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Gaza - peuple soumis au génocide

VoltairenetNon-assistance à Peuple en danger de génocide

Voltairenet - 26 mar 2024

Hassan Hamade, personnalité intellectuelle du monde arabe, qui joua un rôle de premier plan dans le camp de la paix, hurle sa douleur face au nettoyage ethnique en cours à Gaza.

   

Pour les lecteurs du Réseau Voltaire, il appelle à sauver dans l’urgence le peuple palestinien et à résoudre enfin le problème israélo-arabe. À le résoudre sur le fond, en proclamant l’égalité de chaque homme, qu’il soit juif ou arabe.

Il est des vérités encore plus assassines que tous les complots qui visent la vérité , surtout dans cette terrible époque où règnent le mensonge , la terreur et l’injustice . Désormais tout un chacun parmi vous pourrait oser, s’il le voudrait, dire la vérité sans crainte aucune de subir la redoutable correction « guillotinaire » qui n’est autre que l’accusation d’antisémitisme et ses conséquences douloureuses que se soit sur sa vie professionnelle ou sur sa vie familiale et sociale ; accusation dont on use et on abuse.

Cette fois-ci la vérité est sortie d’où on ne l’attendait pas et d’une personne censée ne jamais l’avouer : le général israélien Yitztshak Barik. Fidèle aux pratiques inhérentes à ses fonctions à la tête du service de sécurité intérieure, le général Barik représentait, aux yeux des Palestiniens, la cruauté personnifiée. C’est la poignée de fer de l’entité étatique sioniste en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Et pourtant c’est bien lui, l’homme par qui la surprise arrive.

Barik ose justifier l’attaque palestinienne du 7 octobre 2023, ose reconnaître, implicitement et par ricochet, la vocation résistante du mouvement Hamas tout en attaquant le duo chef de file de l’extrémisme sioniste gouvernementale en la personne du ministre de la Sécurité, Itamar Ben-Gvir, et de son collègue des Finances, Bezalel Smotrich, dont l’influence sur les décisions officielles est prépondérante et décisive.

Ce sont bien ces deux ministres qui ont imposés comme principale priorité dans l’action de l’Exécutif israélien l’accélération de l’éradication de la présence palestinienne, sur la terre de Palestine — d’abord les zones occupées en 1967, suivies de celle occupées en 1948, c’est à dire la purification ethnique de l’ensemble du territoire de la Palestine historique, entre la rivière du Jourdain et le littoral de la Méditerranée ; « From the river to the sea », selon la fameuse chanson devenu mondialement célèbre grâce aux manifestations gigantesques contre le génocide perpétré au vu et au su de tous les habitants de la planète Terre —

Fort de ses performances guerrières de 1973, dont témoignent ses blessures au visage et au corps, lors des batailles du Sinaï, ce général connu pour son franc-parler se considère en plein droit de se porter donneur de leçons pour les jeunes générations de son peuple guidées tout droit vers l’abime par leurs dirigeants actuels qu’ils qualifié de ... « menteurs ».

Dans une récente interview accordée, il y a quelques jours, à la chaine AI-Jazira d’expression anglaise, le général Barik résume l’état des lieux de la population palestinienne en général et gazaouie en particulier en des termes on ne peut plus clairs :
— Barik : « Ils rêvent de la liberté, mais ils n’arrivent pas à la saisir. Qu’on le veuille ou non, nous contrôlons la vie de millions [d’entre eux ] ».
— Al-Jazeera :« Si vous étiez Palestinien et si vous viviez en Cisjordanie ou à Gaza comment jugeriez-vous Israël ? »
— Barik : « Je combattrais Israël pour obtenir ma liberté ».
— Al-Jazeera : « Jusqu’où vous iriez dans votre combat ? ».
— Barik :« Je ferais tout pour obtenir ma liberté ».

Voilà.

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situation à Gaza

VoltairenetLa situation mondiale au regard du massacre à Gaza

Voltairenet - 08 fév 2024

À chaque instant, les hommes se demandent si le massacre à Gaza ne va pas dégénérer en Guerre mondiale.

   

Ce pourrait être le cas, mais cela ne l’est pas. Tous les protagonistes du Levant agissent avec retenue, chacun évitant l’irréparable, tandis que les suprémacistes juifs de la coalition de Benjamin Netanyahu avancent inexorablement leurs pions.

A l’issue de quatre mois de guerre à Gaza contre le peuple palestinien et contre le courant du Hamas appartenant à la Résistance palestinienne, mais jamais contre celui obéissant à la Confrérie des Frères musulmans, les différents acteurs ont affiché leur position.

Tout en prétendant à ses citoyens lutter contre le Hamas en général, la coalition de Benjamin Netanyahu œuvre à terroriser les Gazaouis pour les faire fuir. Les privations, les tortures et les massacres ne sont pas une fin en soi, juste des moyens pour parvenir à annexer cette terre.

Ansar Allah, le puissant parti politique yéménite, a pris l’initiative d’attaquer en mer Rouge des navires israéliens ou faisant escale en Israël, en exigeant l’arrêt du massacre à Gaza. Progressivement, il a également attaqué des navires liés à des États soutenant ce massacre. Le Conseil de Sécurité des Nations unies a rappelé que le Droit international interdit d’attaquer des navires civils tout en reconnaissant que le problème ne sera pas résolu tant que le massacre se poursuivra.

Les États-Unis, tout en s’opposant au massacre des civils palestiniens, se sont montrés solidaires de la population israélienne juive dans sa vengeance aveugle contre eux. Ils ont continué à fournir les FDI en obus, tout en appelant Tel-Aviv à laisser entrer l’aide humanitaire requise. Sur cette même ligne politique, ils ont pris en charge le problème posé par la résistance des Yéménites en créant l’Opération « Gardien de la Prospérité ». Ils y ont fait participer leurs affidés occidentaux en violation de l’autorité du Conseil de Sécurité des Nations unies qui n’a jamais autorisé d’intervention militaire au Yémen. Cependant l’état-major militaire français s’est retiré de cette alliance au bout de deux jours, mettant en avant son objection de conscience à couvrir le massacre de Gaza. Au demeurant les bombardements des Occidentaux ne sont pas parvenus à toucher les centres militaires d’Ansar Allah.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui viennent de livrer une longue guerre au Yémen, se sont abstenus de rejoindre « Gardien de la Prospérité » et ont, au contraire, signé un accord de paix avec Ansar Allah. Tous se sont retrouvés sur la position de la Ligue arabe, formulée en 2002 : reconnaissance et normalisation avec Israël dès la création d’un État palestinien.

L’Égypte qui, par effet domino a perdu 45 % de ses revenus du Canal de Suez, ne s’est pas retourné contre Ansar Allah. Au contraire, Le Caire a pris contact avec lui et a publiquement salué son effort en faveur du peuple palestinien. Tout au plus a-t-il appelé ses interlocuteurs à ne pas bloquer totalement la mer Rouge. Les navires chinois et russes continuent à circuler librement et Ansar Allah a annoncé qu’il restreignait ses cibles.

L’Iran, après avoir appelé ses différents partenaires de l’Axe de la Résistance à ne pas envenimer la situation, est soudain sorti de sa réserve. Téhéran a bombardé des sites liés à Israël ou aux États-Unis dans trois États distincts : la Syrie occupée illégalement par les États-Unis, l’Iraq où leur présence est légale mais pas certaines de leurs activités, et le Pakistan où ils soutiennent un mouvement séparatiste balouchte.

La Maison-Blanche a répondu que ces attaques ne resteraient pas impunies, mais n’a rien fait dans l’immédiat. Si sa riposte est légère, tous les protagonistes en concluront que Washington n’est qu’un « tigre de papier », si elle est forte, elle risque d’ouvrir la voie à une Troisième Guerre mondiale.

La Syrie a applaudi. L’Iraq a protesté, assurant du bout des lèvres qu’il n’y a jamais eu de base du Mossad dans sa région autonome du Kurdistan. Puis il a demandé aux Forces occidentales de se retirer du pays.
Le Pakistan, dont Washington espérait que le nouveau gouvernement se tiendrait prêt à entrer en guerre contre l’Iran, s’est, sous l’influence de son armée, rallié à Téhéran dans sa lutte contre les séparatistes pro-US

C’est dans ce contexte que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu son ordonnance provisoire dans le cadre de l’affaire opposant l’Afrique du Sud à Israël qu’elle accuse de laisser perpétrer un génocide sous la responsabilité de certains de ses dirigeants. La Cour, présidée par une ancienne fonctionnaire du département d’État US, est parvenue à une majorité écrasante de 15 juges contre 2, à une décision correspondant en tout point à la position des États-Unis : elle a reconnu qu’il y avait une suspicion de génocide et a ordonné à Israël de veiller à laisser entrer à Gaza l’aide humanitaire requise, mais elle s’est bien gardée d’aller plus loin. Elle n’a rien dit sur les demandes de réparation vis-à-vis des victimes, ni sur la condamnation par Israël des individus coupables de génocide. Surtout, elle s’est abstenue de dire que « l’État israélien doit suspendre immédiatement ses opérations militaires à l’intérieur et à l’encontre de Gaza ».

Faisant mine d’accepter de se conformer à cette ordonnance, Israël a libéré le passage de Rafah et annoncé des mesures en faveur du passage de l’aide humanitaire internationale. Cependant simultanément, il a accusé l’Office des nations unies chargé de distribuer cette aide (l’UNRWA) d’être une annexe des « terroristes ». Il a envoyé à Washington des preuves de la participation de 12 employés de l’Agence à l’opération du 7 octobre. Sans attendre, les États-Unis ont suspendu leur aide et convaincu une douzaine d’États affidés de les imiter. Soudain dépourvue de moyens, l’UNRWA n’a donc plus la possibilité d’acheminer cette aide dans Gaza et de la distribuer.

Washington, qui jusqu’à présent plaidait pour l’aide humanitaire aux civils, a donc durci sa position en participant à la destruction de l’agence idoine des Nations unies. Il poursuit cependant son rêve d’une « solution à deux États ». En se dirigeant vers une dissolution de l’UNRWA, les Occidentaux privent les apatrides palestiniens des passeports que seuls les Nations unies peuvent leur délivrer. De fait, ils empêchent aussi l’exil « volontaire » de cette population bombardée et affamée que l’Union européenne s’apprêtait déjà à recevoir.

Enhardie par ce soutien, 11 ministres de la coalition de Benjamin Netanyahu se sont affichés lors d’un événement festif, organisé par la radio Kol Barama au Centre international des congrès de Jérusalem. Il était intitulé : « Conférence pour la victoire d’Israël - les colonies apportent la sécurité : retourner dans la bande de Gaza et le Nord de la Samarie ». Les orateurs, dont Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale et président du parti Force juive (Otzma Yehudit), ont assuré qu’il n’y aurait jamais de paix avec les Arabes et que seule la colonisation de l’ensemble de la Palestine pouvait apporter la sécurité aux juifs. Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, présent sur place, a approuvé.

Ces propos belliqueux ont choqué l’opposition à la coalition, qu’elle soit hors du gouvernement de guerre (comme Yaïr Lapid) ou qu’elle y siège (comme Yaakov Margi ou le général Benny Ganz). Surtout, ils ont exaspéré Washington qui a réagi de deux manières à cette gifle. D’abord, il a prié ses affidés de ne pas recevoir de suprémacistes juifs (comme Amichai Chikli, ministre des Affaires de la diaspora, qui était attendu à Berlin), puis il a décrété des sanctions contre certains d’entre eux. Ces mesures sont plus importantes qu’il n’y paraît puisqu’elles interdisent immédiatement toute levée internationale de fonds et transfert bancaire. Elles devraient rapidement affaiblir les suprémacistes juifs et, par contrecoup, favoriser les autres.

Rapidement, on a appris que Washington avait d’abord envisagé de faire figurer les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich sur la liste des personnes sanctionnées avant d’y renoncer. Ce dernier s’est alors contenté de rétorquer que l’accusation de Joe Biden selon laquelle des colons de Cisjordanie seraient violents est « un mensonge antisémite répandu parmi les ennemis d’Israël ».

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Gaza la faillite morale

Réseau InternationalLe silence des damnés

Réseau International - 05 fév 2024

Les principales institutions humanitaires et civiques des États-Unis, y compris les principales institutions médicales, refusent de dénoncer le génocide israélien à Gaza. Cela révèle leur hypocrisie et leur complicité.

   

Il n’existe plus de système de santé efficace à Gaza. Des nourrissons meurent. Des enfants sont amputés de membres sans anesthésie. Des milliers de patients atteints de cancer et de personnes nécessitant une dialyse manquent de traitement. Le dernier hôpital oncologique de Gaza a cessé de fonctionner. On estime que 50 000 femmes enceintes n’ont pas d’endroit sûr où accoucher. Elles subissent des césariennes sans anesthésie. Les taux de fausses couches ont augmenté de 300 pour cent depuis le début de l’assaut israélien. Les blessés se vident de leur sang. Il n’y a pas d’assainissement ni d’eau potable. Les hôpitaux ont été bombardés et bombardés. L’hôpital Nasser, l’un des derniers hôpitaux fonctionnels à Gaza, est «sur le point de s’effondrer». Des cliniques ainsi que des ambulances – 79 à Gaza et plus de 212 en Cisjordanie – ont été détruites. Quelque 400 médecins, infirmières et agents de santé ont été tués – soit plus que le total de tous les agents de santé tués dans les conflits dans le monde réunis depuis 2016. Plus de 100 autres ont été détenus, interrogés, battus et torturés, ou ont disparu par des soldats israéliens.

Les soldats israéliens entrent régulièrement dans les hôpitaux pour procéder à des évacuations forcées – mercredi, les soldats sont entrés dans l’hôpital al-Amal à Khan Younis et ont exigé que les médecins et les Palestiniens déplacés partent – ​​ainsi que pour rassembler les détenus, y compris les blessés, les malades et le personnel médical. Mardi, déguisés en employés de l’hôpital et en civils, des soldats israéliens sont entrés dans l’hôpital Ibn Sina de Jénine, en Cisjordanie, et ont assassiné trois Palestiniens pendant leur sommeil.

Les réductions du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) – une punition collective pour l’implication présumée dans l’attaque du 7 octobre de 12 de ses 13 000 employés de l’UNRWA – vont accélérer l’horreur, car les attaques, la famine, le manque de soins de santé et la propagation des maladies infectieuses à Gaza se sont transformés en un raz-de-marée de morts.

Des accusations sans preuves, qui incluent l’accusation selon laquelle 10 pour cent de tout le personnel de l’UNRWA à Gaza ont des liens avec des groupes militants islamistes, ont été publiées dans le Wall Street Journal. La journaliste, Carrie-Keller Lynn, a servi dans les Forces de défense israéliennes (FDI). Compte tenu des nombreux mensonges qu’Israël a utilisés pour justifier son génocide, notamment les «bébés décapités» et les «viols massifs», il est raisonnable de supposer qu’il s’agit peut-être d’une autre fabrication.

Les allégations, dont les détails restent rares, sont apparemment basées sur des aveux de détenus palestiniens – très certainement après avoir été battus ou torturés. Ces allégations ont suffi à voir 17 pays, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Australie et le Japon, réduire ou retarder le financement de cette agence vitale des Nations Unies. L’UNRWA est tout ce qui sépare les Palestiniens de Gaza de la famine. Une poignée de pays, dont l’Irlande, la Norvège et la Turquie, maintiennent leur financement.

Huit des employés de l’UNRWA accusés d’avoir participé à l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël, où 1 139 personnes ont été tuées et 240 enlevées, ont été licenciés. Deux ont été suspendus. L’UNRWA a promis une enquête. Ils représentent 0,04 pour cent du personnel de l’UNRWA.

Israël cherche à détruire non seulement le système et les infrastructures de santé de Gaza, mais également l’UNRWA, qui fournit de la nourriture et de l’aide à 2 millions de Palestiniens. L’objectif est de rendre Gaza inhabitable et de nettoyer ethniquement les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza. Des centaines de milliers de personnes meurent déjà de faim. Plus de 70 pour cent des logements ont été détruits. Plus de 26 700 personnes ont été tuées et plus de 65 600 ont été blessées. Des milliers de personnes sont portées disparues. Environ 90 pour cent de la population de Gaza d’avant-guerre a été déplacée, la plupart vivant à découvert. Les Palestiniens en sont réduits à manger de l’herbe et à boire de l’eau contaminée.

Noga Arbell, un ancien responsable du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un débat au parlement israélien le 4 janvier : «Il sera impossible de gagner la guerre si nous ne détruisons pas l’UNRWA, et cette destruction doit commencer immédiatement.»

«L’UNRWA est une organisation qui perpétue le problème des réfugiés palestiniens», a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu en 2018. «Elle perpétue également le récit du soi-disant «droit au retour» dans le but d’éliminer l’État d’Israël, et l’UNRWA doit donc disparaître.»

Un haut responsable israélien anonyme a salué la suspension du financement de l’UNRWA, mais a insisté mercredi sur le fait que le gouvernement n’appelait pas à sa fermeture.

Plus de 152 employés de l’UNRWA à Gaza – dont des directeurs d’école, des enseignants, des agents de santé, un gynécologue, des ingénieurs, du personnel de soutien et un psychologue – ont été tués depuis le début des attaques israéliennes. Plus de 141 installations de l’UNRWA ont été détruites par les bombardements. Il s’agit de la plus grande perte de personnel lors d’un conflit dans l’histoire de l’ONU.

La destruction des établissements de santé et le ciblage des médecins, du personnel infirmier et du personnel médical sont particulièrement répugnants. Cela signifie que les plus vulnérables, les malades, les nourrissons, les blessés et les personnes âgées, ainsi que ceux qui les soignent, sont souvent condamnés à mort.

Les médecins palestiniens implorent les médecins et les organisations médicales du monde entier de dénoncer l’attaque contre le système de santé et de mobiliser leurs institutions pour protester.

«Le monde doit condamner les actes contre les professionnels de la santé qui se produisent à Gaza», écrit le directeur de l’hôpital Al-Shifa, Muhammad Abu Salmiya, qui a été arrêté avec d’autres membres du personnel médical par les Israéliens en novembre 2023 alors qu’il était évacué avec l’aide de l’Organisation mondiale de la santé du convoi, et qui reste en détention. «Cette correspondance est un appel lancé à chaque être humain, à toutes les communautés médicales et à tous les professionnels de la santé du monde entier pour qu’ils demandent que ces activités anti-hospitalières à l’intérieur et autour des hôpitaux cessent, ce qui est une obligation civile selon le droit international, l’ONU et l’OMS.»

Mais ces institutions – à quelques exceptions notables près, comme l’Association américaine de santé publique qui a appelé à un cessez-le-feu – soit sont restées silencieuses, soit, comme le Dr Matthew K. Wynia, directeur du Centre de bioéthique et de sciences humaines de l’Université du Colorado, a tenté de justifier les crimes de guerre israéliens. Ces médecins – qui trouvent acceptable qu’à Gaza un enfant soit tué toutes les 10 minutes en moyenne – sont complices du génocide et violent la Convention de Genève. Ils considèrent la mort comme une solution, pas la vie.

Robert Jay Lifton, dans son livre «The Nazi Doctors: Medical Killing and the Psychology of Genocide», écrit que «les projets génocidaires nécessitent la participation active de professionnels instruits – médecins, scientifiques, ingénieurs, chefs militaires, avocats, membres du clergé, professeurs d’université et autres enseignants». – qui se combinent pour créer non seulement la technologie du génocide, mais aussi une grande partie de sa justification idéologique, de son climat moral et de son processus organisationnel.

En novembre 2023, un groupe de 100 médecins israéliens a défendu le bombardement d’hôpitaux à Gaza, affirmant qu’ils étaient utilisés comme centres de commandement du Hamas, une accusation qu’Israël n’a pas pu vérifier.

Les doyens des facultés de médecine américaines et les principales organisations médicales, notamment l’American Medical Association (AMA), ont rejoint les rangs des universités, des facultés de droit, des églises et des médias pour tourner le dos aux Palestiniens. L’AMA a mis fin au débat sur une résolution de cessez-le-feu entre ses membres et a appelé à la «neutralité médicale», bien qu’elle ait abandonné la «neutralité médicale» pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Il y a un coût à dénoncer ce génocide, un coût qu’ils n’ont pas l’intention de payer. Ils ont peur d’être attaqués. Ils craignent de détruire leur carrière. Ils craignent de perdre leurs financements. Ils craignent une perte de statut. Ils craignent d’être persécutés. Ils craignent l’isolement social. Cette peur les rend complices.

Et qu’en est-il de ceux qui s’expriment ? Ils sont qualifiés d’antisémites et de partisans du terrorisme. Lara Sheehi, professeure de psychologie clinique à l’Université George Washington, a été licenciée. L’ancien directeur de Human Rights Watch, Kenneth Roth, s’est vu refuser une bourse au Carr Center for Human Rights Policy de Harvard en raison de son prétendu «parti pris anti-israélien». Rabab Abdulhadi, professeur à San Francisco, a été poursuivi en justice pour avoir soutenu les droits des Palestiniens. Shahd Abusalama a été suspendue de l’Université Sheffield Hallam au Royaume-Uni après une vicieuse campagne de diffamation, bien que l’institution ait par la suite accepté sa plainte pour discrimination à son encontre. Le professeur Jasbir Puar de l’Université Rutgers est une cible permanente du lobby israélien et subit un harcèlement constant. Les étudiants et professeurs de médecine au Canada risquent d’être suspendus ou expulsés s’ils critiquent publiquement Israël.

Le danger n’est pas seulement que les crimes israéliens soient dénoncés. Le danger, plus important encore, est que la faillite morale et la lâcheté des institutions et de leurs dirigeants soient révélées.

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UE non morale

Réseau InternationalDéputée irlandaise : L’Union européenne n’a aucune autorité morale

Réseau International - 23 jan 2024

La députée irlandaise Claire Daly a déclaré que «les efforts de l’Union européenne pour prendre une décision sur le Yémen plutôt que sur Israël sont la preuve que l’UE n’a aucune autorité morale».

   

C’est ce qui ressort de son discours lors d’une session du Parlement européen, dimanche, sur les attaques des Houthis en mer Rouge.

«Alors qu’Israël est jugé pour génocide à La Haye, ses complices, les pays de l’Union européenne et nos supposés partenaires partageant les mêmes idées, tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, commettent un crime illégal et injustifié contre le Yémen, en violation flagrante de l’accord des Nations unies», a-t-elle souligné.

Et d’ajouter, «les Yéménites n’ont tué personne, mais 25 000 Palestiniens ont été tués et vous êtes tous en colère contre l’interruption des chaînes d’approvisionnement internationales. L’Union européenne n’a aucune autorité morale. Si vous voulez résoudre le problème, arrêtez le génocide à Gaza».

En «solidarité avec la bande de Gaza», en proie à une guerre israélienne dévastatrice avec le soutien américain depuis le 7 octobre 2023, les Houthis ciblent, avec des missiles et des drones, les cargos en mer Rouge qui appartiennent ou sont exploités par des Israéliens, ainsi que des entreprises qui transportent des marchandises vers et depuis Israël.

Les tensions en mer Rouge sont entrées dans une remarquable phase d’escalade depuis que les Houthis ont directement visé, le 9 janvier, un navire américain.

Il est à noter que les perturbations du transport maritime en Mer rouge ont déstabilisé des pays de l’UE, où de nombreuses usines automobiles en Europe ont arrêté leur production en raison de ces tensions qui font craindre une nouvelle poussée d’inflation et une perturbation des chaînes d’approvisionnement.

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les États-Unis bluffent

Réseau InternationalLes Yéménites savent que les États-Unis bluffent, voici pourquoi

Réseau International - 29 déc 2023

Les États-Unis savent que les Yéménites sont un peuple qui n’a peur de rien et qui ne bluffent pas. En revanche, les Yéménites savent que les Étatsuniens bluffent.

   

Les États-Unis ont annoncé cette semaine la création d’une force navale multinationale pour contrer le blocus de la mer Rouge par le Yémen. Ils ont également prévenu qu’ils étaient prêts à effectuer des frappes militaires en représailles contre le pays arabe.

Les enjeux sont considérables. En contrôlant l’étroit détroit de Bab el-Mandeb, qui débouche sur l’océan Indien, les Yéménites contrôlent la route maritime mondiale de la mer Rouge, d’une importance vitale. L’impact de la fermeture de ce point d’étranglement sur le commerce mondial est énorme. C’est pourquoi les Étatsuniens et leurs alliés européens sont passés à l’action en menaçant de prendre des mesures de rétorsion.

En réponse, les forces armées yéménites, alliées au mouvement rebelle houthi, ont envoyé promener les Étatsuniens.

Les Yéménites ont averti qu’ils ont des missiles balistiques pour couler tout navire de guerre ou sous-marin que les États-Unis et leurs alliés déploient dans la région. Les Yéménites ont ajouté qu’ils continueraient à bloquer les cargos utilisant la route de la mer Rouge jusqu’à ce que le génocide à Gaza s’arrête.

Au cours de la dernière semaine, le Yémen a intensifié son interdiction des cargos tentant de transiter par la route de la mer Rouge. Plusieurs grands conglomérats de transport maritime ont confirmé que leurs navires sont réacheminés autour du continent africain. Les coûts de transport supplémentaires et la perturbation des chaînes d’approvisionnement augmentent déjà l’inflation des prix dans les économies occidentales, ce qui ajoute aux difficultés économiques déjà douloureuses et aux dommages politiques pour les gouvernements méprisés par les populations en difficulté.

Les Yéménites affirment qu’ils ne visent que les navires liés à Israël, mais il semble que la détérioration des conditions de sécurité dans l’étroit corridor maritime décourage toutes les compagnies maritimes. Le détroit de Bab el-Mandeb, large de 32 kilomètres, chevauche le Yémen et la Corne de l’Afrique. Des centaines de porte-conteneurs et de pétroliers l’empruntent chaque jour pour transporter des marchandises de l’Asie vers l’Europe en passant par la mer Rouge et le canal de Suez, l’autre point d’étranglement situé plus au nord, en Égypte. La fermeture d’un point d’étranglement entraîne la fermeture de l’ensemble de la route.

Les États-Unis ont tenté de présenter la force opérationnelle de la marine comme une opération de maintien de l’ordre visant à protéger le commerce international et la liberté de navigation.

Les Yéménites, quant à eux, ont déclaré que leur perturbation de la navigation affiliée à Israël était une action légitime de solidarité avec les Palestiniens.

Le secrétaire d’État étatsunien Lloyd Austin a annoncé la nouvelle coalition navale, baptisée «Opération Prosperity Guardian». «La récente escalade des attaques inconsidérées des Houthis en provenance du Yémen menace la libre circulation du commerce, met en danger des marins innocents et viole le droit international. La mer Rouge est une voie navigable essentielle à la liberté de navigation et un corridor commercial majeur qui facilite le commerce international. Les pays qui cherchent à faire respecter le principe fondamental de la liberté de navigation doivent s’unir pour relever le défi posé par cet acteur non étatique qui lance des missiles balistiques et des véhicules aériens sans équipage (UAV) sur des navires marchands de nombreuses nations qui transitent légalement dans les eaux internationales».

Mohammed Abdel-Salam, porte-parole des rebelles houthis du Yémen, a réagi en ces termes : «La coalition formée par les États-Unis vise à protéger Israël et à militariser la mer Rouge sans aucune justification, et elle n’empêchera pas le Yémen de poursuivre ses opérations légitimes de soutien à Gaza. Nous ne faisons pas de démonstration de force contre qui que ce soit [à l’exception d’Israël]. Quiconque cherche à étendre le conflit doit assumer les conséquences de ses actes».

Les Étatsuniens tentent de faire croire que les Yéménites agissent comme des pirates de mer criminels et que la force opérationnelle dirigée par les États-Unis sert noblement les intérêts du commerce international et de la navigation pacifique.

Washington et ses alliés ne peuvent pas admettre publiquement que leurs actions visent à soutenir Israël. L’offensive génocidaire sur Gaza depuis le 7 octobre, au cours de laquelle près de 20 000 civils ont été assassinés, est politiquement intenable pour les alliés occidentaux d’Israël.

La task force navale lancée par les États-Unis cette semaine comprend neuf autres nations : Grande-Bretagne, France, Italie, Pays-Bas, Espagne, Norvège, ainsi que les Seychelles et Bahreïn. Ces deux derniers pays sont des parties non occidentales symboliques qui donnent l’impression qu’il ne s’agit pas ouvertement d’une coalition impérialiste occidentale. C’est à Bahreïn que la cinquième flotte de la marine étatsunienne est basée dans le golfe Persique, et il est donc logique que cette petite monarchie soit incluse dans la simple logistique.

Toutefois, le fait marquant est qu’aucune autre nation arabe du Golfe n’est impliquée dans la force opérationnelle. L’Égypte est également absente, bien qu’il s’agisse d’un important pays côtier de la mer Rouge, tout comme l’Arabie saoudite. Leur absence dément la justification officielle des États-Unis. Si l’opération Prosperity Guardian visait réellement à protéger le commerce et la navigation internationale, pourquoi les États arabes de la mer Rouge ne s’y associent-ils pas ? Bien entendu, ils ne le font pas, car le véritable objectif de la task force est d’aider Israël.

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Israël - pertes

Réseau InternationalIsraël paie un lourd tribut pour ses crimes

Réseau International - 28 déc 2023

Le Hamas a tué environ 1650 soldats israéliens et détruit 750 véhicules militaires. Netanyahou n’admet pas à quel point le prix à payer est lourd.

   

Le nombre réel de victimes israéliennes est bien supérieur au décompte officiel. Nous le savons parce que nous avons vu que les résistants se sont filmés en train de détruire des chars, des camions et d’autres véhicules militaires par centaines. Ils ont également filmé bon nombre de leurs autres opérations. Nous pouvons donc voir que, sur la base de ce qui ressort des images du film de la résistance, le nombre de victimes doit être beaucoup plus élevé que ce que Netanyahou admet.

Il ignore également le fait, du moins publiquement, qu’Israël a perdu environ 7% de sa population. Ils n’ont pas été tués, ils ont fui le pays. Cela s’est déjà produit de temps à autre, mais cette fois, il n’est pas certain qu’ils reviendront, car l’économie israélienne est en ruine. La frontière nord du pays est désormais inhabitée, car elles ont toutes été évacuées à cause du front nord du Hezbollah.

Et l’économie israélienne ne reviendra peut-être pas. Elle dépend fortement du tourisme, qui est désormais complètement fermé. Les hôtels touristiques habituels regorgent d’Israéliens ayant fui les zones de guerre du nord. Et bien sûr, c’est déjà assez grave. Mais (la raison principale) l’avenir de l’entité sioniste semble incroyablement sombre est dû à la façon dont ils ont réussi à commettre le génocide le plus horrible jamais vu à la télévision en direct, et ils ont rendu malade et consterné presque le monde entier. Leurs seuls partisans se trouvent désormais à Washington DC. Et même aux États-Unis d’Amérique, les sondages montrent que la majorité des jeunes adultes souhaitent que la résistance gagne et mette fin à Israël.

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Lubna Alayaan

Le Media en 4-4-2La jeune virtuose du violon Lubna Alyaan est décédée à Gaza

Le Media en 4-4-2 - 28 déc 2023

La jeune virtuose du violon Lubna Alyaan est décédée avec ses frères et sœurs, ainsi que ses parents sous les bombardements israéliens.

   

La ville de Gaza pleure la perte d’une jeune virtuose du violon, Lubna Alyaan, dont la vie prometteuse a été brutalement interrompue lors d’une attaque israélienne. Lubna, une élève talentueuse de 14 ans, a été tuée avec sa famille dans une tragédie qui a secoué la communauté musicale et artistique de Gaza.

Lubna était une musicienne passionnée qui rêvait de devenir la meilleure violoniste du monde. Elle a perfectionné son art au Conservatoire Edward Said de Gaza, où son jeu exceptionnel a laissé une empreinte indélébile. Malheureusement, son potentiel musical a été cruellement éteint le 21 novembre 2023, lorsqu’elle a perdu la vie suite aux bombardements israéliens. Mais l’horreur ne s’est pas arrêtée là, car ses sœurs et frères : Zain (16 ans), Kenan (10 ans), Sari (4 mois), ses parents : Mahmoud Alian et sa femme Sally Shaheen, ainsi que ses grands-parents Zainab Mahmoud Al Ghoul et Abdul Aziz Alian, et 50 autres membres de sa famille, tantes, oncles, cousins, cousines… ont tous perdu la vie à Nuseirat, au centre de la bande de Gaza. Sa famille entière a été anéantie, effacée du registre civil.

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Les Houthis au Yemen

Réseau InternationalLes Houthis tiennent Biden par les cheveux

Réseau International - 26 déc 2023

La milice houthie du Yémen a montré qu’une petite armée peut affronter l’empire américain et gagner.

   

Elle a montré comment le courage, la détermination et l’attachement aux principes peuvent agir comme un multiplicateur de force permettant à une armée beaucoup plus faible de «frapper plus fort que son poids». Ils ont également montré que quelques missiles bien placés dans des endroits clés sur les voies maritimes les plus critiques du monde peuvent faire trembler l’économie mondiale et ébranler l’«ordre fondé sur des règles» jusque dans ses fondements. En bref, les Houthis ont montré que David peut abattre Goliath sans transpirer, à condition que David conserve son perchoir le long du détroit de Bab-el-Mandeb.

Voici ce qui se passe : Les Houthis occupent une zone située le long de la partie la plus étroite de la mer Rouge, qui constitue le couloir de navigation le plus important au monde. Il est «responsable de 12% du commerce international et de près d’un tiers du trafic mondial de conteneurs». Lorsque la circulation des navires est perturbée le long de cette voie navigable, les primes d’assurance montent en flèche, les prix des marchandises au détail augmentent et les prix du pétrole s’envolent. C’est pourquoi les puissances occidentales se sont engagées à maintenir ces voies maritimes ouvertes en permanence, quel qu’en soit le coût.

«Le Yémen a déclaré qu’il mettrait fin au blocus des navires à destination d’Israël dès que des quantités suffisantes de nourriture, d’eau et de médicaments seraient autorisées à entrer dans la bande de Gaza. Je suppose que c’est trop demander».

Elizabeth Murray

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Washington sur l'ONU

VoltairenetLa survie de la domination de Washington sur l’Onu

Voltairenet - 21 déc 2023

Lors de leur création, les Nations unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations.

   

Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit international.

En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les « annexions illégales » de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.

Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins peur :
Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.
Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.
Certes la gigantesque machine d’interception des communications des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.

De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un certain nombre de régimes aux caractères surprenants [...]

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Tous les hommes sont l’Homme - Victor Hugo

Réseau InternationalTous les hommes sont l’Homme

Réseau International - 15 déc 2023

«Tous les hommes sont l’Homme et pas plus que les cieux le droit n’a de rivages». Cette formule de Victor Hugo est-elle toujours d’actualité ?

   

La question mérite d’être posée alors que de partout dans le monde, d’Ukraine, d’Arménie, d’Israël, de Gaza, d’Afrique montent les cris des victimes du terrorisme, de la barbarie, de la folie meurtrière des hommes.

Aucune génération ne peut choisir les épreuves à affronter.

Mais chaque génération a le choix des moyens : L’indifférence, la lâcheté, la folie ou

L’humanisme et la raison.

Les tragédies que nous vivons heurtent nos consciences, bousculent nos convictions si fort qu’elles peuvent nous conduire à de mauvais choix.

Mais l’humanisme, c’est à dire la primauté de l’Homme, de la raison doit s’imposer en toutes circonstances.

Ce siècle, jeune encore il n’a que 23 ans, est déjà pour l’Histoire celui du terrorisme, de la barbarie, de la folie meurtrière.

Sera-t-il aussi celui de l’humanisme assassiné ?

Tous les hommes sont l’Homme.

Malheureusement les tragédies que nous vivons nous imposent le contraire.

Non, tous les hommes ne sont pas l’Homme, toutes les victimes ne sont pas l’Homme.

Il y a les victimes qu’il faut pleurer, venger et les victimes que l’on peut ignorer.

Il y a les victimes qui ont un visage, un nom, et celles qui ne sont que des chiffres que l’on additionne. Les chiffres ne font pas pleurer.

L’humanisme ne choisit pas ses victimes.

L’humanisme c’est l’Homme, la vie, le respect de toute vie, c’est la paix.

L’indifférence, pour ne pas écrire la lâcheté de l’Europe, du monde occidental dans son ensemble à l’égard des victimes civiles palestiniennes à Gaza est grave de conséquences.

Le veto des EU contre une résolution pour un cessez le feu immédiat n’est pas acceptable.

Selon la directrice de l’UNICEF, près d’un million d’enfants ont été déplacés de force vers le sud, dans des zones surpeuplées, privées d’eau, de nourriture.

Et pourtant le monde occidental regarde ailleurs.

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lourdes pertes à Gaza

Réseau InternationalPalestine : Les forces d’occupation subissent de lourdes pertes

Réseau International - 13 déc 2023

L’armée israélienne reconnaît peu à peu que ses ennemis sont de sérieux combattants.

   

«À Gaza même, les militaires sont stupéfaits par l’ampleur de la force du Hamas dans la région, qui a construit une armée terroriste de facto stationnée à 50 minutes de Tel-Aviv au cours des 14 dernières années, possédant des centaines de milliers d’armes allant de divers types de RPG qui constituent l’arme principale pour cibler les soldats, des lance-roquettes avancés, des drones de frappe et des drones de frappe modélisés pour contrer ceux des Israéliens.

Cela comprend notamment des obus de mortier, des fusils AK-47, des fusils de sniper Dragunov, des dispositifs de communication, des lignes téléphoniques opérationnelles et des charges explosives de différentes tailles».

La résistance est obstinée. Elle n’abandonne pas, même dans les zones que les forces d’occupation israéliennes prétendent avoir nettoyées :

«À Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, situé à quelques mètres de Sderot, les FDI ont opéré dès les premiers jours de l’opération, remportant des succès tactiques. Toutefois, les risques demeurent. La semaine dernière, des terroristes du Hamas sont sortis d’une mosquée de la ville et de nouvelles caches d’armes ont été découvertes.

Les FDI ciblent les commandants du Hamas, et la plupart de ces cellules terroristes sont locales et de petite taille, mais comme Beit Hanoun peut en témoigner, il faudra des mois pour la débarrasser complètement des forces ennemies – et ce n’est pas l’endroit où le Hamas est le plus fort».

Les forces d’occupation ont des pertes relativement élevées, bien plus élevées qu’elles ne l’admettent. Via Haaretz :

«Les FDI font état de 1593 blessés depuis le 7 octobre, mais les données des hôpitaux sont bien plus élevées (archivé)

Pour la première fois depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, Israël a déclaré dimanche que 1593 soldats israéliens avaient été blessés au cours de cette période.

L’armée a précisé que 255 soldats avaient subi des blessures graves, 446 des blessures modérées et 892 des blessures légères. L’armée a publié ces informations sur le nombre de soldats blessés et leur état de santé après que Haaretz ait rapporté il y a deux semaines qu’elle refusait de le faire. (…)

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censure Gaza

VoltairenetComment Netanyahu falsifie l’actualité

Voltairenet - 22 nov 2023

Nous pensons être correctement informés en Occident de ce qui se passe à Gaza. Il n’en est rien. Les images que nous voyons sont sélectionnées. Les commentaires que nous entendons ne nous permettent pas de les comprendre. Ils nous induisent volontairement en erreur.

   

Toute opinion dissidente est censurée.

Comme toutes les guerres, celle opposant l’État d’Israël à la population palestinienne fait l’objet d’un combat médiatique. La Résistance palestinienne n’a pas besoin de raconter l’injustice contre laquelle elle se bat : il suffit de regarder pour constater. Elle vise plutôt à magnifier telle ou telle de ses composantes. Israël doit, par contre, convaincre de sa bonne foi, ce qui après trois quarts de siècle de violation du Droit international n’est pas une mince affaire.
Avant l’attaque

Depuis l’attaque de la Résistance palestinienne, le 7 octobre 2023, Israël déploie donc tous ses services pour nous faire croire que cette attaque est une opération des jihadistes du Hamas ; et qu’il ignorait tout de sa préparation.

Or, cette attaque a été conduite par l’ensemble des factions palestiniennes, à l’exception du Fatah. Le Hamas se définissait jusqu’il y a peu comme la « Branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans », ainsi qu’indiqué sur tous ses documents. À ce titre, il a combattu contre les laïques du Fatah de Yasser Arafat et du FPLP de George Habache, puis contre ceux de la République arabe syrienne du président Bachar el-Assad. Tous, à ses yeux, n’étaient que des « ennemis de Dieu ». Le Hamas était financé par Israël et, en Syrie, ses combattants étaient encadrés par des officiers du Mossad et de l’Otan. Cependant, après l’échec de la Confrérie en Égypte et leur défaite en Syrie, le Hamas s’est divisé entre une partie fidèle aux Frères musulmans, conduite par Khaled Mechaal et poursuivant toujours l’instauration d’un Califat mondial, et une autre qui s’est recentrée sur la libération de la Palestine. Cette seconde tendance, à l’initiative de l’Iran, a renoué avec la Syrie jusqu’à ce que son leader, Khalil Hayya, soit reçu, à Damas, par le président Bachar el-Assad. Elle a également renoué avec le Hezbollah libanais, jusqu’à participer, à Beyrouth, à des réunions avec lui et les autres composantes de la Résistance palestinienne.

[...]

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