Pourtant, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Italie et l’Allemagne se sont déjà engagés sur la voie de la censure. Il y a désormais des choses à ne pas dire.
En France, la secrétaire d’Etat chargée de la citoyenneté, Sonia Backès, tente de discréditer les opinions non-conformes. Elle les assimile à des dérives sectaires. L’Etat, a-t-elle annoncé, organisera des "assises des dérives sectaires et du complotisme" (sic). En Union soviétique, on plaçait les opposants en hôpitaux psychiatriques.
La liberté d’expression était une caractéristique de l’Occident depuis le XVIII° siècle. Ce fut la base sur laquelle le régime politique porté par les classes moyennes fut construit : la démocratie. Le principe selon lequel, la volonté générale surgirait de l’affrontement des diverses opinions n’était plus contesté. Toute atteinte à cette liberté était vécue comme un coup porté à la résolution pacifique des conflits.
Toute analyse objective et surtout pertinente sera systématiquement niée ou traitée comme une thèse conspirationniste par des chiens de garde prébendés d’un dogme idéologique plus fermé que ne le fut celui des inquisiteurs ayant condamné Galilée au bûcher au 16e siècle. Les labels distribués gratuitement par les uns et les autres importent peu. Ce qui importe désormais est d’avoir des lignes divergentes, des opinions hors-cadre, des pistes de réflexion en dehors du carcan très étroit de la pensée dominante.
La bien-pensance est le début d’une forme de tyrannie évoluant d’abord dans l’entre-soi puis peu à peu en une sorte de système de coercition indirect mais lequel ne laisse aucun autre choix aux individus que de se soumettre. L’illustration la plus récente de cette situation est celle de la vaccination dite anti-C19. Aucune loi ne la rendait obligatoire et pourtant tout a été fait pour que le plus grand nombre d’individus se sente forcé se faire vacciner exactement comme des souris de laboratoires coincés dans un labyrinthe devant l’unique sortie possible. Et en cela, tous les États de la planète semblent avoir joué le jeu comme ils l’avaient fait pour la thématique du terrorisme.
La désinformation a été au centre de la propagande en faveur de la « vaccination » Pfizer. Les faits resteront très têtus, mais le rapport remis à la FDA en date du 17 septembre 2021 démontrait à lui seul que ce produit avait une durée de protection limitée à quelques semaines. À la même époque, la situation en Israël apportait des preuves indubitables que la protection était éphémère. Or, beaucoup ont été manipulés par une désinformation qui a fonctionné selon deux principes très simples : affirmer sans preuve, mais affirmer toujours, et insulter tous les auteurs d’une information concrète exposant des faits contraires à la doxa.
Le scénario de la désinformation : le bon, le méchant et la solution
Cependant comme lors de l’affaire des réseaux stay-behind, c’est en Italie que pour la première fois un document est sorti. Il permet de comprendre qui est intervenu auprès du quotidien de gauche Il Manifesto pour censurer notre collègue Manlio Dinucci ou encore auprès du Fournisseur d’accès Orange pour censurer notre site Internet, Voltairenet.org en Pologne.
La première réunion du groupe Bilderberg a eu lieu en 1954, l’ordre du jour étant la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été organisée par le prince Bernhard des Pays-Bas et s’est tenue à l’hôtel Bilderberg situé à Oosterbeek.
Chaque année, les dirigeants d’entreprise, les banquiers, les responsables des médias, les universitaires et les politiciens les plus riches et les plus puissants du monde se réunissent à huis clos pour discuter de la manière de façonner le monde tout en perpétuant un statu quo qui a été très bénéfique pour une poignée de personnes. Nous parlons, bien sûr, de la réunion annuelle, et toujours très secrète, du Groupe Bilderberg.
La 68e réunion Bilderberg est déjà en cours à Washington, D.C., et a débuté jeudi pour se poursuivre jusqu’à dimanche.
Albert Bourla, PDG de Pfizer, Eric Schmidt, ancien PDG de Google, Henry Kissinger et William J. Burns, directeur de la CIA, figurent parmi les 120 invités (cliquez ici pour la liste complète) de cette année, originaires de 21 pays… mais rares sont les Russes.
« Si le groupe Bilderberg n’est pas une conspiration quelconque, il est dirigé de manière à en donner une imitation remarquablement bonne »