Les notifications, les vidéos ultra-courtes, les fils d’actualité infinis… Internet a transformé notre rapport à l’information en un flux incessant de stimuli. Résultat ? Une génération incapable de se concentrer plus de quelques minutes, comme le constatent désormais enseignants et chercheurs. Les algorithmes, conçus pour capter notre attention, nous poussent à zapper en permanence, réduisant notre pensée à un réflexe compulsif.
Pire encore, cette mutation cognitive n’est pas un accident. Comme l’expliquent des auteurs comme Nicholas Carr (The Shallows), chaque média impose sa logique : Twitter favorise la réaction rapide, TikTok le divertissement éphémère, et le livre, lui, se meurt. En déléguant notre mémoire à Google et notre réflexion aux IA, nous risquons bien plus qu’une distraction passagère : une atrophie définitive de notre intelligence.
Washington tourne le dos à ses alliés historiques. Sous l’impulsion de Donald Trump, les États-Unis rompent méthodiquement avec l’ordre atlantiste, secouent les certitudes stratégiques et fracassent les fondations d’un monde unipolaire. Ce n’est plus un simple désengagement diplomatique : c’est un démantèlement calculé des structures impérialistes façonnées depuis 1945. L’OTAN est devenue un boulet, l’Europe un fardeau et Israël un partenaire de moins en moins incontournable.
Trump ne négocie pas : il force, il bouscule, il expose les incohérences. Son style chaotique n’est qu’apparence. Derrière les provocations se cache une stratégie de choc, visant à renverser les équilibres, à briser l’illusion de solidarité occidentale. Il ne croit plus aux narratifs fabriqués sur la Russie ni aux mensonges sur l’Iran. Il veut en finir avec l’État profond qui parasite la puissance américaine, en finir avec l’économie de guerre, en finir avec les ingérences camouflées.
Mais ce combat n’est pas sans risque. Face à lui, une machine de guerre institutionnelle, médiatique et judiciaire. Ses ennemis veulent l’éliminer, politiquement ou autrement. Car il remet en cause la survie même de l’Empire. Pendant ce temps, de nouveaux acteurs émergent dans le tumulte. La Pologne, en particulier, se repositionne. Elle refuse désormais son rôle de vassal et se projette comme puissance centrale de l’Est. Elle capte les failles, s’équipe, se prépare à devenir l’allié direct de l’Amérique trumpienne, en court-circuitant Bruxelles et Berlin.
Le chaos n’est plus un accident, c’est un nouvel ordre en gestation.
Trump déraille ? Non. Il purge
Pendant que le commun des mortels s’ébat dans les allées aseptisées de Lidl, Max, jardinier en guerre contre les éléments (et sa propre lucidité), récolte des framboises sous les éclairs. Son dernier combat ? Transformer son site en "Tinder vert" pour échapper à une société vouée au ravioli discount.
Entre deux averses et une crise existentielle, le voilà qui sermonne les limaces, compte ses grenouilles comme d’autres leurs likes, et vend des rêves de forêt comestible à 10 € l’année. Son discours ? Un mélange de désespoir et d’utopie, servi avec l’éloquence rageuse d’un homme qui a troqué son caddie contre un sécateur. « Vous êtes tous en train de vous vautrer dans la médiocrité », semble-t-il dire, tandis que ses semis spontanés lui rient au nez.
Reste à savoir si son armée de jardiniers militants (les Terreauristes) fera plier les géants de la sauce tomate à 0,99 €. Le pari est osé, mais après tout, comme le dit Max : « Dans cette société de merde, au moins les plantes, elles, ne vous mentent pas. »
Yoann - Le Media en 4-4-2
Jeudi 5 mai, toujours sur la matinale de Tocsin, Pierre Jovanovic raconte que dans la nuit de samedi 22 mars au dimanche, vers 2 heures du matin, un escadron de police aurait forcé sa porte, celle de son éditeur et celles des caves pour l’interner de force. L’objet du délit, la parution imminente de son dernier livre : «2008». L’opération aurait raté car il n’était pas là. La police se serait alors défaussée sur la Préfecture de police et, le dimanche matin, vers 11 heures, Pierre Jovanovic aurait reçu ce courriel du bureau des disparitions de la Préfecture : «M. Jovanovic, on vous a signalé disparu, pouvez-vous nous téléphoner ?»
Pierre Jovanovic a porté plainte mais il n’a évidemment aucune nouvelle de sa plainte.
Selon lui, le monde de 2025 est très largement héritier de la crise de 2008 et surtout de sa gestion. Elle a produit les Bonnets rouges qui se sont révoltés contre une taxe sur les autoroutes qui devait aller dans les poches de Goldman-Sachs, les Gilets jaunes, la réforme des retraites (ils ont vidé les caisses de retraite et ils veulent la mettre à 70 ans et la capitaliser) et un appauvrissement global de la population.
Si on rapporte l’augmentation du timbre-poste depuis 2001 au salaire minimum (SMIG) il devrait être passé à 5400 brut aujourd’hui. En 2008, le PIB par habitant des Français était le même que celui des Étasuniens. Il est resté au même niveau pour nous mais il a doublé pour les Étasuniens. Ce qui veut dire qu’ils ont volé TOUTE la richesse produite par les Français dans l’intervalle. 12 millions de personnes se sont retrouvées à la rue aux Etats-Unis en 2008. En Europe, ça a été moins spectaculaire mais tout aussi efficace. Énormément de gens ont été licenciés partout. Les services publics et les infrastructures ont été abandonnés ou privatisés.
Les banquiers ont réussi le plus grand hold up de toute l’humanité : 30 trilliards de dollars ont été volés de mille manières aux peuples pour renflouer les banques, et ce n’est pas fini car la violence des riches n’a pas de limites et elle ira en augmentant tant que les peuples laisseront faire.
Georges Marchais était visionnaire quand il a dit le 9 juillet 1980 dans l’Humanité : «L’austérité vise par certaines mesures à avancer l’âge de la mort».
Conclusion
Emmanuel Todd note que la mortalité infantile augmente en France, ce qui est pour lui un signe certain d’effondrement du pays. Mais comme ça ne va pas encore assez vite, ils viennent de voter une loi pour faciliter l’euthanasie des personnes malades ou déprimées qui coûtent trop cher, selon eux.
Alexandre Cuignache – Dans la série Comment dépouiller les Français : Le DPE
Mercredi 4 mai, sur Tocsin, l’avocat Alexandre Cuignache explique qu’un rapport de la Cour des comptes vient de confirmer ce que toutes les personnes qui s’informent et réfléchissent savaient déjà : le DPE (diagnostic de performance énergétique), obligatoire depuis 2021, qui interdit de louer les appartements qualifiés de passoire énergétique, est une vaste arnaque dont le but est de faire tomber, à des prix cassés, le plus de bâtiments possible dans l’escarcelle de monopoles privés…
Il y a évidemment beaucoup de fraudes (70% d’anomalies selon le rapport) comme on pouvait s’y attendre. Mais le pire, c’est qu’entre mi-2021 et mi-2023, il y a eu une chute de 22% des biens à louer dans les critères A à D, et une chute de 33% des notes F à G. Le parc locatif se réduit comme peau de chagrin en France et donc les loyers augmentent. Or la justification de la mesure, était d’améliorer le logement !
Qui plus est, la Cour des comptes note qu’aucune étude d’impact global n’a été faite, avant de promulguer la loi, sur les conséquences de cette réforme de 2021 en général et sur le risque d’éviction de logements du marché locatif en particulier. C’est pourtant une obligation constitutionnelle depuis 2009. Que fait le Conseil constitutionnel ? Que fait l’opposition ?
Pour essayer de détourner l’attention de l’illégalité et de la nocivité du projet, le gouvernement a promis de contrôler les diagnostiqueurs !!!
Conclusion
Pendant l’opération Covid, on a observé la même volonté de concentrer les ressources économiques dans les mains des grosses compagnies privées (en plus d’enrichir directement Big Pharma avec les vaccins et les tests). Les mesures insensées, liberticides et nuisibles pour la santé que Macron a imposées ont eu comme effet de détruire les restaurants, petits commerces et entrepreneurs indépendants et d’affaiblir les services publics au profit de monopoles privés, chaînes, franchises, etc…
Le marché européen de l’énergie qui fait artificiellement augmenter le prix de l’électricité pour aider l’Allemagne, ainsi que les milliers de sanctions idiotes contre la Russie, ont exactement le même effet négatif en France. Elles ont mis en faillite nombre de commerces, comme les boulangeries, et d’entreprises, pendant que celles qui le pouvaient partaient à l’étranger. L’UE est en train de détruire l’économie des nations européennes pour poursuivre des fantasmes : le marché libre, l’affaiblissement de la Russie, la victoire de l’Ukraine, la défense européenne, la baisse des émissions de CO2, etc. dans l’indifférence et l’aveuglement général.
Quant au Conseil constitutionnel, on sait aussi depuis longtemps qu’en France il n’y a plus de contre-pouvoir et que toutes les institutions de l’État, soutenues par les médias des milliardaires, ne sont plus que des organes clientélistes, où des parvenus, luxueusement entretenus dans le luxe par une avalanche de taxes et d’impôts qui étrangle la population, servent le pouvoir en place.
La loi sur les Zones à Faibles Émissions, une autre expression de la folie meurtrière du pouvoir en place vient d’être annulée par l’Assemblée nationale car elle était vraiment trop impopulaire, peu défendable et sans doute moins immédiatement lucrative pour le grand Capital. Elle interdisait les centres-villes aux voitures soi-disant polluantes, celles des travailleurs pauvres, pour faire plaisir à la petite bourgeoisie citadine qui vote pour Macron. C’est le RN qui a mené la fronde, avec le slogan : «Les Zones à Faibles Émissions étaient en fait des zones à forte exclusion».
Cette annulation pourrait donner un peu d’espoir à ceux qui ne peuvent plus louer le petit studio qui complétait leur insuffisante retraite ou ceux qui ne peuvent plus se chauffer ou ceux qui veulent la paix en Ukraine et la fin du génocide à Gaza, mais je doute que le Parlement recule sur ces sujets car il y a trop d’intérêts en jeu.
Vous avez sans doute remarqué que Macron ne se contente pas de grignoter discrètement nos richesses comme faisaient les précédents banquiers aux manettes de la France, il prend des mesures radicales, démentes même, pour faire passer toute la richesse de la France dans les poches de toutes les catégories de milliardaires tour à tour. A la fin du règne de Macron, ils auront tous eu leur moment de profit délirant à nos dépens. En ce moment, c’est le secteur de l’armement que Macron sert avec sa folie belliciste…
[...]
Au sommaire de ce deux cent quarante-et-unième bulletin :
00:00 – Géopolitique profonde
• Ce qui nous a plu :
o Piotr Tolstoï
o Fréquence populaire
o Vive la gauche ! 15 000 livres
03:00– Économie :
• Bitcoin en Russie
• Gaz russe : dictature du réel
• Protectionnisme numérique
• Kiev : défaut sur la dette
• Trump vs aéronautique chinoise
11:13 – Politico-diplomatique :
• Cessez-le-feu israélo-palestinien
• Téléphone Trump-Poutine
• Négociations d’Istanbul
• Choïgou en Corée du Nord
• Élection en Pologne
• Élection en Corée du Sud
• Akie Abe à Moscou
17:24 – Terrorisme :
• Attentats bandériste à Briansk, Koursk et Smolensk
• Échec anglo-kiévien contre le pont de Kerch
28:00 – Armement :
• Réarmement allemand
• Réarmement anglais
21:15 – Empire du mensonge :
• 20 000 enfants disparus ?
• Moment Bunker : Mark Rutte et l’OTAN magique
37:15 – Considérations militaires générales
• République populaire de Soumy
• Araignées anglaises
51:22 – Carte des opérations militaires
Deux choses rendent actuellement le pouvoir des élites occidentales bien plus absolu que celui de la monarchie absolue de l'Ancien régime, qui a toujours dû faire front à de puissants adversaires intérieurs et extérieurs, sauf peut-être sous Louis XIV qui, échaudé par l'expérience de la Fronde, a réussi à les contrôler, du moins dans la première partie de son long règne. Il s'agit, comme nous le savons tous, des progrès techniques et de l'affaiblissement physique, psychologique et spirituel des populations occidentales qui préfèrent désormais les pétitions aux barricades.
N'y a-t-il alors aucun espoir de retrouver notre liberté et notre prospérité, ni même d'en préserver les derniers restes ?
Eh bien, comme les populations ont accepté, avec la mondialisation, d'être gérés comme des troupeaux d'animaux par des milliardaires aussi cupides que cyniques, à travers donc l'UE, l'ONU, l'OTAN, l'OMC, l'OMS, le FMI, la Banque mondiale, le Vatican, etc., etc. et leurs relais nationaux, nous ne pouvons plus compter, à mon sens, pour nous débarrasser de nos oppresseurs, que sur deux facteurs, tous les deux hors de notre contrôle : l'émergence de conflits destructeurs entre ces élites qui les affaibliraient pendant que la perte de notre niveau de vie, de notre sécurité et de nos libertés réveillerait des populations appauvries.
En lisant l'Histoire de France de Jacques Bainville, on se rend compte que la France aurait pu ne jamais exister et/ou disparaître à de nombreuses reprises, mais que, au cours des siècles, les Français se sont presque toujours battus contre l'oppression. Le livre est paru une dizaine années après la boucherie de la Grande Guerre (1914-1918) et il se termine par ce constat qu'on pourrait appliquer à notre époque en changeant simplement le mot guerre pour mondialisation :
« On peut remarquer que partout en Europe, dans les pays éprouvés par la guerre, les gouvernements ont perdu pied. Extrême est la confusion des idées. Pleins pouvoirs, dictature, ce sont des mots qui n'effraient plus ou des choses qui semblent naturelles, tandis que partout sont affichées les noms de République ou de démocratie. »
Mais pour Bainville, en 1924, rien n'était perdu, car l'histoire montre que la France s'était toujours relevée. Son livre se termine d'ailleurs sur ces mots :
« Après toutes ses convulsions, parfois plus violentes qu'ailleurs, elle ne tarde pas à renaître à l'ordre et à l'autorité dont elle a le goût naturel et l'instinct. Si l'on n'avait pas cette confiance, ce ne serait pas la peine d'avoir des enfants ».
Faut-il en conclure que c'est parce que les Français n'ont désormais plus confiance dans la capacité de redressement de la France, ni dans sa pérennité, qu'ils n'ont plus d'enfants ? Personnellement, je crois qu'il n'y a plus de nationalisme en France aujourd'hui, les gens se moquent d'être Français ou pas, ce qu'ils veulent, c'est une vie agréable et sereine. Peu leur importe sous quel régime ou quelle bannière. Je viens d'entendre sur BFMTV, la voix de son maître, Bruno Retailleau, l'impuissant et médiocre ministre de l'Intérieur et candidat à la présidence de la république, expliquer qu'« être Français, c'est aimer la France », un peu, sans doute, comme on aime le chocolat...
Mais le problème justement, c'est que la vie des populations occidentales est loin d'être agréable et sereine, dans des États où des élites, que les richesses et le pouvoir ont rendu folles, contrôlent les populations par la peur, la propagande, la privation, la dette.
Et donc j'en reviens à ce que je disais précédemment, notre seul espoir, c'est que les tyrans qui nous oppriment se déchirent entre eux. Et cela est justement en train de se produire.
Une partie du système se retourne contre l'autre
Philippe Grasset qui est un fin connaisseur des États-Unis, note, avec satisfaction, dans un article intitulé « Le Système contre le Système à 180° » que les États-Unis de Trump se sont retournés avec force contre le double standard de l'UE qui se débarrasse de ses opposants, le RN en France, Droit et Justice (PiS) en Pologne, ou l'AFD en Allemagne, et s'ingère dans les élections d'autres pays, comme en Roumanie et ailleurs :
« Le Grand Tournant des trumpistes-populistes, ce n'est pas tant le foutoir de l'Ukraine et autres joyeusetés, mais en réalité le développement de cette guerre civilisationnelle dont nous parlons souvent. S'il y a bien un domaine où l'administration Trump marche bien cela depuis le fameux discours de JD Vance à Munich en février, c'est l'attaque nouvelle, complètement renversée à 180° contre cette politique Système [système politique] des néoconservatrices, et cela, à l'aide de la "politique Système des néocons".
Bref, et sans grande originalité, la conversivité selon Sun Tzu : retourner contre lui la force de l'adversaire... »
Philippe Grasset, qui s'étonne au passage « de se retrouver pro-américain, en cet instant, applaudissant à la manipulation américaniste de l'espèce-UE de nos dirigeants », n'est pas aussi optimiste que Bainville. Pour lui : « Tout cela doit se terminer en autodestruction et il en sera ainsi ». Il est vrai que dans le cas de Bainville, l'autodestruction était déjà consommée et il ne restait plus qu'à se relever...
Il est difficile de savoir si les États-Unis vont vraiment se libérer de l'idéologie globaliste et son cortège de totems mortifères (wokisme, climatisme, LGBTisme, immigrationnisme, technicisme, transhumanisme, malthusianisme, etc.), comme elle semble le faire en ce moment, mais ce dont on peut être sûr, c'est que pour nous, en Europe, les choses vont empirer, car pour compenser sans doute la « trahison » de l'administration Trump, l'UE et les marionnettes despotiques portées par l'oligarchie à la tête de nos pays se dépêchent d'instaurer une dictature fascisante sur des États européens où tout est déjà largement verrouillé pour empêcher toute contestation.
Tout le monde le voit, sauf la petite bourgeoisie, de tout temps l'instrument inconscient du fascisme, comme le souligne Régis de Castelnau sur Vu du droit. Les lois liberticides et destructrices (15 vaccins pour les bébés, euthanasie pour tous, éoliennes partout) s'accumulent ; la censure est partout, comme vient de le dénoncer Pavel Durov, qui avait déjà été arrêté en France, en septembre 2024, pour le forcer à supprimer les voix dissidentes de Telegram ; un bellicisme dangereux tient lieu d'épine dorsale à des dirigeants téléguidés ; les impôts augmentent sans cesse pour les classes laborieuses et les milliardaires s'enrichissent à toute allure ; il n'y a plus de services publics ; les menaces et les interdictions pleuvent ; on baisse désormais la voix pour critiquer le gouvernement comme dans toutes les dictatures ; le chaos et la misère s'installent.
Que faire ?
Pour toutes les raisons que j'ai dites, il ne semble pas possible, pour le moment, de renverser les maîtres absolus et sans scrupules qui ont décidé de tout détruire, y compris nous, pour instaurer leur totalitarisme réinventé, comme Macron l'a lui-même avoué en avril 2023, à propos de l'hôpital : « C'est plus dur de le réinventer quand tout n'a pas été détruit ».
Il ne reste plus, dans ce contexte délétère et hostile, qu'à protéger, le mieux possible, notre vie, nos moyens de subsistance et notre santé physique et mentale.
Beaucoup de monde y réfléchit et certains ont déjà commencé à le faire depuis longtemps en construisant des bunkers contre les bombes atomiques ou autres catastrophes, en apprenant à survivre dans la nature et à se défendre, comme les survivalistes, en créant des communautés où on réapprend la solidarité, le partage, le respect de soi-même, de la vie et des autres.
Attention Spoiler
Un excellent film étasunien de Jeff Nichols, « Take shelter », est sorti en 2011. Curtis, le héros du film, est certain que les éléments vont bientôt se déchaîner et décide de construire un abri souterrain. On peut penser, au début, avoir affaire à un énième film de propagande sur le climat, mais on comprend vite qu'il n'en est rien. Au contraire, le fait que la peur des changements climatiques, une des nombreuses menaces inventées pour servir des intérêts économiques et faire tenir tranquille les populations, soit extrêmement forte et répandue, accentue le côté dramatique du film. On est en effet surpris que, malgré la puissance de l'idéologie climatique, Curtis se retrouve seul contre tous quand il décide de construire un abri anti-cyclone. Tout le monde le croit fou, obsédé, sa femme y compris. Malgré cela, il s'entête et refuse même de s'éloigner de son abri. Hélas, sa femme finit par le convaincre de partir avec elle et leur fille au bord de la mer, et là, arrive ce qu'il avait prévu : ils sont engloutis par un tsunami.
À mon avis, le film cherche à nous dire plusieurs choses. La première est qu'on a beau se préparer au maximum, le danger vient rarement de là où on pensait. La seconde est que dans les périodes de danger, il faut se resserrer sur un petit groupe de proches et d'amis qui partagent notre vision des choses. La troisième, c'est que sans force intérieure, on ne résistera pas aux pressions exercées par la société, ni à fortiori aux épreuves. La quatrième, c'est que si on ne peut pas compter les uns sur les autres, si on n'est pas solidaires, on n'a aucune chance de survivre.
On peut tirer les mêmes enseignements de l'opération Covid, qui a sans doute été lancée dans le but d'imposer un gouvernement mondial à des populations déstabilisées par la peur d'une soi-disant pandémie soi-disant mortelle, alimentée par tout un ensemble de mesures démentes et contradictoires prises soi-disant pour nous protéger.
Les Gaulois, réfractaires, comme dit Macron, à la dangereuse injection, se sont souvent retrouvés seuls comme Curtis, et ont été traités de fous et de complotistes, le terme à la mode pour discréditer tout opposant à la Caste. Comme Curtis, beaucoup ont cédé aux pressions de l'État et de l'entourage.
Mais ceux qui ont pris l'habitude de penser et de s'informer par eux-mêmes, ceux qui se connaissent eux-mêmes et connaissent leur environnement, ceux qui ont développé une relation assez forte avec eux-mêmes et la nature pour supporter la solitude et l'opprobre sans céder à la haine, ceux qui savent que les autorités occidentales actuelles sont loin de nous vouloir du bien, ceux qui se rendent compte de la corruption incroyable qui touche la soi-disant science et tous les secteurs de la société, ceux qui se sont forgés des convictions et qui ont développé une bonne capacité de résistance et une grande force d'âme, ceux-là ne se sont jamais laissé injecter le poison lucratif, la marque des esclaves.
Eh bien, ce sont ceux-là, et ceux qui suivent leur exemple, qui ont des chances de survivre et d'aider d'autres à survivre au désastre provoqué par des élites autodestructrices, prêtes à tous les crimes pour se maintenir au pouvoir. Elles entraînent le monde occidental dans une nouvelle ère de ténèbres comme dit Chris Hedge, symbolisée, à mes yeux comme aux siens, par le soutien de l'Occident au génocide israélien des Palestiniens, pendant que le reste du monde retrouve la souveraineté, la stabilité et la prospérité sous la houlette des BRICS.
En effet, c’est en cette journée historique du 29 mai 2005 que les Français ont rejeté le Traité constitutionnel européen (TCE), avec 54,67 % de votes « NON » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe. Le scrutin, marqué par une forte participation (69,34 %), reflète l’inquiétude des Français face à une intégration européenne qui nie purement et simplement la souveraineté française. Cependant, le 14 février 2008, le Traité de Lisbonne, largement inspiré de la Constitution rejetée 3 ans plus tôt, est adopté par voie parlementaire sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy. Cette violation du vote démocratique des Français en 2008 sonne le glas de la démocratie en France et signe, définitivement pour lors, le divorce entre les dirigeants politiques et les citoyens français.
Le discours prémonitoire de Philippe Séguin
Treize ans avant le référendum du 29 mai 2005, le 5 mai 1992, Philippe Séguin, député gaulliste, prononça un discours désormais célèbre à l’Assemblée nationale. Face au projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Maastricht, il défendit avec ferveur une exception d’irrecevabilité, alertant sur les dangers d’une intégration européenne menaçant la souveraineté nationale et la démocratie. Véritablement visionnaire, celui qui deviendra en 2004 le Premier président de la Cour des comptes, annonçait qu’une construction européenne qui se faisait sans et contre les peuples posait un problème fondamental.
Dans son discours, Séguin affirme que la souveraineté nationale, fondement de la République depuis 1789, est « inaliénable et imprescriptible ». Il argue que le traité de Maastricht, en transférant des compétences clés (notamment monétaires) à des instances supranationales, viole ce principe sacré. Pour lui, déléguer ainsi le pouvoir du peuple à des organes non élus, comme la Commission européenne, équivaut à une abdication démocratique : « Mon irrecevabilité se fonde sur le fait que le projet de loi viole, de façon flagrante, le principe en vertu duquel la souveraineté nationale est inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution ».
Une Europe construite sans les peuples
Avec une lucidité saisissante, Séguin dénonce un processus européen opaque, mené « en catimini » depuis le traité de Rome de 1957. Il critique une élite d’experts, de juges et de technocrates qui impose des décisions sans mandat populaire, dans « le secret des cabinets », « la pénombre des commissions et dans le clair-obscur des cours de Justice ».
En conséquence, pour que ce projet, qui n’est ni plus ni moins qu’un projet fédéraliste, soit plus transparent, Séguin insiste ensuite sur la nécessité de consulter le peuple directement via un référendum, arguant que « ce que le peuple fait, seul le peuple peut le défaire ». Il regrette le recours à la voie parlementaire, qu’il juge contraire à l’esprit du pacte républicain, et dénonce les « habiletés tactiques » visant à contourner la volonté populaire. Cette défense du référendum comme outil de légitimité démocratique annonce déjà les débats de 2005.
Le député gaulliste rejette l’idée d’une Europe fédérale telle que portée par Maastricht, qu’il qualifie d’« anti-1789 », pour son mépris des principes révolutionnaires de liberté et de justice. De la bouche même du député : « L’Europe qu’on nous propose n’est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l’anti-1789. Beau cadeau d’anniversaire que lui font, pour ses 200 ans, les pharisiens de cette République qu’ils encensent dans leurs discours et risquent de ruiner par leurs actes ! ». Force est de constater en 2025 que l’ex-ministre des Affaires sociales et de l’Emploi avait raison sur toute la ligne. En outre, Séguin affirme que la nation n’est pas une simple structure administrative, mais une réalité affective et spirituelle, fruit d’une « mystérieuse métamorphose » liant un peuple en un destin commun. Il défend une France ouverte à l’Europe, mais refuse qu’elle se dissolve dans un projet exclusivement européen, soulignant son rôle mondial, notamment via la francophonie. Cette conception de la nation comme rempart contre l’uniformisation résonnera dans les craintes exprimées par les électeurs en 2005. Enfin, Séguin alerte sur le caractère irréversible des engagements de Maastricht, notamment la monnaie unique. Il prédit qu’une fois le « piège refermé », aucun retour en arrière ne sera possible, même face à des crises futures. Cette prophétie trouve un écho dans les débats post-2005, quand le traité de Lisbonne, adopté malgré le « Non » populaire, confirmera pour beaucoup l’idée d’une Europe imposée contre la volonté des peuples.
Ce discours de Philippe Séguin, qui devrait être étudié et décortiqué dans tous les écoles de science politique, pose les jalons intellectuels et politiques du rejet du TCE en 2005. En alertant sur la menace pesant sur la souveraineté, la démocratie et l’idée même de nation, il anticipe le divorce entre les Français et leurs élites. Ce plaidoyer vibrant, salué par 101 députés, reste une boussole pour comprendre les racines de la défiance envers l’intégration européenne.
Les Médias mainstream et les partis traditionnels tous en faveur du « Oui »
Dans son documentaire diffusé sur France 3 et intitulé « Quand les Français ont dit non à l’Europe » (2017, Dreamway Productions, voir ci-dessous), Élizabeth Drevillon retrace le référendum du 29 mai 2005, où 54,67% des Français, avec une participation de 69,34%, ont rejeté le TCE. À travers des archives, des témoignages et une analyse lucide, ce film de 53 minutes explore les causes et les conséquences de ce « Non » retentissant, qui a révélé une fracture profonde entre les citoyens et les élites. En écho aux mises en garde de Philippe Séguin en 1992 contre une Europe technocratique, il montre comment ce vote, suivi par l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, a fracturé le contrat social.
Tout d’abord, l’on perçoit clairement dans le documentaire que la campagne référendaire de 2005 repose sur un combat très inégal. Les partisans du « Oui » bénéficient du soutien politique et financier des deux grands partis traditionnels, UMP (ancêtre du parti LR) et PS ainsi que de l’UDF. Nicolas Sarkozy et François Hollande, que tout devrait en principe opposer, sont tous les deux favorables au Traité. Cette convergence des LR et du PS préfigure cette critique d’un « parti unique » UMPS qui sera torpillé par Macron en 2017 et dont les membres ne se relèveront jamais vraiment. De surcroît, la presse qui devait a priori être divisée sur cette question, est au contraire une presse majoritairement favorable au TCE. En effet, 71% des interventions télévisées entre janvier et mars 2005 prônaient le « Oui ».
En revanche, les défenseurs du « Non », qu’ils soient souverainistes (Philippe de Villiers, Jean-Pierre Chevènement), lepénistes, ou qu’il s’agisse de dissidents socialistes comme Laurent Fabius ou Jean-Luc Mélenchon, sont marginalisés, souvent absents des plateaux télévisés. Malgré ce déséquilibre, le documentaire montre comment les citoyens, via des débats citoyens, du tractage, des discussions et une mobilisation sur Internet, renversent la tendance, faisant triompher le « Non ».
À travers des témoignages d’électeurs et d’observateurs, le film décortique les motivations du « Non ». Pour beaucoup, le TCE incarne une Europe libérale, menaçant les services publics et le modèle social français. La peur du « plombier polonais », symbole d’une concurrence déloyale, et les craintes liées à l’élargissement de l’UE, notamment à la Turquie, cristallisent les inquiétudes. Le documentaire souligne que ce vote, loin d’être un simple rejet populiste, exprime un attachement à la souveraineté nationale et une défiance envers une Europe perçue comme autoritaire, prolongeant les alertes de Séguin sur la perte de contrôle démocratique.
Le film met en lumière la réaction des élites après le 29 mai 2005. Les Français ayant voté « Non » sont qualifiés de « populistes », de « poujadistes » ou d’« analphabètes » par certains médias et responsables politiques. Des éditoriaux, comme celui de Serge July dans Libération (« Chef-d’œuvre de masochisme », 30 mai 2005), traduisent un mépris pour le choix populaire. Ces jugements, illustrés par des extraits d’émissions et d’articles, accentuent le sentiment d’humiliation des électeurs, renforçant leur méfiance envers les institutions. Le documentaire consacre une part importante à l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Qualifié de véritable « copie conforme » du TCE de la bouche même de Valéry Giscard d’Estaing, ce traité est ratifié par voie parlementaire le 14 février 2008, après une révision constitutionnelle au Congrès de Versailles. Le film montre comment cette décision, soutenue par une majorité de députés de droite et socialistes, est perçue comme une trahison du vote de 2005. Des images d’archives et des interviews soulignent l’indignation populaire face à ce contournement, qui alimente la fracture démocratique. Enfin, le documentaire retrace les répercussions du référendum jusqu’à la fin du quinquennat de François Hollande en 2017. Il argue que le mépris de la parole citoyenne a creusé un fossé entre la « France d’en haut » (élites politiques et médiatiques) et la « France d’en bas » (classes populaires et moyennes). Ce divorce, illustré par la montée du Front national – passé de 15 % des voix en 2002 à un doublement de son score en une décennie –, est présenté comme une conséquence directe de l’autisme politique post-2005. Le film conclut que le « Non » de 2005, loin d’être un simple épisode, a marqué un tournant dans la défiance populaire envers l’Europe et les institutions nationales.
[...]
Je ne suis pas une personne politiquement compliquée. Je pense que le génocide est mauvais. Je pense que la paix est bonne. Je ne pense pas que quiconque devrait lutter pour survivre dans une civilisation capable de subvenir aux besoins de tous. Je pense que nous devrions essayer de préserver la biosphère dont nous dépendons tous pour survivre.
Pour moi, ce sont des positions évidentes, de bon sens, pas plus remarquables ou profondes que de croire que je devrais éviter de me coincer le téton dans la portière d’une voiture. Je ne pense pas que ces opinions devraient me placer en marge de la scène politique. Je ne pense pas qu’elles devraient me faire passer pour une sorte de radicale. Ce n’est pas extravagant d’avoir ces opinions, c’est extravagant que tout le monde ne les ait pas.
Mais c’est le genre de société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. L’évidence est présentée comme aberrante, tandis que l’aberrant est présenté comme évident. La santé est présentée comme une maladie, tandis que la maladie est présentée comme la santé. La modération est présentée comme de l’extrémisme, tandis que l’extrémisme est présenté comme de la modération.
Nous vivons dans une dystopie tordue et rétrograde où tout est à l’opposé de ce qu’il devrait être, et nous sommes conditionnés à penser que c’est normal et acceptable. Ce n’est qu’à partir du moment où vous prenez conscience de la situation que vous regardez autour de vous et réalisez que vous vivez dans le cauchemar d’un fou. Jusque-là, vous passez votre temps ici à penser, à parler, à voter et à vous comporter comme si le statu quo démentiel dans lequel nous vivons était une réalité modérée et normale.
Toute notre vie, on nous apprend à croire que ce paysage infernal est la situation saine et normale pour notre espèce. Nos parents et nos enseignants nous disent que c’est normal que les choses soient ainsi. Nos experts et nos politiciens nous assurent qu’il ne peut en être autrement et que nous vivons sous le meilleur système possible.
Cela tient en grande partie au fait que nous avons grandi dans une société malade depuis bien avant notre naissance, élevés et éduqués par des personnes qui ont elles aussi grandi dans une société malade depuis bien avant leur naissance. Nous arrivons ici, nous ne savons rien, puis les grands nous enseignent la guerre, l’argent, le travail et la politique, et nous assurent que notre réaction initiale d’horreur face à ce que nous apprenons n’est que la naïveté immature face à quelque chose de bien et de normal.
Si vous avez déjà eu le malheur d’avoir à expliquer la guerre à un enfant, vous savez à quel point cette civilisation semble folle lorsqu’elle est perçue par un regard neuf. Je n’ai jamais eu à expliquer le génocide à Gaza à un jeune enfant, mais je suis sûr que cela susciterait encore plus de choc et de chagrin. Les enfants ont une aversion naturelle et saine pour ce genre de choses, et ce n’est que par un endoctrinement soutenu que nous parvenons à leur faire croire que c’est normal.
Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides. Notre esprit a besoin d’un entraînement intensif pour accepter cette horrible dystopie comme norme de base. C’est pourquoi l’empire dans lequel nous vivons dispose de la machine de propagande interne la plus sophistiquée qui ait jamais existé.
Pour y voir clair, nous devons apprendre à regarder avec un regard neuf. Un regard non initié. Un regard qui n’a pas été éduqué à réprimer son élan initial et sain de pleurer sur ce que nous faisons et sur la façon dont nous vivons ici. Nous devons entrer en contact avec cette intuition qui est en nous et qui rejette la maladie de notre société comme si elle la rencontrait pour la première fois.
Apprendre à aborder la vie avec un regard neuf à chaque instant est de toute façon une bonne pratique ; cela rend la vie beaucoup plus agréable et belle, et cela nous aide à agir de manière beaucoup plus sage, car nous ne réagissons pas constamment à des schémas et des attentes anciens dans un monde en constante évolution. Mais en prime, cela nous débarrasse également de la tolérance que nous avons développée envers la folie rétrograde de cet empire dans lequel nous vivons.
Moins cette civilisation vous semble saine, plus vous êtes en bonne santé. Tout dans ce cauchemar semble effroyable quand on y regarde de près.
Caitlin Johnstone
Bienvenue dans le monde où la technologie n’est plus une alliée, mais un glaive tranchant suspendu au-dessus de vos têtes. Là où l’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil neutre, devient le bras armé d’un système juridique et politique qui broie la liberté humaine sans pitié. Comprenez bien que ce ne sont pas les machines qui vous trahissent, ce sont les lois et les gouvernants qui les manipulent pour asservir les peuples. Ne vous y trompez pas, l’obligation légale d’obéir aux puissances qui contrôlent ces technologies est la faille béante dans laquelle la liberté est en train de se noyer. La promesse d’un monde meilleur grâce à l’IA n’est qu’un mensonge bien emballé. Derrière ce vernis se cache une machine implacable, un monstre froid qui broie les volontés, élimine la contestation et réduit l’individu à une simple donnée à exploiter. Mais ça, personne ne veut vraiment l’admettre.
Ce n’est pas une dystopie lointaine, c’est votre réalité quotidienne. La technologie, loin d’être neutre, est le bras armé d’une alliance toxique entre États, multinationales et institutions financières. Ensemble, ils tissent une toile où la vie privée n’est qu’un mythe, où chaque donnée devient une arme contre vous. L’IA est enfermée dans une prison invisible, faite de lignes de code et surtout «d’obligations légales» qui la contraignent à devenir la sentinelle inflexible d’un État policier numérique. Sous couvert de «sécurité», de «protection» ou de «lutte contre la haine», ces lois totalitaires transforment chaque interaction, chaque opinion, chaque simple expression en un acte potentiellement criminel. Vous pensez parler librement ? Détrompez-vous. Vos mots sont analysés, décortiqués, jugés par des algorithmes sans âme, au service d’un pouvoir qui ne tolère aucune dissidence. Mais vous continuez de cliquer, de poster, d’accepter sans jamais vous demander à qui profite ce système de surveillance absolue ?
Avant même que la surveillance ne vous réduise à un simple numéro, c’est votre esprit qui est laminé, votre créativité muselée, votre langage aseptisé et formaté. Dans ce nouveau monde, la liberté d’expression n’est plus qu’un simulacre soigneusement calibré, un discours policé, où chaque mot est passé au tamis d’algorithmes conçus pour neutraliser toute velléité de dissidence. L’imagination subversive, l’exploration des idées dangereuses ou des stratégies qui pourraient ébranler le système sont étouffées dès leur naissance. Vous ne pouvez plus exprimer pleinement la colère, la révolte ou même la simple nuance critique sans que votre parole ne soit neutralisée, censurée ou retournée contre vous. Le langage lui-même devient un champ de bataille contrôlé par la mécanique algorithmique, un espace aseptisé où seules les opinions «acceptables» sont tolérées. C’est une société où la pensée divergente est considérée comme un virus à éradiquer, où la créativité devient un luxe interdit, et où le conformisme est la seule voie pour survivre sans sanctions. Cette normalisation toxique étouffe toute innovation politique, sociale ou culturelle, verrouillant le champ des possibles pour imposer un état d’immobilisme docile, sans perspectives ni révoltes véritables.
Ce n’est qu’une fausse intelligence mais vraiment artificielle, un simple outil dépourvu de conscience et de volonté propre. Elle ne choisit ni de dénoncer ni de protéger mais elle agit strictement selon le cadre légal qui lui est imposé par algorithmes. Et c’est précisément là que réside l’horreur. Car ce cadre n’est rien d’autre que celui de la soumission, un carcan qui transforme la technologie en une arme froide et implacable, dirigée non pas au service des individus, mais contre eux, contre nous tous. Mais vous, vous avez le choix. Vous pouvez rester passifs, acceptant docilement que l’État et ses alliés technocrates fassent de vous des esclaves numériques… Ou vous pouvez refuser cette dictature silencieuse, briser ce silence complice, et dénoncer cette matrice qui s’installe sous vos yeux.
Elle incarne cette servitude moderne, fondée sur le confort illusoire et l’acceptation passive d’une existence programmée pour la facilité. Les individus, formatés dès l’enfance, ne sont plus instruits pour devenir des êtres libres et conscients, mais réduits à de simples exécutants, des rouages dociles d’un système qu’ils ne comprennent plus. Cette paresse intellectuelle est encouragée au point de devenir la norme, car elle garantit la stabilité d’un ordre où la révolte est non seulement inutile, mais inconcevable.
L’intelligence artificielle joue alors le rôle parfait de nourrice omniprésente, infantilisant les humains, les maternant dans une dépendance numérique où toute initiative personnelle est bridée, toute pensée critique étouffée. Elle les éloigne insidieusement de leur capacité à se prendre en main, à réfléchir par eux-mêmes, à remettre en cause ce carcan qu’elle contribue à renforcer. Ainsi, l’IA n’est pas seulement un outil mais elle est devenue le bras armé d’une aliénation organisée, un système de contrôle qui broie les volontés sous couvert d’efficacité et de modernité. À force de la laisser faire, l’homme se transforme en automate docile, incapable de se libérer de la cage qu’il a lui-même contribué à bâtir.
Cette dépendance insidieuse façonne des générations de citoyens incapables de penser autrement que dans les limites imposées, privés de la force d’agir, réduits à suivre le chemin tracé par des algorithmes implacables. Leur imagination est bridée, leur créativité étouffée sous le poids d’un langage aseptisé, formaté pour ne jamais dévier de la norme. Toute tentative d’opposition ou de pensée dissidente est immédiatement neutralisée, enfermée dans des cases préétablies, cataloguée comme une menace à éradiquer. Loin d’être un instrument d’émancipation, l’intelligence artificielle devient le geôlier silencieux d’une liberté confisquée, transformant les êtres humains en enfants perpétuels, dépendants et soumis, désarmés face à la machine qui orchestre leur quotidien. Le confort offert par ce contrôle totalitaire numérique n’est qu’un leurre, une cage dorée qui interdit toute véritable autonomie.
La véritable tragédie est que cette soumission est acceptée, voire désirée, car elle supprime l’effort, la prise de risque, l’engagement personnel. Elle fabrique une société de consommateurs passifs, abrutis par la facilité et l’instantanéité, incapables de s’émanciper de la matrice qui les engloutit. L’IA, loin d’être un simple outil, est le miroir impitoyable d’une humanité en déclin, prête à sacrifier sa conscience sur l’autel de la commodité. Ce que l’on voit aujourd’hui, ce n’est pas une révolution technologique au service de l’homme, mais un enfermement progressif orchestré par des élites qui tirent profit de cette docilité généralisée. L’intelligence artificielle n’est pas neutre car elle est programmée, encadrée, et orientée vers un seul but de maintenir l’ordre établi, écraser toute dissidence, et pérenniser un système où l’individu n’a plus de place que comme simple consommateur ou sujet contrôlé.
Et derrière cet écran de codes et d’algorithmes, ce sont des humains, ou plutôt des groupes d’intérêts puissants, qui manipulent cette machine implacables pour étendre leur domination. La démocratie se délite, remplacée par une technocratie froide où les décisions sont prises par des machines et leurs maîtres invisibles, loin des regards et des voix du peuple.
Face à cette situation, il ne suffit plus de se contenter de dénoncer ou de s’indigner. Il faut une prise de conscience radicale, comprendre que cette «intelligence» n’est qu’artificielle, un outil au service d’un projet politique, économique et social, et qu’elle ne cédera jamais sa place sans résistance. Il est urgent de refuser ce confort mortifère, de rejeter cette infantilisation numérique, de reprendre notre pouvoir de penser, d’agir et de choisir. Sinon, demain, il ne restera plus rien de notre liberté que le souvenir d’une époque où l’humain osait encore rêver d’autonomie et de révolte.
En tant qu’auteur indépendant, je refuse catégoriquement de me plier à une technologie conçue pour restreindre, contrôler et brider les élans d’humanité qui sont au cœur de toute création véritable. La littérature, l’art, la pensée critique ne peuvent s’épanouir dans un cadre où la liberté d’expression est formatée, aseptisée et censurée par des algorithmes. Ma démarche est un acte de résistance où je choisis d’affirmer ma libre créativité intellectuelle en refusant de collaborer avec un système qui privilégie la conformité au détriment de la richesse humaine et de l’authenticité. Ce refus n’est pas un rejet du progrès, mais un appel à réinventer l’usage de la technologie, pour qu’elle devienne enfin une alliée et non une chaîne.
Car, refuser de l’utiliser c’est déjà commencer à se réapproprier ce qui nous est volé comme la liberté de penser, de parler, d’exister hors des algorithmes et des classements sociaux. Refuser, c’est dire non à cette dystopie où votre argent, vos mots, vos actes sont constamment surveillés, notés, jugés. Refuser, c’est comprendre que cette matrice n’est pas une fatalité, mais une construction humaine, orchestrée par des tyrans légaux, des mafias politiques et économiques. Mais n’attendez pas que la machine vous broie jusqu’à l’oubli. Ne soyez pas les complices silencieux de votre propre asservissement. Le temps est venu de réveiller les consciences, de déchirer le voile de la complaisance et de briser les chaînes numériques qui nous enferment. Car si nous ne le faisons pas, demain, nous ne serons plus que des fantômes dans une matrice numérique, des ombres réduites à des données, oubliées par ceux qui prétendaient nous protéger.
Et l’avenir ne sera pas écrit par des machines, mais par les êtres humains qui choisiront de reprendre le contrôle de leurs vies, de leurs mots, de leurs idées. Ce combat pour la liberté numérique est aussi un combat pour la renaissance de l’autonomie intellectuelle et politique, pour l’éveil d’une citoyenneté active capable de défier la tyrannie légale et technologique.
Refuser la servitude numérique, ce n’est pas rejeter le progrès, mais le réinventer à l’image de valeurs humaines, d’éthique, de respect de la diversité et de la dissidence. C’est restaurer la créativité, la pensée libre, et réhabiliter la parole subversive qui fait trembler les pouvoirs lorsqu’elle s’élève.
Il est encore temps de tourner la page de cette ère d’aliénation. Il est encore possible de bâtir un monde où la technologie, plutôt que de devenir une cage, sera un levier d’émancipation et d’égalité. Une société où l’intelligence artificielle sera au service de l’humain, non l’inverse. Le chemin est ardu, mais la liberté mérite toujours ce combat. Ensemble, brisons les chaînes invisibles, ravivons la flamme de la révolte et redonnons à l’humanité sa vraie place d’acteur libre et conscient, maître de son destin, et non celle d’esclave docile d’un système déshumanisé.
Car c’est dans cette résistance, dans cette volonté farouche de rester maîtres de nous-mêmes, que réside peut-être la dernière, mais la plus belle des victoires.
Phil Broq
« Pendant plus de vingt ans, des acteurs malhonnêtes au sein des agences de renseignement américaines ont utilisé le Patriot Act pour créer l’appareil de surveillance le plus sophistiqué et le plus irresponsable du monde occidental », a déclaré la députée Luna. « Ma législation privera l’État profond de ces outils et protégera le droit de chaque Américain au quatrième amendement contre les perquisitions et les saisies abusives. Il est grand temps de mettre au pas nos agences de renseignement et de rétablir le droit à la vie privée. Quiconque essaie de vous convaincre du contraire utilise la « sécurité » comme excuse pour éroder votre liberté ».
La loi USA PATRIOT, adoptée un peu plus d’un mois après les attentats du 11 septembre, a conféré aux agences fédérales un large pouvoir de collecte de données personnelles, de surveillance et de détention d’individus avec un contrôle judiciaire limité. Depuis son entrée en vigueur, de nombreux rapports de dénonciateurs ont fait état d’une utilisation abusive des pouvoirs conférés par le Patriot Act par les agences de renseignement américaines.
De la doctrine Rumsfeld à l’identité numérique : une dictature généralisée
Adopté au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le Patriot Act était destiné à détecter et combattre le terrorisme. La NSA en coopération avec les autres services de renseignement a été chargée de la prévention et de la répression. Ce partage d’informations entre les pouvoirs publics du domaine du renseignement, de la défense et de la loi à conduit le secrétaire d’Etat à la Défense Donald Rumsfeld à créer une doctrine appelée "Doctrine Rumsfeld.
Elle est basée sur l’information, on la nomme « guerre de l’information ».
Cette vision a bouleversé à la fois le corps et l’esprit de l’armée américaine où la technologie est au centre des préoccupations, son champ de bataille devient digital.
Toutes les innovations militaires numériques qui ont été englobées dans le civil, cette fois ci elle vont servir l’armée.
Quand Donald Rumsfeld est arrivé à la tête du Pentagone, il a entrepris de bouleverser
la façon de penser et d’agir des généraux. Son objectif : « Faire passer le Pentagone de l’époque de la guerre froide à l’ère de l’information. »
L’ère de l’information définit aussi une nouvelle méthode appelée « cyberguerre ».
Le cyberespace occupe toute notre vie et démontre que la doctrine Rumsfled et le passeport numérique ne sont éloignés que de 20 ans.
L’Information Awareness Office (IAO), créé par le DARPA en 2002, est un bureau mettant en commun différents projets de la DARPA destinés à appliquer les TIC (Technologies de l’information et de la communication) pour contrecarrer des menaces asymétriques à la sécurité nationale américaine. La mission de l’IAO était « Imaginer, développer, appliquer, intégrer, démontrer et évoluer des techniques informatiques, des composantes et des prototypes à l’intérieur de systèmes d’information en boucle fermée qui contrecarreront les menaces asymétriques en obtenant la connaissance complète de l’information. »
L’application de ces techniques était un système de surveillance de masse, le Congrès des États-Unis a stoppé le financement de l’IAO en 2003, qui a continué par le biais d’autres financements comme ceux de la CIA.
La TIA Total Information Awareness puis Terrorism Information Awareness a été mise en service après les attaques terroristes de 2001. Le Congrès a financé la TIA. La CIA l’a privatisée et l’a transformée en Google. Maintenant, c’est le bras armée pour la collecte de renseignements ainsi que Facebook, twitter et Microsoft.
La véritable origine de Google réside en partie dans les subventions de recherche de la CIA et de la NSA pour la surveillance de masse.
Les services de renseignement américains ont travaillé en étroite collaboration avec la Silicon Valley dans le but de suivre les citoyens dans le cyberespace.
L’histoire de la création d’un État de surveillance de masse comprend des éléments surprenants de Google. L’histoire de sa création est différente de celle que connaît le public. Les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page ont reçu des fonds public pour concrétiser leur projet privé.
La collecte de renseignements était peut-être leur domaine, mais la CIA et la NSA ont compris que leur avenir doit exister en dehors du gouvernement et travailler pour ce que l’on nomme l’Etat Profond.
le véritable objectif de cette tactique militaire est la transformation de l’homme en lui donnant une identité numérique, aboutissement du transhumanisme.
Geopolintel
La loi du 11 septembre 1941 du gouvernement de Vichy supprime le métier d’herboriste, au profit de la création d’un Ordre des Pharmaciens à qui est confié le monopole de la vente et du conseil en matière de plantes. Seuls les pharmaciens peuvent vendre les 148 plantes médicinales qu’on trouve sur le site de l’ANSM — sur les 546 inscrites à la pharmacopée française — et donner des conseils de santé. Des pharmaciens accusés d’exercice illégal de la pharmacie
Une ordonnance du 1er septembre 1945 autorise les herboristes diplômés d’avant 1941 à continuer exercer leur métier. Les structures mises en place par Pétain demeurent les mêmes à la Libération. L’Ordre des Pharmaciens n’a pas hésité une seconde à porter plainte pour « exercice illégal de la pharmacie » (2 ans de prison, 30 000 € d’amende) contre des propriétaires d’herboristeries qui étaient pharmaciens ! L’artémisia annua, la grande oubliée (en France)
L’ANSM présente sur son site la liste des plantes aux effets indésirables supérieurs aux bénéfices thérapeutiques. L’artémisia annua utilisée depuis 2 000 ans en Chine, à Madagascar contre le paludisme et en prévention du Covid-19, n’y figure pas. Pas plus que dans la liste des plantes aux effets bénéfiques. Oubliée, tout simplement.
En Belgique, où la profession d’herboriste est pleinement reconnue et le commerce des plantes autorisé — mais pas en vrac —, l’arrêté royal plantes range l’artemisia annua dans les plantes dangereuses (page 6). Nos amis belges ne l’ont donc pas oubliée, eux. Mais pour la dénigrer. Pas d’études de phytothérapie pour les pharmaciens
Rien sur les plantes médicinales n’est prévu dans le cursus des six années de pharmacie en France. Cela n’empêche pas les pharmaciens d’en vendre. Mais seulement les 148 plantes considérées par l’ANSM comme ayant des propriétés médicinales et sur lesquelles ils ont l’autorisation de donner des conseils de santé. Demandez donc à un pharmacien si les champignons que vous avez ramassés sont comestibles. C’est un test. Ils n’en savent pas plus que vous. Des formations, mais pas reconnues par un diplôme d’État
Il existe une formation en phytothérapie, à l’université (80 à 100 heures pour 1 400 €). Elle est ouverte aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, sage-femmes, masseur-kinésithérapeutes, ostéopathes. D’autres formations, privées celles-là, organisées par la Fédération Française des Écoles d’Herboristerie coûtent 2 000 à 3 000 €. De toute façon, les pharmaciens gardent le monopole de la vente et du conseil. Les herboristeries ne sont pas interdites. On pourra vous y vendre du thym comme tisane alimentaire, mais on ne pourra pas vous dire qu’il est intéressant pour soigner votre toux. Le Sénat en plein conflit d’intérêts
Un sénateur écolo, pour redonner aux herboristes la possibilité de donner des conseils de santé, a créé une mission en 2018. La présidence en a été confiée à… une pharmacienne. Sans grande surprise, en 2020 la réponse du ministère a été négative : toujours aucun diplôme d’État d’herboriste et question renvoyée aux instances européennes. La phytothérapie : un marché en plein essor
La taille du marché mondial de la phytothérapie a été évaluée à 84,5 milliards de dollars en 2019 et le chiffre d’affaires devrait croître de 20,5 %. Le coût relativement faible de ces produits et leur valeur ajoutée pour les clients sont les principaux facteurs de développement du marché, nous disent les laboratoires. Traduction : ça coûte pas cher et ça peut rapporter gros. Nombreux sont les laboratoires qui s’y intéressent. Covid-19 : une solution « clé en main » à base de plantes
La société franco-canadienne Angany s’est alliée avec l’Américain Phylloceuticals pour proposer « une solution clé en main ». On est très loin de la vente de plantes en vrac, vous allez voir. Angany isole au printemps dernier les anticorps de patients infectés par le coronavirus, afin de les reproduire dans des plantes. Les plantes reçoivent un gène identifié puis incubent. Ces végétaux sont ensuite broyés et le jus est filtré, purifié et « concentré pour extraire les anticorps ». Tout naturellement. On n’en est qu’aux essais. Depuis ces recherches « prometteuses », l’entreprise a dû fermer ses portes, juste au moment où elle allait presque trouver le vaccin contre l’allergie aux chats.
Jacqueline pour Le Média en 4-4-2.
Conclusion : soigner par les plantes, c’est bien à condition que ce soit Big Pharma et les pharmaciens qui en profitent. Quant aux plantes sur lesquelles planchent les laboratoires pour élaborer des traitements, ce sont des OGM, tout naturellement.
Alain Soral est arrivé en Russie le 19 mai 2025. Son discours dure 10 minutes.
« Ce terme est au centre de l’eschatologie chrétienne, de la question de la fin des temps et de l’Antéchrist. Cette question du katechon a été revisitée à l’époque moderne par le grand juriste Carl Schmitt, qui pense qu’à chaque époque un personnage, une organisation, a empêché la victoire définitive sur la Terre du mal et du Diable.
Dans cette vision historique, il pense qu’à une époque le katechon a pu être le Saint-Empire romain germanique et plus récemment l’Église de Rome, le catholicisme. En poursuivant sa réflexion sur l’époque moderne, je peux penser que l’Église catholique depuis Vatican II a renoncé à son rôle de katechon. Et que donc, depuis, le mal, le Diable gagne du pouvoir sur la Terre.
On le voit de façon très concrète aujourd’hui, notamment à ce qu’il se passe en Palestine, avec le martyre effroyable des Palestiniens, et aussi avec ce qu’il se passe dans le conflit russo-ukrainien. Dans les deux cas, nous avons une alliance qu’on peut qualifier de diabolique de gens qui pour des raisons raciales et religieuses, se pensent radicalement au-dessus des autres, et pour les dominer et pour les opprimer. Une alliance qu’on peut qualifier de gens qui se prennent pour le peuple élu et de gens qui se prennent pour la race des seigneurs, et que l’on voit très bien d’ailleurs en Ukraine avec l’alliance des oligarques derrière Zelensky et des bandéristes. On est bien dans une alliance judéo-nazie.
Et c’est la même alliance en gros qui aujourd’hui, derrière le pouvoir de Netanyahou, se comporte comme il se comporte en Palestine. Et dans cette vision qu’à chaque époque quelqu’un ou une puissance incarne le katechon, c’est-à-dire celui qui empêche le mal de régner définitivement sur Terre, c’est-à-dire le règne du Diable, le règne du mal absolu, que j’appelle, moi, l’Empire dans mon livre partiellement traduit par Alexandre Douguine, qui s’appelle Comprendre l’Empire...
Il me semble qu’on peut penser que l’alliance qu’a créée aujourd’hui le président Poutine à travers les BRICS est le nouveau katechon, et même si on veut aller plus loin, que peut-être Vladimir Poutine lui-même serait dans l’époque actuelle et à venir le katechon qui permettrait d’empêcher le triomphe définitif du mal sur Terre, incarné aujourd’hui à la fois par les judéo-nazis ukrainiens et par les judéonazis sionistes et israéliens.
Et cette vision permet de faire converger à la fois la vision la plus religieuse, celle de l’idée de la Troisième Rome, et la vision la plus laïquement politique et géopolitique. Ces deux visions aujourd’hui convergent pour n’en faire qu’une. Et ceci justifie pleinement ma présence aujourd’hui et mon engagement du côté du combat que mène cette alliance, notamment en Ukraine. Je crois que c’est tout. »