Rendons d’abord à César ce qui lui appartient !
Beaucoup d’entre vous l’ignorent sans doute, mais la téléphonie mobile et portable, est une Invention Française !
Poussons un Cocorico légitime !
C’est en effet durant les années 1970 que les industriels français conçurent le système RITA
(Réseau intégré des transmissions automatiques). Il s’agit d’un système de transmissions maillées tactiques.
La firme THOMSON le développa dans les années 1980, et il fût aussitôt adopté par les armées Françaises et Belges,
C’est seulement bien plus tard par les américains mesurèrent l’importance de ce concept.
Transposé au secteur civil, le système fut très vite adopté par de très nombreux pays du monde à la fin des années 1990.
Au début c’était un peu l’anarchie, en raison évidemment des rivalités commerciales.
Puisque l’Europe et les États Unis, avaient développé chacun son propre standard technique. (voir les liens).
Les téléphones français ne fonctionnaient pas aux états unis, et réciproquement !
Par la suite, toujours pour les mêmes raisons d’intérêt financier, les constructeurs fabriquèrent
des appareils compatibles avec les deux standards. On tendit vers une harmonisation du produit.
Ces réseaux vraiment opérationnels à la fin des années 1990, donnèrent globalement satisfaction à leurs utilisateurs.
En France il restait bien quelques zones blanches, car évidement rentabilité oblige, les opérateurs n’investissaient jamais
dans les zones trop peu peuplées. Le phénomène est toujours d’actualité.
Comme à leur habitude, ils auront détourné cette belle invention de sa fonction première,
Pour détruire et s enrichir !!!
Examinons à présent les arnaques les plus connues, vous les remettrez dans l’ordre qui vous convient,
et je suis sûr que vous pourrez compléter ce tableau.
1° arnaque : L’ÉVOLUTION TECHNIQUE :
Entre cette époque et aujourd’hui, on observera une considérable augmentation du nombre de ces appareils.
On notera aussi d’énormes évolutions technologiques. Les portables sont devenus des appareils très complexes,
intégrant presque tous, un récepteur GPS, une ou deux caméras, des connexions wifi, Bluetooth, des capteurs de position
(accéléromètres et gyroscopes) un support de mémoire amovible, une radio FM ou DAB, une lampe torche, etc etc …
Sans parler des autres gadgets à la mode.
En résumé, du simple appareil qui valait quelques dizaines d’euros au départ, nous sommes arrivés à une usine à gaz,
qu’ils vendent parfois jusqu’à plusieurs milliers d’euros !
Et dont la plupart d’entre nous n’ont évidement pas besoin.
2° arnaque : L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE :
Jadis, on pouvait ouvrir le boîtier de l’appareil, et remplacer soi même l’accu lorsqu’il était usé !
C’est devenu chose impossible. On ne peut plus ouvrir les boîtiers, ils sont tous scellés !
Un de mes premiers appareils fonctionnait même en cas de besoin, avec de simples piles.
On en est loin !
Qui plus est, comme l’accu n est plus accessible ni encore moins le logiciel interne,
il leur est facile grâce à leurs mises à jour à distance, de bloquer complètement l’appareil,
en simulant p ex une panne de batterie. Et ils ne s’en privent pas !.
3° arnaque : Le MONOPOLE :
Vous le savez comme moi, le monopole de Google et d’Apple est devenu un quasi monopole mondial,
avec des système d’exploitation entièrement figés tous deux dérivés d’Android.
Le logiciel interne est inaccessible car complètement verrouillé par leurs soins.
Revoyez au besoin mes articles sur les GAFAM.
Il s’agit d’ un monopole quasi absolu, car à présent les très rares téléphones fonctionnant encore sous Linux
sont interdits de vente en Europe !(Nb : vous pourrez le vérifier sur Amazon).
4° arnaque : Le LOGICIEL INTERNE :
Comme on l’a vu, ils décident de tout, vous imposent des fonctions dont vous n’avez absolument pas besoin,
ils installent des logiciels espion ou à des fins commerciales, ou à des fins politiques pour le flicage.
En un mot, votre téléphone ne vous appartient plus, car ils décident de tout !
Vous aurez beau désactiver tout ce qui est Google ou autre, ils n’en tiennent pas compte,
et ne se priveront pas de bloquer l’appareil si vous réussissez à aller trop loin.
À titre d’exemple, dans sa dernière version, Android interdit la sauvegarde de votre propre fichier de contacts !
Il vous force et vous oblige à passer par Google et à sauvegarder vos données sur gmail ou chez un de leurs complices !
En termes clairs ils vous contraignent à leur communiquer votre liste d’amis ou de relations,
avec bien souvent les noms et adresses !
(Nb, il subsiste encore des astuces de contournement, mais celles ci sont extrêmement complexes,
et inconnues de la plupart des utilisateurs. Dans tous les cas, ils vous feront perdre un temps précieux).
4° arnaque : Les APPLICATIONS :
Lorsque la télévision vous invite à installer une application sur votre téléphone,
il faut que cela déclenche aussitôt une alarme dans votre esprit !
Examinons d’abord la liste des protagonistes :
1) les média qui diffusent une annonce pour un produit utile à l’État ou a des intérêts privés,
2) la société ou l’organisme à qui profite cette application.
3) L’État qui a autorisé ou recommandé cette application.
4) Les opérateurs de téléphonie qui en acceptent sa diffusion,
5) Les constructeurs de téléphones et les GAFAM qui les laisseront s’installer sur leur logiciel propriétaire.
En termes clairs, ils seront déjà plusieurs à se partager le gâteau !
On l’avait vu pendant le covidiot, cette technique leur permettait déjà un flicage total de la population,
car elle leur permettait d’un coté d’identifier les moutons dociles du système, mais aussi de l’autre,
de déterminer et d’identifier QUI sont les rebelles, et qui sont les résistants comme vous et moi !
(Nb, Pour le plaisir, permettez moi un petit souvenir complotiste au passage. Pendant le cinéma de leur plandémie,
à l’ aide d’ un générateur de codes barres, j’ en avais réalisé quelques un pour mes amis, qui renvoyaient
de belles images en vert avec : OK C’EST BON ! et d’autres aussi, avec un message en rouge: VA TE FAIRE FOUTRE !
Sachez que c’est très très facile à réaliser).
Comme vous l’avez déjà deviné, derrière ces applications forcées, il y a toujours deux aspects.
Un : le flicage, et deux : la pompe à fric.
5° arnaque : Les SPAMS :
Vous aurez tous immanquablement été victime des innombrables appels indésirables,
qui vous sollicitent sans que vous n’ayez jamais rien demandé à personne.
Nous sommes dans le « macronisme » pur et dur. En effet avec la complicité de l’État et de services tels qu’EDF p ex, qui vous harcèlent en permanence avec d’innombrables spams, pour vanter leurs pompes à chaleur de merde, ou d’autres conneries d’isolation !
Ils cherchent par tous les moyens à étendre leur pompe à fric tout en nous piégeant.
On en arrive à présent à devoir gérer plus d’appels indésirables, que les numéros de téléphone de ses propres amis !
6° arnaque : Le MÉDICAL :
En raison de leur campagne de publicité à la TV (de merde), il ne vous aura pas échappé
qu’ils veulent intégrer les cartes vitales sur vos téléphones, et rendre cette mesure obligatoire !
Comme évoqué plus haut, je rappelle qu’ils disposent de la capacité à produire de faux numéros de téléphone en masse !!!
En résumé avec cette mesure, le tiers monde y aura directement accès.
Vous en devinerez aisément les conséquences pour les arnaques à la sécurité sociale !
Sans même parler du très lucratif trafic de médicaments !
Encore une fois ma devise s’ applique : Ils ne sont là que pour détruire et s’ enrichir !!!
Le commerce de téléphones volés est en plein essor.
Ils se vantent même d’ en avoir saisi 80 000 dans les prisons !
Soit quasiment un par détenu !
Je ne vous demanderai pas avec la complicité de QUI ? (AAAA*).
7° arnaque : L’identité NUMÉRIQUE :
La mise en place et la généralisation du paiement par téléphone, est une marche inexorable
vers la mise en place du tout numérique ! Cette démarche de dépendance entraînera à terme
la disparition des moyens de paiement physiques, argent liquide, chèques et même carte bleue !
C’est précisément l’ objectif recherché.
Qui plus est puisqu’ il s’ agit d’un paiement, il est obligatoire de pouvoir s’ assurer de l’ identité
de la personne qui paie avec ce moyen. L’ identification personnelle est donc poussée à son maximum
avec la reconnaissance faciale, ou parfois même avec les empreintes digitales.
Le flicage devient total, ils disposent de votre nom, prénom, adresse, photo, coordonnées bancaires,
géolocalisation, etc etc …
Le danger est immense !
Ils peuvent vous contrôler intégralement, ils savent qui vous êtes, ce que vous faites, où vous êtes, quelles sont vos ressources,
quelles sont vos opinions politiques et religieuses, qui sont vos amis, et qui vous fréquentez …
En résumé, vous pouvez devenir une cible idéale !
8° arnaque : La GÉOLOCALISATION :
Cet aspect nous concerne tous, car grâce à la puce GPS intégrée dans la plupart des appareils,
ils peuvent connaître précisément l’ endroit où nous nous trouvons, avec une précision quasiment métrique.
Heureusement, cette technique a ses limites. Le signal GPS ne pénètre pas dans les bâtiments.
Mais, comme ils peuvent facilement conserver les traces graphiques, ils sauront par exemple précisément,
que vous êtes entrés à telle heure, dans tel bâtiment à telle adresse.
Autre technique utilisée pour les téléphones qui n’ ont pas de puce GPS.
C’est la bonne vieille méthode de la radiogoniométrie !
Il suffit que votre téléphone soit interrogé par deux, idéalement par trois relais,
pour qu’ avec le temps de réponse de votre appareil, on puisse déterminer précisément
la distance ou vous vous trouvez de ce site, et donc votre position exacte avec deux ou trois relais.
Il suffit dans cet exemple de tracer trois cercles de distance, et de voir ou les cercles tangentent.
Cette fois la précision est seulement de l’ ordre de la dizaine de mètres.
Ce paragraphe sur la géolocalisation, me conduit à aborder un autre aspect.
Bien sûr, on vient de la voir ils sont en mesure de déterminer précisément l’ endroit où vous vous trouvez !
Mais la réciproque n’ est pas vraie, bien au contraire !
Pouvons nous déterminer où se trouvent ceux qui nous surveillent ?
La réponse est catégorique, c’est NON !
Où sont donc localisés tous les serveurs de flicage ?
Bien sûr ils se cachent, comme à leur habitude, ils se dissimulent pour perpétrer leurs méfaits.
Vous le saviez sans doute déjà, à présent tous les serveurs qui hébergent les données sensibles françaises,
sont hébergés aux états unis … Loin de chez nous, donc loin de tout moyen de contrôle !
Que ce soient les finances de Bercy, les données médicales, les données des entreprises, les données des administrations, etc…
Les traîtres ont encore sévi, tout est hébergé à l’ étranger !
(Nb: Votre serviteur a effectué de nombreux tests pour le confirmer).
(Nb2: pour les curieux, installez géotools sur votre navigateur mozilla ou sur TOR, vous les y trouverez).
Récemment une de leurs dernières énorme supercherie a été éventée.
Une panne générale sur le service ICLOUD !
Il est utile de rappeler qu’ ils avaient vendu ce concept d’abord pour rassurer la population …
En réalité ce n’ était qu’ un mensonge éhonté, un mensonge de plus !
Leur idée était de nous faire croire que le cloud (nuage en anglais), était une répartition des données en une multitude
de petits sites indépendants les un des autres, mais connectés entre eux pour ne pas risquer la perte de données …
Bien sûr, c’est encore Apple, un des géant des GAFAM qui est derrière cette mystification.
Je terminerai ce chapitre en vous invitant à éviter absolument tous ces pièges, qui ne sont que des attrapes nigauds,
et qui leur facilitent la tâche.
Dans le même registre évoquons rapidement les immenses « data-center » qu’ ils mettent en place partout dans le monde !
D’abord pourquoi des centres si gigantesques ?
Parce que le volume des données échangées dans le monde croit de façon exponentielle.
Données bien sûr il y d’abord le stockage des données économiques, industrielles ou militaires de chacun des pays surveillés.
Il y a aussi les données concernant votre vie privée, mais encore l’énorme volume de données issues de l’ intelligence artificielle (IA),
ils font ça pour en évaluer son efficacité en retour.
[...]
Nos « swipe » et nos « scroll » sur les écrans se transforment en rafales de kalachnikovs à 5 000 kilomètres de chez nous. On préférerait ne pas le savoir, fermer les yeux, se dire que cela nous dépasse. C’est pourtant bien l’envers de la révolution numérique vantée par tant de nos dirigeants, l’un de ses tabous les plus inavouables. En République démocratique du Congo (RDC), nos smartphones sont des armes de destruction massive. Nos gadgets numériques, toujours plus avides en métaux, sont la source de crimes contre l’humanité et de pollutions majeures.
Ce n’est pas le premier cri d’alarme sur le sujet. Déjà au début des années 2000, des journalistes dénonçaient le « sang dans nos téléphones portables ». Plus récemment, le journaliste Guillaume Pitron rappelait le poids réel de nos smartphones : non pas 150 grammes, mais 150 kilos de métaux rares extraits dans des conditions terribles. En début d’année, Reporterre alertait aussi sur « la nouvelle ruée minière » causée par la civilisation de l’écran.
Le numérique est né dans les entrailles de la RDC
Barbarie numérique (éd. L’Échappée), le nouveau livre de Fabien Lebrun, ajoute une pierre à l’édifice. Tout son mérite est de réinscrire ces faits dans une histoire plus globale, un contre-récit de notre modernité capitaliste et coloniale. Alors que la critique du monde connecté se cantonne trop souvent à une dénonciation de ses conséquences en aval, c’est-à-dire une fois les équipements informatiques dans nos mains — la perte d’attention, les troubles psychiques liés à l’addiction aux écrans, etc. —, le sociologue s’intéresse aux impacts géopolitiques et aux activités humaines opérées en amont, que l’on a tendance à marginaliser et qui pourtant dépassent l’entendement.
On parle de la souffrance de millions d’individus, de conflits armés, de « viols systématiques », d’une « violence inouïe » et d’une « barbarie structurelle » qui s’attaquent aux humains autant qu’aux écosystèmes. Pour dresser ce constat, fouillé et détaillé, l’auteur s’appuie sur moult rapports, livres, enquêtes journalistiques, augmentés de reportages qu’il a menés sur place pendant plusieurs semaines.
« Apple, Huawei, Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang »
En République démocratique du Congo, 6 millions de personnes ont été tuées depuis 1998 dans l’indifférence la plus totale — des conflits en partie liés à l’industrie extractive, selon l’auteur. Chaque année, 500 000 hectares de forêts sont ravagés au profit de mines qui viennent alimenter en grande partie l’industrie numérique. Cette dernière n’est pas née dans le ciel éthéré des idées, dans le garage de Steve Jobs en Californie ou dans les start-up de la Silicon Valley. Elle trouve son origine profonde dans la jungle inextricable de la RDC. Elle est liée à sa richesse qui est autant une malédiction. 80 % des réserves mondiales de coltan se trouvent dans ses entrailles. C’est un minerai indispensable à l’électronique et à la construction de nos tablettes et smartphones, sur lequel se ruent désormais multinationales sans scrupules, milices armées, mafias et dictateurs.
Le numérique est un « rapace géologique » : il nécessite 15 % des ressources mondiales de palladium, 23 % de l’argent et du cobalt, 41 % de l’antimoine, 63 % du dysprosium, 70 % du gallium, 87 % du germanium, etc. Le numérique ronge la terre et le sous-sol congolais.
« Le Congo est la pierre angulaire de l’édifice technologique qui caractérise la mondialisation, raconte Fabien Lebrun. L’Afrique représente un pan de la naissance d’internet, de la téléphonie mobile et de la révolution numérique occulté par les récits positivistes typiques de l’histoire des vainqueurs ».
« Le stade numérique du capitalisme »
« La sociogenèse du numérique » que retrace l’auteur n’a rien d’un joli conte. Elle rime avec pillages et ravages, s’enracine dans des siècles d’esclavage et de brutalisation des sociétés autochtones. La République démocratique du Congo en est une sorte de condensé, « d’un champ d’expérimentations les plus cruelles ».
Après l’« or noir » (comprendre ici les esclaves) extrait pendant des siècles pour alimenter les plantations du Nouveau Monde, le caoutchouc utilisé au XIXe siècle pour la voiture, voilà que la RDC est de nouveau embrigadée pour nourrir le « stade numérique du capitalisme ». L’extraction minière actuelle hérite de la violence coloniale et de ses procédés, elle bénéficie de la déstabilisation des régimes et du mode de développement inégal construit au fil du temps. L’industrie numérique reproduit ces logiques et les exacerbe.
« Au fond, il s’est toujours agi de faire produire le Congo, décrit Fabien Lebrun. De Léopold à Kabila en passant par Mobutu [des anciens dirigeants], des compagnies concessionnaires aux sociétés minières, des fonctionnaires belges à ceux du FMI [Fonds monétaire international] et de la Banque mondiale, de Michelin, Dunlop et Goodyear à Apple, Huawei et Tesla : même goinfrerie, même argent, même sang. »
La violence sert la concurrence commerciale
Pour y arriver, son industrie profite du chaos politique. On présente souvent la haine ethnique comme une des justifications des agissements dans le Nord-Kivu, mais c’est en réalité une vitrine.
« Au Congo, la chute du mur de Berlin, l’affaiblissement concomitant de Joseph Mobutu et le déchaînement annoncé de la filière informatique ont été les déclencheurs d’une guerre de prédations des richesses minières motivées par des sociétés multinationales », résume Fabien Lebrun.
La violence sert ici la concurrence commerciale. L’économie se militarise pour faire face à l’insécurité de la région, des groupes armés deviennent mercenaires. La violence se commercialise et l’industrie numérique finance en grande partie les acteurs armés liés au conflit.
Le commerce et la guerre se prennent en tenaille. Les soldats deviennent entrepreneurs, les assassins négociants, tandis que les enfants travaillent dans les mines et que des femmes sont violées par milliers. En parallèle, les multinationales engendrent des bénéfices records.
« Les génies de la Silicon Valley offrent des dizaines de milliers d’enfants aux seigneurs de guerre et financent leur armement, au prix d’un massacre de masse commencé à la fin des années 1990, c’est-à-dire au moment même de l’essor du marché de la téléphonie mobile », raconte Fabien Lebrun, qui appelle au sursaut.
« Briser le fétichisme de la marchandise technologique »
Si nous sommes tous pris dans les rets de l’économie numérique, nous devons trouver des moyens collectifs de s’en échapper. Il faut penser au-delà du boycott des multinationales impliquées, plaide-t-il, et « poser la question de la suspension, voire de l’abandon de la production électronique pourtant si meurtrière ». Il est urgent de briser « le fétichisme de la marchandise technologique » et de « discuter de la limitation, voire de l’arrêt de la production d’écrans sur laquelle repose l’accumulation de la domination et la puissance des Big Tech ». « Un front contre ces multinationales est primordial afin de limiter leurs pouvoirs jusqu’à leur démantèlement. »
Ne reste plus qu’à le construire pas à pas. L’initiative lancée par l’association Génération lumière qui a traversé la France cet été et rassemblé des centaines de personnes pour sensibiliser la population aux massacres générés par l’extractivisme est une première esquisse de mobilisation collective. La lutte à Échassières dans l’Allier contre la mine de lithium avec le mot d’ordre « ni ici ni ailleurs » en est un autre exemple. Qu’il s’agit désormais d’intensifier et de démultiplier.
Barbarie numérique, de Fabien Lebrun, aux éditions L’Échappée, octobre 2024, 432 p., 22 euros.
Ce sont les filles qui ont le plus bénéficié de ces politiques.
« L’interdiction des smartphones réduit considérablement le recours aux soins de santé pour les symptômes psychologiques et les maladies chez les filles », écrit Sara Sofie Abrahamsson, chercheuse postdoctorale et seule auteure de l’article, dans le résumé. Après l’interdiction, les brimades entre les deux sexes diminuent ».
L’étude s’est appuyée sur les données des dernières décennies, en se concentrant principalement sur la période 2010-2020.
La chercheuse n’a observé aucun impact négatif de l’introduction d’une telle politique.
« Les téléphones sont une distraction absolue. Même si un enfant a son téléphone dans sa poche pendant les cours, s’il vibre à chaque fois, ce qui est le cas en permanence, son esprit se détourne automatiquement de l’enseignement du professeur pour se concentrer sur le téléphone », a déclaré Tom Kersting, psychothérapeute qui a été conseiller scolaire pendant 25 ans, à Epoch Times, en accord avec les conclusions du rapport.
En tant que partisan de l’interdiction des téléphones à l’école, M. Kersting pense que la Norvège constatera une amélioration des résultats scolaires, de la santé mentale et des compétences sociales et émotionnelles des élèves.
Principales conclusions
Il n’existe pas de directives nationales sur l’utilisation des smartphones en Norvège. Les écoles décident elles-mêmes d’autoriser ou non l’utilisation des smartphones.
Par conséquent, Mme Abrahamsson a utilisé une enquête pour collecter des données auprès des collèges norvégiens sur l’utilisation des smartphones et pour savoir si et quand ils avaient mis en place des réglementations sur les smartphones.
Ces données ont ensuite été comparées aux données de l’école, notamment les notes attribuées par les enseignants et les examens externes, les moyennes pondérées des élèves, les visites des élèves chez les psychologues et les médecins généralistes, ainsi que les mesures de harcèlement.
Les quatre principales conclusions de Mme Abrahamsson sont les suivantes :
Le nombre de consultations psychologiques a été réduit de 60 % chez les étudiantes.
L’incidence des brimades a diminué tant chez les filles que chez les garçons.
Les filles ont progressé en termes de moyenne générale et de tests de mathématiques notés à l’extérieur.
Les filles étaient plus susceptibles de suivre une filière académique au lycée.
L’auteur a constaté que plus la politique en matière de smartphones était stricte, plus l’amélioration était importante chez les étudiantes. Les écoles les plus strictes interdisent aux élèves d’apporter leur téléphone à l’école ou les obligent à le rendre avant le début des cours.
Les filles issues de milieux socio-économiques défavorisés sont celles qui ont le plus progressé.
Toutefois, l’interdiction des smartphones n’a pas eu d’incidence sur la santé mentale et la moyenne générale des garçons.
De nos jours, dans les écoles, l'image d'élèves absorbés par leurs téléphones est devenue la norme, qu'ils soient jeunes ou adolescents. Cependant, la Russie vient d'opérer un changement radical : l'interdiction des smartphones dans les écoles primaires et secondaires.
La Douma a approuvé un amendement à la « loi sur l’éducation », imposant une interdiction stricte des outils de communication, dont les smartphones, au sein des établissements scolaires. Cette modification entrera officiellement en vigueur dès le 1er décembre 2024, marquant ainsi un tournant radical dans les politiques éducatives du pays.
Le document a été publié sur le portail officiel d’information juridique.
Conformément à cette réglementation, l’utilisation des téléphones portables sera strictement réservée à des fins éducatives ou en cas d’urgence. L’année dernière, la Russie avait déjà proscrit l’usage des téléphones portables en classe dans les écoles primaires et secondaires, une mesure visant à prévenir la distraction des élèves et à maintenir leur concentration sur le contenu des cours.
Des satellites ont repéré des téléphones portables appartenant à des membres de l’église protestante non confessionnelle de San Jose, en Californie. Leur localisation a finalement été transmise à une société privée, qui a ensuite vendu les informations au gouvernement du comté de Santa Clara. Ces données, ainsi que les observations des agents chargés de l’application de la loi sur le terrain, ont été utilisées pour infliger de lourdes amendes à l’église pour avoir enfreint les restrictions du COVID-19 concernant les rassemblements publics.
« Chaque dimanche », témoignera plus tard le pasteur adjoint de Calvary, Carson Atherly, « les officiers me signifiaient un avis d’infraction pendant ou après le service religieux ».
Calvary poursuit le comté pour son utilisation des données de localisation, un outil controversé de plus en plus utilisé par les gouvernements à tous les niveaux – notamment en relation avec l’émeute du Capitole le 6 janvier 2021. Tout en permettant aux forces de l’ordre d’identifier plus facilement les délinquants potentiels, cette pratique, appelée « géorepérage », s’est également imposée comme une question de pointe en matière de protection de la vie privée, soulevant des problèmes constitutionnels impliquant des perquisitions sans mandat et, avec la Calvary Chapel, la liberté religieuse.
« Nous sommes entre l’émergence de cette pratique technologique et le moment où les tribunaux se sont prononcés sur sa constitutionnalité », a déclaré Alex Marthews, président national de Restore the 4th, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la protection du quatrième amendement, lequel protège les droits des Américains contre les « perquisitions et saisies abusives ».
Le « géorepérage » commence souvent par un clic innocent. Les applications pour smartphones demandent s’il est possible d’accéder à la géolocalisation afin d’améliorer le service. Lorsque les utilisateurs répondent par l’affirmative, ils ne se rendent souvent pas compte que les applications qui les aident à conduire, à cuisiner ou à prier sont susceptibles de revendre leurs informations à des entités lointaines à but lucratif. Ces informations, ainsi que d’autres renseignements détaillant les comportements et les préférences des personnes, sont précieuses pour les entreprises qui tentent de cibler leurs clients. Selon Grand View Research, le marché mondial de la géolocalisation était estimé à 16 milliards de dollars l’année dernière.
Souvenons-nous : le 12 mars 2020, Monsieur Macron annonçait l’arrêt de nos libertés fondamentales de circulation et de réunion avec la condamnation d’une population entière à l’assignation à résidence du fait de la circulation d’un virus respiratoire méconnu, stoppant net le mouvement épidémique des Gilets jaunes à qui on interdisait alors la rue.
De la punition collective à la répression ciblée pour délit d’opinion, le peuple de France goûtait plus encore aux plaisirs totalitaires d’un régime que seul le privilège historique du «progrès» sépare de la république bananière. Au nom de la santé d’État, c’est l’idéologie sécuritaire du risque zéro qui devait prévaloir, écrasant au passage toute exigence critique en faveur de la dignité humaine : le monde était masqué, confiné, piqué, ridiculement soumis à ses maîtres sorciers.
Si le smartphone est l’opium du peuple – accaparant les mains et l’attention dès le plus jeune âge -, cette période de crise liberticide aura permis à nos gouvernants de s’assurer une virtualisation accélérée du monde et des rapports humains, où le télétravail devenait la norme, et le télécombat une triste fatalité pour les résistants en gilet jaune, précipités dans une société nouvelle : celle de l’hypercontrôle et de l’omnisurveillance.
Ce que redoute avant tout cette autorité-là, c’est l’indépendance de ses administrés. L’indépendance productive des artisans et petits entrepreneurs, que les multiples taxes et confinements successifs ont dû achever ; et l’indépendance de pensée, que les médias colonisés – promoteurs de la bêtise marchande et de la médiocrité culturelle – finiraient par criminaliser.
Vous pensez peut-être que votre téléphone est un outil de communication, de divertissement et de productivité, mais c’est aussi une porte d’entrée pour les autorités qui veulent vous espionner. En effet, la France n’est pas le seul pays à avoir adopté une loi permettant à la police de prendre le contrôle à distance des appareils des suspects, avec accès aux caméras, aux microphones et aux données GPS.
Le ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a salué l’adoption d’une nouvelle législation autorisant ce type d’espionnage pour une durée maximale de six mois, sur autorisation d’un juge, dans les cas où les peines encourues sont d’au moins cinq ans. « Nous sommes loin du totalitarisme de 1984 », a-t-il ajouté. « Des vies humaines seront sauvées ».
De toute évidence, le fait qu’un agent de la police ou du gouvernement pourrait pirater votre téléphone et observer avec désinvolture un flux en direct de votre vie ressemble à l’invasion la plus obscène de la vie privée. Et clairement, cela ouvre la porte à des abus occasionnels des libertés civiles par des personnes en position de pouvoir, ainsi qu’à des abus plus ciblés de ce pouvoir par des acteurs de mauvaise foi.
Mais cette pratique est loin d’être nouvelle, encore moins d’être rare. En 2006, avant la sortie du premier iPhone, le FBI américain activait à distance les microphones des téléphones portables (même avec les téléphones éteints) et écoutait les suspects, en toute légalité. À l’époque, vous pouviez encore retirer les piles de nombreux téléphones. Maintenant, pas tellement.
Pouvoir activer à distance un smartphone, un ordinateur portable ou tout objet connecté afin de voir et entendre leurs propriétaires ne relève plus de la dystopie. Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale d’approuver la possibilité d’activer à distance les caméras et les micros de ces appareils du quotidien.
Le but est de pouvoir écouter et filmer des personnes visées dans des enquêtes de criminalité organisée et de terrorisme. Il s’agit d’un article-clé du projet de loi de programmation pour la justice.
Si certains y voient une grave atteinte à l’intimité et à la vie privée des utilisateurs, ces mesures ne devraient être prises que dans des cas très précis. Afin, justement, d’éviter tout débordement. Cet article-clé a mis d’accord 80 députés tandis que 24 élus se sont dit contre.
Apparu il y a seulement une quinzaine d’années, le smartphone est devenu avec une incroyable rapidité un objet central de notre société. Il suffit d’observer nos contemporains, dans la rue, dans le métro, au restaurant, partout, pour se rendre compte de la place prépondérante qu’il occupe. Selon les dernières statistiques de l’Insee, 77 % de la population française âgée de 15 ans et plus en possèdent un. Ce pourcentage atteint 92 % chez les 30-40 ans, et 94 % pour les 15-29 ans. Signalons que ces statistiques portent sur l’année 2021 et que le taux d’équipement étant en hausse constante, il est assurément encore plus élevé aujourd’hui. Signalons aussi qu’il concerne des enfants de plus en plus jeunes. Selon une étude Médiamétrie, ces derniers se voient offrir leur premier smartphone, en moyenne, avant l’âge de 10 ans. Là encore, ces statistiques datent de 2020 et tout porte à croire que cet âge moyen a encore baissé.
Est-ce que chaque humain sera, d’ici quelques années, systématiquement relié au « grand tout » via un smartphone ?
Nous sommes un certain nombre à ne pas le souhaiter et à vivre sans smartphone, pour de multiples raisons. Ce petit objet est un concentré de pollutions industrielles. Il contient une cinquantaine de métaux différents quasiment impossibles à recycler dont l’extraction crée des situations dramatiques aux quatre coins du monde. Dans les usines de smartphones chinoises, ouvriers et ouvrières sont soumis aux conditions d’exploitation les plus extrêmes quand ils ne font pas l’objet de travail forcé, comme les Ouïgours. Nous pensons qu’à l’heure où l’on nous annonce des coupures d’électricité, l’énergie disponible ne doit pas être accaparée par cet appareillage, ainsi que par la gigantesque infrastructure nécessaire à son fonctionnement (antennes relais, serveurs…). Nous affirmons que les ondes électromagnétiques liées à cette technologie posent de sérieuses questions de santé publique.
Faut-il protéger les enfants des écrans ? C’est ce que pensent les parents et les écoles de la ville irlandaise de Greystones, au sud de Dublin. Collectivement, ils ont décidé, dès le mois de mai, de mettre en place un pacte qui interdit les smartphones aux enfants à la maison et dans les huit écoles primaires de la ville irlandaise, et ceci jusqu’au collège, d’après The Guardian.
Avec cette décision, les parents entendent réduire la pression et l’influence exercées par les réseaux sociaux sur les enfants. « L’enfance est de plus en plus courte », a déclaré Rachel Harper, directrice de l’école St Patrick, qui est à l’origine de l’initiative, selon The Guardian. Les parents craignent que les écrans exposent les enfants à plus d’anxiété et à du contenu pour adultes. « Plus longtemps nous pourrons préserver leur innocence, mieux ce sera », a déclaré au journal britannique Laura Bourne, qui a un enfant en petite section dans une école de Greystones.
Une future politique nationale
D’après Rachel Harper, le pacte a été conclu parce que le niveau d’anxiété des enfants augmente et qu’il ne peut être qu’en partie attribué à la pandémie de Covid-19. Les écoles de la ville ont fait circuler des questionnaires aux parents afin de les inviter à des réunions et réfléchir à une initiative pour remédier à cette anxiété. En est ressortie la nécessité de créer un « village » sans smartphone, a expliqué Rachel Harper.
« Le smartphone, ça me rend accro et c’est intrusif ! » Depuis belle lurette, Louise [*] lui préfère un bon vieux Nokia 108 pour simplement téléphoner et envoyer des SMS. Et, la plupart du temps, ça lui suffit. « Tout le monde dans mon entourage me connaît pour avoir un “petit bigo” », raconte-t-elle. Mais fin 2022, l’étudiante ne capte plus le réseau 2G de son opérateur, Free mobile. Pas plus de succès avec un autre Nokia 108, trouvé sur Leboncoin et qui marche pourtant parfaitement avec Orange. Sa carte SIM est-elle en cause ? Non, lui assurent les conseillers du service client de Free. Un premier évoque « l’arrêt du réseau pour les vieux modèles de téléphone ». Une seconde lui explique que « la 2G n’est plus présente sur certains territoires ». Adieu le bigophone.
Free mobile aurait-il débranché son réseau 2G ? L’opérateur est catégorique : « Nous n’avons coupé ni la 3G, ni la 2G en itinérance. » Free ne possédant pas son propre réseau 2G, ses clients basculent depuis toujours sur celui d’Orange via un accord d’itinérance qui porte aussi sur la 3G. Ce contrat a d’ailleurs été prolongé récemment jusque fin 2025. Pourtant, la bascule vers le réseau d’Orange n’est plus systématique ces derniers mois.
Louise n’est pas un cas isolé. À Brest, par exemple, d’autres « freenautes » ont remarqué une perte du réseau 2G depuis l’été 2022. Certains ont retrouvé leur connexion depuis, d’autres non… Sur le site de Darty, des consommateurs racontent la même mésaventure. Parmi eux, Laurent écrit le 11 janvier à propos d’un téléphone Gigaset GL390 uniquement compatible 2G : « J’ai acheté ce téléphone mobile pour ma mère de 83 ans, car simple d’utilisation. Cependant, il n’est pas compatible avec son opérateur Free. »