera des initiatives bénéfiques aux biens communs. Ainsi, les librairies itinérantes et d’occasion, les villages du livre et les cafés-librairies sont précieuses et à protéger… face aux mastodontes du capitalisme comme Amazon.

Le plaisir semble être le maître-mot des petits libraires qui proposent une alternative aux grandes enseignes du produit culturel. Du bouquiniste qui lit deux à trois heures par jours et s’extasie de faire des découvertes tous les jours à la libraire itinérante qui voit son métier à l’image d’un marchand de glaces, les occasions de savourer l’instant pour le vendeur comme pour le client ne manquent pas.

Pleine de gratitude d’offrir un espace de discussions passionnantes entre ses clients sous les parasols de son stand en Charente-Maritime, Mariel Moulin, 58 ans, explique au journaliste de Kaizen que sa librairie itinérante valorise les petits éditeurs, propose ses sélections coups de cœur et écume les marchés, manifestations locales, festivals, et même les maisons de services pour personnes âgées. Les petites enseignes du livres peuvent survivre à la mise en concurrence globale grâce à une poignée de passionnés.

Imaginer, innover, réinventer, les férus de lecture devenus libraires ne sont pas à court d’idées et ne cessent de nous étonner par leur façon de combiner fraîcheur, bonne humeur et travail. Ces « passeurs de culture en milieu rural (…) amoureux des livres et des gens » comme l’affiche le numéro 39 du magazine, semblent s’amuser avec le livre comme avec les rencontres, jouer avec la vie et les mots…

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télétravail - contre-offensive des patrons

InsolentiaeContre-offensive générale des patrons contre le télétravail

Insolentiae - 21 nov 2023

La véritable raison de l’offensive générale des patrons contre le télétravail enfin dévoilée.

   

Au nom de la productivité, du sentiment d’appartenance ou d’une meilleure collaboration entre les équipes, de nombreuses entreprises commencent à serrer la vis sur le télétravail et à exiger un plus large retour au bureau des salariés, parfois même total.

C’est le cas chez Groupama Immobilier, où les salariés reviennent travailler tous les jours au bureau depuis le 14 novembre. La filiale immobilière de l’assureur teste pour trois mois ce retour au monde d’avant la crise du Covid , après avoir instauré, comme la majorité des entreprises concernées, deux jours de télétravail par semaine. « On a un effectif de 130 collaborateurs, il y en a 30 qui ont rejoint l’entreprise depuis 2020 et qui n’ont jamais connu le présentiel ‘full time’ (à 100 %, NDLR) », justifie auprès de l’ AFP le directeur général, Éric Donnet. « Pour eux, ça va être l’expérimentation de ce qu’ont connu les collègues par le passé . Ils nous prennent pour des dinosaures ! »

« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est un gros débat sur la notion de productivité », confirme Flore Pradère, directrice recherche et prospective bureaux chez le spécialiste de l’immobilier d’entreprise JLL, qui a mené deux études à l’échelle internationale sur l’articulation télétravail-bureau. « Au départ, on s’est dit : formidable gain de temps, (on va) optimiser l’espace, les gens vont pouvoir travailler plus et peut-être qu’on va économiser des mètres carrés. » Désormais, « il y a un petit rétropédalage, où on se dit : quid de la transversalité, du sentiment d’appartenance, de la collaboration entre les équipes et des capacités à innover ? », explique-t-elle à l’ AFP .

Je vois bien la difficulté pour les entreprises et il n’est pas seulement question de « productivité ».

Par exemple le sentiment d’appartenance, n’a rien à voir avec la productivité. Bien au contraire. « l’appartenance », cela prend du temps, et cela coûte très cher en séminaires, restaurants et autres couillonnades de « team-building » où il faut danser ensemble, jouer au babyfoot et toutes les âneries d’usage.

L’idée, c’est l’endoctrinement et la libre pensée...

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le fantôme de la liberté

Sott : Sign of The TimesLe fantôme de la liberté. Un Occident totalitaire ?

Sott : Sign of The Times - 13 nov 2023

La liberté n'est pas en bonne santé en Occident, patrie autoproclamée de la liberté.

   

Elle risque de se transformer en fantôme, au point de se fondre dans une nouvelle forme, non moins insidieuse que les précédentes, de totalitarisme, où les méthodes "dures" (contrainte physique, terreur, élimination des dissidents, interdictions explicites de penser, de parler, de s'associer, d'agir) sont remplacées par la séduction, le contrôle à distance, l'abolition progressive des idées non conformes. C'est la méthode de la grenouille ébouillantée, le rétrécissement lent et régulier des libertés concrètes, retirées une à une, toujours justifiées par de nobles motifs: sécurité, protection, défense des minorités, inclusion, discours de haine, etc. Nous n'avons pas encore basculé dans le totalitarisme pur et dur, mais les prémisses sont là.

Le titre de cette réflexion contient deux mots (liberté et totalitarisme) dont le sens n'est pas universellement partagé. La troisième catégorie - l'Occident - a depuis longtemps perdu toute connotation géographique pour devenir le nom de la civilisation articulée autour du libéralisme politique et du libéralisme économique, dirigée par les États-Unis, et composée de l'Europe occidentale, d'Israël et des satellites de l'ancien empire britannique, avec des ramifications de plus en plus indisciplinées en Amérique centrale et en Amérique du Sud. L'Occident est un système d'hégémonie sur l'humanité au nom d'une oligarchie internationale illégitime. Il est le contraire de l'Europe, dont il a détruit la culture, les racines et les traditions. Ayant atteint le pouvoir "impérial", il a inversé la prédiction de Lord Acton au 19e siècle : le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument.

Margaret Thatcher était une interprète cohérente de cette tendance, pour qui il n'y a pas d'alternative au modèle mondial occidental. L'acronyme TINA, there is no alternative, est devenu l'un des mantras d'un système de plus en plus oppressif au nom de la liberté économique et financière de quelques géants. La négation de la possibilité d'alternatives est en soi un concept totalitaire.

La définition la plus prégnante du totalitarisme est celle de Hannah Arendt. Pour la penseuse juive allemande, le totalitarisme contemporain est un modèle politique distinct des formes historiquement connues de pouvoir autoritaire telles que le despotisme, la tyrannie et la dictature. Là où il a pris le pouvoir, il a détruit les traditions politiques, écrasé l'ordre social antérieur et poussé à l'extrême les caractéristiques de la société de masse, telles que l'isolement et l'interchangeabilité des individus.

Le néo-totalitarisme n'exige pas seulement la subordination politique, il envahit et contrôle également la sphère privée et intime. Son objectif est de remplacer la société existante par une société radicalement différente, en construisant au fil du temps une autre humanité. En ce sens, il ne fait aucun doute que le libéralisme mondialiste qui a triomphé après la défaite du communisme et le discrédit de toute autre forme d'organisation politique, économique, sociale et de valeurs présente des traits totalitaires. Notamment en raison de son alliance avec l'appareil technologique et scientifique dont il est le moteur et le propriétaire. L'accusation portée contre le collectivisme d'État par Friedrich von Hayek, économiste ultra-libéral, se retourne contre le libéralisme - sorti de lui-même pour devenir le mondialisme - : celui qui possède tous les moyens, détermine toutes les fins. Les siennes, bien sûr. Encore un indice de totalitarisme.

Avec la même force argumentative, on peut soutenir qu'une société fondée sur des "droits" ne peut être totalitaire, que la liberté économique n'a jamais été aussi grande, et que jamais l'individu, dans ce coin du monde qu'est l'Occident, n'a bénéficié d'autant d'opportunités qui sont devenues des "droits". Les deux thèses sont valables. L'auteur de ces lignes aime la liberté et se méfie des droits. D'abord parce que proclamer des droits sans établir de devoirs correspondants engendre le cynisme, l'indifférence sociale, l'individualisme rancunier, le repli sur un "moi" capricieux, tyrannique comme un enfant gâté. Ensuite, la nature des droits: les droits sociaux et communautaires sont effacés, les droits subjectifs sont mis en exergue, notamment ceux liés à la sphère pulsionnelle et sexuelle. Plié dans un individualisme radical, pulvérisant la communauté, l'Occident détruit aussi la société, l'ordre qui régule les principes, les valeurs, les intérêts distincts mais non incompatibles.

Les droits proposés concernent toujours la sphère subjective et considèrent la liberté comme l'absence de contraintes (freedom 'from'), c'est-à-dire la libération. De la famille, de l'autorité, des appartenances naturelles, voire de l'identité la plus intime. Le modèle est le "trans", sujet fluide, changeant, provisoire, détaché de tout ce qui dépasse sa volonté, son plaisir, sa préférence, devenus incontestables. Le droit de ne plus être quelque chose de défini tout en en faisant un drapeau. Renoncer à tout héritage (sauf matériel; l'argent et les moyens deviennent des fins "il n'y a pas d'alternative"), considérer le bonheur - dont la poursuite est un droit - comme la satisfaction immédiate des pulsions, des désirs, des caprices.

Consommation, changement permanent de goûts, d'idées, de modes, de partenaires, de profession, de sexe, d'"orientation sexuelle" et d'existentialité. Fragiles girouettes sans souveraineté sur elles-mêmes, poussées dans le sens du vent. La temporalité comme projet de vie. Une absurdité logique qui produit de l'inconfort, de la tension, de l'insatisfaction jusqu'à la schizophrénie et l'insatisfaction permanente, dont le remède est tout aussi provisoire : le plaisir compulsif, la consommation de la vie - transformée en marchandise - à relancer sans cesse. Le bien et le mal, le juste et l'injuste ? Le concept de Calderòn de la Barca s'applique, dans la bouche du volage Sigismond : nada me parece justo, en siendo contra mi gusto. Rien ne me semble juste si c'est contre mon goût ou ma préférence.

Sans nous en rendre compte, nous avons dessiné la définition de l'addiction. La liberté des modernes est la suite des addictions rendues justes, auxquelles il n'est pas permis d'opposer des limites éthiques, des freins législatifs, des réprobations sociales, des jugements négatifs. L'issue ne peut être que l'équivalence, l'indifférence à tout élément commun au profit d'un subjectivisme égoïste. Le relativisme qui en résulte devient un absolu, la pensée faible interdisant la pensée forte. Selon Benjamin Constant, la liberté des anciens était une étroite autonomie politique vécue dans le droit-devoir de participation à la polis. Celle des modernes est la liberté privée individuelle, y compris le droit à l'indifférence sociale. Résultat : dissolution des limites et des liens, remplacée en fait par l'imperium du plus fort, celui qui souffle sur la girouette en lui imprimant la direction souhaitée.

« À chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez... »

Mark Twain

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plus de sécurité moins de liberté

InsolentiaeEstrosi « La première des libertés c’est la reconnaissance faciale »

Insolentiae - 12 nov 2023

C’est la nouvelle déclinaison du « si vous n’avez rien à cacher vous n’avez rien à craindre », l’un des arguments certainement les plus affligeants qui soient en termes intellectuels.

   

Imaginez ne serait-ce que 30 secondes, un monde où toutes vos pensées, vos désirs, vos fantasmes, vos bêtises, vos écarts petits et grands seraient connus.

Imaginez un peu ceci.

Ce serait un enfer absolu.

Un monde de transparence totale serait un monde infernal.

La vie en société nécessite bien souvent une certaine forme d’hypocrisie et l’hypocrisie est d’ailleurs exigée par les normes sociales.

Imaginez un seul instant dire à tous et chacun exactement ce que vous pensez d’eux, comment vous les sentez, comment vous les jugez ?

Dans un tel monde, au bout d’une heure nous serions tous en train de nous entretuer sur fond d’insultes ou de sentiments de trahison.

Concernant les gens « dangereux ».

Estrosi veut plus de caméras et plus de reconnaissance faciale, même dans les écoles où l’on fouille désormais déjà les sacs de nos enfants d’une manière ahurissante et totalement contre-productive.

Croyez-vous un seul instant que le terroriste en Kalachnikov se masque ? Pensez-vous une seule seconde qu’une caméra va l’arrêter ?

C’est d’une naïveté confondante et confinant à la stupidité la plus totale à moins et c’est plus grave que ce soit de la manipulation basée sur des mensonges.

Et c’est évidemment cette solution hélas.

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Gaza - la rage de vivre libre

Réseau InternationalGaza, la rage de vivre libre

Réseau International - 09 nov 2023

En salles, le 8 novembre, «Yallah Gaza» (En avant Gaza !), de Roland Nurier, témoigne de l’enfer de vivre sous blocus et de la détermination des Palestiniens à lutter pour leurs droits.

   

Réalisé juste avant la guerre dévastatrice que mène Israël contre le Hamas et la population civile, il devient un précieux document d’alerte et de mobilisation.

Lorsqu’après son éclatant documentaire «Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine» (2019), Roland Nurier veut rendre compte de la vie sous blocus à Gaza, il n’imagine pas que Yallah Gaza sortira durant la guerre la plus meurtrière qu’ait connu le territoire palestinien. «Renvoyer Gaza à l’âge de pierre» est pourtant une obsession israélienne. Dès que colons et militaires s’en retirent, sous la conduite du premier ministre Ariel Sharon, en 2005, ils ouvrent la voie à la victoire électorale du Hamas, en 2006, à laquelle les gouvernements israéliens successifs vont répondre sans relâche par des sièges – terrestres, maritimes et aériens – effroyables. Aux encerclements viennent s’ajouter les guerres : 2008-2009, 2012, 2014, 2021, 2022… une autre manière de continuer l’occupation de Gaza en l’encerclant et en l’asphyxiant.

Malgré quelques déprogrammations dans le contexte inflammable ayant suivi l’attaque du Hamas en Israël du 7 octobre, Yallah Gaza sort en salle le 8 novembre. Le documentaire (1h41) s’ouvre par une contextualisation historique qui se révèle absolument nécessaire tant les Palestiniens de Gaza n’ont pas de nom, pas de visage, pas d’histoire pour le grand public. Avant de devenir «une prison à ciel ouvert» et aujourd’hui un pays-cimetière, cette bande de terre de 40 km sur 12 km où vivent quelque 2,2 millions de personnes «entassées entre le sable du désert et l’eau de la Méditerranée» fut «un carrefour de peuples et de culture». La ville de Gaza (qui a donné́ son nom à l’ensemble du territoire) a été fondée vers 1500 av. J.C. La Bible y fait de nombreuses références, notamment dans la célèbre histoire de passion et de trahison de Samson et Dalila. Cet ancrage dans la terre et l’histoire, le rappel des événements géopolitiques majeurs qui ont bouleversé le Proche-Orient avec la création de l’État d’Israël en 1948 et l’occupation de la bande de Gaza en 1967 éclairent la spécificité de la résistance palestinienne dans cette enclave.

Le film aborde également les questions de droit international, à travers notamment la figure de Amina, qui fut la première Gazaouie à déposer plainte pour «crime de guerre» auprès de la Cour pénale internationale (CPI) après l’assassinat de son père, de son frère et de sa sœur lors des bombardements israéliens de 2014 (une plainte qui n’a toujours pas été traitée…). Quelques images des pique-niques israéliens à la frontière de Gaza lors de ces bombardements ou lors des «marches du retour» montrent le point culminant de l’assentiment des Israéliens à cette répression à grande échelle. Populaires et non violentes, ces marches, initiées en mars 2018, ont fait près de 30 000 blessés. L’armée israélienne y a répondu par des tirs à balles réelles et explosives qui mutilent à vie leurs cibles de manière délibérée.

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CHD Europe Stockholm

Children's health defense europeLe mouvement pour la liberté de la santé se réunit à Stockholm

Children's health defense europe - 02 oct 2023

La CHD Europe et les dirigeants du mouvement pour la liberté de la santé se réunissent à Stockholm.

   

Children’s Health Defense (CHD) Europe et le groupe suédois de défense de la liberté médicale Doctors’ Appeal se réuniront le 30 septembre à Stockholm pour un symposium sur la liberté médicale.

Le symposium, intitulé “En garde pour la liberté de l’humanité“, fait partie d’un événement plus large de trois jours qui réunira plus de 25 intervenants – des personnalités éminentes du mouvement mondial pour la liberté en matière de santé. L’événement sera également retransmis en direct.

Les principaux thèmes du symposium sont les suivants:

  • Préserver la liberté de pensée, de parole et d’action.
  • S’échapper du donjon numérique de l’agenda mondialiste.
  • Repousser le présent siège du totalitarisme.
  • Sauvegarder les libertés durement acquises pour les générations futures.

“Il se passe tellement de choses en ce moment – des développements au sein de l’Union européenne, du Parlement européen, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et dans toute l’Europe”, a déclaré Mary Holland, présidente de la CHD. “Je suis très heureuse qu’un groupe clé de dirigeants du secteur de la liberté de la santé se réunisse pour analyser les développements et élaborer des solutions pour l’avenir.

Le Dr Michael Palmer, microbiologiste canadien qui est l’un des signataires fondateurs de Doctors for COVID Ethics, sera l’un des orateurs du symposium. Il a déclaré au Défenseur: “The Doctors Appeal a organisé un grand symposium sur le Covid-19 en janvier. Il est formidable de les voir s’associer à la CHD pour ce symposium dont le programme est plus vaste.

Doctors Appeal (l’appel des médecins), lancé en mars 2021, s’oppose aux restrictions liées au Covid-19 et aux passeports vaccinaux. Le groupe demande une protection accrue des groupes à risque. Récemment, elle a lancé une initiative pour que les pays quittent l’OMS.

Catherine Austin Fitts, ancienne commissaire fédérale au logement du ministère américain du logement et du développement urbain et éditrice du “rapport Solari“, interviendra également lors du symposium. Elle a indiqué que l’Appel des médecins avait déjà “organisé une conférence sur la médecine et la santé en Suède avec CHD Europe”, qui “a connu un grand succès”.

“Nous voulons prolonger ce succès en réunissant des dirigeants dans les régions clés où le contrôle est mis en œuvre (…) pour discuter des possibilités de modifier le cours des événements et pour discuter et partager des tactiques susceptibles d’inverser la tendance vers la liberté”, a déclaré Mme Fitts.

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crime de pensée

Le Media en 4-4-2La guerre mondiale contre le crime de pensée

Le Media en 4-4-2 - 07 sep 2023

Quelles implications pour la liberté d’expression ?

   

De nombreuses lois visant à combattre la désinformation et la mésinformation sont en cours d’adoption dans les pays occidentaux, à l’exception partielle des États-Unis, où le premier amendement est en vigueur. Cette situation a conduit à la mise en œuvre de méthodes de censure plus discrètes.

Une réponse inattendue à ces lois restrictives pourrait provenir de la critique littéraire. Les termes utilisés, tels que les préfixes ajoutés au mot « information », sont trompeurs. L’information, qu’elle soit contenue dans un livre, un article ou autre, demeure un artefact passif. Elle ne peut agir par elle-même, et donc, elle ne peut enfreindre aucune loi. Les nazis ont peut-être brûlé des livres, mais ils ne les ont pas arrêtés ni emprisonnés. Ainsi, lorsque les législateurs cherchent à interdire la « désinformation », ils ne peuvent pas viser l’information en tant que telle, mais plutôt la création de sens.

Les autorités emploient des variantes du terme « information » pour insinuer qu’il s’agit de vérités objectives, mais ce n’est pas le cœur du problème. Ces lois, par exemple, s’appliquent-elles aux prévisions des économistes ou des analystes financiers, qui font régulièrement des prédictions erronées ? Bien sûr que non. Pourtant, des prévisions économiques ou financières crédibles pourraient avoir un impact significatif sur les populations.

Ces lois sont davantage conçues pour cibler l’intention des auteurs, visant à créer des significations non conformes à la position officielle du gouvernement. La « désinformation » est généralement définie dans les dictionnaires comme une information intentionnellement trompeuse et préjudiciable. En revanche, la « malinformation » implique la diffusion de faits véridiques, mais avec une intention malveillante. La détermination de l’intention de l’auteur est souvent cruciale dans ces cas.

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pensée unique

Réseau InternationalLa fin de la démocratie et la montée de la pensée unique

Réseau International - 06 juil 2023

L’État éthique est défini comme la forme institutionnalisée par les philosophes Hobbes et Hegel, dans laquelle l’institution étatique est la fin ultime vers laquelle les actions des individus doivent tendre pour la réalisation d’un bien universel.

   

Au fil du temps, cependant, le concept d’État éthique a pris une composition différente et en est venu à revêtir une dimension totalitaire dans laquelle le bien et le mal sont le résultat d’une imposition indépendante de ce qui devrait être le contrat de base entre l’État et le citoyen. Thomas Hobbes est considéré comme le père de la philosophie politique moderne avec sa prise de distance par rapport à la réflexion du monde classique sur la socialité et la politique de l’homme ; Hobbes inaugure la méthode contractualiste où les hommes trouveront des règles communes en sacrifiant une partie de leur liberté en échange de la protection et du respect des règles établies et se référeront à un seul grand représentant institutionnel qu’il définit comme le Léviathan ; en ce sens, Hobbes est défini comme le principal théoricien de l’État absolu ou de l’absolutisme dans lequel le souverain est considéré comme étant au-dessus de la loi universelle.

Après Hobbes, Hegel (illustration), le philosophe idéaliste, définit l’État comme une substance éthique consciente d’elle-même ; l’État est la plus haute expression de l’éthique, une théorie qui contraste fortement avec le droit naturel et le contractualisme de la philosophie politique moderne. L’État, affirme Hegel, est la source de la liberté et de la norme éthique pour l’individu, il est la fin suprême et l’arbitre absolu du bien et du mal.

Cependant, l’État hégélien n’est pas un véritable État absolutiste et totalitaire, mais une unité organique vivante qui doit s’adapter aux circonstances évolutives naturelles de la société humaine. Pour Hegel, l’État éthique est le dernier moment de l’esprit subjectif et objectif, Hegel affirme que la liberté est et reste à tout moment la condition historique de la philosophie depuis la Grèce antique. Pour Hegel, une combinaison du bien commun et du bien personnel doit être trouvée dans l’État dans les limites dues à l’interaction des individus. La position de Hegel a ensuite été contrée par la critique de Karl Popper, qui a défini l’État éthique comme une société fermée, par opposition à l’État de droit propre à une société ouverte.

La théorie de l’État éthique a ensuite été reprise au XXe siècle pour expliquer les États fasciste et communiste, qui étaient en fait des États totalitaires dans lesquels les libertés individuelles étaient réprimées selon les règles supérieures du «Léviathan» de Hobbes.

Les constitutions démocratiques successives qui ont régi l’État de droit jusqu’au siècle dernier fondent leur existence sur un équilibre fragile entre le droit et la liberté, entre l’intérêt général et la protection des minorités qui s’oppose à la pensée unique.

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Alain Soral : de la Guerre civile en France, et du combat pour sa libération

Égalité et RéconciliationDe la Guerre civile en France, et du combat pour sa libération

Égalité et Réconciliation - 05 juil 2023

Alain Soral sur le chaos actuel en France

   

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