Pour cet Aïd qui ne peut être joyeux pour ceux qui souffrent tant, j’ai décidé de partager quelques-uns de mes plus beaux souvenirs de Gaza.
[...]
J’ai été ciblé par des procédures politiques lancées par un membre du pouvoir, Aurore Bergé, pour avoir écrit un livre, Crépuscule, qu’elle considérait comme une incitation à la commission de crimes et délits. Un livre que personne n’éditait. Un livre qui ouvrait la voie, enfin, à une critique d’un régime avarié, face auquel tout le monde se taisait.
J’ai été, de ce fait, ciblé par des « agences d’intelligence économique », des barbouzes, des opérations d’influence, montées par des êtres payés des fortunes pour détruire ma vie, ma réputation, mon intimité.
J’ai été placé sur écoute, géolocalisé, physiquement suivi par des services de police, puis de renseignement, mobilisés pour me surveiller, m’intimider, m’impressionner, parce que j’avais osé défendre des êtres qui avaient révélé l’impudeur du pouvoir.
J’ai eu droit à des opérations visant à détruire mon intimité, relayées par des années d’instructions judiciaires en continu, qui, y trouvant prétexte, iraient jusqu’à chercher mes relevés de note universitaires pour les faire fuiter, convoquer ma mère, ma soeur, mes amoureuses pour leur faire parler de mon intimité.
J’ai connu l’isolement, la brisure que cela suscitait.
Jusqu’à entendre une femme, dans mon lit, me susurrer : « j’ai été envoyée ».
En tant qu’avocat, défendant tout ce que la terre de France générait de dissidents et d’opposants, j’ai vu des dossiers pénaux disparaitre, des personnes condamnées pour des actes qu’elles n’avaient pas commis.
Des fausses accusations pulluler.
Je l’ai dénoncé.
L’impunité. La laideur. La violence.
L’indifférence à la vérité.
J’ai dû partir en exil, après une énième convocation aux fins de placement en garde à vue. Après d’interminables campagnes de calomnies et de pressions, orchestrées par une presse aux ordres qui s’indifférait de la vérité, des années durant, en un harcèlement permanent.
Moi qui étais avocat, docteur en droit, diplômé des plus grandes écoles de ce pays, courtisé et recruté en ses plus puissantes institutions, j’ai vu mille mensonges se déployer dans le seul but de rompre, isoler, briser.
Jusqu’à me voir menacé d’être radié, là encore, pour avoir dit la vérité.
Jusqu’à me voir menacé de quinze ans de prison pour des faits qui en rien ne le justifiaient.
Engagé auprès de mes clients, qui eux-mêmes s’opposaient au pouvoir, j’ai été ciblé pour les fragiliser.
Enlevé et emprisonné à cinq mille kilomètres de chez moi, cagoulé, menoté, accusé de terrorisme, de complot et d’attentat, menacé de prison à perpétuité, par un régime croupion que l’Elysée soutenait, qui mille autres déjà détenait, et qui massacrait dans l’indifférence de ceux qui nous gouvernaient.
J’ai vu à mon retour la censure. L’intimidation.
Les journalistes qui tremblaient, hésitaient, effaçaient.
Des articles disparaître. D’autres, ne jamais paraître.
Des journalistes tout abandonner.
Dans le cadre de ces procédures bidons, j’ai été convoqué à des expertises psychiatriques et psychologiques dont les auteurs admettaient à voix basse être sous intense pression et ne pas savoir comment s’en dépêtrer.
Tremblant pour eux, pour moi, pour nous.
J’ai vu la rumeur croître, puis s’imposer.
Je n’ai, longtemps, au cours de cette période, pas même pu ouvrir un compte, parce que j’avais défendu un dissident, Julian Assange, et que TRACFIN avait décidé qu’il s’agissait là de quelque chose qui devait inquiéter, plus que les milliards qui chaque année sont siphonnés.
Ce n’est pas du complotisme. Ce n’est pas de la psychopathologie.
Ce sont des faits, documentés, accumulés, année après année.
J’ai connu le fascisme, sous Emmanuel Macron.
Alors, on pourra me raconter tout ce qu’on voudra. Il n’y a rien qui désormais ne puisse m’inquiéter, à moi et à ceux qui ont traversé ces mondes sans céder. A tous ces êtres qui auront eu le privilège, au cours de ces années, d’y résister.
Nous savons ce qu’est ce pouvoir. Sa brutalité. Son usage de la violence, l’intimidation, la corruption, pour faire taire, acheter, effacer, qui le menacerait.
Nous savons ce que sont ces êtres, derrière les visages maquillés, les costumes bien ajustés.
Nous savons leur laideur, leur absence de limites et respectabilité.
Ces êtres sans honneur qui n’ont que faire de la République et de sa démocratie.
Des Français.
Eux et leurs marchands d’idées, ces employés que vous ne cessez d’entendre bêler à la radio et à la télévision, invoquant des spectres du siècle passé, des concepts abstraits, pour vous orienter par l’angoisse et l’inquiétude, vous parlant « d’extrêmes » alors qu’ils vivent en une abondance sans pareil à l’échelle de l’histoire, doivent être ignorés.
Ce sont eux qui, extrêmes, servent un pouvoir avarié.
Eux qui ont tout pillé. Eux qui, avec nos finances, se sont gavés, tandis que tout autour de nous, chacun des piliers de notre société, s’effondrait.
Eux qui nous ont distrait, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, avec des polémiques orchestrées pour semer la haine et nous diviser.
Nous sommes à la veille de la liberté, et d’une nouvelle forme de souveraineté. Demain une nouvelle ère. Je vous ai fait part du chemin qui me semblait le plus indiqué.
Mais face à la sauvagerie de nos élites, seul le premier pas compte :
Les dégager.
Il sera bien temps ensuite de tout le reste féconder. En une terre à nouveau libre.
En une terre où il sera à nouveau possible d’agir et de penser.
En tant que première cryptomonnaie décentralisée, elle redéfinit les concepts de devise et de transaction monétaire, influençant non seulement le commerce mais aussi les échanges internationaux. Grâce à la technologie blockchain, le bitcoin offre une sécurité et une transparence sans précédent, ouvrant la voie à une nouvelle ère de finance numérique.
Quelles sont les bases technologiques du bitcoin ?
Le bitcoin repose sur une technologie de pointe appelée blockchain. Cette technologie permet de conserver toutes les transactions dans un registre public décentralisé sous forme de blocs cryptés. Une fois intégrée dans la chaîne, chaque donnée devient inaltérable et infalsifiable, assurant ainsi l’intégrité et la sécurité des transactions. Le processus de validation collective, connu sous le nom de minage, non seulement sécurise le réseau, mais distribue également de nouveaux bitcoins aux participants de manière équitable.
Le bitcoin ne se contente pas de transformer les transactions personnelles, il a un impact considérable sur le commerce international. Par exemple, les échanges économiques entre le Maroc et Israël bénéficient grandement de cette cryptomonnaie, rendant les transactions plus rapides et moins coûteuses. En éliminant les fluctuations des taux de change et en réduisant la dépendance aux systèmes bancaires locaux souvent instables, acheter des Bitcoins facilite les échanges commerciaux mondiaux.
Une opportunité pour les petites et moyennes entreprises
Pour les petites et moyennes entreprises (PME), cette monnaie représente une formidable opportunité d’accéder aux marchés internationaux. Les obstacles traditionnels posés par les transactions financières internationales peuvent être surmontés grâce à cette cryptomonnaie, offrant ainsi une entrée simplifiée et rentable sur les marchés mondiaux. En utilisant le bitcoin, les PME peuvent éviter les frais élevés associés aux transactions transfrontalières traditionnelles. Les coûts réduits sont particulièrement avantageux pour ces entreprises, leur permettant de fonctionner avec des marges de profit plus importantes et de réinvestir dans leur croissance. Les transactions en bitcoin étant généralement plus rapides, elles permettent aux entreprises de gérer leur trésorerie de manière plus efficace.
Avec la blockchain, chaque transaction est hautement sécurisée, ce qui réduit les risques de fraude et d’altération des données financières. Pour les PME opérant dans des régions géopolitiquement instables, cette sécurité accrue peut offrir une tranquillité d’esprit substantielle, sachant que leurs actifs financiers restent protégés contre les menaces locales.
Quel est l’avenir du bitcoin ?
La nature pseudonyme des transactions peut faciliter des activités illégales comme le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme, attirant ainsi une attention réglementaire accrue. Cela pourrait éventuellement conduire à des restrictions plus strictes à l’avenir. Les plateformes d’échange de bitcoins et les portefeuilles numériques peuvent présenter des vulnérabilités aux cyberattaques, exposant les investisseurs à des risques potentiels. De nombreuses instances régulatrices dans le monde examinent actuellement les moyens de mieux encadrer et sécuriser l’usage du bitcoin afin de protéger les consommateurs tout en encourageant l’innovation.
Il en va de même avec le temps de confirmation des transactions sur le réseau bitcoin. Selon le trafic réseau, ces confirmations peuvent prendre du temps, ce qui peut être problématique pour ceux qui recherchent des transferts rapides. À mesure que la technologie évolue, des solutions pour accélérer ce processus sont activement recherchées.
L’utilisation généralisée du bitcoin comme moyen de paiement reste encore limitée. Mais avec une numérisation croissante des économies mondiales, la demande pour des solutions de paiement transparentes et sécurisées comme le bitcoin est susceptible d’augmenter considérablement.
Avec Al Pacino et Robert de Niro.
Selon une nouvelle étude publiée dans l’International Journal of Risk & Safety in Medicine, plusieurs jeunes filles ayant participé aux essais du vaccin contre le papillomavirus, dont certaines dans le groupe placebo, ont souffert de symptômes chroniques invalidants, ce qui soulève des questions sur les effets toxiques de l’adjuvant.
Selon une nouvelle étude publiée dans l’International Journal of Risk & Safety in Medicine, les essais cliniques de Merck sur le Gardasil au Danemark ont violé l’éthique médicale en exposant inutilement les sujets du groupe placebo à l’adjuvant en aluminium breveté par la société.
Lucija Tomljenovic, consultante en recherche pour Children’s Health Defense, et Leemon B. McHenry, bioéthicien et professeur émérite de philosophie à l’université d’État de Californie à Northridge, ont cosigné l’étude, qu’ils ont basée sur l’examen du consentement éclairé et des brochures de recrutement des essais du vaccin FUTURE II Gardasil de Merck au Danemark.
Plusieurs filles ayant participé aux essais, dont certaines dans le groupe placebo, ont souffert de symptômes chroniques invalidants, ce qui soulève des questions sur les effets toxiques de l’adjuvant.
Les adjuvants, des substances ajoutées aux vaccins pour augmenter la réponse immunitaire, peuvent avoir des effets indésirables. Bien que l’aluminium soit un adjuvant efficace, les scientifiques s’interrogent depuis longtemps sur sa sécurité dans les vaccins, car il s’agit d’une neurotoxine et d’un agent inflammatoire connus.
L’adjuvant à base d’aluminium breveté par Merck – le sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe ou AAHS ou SHAA – est encore plus puissant que les adjuvants à base d’aluminium traditionnels, selon les chercheurs, qui ont constaté que son innocuité n’avait jamais été correctement évaluée avant qu’il ne soit ajouté au vaccin Gardasil et au placebo utilisé dans le cadre de l’essai vaccinal.
Les chercheurs ont également interrogé les participants et les médecins qui ont pris part aux essais et ont examiné les directives réglementaires relatives aux essais et à l’utilisation des adjuvants.
Ils ont constaté que Merck avait fait de fausses déclarations sur le contenu du placebo dans les documents de recrutement et les documents de consentement éclairé remis aux participants, leur faisant croire que le placebo était une solution saline ou inactive et que le vaccin avait déjà été jugé “sûr”, alors que ce n’était pas le cas.
Au lieu d’administrer un placebo salin, ils ont donné aux femmes du groupe placebo une injection contenant du SHAA.
Tomljenovic a expliqué à The Defender, dans un courriel, que cette situation était problématique pour deux raisons :
“Premièrement, cette pratique expose inutilement les sujets d’essai à des risques uniquement, sans aucun bénéfice possible, et constitue donc une violation manifeste des lignes directrices en matière d’éthique médicale qui exigent que les recherches impliquant des sujets humains soient conçues de manière à minimiser les inconvénients et à maximiser les bénéfices.
“Deuxièmement, l’administration d’un composé réactogène ayant des effets indésirables systémiques démontrés en tant que placebo de comparaison va entraver la découverte de signaux de danger liés au vaccin.
Ils ont également constaté que Merck n’était pas transparent avec les autorités de réglementation en ce qui concerne l’utilisation de la SHAA.
Les chercheurs ont découvert que l’entreprise utilisait l’adjuvant dans ses vaccins depuis des années tout en décrivant ces vaccins dans des publications et des documents soumis aux autorités de réglementation américaines et européennes comme contenant de l'”hydroxyde d’aluminium”, un autre adjuvant à base d’aluminium utilisé dans les vaccins depuis des décennies.
Études contrôlées par placebo et adjuvants vaccinaux dans les essais de Gardasil
Les études randomisées en double aveugle contre placebo sont considérées comme l’étalon-or des essais cliniques de vaccins, permettant aux chercheurs d’évaluer les différences dans les résultats de la maladie et les effets indésirables susceptibles d’être causés par le vaccin.
L’utilisation d’un placebo qui peut indépendamment produire les effets indésirables fausse les résultats de l’essai et “annule le concept même d’un essai contrôlé par placebo”, écrivent les chercheurs, ce qui rend impossible l’évaluation de la sécurité du vaccin.
Merck a mené de nombreux essais cliniques pour Gardasil, approuvé pour la première fois en 2006, en testant le médicament sur environ 30 000 femmes et hommes.
Les allégations d’innocuité des vaccins fondées sur ces essais ont servi de base à une campagne internationale massive de l’Organisation mondiale de la santé visant à vacciner 90 % des filles dans le monde d’ici à 2030 et 80 % des adolescentes américaines d’ici à 2030.
Cependant, dans tous ses essais cliniques pré-autorisation du vaccin Gardasil contrôlés par placebo, sauf un, Merck a utilisé son adjuvant SHAA comme placebo.
Même dans le petit essai où elle n’a pas utilisé de SHAA, Merck a utilisé la solution porteuse de Gardasil, qui contient également des allergènes potentiels, ont rapporté les chercheurs.
En ce qui concerne l’utilisation de la SHAA dans les autres essais, ils ont écrit : “Nous pensons qu’elle a compromis l’évaluation de la sécurité des vaccins et qu’elle était scientifiquement et éthiquement injustifiable”.
La notice du Gardasil affirme que le taux de nouvelles pathologies pouvant indiquer un trouble auto-immun après l’essai était le même, soit 2,3 %, dans le groupe vacciné et le groupe placebo lors des essais du Gardasil.
Cependant, comme l’adjuvant a été utilisé dans les deux groupes, les chercheurs ont déclaré qu’au lieu de prouver l’innocuité de Gardasil, les résultats “pourraient avoir indiqué un signal de risque auto-immun attribuable à l’adjuvant hautement immunostimulant du vaccin”.
Les adjuvants à base d’aluminium, le “sale petit secret” de l’industrie
Les adjuvants à base d’aluminium, utilisés dans les vaccins depuis plus de 70 ans, ont été associés à des effets indésirables allant de la douleur au point d’injection et des maux de tête post-immunisation à des syndromes auto-immuns et inflammatoires.
Dans la littérature scientifique contemporaine, les adjuvants à base d’aluminium sont encore considérés par certains comme le “sale petit secret” des immunologistes, écrivent les auteurs, car leurs mécanismes d’efficacité et de toxicité ne sont pas encore bien compris.
Les agences de réglementation de la santé publique ont conclu que les adjuvants traditionnels à base d’aluminium étaient sûrs.
Toutefois, selon M. Tomljenovic, une analyse de la littérature remontant aux années 1930 révèle “un manque flagrant de données scientifiques” pour démontrer leur innocuité.
“Ce que l’on trouve à la place, dit-elle, ce sont des affirmations non fondées et une désinformation généralisée sur l’innocuité présumée de ces composés, et malheureusement, elles sont propagées non seulement par les fabricants de vaccins, mais aussi par les agences de réglementation.
Ces résultats ont incité Tomljenovic à étudier l’utilisation de ces adjuvants dans les essais de Gardasil.
Deux types d’adjuvants à base d’aluminium sont généralement utilisés dans les vaccins : l’oxyhydroxyde d’aluminium, communément appelé “hydroxyde d’aluminium”, et l’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe, communément appelé “phosphate d’aluminium”.
Le SHAA de Merck est une forme sulfatée de ce dernier, avec des propriétés uniques qui le rendent plus puissant et plus durable, mais aussi plus inflammatoire et moins sûr, écrivent les auteurs.
Les chercheurs extérieurs désireux d’étudier la SHAA ont été confrontés à des difficultés.
Christopher Exley, Ph.D., qui étudie l’exposition humaine à l’aluminium depuis plus de 35 ans, a déclaré au Defender que lorsque son équipe a commencé à étudier les adjuvants à base d’aluminium en 2009, le seul adjuvant auquel elle n’a pas pu accéder était le SHAA.
Ils ont demandé à plusieurs reprises à Merck de partager l’adjuvant – une demande généralement honorée par les chercheurs – mais l’entreprise a refusé sans explication.
[...]
250 personnes réunies pour une immense "détox" numérique dans une église d’Amsterdam !
Pendant une nuit, les participants ont parlé, dessiné, écouté de la musique et lu des livres ensemble !
Quelle belle idée.
Tom Benoit, directeur de la rédaction de Géostratégie magazine, met en lumière une alternative souvent négligée dans les débats financiers : la différence entre la monnaie banque centrale et la monnaie commerciale. Selon lui, l'argent liquide est le seul véritable représentant de la monnaie fiat.
La monnaie banque centrale, contrairement à la monnaie commerciale, ne circule pas dans l’économie, sauf sous forme d’argent liquide. Les pièces et les billets sont donc de la monnaie centrale, ce qui explique pourquoi les gouvernements et les banques centrales, dont la Banque centrale européenne, cherchent à réduire au maximum la circulation de l’argent liquide.
Cette réduction de l’argent liquide permettrait aux banques de ponctionner plus facilement l’épargne des particuliers et d’imposer des mesures telles que l’union des marchés de capitaux. Cependant, l’argent liquide, en tant que monnaie banque centrale, ne peut pas être effacé sans affecter la valeur de toute la monnaie. Ainsi, selon Tom Benoit, détenir de l’argent liquide est une forme de sécurité pour les particuliers.
L’économiste souligne que l’argent liquide ne peut pas faire faillite, sauf si la banque centrale fait faillite. Ainsi, dans un contexte où la monnaie numérique de banque centrale est de plus en plus discutée, il est important de se rappeler que l’argent liquide a une valeur et une sécurité particulières.
Yoann - Le Media en 4-4-2
La surveillance numérique est devenue monnaie courante dans notre monde hyper-connecté et il est essentiel de se prémunir contre les menaces en ligne. Arthur Sapaudia nous propose un entretien avec Frédéric Destray, ingénieur en électromécanique et diplômé en gestion industrielle, qui nous éclaire sur les enjeux de la cybersécurité et les moyens de protéger notre anonymat sur internet. Découvrez les différences entre anonymat et confidentialité, les failles possibles sur le réseau et les outils à votre disposition pour naviguer en toute sécurité.
Ami complotiste, ami mal-pensant, résistant ! Je vous conseille vivement de lire ce petit entretien concernant la cybersécurité et votre « anonymat » sur internet. En ces temps de dictature molle et de surveillance, il faut vous protéger, c’est un minimum !
Arthur Sapaudia : Bonjour Monsieur Destray, vous êtes ingénieur en électromécanique et diplômé en gestion industrielle. Nous allons parler aujourd’hui de cybersécurité. Pour commencer, quel est, sur internet, la différence entre anonymat et confidentialité ?
Frédéric Destray : Voici comment appréhender ces deux notions distinctes :
L’anonymat signifie l’invisibilité de l’identité de l’internaute. La box, le fournisseur d’accès internet (FAI) et les sites internet ne connaissent pas mon identité, mais peuvent avoir accès à l’entièreté des données consultées et échangées.
La confidentialité renvoie à l’invisibilité des données inscrites et/ou échangées. La box, le fournisseur d’accès internet (FAI) et les sites n’ont pas accès au contenu des messages mais connaissent mon identité ainsi qui celle du/des destinataire/s.
Il s’agit donc de trouver des outils permettant de combiner les deux.
AS : Comment est organisé internet et où se situent les failles possibles ?
FD : Nous pouvons le schématiser ainsi
[...]
Merci pour ce vent de fraicheur !
Vous avez remarqué quelque chose d’inhabituel ? Comme le manque de chaleur, la pâleur moribonde ? L’absence de réaction à bout de souffle ? Peut-être devrions-nous prendre son pouls. Qu’est-ce que c’est ? Il fonctionne très bien, vous dites ?
Le monde fonctionne grâce à elles : le marché des idées. C’est du moins ce qu’ils nous ont dit. Pluralité de la pensée, libre expression et ingéniosité, nouveauté. Ils nous ont rempli la tête de rêves confits d’autoroutes de l’information s’étendant à l’infini. Le World Wide Web était la révolution qui devait mettre fin à toutes les révolutions. Netscape et AOL, ces premiers jours de pirates sans foi ni loi de l’inconnu sans limites.
À cette fin de siècle dorée de l’an 2000, où les rêves promis semblaient illimités et infinis sous l’étourdissement des néons des rues striées de confettis, nous nous sommes tournés vers un nouvel âge débordant d’ouverture, en repoussant avec optimisme les mécontents qui auraient pu présager le malheur à venir comme un vagabond de Times Square criant “Repentez-vous !”.
Tout était censé être grandiose. De vastes bibliothèques de connaissances, des cyber-domaines fructueux et une fonctionnalité égalitaire ultime à la simple pression d’un bouton, ou au ton cafouilleux du protocole du serveur AOL à 9600 bauds.
Se connecter avec ses amis, ont-ils dit. Partagez vos connaissances, ont-ils dit. Qu’est-ce qui pourrait aller de travers ?
Mais qu’avons-nous obtenu à la place ? Un panopticon miteux d’intrusions et de bloatware buggés qui encombrent chaque dernier pixel mourant de nos écrans importés. Passons en revue la liste des griefs, si vous le voulez bien.
L’enfer numérique
Il fut un temps, si lointain qu’il flirte aujourd’hui avec l’éthéré, comme un rêve ou un agréable parfum d’été, où l’on se souvient d’avoir surfé sur une multitude de sites web, chacun unique en son genre. Comme les boutiques familiales nichées dans un coin pittoresque et tranquille d’une ville avec une histoire, un caractère, un ou deux bons cafés. Les petits “jardins clos” de curiosités délicieuses, les petits refuges et les chaires excentriques des espoirs et des misanthropes.
Oh, c’était le bon temps.
Aujourd’hui, on peut à peine consulter la météo sans être confronté à un barrage de pop-ups et de Captchas (décollez la tête du bâtard qui les a inventés) – ces Koans numériques qui mettent à l’épreuve la patience et qui semblent faits sur mesure pour irriter, inciter et embrouiller ; une sorte de farce cruelle de l’expérimentation sociale par les méchants sorciers qui nous regardent d’en haut dans la Silicon Valley.
Ouvrez presque n’importe quel site web aujourd’hui, et vous risquez d’être frappé par la redoutable invite “Acceptation des cookies”, qui occupe commodément 49,99 % de l’écran, afin de rester dans les limites de la réglementation. Une innovation moderne qui, à elle seule, a presque rendu l’internet aussi peu navigable que la mer de Béring en hiver.
Entre cela, la surabondance de publicités et l’architecture de suivi onéreuse, le site web moyen est trop lourd pour être utilisé – n’essayez pas de l’utiliser sur un ordinateur un peu plus vieux et plus lent. Même sur un ordinateur doté d’une énorme capacité de mémoire vive, il est souvent difficile de se frayer un chemin dans les méandres de la plupart des sites web actuels.
Les mots de passe sont un cauchemar à la fois à créer et à demander, si vous oubliez le vôtre – chaque interface cherche désormais votre téléphone portable comme s’il s’agissait de la dernière dose de fentanyl – une norme si rapidement et si peu démocratiquement adoptée que l’on se demande quelles autres “nouvelles normes” nous attendent.
À cela s’ajoutent l’omniprésence des murs de péage et la multiplication des vidéos à lecture automatique dans tous les coins et recoins, vous obligeant à un fastidieux jeu de tac-tac pour tenter de les désactiver. De nos jours, le simple fait d’accéder à la quiddité principale d’un site donne l’impression de patauger dans la bouillie ; il faut traverser des couches d’obstructions labyrinthiques juste pour dénuder suffisamment l’écran afin de pouvoir distinguer une seule phrase lisible et nauséabonde. Et que reste-t-il alors ?
Le contenu lui-même. Oh, le contenu.
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L’Union européenne (UE) prévoit de mettre en œuvre une nouvelle série de règles draconiennes de surveillance de masse peu après l’élection du Parlement européen de dimanche, a averti un membre du Parlement européen après que ces plans aient fait surface sur Internet.
La conclusion selon laquelle des mesures de surveillance radicales sont en préparation provient de documents détaillant les réunions de groupes de travail, appelés « groupe(s) de haut niveau sur l’accès aux données pour une application efficace de la loi ».
Ces documents émanent de la Commission européenne et contiennent un certain nombre de recommandations, dont la réintroduction de la rétention indiscriminée des données de communication dans l’Union, la création de portes dérobées pour le cryptage, ainsi que l’obligation pour les fabricants de matériel informatique de donner accès aux forces de l’ordre à tout ce qui va du téléphone à la voiture, dans le cadre de ce que l’on appelle l’« accès dès la conception » (access by design).
Le député européen Patrick Breyer a annoncé que le plan contenait 42 points élaborés par la Commission européenne et les gouvernements des pays membres. L’objectif de l’accès aux téléphones, aux appareils IoT (tels que les « maisons intelligentes ») et aux voitures est de s’assurer qu’ils peuvent être surveillés en permanence.
Entre-temps, le retour de la conservation controversée des données est prévu malgré un arrêt antérieur de la Cour de justice de l’UE, et pourrait même être étendu aux services over-the-top tels que les messageries (ce qui est défini comme la conservation des données d’information IP « au minimum »). Cela signifie, explique M. Breyer, que toutes les activités sur l’internet deviendront traçables.
Le cryptage de bout en bout est depuis un certain temps une cible privilégiée des autorités qui s’emploient activement à ternir leur image de démocraties. L’UE a l’intention d’interdire le cryptage sécurisé des métadonnées et des données des abonnés, et d’obliger les services de messagerie qui utilisent le cryptage à permettre l’interception.
L’UE prévoit en outre de « s’attaquer » à l’utilisation de dispositifs de chiffrement dont elle déclare qu’il est « prouvé qu’ils sont utilisés uniquement » par des criminels. En réalité, le droit d’installer des portes dérobées de chiffrement dans les téléphones et les ordinateurs peut être utilisé abusivement pour espionner n’importe qui, y compris les dissidents et les détracteurs.
Les fournisseurs de technologie devront, si les autorités judiciaires l’ordonnent, casser le cryptage afin de « faciliter l’accès aux données au repos dans les appareils des utilisateurs ». Des « mécanismes de coopération solide avec les fournisseurs de communications et de technologies » seront également mis en place, ce qui signifie qu’ils devront partager les données avec les gouvernements et les services répressifs.
Si ces organismes l’exigent, les fournisseurs de services devront activer la localisation GPS, conformément aux « solutions pour une application efficace de la loi » recommandées. Les représentants des fournisseurs qui refusent pourraient se retrouver en prison.
« Ce plan de surveillance extrême ne doit pas devenir une réalité, ne serait-ce que parce qu’il a été concocté par un groupe secret totalement unilatéral de fanatiques de la surveillance travaillant sans réelle transparence ni légitimité démocratique »
Il n’y aura pas de touristes, seulement des agents-déclencheurs d’attentats irano-sino-russes et du parigot tête de veau et au gros QR. Je regarde sur Booking.com (extraordinaire observatoire de la vie économique mondiale) et je demande deux dates. Du 26 juillet (ouverture du merdier) au 30, et du 5 au 9 août. Près de sept mille hôtels-appartements disponibles dans les deux cas, pour quatre jours donc (vous pouvez essayer dix…) et à des prix raisonnables, encore moins chers qu’à l’accoutumée en cette période de l’année (Paris est la ville la plus chère du monde depuis quinze ans). Si le froncé est un veau qui va redemander du Macron, le touriste a le nez creux et fuit la France comme la peste (brune ou autre). PRIEZ ET RIEZ. Les médias masquent la débâcle…