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les tondeurs flingueurs

InsolentiaeAttal, Le Maire, Cazenave, les Tondeurs-Flingueurs de votre épargne

Insolentiae - 19 avr 2024

Protégez-vous !

   

Cette information est essentielle pour vous… enfin pour vos impôts !

Au cas où vous ne l’auriez pas compris, la France ne fera pas faillite.

La France est solide grâce à vous, grâce à nous, et pour être plus précis grâce à votre argent, à votre épargne.

Le HCFP juge peu crédible le plan de réduction du déficit du gouvernement

Le HCFP c’est le Haut Conseil des finances publiques l’organe de la Cour des comptes et qui a estimé dans un avis que l’objectif du gouvernement d’un retour à un déficit public sous 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2027 « manque de crédibilité » au regard de la dégradation actuelle des finances publiques et des prévisions de croissance économique!

Sans blague. Le HCFP ne va pas jusqu’à dire que nous sommes dirigés par des Mozart de la finance qui jouent des fausses notes et une mauvaise partition mais presque.

L’institution alerte sur le manque de cohérence de cette nouvelle trajectoire. Son premier président, Pierre Moscovici, dans un entretien exclusif au Figaro, juge que les promesses de l’exécutif manquent de crédibilité, notamment sur la réduction des dépenses…

Moscovici. Il est défavorablement connu de mes services de police avicoles (des poulets quoi).

Depuis des années mes poules de cristal accumulent un dossier épais comme le bras sur Pierre Moscovici. Ministre de l’économie qui défaille et des finances qui dérapent, camarade commissaire européen, puis président de la basse-cour des comptes qui tombent pas ronds. N’oublions non pas plus son amour pour la belle Marie-Charline et son chat à qui Moscovici faisait prendre son bain. Vous remarquez que cette dernière avait eu le goût exquis d’avoir un chat nommé Hamlet et pas une chatte ce qui évitera de nombreux propos grivois. Bref, ce n’est pas les mentions au casier de ce mamamouchi qui manquent !

Alors écoutons ces derniers propos au sujet justement de cette gestion ciselée à la Mozart.

« On ne réduit pas aussi massivement les dépenses publiques sans effet sur la croissance économique. Un scénario cohérent supposerait donc de changer soit la prévision macroéconomique, soit celle des finances publiques. »

Là nous sommes d’accord. D’un point de vue technique, il y a une grosse coquille dans le potage.

Mais le mieux c’est quand le Figaro l’interroge sur ce qu’il faudrait faire… et là on sent les années d’expérience dans le rien qui remontent à la surface

« Nous devons retrouver des marges de manœuvre. Pour cela, il faut de la volonté politique, du courage, car c’est sans doute impopulaire, de l’intelligence pour définir les économies qui ne nuisent pas à la croissance indispensable, et de la pédagogie. »…

Nous y voilà.

L’effort indispensable de pédagogie.

Quand on nous parle de pédagogie c’est que nous allons avoir des problèmes !

Vous avez compris je suppose, depuis le temps que nous vivons en Macronie.

En Macronie, qui est une grande démocratie, celle de la Corée de l’Ouest, on fait toujours preuve de pédagogie avant de vous envoyer les Brav-M et les CRS si vous n’avez pas compris la pédagogie. Phase 1, la pédagogie qui explique pourquoi il faut que vous obéissiez. Gilets Jaunes ? Pédagogie puis flashballs. Mouvement sur les retraites ? D’abord de la pédagogie bien évidemment, puis flashballs. Les vaccins ? D’abord de la pédagogie (tous vaccinés, tous protégés) puis…passe sanitaire.

Ici nous parlons de sous. De dettes. De déficits.

Donc la pédagogie c’est vous expliquer pourquoi vous allez devoir faire plein d’efforts. Travailler plus, gagner moins, travailler plus longtemps, retraite plus petite. Moins d’hôpital et évidemment payer plus d’impôts. Pour vous faire payer plus d’impôts… de la pédagogie. Puis après la taxation d’office puisque vous serez d’accord.

Ici vous ne risquez pas d’être éborgné par un flashball, rassurez-vous, c’est juste votre épargne qui va se faire amputer, vos revenus qui seront éborgnés, et vous qui souffrirez d’une belle hernie fiscale au niveau L1,L2, L3, L4, L5 mais aussi L6, 7, 8, 9, 10… c’est fou le nombre de vertèbres que nous avons !

La hernie fiscale inévitable…

« Compte tenu de la dégradation du solde public enregistrée en 2023 par rapport à la prévision de la LPFP [loi de programmation des finances publics] et d’hypothèses de croissance moins élevées, le retour du déficit public sous trois points de PIB en 2027 supposerait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027 », pointe le HCFP.

« Le Haut Conseil considère que cette prévision manque de crédibilité: alors qu’un tel effort en dépenses n’a jamais été réalisé par le passé, sa documentation reste à ce stade lacunaire et sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse », ajoute-t-il.

Et quand un effort de réduction de dépenses de cette ampleur n’a jamais été fait, sachez qu’il n’a aucune raison de l’être cette fois.

Donc, et c’est une résolution logique, d’un problème logique. Si nous ne sommes pas capable de faire cet effort de réduction des dépenses, nous ferons, enfin, nous subirons la seule chose facile qu’ils sachent faire depuis que je suis né dans ce pays… augmenter les impôts.

Poursuivons le raisonnement logique et rationnel.

Ils vont donc tondre un peu plus les épargnants.

Faisons une analogie avec les moutons. Espèce animale bien connue de tous les contribuables français.

Pour tondre un mouton, il faut qu’il ne bouge pas !

Si vous appliquez ce principe aux contribuables français, vous pouvez en déduire assez facilement ce qui ne bouge pas ou difficilement. L’immobilier par exemple évidemment. Donc nous pouvons déjà avoir une bonne idée de ce qui va être taxé plus.

C’est la première bonne nouvelle.

Anticiper la future tonte, avec quelle tondeuse, et qui sera le tondeur…

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Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
dette France 3 000 milliards

Réseau InternationalDette souveraine de la France : appelons un chat, un chat

Réseau International - 31 mar 2024

L’objectif de la loi de finances pour 2024 était de ramener le déficit à 4,4% du PIB (après 4,9% en 2023), le gouvernement avait décidé de faire des économies d’un montant de 10 milliards d’euros en réduisant le budget 2024. Pourtant, malgré tous ces effets d’annonces, le déficit semble une fois de plus, plus élevé que prévu et supérieur à 5% en 2023.

   

Cela fait plus de 50 ans que le budget de la France n’est plus à l’équilibre :

À la fin du dernier trimestre 2023, la dette publique de notre pays se montait à 3.088,2 milliards d’euros selon l’INSEE, soit une augmentation de 41,3 milliards d’euros (après une augmentation de 34,5 milliards d’euros au trimestre précédent).

La loi de finances 2024 passée grâce au 49.3 et donc sous la seule responsabilité de la majorité actuelle prévoyait que le besoin prévisionnel de financement de l’État atteindrait 295,8 milliards d’euros, du fait principalement d’un déficit budgétaire de 144,4 milliards d’euros et de 156,4 milliards d’euros d’amortissement de dette à moyen et long terme venant à échéance en 2024.
Et l’UE dans tout cela

La France est également bien au-dessus de la moyenne des déficits des vingt-sept (82,6%) de l’UE, avec une dette qui atteint 111,9% de son PIB, soit plus de 3 000 milliards d’euros. À l’inverse, l’Estonie (18,2%) et la Bulgarie (21%) présentent actuellement les taux d’endettement les plus faibles au sein de l’UE.

Pourtant certains me diront que tout cela est lié à une gestion de la droite ou de la gauche. En êtes-vous bien sûr ? ce diagramme montre le contraire :

Aujourd’hui, fin mars 2024, Bercy avoue que pour 2024 le déficit sera à 5,6% du PIB au lieu de 4,9%, donc alourdi de quelques 20 milliards d’euros, remettant en cause sa trajectoire de réduction.
Comparer des choux à des carottes

Alors si la dette de la France est égale à la différence cumulée des budgets de l’État et donc une différence entre les dépenses et les recettes perçues grâce aux impôts et taxes, pourquoi alors comparer notre déficit ou notre dette au PIB de la nation.

N’est-il pas stupide d’ainsi mettre dans l’équation des choux face à des carottes ?

En effet, le PIB, soit le produit intérieur brut aux prix du marché, vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Il représente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes. En deux mots l’état français n’en dispose pas à son gré. Soyons donc plus rigoureux et comparons le déficit et la dette à nos recettes fiscales.
Les recettes fiscales

Voici les chiffres des recettes de l’État par type d’impôts en France pour l’année 2023 :

Recettes fiscales brutes : 470,6 milliards d’euros

Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 176,3 milliards d’euros
Impôt sur le revenu : 113,4 milliards d’euros
Impôt sur les sociétés : 86,8 milliards d’euros
Enregistrements, timbres, autres contributions et taxes indirectes : 40,2 milliards d’euros
Autres impôts directs et taxes assimilées : 31,4 milliards d’euros
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques : 18,3 milliards d’euros
Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles : 2,4 milliards d’euros
Contribution sociale sur les bénéfices : 1,6 milliard d’euros

En somme, les recettes totales nettes du budget général (après déduction des remboursements et dégrèvements) sont projetées à 349,4 milliards d’euros en 2023, avec une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente.

Il est important de noter que ces chiffres sont des évaluations révisées pour l’année 2023 (source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381416)

Tout ceci signifie donc que si nous consacrions la totalité de nos recettes fiscales au remboursement de la dette il nous faudrait : 3088,2 milliards € / 349,4 milliards € = 8 ans et 10 mois pour la rembourser en nous privant de tous les services de l’état.

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Amazon dans le rouge

Égalité et RéconciliationAmazon a perdu 1 000 milliards de dollars de valorisation, un record

Égalité et Réconciliation - 13 nov 2022

En un peu plus d’un an, Amazon a perdu plus de la moitié de sa valorisation boursière. Microsoft connaît aussi une situation compliquée

   

Amazon est devenu la première société au monde cotée en Bourse à voir sa valorisation perdre 1 000 milliards de dollars. Encore plus impressionnant, cette chute s’est réalisée dans un laps de temps extrêmement court : moins de 18 mois.

Amazon est aujourd’hui valorisée à 879 milliards de dollars, très loin des 1 880 milliards de dollars qu’elle valait en juillet 2021. L’entreprise avait largement profité de la crise sanitaire pour tirer son épingle du jeu en 2020 et 2021, mais connait une période bien plus troublée actuellement.

Amazon connait un fort ralentissement de la croissance du commerce électronique, les consommateurs reprenant leurs habitudes d’avant la pandémie. De plus, l’inflation fait faiblir la demande, alors que les coûts de stockage, de paquetage et de transport des produits augmentent [...].

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La science infuse

France SoirLa science infuse

France Soir - 25 juil 2022

S'endetter à hauteur 3 000 milliards d’euros ?! Les élites ont réussi là où le citoyen lambda n’aurait jamais l’idée débile de s’endetter personnellement sur quatre générations.

   

Politiciens, hauts fonctionnaires, et autres experts qui nous dirigent, décident de tout pour nous, tant à l’échelle de la vie publique du pays qu'au sein des foyers et des entreprises. Pour eux, c’est certain : le doute ne subsiste pas. Ces messieurs et dames de Science Po, l’ENA, Normal Sup, Polytechnique et Cie - que Coluche regroupait sous l’appellation unique commune de « technocrates » - nos « élites », ont la science infuse.

« Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans cinq ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. »

Coluche

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France déficit colossal

InsolentiaeEffrayant. Le déficit de l’état sera de 53% du montant des recettes !

Insolentiae - 12 juil 2022

Je voulais partager avec vous une réflexion sur les finances de l’état depuis que le Mozart des marchés et de l’économie règne au Palais, jupitérien, tel un phare dans la nuit.

   

Vous (et moi) nous avons un budget, et quand on ne le tient pas bien, généralement le banquier vous appelle (c’est quand vous vous entendez bien avec lui, sinon, il vous enverra juste les prélèvements de frais et des courriers à 15 euros pièce).

L’état c’est différent, ce qui veut dire que ce n’est pas pareil.

L’état, lui, grâce à tous les Mozarts de la finance qui se sont succédés à la tête de notre pays pour le ruiner, fait un budget. Un budget qui évidemment ne sera pas tenu, et vous trouverez toujours une bonne raison pour ne pas tenir votre budget, surtout quand c’est pas vous payez mais les « zotres ». Les « zotres » c’est les « zimpozables », les riches qui payent des « nimpots » tous beaux et tous chauds.

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