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logement

GéopolintelLogement : la « bombe sociale » de demain ?

Géopolintel - 12 déc 2023

Dans le secteur du logement, de nombreux indicateurs sont au rouge.

   

taux du crédit qui augmentent, pouvoir d’achat immobilier en régression, prêts bancaires à l’accession en baisse, inflation continue des coûts de construction et des prix du foncier, surcoût de construction du neuf estimé à +7 % avec la norme RE 2020, affaiblissement des dispositifs de soutien à l’accession et à l’investissement locatif (nouveau dispositif Pinel), prix élevés faiblement en repli, construction en recul... Autant d’éléments qui font craindre une crise profonde.

La Première ministre dans sa feuille de route des 100 jours a d’ores et déjà annoncé un certain nombre de mesures pour aider les collectivités à construire en zone tendue. Elle souhaite aussi mobiliser la Caisse des dépôts.

Dans le cadre du Conseil national de la refondation, le ministre du Logement doit livrer ses recommandations issues des propositions des groupes de travail. La plupart des préconisations relèvent de la simplification et de l’amélioration des aides et dispositifs fiscaux. D’autres propositions introduiraient des changements majeurs, comme l’encadrement des prix du foncier, l’instauration dans certaines zones d’une densité minimale pour les nouvelles constructions, afin de limiter l’étalement urbain, ou encore des incitations financières pour les maires bâtisseurs, ou la création d’un statut du bailleur privé. La Fondation IFRAP suggère de ne pas en rajouter avec des réglementations qui contribuent déjà à paralyser le marché du logement.

Interrogé récemment, le Président du Medef déclarait « ce que je vois, c’est des entreprises qui fonctionnent, une économie qui tient plutôt bien. À l’exception d’un problème de logement. La construction neuve est en train de ralentir à toute vitesse. L’année 2023 ne va pas être bonne et l’année 2024 va être catastrophique », évoquant même « une bombe à retardement ». Il faut rappeler que le BTP emploie 1,592 million de salariés en France au quatrième trimestre 2022. Comme en écho au patron du Medef, le ministre du Logement, Olivier Klein, récemment auditionné au Sénat, annonçait « la situation n’est pas bonne », n’hésitant pas à parler de « bombe sociale de demain ! » Véronique Bédague, PDG de Nexity, premier groupe de promotion immobilière français parle elle d’un « choc d’une violence folle ». Il faut dire qu’en moins d’un an de nombreux nuages se sont amoncelés sur le secteur du logement, frappant autant l’offre que la demande. Un sujet d’inquiétude, car selon l’INSEE, le logement représentait en moyenne 22 % des dépenses des 20 % des ménages les plus modestes devant l’alimentation (18 %), les transports (14 %).

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Tiny-house

InsolentiaeDemain tous manouches ? Pardon, tous en « Tiny House » !

Insolentiae - 23 nov 2023

J’aime beaucoup le camping-car, les caravanes et la liberté, je ne me permettrais donc pas de critiquer le mode de vie de nos « gens du voyage » comme on dit pudiquement et de nos « manouches » comme on dit de manière moins politiquement correcte.

   

C’était donc juste pour la rime et aussi pour une provocation intellectuelle invitant à une réflexion sur le logement en général.

Le mieux est toujours l’ennemi du bien.

Nos politiques sont dans une espèce de fuite en avant normative et idéologique, et aussi démagogique.

Toujours faire plaisir aux uns, mais toujours avec l’argent des autres.

Alors construire devient terriblement coûteux.

Des normes complexes et multiples au service de la sécurité, du climat, des PMR, des ABF, d’Enedis, des Pompiers, … Il y a toujours une bonne excuse. Toujours une bonne raison bien évidement.

Des coûts de la construction toujours plus élevés, en production mais également en conception.

Jamais les logements n’ont été théoriquement aussi qualitatifs.

Aussi qualitatifs et aussi confortables.

Ainsi chaque fauteuil roulant peut se rendre dans les WC ne n’importe quel logement neuf, même au 16ème étage à condition que l’ascenseur de soit pas en panne. Tout ceci est très louable. Le problème c’est le coût de la massification de la « perfection ». Comme nous n’avons pas les moyens et bien c’est simple, il n’y a pas assez de logements HLM pas cher.

Résultat ?

En Bretagne, une commune invente le premier village de tiny-houses dont certaines en HLM !

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DPE arnaque

ContrepointsPassoires thermiques : après l’interdiction de louer, celle de vendre

Contrepoints - 26 mars 2023

L’Europe prétend accélérer le mouvement et supprimer les passoires thermiques et pour ce faire, elle n’a rien trouvé de mieux que d’en interdire la vente.

   

Etre propriétaire d’une passoire thermique en France, c’est mal ! C’est si mal que si la note du Diagnostic de Performance Énergétique de votre bien est classée F ou G, vous n’avez plus le droit de le louer sans l’avoir rénové auparavant.

Voilà comment on pourrait résumer très brièvement le dispositif concernant la location de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021 qui aura un impact assez conséquent. En effet, selon les résultats d’une étude engagée par la FNAIM fin 2022, il sortira gentiment mais sûrement 500 000 logements du secteur de la location.

Cette étude indiquait également que les propriétaires n’étaient pas réfractaires à cette mise aux normes. S’ils ne le font pas c’est majoritairement parce qu’ils n’ont pas le choix.

Ainsi, 93 % des répondants expliquent leur difficulté à faire les travaux à cause du coût, 60 % évoquent des problèmes techniques et enfin 40 % précisent que pour les lancer ils sont tributaires des décisions de copropriété et des délais que la collectivité leur impose.

Toujours est-il qu’il y aura en gros 500 000 logements de moins disponibles à la location, qui s’ajouteront aux trois millions déjà vacants, accentuant ainsi les difficultés de se loger.

Cette disposition française ne ciblait directement que les propriétaires bailleurs en impactant indirectement les propriétaires occupants puisque le prix de leurs biens s’est mis à dépendre de l’étiquette du DPE et donc à varier en fonction de celle-ci.

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nouvelle règlementation RE2020

Toits AlternatifsRE2020 : nouvelle réglementation en vigueur pour construire dès 2022

Toits Alternatifs - 12 déc 2022

Chaque nouvelle construction doit répondre à des normes, notamment en matière de réglementation thermique. En 2022, la RE2020 a remplacé la RT2012.

   

Le secteur du bâtiment est aujourd’hui le plus gros consommateur d’énergie en France. En 2022, la Réglementation Thermique 2020 (RT2020), également appelée Règlementation Environnementale 2020 (RE2020), a remplacé la RT2012.

Les projets résidentiels qui nécessitent le dépôt d’un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux devront respecter ces mesures dès le 1er janvier 2022. Le but : permettre aux nouvelles constructions de répondre aux futurs enjeux climatiques. En effet, comme l’indique le GIEC, après le transport, le secteur du bâtiment est le plus grand émetteur de CO2 (10 solutions pour réduire efficacement nos gaz à effet de serre). Quels éléments changent avec la nouvelle RE2020 ?

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terrain non constructible

Toits AlternatifsTerrain non constructible : ce que la loi autorise pour les habitats alternatifs

Toits Alternatifs - 12 déc 2022

Dans un précédent article, on vous présentait dans les grandes lignes la législation concernant les habitats alternatifs.

   

On vous expliquait que pour installer une maison alternative (yourte, Tiny House, roulotte…) aucun permis de construire n’était requis. En revanche, les yourtes, les Tiny Houses, les roulottes et autres habitations démontables ne peuvent pas être installées sur n’importe quel terrain. Du coup, est-il possible de poser une maison alternative sur un terrain non constructible ?

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des maraîchers risquent l’expulsion

ReporterreMaraîchers, ils vivent en mobile home et risquent l’expulsion

Reporterre - 10 déc 2022

Le maire de Maché (Vendée) veut expulser un couple de maraîchers du mobile home installé sur leur exploitation agricole. Ils doivent payer 50 euros par jour d’astreinte.

   

« Psychologiquement, c’est très dur. Nous sommes à bout. » Adrien et Marine devront-ils dire adieu à leurs mobile homes, installés dans leur hangar agricole ? C’est ce qui inquiète les deux maraîchers. Cet été, le maire de Maché, en Vendée, les a mis en demeure sous astreinte de quitter les lieux. Depuis le 8 novembre, le couple doit payer 50 euros par jour d’astreinte. Ils résistent, non sans difficultés.

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crise du logement en France

Mr MondialisationCrise du logement : 5 menaces qui pèsent sur la France

Mr Mondialisation - 17 oct 2022

Avec les multiples troubles économiques subis par le pays et l’inflation galopante, la crise du logement n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle.

   

Touchant à la question environnementale et surtout sociale, elle pourrait bien devenir l’un des principaux enjeux des prochaines années. Tour d’horizon de ses composantes majeures.

L’hiver approchant, la question des passoires thermiques va inévitablement revenir sur le devant de la scène. Et pour cause, la France ne compte pas moins de 7,2 millions d’habitations peu ou pas isolées. Parmi elles, 5,2 millions constituent des résidences principales, soit 17 % du parc immobilier. Le reste représente des résidences secondaires (1,2 million) et des logements vacants (800 000).

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