Des référendums ont eu lieu dans les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans les régions de Zaporozhye et de Kherson. Les gens ont fait leur choix, un choix clair. Et cela, bien sûr, est leur droit, leur droit inaliénable, qui est inscrit dans le premier article de la Charte des Nations unies, qui parle directement du principe de l’égalité des droits et de l’autodétermination des peuples.
Que dira Vladimir Poutine ? 80% des citoyens russes souhaitent que l’opération militaire se poursuive dans toute l’Ukraine pour éliminer une bonne fois pour toutes la menace de l’OTAN, à la manœuvre en Ukraine. N’oublions pas que la mobilisation d’une partie des réservistes en Russie vise à conserver la plus grande partie de nos forces pour un éventuel conflit contre l’OTAN (état des forces russes dans l’article ici).
L’OTAN justement continue d’amasser des forces dans les Pays Baltes et en Pologne. Par ailleurs les attentats contre le gazoduc Nord Stream montre qu’elle a l’intention d’en découdre.
« Les mandataires russes de quatre régions – Donetsk et Lougansk dans l’est, et Kherson et Zaporijia dans le sud – ont annoncé en début de semaine leur intention d’organiser des référendums étalés sur quatre jours, à partir de vendredi. La Russie contrôle la quasi-totalité de deux de ces quatre régions, Lougansk et Kherson, mais seulement une fraction des deux autres, Zaporijia et Donetsk. …
Les responsables ukrainiens ont qualifié le vote de théâtre grotesque, car les scrutins sont organisés dans des villes dévastées par les forces russes et abandonnées par la plupart des habitants. …
Le président Volodymyr Zelensky a remercié les alliés de l’Ukraine pour leur soutien indéfectible et a déclaré que la « farce » de ces « référendums fictifs » ne changerait rien à la lutte de son pays pour chasser la Russie d’Ukraine. »
Le 17 septembre 2022, l’armée ukrainienne a bombardé le centre de Donetsk, en RPD (République Populaire de Donetsk) avec des canons automoteurs Caesar et des canons TRF1 français de 155 mm, tuant quatre civils, et en blessant huit autres.
C’est à l’heure du déjeuner que l’armée ukrainienne a décidé de bombarder le cœur de Donetsk, la place Lénine, qui grouille de voitures à cette heure là, avec des canons français de 155 mm. Un premier obus touche la rue Artioma, juste à côté d’une fourgonnette Gazelle, qui prend feu, brûlant vif le conducteur qui se trouvait à bord.
D’autres obus frappent le bâtiment de la Poste, ainsi que celui de l’administration du district de Vorochilovski, les studios d’Oplot TV, et le monument dédié à Pouchkine, l’auteur russe, situé derrière le théâtre, à quelques mètres de la place Lénine. Là trois civils seront tués, dont une femme qui marchait juste à côté d’un parc pour enfants habituellement très fréquenté lorsqu’il fait beau comme aujourd’hui. Le bilan initial de trois civils blessés, est finalement monté à huit, dont un journaliste de TeleSur.
Et le bilan parmi les journalistes aurait pu être bien pire. Alors qu’ils arrivaient sur place rapidement après le bombardement les journalistes de War Gonzo ont assisté en direct à la deuxième frappe, qui a de nouveau visé la place Lénine, frappant une deuxième fois la fourgonnette déjà en flammes. Heureusement leur voiture se trouvait derrière un autre véhicule et ils ont pu s’extraire de là sains et saufs.
Avec l’aide et la complicité du président Xi, Poutine est en train de prendre le contrôle du continent asiatique. Cette mission est en bonne voie. Il attend maintenant les mois d’hiver pour forcer enfin l’UE à rejeter l’hégémonie américaine. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’extrémité occidentale du continent eurasien sera véritablement libérée de l’ingérence américaine.
Cet article explique comment il atteint ses objectifs stratégiques. Il examine la géopolitique de la masse continentale asiatique et des nations qui y sont liées et qui, sur le plan commercial et financier, tournent le dos à l’alliance occidentale dirigée par les États-Unis.
Les soldats ukrainiens n’ont jamais eu la moindre chance de résister à la puissance de l’armée russe. Pas la moindre. Cela était évident dès le début de la guerre. Il est illogique que le gouvernement ukrainien et ses partisans aient tenté de résister à cet assaut.
L’« Occident » aurait dû abandonner et faire les concessions que la Russie avait exigées. Il devra les faire de toute façon.
Trois de ces tentatives pour gagner du terrain détenues par les troupes russes ont échoué. Un axe a été arrêté après avoir pris quelques petits villages sans valeur stratégique. La seule attaque « réussie » a traversé la rivière Inhulet près d’Andriivka en direction du barrage et de la traversée de la rivière qui ferme le réservoir de Kakhovka.
Le plan était fou au départ. Toute la région est une steppe plate et ouverte. Les troupes auraient dû créer un couloir de 50 kilomètres (30 miles) de long à travers des terres hostiles non protégées, sans abri ! Les agglomérations sur le chemin sont pour la plupart des mini-villages agricoles à une ou deux rues avec des maisons à un étage qui offrent peu de protection. Les forces ukrainiennes n’ont aucune capacité de défense aérienne ou d’attaque aérienne pour couvrir l’avancée des troupes. Leurs capacités d’artillerie représentent un dixième de ce que l’armée russe peut fournir dans la région.
Il était évident dès le début qu’il s’agissait d’une mission suicide.
Au-delà de la dimension sécuritaire, qui dépendra des ordres donnés aux Ukrainiens, cette opération a une dimension politique incontournable. Les autorités locales n’ont pas d’illusions sur l’engagement de cette organisation et déjà les déclarations contradictoires fleurissent : entre Grossi, qui appelle à une mission permanente, et les autorités régionales qui ne parlent que d’une mission d’un jour, le combat politique est ouvert.