Dans un précédent article intitulé « A quoi servent les gesticulations bellicistes et élucubrations guerrières de Macron ?« , après avoir souligné que l’armée française ne disposait pas de moyens humains et militaires pour mener une offensive militaire de haute intensité contre la Russie, encore moins de légitimité juridique internationale, j’avais conclu mon analyse par ces mots : «En réalité, Poutine est devenu le meilleur allié de Macron. Il lui sert de rempart pour mener sa guerre de classes contre le prolétariat français, d’épouvantail pour justifier et légitimer le durcissement autoritaire de la gouvernance. Pour assurer la transition militariste et fasciste de la France.»
Pendant que Macron fanfaronne en menaçant d’envoyer des troupes en Ukraine pour combattre le grand capital Russe, la France continue d’ouvrir grandement les frontières françaises aux entreprises russes, de faire du business avec la Russie. On se souvient que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait déclaré : «Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe», à travers les sanctions économiques occidentales. Si effondrement économique il y a eu, c’est celui de l’économie française.
Pour un ministre déterminé à torpiller l’économie de la Russie, il est étonnant d’apprendre de sources sûres qu’il autorise plusieurs entreprises à poursuivre leurs échanges commerciaux avec les entreprises russes. La bourgeoisie française n’en est pas à une hypocrisie près. N’en est pas à une imposture près.
Il en est ainsi des usines agrochimiques du groupe Boréalis, qui possède des sites de production en Autriche et en Allemagne, mais surtout trois usines en France : près de Rouen, près de Melun et en Alsace. Des milliers de tonnes d’ammoniac russe continuent de débarquer dans les usines françaises de Boréalis, notamment celle de Rouen. Pour rappel, la Russie est le premier exportateur mondial d’ammoniac, qui, curieusement, ne semble pas être soumis aux paquets de sanctions européennes. Car, selon les spécialistes, cette matière première constitue un enjeu important pour l’Europe, donc pour la France.
Dans un récent rapport, Greenpeace a révélé comment l’entreprise française Framatome, filiale d’EDF, et l’entreprise allemande Siemens Energy continuent leur business avec l’entreprise publique nucléaire russe Rosatom. «La France mène un lobby acharné au niveau européen afin de protéger les intérêts de la filière nucléaire et continuer son commerce nucléaire avec Rosatom», souligne Greenpeace.
Pendant que, sur le front diplomatique, Macron agite théâtralement la menace de la guerre contre la Russie, sur le front économique, le vrai nerf de la guerre, c’est-à-dire de la valorisation du capital, l’entreprise française Framatome, signe pacifiquement une joint-venture avec le géant russe Rosatom pour fabriquer, en Allemagne, du combustible nucléaire. Cette coopération entre les deux géants soulève indignation et protestation en Allemagne. En effet, l’accord conclu entre le français Framatome et le russe Rosatom alimente la controverse en Allemagne, où est installée l’usine dans laquelle Framatome assemblera, sous licence russe, le combustible destiné à alimenter les réacteurs nucléaires. Des milliers d’opposants allemands ont manifesté leur colère contre cette coopération franco-russe, vécue comme une trahison, voire un poignard planté dans le dos de l’Allemagne par la France.
Outre les secteurs agrochimiques et nucléaires, la France et la Russie poursuivent leur idylle économique dans le domaine du vin, en particulier celui des grands crus. D’après des documents douaniers exclusifs publiés par le site économique Challenges, le 16 mars 2024, de grands crus de Bourgogne ont été livrés au cours des années 2022 et 2023 à Moscou, en contournant l’embargo européen. En matière économique, le credo du régime de Macron est : qu’importe le flacon (l’État, pseudo-démocratique ou dictatorial), pourvu qu’on ait l’ivresse (de l’argent) !
Cela fait plus de 50 ans que le budget de la France n’est plus à l’équilibre :
À la fin du dernier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se montait à 3.088,2 milliards d’euros selon l’INSEE, soit une augmentation de 41,3 milliards d’euros (après une augmentation de 34,5 milliards d’euros au trimestre précédent).
La loi de finances 2024 passée grâce au 49.3 et donc sous la seule responsabilité de la majorité actuelle prévoyait que le besoin prévisionnel de financement de l’État atteindrait 295,8 milliards d’euros, du fait principalement d’un déficit budgétaire de 144,4 milliards d’euros et de 156,4 milliards d’euros d’amortissement de dette à moyen et long terme venant à échéance en 2024.
Et l’UE dans tout cela
La France est également bien au-dessus de la moyenne des déficits des vingt-sept (82,6%) de l’UE, avec une dette qui atteint 111,9% de son PIB, soit plus de 3 000 milliards d’euros. À l’inverse, l’Estonie (18,2%) et la Bulgarie (21%) présentent actuellement les taux d’endettement les plus faibles au sein de l’UE.
Pourtant certains me diront que tout cela est lié à une gestion de la droite ou de la gauche. En êtes-vous bien sûr ? ce diagramme montre le contraire :
Aujourd’hui, fin mars 2024, Bercy avoue que pour 2024 le déficit sera à 5,6% du PIB au lieu de 4,9%, donc alourdi de quelques 20 milliards d’euros, remettant en cause sa trajectoire de réduction.
Comparer des choux à des carottes
Alors si la dette de la France est égale à la différence cumulée des budgets de l’État et donc une différence entre les dépenses et les recettes perçues grâce aux impôts et taxes, pourquoi alors comparer notre déficit ou notre dette au PIB de la nation.
N’est-il pas stupide d’ainsi mettre dans l’équation des choux face à des carottes ?
En effet, le PIB, soit le produit intérieur brut aux prix du marché, vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Il représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. En deux mots l’état français n’en dispose pas à son gré. Soyons donc plus rigoureux et comparons le déficit et la dette à nos recettes fiscales.
Les recettes fiscales
Voici les chiffres des recettes de l’État par type d’impôts en France pour l’année 2023 :
Recettes fiscales brutes : 470,6 milliards d’euros
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 176,3 milliards d’euros
Impôt sur le revenu : 113,4 milliards d’euros
Impôt sur les sociétés : 86,8 milliards d’euros
Enregistrements, timbres, autres contributions et taxes indirectes : 40,2 milliards d’euros
Autres impôts directs et taxes assimilées : 31,4 milliards d’euros
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques : 18,3 milliards d’euros
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles : 2,4 milliards d’euros
Contribution sociale sur les bénéfices : 1,6 milliard d’euros
En somme, les recettes totales nettes du budget général (après déduction des remboursements et dégrèvements) sont projetées à 349,4 milliards d’euros en 2023, avec une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente.
Il est important de noter que ces chiffres sont des évaluations révisées pour l’année 2023 (source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381416)
Tout ceci signifie donc que si nous consacrions la totalité de nos recettes fiscales au remboursement de la dette il nous faudrait : 3088,2 milliards € / 349,4 milliards € = 8 ans et 10 mois pour la rembourser en nous privant de tous les services de l’état.
La France connaît une hausse significative des baptêmes chez les jeunes, avec une augmentation de 31% des catéchumènes par rapport à l'an dernier. Découvrez comment l'Église catholique répond à cette soif spirituelle chez les jeunes français.
L’Église catholique en France connaît une hausse significative des baptêmes chez les adultes et les adolescents. Selon une enquête de la Conférence des évêques de France (CEF), le nombre de catéchumènes a augmenté de 31 % par rapport à l’an dernier, avec 7 135 postulants au baptême. Cette tendance n’est pas un simple effet rebond après le Covid, mais plutôt une soif spirituelle chez les jeunes.
Les jeunes de 18 à 25 ans représentent désormais 36 % des nouveaux baptisés, tandis que chez les adolescents entre 11 et 17 ans, l’enquête a recensé 5 025 baptêmes dans 68 diocèses, soit une hausse de 50 % en moyenne. Cette vitalité est illustrée par la présence de 45 000 jeunes Français aux dernières Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Lisbonne.
Le président de la CEF, Éric de Moulins-Beaufort, souligne que dans son diocèse de Reims, les catéchumènes sont passés de 20 à 73 en cinq ans. Cependant, il s’interroge sur la capacité de l’Église à accompagner tous ces nouveaux venus dans une société où 80 % des jeunes n’ont pas reçu d’éducation religieuse.
La CEF observe également une hausse significative des baptisés issus de familles sans religion, soit un quart du total. Cette tendance montre que la France s’éloigne de la laïcité où l’Église est malmenée pour rejoindre la croix du Christ.
Le Covid a été déterminant pour pousser les citoyens vers l’Église. La démocratie occidentale ne fait plus rêver la jeunesse et le manque de repères dans une société dominée par le wokisme reste trop déstabilisant. Comme ce fut le cas avec la Russie qui a retrouvé la foi après l’URSS, la jeunesse française revient à ses racines chrétiennes pour trouver des réponses à leurs questions existentielles. L’esprit saint est à l’œuvre !
« En mars 2022, on a découvert par hasard qu’une caméra filmait l’entrée de chez mon père. Il s’agissait d’un dispositif, caché derrière un filet de camouflage, qui avait vocation à identifier des personnes et des véhicules », se souvient encore Julien Le Guet, porte-parole du collectif Bassines non merci, qui lutte contre les projets de méga-bassines dans le Marais poitevin.
« Ça a vraiment été un événement marquant. Beaucoup de gens sur le territoire se sont dit “ah ouais, on en est là”. » En janvier 2023, le garagiste de Julien Le Guet avait également trouvé une balise GPS cachée sous l’essieu avant gauche du camion qu’il utilise à l’occasion des manifestations. Selon un communiqué de presse publié par le collectif, cet outil aurait permis à la police de le géolocaliser en temps réel.
Ces méthodes de surveillance ne sont pas nouvelles, mais leur usage s’est démultiplié, notamment depuis la loi Renseignement de 2015. Les rapports de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), publiés chaque année depuis 2016, rendent compte de cette hausse.
Le nombre de personnes géolocalisées en temps réel par les services de renseignement, comme Julien Le Guet, a été multiplié par dix en sept ans, passant de 1140 cas en 2015 à 10 901 en 2022. Les captations de paroles et d’images dans un lieu privé (de la pose de micros ou de caméras dans un domicile à la captation de l’environnement sonore via un smartphone espionné, par exemple) ont connu une hausse de 36 % entre 2016 et 2022, passant de 2427 à 3314 cas. « On comptait un peu moins de 23 000 personnes surveillées » en 2021, apprend-on dans le dernier rapport de la CNCTR. Et un peu moins de 21 000 en 2022.
Le comble de cette hypocrisie est le devoir de garder une attestation d’assurance dans son véhicule.
À la souscription d’un contrat, l’assuré recevra de la part de son assureur un document unique, le Mémo Véhicule Assuré. Il est conseillé de laisser ce document dans le véhicule afin d’avoir accès à ces informations à tout moment.
La suppression de la carte verte est censée lutter contre la fraude et la non-assurance, mais surtout pour augmenter le contrôle des automobilistes par les autorités. Nous assistons à la privatisation de données personnelles par l’Etat pour augmenter la répression et les sanctions.
Le décret relatif à la suppression de la « carte verte » automobile a été publié au Journal officiel ce 9 décembre 2023. Ce décret représente une avancée importante dans la simplification de la vie administrative des Français.
Avec la centralisation des informations d’assurance, ce sont 680 000 véhicules, selon les estimations de la Sécurité routière, qui vont être passées au peigne fin pour traquer la non assurance automobile.
Augmentation du prix de l’assurance auto
En 2024, les prix des assurances automobiles vont encore augmenter, 49 % des Français ne savent pas à combien se chiffrera la hausse de leurs tarifs d’assurance.
Devant cette inflation de l’assurance automobile, les assurés peinent à payer les réparations après accident du fait de l’augmentation du prix des pièces de réparation.
Avec le nouveau fichiers d’assurance, l’Etat va savoir si le véhicule est en droit de rouler ou pas.
Si à cela on ajoute la fin des réparations des véhicules de plus de quinze ans, c’est une véritable tyrannie qui va peser sur les épaules des français concernés par ces nouvelles décisions.
Le prix moyen de l’assurance auto dans l’Hexagone est de 630 € par an et l’augmentation des frais de pièces comme celui de l’assurance va contraindre l’assuré à s’assurer au tiers pour maintenir son budget automobile.
Tout propriétaire d’un véhicule en circulation doit disposer a minima d’une assurance en Responsabilité civile (exigée par l’Article L211-4 du Code des Assurances).
L’assurance auto au tiers offre le niveau minimum légal de couverture imposé par le Code des Assurances. Cette garantie permet de réparer les dommages causés à autrui par son véhicule mais ne prend pas en compte les dommages dont on est victime.
Tout est fait pour encourager les gens à limiter l’entretien des véhicules et un nouveau décret demandant l’examen pour s’assurer de la fiabilité et de la sécurité du véhicule par un contrôle technique, serait dramatique pour l’automobiliste. Ce projet est dans les « cartons » et condamnerait l’assuré à ne plus pouvoir utiliser sa voiture avec toutes les conséquences qui en découlent.
Modernisation et contrôle
Depuis le mois de mai 2023, le contrôle technique automobile comporte deux nouvelles vérifications : l’appel automatique d’urgence et la collecte des informations relatives à la consommation de carburant. Si la première peut donner lieu à contre-visite, la seconde n’est pas obligatoire. Le « eCall », est obligatoire sur toutes les voitures neuves vendues depuis 2018. C’est un appel automatique d’urgence en cas d’accident avec les secours et qui transmet les coordonnées GPS de la position du véhicule accidenté. L’autre réglementation OBFCM (On Board Fuel Consumption Monitoring, c’est-à-dire « mesure automatisée de la consommation de carburant »), actée par la Commission européenne pour tous les véhicules mis en circulation depuis le 1er janvier 2021 impose aux constructeurs d’installer un logiciel qui enregistre les données de consommation. Le but est de pouvoir collecter des informations sur la consommation réelle et de prouver si l’on a fait un excès de vitesse à l’origine d’un accident.
La voiture, un souci des assureurs
En 2022, les assureurs ont versé plus de 50 milliards d’euros d’indemnisation à leurs clients, dont 10 milliards pour les catastrophes naturelles. Les assureurs, par souci d’économie, sont à la recherche de ceux qui n’ont pas de chance et des mauvais payeurs. Plus d’un million de Français ont vu leur assurance résiliée et cette purge n’est pas terminée. En cas de récidive de sinistre, l’assuré peut se faire résilier par son assureur sans aucune justification sinon qu’il coute trop cher.
L’assurance auto est destinée à couvrir les risques, en cas de multiplications des sinistres responsables ou non responsables, l’assureur peut vous résilier sans arbitrage. Les raisons invoquées sont : Primes non payées, l’accumulation des sinistres, le risque aggravé, la fausse déclaration, l’omission ou déclaration inexacte, les pièces manquantes (permis, relevé d’informations, carte grise). Selon l’article A.211-1-2 du code des assurances, votre assureur a également le droit de vous résilier après un sinistre si cela est mentionné dans les conditions générales de votre contrat dans la rubrique « résiliation ».
Jusqu’à quand va-t-on continuer d’accepter cette tyrannie sur les automobilistes ?
Geopolintel Mars 2024
Au sommaire de ce SAPTR #26
00:27 – Suite de l’affaire « Grosse lesbienne »
02:34 – Plainte de la « Jeunesse française juive »
07:08 – Macron ou l’effacement de la France
15:47 – La destruction d’un pays par sa langue (1)
18:48 – La destruction d’un pays par sa langue (2)
20:24 – Rachida Dati ou la négation de la culture française
24:08 – Attal ou l’alliance de l’étoile et de la rondelle
28:40 – Attal vs Bardella : jeunisme contre jeunisme
37:14– BHL et Yakovleff : le déni pathologique de la victoire russe en Ukraine
42:50 – Terroir et mondialisme : le monde paysan en lutte pour sa survie
54:00 – Hautement symbolique : une famille de paysans écrasée par des OQTF
56:44 – Quand Todd dit (presque tout) comme Soral
01h03:34 – Gaza ou le grand révélateur
01h07:59 – La fin de la rente Shoah ?
01h17:33 – Le discrédit de la communication sioniste
01h25:38 – Jeunisme : les identitaires sont des gauchistes mentaux
01h29:57 – Quand Julien Dray se redécouvre hébreu
01h33:12 – Ni pardon ni oubli : la religion de la haine
01h37:26 – La purification ethnique a toujours été le projet sioniste
01h46:29 – L’avenir d’Israël ne peut être que l’Afrique du Sud
01h51:26 – Le retour aux fondamentaux de la gauche et de la droite
01h56:40 – L’honneur retrouvé de Jean-Luc Mélenchon
02h04:51 – L’incohérence utile des LGBT
02h07:34 – L’abjection sioniste d’une certaine droite catholique
02h12:26 – Les conséquences pour la France de demain ?
02h16:29 – Les solutions pour la France de demain ?
02h18:31 – La communauté juive dans la France de demain ?
02h23:12 – À l’aube d’une troisième guerre mondiale ?
02h29:29 – De la conscience malheureuse du Français d’extrême droite
02h35:02 – Élections américaines : comment voler encore Trump en 2024 ?
02h41:49 – Ne pas se tromper de choc de civilisations
C’est la guerre, l’empereur Palpoutine menace la France et grâce à la législation sur les réquisitions (piège à cons) on voit bien poindre la légère tentation de saisir l’épargne, pardon de drainer comme dirait Bruno Le Maire ces sommes considérables que les Européens ont sur leurs comptes bancaires. Cette épargne colossale qu’il lorgne pour financer nos déficits considérables.
Mais rassurez-vous, nous sommes en démocratie et en démocratie nous avons les valeurs de la République qui nous protègent.
On prend donc votre Livret A pour financer la guerre en Ukraine sans vous demander si cela convient à votre « morale », et à votre responsabilité sociale.
C’est vrai quoi…
Financer Total et les stations services c’est mââââl.
Mais que le Livret A finance la guerre et les marchands de canons… c’est bien !
Tout cela va foirer, en plus c’est une très mauvaise idée en termes de risques.
Y a quelqu’un pour prévenir Bruno ? Faites-lui passer cette note il doit pas être au courant à Bercy !
Allez je m’explique.
Faut financer la guerre, très bien tintin. Mais si Bruno file des sous aux usines d’obus comme ce qu’il a fait aux usines de masques durant la dernière guerre contre un vi-russe, alors que là c’est contre les Russes tout court, les usines ont fait des masques puis elles ont fait faillite aussitôt.
Il va se passer la même chose avec la guerre. La guerre c’est un truc pour abrutis crétins. Donc on produit des armes, on se met sur la figure, puis on fait la paix. Toujours. Quand on se met dessus on produit beaucoup. Une fois qu’on fait la paix on produit plus rien ou si peu. Les marchands de canon feront faillite.
Le problème c’est que l’artiste de Bercy, le Bruno, il garantit le livret A …. ou le livret hahahahahahahahahahha.
Donc il va financer un truc qui va se planter à terme en utilisant des sous qu’il doit garantir le tout en réduisant la dette… hahahahahahahahaha.
Haaa, la vedette de Bercy faut tout lui dire.
Mon Bruno, laisse tomber le livret A, il faut faire le LDG. Oui le livret de guerre. LDG. J’ai viré le coté deuxième D pour durable… côté écologie la guerre c’est moyen.
Donc mon Bruno, tu lances un LDG non garanti (tu le dis pas trop, mais c’est pas garanti). Ensuite tu demandes à LCI et BFM de faire tourner en boucle l’importance de soutenir l’Ukraine, envoyer des sous c’est mieux qu’envoyer nos fils, tu joues sur la culpabilité des masses et les plus vieux qui ont les sous votent Macron et écoutent BFM. Facile. Tu proposes à Cnews de leur lâcher la grappe à condition qu’ils fassent de la retape pour ton LDG. Tu vas lever au moins 10 milliards, facile. Tu les dépenses, comme d’habitude. Tu les crames comme à chaque fois… puis après la guerre, tu diras… oups y a plus sous…. mais c’était pour la bonne cause.
Ainsi mon bon Bruno tu n’auras pas déstabilisé le financement du logement social à partir du Livret A, tu ne te seras pas tiré un balle dans le pieds de la dette et tu auras pris des sous à ceux qui pouvaient en perdre sans forcer personne. N’oublies pas. Valeurs de la République, démocratie machin toussa.
Allez je continue dans le cynisme économique et patrimonial.
En tant qu’étranger, sujet de Sa Britannique Majesté, Mendelssohn n’a pas les clefs pour comprendre le chevauchement des différents Codes et Lois en France.
Puisqu’en droit, un mot sera placé pour en cacher un autre.
Ainsi, Mendelssohn invite les juristes dotés de qualifications que lui ne possède pas, à nous décortiquer l’imbrication des textes législatifs dont il est question ci-dessous.
(Dans le cas où des personnes sans enfants seraient tentés de se voiler les yeux – Papa Mendelssohn en a cinq, tous en âge ou presque d’être mobilisés, sans en venir même à la réquisition…)
En ouverture des festivités, quelques lignes de rappel historique figurant sur un site officiel :
Les réquisitions et le Service de travail obligatoire – 1943
Le tournant du STO
Alors que les exigences allemandes ne cessent de s’accentuer, le gouvernement de Vichy adopte un nouveau dispositif de réquisitions avec la loi du 16 février 1943 qui institue le «service du travail obligatoire» (STO). Tous les jeunes Français nés en 1920, 1921 et 1922 déclarés aptes après une visite médicale doivent partir travailler en Allemagne pour deux ans. D’importantes mises en garde sont immédiatement adressées à ceux qui n’obéiraient pas. Les sanctions auxquelles ils s’exposent sont des amendes allant de 200 à 100 000 francs et des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 5 ans, susceptibles, en cas de récidive, d’être portées au double.
La France est le seul pays occupé d’Europe où les réquisitions ne sont pas la conséquence d’ordonnances allemandes mais d’une loi adoptée par l’État français.
https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/1943-les-consequences-du-sto-dans-la-creation-des-maquis
Si Mendelssohn a bien compris, la Loi de Programmation militaire votée en août 2023 modifie entre autres, le Code de défense. Ce sont donc les nouveaux articles du Code de défense dont il est question ici.
• https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000047915043
Titre Ier
Réquisitions pour les besoins de la défense et de la sécurité nationale
Chapitre II
Principes généraux
«Art. L. 2212-1.-En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation, à la protection de la population, à l’intégrité du territoire ou à la permanence des institutions de la République ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres. (…)
Mendelssohn s’interroge :
1) En droit, la sécurité juridique exige que le citoyen comprenne de quoi on parle. Il faut donc que chaque terme utilisé soit défini sans ambiguïté.
Dans le cadre de cet article, que veut dire
– menace
– actuelle
– prévisible (d’ici six semaines ? six ans ? six décennies ?)
– activités essentielles à la vie de la Nation (supermarchés Leclerc ? Officines pratiquant des tests PCR ?)
– «menace de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’État en matière de défense»
Il existe de multiples niveaux hiérarchiques d’«engagements» internationaux d’un état. Par ailleurs, le terme «engagement» n’est pas, sauf erreur, un terme juridique dans ce contexte précis.
Parle-t-on de traités ? D’engagements écrits ? Non-écrits ? Tenus secrets (présence de «mercenaires» en Ukraine) ? Sous le radar (activités militaires de la France en Afrique) ?
Ou encore, d’accords uni-personnels entre le Micronien et X, tel celui du 16 février avec l’actuel président ukrainien1 accord dont la légalité est plus qu’incertaine ?
(Nous reviendrons prochainement sur ledit accord bilatéral de sécurité du 16 février : à part engager des milliards ayant l’impôt comme source, des milliers de militaires et spécialistes Français devraient partir instamment vers l’Ukraine, à supposer que la France veuille et puisse s’y conformer).
[...]
En y regardant de plus près, on peut y découvrir des symboles troublants et des références cachées qui en disent long sur la vision du monde que souhaitent promouvoir les organisateurs de l'événement.
Une affiche aux allures de fin du monde
L’affiche représente une ville de Paris méconnaissable, où le peuple est réduit à l’état de pions au milieu d’un monde de consommation. Les couleurs primaires utilisées et les références à l’île au plaisir de Pinocchio donnent à l’ensemble une allure de vieille illustration d’enfance, mais qui annoncerait plutôt la fin d’une époque ou la dernière fête d’un peuple condamné.
L’effacement de la France chrétienne
L’un des éléments les plus frappants de cette affiche est l’absence de références à la religion chrétienne, pourtant profondément ancrée dans l’histoire et la culture française. La cathédrale Notre-Dame, symbole de Paris et de la France, est reléguée en arrière-plan, tandis que la croix des Invalides a été effacée. Cette disparition laisse place à une nouvelle religion païenne, mélange de nihilisme, de satanisme et de superstition persécutrice.
Les symboles de la perversion
Les symboles de cette perversion ne manquent pas sur l’affiche. On peut notamment y voir une référence à l’Atlantide, comme si la capitale française était vouée à disparaître sous les eaux, ainsi qu’un portail étrange derrière l’Arc de Triomphe. Les drapeaux tricolores ont également quasiment disparu de la fresque, remplacés par des symboles progressistes et une propagande mondialiste.
Une vision inquiétante pour l’avenir
Cette affiche des JO 2024 semble annoncer une vision du monde bien sombre et inquiétante, où la religion chrétienne et les valeurs traditionnelles sont effacées au profit d’un nouvel ordre mondial païen et progressiste. Les symboles troublants et les références cachées qui parsèment l’image laissent présager des bouleversements majeurs à venir, tant sur le plan social que culturel et religieux.
On peut se demander quelle vision du monde les organisateurs de l’événement souhaitent réellement promouvoir, et quelles conséquences cela pourrait avoir sur notre avenir à tous.
« Les Etats-Unis ont décidé d’investir pour combattre le changement climatique, et c’est une bonne chose. Mais l’Europe doit en faire de même, à travers une politique industrielle souple et ambitieuse ».
« Je ne parle pas de protectionnisme mais de défendre nos intérêts économiques. La question clé, c’est de savoir comment faire passer le climat en premier. Nous devons investir dans les puces, mais c’est compatible avec les investissements américains, avec les investissements chinois ».
« Pour garder une industrie européenne puissante, et même tirer parti du changement climatique, des investissements doivent être mis sur la table, privés comme publics. Il est essentiel par exemple de réaliser l’union des marchés de capitaux, c’est la seule façon de lever des fonds de façon suffisante et d’offrir aux industriels les moyens de réaliser leurs investissements ».
L’Europe travaille actuellement à la mise en place d’un marché unique des capitaux dans tous les États membres afin de débloquer des fonds pour stimuler la croissance et ouvrir des possibilités d’investissement aux citoyens, tout en assurant un niveau élevé de protection des investisseurs.
Cette nouvelle source de financement aidera les pays européens à retrouver le niveau de croissance qu’ils avaient avant la crise, tout en diminuant le taux de chômage.
Capter l’épargne des français pour financer la transition écologique et l’IA.
Un pactole de 35000 milliards dort tranquillement sur des comptes que veulent voler les agents de Davos. Ils se permettent et osent tout, ils sont en train de plancher sur les moyens de soutirer l’argent, non pas des contribuables, mais des épargnants.
Il faut lever des dizaines de milliards d’euros pour financer notre prospérité explique Bruno le Maire, mais laquelle, la leur ou la notre ?
Il faut se poser la question de la nomination de l’économiste Emmanuel Moulin à Matignon.
Emmanuel Moulin Directeur général du Trésor a reçu à Bercy des représentants des Trésors et Ministères des finances de l’Espagne, de l’Irlande, de l’Italie, de la Suède et des Pays-Bas pour échanger sur l’Union des marchés de capitaux et la manière dont celle-ci peut concrètement améliorer les conditions de financement de nos entreprises pour leur permettre de faire face au défi de la double transition écologique et numérique.
Emmanuel Moulin : "J’ai souligné la nécessité de se concentrer, sous le mandat européen à venir, sur un nombre réduit d’actions réellement transformatrices pour : mieux mobiliser l’abondante épargne des européens, soutenir l’émergence de champions pan-européens, relancer le marché de la titrisation. Je retiens de cet échange une volonté partagée et forte de préparer un agenda ambitieux pour la prochaine mandature européenne.
L’Europe n’a pas les moyens financier pour mener à bien son projet mondialiste, elle n’a pas les réserves financières suffisantes. Sans cet argent il n’y aura pas d’intelligence artificielle, ce tournant se fera à nos frais comme d’habitude. Faire travailler l’épargne des européens c’est convoiter ces 35 000 milliards. Bruno Le Maire, a proposé la création d’un « produit d’épargne européen » avec les États de l’UE qui le souhaitent, afin de mobiliser les capitaux privés au service de la croissance.
« Lançons dès 2024 un produit d’épargne européen dont nous définirons les caractéristiques, le rendement, avec les États volontaires ».
« Il y a chez moi beaucoup d’impatience. Je ne viens pas à Gand rencontrer mes amis ministres des Finances pour taper la causette ». « Je ne viens pas pour publier le 10e, 15e ou 20e communiqué sur l’Union des marchés de capitaux dans lequel il n’y a rien ou presque rien »
Réunion des Vingt-Sept à Gand (Belgique) 23 février 2024.
Une seule réponse est possible de la part des français, c’est de dire non à une spoliation de nos économies. Ils son tellement en panique qu’ils osent nous demander de financer leur prospérité avec notre argent. Ce monde devient de plus en plus fou.
Opposez vous à ce projet si vous voulez garder votre argent, l’Etat n’a qu’à bien gérer nos impôts au lieu de les distribuer en cadeaux à des amis.
NB : L’Otan nous coute 60 milliards par an, la reconstruction de l’Europe post Covid coute 75 milliards et l’aide aux entreprises coute à l’Etat 160 milliards par an, soit un total de 295 milliards qui manquent pour financer notre pays.
Ses déclarations avaient déclenché un tollé chez les français qui déclarent soutenir la Russie, mais force est de constater aujourd’hui que l’analyse de Medvedev est confortée par les récentes actions de Macron qui, rappelons-le, a été élu puis ré-élu alors qu’il avait déjà décidé de soutenir la Russie. Macron est donc le président légal et légitime de la France et les français qui ne partagent pas ses opinions seront bien obligés, par le jeu de la “démocratie”, de les assumer.
Il y a quelques jours, Macron a décidé d’envoyer plusieurs centaines de missiles à longue portée, parfaits pour frapper la Russie en profondeur. La France avait déjà justifié le bombardement de civils par l’Ukraine à Belgorod (25 morts), elle pourra donc justifier les victimes civiles des villes en Russie.
Macron par ailleurs même s’il ne le revendique pas, a envoyé plusieurs officiers non seulement en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev (contrôle des drones et usage des canons Caesar en particulier), et a envoyé ces dernières semaines plusieurs officiers de la DGSE en Russie, “anonymement” (du moins, le croit-il).
Ce n’est pas tout ! Macron la semaine dernière a indiqué sa décision de former une base arrière de l’OTAN dans un pays autrefois “ami” de la Russie, l’Arménie. L’Arménie dont le président est non pas une girouette comme le disent certains, mais un véritable traitre envers la Russie qui depuis des mois fait la danse du ventre devant l’OTAN… tout en implorant la Russie de l’aider face au Tadjikistan ! Zelenski se rendra d’ailleurs en Arménie prochainement, et certaines rumeurs à Paris laissent entendre que Macron le pourrait également L’Arménie se positionne donc en avant-poste contre la Russie.
Ce qui se passe actuellement en Arménie à beaucoup à voir avec ce qui s’est passé en Ukraine. La politique officielle croissante de confrontation avec la Russie, lui attribuant la responsabilité de tous les problèmes, les accusations de trahison, l’intention ouverte de se réorienter vers les pays occidentaux.
Il est écrit depuis longtemps que des informations sensibles de l’OTSC peuvent être divulguées à l’Occident par l’intermédiaire de l’ancien représentant de l’Arménie au sein de cette organisation, Grigoryan. La France a déjà annoncé qu’elle était prête à fournir des stations radar GM200 à l’Arménie, c’est-à-dire qu’un autre œil de l’OTAN apparaîtrait aux frontières de la Russie. Tout ce qui s’est passé à Kiev, tout cela se passe aujourd’hui à Erevan. Selon les mots de Pashinyan dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, on peut entendre des phrases entières de Zelensky. Et ce n’est pas si important lorsque le chef du régime de Kiev arrive à Erevan, comme ils l’écrivent sur Internet.
Erevan se transforme de plus en plus en un avant-poste anti-russe, la suspension de l’adhésion à l’OTSC et l’exigence de retirer l’armée russe afin de la remplacer par l’OTAN ou au moins par la France – autant d’étapes du même long chemin qu’a parcouru Kiev.
Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel". Une mise sous surveillance de toute la population.
Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État, sans débat parlementaire, dont la mise en œuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).
Sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ?
Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.
La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle".
Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.
La preuve ?
On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB. D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers".
En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.
Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.
La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.