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Soral sur Jésus

Égalité et RéconciliationQui est Jésus ? La réponse d’Alain Soral

Égalité et Réconciliation - 27 déc 2023

Si Onfray, qui n’a plus toute sa tête, nous explique que Jésus est un mythe, qu’il n’a jamais existé, qu’il est né entre les lignes de la Bible, Alain Soral valide de manière hégéliano-marxiste la personne de Jésus.

   

« Jésus est le premier personnage qui nous a proposé un système-monde, quelque chose qui est universel, et qui part d’ailleurs d’une double inversion hégélienne, c’est très intéressant : c’est inverser la polarité du judaïsme, qui est quand même un truc élitiste et racial, et en inversant le judaïsme, en faire un truc universel et d’amour, alors que le judaïsme est un religion de haine raciale, c’est une religion de haine et une religion raciale.

Jésus est un juif qui a inversé le judaïsme, pour faire d’un truc de haine raciale un truc d’amour universel, et bien qu’il ait été tué très vite par le Sanhédrin, c’est-à-dire les élites qui ne voulaient pas que les juifs dans un premier temps se convertissent de la haine raciale à l’amour universel, parce que c’est ça l’histoire de la passion du Christ, et ce que nous racontent les Évangiles, et bien qu’il ait échoué en apparence puisqu’il a été mis à mort et crucifié, il a ressuscité au troisième jour, donc ça c’est déjà la croyance religieuse, à la limite je peux m’en passer, c’est qu’en fait son idéologie d’amour universel, qui est la première dans l’histoire du monde, c’est ce que je dis dans mon bouquin, ça n’existe pas chez les Hindous, ça n’existe pas chez les Chinois, voilà, c’est Jésus, eh bien ça s’est propagé dans le monde par l’empire romain par la conversion de Constantin.

C’est-à-dire que ça a été une haine raciale inversée en amour universel qui a été propagée dans tout l’Occident par un empire païen militaire, donc c’est une double inversion hégélienne. »

Une réflexion philosophique sur la dystopie actuelle à partir de la crucifixion du Christ.

« Durant le procès de Jésus, Pilate demanda à la foule, comme c’était la coutume, quel prisonnier il devait relâcher. Il demanda : « Qui voulez-vous que je relâche : Barrabas ou Jésus, appelé le Christ ? » La foule exigea la libération de Barrabas et la crucifixion de Jésus ! Cela en dit long, l’ami. En effet, on en revient toujours à la même histoire : celle de La Boétie. En effet, quand une tyrannie triomphe, c’est plus à cause du peuple qui obéit en masse au tyran qu’au tyran lui-même. C’est la foule qui a réclamé la mort de Jésus alors qu’elle aurait pu le sauver et c’est la foule qui réclame la tyrannie en s’agenouillant devant le tyran et en le soutenant alors qu’elle pourrait dire non. Ces deux dernières années en témoignent. Le message ici est clair : tout ce qui se passera dans les années à venir, absolument tout, sera de ta faute, peuple. C’est toi qui a les cartes en main, c’est toi qui peux choisir de te crucifier ou non. Tes enfants et petits enfants porteront la croix ou les fers aux pieds que tu auras accepté qu’ils portent. Accepté en acceptant l’inacceptable. Mais surtout, accepté en refusant de regarder dans quelle direction tu courais : c’est-à-dire en suivant le mouvement de la foule dirigée par des maîtres malveillants, en fermant les yeux et en te bouchant les oreilles. Peuple, tu n’as pas compris la leçon de Jésus, ni celle de Socrate, ni celle de La Boétie, alors tu revivras le déluge. Tu le revivras pour apprendre comme un enfant qui doit grandir. Telle est la réalité de l’Homme du XXIe siècle : c’est un enfant avec la technologie dans les mains, rien de plus. Un enfant qui envoie des fusées dans l’espace mais qui manque de sagesse. Un enfant qui refuse de méditer sur les messages émancipateurs et qui en paiera le prix fort. Celui de la liberté. »

 

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interview 442 - Crowdbunker

Le Media en 4-4-2Le Média en 4-4-2 : À la rencontre des créateurs de CrowdBunker

Le Media en 4-4-2 - 16 déc 2023

Le rempart technologique contre la censure sur les réseaux sociaux.

   

Nous avons le plaisir d'accueillir Hayssam et Matthieu, les esprits visionnaires derrière CrowdBunker. Au cours de cette interview, nous plongerons dans la genèse de CrowdBunker, son modèle de fonctionnement financièrement atypique reposant exclusivement sur des dons volontaires, les défis rencontrés et les aspirations futures de cette plateforme, véritable rempart pour la liberté d'expression.

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Hayssam et Matthieu, bienvenue sur Le Média en 4-4-2 ! Avant de nous pencher sur CrowdBunker qui sera le sujet principal de notre entretien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

Matthieu : Bonjour Yoann, merci pour cet entretien. Pour ma part, je suis Matthieu, entrepreneur et ingénieur informatique. Passionné par les technologies depuis très jeune, j’essaye de les mettre au service de l’humain en créant des projets utiles et impactants. Fin 2020, j’ai donc créé CrowdBunker. Quelques semaines après son lancement, j’ai eu la chance de croiser la route d’Hayssam, que je laisserai se présenter, sans qui cette plateforme n’aurait, très probablement, pas pu évoluer et atteindre une telle audience aussi rapidement.

Hayssam : Hello Yoann! Merci de nous permettre de parler de CrowdBunker, un projet remarquable et vital pour notre avenir ! Je suis coach holistique, basé au Maroc, et je suis partisan d’un monde sans argent où l’Être est au Cœur de Tout. J’accompagne des individus, des projets du Nouveau Monde et des entreprises en quête d’Esprit pour co-créer Ensemble un nouveau paradigme sociétal où l’Amour – le vrai, notre Nature, la Conscience – redevient la Loi universelle, remplaçant toutes les règles tordues qui ont déréglé le monde.

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l'amour du prochain

Pierre LassalleL’amour du prochain

Pierre Lassalle - 29 mai 2023

L’amour véritable est toujours un amour individuel. L’être humain, au cours des époques de l’histoire de l’humanité, a expérimenté différentes étapes de la relation à son « prochain ».

   

Ainsi, il a tout d’abord découvert le désir sexuel – octroyé par Lucifer – vers le milieu de l’Époque Atlantéenne, puis l’affection pour la famille (parents et enfants) donnée par Gabriel durant cette même Époque. Ensuite, des formes d’amour plus spirituel ont éclos durant l’époque préchristique avec Krishna et la dévotion (amour pour une divinité), ou le Bouddha Gautama et la compassion (partager la souffrance d’autrui).

Jusqu’à la Venue du Christ il y a deux mille ans, l’être humain n’étant pas encore suffisamment individualisé, il ne pouvait être question d’un amour individuel.

En revanche, avec l’Incarnation du Fils de Dieu déclenchant l’intériorisation du « Je » et l’individualisation de la pensée, l’humain a commencé à ressentir un amour individuel.

L’amour véritable ou vertueux résulte de la distinction d’une personne particulière : « l’élue de notre cœur ».

Cela suppose la reconnaissance – même inconsciente – du « Je » particulier et individuel qui nous attire en l’autre, car il crée une résonance avec notre propre « Je » individuel.

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