L’exception française, autrefois synonyme de raffinement esthétique et de finesse d’esprit, de galanterie pleine de truculence et de respect pour l’Éternel féminin, ne s’applique plus aujourd’hui qu’à signaler des monstruosités dont plus aucun pays au monde n’oserait prétendre qu’elle font sens.
Entendre l’Académie de médecine (prostituée et corrompue), le Ministre (du naufrage) de la santé prétendre que la-dite suspension se justifie « par des motifs scientifiques et éthiques » donne franchement la nausée. Sans parler du toupet obscène en ce sens d’énergumènes comme le « Pr » Philippe Juvin, lequel avait, souvenons-nous en, bruyamment loué l’étude Surgsiphere contre l’hydroxychloroquine montée par une actrice porno et associés avant d’être piteusement rétractée…
La posture française sur cette question est à la science ce que le fascisme est au respect des droits humains, le viol à l’amour ou la pédophilie à l’éducation…
L’Autriche a été projetée au premier plan des médias cette semaine, alors qu’elle se transforme en ce qui est devenu un État policier enveloppé dans une crise humanitaire. La société autrichienne est divisée en deux : les citoyens sont séparés et discriminés selon qu’ils ont subi ou non un traitement médical.
Les vaccinés sont autorisés à jouir de leurs droits tandis que les non-vaccinés sont confinés chez eux, ne pouvant sortir qu’avec la permission de la classe dirigeante. À partir de lundi, l’Autriche a placé en confinement des millions de citoyens non entièrement vaccinés. Un tiers de la population entière est désormais confiné chez lui et ne peut sortir que dans des cas particuliers.
Comme on pouvait s’y attendre, le confinement des personnes vaccinées n’a pas permis de freiner l’augmentation du nombre de cas et le chancelier autrichien Alexander Schallenberg envisage maintenant un confinement de tout le pays – de tout le monde.
Naturellement, ce n’est pas Schallenberg et le reste de ses ministres du cabinet exécutif qui feront appliquer ces mesures de confinement et ces mandats. Ce sera la classe des exécutants – la police et l’armée – autrement connue sous le nom de « suiveurs d’ordre ».
Mais grâce à la valeureuse police allemande, au renseignement intérieur et à la vigilance civique toujours en éveil, notre ami Olaf va pouvoir rester chancelier et notre autre grande amie, Annalena, continuer à pouvoir apprendre l'histoire militaire et la géographie de l'Europe et du monde pour faire son job de ministresse des Affaires Etrangères. Le fascisme est toujours renaissant mais les femmes et les hommes de progrès veillent: no pasaran! Une fois qu'on a ri un bon coup, on comprend cependant que, derrière le scénario farcesque, qui consiste à prendre les citoyens allemands pour des imbéciles, se profile une intimidation d'envergure contre tous ceux qui critiquent l'incompétence du gouvernement allemand et son aliénation à Washington, Davos et Pékin.
Le coup d’Etat était presque parfait
A vrai dire, la seule chose hilarante dans le scénario proposé, c’est que les ingrédients attendus y sont. Je ne résiste pas au plaisir de citer le copié-collé du très macroniste Figaro, sous le titre “L’Allemagne déjoue un complot d’extrême-droite” – rien que ça ! Accrochez-vous à la table, fou-rire assuré.