Une femme ayant survécu au régime communiste chinois brutal a mis en garde le Forum économique mondial et les démocrates américains contre la transformation du pays en une « dictature marxiste prolétarienne ».
« J’ai vécu le régime communiste le plus brutal de Chine », a déclaré Xi Van Fleet. « J’ai été témoin de beaucoup de choses. Et maintenant, je vais vous raconter l’un des moments les plus sombres dont j’ai été témoin. Lorsque l’ancien président des États-Unis a été inculpé et pris en photo dans une prison de Géorgie. »
« Je dois dire que l’Amérique devient rapidement un pays communiste et que notre État de droit a été transformé en dictature prolétarienne », a averti Xi. « Le parti au pouvoir s’en prend à l’opposition politique, et pas seulement au président, mais aussi à des gens comme les activistes. Ils sont maintenant en prison. Ce sont des prisonniers politiques dans ce pays « libre » que sont les États-Unis. »
« Bienvenue dans la Chine de Mao en 2030 »
Il y a quelques mois, elle a publié un nouvel ouvrage intitulé Sur le Totalitarisme, Conférences 2021-2022. Un opuscule qui rassemble une série de conférences consacrées au phénomène totalitaire.
Au regard de ses travaux en psychopathologie, Ariane Bilheran considère notamment que le totalitarisme correspond « à un délire paranoïaque », c'est-à-dire « une pathologie de contrôle » et « de persécution » des populations.
Inspirée par les travaux d'Hannah Arendt, Ariane Bilheran souligne que « le système totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu, et une masse d'individus crédules et obéissants ».
D'après la philosophe, le totalitarisme ne peut en effet « se mettre en place sans la collaboration de nombreux individus » séduits par le pacte pervers et les fausses promesses du pouvoir totalitaire.
« L'individu, parce qu'il appartient à un groupe, parce qu'il ne veut pas sortir de cette appartenance, va accepter différentes situations intolérables. »
Une fois pris dans l'engrenage totalitaire, les individus ont d'ailleurs beaucoup de mal à s'en extraire : « À partir du moment où la personne s'est engagée dans des actes, c'est beaucoup plus difficile pour elle de faire machine arrière parce qu'elle a accepté une collaboration et, inconsciemment, il est très compliqué pour elle d'assumer sa propre culpabilité. »
Selon Ariane Bilheran, la lutte contre totalitarisme passe par chaque individu et consiste notamment à sortir des conditionnements collectifs pour reprendre « son pouvoir personnel », cultiver sa liberté d'esprit, sa spontanéité, mais aussi à « polir les vertus de l'âme humaine » afin de retrouver « le chemin de notre vie intime ».
« Nous avons affaire à un empoisonnement minutieux, généralisé, pas uniquement alimentaire, mais d'abord mental et émotionnel, remarque la philosophe. La meilleure résistance au totalitarisme, c'est de nourrir l'âme humaine. »
« Il y a toujours des hommes qui refusent ce système de contraintes, ce système d'esclavagisassion, en mettant la liberté comme valeur suprême », poursuit-elle.
« Le système totalitaire nous fait croire qu'il est intéressant d'être immortel. Ce n'est pas le cas. Ce qui est intéressant, c'est de valoriser son existence. Quelle est la valeur la plus haute que je peux mettre à mon existence ? C'est cela qui est important. »
par Maria Zakharova
La Russie n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.
La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.
Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?
Mais tout y menait.
Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs – tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.
Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.
C’est ne pas avoir réalisé son coup de force de juillet, à la faveur de la guerre. Il a fait interdire tous les partis politiques qui s’opposaient à lui ; assassiner les personnalités qui lui résistaient ; contrôler tous les médias, écrits, audiovisuels et internet ; interdire la langue russe ; détruire 100 millions de livres ; confisquer de nombreux biens des oligarques, y compris de celui qui l’a personnellement financé ; nationaliser les biens des investisseurs et sociétés russes ; et enfin interdit l’Église orthodoxe.
Ce faisant, il se conforme à l’objectif énoncé en 1996 dans la Constitution (art. 16) par les « nationalistes intégraux » : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien » (sic). C’est l’ethnopolitique, c’est-à-dire une politique reconnaissant les droits des individus, mais fondée sur l’ethnie ukrainienne.
Que l’on pense par exemple à l’indignation de certains politiciens face à l’usage par des esprits critiques des mots « dictature » ou « tyrannie » sanitaires…
Pourtant, la dictature est bien depuis la Rome antique cette suspension (normalement temporaire) des droits et libertés habituelles. Un état d’urgence ou d’exception qui court-circuite les processus habituels de la démocratie et de l’état de droit est bien techniquement un régime de dictature.
Et piloter la soi-disant réponse à un phénomène (présenté de manière fallacieuse comme les présentations précédentes l’ont montré) depuis un « Conseil défense » militaire, protégé par un secret n’ayant aucune raison valable d’exister, relève bel et bien de la tyrannie. Là encore au sens précis du terme, qui décrit la captation du pouvoir exécutif par une personne ou un petit groupe mettant en échec le fonctionnement institutionnel normal.
Toutes ces réalités -déjà bien problématiques-, il fallait la connaissance et l’expertise d’une personne comme Ariane Bilheran pour nous éclairer à leur sujet.
Normalienne, philosophe (avec une spécialisation en philosophie politique et morale), Ariane est de surcroît docteur en psychopathologie. Ses thématiques de recherche dans cette discipline ont couvert (en autres) la psychopathologie de l’autorité et de la paranoïa ainsi que les phénomènes de manipulation et d’emprise, à petite comme à large échelle.
C’est dire si elle possédait en amont de ce qui nous est arrivé toutes les clés de lecture et de compréhension nécessaires à porter une analyse précise et pertinente.
Elle l’a fait en publiant plusieurs séries d’articles (dont Chroniques du totalitarisme et Psychopathologie du totalitarisme) et différents ouvrages qui feront date (dont bien sûr Le débat interdit, rédigé en tandem avec Vincent Pavan) ainsi qu’en donnant de nombreuses interviews et conférences.
C’est le menu de cet hiver qui commence du reste en plein mois d’août. Car pourquoi se gêner ? À Madrid les hôtels se vident car on ne peut plus délivrer à la clientèle une chambre à moins de 27° de température. Les amendes démocratiques du gouvernement socialiste peuvent se monter à dix millions d’euros. Comme dit Trotski, si tu veux obéir au capital américain et mettre l’européen à la portion congrue (voyez mon texte), vote socialiste ! Marié au mondialisme, au multiculturalisme et au féminisme mondain, la deuxième internationale ne s’est jamais aussi bien portée, qui contrôle les deux tiers (les deux tiers ou la totalité ?) du parlement français.