L'on parle déjà d'un partenariat "historique" entre l'OMS et la Commission européenne, signé lundi 5 juin à Genève. Une "initiative historique pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale", d'après leur propre communiqué.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclarait lors de la cérémonie de signature : "La pandémie de Covid-19 a montré l'importance des solutions de santé numérique pour faciliter l'accès aux services de santé". Ainsi, il veut faire du pass européen un "bien public mondial".
Ce futur système de certification numérique mondiale devrait, comme le rapporte l'AFP, "contribuer à faciliter la mobilité et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces actuelles et futures pour la santé, y compris pandémies". Or, il ne s'agirait que d'un premier élément.
À plus long terme, le projet n'est ni plus ni moins qu'un réseau mondial de certification sanitaire numérique de l'OMS, qui doit mettre au point "un large éventail de produits numériques pour améliorer la santé de tous". Là, s'ajoute au pass sanitaire le carnet de vaccination numérique.
"Restreindre les libertés individuelles" pour lutter contre les pandémies à venir, c'était déjà le plan affiché par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Des négociations secrètes ont eu lieu cette semaine à Genève, en Suisse, pour discuter des modifications proposées au Règlement sanitaire international (RSI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), considéré comme un instrument ayant force de loi du droit international.
Des négociations similaires ont eu lieu le mois dernier pour la rédaction d’un nouveau traité de l’OMS sur les pandémies.
Bien que les deux soient souvent confondus, les amendements proposés au RSI et le traité proposé sur la pandémie représentent deux ensembles de propositions distincts mais liés qui modifieraient fondamentalement la capacité de l’OMS à répondre aux « urgences de santé publique » dans le monde entier, et, selon les critiques, dépouilleraient considérablement les nations de leur souveraineté.
Selon l’auteur et chercheur James Roguski, ces deux propositions feraient passer l’OMS d’une organisation consultative à un organe directeur mondial dont les politiques seraient juridiquement contraignantes (auraient force de loi).
Elles permettraient également d’étendre considérablement la portée et le champ d’application du RSI, d’instituer un système de certificats et de « passeports » sanitaires mondiaux et de permettre à l’OMS d’imposer des examens médicaux, des mises en quarantaine et des traitements.
Selon M. Roguski, les documents proposés donneraient à l’OMS le pouvoir sur les moyens de production pendant une pandémie déclarée, demanderaient le développement d’une infrastructure de RSI aux « points d’entrée » (tels que les frontières nationales), redirigeraient des milliards de dollars vers le « complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques » et supprimeraient la mention du « respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes ».
L’absence de réaction de la masse n’échappe plus à personne, même aux plus optimistes. Le G20 va imposer dans une belle indifférence un pass sanitaire mondial et mondialiste (on a le texte en anglais, tout le monde peut aller vérifier) et cela calmera (ou ne calmera même pas) ceux qui croient encore en une alternative mondialiste faite de Brics et de broc.
La guerre en Ukraine a permis l’accélération du Reset, de privations et pénuries organisées et imposées – et elle renforce sous couvert du rideau de fumée médiatique (cette guerre est trop terne pour être vraie, cf. mon ami Shamir) le pouvoir de la coulisse dont parlait Disraeli. Derrière toute guerre mondiale il y a une entente. Le seul bénéficiaire c’est l’Etat totalitaire mondialiste en gestation depuis un siècle ou plus. Joseph de Maistre (Soirées, II) ou Monseigneur Gaume en parlèrent en plein dix-neuvième siècle aussi bien que le PM anglais susnommé. Le nouveau PM anglais d’origine hindoue fera mieux et surtout pire que le précédent. Cela aussi avait été prédit – par Chesterton.
« Il ne se passera rien du côté du "peuple". Si demain les frigos se vident le bel Etat providence fournira la pâtée, RAS. Spectacle fascinant ce matin, 7h, devant l’arrêt de bus du 326 "déchargeant" matutinalement un troupeau de laborieux de tous âges et toutes origines et d’étudiants (en tout une bonne trentaine de têtes) : tous, je dis bien tous, avaient à la main leur portable, les yeux rivés dessus, tête penchée. Cette impossibilité à demeurer une seconde avec soi-même sonne pour moi le glas de toute possibilité de réaction du "peuple". »
Menacée par Ursula Von Der Leyen dès l’annonce de son élection à la tête de l’Italie, Giorgia Meloni, cheffe de file du mouvement Fratelli d’Italia (Union des Droits), a capitulé en nommant dans son gouvernement des personnalités pro-européennes et un ministre de la Santé favorable au maintien du Pass Sanitaire, une mesure sanitaire que le nouveau gouvernement avait pourtant menacé de faire sauter. Sur les réseaux sociaux, les électeurs de Meloni ne cachent pas leur immense colère.
Après plusieurs mois d'attaques virulentes contre les "complotistes", la classe politique officielle admet-elle progressivement son erreur d'appréciation ? Se met-elle à craindre les conséquences juridiques (et notamment pénales) d'un engouement sans réserve et sans précaution pour un vaccin dont les conditions d'arrivée sur le marché sont encore mystérieuses ? La question semble ouverte.
« Tous les jours, des personnes meurent encore en France de cette maladie, dont une grande partie est d’ailleurs vaccinée, mais vulnérable au virus. »
Les chiffres publiés par l'OMS montrent en effet que les pass favorisent les contaminations. Une quinzaine de pays ont instauré des pass. Partout leur installation a été suivie d'une augmentation des cas et d'une épidémie échappant à tout contrôle.
Avant l'instauration des pass, en dix-sept mois d'épidémie, nous avions recensé un peu moins de 6 millions de contaminés. Depuis les pass en 12 mois, ce chiffre est passé à plus de trente millions. Il faut être vraiment négationniste des faits établis pour croire encore que cette mesure puisse être bénéfique contre l'épidémie.
Même l'INSERM reconnaît la nocivité du pass qui aggrave la méfiance contre la vaccination
« Rien ne laisse penser que le laissez-passer sanitaire a convaincu de nombreux sceptiques quant aux avantages de cette vaccination, et il reste une proportion faible, mais considérable (environ 5 à 10 % de la population) qui a décidé de ne pas se faire vacciner contre le COVID-19. La vaccination des personnes hésitantes ou réticentes a des conséquences potentiellement négatives, qui peuvent renforcer la méfiance à l'égard des institutions et du système de santé »
Il est encore temps d’alarmer. Bien loin du confort idyllique vanté par Thales, le portefeuille numérique en gestation que je pressens et qui pourrait bientôt être sur la table comme ont coutume de dire les journalistes, serait une véritable catastrophe pour nos démocraties.
Tout se passe comme si, désormais, il fallait proclamer son attachement à la vaccination obligatoire pour pouvoir exercer des responsabilités en Autriche. Nous assistons probablement à une bascule de l'Union Européenne vers un ensemble multilatéral oppressif où le poids du suffrage universel est désormais mis en minorité au profit d'une conduite autoritaire des affaires par la caste mondialisée qui parie sur la Commission Européenne et sa bureaucratie.