Le mot « karma » provient du sanskrit kárman (« action, travail »), de la racine verbale kṛ (« faire, agir, créer »). Dans les Evangiles et autres textes sacrés, on le retrouve aussi sous le terme « œuvre ».
Il y a karma lorsque l’individu provoque inconsciemment une réaction et qu’il a perdu conscience de la cause lorsque l’effet se produit.
Le karma et l’entre-deux vies
Une fois notre vie achevée, nous reverrons notre vie à l’envers dans la sphère (spirituelle et invisible) de la Lune, et nous nous engagerons à régler une part de notre karma durant notre vie future. Ce karma sera ensuite élaboré durant notre entre-deux vies par des entités très élevées du monde spirituel, connues sous le nom de « Seigneurs du Karma ». Il en sera de même des actes de bonté dont nous aurons fait preuve, qui seront également élaborés pendant notre entre-deux vies dans les sphères supérieures à celle du Soleil.
Lorsque nous nous réincarnerons, nous nous retrouverons face à notre karma, et c’est à notre Ange gardien que sera confiée notre destinée, afin que notre karma se manifeste au mieux de nos intérêts spirituels, et au bon moment.
Nous intéresser à notre karma revient à nous poser ces questions : « Pourquoi ai-je vécu mes relations ainsi ? » – « Pourquoi ai-je vécu ces épreuves plutôt que d’autres ? » – « Pourquoi ai-je ces dons ou capacités plutôt que d’autres ? »
Le karma repose sur la responsabilité.
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La fin des temps est une chaîne YT consacrée à l'avenir de la France selon les prophéties chrétiennes et comment se préparer aux fléaux annoncés par de pieux visionnaires comme Padre Pio, le curé d'Ars, l'abbé Souffrant, Marie Julie Jahenny, Anne Catherine Emmerich, avant le règne de paix du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie dans quelques années.
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Alors que je suis assise ici, réfléchissant au chaos qui semble engloutir chaque aspect de notre existence, il est difficile d'ignorer les parallèles entre cette sagesse ancienne et la folie moderne qui sévit de manière incontrôlable à travers le monde.
Une première version de l'expression apparaît dans les vers 620-623 de la pièce Antigone de Sophocle : τὸ κακὸν δοκεῖν ποτ᾽ ἐσθλὸν τῷδ᾽ ἔμμεν' ὅτῳ φρένας θεὸς ἄγει πρὸς ἄταν ; traduit par « Le mal apparaît comme un bien dans l'esprit de ceux que Dieu conduit à la destruction ». Et puis, dans La République, Platon (380a) cite un fragment attribué à Eschyle : θεὸς μὲν αἰτίαν φύει βροτοῖς, / ὅταν κακῶσαι δῶμα παμπήδην θέλῃ ; traduit par « Dieu implante le crime chez les humains / Quand il veut ruiner complètement leur maison ».
Au cours de mes recherches approfondies, qui s'étendent sur plusieurs décennies et portent sur de multiples sujets et ouvrages, je me suis souvent penché sur l'idée que l'orgueil démesuré et la folie collective de l'humanité pourraient bien être les précurseurs de sa destruction. Dans The Apocalypse: Comets, Asteroids and Cyclical Catastrophes [L'Apocalypse : Comètes, astéroïdes et catastrophes cycliques - NdT], j'ai exploré la notion selon laquelle les forces cosmiques, qui échappent à notre contrôle, ont toujours joué un rôle important dans le destin de notre planète et de ses habitants. Mais ce ne sont pas seulement les corps célestes que nous devons craindre ; ce qui pourrait finalement nous mener à notre perte, c'est notre folie intérieure, car un aspect « stimulus-réponse » semble être à l'œuvre dans ce processus de destruction cosmique.
INTENTIONS CÉLESTES
En parcourant les piles de livres sur l'archéologie, l'Histoire (supposée et raisonnablement reconstituée à partir des données), et surtout les apports qu'offrent les sciences telles que l'astronomie, la géologie et la génétique, lesquelles devraient correspondre précisément à l'archéologie et à l'Histoire - mais ne le font généralement pas pour de nombreuses raisons -, afin de rassembler le matériel pour mes différents livres, la seule chose qui est devenue de plus en plus évidente est que, encore et toujours, cette planète a été bombardée par divers types d'impacts, le plus commun étant l'explosion aérienne de fragments de comète de type Toungouska. Ces catastrophes ont à plusieurs reprises mis à genoux des cultures, des nations, voire des civilisations. Des âges sombres en résultent inévitablement et, lorsque la société humaine commence à se reconstruire, des mythes sont créés, des religions naissent ou renaissent avec des torsions et des distorsions et, invariablement, les faits qui se sont produits lors de la précédente ère de destruction sont dissimulés sous des voiles de métaphores et d'allégories.
Pourquoi ? À quel genre de déraison avons-nous à faire ?
C'est en fait très simple. Historiquement, lorsqu'un peuple commence à percevoir des perturbations atmosphériques, géologiques et climatiques, et tous les maux que cela entraînent pour une société, y compris, à terme, famines, fléaux et épidémies, il se tourne individuellement et collectivement vers ses dirigeants pour qu'ils remédient à la situation. C'est de là qu'est né le concept de Roi divin : au nom de son peuple, le roi était censé pouvoir intercéder auprès des dieux. Si l'intercession du roi n'aboutissait pas, il fallait trouver une solution. On procédait à des sacrifices, on accomplissait des rituels et, bien sûr, si le résultat n'était pas au rendez-vous, si les dieux restaient en colère, le roi devait mourir. Si les dieux sont en colère, il faut trouver un bouc émissaire. Évidemment, lorsque rien ne va plus, les boucs émissaires les plus probables sont ceux qui sont au pouvoir, c'est-à-dire le « roi » et l'élite. En outre, ces derniers savent instinctivement qu'ils sont vulnérables à cette réaction. En postulant que cette corruption (et sa propagation dans la société) constitue le mécanisme par lequel une civilisation attire une catastrophe cosmique (un peu comme une charge électrique), une bonne solution est de blâmer et destituer l'élite, ce qu'elle ne veut évidemment pas.
En fin de compte, le peuple et l'élite recherchent tous deux un paradigme qui minimise les catastrophes cycliques, mais chacun le fait pour des raisons différentes. Le peuple veut soulager l'énorme angoisse d'une catastrophe majeure, certaine mais imprévisible, tandis que l'élite veut rester au pouvoir. Le compromis qui sert les deux objectifs est l'illusion d'une élite capable de protéger le peuple de tout désastre. Cette illusion peut prendre diverses formes : procéder à des rituels pour apaiser les dieux, réviser l'Histoire pour qu'elle présente une évolution uniformisée et sans bouleversement de l'humanité, et une abondante propagande.
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Pour faire de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques la plus « gay de tous les temps », les responsables parisiens ont également présenté une parodie LGBTQ de la « Cène » ainsi qu'un défilé de mode « woke » mettant en scène des mannequins transgenres et des vêtements qui ne respectent pas le genre.
Nombreux sont ceux qui se sont demandés ce que les Jeux olympiques voulaient dire aux téléspectateurs à propos de Paris.
Nombreux sont celles et ceux qui ont été dégoutés par ce spectacle nauséabonde, quelques réactions sur les réseaux sociaux...
Comme The Gateway Pundit l'a précédemment rapporté, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, un groupe de drag queens habillées de manière provocante se tenait derrière une longue table, semblant recréer la Cène du Seigneur.
Pendant une autre partie de la cérémonie d'ouverture, un cheval pâle a couru à toute vitesse avec un cavalier portant une cape olympique.
L'apparition du cheval pâle a incité des centaines d'utilisateurs de médias sociaux à affirmer qu'il symbolisait le cheval pâle dont il est question dans le livre de l'Apocalypse de la Bible.
Alors que les prix de l'or montent en flèche, cette société aurifère basée sur la foi montre aux gens comment entrer dans l'or maintenant.
Quelques extraits de ce que l'on peut lire et voir sur les réseaux sociaux...
« Je regardai, et voici un cheval pâle. Le nom de son cavalier était la Mort, et le séjour des morts le suivait. Il leur fut donné autorité sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la peste, et par les bêtes sauvages de la terre. »
Dans une lettre publiée samedi sur le site web du journaliste italien Aldo Maria Valli, l’acteur de la franchise cinématographique Lethal Weapon a déclaré à Viganò que c’était un témoignage de son courage et de son intégrité que d’être « évité par la fausse Église postconciliaire », qualifiant le pape François, alias Jorge Bergoglio, d' «illégitime ».
« Vous avez toute ma sympathie pour avoir subi publiquement cette grave injustice. Pour moi et beaucoup d’autres, vous êtes un Héros très courageux », a écrit Gibson.
« Comme toujours, vous avez mis le doigt sur le problème de l’illégitimité de François », a noté Gibson.
« Bien sûr, être appelé schismatique et excommunié par Jorge Bergoglio est comme un insigne d’honneur quand vous considérez qu’il est un apostat total et qu’il vous expulse d’une fausse institution ».
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La lettre de l’acteur de Braveheart est arrivée alors que le Vatican a annoncé vendredi dernier qu’il avait excommunié Viganò en raison d’un « schisme » avec l’église pour avoir refusé de reconnaître l’autorité du pape François, qu’il a qualifié de « serviteur de Satan ».
« L’excommunication signifie que Viganò ne peut pas officiellement accepter les sacrements catholiques, y compris la communion, ordonner des prêtres ou officier la messe », a rapporté le Washington Post.
Viganò avait ouvertement critiqué le pape François, notamment sa gestion des allégations d’abus sexuels, son soutien aux vaccins contre le COVID-19, la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial et la promotion d’une église « inclusive, immigrationniste, éco-durable et gay-friendly ».
Gibson, un fondamentaliste catholique, a également beaucoup critiqué la persécution par le pape François de prêtres et d’archevêques censés remettre en question l' »Église contrefaite ».
« Cher archevêque,
Je suis sûr que vous n’attendiez rien d’autre de Jorge Bergoglio.
Je sais que vous savez qu’il n’a aucune autorité – je ne suis donc pas sûr de l’effet que cela aura sur vous à l’avenir – j’espère que vous continuerez à dire la messe et à recevoir les sacrements vous-même – c’est vraiment un insigne d’honneur que d’être rejeté par la fausse Église postconciliaire.
Vous avez toute ma sympathie pour avoir subi publiquement cette grave injustice. Pour moi et pour beaucoup d’autres, vous êtes un héros très courageux.
Comme toujours, vous avez mis le doigt sur l’illégitimité de François. Vous exprimez les problèmes fondamentaux de l’institution qui a éclipsé la véritable Église et j’applaudis votre courage d’exprimer cela, mais plus encore de maintenir la fidélité à la véritable Église !
Vous êtes un Athanase des temps modernes ! J’ai beaucoup de respect pour la façon dont vous défendez le Christ et son Église. Je suis d’accord avec vous à 100% sur le fait que l’église post-conciliaire de Vatican II est une église contrefaite. C’est pourquoi j’ai construit une église catholique qui ne pratique que le culte traditionnel. Vous êtes le bienvenu pour venir y dire la messe à tout moment.
Bien sûr, être appelé schismatique et excommunié par Jorge Bergoglio est comme un badge d’honneur quand on considère qu’il est un apostat total et qu’il vous expulse d’une fausse institution.
Rappelez-vous que le vrai schisme exige l’innovation, quelque chose que vous n’avez pas fait mais que Bergoglio fait à chaque respiration
C’est donc lui le schismatique ! Cependant, il s’était déjà ipso facto excommunié lui-même par ses nombreuses hérésies publiques (canon 188 du code de 1917).
Comme vous le savez déjà, il n’a pas le pouvoir de vous excommunier puisqu’il n’est même pas catholique.
Alors réjouissez-vous ! Je suis avec vous et j’espère que Bergoglio m’excommuniera aussi de sa fausse église.
Bergoglio et ses cohortes ont les vêtements et les bâtiments, mais vous avez la foi.
Que Dieu vous bénisse et vous garde. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il suffit de demander, je ferai de mon mieux pour vous aider.
Avec mon admiration et mon respect éternel. »
Comment définir Satan ?
À l’église St-Aubin d’Épinay, le peintre met son art à disposition de l’expression de l’entité Satan. Qu’éprouvons-nous face à de telles images ? Qu’éveillent-elles en notre for intérieur ?
Il n’est pas anodin que ces œuvres soient placées en-dessous d’une toile du XVIIe siècle représentant l’Assomption.
Nous trouvons là une illustration très patente du satanisme, courant qui vénère les anciens anges déchus et leur chef Satan. Ainsi, tombé du ciel, un ange déchu ne perd pas tous ses pouvoirs et garde une certaine puissance.
Satan a la fonction de tentateur. On peut dire qu’il a pour rôle de venir insuffler en tous temps l’impulsion de nous écarter du chemin de l’unité et de la pureté.
Les tentations
À toute époque, on repère des tentacules tentatrices. Ainsi les élans de découvrir le monde se sont contractés en des impulsions colonisatrices allant jusqu’à la destruction de certaines cultures voire de certains peuples. À l’ère actuelle, la tentation surgit dans d’autres dimensions tel un sentiment de superpuissance sur des éléments extérieurs à l’individu en soi.
Prenons l’exemple développé par un anthropologue de la santé qui pose pertinemment la question : «Le pédo-satanisme gouverne-t-il le monde ?» En réalité, les enfants ne cherchent pas à séduire, ils expriment librement leur candeur et leur grâce. Or des adultes se soumettent à leurs impulsions tentatrices sans tenir compte des Principes de Vie.
La tentation du toujours plus
Sur un tout autre plan, on voit des personnes enfler démesurément leurs fortunes, pour leur propre gloire, jouissant du paramètre de la fortune et oubliant le précepte «Chasse pour ta faim et non pour ton plaisir».
Cette tentation des gains se trouve aussi dans le monde des crytomonnaies où divers sites proposent des accroissements considérables, de plus en peu de temps, déconnectés de tout effort créatif de ceux qui se prêtent au jeu.
Nous découvrons actuellement la tentation de changer de sexe chez certaines personnes qui n’acceptent pas la réalité que la biologie leur donne. Ils se laissent porter par des ressentis plus ou moins passagers – pensons à tous ceux qui détransitionnent – et ne tiennent pas compte des évolutions propres au corps humain. La tentation d’effectuer les mutations est soutenue par la séduction que leur donnent la médecine et la chirurgie de pouvoir les effectuer. La réalité incarnée s’avère bien plus compliquée, douloureuse et lourde de conséquences.
Une pédiatre et oncologue, riche de sa longue carrière, «met en garde face aux conséquences irréversibles de cette transition de genre qui passe par des opérations très lourdes, des traitements médicaux à vie, le phénomène d’isolement social, de malaise post-transition, les risques vitaux liés tels qu’une mortalité accrue ou un taux de suicide élevé».
Satan n’est pas gratuit en ce sens qu’il coupe du pouvoir créateur, d’où la stérilité des transgenrés. Ce qui laisse songeur, c’est toute la part des frais qui reviennent à l’assurance maladie censée protéger la santé donc l’intégrité des individus… À quoi s’ajoute le fait d’imposer une participation à tous les citoyens.
La tentation du transhumanisme est une conséquence de la séduction par les progrès des sciences et du développement de la technologie afin de modifier l’être humain en augmentant certaines de ses capacités physiques et mentales. Le prix à payer en est la déconnexion du système sensible. Un professeur émérite évoque «la déconstruction de l’humanité».
«Le pionnier de l’intelligence artificielle se dit favorable à la destruction de l’humanité, nous avons le fin mot de l’ambition trans-humaniste, l’homme réparé puis augmenté pourra ou devra : tourner la page de l’humanité. Lors d’une récente conférence, Geoffrey Hinton, a répondu de manière étonnante lorsqu’on lui a posé une question sur le remplacement des humains par l’IA superintelligente. Il se dit favorable au remplacement de l’Homme par l’IA. «En fait, je suis pour, Il y a beaucoup de bons et de moins bons aspects de l’humanité. Il n’est pas clair que nous soyons la meilleure forme d’intelligence qui soit»». On retrouve là le pouvoir séducteur de Satan qui propose une «superintelligence».
La tentation de la 5G – Alors que les populations locales s’inquiètent quant aux effets sur le vivant de pareilles antennes, «la promesse de la 5G semble alléchante pour tous ceux qui courent après le temps : réduire le temps de latence, augmenter la masse de données à envoyer et recevoir, possibilité de connecter de nombreux appareils en simultané…»
Le prix à payer sur un autre plan nous est dénoncé par la porte-parole du parti Equinoxe : «des addictions de plus en plus fréquentes chez les jeunes : «Les moins de 30 ans n’ont jamais été autant consommateurs de psychotropes, n’ont jamais autant séjourné en hôpital psychiatrique. On a un rapport à la technologie qui nous enferme et qui fait beaucoup de dégâts auprès des plus jeunes»»
Que désirons-nous vraiment ? À chaque pas de notre existence, la tentation et la séduction nous proposent de visiter un club de Satan. Allons-nous être alléchés par ses invitations ou décidons-nous de poursuivre notre ascension de la pyramide de la vie afin d’atteindre toujours plus de lumière et d’unité ?
« La quatrième révolution théorisée par Klaus Schwab et la famille de la finance internationale trouve en [le pape François] Bergoglio non pas un spectateur neutre, ce qui serait déjà en soi une chose inouïe, mais en réalité un coopérateur zélé qui abuse de sa propre autorité morale afin de soutenir ab extra, en dehors de l’Église, le projet de dissolution de la société traditionnelle », a déclaré Mgr Viganò dans une déclaration vidéo.
« Alors qu’ab intra, au sein de l’Eglise, il poursuit le projet de démolition de l’Eglise pour la remplacer par une organisation philanthropique d’inspiration maçonnique ».
« Et c’est scandaleux. Cela vaut pour les deux, pour le monde civil et ecclésiastique, confirmant la conspiration criminelle entre l’État profond et l’Église profonde », a-t-il ajouté.
« Il me semble que dans cette conspiration, le rôle du jésuite a été décisif, ce n’est pas une coïncidence que pour la première fois dans l’histoire, un religieux de la Compagnie de Jésus soit assis sur le trône de Pierre », a-t-il ajouté.
Viganò a ouvertement critiqué le pape François, notamment pour sa gestion des allégations d’abus sexuels, son soutien aux vaccins contre le COVID-19, la grande remise à zéro du Forum économique mondial et la promotion d’une Église « inclusive, immigrationniste, écodurable et favorable aux homosexuels ».
L’ancien ambassadeur du pape aux États-Unis a également remis en question la légitimité de François en tant que pontife.
Pour ses critiques, Viganò a été excommunié pour schisme, défini comme le retrait de la soumission au pontife suprême ou de la communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis.
« Ses déclarations publiques manifestant son refus de reconnaître le Souverain Pontife et de s’y soumettre, son rejet de la communion avec les membres de l’Église qui lui sont soumis et de la légitimité et de l’autorité magistérielle du Concile Vatican II sont bien connues », a déclaré le Vatican dans un communiqué publié après la décision du Dicastère pour la Doctrine de la Foi.
Qui a succédé à Broch, Musil, Strauss, Ravel, Céline, Bernanos, Bartok ou Ives ? La disparition de la grande culture pressentie par Zweig dans les années trente est une donnée du monde d’après 1945.
On entre dans l’ère du citoyen superflu dont parle Nietzsche dans Zarathoustra, citoyen tellement superflu qu’il se laisse emprisonner et exterminer sans réagir. La culture devient du savoir congelé (Debord) ou de la pensée et de la musique jetable. La poésie a disparu : tout ce qui importe c’est de jouir et survivre. La panique Covid et le code QR n’ont pas d’autre cause.
Le déclin de la spiritualité accompagna aussi la modernité et ses vaccins (voyez ce pape et ces cathos) ; et c’est là que je vais reprendre Rudolf Steiner et ses conférences de 1917. Steiner est un grand esprit qui n’est pas ma tasse de thé, pas plus que Lévi-Strauss. Je les cite ici parce qu’ils ont raison ou ouvrent une vraie question sur un certain point de la monstruosité moderne. Quod verum est meum est, comme dit Sénèque à Lucilius (lui oui est un de mes maîtres).
Steiner voit donc le vide spirituel arriver avec son cortège de démons :
« En fait, rien ne reste tout a fait vide. Et dès lors que l’âme de l’homme se retire de plus en plus de son corps, celui-ci est de plus en plus exposé au danger d’être habité par autre chose. Si les âmes ne veulent pas faire effort pour s’ouvrir à des impulsions spirituelles qui ne peuvent prendre naissance que dans la connaissance du spirituel, le corps sera habité par des êtres démoniaques. Voilà le sort vers lequel marche l’humanité ; les corps peuvent être entièrement habités par des puissances ahrimaniennes démoniaques. »
Il est bon, disait Léon Bloy (qui redoutait Pasteur comme la peste) d’exaspérer les imbéciles et de rafraîchir l’imagination des bons chrétiens ; alors poursuivons dans la même veine :
« La nostalgie du diable qu’a ressentie Ricarda Huch a vraiment un lien avec ce qui se prépare. Les institutions, les concepts, les idées sociales que conçoivent aujourd’hui les gens sont des abstractions grossières par rapport aux conditions complexes qui vont se créer. Et parce que les humains ne sont pas capables de saisir à l’aide de leurs concepts, de leurs représentations, la réalité qui est là, ils glissent de plus en plus au chaos, comme le révèlent suffisamment les évènements de cette guerre. »
Car on est en 1917. Steiner ajoute :
« Autrefois, au concile de Constantinople, l’esprit a été éliminé, on a institué un dogme : l’homme n’est fait que d’une âme et d’un corps, parler d’esprit est une hérésie. On aspirera sous une autre forme à éliminer l’âme, la vie de l’âme. »
Si un christianisme déjà dévoyé a éliminé l’esprit, le scientisme moderne élimine, lui, l’âme ; c’est là que le vaccin va l’aider :
« Dans le passé, on a éliminé l’esprit. On éliminera l’âme au moyen d’un médicament. En partant d’une « saine vue des choses », on trouvera un vaccin grâce auquel l’organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que ce corps n’en vienne pas à penser qu’il existe une âme et un esprit. »
Seul le corps doit rester, l’âme et l’esprit doivent disparaître :
« Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps « sains », c’est à dire constitués de telle façon qu’ils ne parleront plus de ces sottises que sont l’âme et l’esprit, mais, parce qu’ils seront « sains », des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitués les planêtes et le Soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps.é
Rôle du médecin moderne :
« On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l’humanité des âmes. Oui, ceux qui croient qu’on peut prévoir l’avenir à l’aide d’idées qui jouent avec la réalité, sont bien dans l’erreur. »
La liquidation spirituelle des enfants est déjà à l’ordre du jour :
3Je vous ai expliqué que les esprits des ténèbres souffleront à leurs hôtes, aux hommes qu’ils habiteront, de découvrir un vaccin qui puisse dès la prime jeunesse, par la voie du corps, extirper la tendance à la spiritualité. On vaccine aujourd’hui contre telle ou telle maladie, à l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut trés bien composer, et qui empêchera les enfants de développer en eux les « folies » de la vie spirituelle, « folie » dans la perspective matérialiste, bien entendu.
C’est à cette époque très freudienne qu’on cherche à traiter chimiquement ou cliniquement les génies :
« La chose a déjà commencé, dans le domaine littéraire du moins, où elle est moins nocive. Des écrits de médecins trés savants ont déjà paru qui traitent de la pathologie de différents génies. Conrad Ferdinand Meyer, Victor Scheffel, Nietzsche, Schopenhauer, Goethe, on a essayé de les comprendre tout en faisant état de tel ou tel trait pathologique avéré. Et ce qui est le plus bouleversant dans ce domaine, c’est qu’on a aussi essayé de comprendre le Christ Jésus et les Évangiles en se plaçant au point de vue de la pathologie. »
Les siècles du totalitarisme et des camps de concentration arrivent. Dans un esprit proche de Guénon et de Bernanos, Steiner écrit :
« Mais tout cela vise à trouver pour finir le moyen de vacciner les corps afin que ne s’y développe pas la tendance aux idées spirituelles, et que leur vie durant les hommes ne croient qu’à l’existence de la matière que perçoivent les sens. Tout comme on vaccine contre la phtisie, on vaccinera contre la tendance à la spiritualité. »
Cela explique très certainement la faible résistance à la tyrannie sanitaire et au Reset. Les peuples abêtis et grégaires ont été anesthésiés (cf. Payne et aussi Ortega Y Gasset) par le consumérisme, la massification, les médias mais aussi par les vaccins. Le culte obligatoire des vaccins actuels, promu par 99% des élites mondiales et par ce pape monstrueux, n’est certes pas fortuit.
Nicolas Bonnal
Si l'œuvre immense, puissante de Vladimir Soloviev, avait été mieux reçue et goûtée en Occident, nous aurions évité l'engouement puéril et stérile d'hier pour les chimères impies de Teilhard de Chardin, et d'aujourd'hui pour la gnose des savants de Princeton ou de M. Brzezinski, membre de la Trilatérale et ami de Karol Wojtyla, père des chimères mondialistes qui affolent les esprits de notre époque.
La sagesse de Soloviev est avant tout une sagesse surnaturelle, inspirée par l'Incarnation du Verbe et fidèlement développée selon toutes les dimensions nouvelles, prodigieusement étendues, que les sciences modernes ont donné à notre monde et à son histoire.
Son œuvre géniale trouve son origine dans la contemplation de la Sagesse de Dieu à l'œuvre dans le monde et dans l'histoire, créant une mystérieuse harmonie ou beauté, que le Philosophe russe nomme l'Âme du monde ou SOPHIA, la Sagesse. Comme saint Irénée, Soloviev fuit les gnoses, rêveries d'apparence mystique et scientifique, pour prendre comme objet de son savoir le réel, le seul réel. Mais il y applique toutes les lumières et puissances de son esprit, conjointement, celles de la foi, de la raison, de l'expérience. Il reçoit comme une lumière souveraine la Révélation chrétienne. Acceptant, unifiant tout, ce savoir devient une sagesse divino-humaine qu'il nomme Théosophie.
L'INTUITION DE LA BEAUTÉ
Il y a une beauté universelle, absolument stupéfiante, qui attire l'âme dans une contemplation heureuse, sûre, sage, obéissante, d'où elle retire des trésors de sagesse, richesses nouvelles et anciennes (Mt 13, 52), en raison desquels elle accepte plus aisément, saintement, de soumettre sa raison trop courte et sa volonté dispersée, dans l'ordre politique même, enfin à la sagesse souveraine de Dieu.
C'est la beauté du monde qui est la grande aimable maîtresse et inspiratrice de l'homme, et surtout depuis le Christ. Soloviev l'appelle de noms merveilleux : Sophia,la Sagesse ou l'Âme du monde,retrouvant les sources bibliques et grecques de l'esthétique mystique. À égale distance du monisme panthéiste et du scientisme matérialiste, il voit Dieu dans le monde et non pas cependant confondu avec lui. Dieu ne peut être très loin d'un univers qu'Il a créé, qu'Il ne cesse de tenir dans l'être et conduire dans son devenir. Bien plutôt Il s'en rapproche, Il y descend, Il s'y incarne, Il s'en fait le centre actif pour le prendre à Lui comme son corps et son vêtement et sa demeure. Il pénètre tout pour tout ramener et réunir à Lui. La vocation de toute chair est d'entrer dans ce jeu de l'Amour, de se laisser épouser et d'en produire les fruits de lumière et de vie.
AU NOM DE LA SAINTE SOPHIE !
Dans sa quête de la Sagesse éternelle, Soloviev a recueilli l'héritage d'une tradition chère au peuple russe. Dans son ouvrage, Saint Vladimir et l'État chrétien, il rapporte le trait suivant :
En 988, les envoyés du Prince, après avoir assisté à la liturgie dans la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, rapportèrent à leur maître : « C'était un spectacle d'une telle beauté que c'est certainement là que Dieu demeure avec les hommes. Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre. » Vladimir, qu'on appelle dans la tradition russe “le Baptiste”, fit élever à Kiev un temple en l'honneur de la Sainte Mère de Dieu, laissant à son fils, Iaroslav “le Sage”, le soin d'en édifier un autre en l'honneur de Sainte Sophie.
Dans le même temps, c'est de Novgorod, capitale des terres du Nord, que se répandait avec ferveur la vénération pour la Sainte Sophie. Une première église en bois dédiée à la Sophia, élevée en 989, fut remplacée au milieu du XIe siècle par l'actuelle cathédrale de pierre, légendaire avec ses treize coupoles dorées, qui devint le modèle de tous les édifices sacrés du monde slave. « Parmi les saints de Novgorod, on retrouve le même élan chez les saints princes, tel saint Alexandre Nevsky (1220-1263), défenseurs de la terre russe, prompts à mourir “ au nom de la Sainte Sophie ”, comme disait le cri de guerre des troupes de Novgorod, chez les évêques (on en compte vingt-trois canonisés) et chez les moines, fondateurs de monastères... » (Engelina Smirnova, Les icônes de Novgorod , Russia Christiana, 1997, p.1)
Novgorod fut jusqu'au XIVe siècle le centre religieux et artistique de la Russie du Nord. Son palladium était l'icône de “la Mère de Dieu du Signe”, établie gardienne de Sainte-Sophie depuis le miracle survenu en 1170. La ville étant assiégée par de cruels ennemis, l'archevêque Jean, en prière, entendit une voix qui lui ordonnait de prendre l'icône de la Mère de Dieu dans l'église et de l'élever comme un étendard contre les ennemis. L'archevêque vit que des yeux de la Vierge jaillissaient des larmes. « Et le Seigneur se mit en colère contre les ennemis et Il les entoura de ténèbres, si bien qu'ils commencèrent à combattre les uns contre les autres et à se donner mutuellement la mort. »
Or, la Vierge de l'icône miraculeuse était représentée comme le “Siège de la Sagesse”, portant son Enfant, le Verbe de Dieu créateur, en médaillon sur sa poitrine et, « levant les bras dans le geste de la prière, elle trace idéalement les contours d'un calice dans lequel le Christ s'offre en sacrifice pour sauver l'humanité. C'est donc le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption qui apparaît d'abord, et que la Sagesse achève à travers le temple vivant de la Vierge » (Smirnova).
On pourrait multiplier ainsi, au long des siècles, les preuves de la surprenante vénération du peuple russe à l'égard de la divine “Sophia”. On imagine la jubilation intime d'un Soloviev de renouer ainsi avec la foi de ses pères. Il écrit : « En dédiant ses plus anciens temples à Sainte Sophie, la Sagesse substantielle de Dieu, le peuple russe a donné à cette idée une expression nouvelle inconnue aux Grecs (qui identifiaient la Sophia avec le Logos). Tout en rattachant intimement la Sainte Sophie à la Mère de Dieu et à Jésus-Christ, l'art religieux de nos ancêtres la distinguait nettement de l'une et de l'autre, en la représentant sous les traits d'un être divin particulier. »
[...]
« Toute sagesse vient du Seigneur...
Avant toute chose, elle fut créée.
La racine de la sagesse, à qui fut-elle révélée ?
Ses sources, qui les connaît ?
Il n'y a qu'un être sage, très redoutable
quand il siège sur un trône: c'est le Seigneur.
C'est lui qui l'a créée, vue et dénombrée,
répandue sur toutes ses œuvres. »