Le petit village marocain d’Inzerki n’y fait pas exception. Abritant le plus vieux rucher collectif du monde, ce dernier a récemment connu un effondrement sans précédent de ses colonies des suites de la pire sècheresse que le pays ait connu ces 40 dernières années. Ce nouveau désastre écologique rappelle une fois de plus l’urgence d’agir immédiatement pour ralentir les effets du changement climatique.
« De nombreuses familles n’ont désormais plus les moyens de poursuivre leurs activités apicoles et ont décidé d’abandonner complètement l’apiculture »
À peine le cadre de la nouvelle PAC pour 2023-2027 approuvé par le Parlement européen en décembre 2021, les plus verts des eurodéputé·es et les organisations de la société civile regrettaient une politique largement en dessous des besoins en matière d’écologie.
« Il est nécessaire d’appliquer des alternatives que [l’ être humain] connaît en fait depuis des milliers d’années. C’est-à-dire essentiellement la rotation des cultures, qui consiste à cultiver ensemble différentes espèces végétales qui se protègent mutuellement. Cela passe aussi par le fait de ne pas endommager les défenses naturelles des prédateurs, mais à les laisser se développer, de sorte que ce cycle biologique, qui est en train de s’interrompre, puisse se poursuivre ».