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Trump et l'Ukraine

VoltairenetLes enjeux des négociations de Donald Trump avec l’Ukraine

Voltairenet - 08 mai 2025

Le président Donald Trump n’est pas parvenu à apporter la paix en Ukraine comme il croyait pouvoir le faire. Il a découvert une situation bien plus complexe qu’il ne le pensait.

   

Refusant de prendre parti pour l’un ou l’autre camp, il s’est trouvé plongé dans un conflit vieux d’un siècle entre deux frères ennemis ; un conflit que ses prédécesseurs, Barack Obama et Joe Biden, ont alimenté et instrumenté. Il doit donc éclairer ses concitoyens avant de pouvoir débloquer la situation.

près avoir examiné les négociations du président Donald Trump avec l’Iran, nous étudions ici ses négociations avec l’Ukraine. Malheureusement, nous ne disposons pas des documents des « nationalistes intégraux » ukrainiens comme nous avons ceux des « sionistes révisionnistes » israéliens. C’est que l’Ukraine actuelle est véritablement une dictature militaire, tandis qu’en Israël, l’armée est encore le garant de ce qu’il reste de la démocratie face aux « sionistes révisionnistes » de Benyamin Netanyahou.

Le dossier ukrainien est très différent du dossier iranien en ce que les États-Unis n’ont pas de mythes communs avec ce pays comme ils en ont avec Israël. Au Moyen-Orient, le président Donald Trump tente de négocier une paix juste et durable tout en préservant les intérêts d’Israël (et non pas ceux des « sionistes révisionnistes » favorables au Grand Israël). En Ukraine, il refuse de prendre parti pour l’un ou l’autre et s’en tient à une position de stricte neutralité, tandis que ses prédécesseurs, Barack Obama et Joe Biden avaient conclu un accord secret avec les « nationalistes intégraux » contre la Russie. Ici aussi, il doit découvrir la réalité, mais cette fois, il doit en faire prendre conscience à sa propre administration avant de pouvoir conclure quoi que ce soit.

La mise au point de Donald Trump
Le 3 février, les services de Renseignements extérieurs russes (SVR) accusaient l’OTAN de préparer la diffusion de trois informations surprenantes :
• 1,5 milliard d’euros destiné à l’achat de munitions a été détourné par la présidence ukrainienne ;
• 130 000 soldats ukrainiens, morts au combat, continuent pourtant de toucher leurs soldes et de figurer sur les listes électorales ;
• le président non-élu Zelensky a cédé —et non pas vendu— des biens immobiliers à des sociétés étrangères et des compensations lui ont été discrètement versées sur des comptes à l’étranger.

En réponse, le 7 février, le président non-élu Volodymyr Zelensky donnait une interview à Reuters. Il y affirmait que son pays possédait quantité de « terres rares » et proposait de les exploiter avec les Alliés.
Contrairement à leur nom, les « terres rares » ne sont pas « rares » dans le monde, c’est leur raffinage qui l’est. Elles sont indispensables aux nouvelles technologies, civiles et surtout militaires.
Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, s’est alors rendu à Kiev pour présenter un projet de traité de cession des sous-sols ukrainiens à titre de compensation pour les armes états-uniennes livrées durant la guerre. Il a été fraîchement accueilli par le président non-élu, les armes ayant été données et non pas vendues à terme comme cela avait été initialement envisagé (prêt-bail).

Nous avons tous assisté avec stupéfaction à l’algarade qui opposa le président Donald Trump et son vice-président JD Vance à leur homologue ukrainien non-élu, Volodymyr Zelensky, le 28 février 2025, lors de sa réception dans le bureau ovale de la Maison-Blanche.

L’entrevue s’est terminée sans la signature de l’accord de Scott Bessent prévu sur l’exploitation des « terres rares ». On retiendra que le président non-élu Zelensky a tenté plusieurs fois de placer son narratif, selon lequel la Russie avait envahi l’Ukraine pour l’annexer ; un narratif qui était jusque-là soutenu par l’OTAN. Tandis que ses hôtes l’ont accusé de mener une « tournée de propagande » et, devant ses dénégations, lui ont demandé de respecter l’administration qui essaie d’empêcher la destruction de son pays.

Alors que le Royaume-Uni et des membres de l’UE (sauf la Slovénie et la Hongrie) se réunissaient autour de Volodymyr Zelensky, Washington suspendait, le 5 mars, son partage de Renseignements militaires avec Kiev. Se trouvant soudain plongé dans le noir, Kiev reculait, tout en essayant de ralentir son retrait. En quatre jours, il est apparu que, sans les Renseignements militaires états-uniens, ni les armées ukrainiennes, ni les armées alliées ne pouvaient plus vaincre. Ce choc a profondément remué ces dernières qui se sont alors plusieurs fois réunies pour se concerter sur ce qu’elles devaient faire pour retrouver leur efficacité.

Une période d’incertitude

Après le grave incident de la Maison-Blanche, l’Ukraine a tenté de remplacer l’appui des États-Unis par celui de l’Union européenne, du Royaume-Uni et du Canada. Cependant, ceux-ci n’ont pas de moyens comparables à ceux de l’Oncle Sam.

Le président Donald Trump a joué le chaud et le froid en laissant les Européens au sens large discuter ensemble de ce qu’ils pouvaient faire seuls. Dans un premier temps, il a défendu la représentativité du président Volodymyr Zelensky face à la Russie qui lui reprochait de ne pas avoir organisé d’élections et d’occuper sans droit, ni titre, la présidence ukrainienne depuis la fin de son mandat, en mai 2024. Par conséquent, Moscou faisait valoir que tout accord de paix signé par un dirigeant non-élu pourrait être considéré comme nul et remis en question.
Les Ukrainiens ont fait remarquer au président Trump que leur Constitution empêche la tenue d’élections en période de loi martiale. Mais Donald Trump a été informé par Steve Witkoff que Volodymyr Zelensky reconduisait la loi martiale de trois mois en trois mois pour ne pas organiser d’élections. Il a alors commencé à chercher d’éventuels candidats pour le remplacer et a découvert que la plupart des soldats morts au combat figuraient encore sur les listes électorales. Des élections sont donc impraticables en l’état. La Russie a proposé de les organiser sous la responsabilité des Nations unies. La question n’a pas été tranchée.

Accordant un entretien au Figaro, le président non-élu Volodymyr Zelensky déclarait : « La deuxième motivation [qui me fait tenir], c’est la haine des Russes qui ont tué tant de citoyens ukrainiens. Je sais bien qu’en période de paix, il n’est pas poli d’utiliser ce mot. Mais quand on est en guerre, quand on voit des soldats rentrer sur son territoire et tuer des personnes innocentes, je vous le promets, on peut ressentir cette haine. »
Il a tenu de nombreuses fois des propos similaires, disant qu’il « hait les Russes ». Lorsqu’on lui demande de préciser s’il cherche à dire qu’il hait Vladimir Poutine, il répond, « Non, tous les Russes ! ». Ce faisant, il reprend à son compte le discours des « nationalistes intégraux ». Leur fondateur, Dmytro Dontsov, assurait que les Ukrainiens sont nés pour anéantir la culture et le peuple moscovite ; principe qu’il a mis en œuvre avec ses alliés nazis à la tête de l’Institut Reinhard Heydrich.
Loin d’être un élément de propagande, l’accusation russe de nazification de l’Ukraine est une réalité.

Le président Trump avait secrètement envoyé son ami Steve Witkoff, par ailleurs envoyé spécial pour le Moyen-Orient, discuter d’un premier échange de prisonniers avec Kirill Dmitriev à Saint-Petersbourg, début avril. Durant leur discussion, Dmitriev se présenta comme le patron du fonds d’investissement direct russe, mais aussi comme un Russo-Ukrainien intéressé par les efforts de l’Administration Trump. Ayant rapidement conclu un premier échange, il organisa, en plus, une entrevue inopinée avec le président Vladimir Poutine, le 11 avril. Celui-ci présenta à Witkoff la version russe du conflit. Ce dernier l’écouta avec attention et vérifia immédiatement les informations. Revenu à Washington, il exposa au président Trump l’ampleur de la maldonne : les présidents démocrates Barack Obama et Joe Biden avaient bien conclu un accord avec des néo-nazis pour s’emparer de l’Ukraine. Ces derniers ont persécuté les Ukrainiens russophones. La Russie n’a pas envahi le pays pour l’annexer, mais a appliqué la résolution 2202 du Conseil de sécurité (les accords de Minsk) dont elle s’était portée garante. Au lieu d’aider, fidèles aux démocrates Barack Obama et Joe Biden, l’Allemagne et la France qui s’étaient également portées garantes de l’application de la résolution 2202, avaient consciemment accusé la Russie d’envahir l’Ukraine.
Donald Trump, qui connaissait personnellement Witkoff depuis longtemps et lui faisait confiance, avait instantanément compris la manipulation des démocrates. Comme il avait observé l’attitude de Zelensky contre lui, durant le Russiagate, et son engagement dans la campagne électorale de Biden-Harris, il se forgea rapidement de nouvelles convictions.

Le 14 avril, le président Donald Trump adopta la version Witkoff et déplora que Zelensky ait déclenché la guerre, déclarant : « Vous ne commencez pas une guerre contre quelqu’un 20 fois supérieur et espérez ensuite que des gens vous donneront des missiles ». Le 17 avril, il transmit aux deux parties une proposition de paix que l’Ukraine rejeta et que la Russie prit avec des réserves.

Il reste quatre points de désaccord entre les États-Unis et la Russie :

• Moscou continue à bombarder des cibles militaires en zones civiles durant les négociations. Depuis les conférences de La Haye (1899 et 1907), il est admis que les nations civilisées ne placeront pas d’installations militaires au milieu des civils, les Ukrainiens cependant utilisent leur propre population comme « bouclier humain ». Identiquement, il est admis que, durant des négociations, les deux parties veillent scrupuleusement à ne combattre que des militaires, la Russie a donc tort, elle aussi.

• Washington n’accepte la démilitarisation de l’Ukraine que si des forces étrangères peuvent y assurer la sécurité. Moscou propose donc le déploiement de Casques bleus des Nations unies, tandis que les Alliés exigent de se déployer eux-mêmes. Mais, au vu des épisodes précédents, Moscou considère qu’ils ne veilleront pas à la paix, mais continueront la guerre.

• Moscou entend conquérir la totalité des oblasts ayant voté pour leur adhésion à la Fédération de Russie, alors que Washington considère que les quelques zones non occupées de ces oblasts doivent rester ukrainiennes, les frontières définitives devant être celles du cessez-le-feu.
L’Ukraine organise depuis plusieurs années une manifestation annuelle internationale pour réaffirmer sa souveraineté sur la Crimée, annexée par la Russie, en 2014. Or, lors de l’effondrement de l’Union soviétique, la Crimée avait proclamé son indépendance avant l’Ukraine. Moscou avait continué durant plusieurs années à y payer les fonctionnaires et les retraites jusqu’à ce que le président Boris Eltsine abandonne ce territoire coûteux et que la Crimée accepte de rejoindre l’Ukraine. En 2014, lorsque les « nationalistes intégraux » renversèrent le président élu, la Crimée vota une seconde fois son indépendance, puis son rattachement à la Fédération de Russie. Le président Donald Trump considère ce rattachement comme légal pour deux raisons : d’une part, il s’est agit d’un référendum conforme au droit international et, d’autre part, l’Ukraine n’y a pas fait obstacle à l’époque.

• Kiev entend que la centrale nucléaire de Zaporijjia et le barrage hydroélectrique de Kakhovka, indispensable au refroidissement de la centrale nucléaire, lui soient remis, ce à quoi Moscou s’oppose fermement. Cette revendication contredit le point précédent, puisque ces deux ouvrages sont aujourd’hui contrôlés par la Russie. Selon l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA), au début de la guerre, la centrale de Zaporijjia abritait un incroyable stock de plutonium et d’uranium enrichi, accumulé en violation des traités internationaux. La Russie, considérant la centrale comme un objectif prioritaire, l’a prise dès le début de son opération militaire spéciale. Elle est parvenue à récupérer les matières fissiles et à en transférer une partie sur ce qui était à l’époque le territoire russe. De nombreux combats ont eu lieu alors, laissant à penser que tout n’avait pas été enlevé.

Lors des funérailles du pape François, à Rome, le 26 avril, les présidents Trump et Zelensky se rencontraient une nouvelle fois, dans la basilique Saint-Pierre, durant un quart d’heure. Il semble qu’ils convinrent de repartir sur un autre pied ; les États-Unis et l’Ukraine mettant de côté tout ce qui a précédé. Ils ne parleraient plus de guerre, mais d’une trêve d’un mois, et s’engageraient ensemble dans la reconstruction. Bien sûr cette réconciliation ne règlerait pas grand-chose, mais elle permettrait d’envisager la suite sous un nouvel angle.

Échaudée par le non-respect de la résolution 2202 autant que par celui de la récente trêve pascale, la Russie s’est immédiatement dite opposée à une trêve prolongée. Elle a, au contraire, annoncé unilatéralement une interruption des combats à l’occasion de l’anniversaire de la victoire sur le nazisme, le 9 mai ; un affront pour les « nationalistes intégraux » ukrainiens, alliés des nazis, qu’ils se sont empressés de refuser.

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21 000 milliards pour des cités enterrées en cas d'extinction

QactusConstruire d’énormes villes souterraines pour protéger les « élites » !

Qactus - 07 mai 2025

Un haut responsable de Bush dit que 21 000 milliards de dollars ont été dépensés pour construire d’énormes villes souterraines, pour protéger les « élites » !

   

Se préparer au désastre : les États-Unis ont secrètement construit 170 villes souterraines pour les riches « en cas d’extinction »

C’est ce qu’a déclaré Catherine Austin Fitts, employée du ministère américain du Logement et du Développement urbain, dans une interview accordée à Tucker Carlson.

Elle a déclaré que les États-Unis avaient dépensé plus de 21 000 milliards de dollars pour créer un réseau de bases souterraines, de villes et de liaisons de transport entre elles afin que les riches et les puissants puissent y vivre en cas d’« extinction totale de l’humanité ».

Selon Catherine Austin Fitts, tous ces objets sont situés sous terre aux États-Unis, ainsi que sous l’eau qui les entoure.

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Christine Anderson - AFD

Revolution 2030 : autre sourcePolitique : Le véritable pouvoir est entre les mains de forces obscures

Revolution 2030 : autre source - 12 avr 2025

L’eurodéputée allemande Christine Anderson, du parti Afd, a récemment fait part de son point de vue sur les forces cachées qui façonnent la gouvernance mondiale. « Je ne sais pas qui est vraiment derrière tout cela », a-t-elle admis.

   

L’eurodéputée allemande Christine Anderson a récemment partagé son point de vue sur les forces cachées qui façonnent la gouvernance mondiale. « Je ne sais pas qui est vraiment derrière tout ça », a-t-elle admis :

« Ce n’est pas Ursula von der Leyen, ce n’est pas elle qui prend les décisions. Ce n’est pas Bill Gates, ni même Klaus Schwab. Ce ne sont pas eux qui prennent les décisions. Ce sont juste les visages publics, ceux qui se montrent devant les caméras et propagent ces absurdités totalitaires. »

L’eurodéputée allemande Christine Anderson a partagé son point de vue sur les forces cachées qui façonnent la gouvernance mondiale
Selon la député Anderson qui s’est fait connaître pendant la pseudo-pandémie covidesque pendant laquelle elle a combattu les mesures liberticides et les mandats de vaccination mis en place par les technocrates et gouvernements européens, le véritable pouvoir réside dans un groupe insaisissable qu’elle appelle, faute d’un terme plus approprié, les « misanthropes mondialistes » :

« Je n’ai aucune idée de qui ils sont, mais ce sont eux qui tirent les ficelles. Nos gouvernements élus ? De simples marionnettes qui font tout ce que ces figures obscures leur dictent. »

Selon elle, leur objectif ultime est clair :

« Ils veulent un gouvernement mondial unique, qui transformera nos sociétés libérales, ouvertes et démocratiques, fondées sur des individus libres, en un système collectiviste dans lequel les gens ne sont que des pièces malléables, à déplacer selon les besoins. »

Pour Mme Anderson, cette mise en place d’une gouvernance mondiale explique l’existence même de l’Union Européenne
Pour Mme Anderson, ce programme explique l’existence même de l’Union européenne.

« Regardez l’Europe, poursuit-elle. Ce petit continent, riche de sa mosaïque de cultures, de traditions, d’histoires et de langues, est fier de ses habitants. Impossible de les convaincre d’abandonner leurs États-nations et leur souveraineté au profit d’un gouvernement mondial. Ils résisteraient. L’UE a donc été créée pour servir de tremplin. »

Elle fait référence au prétexte historique en soulignant le discours des européistes :

« Oh, nous avons eu tant de guerres ici, nous devons nous unir en tant qu’Europe pour y mettre fin, disent-ils. C’est vrai, mais c’est une excuse commode. Les institutions européennes absorbent de plus en plus de pouvoir, conditionnant les Européens à accepter l’étape suivante : un gouvernement mondial à part entière. »

Christine Anderson voit cela comme une érosion progressive et délibérée de l’identité nationale et de la liberté individuelle, orchestrée par ce qu’elle appelle des « misanthropes mondialistes ». « Il ne s’agit pas de paix », conclut-elle. « C’est une question de contrôle. »

Une analyse plus que pertinente.

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Stratpol : bulletin n°232

StratpolXavier Moreau – Trump’s taxes, Défaite otano-kiévienne

Stratpol - 04 avr 2025

STRATPOL : Bulletin n° 232 de Xavier Moreau

   

Au sommaire de ce deux cent trente-deuxième bulletin :

00:00 – Géopolitique profonde
• Ce qui nous a plu : Le Grenier de l’éco
• Condamnation de Marine Le Pen

07:43– Économie :
• Trump’s taxes
• Bloc asiatique
• Percées technologiques chinoises
• Robotisation russe
• Flotte fantôme russe
• Force de Sibérie 2

16:42 – Politico-diplomatique :
• Nouvel ambassadeur de France à Moscou
• Wang Yi à Moscou
• US vs « le reste du monde »

22:30 – Empire du mensonge :
• Médias-mensonges
• Moment bunker : New York Times

26:10 – Armement :
• F-35 pour tous

27:53 – Considérations militaires générales
• De l’impossibilité d’une trêve
• De l’impossibilité d’un accord avec Kiev

30:25 – Carte des opérations militaires

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bruits de guerre - Poutine

Réseau InternationalQuelque chose ne va pas : Poutine prononce un discours inquiétant

Réseau International - 06 mar 2025

Le président de la Fédération de Russie a prononcé un discours aujourd’hui dont le contenu indique que la Russie sait que quelque chose de très grave est en train de se passer ; quelque chose qui indique que la Russie va être attaquée d’une manière qui provoquera… la fin.

   

Poutine a officiellement averti l’Occident à quoi ressemblerait une guerre avec la Russie.

Vous trouverez ci-dessous le texte traduit automatiquement du discours du président Poutine.

«Chers collègues, médias, journalistes et invités.

Bonjour !

Aujourd’hui, de nouveau, dans l’Union européenne et les États membres de l’OTAN, des appels à une «guerre contre la Russie» se font entendre.

Aujourd’hui, malheureusement ou non, nous pouvons dire à nouveau que l’histoire se répète toujours. Toujours !

Les opinions de nos collègues de l’Europe et de l’OTAN sur la Russie ne changent jamais ; ils sont toujours prêts à détruire la Russie, tout ce qui est russe, et prêts à occuper la Russie ; leur objectif ne change jamais.

La haine contre la Russie est toujours restée dans les veines de certains de nos collègues et des pays qui dirigent l’UE et l’OTAN.

Chers collègues, Aujourd’hui, nous entendons à nouveau que la Russie est un agresseur, et la vérité est que la Russie n’a jamais été un agresseur et s’est toujours défendue tout au long de l’histoire.

C’est un fait !

Chers collègues de l’Europe et de l’OTAN, la Russie ne commence jamais de guerre ; la Russie arrête toujours les guerres. Vous commencez des guerres, et le but est toujours de détruire la Russie.

La Russie n’a jamais menacé les pays, n’a jamais menacé la sécurité du monde, mais nous aimons dire : «Le serpent mord le plus quand il meurt».

Vous avez créé le fascisme, toujours partout, et en Ukraine, les guerres sont votre travail, et la Russie défendra toujours son pays et son peuple. Peu importe ce que cela coûte, peu importe les pertes que nous subissons, nous avons toujours défendu notre pays et son peuple, nous continuerons toujours à le faire.

Comme vous le savez, nous avons prouvé à maintes reprises dans notre histoire que nous sommes un pays courageux.

Et aujourd’hui, vous criez à nouveau : «Victoire sur la Russie».

Chers collègues, je vous assure que la Russie ne tombera pas, elle peut être déchirée, mais jamais détruite.

Si un pays de l’OTAN ou de l’UE déclare la guerre à la Russie, tout le monde doit savoir que notre réaction sera rapide comme l’éclair, et si nous sentons une menace pour nous, notre réaction sera destructrice.

Aujourd’hui, la Russie dispose de toutes sortes d’armes dans l’histoire actuelle du monde, je le souligne. (J’ajoute : vous n’en avez aucune idée.)

Vous n’avez rien vu de la Russie et de ses possibilités en Ukraine, car l’Ukraine est notre pays historique, et il y a des Russes en Ukraine, et nous les sauvons, et ce n’est pas une guerre mais une opération militaire. (C’est vrai)

D’un autre côté, ce ne sera pas comme en Ukraine ; Voilà ce que vous devez savoir.

Quant à savoir si nous sommes prêts à négocier la paix, nous l’avons toujours été, mais personne ne voulait négocier avec nous.

Bien sûr, la Russie n’a pas d’amis parmi les dirigeants de l’OTAN et de l’Europe, car la Russie est un pays puissant et immense, ce que vos collègues de l’OTAN et de l’Europe ne veulent pas.

Mais acceptez-le !

Peu importe combien vous répétez qu’un jour la Russie sera vaincue… Je crois en Dieu, et Dieu est avec nous. Le monde peut finir plus tôt, mais la Russie ne tombera pas.

Nous n’avons pas besoin d’un monde sans Russie.

Contrairement à vous, je sais très bien ce que sont un pays et un peuple, et c’est pourquoi je me battrai toujours pour mon pays et mon peuple.

Êtes-vous prêt à accepter cela, comme vous le souhaitez ? Êtes-vous prêt à déclencher une nouvelle guerre contre la Russie ? Mais nous sommes également prêts.

Et la guerre d’aujourd’hui contre la Russie serait une apocalypse absolue.

Je conseille à nos collègues d’Europe et de l’OTAN d’œuvrer pour le bien du monde, et non pour sa destruction.

Merci !»

Vladimir Poutine

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Trump - empire américain

VoltairenetTrump et Musk, le Canada, le Panama et le Groenland, une vieille histoire

Voltairenet - 15 jan 2025

Le président réélu Donald Trump a évoqué une possible annexion du canal de Panama, du Canada et du Groenland. Un projet farfelu qui figurait déjà sur une carte, imaginée en 1941 par un adepte du mouvement technocratique.

   

Or, c’est la branche française de ce mouvement qui inventa le transhumanisme cher à Elon Musk, dont le grand-père fut responsable de la branche canadienne du mouvement technocratique.

es déclarations du président états-unien réélu, Donald Trump, avant son investiture, annonçant qu’il se proposait d’acheter le Groenland (ce qu’il avait déjà comparé en 2019 à une « grosse transaction immobilière ») et d’annexer aussi bien le Canada que le canal de Panama nous ont stupéfaits. Aucun dirigeant occidental n’avait tenu de tels propos depuis la Seconde Guerre mondiale. La classe dirigeante états-unienne y a plutôt vu une « nouvelle frontière », c’est-à-dire de nouveaux territoires où leur pays pourrait continuer sa progression.

Le gouvernement danois, dont dépend le Groenland, a indiqué que celui-ci n’est pas à vendre, que c’est un « territoire autonome » dont seuls les Groenlandais sont propriétaires. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a appelé que « le principe de l’inviolabilité des frontières s’applique à tous les pays... qu’il s’agisse d’un très petit, ou d’un pays très puissant. » Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a commenté : « Il ne fait évidemment aucun doute que l’Union européenne ne laisserait pas d’autres nations du monde s’attaquer à ses frontières souveraines. » Selon le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lamy, Donald Trump « soulève des inquiétudes à propos de la Russie et la Chine dans l’Arctique, qui concernent la sécurité économique nationale » des États-Unis, Ce sont « des questions légitimes. » Enfin, pour la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, ces déclarations sont « davantage un message destiné » à « d’autres grandes puissances plutôt que des revendications hostiles envers ces pays. Il s’agit de deux territoires où ces dernières années nous avons assisté à un activisme croissant de la Chine. »

Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui s’est fait élire en tant que fils de Pierre Trudeau et donc comme défenseur de l’indépendance nationale, s’est avéré n’être qu’un suiviste de Washington. Il n’avait donc rien à répondre à ce qui paraît être une évidence : en adhérant aux États-Unis, son pays n’aurait rien à perdre qu’il n’a déjà perdu et tout le reste à gagner. Il a donc démissionné.

Concernant le canal de Panama, Donald Trump avait insinué qu’il était exploité par l’armée chinoise. Le président du Panama, José Raúl Mulino, lui a répondu : « Le canal n’est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni par toute autre puissance. En tant que Panaméen, je rejette fermement toute expression qui déforme cette réalité ».

Nous allons exposer ici que ces idées d’annexion ne sont pas nouvelles, mais datent de la crise de 1929, et qu’elles correspondent à un corpus idéologique cohérent défendu, jusqu’à la semaine dernière, par le seul multi-milliardaire Elon Musk que nous connaissions plutôt comme un admirateur de l’ingénieur serbe Nicolas Tesla et comme un adepte du transhumanisme.

Lors de la « Grande dépression », c’est-à-dire de la crise de Wall Street et de la tempête économique qui suivit, la totalité des élites états-uniennes et européennes considéra que le capitalisme, sous sa forme d’alors, était définitivement mort. Joseph Staline proposa le modèle soviétique comme seule réponse à la crise, tandis que Benito Mussolini (ancien représentant de Lénine en Italie) proposa au contraire, le fascisme. Mais aux États-Unis, une troisième solution fut proposée : la technocratie.

Critiquant la lecture traditionnelle de l’offre et de la demande, l’économiste Thorstein Veblen s’intéressa aux motivations des acheteurs. Il montra que l’homme qui peut s’offrir du loisir le fait en réalité pour conforter sa supériorité sociale, et doit par conséquent le montrer. Les loisirs ne sont donc pas une forme de paresse, mais « expriment la consommation improductive du temps ». Par conséquent, dans de nombreuses situations, contrairement à ce que l’on croit, « Plus le prix d’un bien augmente, plus sa consommation augmente également » (paradoxe de Veblen). Ce ne sont donc pas les prix, mais les comportements de groupe et les motivations individuelles qui dictent l’économie.

La pensée iconoclaste de Thorstein Veblen donna naissance, entre autres, au mouvement technocratique d’Howard Scott. Celui-ci imagina que le pouvoir ne soit donné ni aux capitalistes, ni aux prolétaires, mais aux techniciens.

Ce mouvement s’est exporté en France autour de polytechniciens, notamment le romancier ésotérique Raymond Abellio (qui fonda la secte dont François Mitterrand fut membre jusqu’à sa mort) et de Jean Coutrot, l’inventeur du transhumanisme. De fil en aiguille, ce mouvement aurait engendré dans les milieux occultistes du régime de Philippe Pétain une société secrète, la Synarchie.

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US vs Yemen

VoltairenetAprès l’Iraq, la Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, le Pentagone attaque le Yémen

Voltairenet - 09 jan 2025

Thierry Meyssan : C’est une course contre la montre que le Pentagone a enclenchée avant que le président Donald Trump prenne ses fonctions.

   

Après avoir détruit l’Iraq, le Libye, Gaza, le Liban et la Syrie, il lance ses hommes contre le Yémen. Ne prenez pas les apparences pour la réalité : officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah et les États-Unis aux attaques contre des navires occidentaux. En réalité, la destruction du Yémen n’est qu’une étape dans celle de l’ensemble des institutions politiques du Moyen-Orient élargi. Ne croyez pas ce que l’on vous dit sur l’inéluctabilité du choc des civilisations, tout ceci n’est qu’une mise en scène pour vous faire accepter l’inacceptable.

Depuis le 7 octobre 2023, nous assistons à un massacre des Palestiniens, à une invasion du Liban et de la Syrie. Depuis deux semaines, la guerre se déplace au Yémen.

Comme toujours, les médias internationaux segmentent les informations et nous expliquent chaque évènement par certains facteurs locaux, parfois exacts, parfois faux. Pendant que nous nous dépatouillons avec cette mixture, nous ne parvenons pas à percevoir que tous ces évènements appartiennent un plan plus large et qu’il n’est pas possible de vaincre sur un front si l’on ignore jusqu’où il s’étend.

Ce à quoi nous assistons est la troisième étape du plan élaboré par Donald Rumsfeld et l’amiral Arthur Cebrowski, en 2000. Dans la tradition états-unienne, que le général Smedley Butler avait résumé en 1933 dans son célèbre discours War Is a Racket (La Guerre est un racket), le Pentagone s’est donné pour mission de détruire toutes les institutions politiques du « Moyen-Orient élargi » (c’est-à-dire d’une zone allant de l’Algérie au Kazakhstan en passant par la Somalie, à l’exception d’Israël et éventuellement du Maroc).

Smedley Butler expliquait : « J’ai effectué 33 ans et 4 mois de service actif, et durant cette période, j’ai passé la plupart de mon temps en tant que gros bras pour le monde des affaires, pour Wall Street, et pour les banquiers. En bref, j’étais un racketteur, un gangster au service du capitalisme. J’ai aidé à sécuriser le Mexique, plus particulièrement la ville de Tampico, au profit des groupes pétroliers américains en 1914. J’ai aidé à faire de Haïti et de Cuba un endroit convenable pour que les hommes de la National City Bank puissent y faire des profits. J’ai aidé au viol d’une demi-douzaine de républiques d’Amérique centrale au bénéfice de Wall Street. J’ai aidé à purifier le Nicaragua au profit de la banque américaine Brown Brothers de 1902 à 1912. J’ai apporté la lumière en République dominicaine au profit des entreprises sucrières américaines en 1916. J’ai livré le Honduras aux entreprises fruitières américaines en 1903. En Chine, en 1927, j’ai aidé à ce que l’entreprise Standard Oil fasse ses affaires en paix. »

Aujourd’hui, les forces armées états-uniennes, dont la mission n’est pas de défendre l’intégrité territoriale de leur pays, mais de défendre le capitalisme dans sa version la plus sombre (la défense de la patrie US incombe à la seule Garde nationale), détruisent l’Iraq depuis 2003, la Libye et la Syrie depuis 2011, le Yémen depuis 2014, et bientôt l’Iran.

Le docteur Henry Kissinger aurait dit : « It may be dangerous to be America’s enemy, but to be America’s friend is fatal » (Il est dangereux d’être un ennemi de l’Amérique, mais être son ami est fatal).

C’est ce qu’avait dit Mouammar Kadhafi, au sommet de la Ligue arabe de 2008 : non seulement les États-Unis ne respectent pas leurs alliés, mais ce sont généralement leurs premières victimes. Il prenait l’exemple du président iraquien Saddam Hussein, ancien agent de la CIA, pendu après que son pays ait été vaincu, et mettait en garde ses confrères. Il a pourtant par la suite fait alliance avec le président George Bush Jr. et démantelé son arsenal nucléaire. Il en fut chaleureusement remercié avant que son pays ne soit détruit et qu’il soit lynché.

En 2002 [6], l’Arabie saoudite était parvenue de justesse à échapper à la destruction. Mais ce n’est que partie remise. Dans ce jeu sinistre, chaque domino est appelé à tomber l’un après l’autre. Sans exception.

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui fait autorité en matière de commerce des armes, les États-Unis ont fourni 22 milliards de dollars d’armement à Israël pendant le massacre des Gazaouis. Ces armes comprennent, entre autres, 70 000 tonnes de bombes, c’est-à-dire autant que toutes celles utilisées pour détruire à la fois Dresde, Hambourg et Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale.

Nous persistons à tenir Benyamin Netanyahou comme responsable du nettoyage ethnique à Gaza. Certes, c’est lui qui en a pris la responsabilité dans la lignée des déclarations de son maître Vladimir Ze’ev Jabotinsky, mais il n’est qu’un petit exécutant de la politique de Washington. De même, nous pouvons accuser Netanyahou de mettre en œuvre le plan d’Oded Yinon au Liban et le plan « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » (Une rupture nette : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume d’Israël) en Syrie. Tout cela est important, mais partiel.

Nous persistons à tenir les Britanniques pour responsables de la progression du sectarisme au Moyen-Orient. Certes, c’est eux qui, avec Lawrence d’Arabie, organisèrent la Grande révolte arabe de 1916-1918 qui mit au pouvoir les Séoud et la secte des Wahhabites en Arabie saoudite. Certes, ce sont eux qui, avec Lord Herbert Samuel, organisèrent la Grande révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire. Certes, ce sont eux qui, avec Sir James Craig, ont organisé le Printemps arabe des années 2011-2012 qui mit au pouvoir la Confrérie des Frères musulmans en Égypte. Et ce sont eux, encore, qui se tiennent aujourd’hui derrière Ahmad el-Chareh à Damas. Mais s’ils soutiennent systématiquement les guerres des États-Unis et en profitent toujours pour en tirer profit, ce ne sont pas eux qui mènent le jeu.

Nous voyons aujourd’hui la guerre se déplacer au Yémen. Ce pays est déjà profondément marqué par les opérations préliminaires qui s’y déroulent depuis 2014 : près de 400 000 morts, directs ou indirects. Officiellement Israël réplique aux bombardements d’Ansar Allah, officiellement les États-Unis et le Royaume-Uni répliquent, quant à eux, aux attaques contre des navires en mer Rouge. Mais Ansar Allah ne fait que soutenir les civils gazaouis massacrés par les FDI, ce que nous devrions tous faire. Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni le 30 décembre à New York, n’a pu que se rendre à l’évidence : « Ce n’est que par une approche unie et coordonnée que nous pouvons espérer parvenir à la paix et à la sécurité pour tous les peuples du Yémen et de la région. » Il n’y a qu’une seule guerre au Moyen-Orient élargi depuis 23 ans.

Le Pentagone avance à marche forcée, sachant que, le 20 janvier, Donald Trump sera réinvesti président des États-Unis. Or, c’est lui qui, le 21 mai 2017 à Riyad, a stoppé la « guerre sans fin », en exigeant de certains régimes arabes qu’ils cessent de soutenir les organisations terroristes affiliées au Pentagone. Celle-ci avait dû s’interrompre jusqu’aux élections truquées de 2020.

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Poutine - décembre 2024

Réseau InternationalVladimir Poutine : La Russie ne se fâche pas, la Russie se concentre

Réseau International - 31 déc 2024

Interview de Vladimir Poutine à Pavel Zaroubine après le «Bilan de l’année» du 19 décembre 2024

   

Pavel Zaroubine : La dernière chose qui a été demandée à propos de Biden : ce sont les derniers jours de l’administration de Biden, et ils ne cachent pas le fait qu’ils veulent littéralement bourrer le régime kievien jusqu’au cou, on y parle déjà des milliers de missiles, cela ressemble déjà, je ne sais pas, à une sorte de vengeance personnelle. Qu’est-ce que c’est, qu’en pensez-vous et y a-t-il un moyen de s’en sortir après qu’ils ont enterré les relations russieno-américaines dans une fosse profondissime ?

Vladimir Poutine : Tout peut être fait si vous en avez le désir. Quant à nous, ce désir ne nous quittait jamais. Quelle que soit l’évolution de l’Histoire, elle prend toujours une nouvelle forme en fonction de l’évolution de la situation. Rappelons-nous le XIXe siècle. Après la «Guerre de Crimée» – c’était l’an 1855, n’est-ce pas ? le 56, le 55 – lorsqu’un certain nombre de restrictions ont été imposées à la Russie, de nombreuses personnes en Occident ont écrit et dit que la Russie ne remarquait pas, qu’elle devrait réagir à certaines injustices qui se produisaient dans le monde, qu’elle ne les remarquait pas, qu’elle s’isolait, et cela lui était reproché, ce à quoi le chancelier et ministre des Affaires étrangères de l’époque a fait envoyer une dépêche à toutes nos missions diplomatiques en Europe, dans laquelle il était écrit comment réagir à de telles déclarations. Des mots célèbres y ont été écrites : «La Russie ne se fâche pas, la Russie se concentre». Et peu à peu, en se concentrant, la Russie a repris tous ses droits sur la mer Noire, et s’est renforcée, etc., etc. Donc, déjà à ce moment-là, je vous le dis, cette Guerre de Crimée a été appelée par certains historiens et spécialistes la «Guerre mondiale zéro». Ensuite il y a eu la Première, puis la Seconde Guerre mondiale. Donc presque toutes les puissances européennes ont participé à cette «Guerre mondiale zéro» contre la Russie. Mais malgré tout, la situation changeait, se transformait, et la période de la Première Guerre mondiale est arrivée, où les mêmes pays qui se battaient contre nous se sont révélés être nos alliés…

Mais là n’est pas la question, le fait est que tout change. Seuls les intérêts restent inchangés, en l’occurrence ceux de la Russie et de son peuple. Si nous constatons que la situation évolue de telle sorte qu’il existe une opportunité et des perspectives de construire des relations avec d’autres pays, nous sommes prêts à le faire. La question n’est pas en nous, mais en eux. Mais surtout pas au détriment des intérêts de la Fédération russienne. Je pense que nous avons traversé une période de l’histoire récente où la génération, humm, précédente de nos hommes politiques est allée, à mon avis, jusqu’à la destruction de leur propre pays dans l’espoir que la Russie devienne une partie du soi-disant «monde civilisé», et ce «monde civilisé» ne voulait que cela, car dès que le potentiel de la Russie s’est réduit, qu’elle s’est affaiblie, ils ont commencé à l’achever, au lieu d’en faire un partenaire et un participant à part entière dans ce «monde civilisé». Hélas, c’est ainsi que le monde fonctionne – du moins aujourd’hui – et si nous établissons des relations avec qui que ce soit, nous le ferons uniquement sur la base des intérêts de l’État russien.

P. Zaroubine : La Troisième Guerre mondiale est-elle déjà en cours ?

V. Poutine : Vous savez, il ne faut faire peur à personne. Les dangers sont nombreux, ils croissent, et nous voyons ce que notre adversaire fait aujourd’hui, il escalade la situation. Bon, s’ils en ont tellement envie, qu’ils vivent mal, qu’ils escaladent davantage. Nous répondrons toujours à n’importe quel défi, toujours. Et lorsque nos adversaires actuels et nos partenaires éventuels entendront enfin cela, le comprendront, le réaliseront, alors, il me semble, une compréhension leur viendra de ce qu’il faut chercher, comme cela a été dit aujourd’hui lors de la conférence de presse et de la Ligne directe, chercher des compromis. Nous sommes prêts à chercher ces compromis, mais sans nuire à nos intérêts.

source vidéo : https //yandex.ru/video/preview/9617595212736862370

traduit par Valerik Orlov

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Groenland en ligne de mire

Réseau InternationalLe «canular» du Groenland : Un Trump, ça Trompe énormément

Réseau International - 27 déc 2024

Le Groenland qui serait acheté aux Danois soumis à la Volonté du Tout-Puissant.

   

S’il est dans la nature de l’Homme de prendre ses souhaits pour des réalités – «wishful thinking» en anglais – le désastre que nous vivons en Palestine, au Liban et en Syrie, accueilli par le silence fort expressif de l’entourage du président US élu, devrait nous en désabuser.

Cependant, excédés par les horreurs perpétrés par les Suspects Habituels qui ont fait gigoter le larve «Biden», nombreux sont les dissidents européens qui applaudissent chaque perle ou plutôt bulle de Coca Cola tombée de la bouche d’un Sauveur bavard : ce président élu aux cheveux oranges, le Tromp.

En faisant abstraction des réalités : ce dernier est celui qui s’est retiré du Traité des missiles à portée intermédiaire en 2019, qui a cassé en 2018 l’accord dit «Joint Comprehensive Plan of Action» sur le nucléaire iranien, qui a imposé de nouvelles sanctions sur l’Iran, qui a accepté ou couvert en 2020 l’assassinat du général Qassem Soleimani – «le Clausewitz des temps modernes» selon Alastair Crooke – qui a accepté ou couvert le bombardement de la Syrie en avril 2018.

Des faits irréductibles et de portée stratégique

En passant, le Trompe n’a pas levé le petit doigt pour reconstruire l’infrastructure des USA – ouvrages publics, industries lourdes – en piteux état. Mais en matière de rhétorique, raconter goulûment ce que les gens ont envie d’entendre, il a été à bonne école. D’ailleurs, à supposer que le Trompe ait jamais lu un livre, cela devait être «How to Win Friends and Influence People» par Dale Carnegie (1936).1

En résumé, Trompe se révèle en Nième poupée de ventriloque de l’État profond, quoique plus loquace et moins «diminué» (!) que le Bidonien. Qu’il soit «gentil», «sympathique», qu’il ait eu dans le passé parmi ses amis le colonel MacGregor ou le magistrat Napolitano, ne change rien au résultat : ce sont les Suspects Habituels aux commandes.

Mendelssohn serait-il alors un Bidonien déçu ? Que nenni ! En Sujet de sa Britannique Majesté, il ne vote pas aux USA, et trouve les deux partis ainsi que leurs candidats, aussi interchangeables qu’abjectes.

J’en viens maintenant au dernier ballon prétendument d’air chaud flotté par le Trompe lui-même et son fils Eric. Sur le compte Twitter de ce dernier, sous la légende rédigée en Pidgin English «We are so Back» (cela ne veut RIEN dire en anglais, mais en Netflix-speak, cela se traduit par : «le pouvoir désormais, c’est NOUS») on voit le Canada, censé devenir une colonie, pardon, un État US, le Groenland qui serait acheté aux Danois soumis à la Volonté du Tout-Puissant, et le Canal de Panama, nation présumée complaisante devant l’invasion US …

Certains européens ont trouvé cela fort drôle voire spirituel : «Le Roi s’amuse». «Excessif comme toujours».

Aussi drôle peut-être que Miliekowsky-Netanyahou devant les Nations unies, deux semaines à peine avant les curieux évènements du 7 octobre3. Aussi drôle que le dîner Trompien début décembre avec l’épouse-Python Miliekowsky à Miami et son fils Yair Miliekowsky. Bien à l’abri du service militaire, le Yair réside à longueur d’année parmi les piscines et palmiers de la Floride.4

Je postule que ce Tweet n’a rien du ballon d’air chaud, mais qu’il s’agit bien d’une proposition réfléchie, formulée par les Suspects Habituels et mise dans la bouche des Trompiens afin que la «populace» s’y habitue.

Enfermer la Russie par les deux bouts

Regardons la carte des hauteurs de ce monde.

Plus grande île de la planète, le Groenland «ferme» le GIUK Gap. Avec l’entrée des malheureux Pays baltes et scandinaves dans l’OTAN, la mer Baltique est désormais essentiellement un lac US fermé à la Russie, et près de la moitié des mers arctiques aussi. Quant à l’Alaska, qui physiquement fait manifestement partie du Canada, cette région une fois russe est devenu un État US. Désormais, un état US de l’Arctique pointe son museau sur la Russie. Et l’Alaska grouille de bases militaires, neuf au total avec environ 25 000 militaires pour une population de seulement 700 000 âmes.

Comprenez qu’il s’agit pour l’Angleterre et les USA de reprendre le contrôle du Canada et donc de l’Arctique.

Dominion (sic) de l’Angleterre jusqu’en 1949, sous-peuplée et dont la théorique souveraineté ne date que de 1982, le Canada est un «allié» US instable et médiocre. Y mettre le grappin, vu la veulerie de la classe politique canadienne, ne devrait poser aucune difficulté.

Le Groenland et sa bombe H «perdue»

Sous influence danoise depuis le Dixième ou Onzième siècle, le Groenland, immense territoire regorgeant de richesses naturelles qui seront aisément exploitables avec les technologies de l’avenir, n’est peuplé que de 56 000 personnes, la majorité d’origine Inuit (tribus anciennement sibériennes), tous citoyens danois de plein droit.

Réduit aujourd’hui à moins de 6 millions d’habitants, le Danemark métropolitain autrefois uni à la Norvège, était une grande puissance, parmi les seigneurs des mers. Désormais, la seule et unique chance qu’a le pays de retrouver son rang dans le concert des nations serait de s’accrocher au Groenland et surtout, de développer la précieuse île sur le plan démographique, industriel et technologique.

En 1946, le Danemark dans un sursaut inattendu de Raison et de patriotisme, avait refusé les $100 000 000 offerts par les USA pour acheter l’île. Aujourd’hui, la planche à billets tournant 24/7, acheter la voix de 56 000 Inuit à $US 1 million chaque, cela ne fait que $US 56 000 000 000 000. Peanuts, à côté de ce que l’on vient de brûler en Ukraine.

Acheter l’abandon par les Inuits de leur île coûterait donc bien moins cher aux USA que Project Ukraine, même en mettant le paquet pour acheter les députés du Parlement de Copenhague. En vue d’une éventuelle attaque US sur la Russie, cela présente autant sinon plus d’avantages stratégiques.

L’arme nucléaire US et le Groenland

Comme chacun sait, partout où l’on trouve les USA, on trouvera des armes nucléaires. Visant la Russie.

Et même sur Wikipedia, on en apprend des choses. par exemple, que les USA maintiennent depuis 1950 une base, dite Pituffik (ex-Thule) Space Base, massivement agrandie entre 1951 et 1953, à partir de laquelle se déploie le réseau mondial de senseurs de surveillance spatiale directement relié au North American Aerospace Defense Command (NORAD).

Selon Wikipedia, «les USA ont cherché à construire un réseau souterrain de sites secrets de lancement de missiles nucléaires. Le projet baptisé «Iceworm» n’a été déclassifié qu’en 1996».

À aucun moment le gouvernement danois n’a-t-il été consulté : «la mission n’a été connue du gouvernement danois qu’en 1997, lorsque (des fonctionnaires) se sont mis à scruter les documents déclassifiés pour des données concernant l’accidentsurvenu en 1968 à la base de Thule, lorsqu’un bombardier stratégique B-52 équipé de missiles nucléaires s’est écrasé».

En effet, le 21 janvier 1968, un B-52G armé de quatre bombes nucléaires (Operation Chrome Dome), s’est écrasé sur la glace de North Star Bay. «Dans l’incendie qui s’ensuivit, une contamination radioactive importante a été constatée. L’une des bombes H n’a toujours pas été retrouvée».

Et ce n’est pas tout

Toujours selon Wikipedia «en 1995, un scandale éclata au Danemark lorsqu’un rapport indiqua que le gouvernement danois avait tacitement (? ndlr) approuvé l’installation d’armes nucléaire au Groenland, en contradiction avec la politique danoise adoptée en 1957 de «zone sans armes nucléaires». Les USA avaient construit une base secrète nucléaire Camp Century, dans la calotte de glace du Groenland».

Si les Suspects Habituels se sont débrouillés pour placer le Bidonien, gravement malade, au «pouvoir» pendant quatre années au cours desquelles ils ont déclenché plusieurs grandes guerres et tué des centaines de milliers d’êtres humains, il est permis de supposer qu’ils avaient une Talking Head de rechange et une stratégie de rechange.

Le Bidonien n’arrive plus à parler ? On change la Talking Head pour une coiffure orange. On perd en Ukraine ? Sous couvert de «négocier» avec la Russie, la coiffure orange présidera – tout en disant publiquement le contraire – à l’ouverture de nouveaux fronts contre la Russie, dont le plus important en Arctique, et le secondaire en Iran, grâce à l’entourage de Miliekowsky-Netanyahou.

Il y quelques jours, Réseau International avait republié un article de Mikhaïl Gamandiy-Egorov, sur le «Wishful Thinking» au sein du monde arabe. Les conclusions qu’il tire sont tout aussi pertinentes pour ce qui est du «Wishful Thinking» au sein de la dissidence européenne par rapport aux USA. Xavier Milei, ex-salarié de la Banque mondiale, serait Jésus Christ ? Elon Musk, Saint Paul ?, et Trompe – le Sauveur ?

C’est peut-être Noël, mais la crédulité n’est pas de mise. Le président russe l’a bien dit jeudi dernier : «J’entends rire dans la salle. Quant à moi, je n’ai plus envie de rire».

Mendelssohn Moses

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Stratpol : bulletin n°217

StratpolTerrorisme global, Poutine défie l’OTAN, Anne de Kiev a déserté

Stratpol - 22 déc 2024

STRATPOL : bulletin n° de 217 de Xavier Moreau

   

Au sommaire de ce deux cent septième bulletin :

00:00 – Géopolitique profonde :
• Livres de Noël
• Ce qui m’a plu cette semaine :
. Le Figaro
. Youssef Hindi et Jeffrey Sachs
. Entretien Asselineau - Touati

07:30 – Économie :
• Ukraine : chantage au gaz
• Cours du rouble
• Chômage des jeunes en Russie

11:20 – Politico-diplomatique :
• Relation israélo-russe
• Poutine et la Syrie
• Élections en Allemagne

15:38 – Terrorisme et empire du mensonge :
• Assassinat d’Igor Kirillov
• LCI : La chaîne terroriste
• Colonel Goya : Gamelin terroriste

33:05 – Armement :
• Poutine défie l’OTAN technologiquement
• Kalinka vs Starlink

25:00 – Considérations militaires générales
• Belooussov vs OTAN
• Pertes ukrainiennes (chiffres russes)
• Houthis vs Washington et Tel-Aviv
• Anne de Kiev a déserté
• Nouvelle offensive otano-kiévienne

33:00 – Carte des opérations militaires

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Thierry Meyssan rue la Syrie

Le courrier des stratègesMeyssan fait des révélations sur la guerre en Syrie

Le courrier des stratèges - 13 déc 2024

Le Courrier des Stratèges : un entretien à ne surtout pas manquer.

   

Dans cet entretien croisé avec Edouard Husson, Thierry Meyssan fait des révélations fracassantes sur le conflit en Syrie... et sur le nouvel ordre mondial qui s'annonce.

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Trump à Notre Dame

QactusD. Trump débarque pour achever un président sans gouvernement

Qactus - 07 déc 2024

Macron Humilié, le temps du « Manu-show » est terminé, entre clownerie télévisée à 20h et la visite cinglante de Trump sans gouvernement français, l’Élysée au bord du gouffre.

   

Samedi 7 décembre, Macron sera face à Trump : le camouflet du siècle pour « Manu sans gouvernement », Après plus de cinq ans d’absence, Donald Trump revient en France. Au début de son premier mandat, il avait visité le pays à quatre reprises, mais les relations avec Emmanuel Macron s’étaient refroidies. Ce 7 décembre, il visitera la cathédrale Notre-Dame de Paris, récemment restaurée.

Le théâtre politique français atteint des sommets de grotesque. Emmanuel Macron, président désavoué et isolé, s’accroche désespérément à son trône alors que Donald Trump, l’éternel showman de la politique mondiale, débarque à Paris. Entre une allocution télévisée vide de sens, des vacances dans le désert avec ses vieux conseillers et une situation intérieure désastreuse, Macron donne l’image d’un homme qui a tout perdu. Et comme si cela ne suffisait pas, la visite de Trump promet de transformer ce naufrage en humiliation planétaire.

[...]

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