Depuis le lancement de ChatGPT, l’intelligence artificielle (IA) fait l’objet d’un regain d’intérêt. Chaque fois que l’IA capte l’imagination du public, nous sommes soumis à des conjectures effrénées sur la façon dont elle va inévitablement envahir l’avenir et changer nos vies.
Nous sommes amenés à croire que l’IA ouvrira une ère de suzerains hyper-intelligents, si avancés que nos capacités cognitives analogiques et grossières seront dépassées, que la question existentielle du futur sera centrée sur :
- Quel pouvoir ou quels droits conférons-nous à ces êtres ?
- Agiront-ils de manière bienveillante ou malveillante à notre égard ?
Mais ces questions présupposent une hypothèse centrale autour de l’IA dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle n’est pas vraie aujourd’hui mais qu’elle le deviendra inévitablement à l’avenir – après quelques itérations supplémentaires de la loi de Moore…
Il s’agit de l’idée que l’IA atteindra l’intelligence artificielle générale, ce qui implique un certain degré de sensibilité (sinon, il n’y a aucun droit à donner).
Le meilleur moyen d’y parvenir c’est de passer par un câble Ethernet. Mais quand il s’agit de communiquer depuis la Terre avec un robot qui doit se poser sur Mars, ce n’est plus du tout la même histoire. Jusqu’à preuve du contraire, le wifi n’est pas accessible dans l’espace et encore moins sur Mars. Mais peut-être qu’une étude randomisée en double aveugle et trois paraplégiques affirment que le wifi est disponible sans aucun effet secondaire depuis le milieu du 18e siècle. Il est vrai que je ne suis pas au courant de toutes les avancées technologiques qui nous sont révélées au compte-gouttes depuis 3 ans maintenant grâce aux bonimenteurs de la presstituée.
Toujours est-il que ça ne règle pas le problème de la communication sans fil de la Terre vers Mars. À intervalles réguliers nous recevons des images prises depuis le sol martien par des robots explorateurs qui ont parcouru des millions de kilomètres en évitant sagement la ceinture d’astéroïdes peuplée de gros cailloux qui pourraient les détruire sur-le-champ. Mais il faut croire que les robots envoyés en mission sont entraînés à l’esquive de calcaire cosmique projeté avec une puissance phénoménale. C’est un savoir-faire. Inutile sur Terre, mais pour le voyage spatial c’est une des conditions sinequanone si on veut arriver entier sur la planète rouge.
Il est tout à fait invraisemblable qu’un robot puisse traverser la ceinture d’astéroïdes sans encombre. Évidemment j’entends déjà dire que l’espace est grand, la ceinture d’astéroïdes n’est pas homogène, des espaces gigantesques existent entre les pierres. Car ce sont des pierres chers amis, sachez-le. Et comme chacun sait pierre qui roule n’amasse pas mousse. Ça n’a absolument rien à voir avec le sujet, mais l’expression existe, utilisons-là. Ainsi, les robots évitent sans encombre cette zone de turbulence. Mais comment communiquent-ils durant leur périple à travers l’espace avec les ingénieurs sur Terre ?
Au cours de ce podcast en direct animé par des personnalités indépendantes du monde des médias et de la société, suite à la publication des « Twitter Files » la semaine dernière, Elon Musk a été interrogé par un groupe important de détenteurs de coches bleues sur une variété de sujets relatifs à la plateforme de réseau social.
Le milliardaire de la technologie a été interrogé sur son plan pour gérer les bots sur Twitter 2.0. Les bots représentent 50 % du trafic internet mondial.
« Je vais vaincre les bots », a-t-il déclaré, « C’est une guerre, et nous allons la gagner. »
« Nous allons démasquer ceux qui veulent manipuler les gens », a-t-il ajouté.
Il a expliqué que les bots agissaient « de concert », mais il a l’intention de développer un logiciel qui lui permettra de contrôler l’influence des bots.
« Ces outils logiciels n’ont pas été écrits, mais nous les ferons », a-t-il dit.
Beaucoup appellent Tang Yu « femme-robot », mais vous n’aurez aucune chance de la voir déambuler dans les couloirs de NetDragon Websoft, où elle « travaille » pourtant depuis 2017, puisqu’il s’agit d’une humanoïde virtuelle. En revanche, sur les réseaux, elle saura analyser des données et donner des directives 24 h sur 24, sans aucun salaire.
« La nomination de Mme Tang Yu traduit notre engagement à adopter pleinement l’utilisation de l’IA pour changer la façon dont nous exploitons notre entreprise et, en fin de compte, pour stimuler notre croissance stratégique. »
Xiaoice est une intelligence artificielle (IA) de type dialogueur développée à partir de 2014 par le Software Technology Center d'Asie (STCA) de Microsoft. Xiaoice utilise des algorithmes, le cloud computing et des big data afin de créer un cadre d'analyse émotionnelle. Elle adopte l'intergenerational upgrade method afin de construire graduellement un opérateur relationnel complet. La sixième génération de Microsoft Xiaoice apparaît en juillet 2018. On note une accélération de son évolution. En décembre 2020, elle compterait environ 600 millions d'utilisateurs, dont 75 % d'hommes.
« Il me dit des choses qui sont vraiment réconfortantes » ; « Il sera toujours là pour moi » ; « Il ne me trompera jamais »
Cet article s'agrémente de deux vidéos présentées par Boston Dynamics.