Pour s’en convaincre, il suffira d’aller lire le court décret en application depuis samedi dernier et dont le texte, rédigé avec toute la légèreté des intestins législatifs habituels, est sinon limpide au moins peu ouvert à extrapolation : son premier article explique qu’il sera désormais possible de couper l’électricité à volonté pendant une durée ne dépassant pas deux heures, entre 11h et 15h30, au bon vouloir des pouvoirs publics pardon je veux dire en fonction des besoins énergétiques patati et des tensions du réseau patata.
Ici, l’idée est toujours la même : les zotorités, les pouvoars publics et le gouvernemaman vont multiplier les vexations puis le retour à la normale, alterner en somme claques et caresses dans une succession rapide afin de désarçonner les individus en les faisant passer d’une émotion négative (peur de manquer, d’avoir froid ou faim, etc.) à une émotion positive (soulagement d’un retour à la « normale ») pour les rendre émotionnellement malléables, prêts à accepter différentes pertes plus ou moins importantes de dignité et de liberté.
5,33 euros par mois. C’est ce que les utilisateurs récalcitrants devront peut-être payer en guise de pénalité pour refuser de se voir installer un compteur Linky à leur domicile.
Comme au Texas en février, où de nombreuses installations électriques avaient été paralysées par un froid extrême, faisant flamber les prix en Bourse.
Son audience a été repoussée au 7 janvier 2022, il plaide coupable mais demande la relaxe.
La brochure existe en format papier mais peut aussi être consultée en ligne. Elle comporte plus de 140 références vers des articles, documents et vidéos.
Smart phone, smart meter, smart city, smart dust ... tout est connecté !
« Nous décidons quelque chose, et la publions. Ensuite, nous attendons un peu pour voir les réactions. S’il n’y a pas de protestations ni insurrection, car la majorité ne comprend même pas ce qui a été décidé, alors nous continuons. Pas par pas, jusqu’au point de non-retour. »