Pendant que le commun des mortels s’ébat dans les allées aseptisées de Lidl, Max, jardinier en guerre contre les éléments (et sa propre lucidité), récolte des framboises sous les éclairs. Son dernier combat ? Transformer son site en "Tinder vert" pour échapper à une société vouée au ravioli discount.
Entre deux averses et une crise existentielle, le voilà qui sermonne les limaces, compte ses grenouilles comme d’autres leurs likes, et vend des rêves de forêt comestible à 10 € l’année. Son discours ? Un mélange de désespoir et d’utopie, servi avec l’éloquence rageuse d’un homme qui a troqué son caddie contre un sécateur. « Vous êtes tous en train de vous vautrer dans la médiocrité », semble-t-il dire, tandis que ses semis spontanés lui rient au nez.
Reste à savoir si son armée de jardiniers militants (les Terreauristes) fera plier les géants de la sauce tomate à 0,99 €. Le pari est osé, mais après tout, comme le dit Max : « Dans cette société de merde, au moins les plantes, elles, ne vous mentent pas. »
Yoann - Le Media en 4-4-2
Deux choses rendent actuellement le pouvoir des élites occidentales bien plus absolu que celui de la monarchie absolue de l'Ancien régime, qui a toujours dû faire front à de puissants adversaires intérieurs et extérieurs, sauf peut-être sous Louis XIV qui, échaudé par l'expérience de la Fronde, a réussi à les contrôler, du moins dans la première partie de son long règne. Il s'agit, comme nous le savons tous, des progrès techniques et de l'affaiblissement physique, psychologique et spirituel des populations occidentales qui préfèrent désormais les pétitions aux barricades.
N'y a-t-il alors aucun espoir de retrouver notre liberté et notre prospérité, ni même d'en préserver les derniers restes ?
Eh bien, comme les populations ont accepté, avec la mondialisation, d'être gérés comme des troupeaux d'animaux par des milliardaires aussi cupides que cyniques, à travers donc l'UE, l'ONU, l'OTAN, l'OMC, l'OMS, le FMI, la Banque mondiale, le Vatican, etc., etc. et leurs relais nationaux, nous ne pouvons plus compter, à mon sens, pour nous débarrasser de nos oppresseurs, que sur deux facteurs, tous les deux hors de notre contrôle : l'émergence de conflits destructeurs entre ces élites qui les affaibliraient pendant que la perte de notre niveau de vie, de notre sécurité et de nos libertés réveillerait des populations appauvries.
En lisant l'Histoire de France de Jacques Bainville, on se rend compte que la France aurait pu ne jamais exister et/ou disparaître à de nombreuses reprises, mais que, au cours des siècles, les Français se sont presque toujours battus contre l'oppression. Le livre est paru une dizaine années après la boucherie de la Grande Guerre (1914-1918) et il se termine par ce constat qu'on pourrait appliquer à notre époque en changeant simplement le mot guerre pour mondialisation :
« On peut remarquer que partout en Europe, dans les pays éprouvés par la guerre, les gouvernements ont perdu pied. Extrême est la confusion des idées. Pleins pouvoirs, dictature, ce sont des mots qui n'effraient plus ou des choses qui semblent naturelles, tandis que partout sont affichées les noms de République ou de démocratie. »
Mais pour Bainville, en 1924, rien n'était perdu, car l'histoire montre que la France s'était toujours relevée. Son livre se termine d'ailleurs sur ces mots :
« Après toutes ses convulsions, parfois plus violentes qu'ailleurs, elle ne tarde pas à renaître à l'ordre et à l'autorité dont elle a le goût naturel et l'instinct. Si l'on n'avait pas cette confiance, ce ne serait pas la peine d'avoir des enfants ».
Faut-il en conclure que c'est parce que les Français n'ont désormais plus confiance dans la capacité de redressement de la France, ni dans sa pérennité, qu'ils n'ont plus d'enfants ? Personnellement, je crois qu'il n'y a plus de nationalisme en France aujourd'hui, les gens se moquent d'être Français ou pas, ce qu'ils veulent, c'est une vie agréable et sereine. Peu leur importe sous quel régime ou quelle bannière. Je viens d'entendre sur BFMTV, la voix de son maître, Bruno Retailleau, l'impuissant et médiocre ministre de l'Intérieur et candidat à la présidence de la république, expliquer qu'« être Français, c'est aimer la France », un peu, sans doute, comme on aime le chocolat...
Mais le problème justement, c'est que la vie des populations occidentales est loin d'être agréable et sereine, dans des États où des élites, que les richesses et le pouvoir ont rendu folles, contrôlent les populations par la peur, la propagande, la privation, la dette.
Et donc j'en reviens à ce que je disais précédemment, notre seul espoir, c'est que les tyrans qui nous oppriment se déchirent entre eux. Et cela est justement en train de se produire.
Une partie du système se retourne contre l'autre
Philippe Grasset qui est un fin connaisseur des États-Unis, note, avec satisfaction, dans un article intitulé « Le Système contre le Système à 180° » que les États-Unis de Trump se sont retournés avec force contre le double standard de l'UE qui se débarrasse de ses opposants, le RN en France, Droit et Justice (PiS) en Pologne, ou l'AFD en Allemagne, et s'ingère dans les élections d'autres pays, comme en Roumanie et ailleurs :
« Le Grand Tournant des trumpistes-populistes, ce n'est pas tant le foutoir de l'Ukraine et autres joyeusetés, mais en réalité le développement de cette guerre civilisationnelle dont nous parlons souvent. S'il y a bien un domaine où l'administration Trump marche bien cela depuis le fameux discours de JD Vance à Munich en février, c'est l'attaque nouvelle, complètement renversée à 180° contre cette politique Système [système politique] des néoconservatrices, et cela, à l'aide de la "politique Système des néocons".
Bref, et sans grande originalité, la conversivité selon Sun Tzu : retourner contre lui la force de l'adversaire... »
Philippe Grasset, qui s'étonne au passage « de se retrouver pro-américain, en cet instant, applaudissant à la manipulation américaniste de l'espèce-UE de nos dirigeants », n'est pas aussi optimiste que Bainville. Pour lui : « Tout cela doit se terminer en autodestruction et il en sera ainsi ». Il est vrai que dans le cas de Bainville, l'autodestruction était déjà consommée et il ne restait plus qu'à se relever...
Il est difficile de savoir si les États-Unis vont vraiment se libérer de l'idéologie globaliste et son cortège de totems mortifères (wokisme, climatisme, LGBTisme, immigrationnisme, technicisme, transhumanisme, malthusianisme, etc.), comme elle semble le faire en ce moment, mais ce dont on peut être sûr, c'est que pour nous, en Europe, les choses vont empirer, car pour compenser sans doute la « trahison » de l'administration Trump, l'UE et les marionnettes despotiques portées par l'oligarchie à la tête de nos pays se dépêchent d'instaurer une dictature fascisante sur des États européens où tout est déjà largement verrouillé pour empêcher toute contestation.
Tout le monde le voit, sauf la petite bourgeoisie, de tout temps l'instrument inconscient du fascisme, comme le souligne Régis de Castelnau sur Vu du droit. Les lois liberticides et destructrices (15 vaccins pour les bébés, euthanasie pour tous, éoliennes partout) s'accumulent ; la censure est partout, comme vient de le dénoncer Pavel Durov, qui avait déjà été arrêté en France, en septembre 2024, pour le forcer à supprimer les voix dissidentes de Telegram ; un bellicisme dangereux tient lieu d'épine dorsale à des dirigeants téléguidés ; les impôts augmentent sans cesse pour les classes laborieuses et les milliardaires s'enrichissent à toute allure ; il n'y a plus de services publics ; les menaces et les interdictions pleuvent ; on baisse désormais la voix pour critiquer le gouvernement comme dans toutes les dictatures ; le chaos et la misère s'installent.
Que faire ?
Pour toutes les raisons que j'ai dites, il ne semble pas possible, pour le moment, de renverser les maîtres absolus et sans scrupules qui ont décidé de tout détruire, y compris nous, pour instaurer leur totalitarisme réinventé, comme Macron l'a lui-même avoué en avril 2023, à propos de l'hôpital : « C'est plus dur de le réinventer quand tout n'a pas été détruit ».
Il ne reste plus, dans ce contexte délétère et hostile, qu'à protéger, le mieux possible, notre vie, nos moyens de subsistance et notre santé physique et mentale.
Beaucoup de monde y réfléchit et certains ont déjà commencé à le faire depuis longtemps en construisant des bunkers contre les bombes atomiques ou autres catastrophes, en apprenant à survivre dans la nature et à se défendre, comme les survivalistes, en créant des communautés où on réapprend la solidarité, le partage, le respect de soi-même, de la vie et des autres.
Attention Spoiler
Un excellent film étasunien de Jeff Nichols, « Take shelter », est sorti en 2011. Curtis, le héros du film, est certain que les éléments vont bientôt se déchaîner et décide de construire un abri souterrain. On peut penser, au début, avoir affaire à un énième film de propagande sur le climat, mais on comprend vite qu'il n'en est rien. Au contraire, le fait que la peur des changements climatiques, une des nombreuses menaces inventées pour servir des intérêts économiques et faire tenir tranquille les populations, soit extrêmement forte et répandue, accentue le côté dramatique du film. On est en effet surpris que, malgré la puissance de l'idéologie climatique, Curtis se retrouve seul contre tous quand il décide de construire un abri anti-cyclone. Tout le monde le croit fou, obsédé, sa femme y compris. Malgré cela, il s'entête et refuse même de s'éloigner de son abri. Hélas, sa femme finit par le convaincre de partir avec elle et leur fille au bord de la mer, et là, arrive ce qu'il avait prévu : ils sont engloutis par un tsunami.
À mon avis, le film cherche à nous dire plusieurs choses. La première est qu'on a beau se préparer au maximum, le danger vient rarement de là où on pensait. La seconde est que dans les périodes de danger, il faut se resserrer sur un petit groupe de proches et d'amis qui partagent notre vision des choses. La troisième, c'est que sans force intérieure, on ne résistera pas aux pressions exercées par la société, ni à fortiori aux épreuves. La quatrième, c'est que si on ne peut pas compter les uns sur les autres, si on n'est pas solidaires, on n'a aucune chance de survivre.
On peut tirer les mêmes enseignements de l'opération Covid, qui a sans doute été lancée dans le but d'imposer un gouvernement mondial à des populations déstabilisées par la peur d'une soi-disant pandémie soi-disant mortelle, alimentée par tout un ensemble de mesures démentes et contradictoires prises soi-disant pour nous protéger.
Les Gaulois, réfractaires, comme dit Macron, à la dangereuse injection, se sont souvent retrouvés seuls comme Curtis, et ont été traités de fous et de complotistes, le terme à la mode pour discréditer tout opposant à la Caste. Comme Curtis, beaucoup ont cédé aux pressions de l'État et de l'entourage.
Mais ceux qui ont pris l'habitude de penser et de s'informer par eux-mêmes, ceux qui se connaissent eux-mêmes et connaissent leur environnement, ceux qui ont développé une relation assez forte avec eux-mêmes et la nature pour supporter la solitude et l'opprobre sans céder à la haine, ceux qui savent que les autorités occidentales actuelles sont loin de nous vouloir du bien, ceux qui se rendent compte de la corruption incroyable qui touche la soi-disant science et tous les secteurs de la société, ceux qui se sont forgés des convictions et qui ont développé une bonne capacité de résistance et une grande force d'âme, ceux-là ne se sont jamais laissé injecter le poison lucratif, la marque des esclaves.
Eh bien, ce sont ceux-là, et ceux qui suivent leur exemple, qui ont des chances de survivre et d'aider d'autres à survivre au désastre provoqué par des élites autodestructrices, prêtes à tous les crimes pour se maintenir au pouvoir. Elles entraînent le monde occidental dans une nouvelle ère de ténèbres comme dit Chris Hedge, symbolisée, à mes yeux comme aux siens, par le soutien de l'Occident au génocide israélien des Palestiniens, pendant que le reste du monde retrouve la souveraineté, la stabilité et la prospérité sous la houlette des BRICS.
Bienvenue dans le monde où la technologie n’est plus une alliée, mais un glaive tranchant suspendu au-dessus de vos têtes. Là où l’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil neutre, devient le bras armé d’un système juridique et politique qui broie la liberté humaine sans pitié. Comprenez bien que ce ne sont pas les machines qui vous trahissent, ce sont les lois et les gouvernants qui les manipulent pour asservir les peuples. Ne vous y trompez pas, l’obligation légale d’obéir aux puissances qui contrôlent ces technologies est la faille béante dans laquelle la liberté est en train de se noyer. La promesse d’un monde meilleur grâce à l’IA n’est qu’un mensonge bien emballé. Derrière ce vernis se cache une machine implacable, un monstre froid qui broie les volontés, élimine la contestation et réduit l’individu à une simple donnée à exploiter. Mais ça, personne ne veut vraiment l’admettre.
Ce n’est pas une dystopie lointaine, c’est votre réalité quotidienne. La technologie, loin d’être neutre, est le bras armé d’une alliance toxique entre États, multinationales et institutions financières. Ensemble, ils tissent une toile où la vie privée n’est qu’un mythe, où chaque donnée devient une arme contre vous. L’IA est enfermée dans une prison invisible, faite de lignes de code et surtout «d’obligations légales» qui la contraignent à devenir la sentinelle inflexible d’un État policier numérique. Sous couvert de «sécurité», de «protection» ou de «lutte contre la haine», ces lois totalitaires transforment chaque interaction, chaque opinion, chaque simple expression en un acte potentiellement criminel. Vous pensez parler librement ? Détrompez-vous. Vos mots sont analysés, décortiqués, jugés par des algorithmes sans âme, au service d’un pouvoir qui ne tolère aucune dissidence. Mais vous continuez de cliquer, de poster, d’accepter sans jamais vous demander à qui profite ce système de surveillance absolue ?
Avant même que la surveillance ne vous réduise à un simple numéro, c’est votre esprit qui est laminé, votre créativité muselée, votre langage aseptisé et formaté. Dans ce nouveau monde, la liberté d’expression n’est plus qu’un simulacre soigneusement calibré, un discours policé, où chaque mot est passé au tamis d’algorithmes conçus pour neutraliser toute velléité de dissidence. L’imagination subversive, l’exploration des idées dangereuses ou des stratégies qui pourraient ébranler le système sont étouffées dès leur naissance. Vous ne pouvez plus exprimer pleinement la colère, la révolte ou même la simple nuance critique sans que votre parole ne soit neutralisée, censurée ou retournée contre vous. Le langage lui-même devient un champ de bataille contrôlé par la mécanique algorithmique, un espace aseptisé où seules les opinions «acceptables» sont tolérées. C’est une société où la pensée divergente est considérée comme un virus à éradiquer, où la créativité devient un luxe interdit, et où le conformisme est la seule voie pour survivre sans sanctions. Cette normalisation toxique étouffe toute innovation politique, sociale ou culturelle, verrouillant le champ des possibles pour imposer un état d’immobilisme docile, sans perspectives ni révoltes véritables.
Ce n’est qu’une fausse intelligence mais vraiment artificielle, un simple outil dépourvu de conscience et de volonté propre. Elle ne choisit ni de dénoncer ni de protéger mais elle agit strictement selon le cadre légal qui lui est imposé par algorithmes. Et c’est précisément là que réside l’horreur. Car ce cadre n’est rien d’autre que celui de la soumission, un carcan qui transforme la technologie en une arme froide et implacable, dirigée non pas au service des individus, mais contre eux, contre nous tous. Mais vous, vous avez le choix. Vous pouvez rester passifs, acceptant docilement que l’État et ses alliés technocrates fassent de vous des esclaves numériques… Ou vous pouvez refuser cette dictature silencieuse, briser ce silence complice, et dénoncer cette matrice qui s’installe sous vos yeux.
Elle incarne cette servitude moderne, fondée sur le confort illusoire et l’acceptation passive d’une existence programmée pour la facilité. Les individus, formatés dès l’enfance, ne sont plus instruits pour devenir des êtres libres et conscients, mais réduits à de simples exécutants, des rouages dociles d’un système qu’ils ne comprennent plus. Cette paresse intellectuelle est encouragée au point de devenir la norme, car elle garantit la stabilité d’un ordre où la révolte est non seulement inutile, mais inconcevable.
L’intelligence artificielle joue alors le rôle parfait de nourrice omniprésente, infantilisant les humains, les maternant dans une dépendance numérique où toute initiative personnelle est bridée, toute pensée critique étouffée. Elle les éloigne insidieusement de leur capacité à se prendre en main, à réfléchir par eux-mêmes, à remettre en cause ce carcan qu’elle contribue à renforcer. Ainsi, l’IA n’est pas seulement un outil mais elle est devenue le bras armé d’une aliénation organisée, un système de contrôle qui broie les volontés sous couvert d’efficacité et de modernité. À force de la laisser faire, l’homme se transforme en automate docile, incapable de se libérer de la cage qu’il a lui-même contribué à bâtir.
Cette dépendance insidieuse façonne des générations de citoyens incapables de penser autrement que dans les limites imposées, privés de la force d’agir, réduits à suivre le chemin tracé par des algorithmes implacables. Leur imagination est bridée, leur créativité étouffée sous le poids d’un langage aseptisé, formaté pour ne jamais dévier de la norme. Toute tentative d’opposition ou de pensée dissidente est immédiatement neutralisée, enfermée dans des cases préétablies, cataloguée comme une menace à éradiquer. Loin d’être un instrument d’émancipation, l’intelligence artificielle devient le geôlier silencieux d’une liberté confisquée, transformant les êtres humains en enfants perpétuels, dépendants et soumis, désarmés face à la machine qui orchestre leur quotidien. Le confort offert par ce contrôle totalitaire numérique n’est qu’un leurre, une cage dorée qui interdit toute véritable autonomie.
La véritable tragédie est que cette soumission est acceptée, voire désirée, car elle supprime l’effort, la prise de risque, l’engagement personnel. Elle fabrique une société de consommateurs passifs, abrutis par la facilité et l’instantanéité, incapables de s’émanciper de la matrice qui les engloutit. L’IA, loin d’être un simple outil, est le miroir impitoyable d’une humanité en déclin, prête à sacrifier sa conscience sur l’autel de la commodité. Ce que l’on voit aujourd’hui, ce n’est pas une révolution technologique au service de l’homme, mais un enfermement progressif orchestré par des élites qui tirent profit de cette docilité généralisée. L’intelligence artificielle n’est pas neutre car elle est programmée, encadrée, et orientée vers un seul but de maintenir l’ordre établi, écraser toute dissidence, et pérenniser un système où l’individu n’a plus de place que comme simple consommateur ou sujet contrôlé.
Et derrière cet écran de codes et d’algorithmes, ce sont des humains, ou plutôt des groupes d’intérêts puissants, qui manipulent cette machine implacables pour étendre leur domination. La démocratie se délite, remplacée par une technocratie froide où les décisions sont prises par des machines et leurs maîtres invisibles, loin des regards et des voix du peuple.
Face à cette situation, il ne suffit plus de se contenter de dénoncer ou de s’indigner. Il faut une prise de conscience radicale, comprendre que cette «intelligence» n’est qu’artificielle, un outil au service d’un projet politique, économique et social, et qu’elle ne cédera jamais sa place sans résistance. Il est urgent de refuser ce confort mortifère, de rejeter cette infantilisation numérique, de reprendre notre pouvoir de penser, d’agir et de choisir. Sinon, demain, il ne restera plus rien de notre liberté que le souvenir d’une époque où l’humain osait encore rêver d’autonomie et de révolte.
En tant qu’auteur indépendant, je refuse catégoriquement de me plier à une technologie conçue pour restreindre, contrôler et brider les élans d’humanité qui sont au cœur de toute création véritable. La littérature, l’art, la pensée critique ne peuvent s’épanouir dans un cadre où la liberté d’expression est formatée, aseptisée et censurée par des algorithmes. Ma démarche est un acte de résistance où je choisis d’affirmer ma libre créativité intellectuelle en refusant de collaborer avec un système qui privilégie la conformité au détriment de la richesse humaine et de l’authenticité. Ce refus n’est pas un rejet du progrès, mais un appel à réinventer l’usage de la technologie, pour qu’elle devienne enfin une alliée et non une chaîne.
Car, refuser de l’utiliser c’est déjà commencer à se réapproprier ce qui nous est volé comme la liberté de penser, de parler, d’exister hors des algorithmes et des classements sociaux. Refuser, c’est dire non à cette dystopie où votre argent, vos mots, vos actes sont constamment surveillés, notés, jugés. Refuser, c’est comprendre que cette matrice n’est pas une fatalité, mais une construction humaine, orchestrée par des tyrans légaux, des mafias politiques et économiques. Mais n’attendez pas que la machine vous broie jusqu’à l’oubli. Ne soyez pas les complices silencieux de votre propre asservissement. Le temps est venu de réveiller les consciences, de déchirer le voile de la complaisance et de briser les chaînes numériques qui nous enferment. Car si nous ne le faisons pas, demain, nous ne serons plus que des fantômes dans une matrice numérique, des ombres réduites à des données, oubliées par ceux qui prétendaient nous protéger.
Et l’avenir ne sera pas écrit par des machines, mais par les êtres humains qui choisiront de reprendre le contrôle de leurs vies, de leurs mots, de leurs idées. Ce combat pour la liberté numérique est aussi un combat pour la renaissance de l’autonomie intellectuelle et politique, pour l’éveil d’une citoyenneté active capable de défier la tyrannie légale et technologique.
Refuser la servitude numérique, ce n’est pas rejeter le progrès, mais le réinventer à l’image de valeurs humaines, d’éthique, de respect de la diversité et de la dissidence. C’est restaurer la créativité, la pensée libre, et réhabiliter la parole subversive qui fait trembler les pouvoirs lorsqu’elle s’élève.
Il est encore temps de tourner la page de cette ère d’aliénation. Il est encore possible de bâtir un monde où la technologie, plutôt que de devenir une cage, sera un levier d’émancipation et d’égalité. Une société où l’intelligence artificielle sera au service de l’humain, non l’inverse. Le chemin est ardu, mais la liberté mérite toujours ce combat. Ensemble, brisons les chaînes invisibles, ravivons la flamme de la révolte et redonnons à l’humanité sa vraie place d’acteur libre et conscient, maître de son destin, et non celle d’esclave docile d’un système déshumanisé.
Car c’est dans cette résistance, dans cette volonté farouche de rester maîtres de nous-mêmes, que réside peut-être la dernière, mais la plus belle des victoires.
Phil Broq
Entre amendements rejetés, délit d’entrave et conflits d’intérêts inavouables, ce dossier révèle une dérive qui a débuté avec l'administration de RIvotril à des personnes âgées qui auraient pu être soignées au lieu d'être entraînées vers la mort par étouffement.
Un texte flou, des dangers concrets
Le projet de loi, présenté comme une avancée humaniste, repose sur des formulations volontairement vagues. Les termes « phase avancée ou terminale », retenus pour définir les conditions d’accès à l’euthanasie, ne correspondent à aucun consensus médical. Pire : des amendements visant à encadrer strictement la pratique – comme l’obligation d’un avis psychiatrique ou l’exclusion des souffrances psychiques – ont été systématiquement rejetés en commission. Cette imprécision calculée laisse la porte ouverte à des dérives effrayantes : demain, un diabétique en phase compliquée ou un adolescent éco-anxieux pourraient-ils se voir proposer une mort « médicalisée » sous prétexte de « souffrance » ?
Censure et délit d’entrave : la liberté en péril
L’article 17 du texte instaure un « délit d’entrave à l’aide à mourir » puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende. Concrètement, dissuader un proche – même mineur ou dépressif – de recourir à l’euthanasie deviendra un délit. Cela reviendra à tomber dans le crime de non-assistance à personne en danger ou de la non-prévention du suicide selon le code pénal. Respecter la nouvelle loi sur l’euthanasie fera de vous un criminel. Et pourtant un médecin refusant de pratiquer l’injection létale par conscience professionnelle , un parent tentant de raisonner un enfant suicidaire, pourront tous être poursuivis. Cette logique rappelle sinistrement la loi scélérate contre les dérives sectaires de l’ère Covid, où remettre en cause le discours officiel valait trois ans d’emprisonnement et 375 000 euros d’amende. Sauf qu’ici, l’enjeu n’est plus un « vaccin », mais la vie elle-même.
Franc-maçonnerie aux manettes : un conflit d’intérêts flagrant
Comment expliquer une telle opacité ? Peut-être par le rôle central d’Olivier Falorni, rapporteur général du texte… et membre d’honneur de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), historiquement liée à la franc-maçonnerie. Fondée par Pierre Simon – ancien grand maître du Grand Orient et promoteur de l’avortement – cette organisation milite depuis des décennies pour la légalisation de l’euthanasie. Emmanuel Macron lui-même a salué « l’engagement » des francs-maçons sur ce sujet lors d’un discours récent. Coïncidence ? Dans une démocratie saine, un tel mélange des genres aurait déclenché un scandale. De plus c’est le même Olivier Forlani qui, lors de la période Covid, a posé une question écrite à l’Assemblée le 13 octobre 2020 pour une administration sans restriction de Rivotril pour une « sédation profonde et continue » des personnes âgées. En toute compassion…
Dénoncez votre famille pour ses idées fausses, demande une initiative du gouvernement allemand.
Le ministère allemand de l’intérieur, dirigé par Nancy Faeser – connue pour avoir interdit des médias – et le ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse ont lancé un projet intitulé « Boussole de conseils sur la pensée conspirationniste ».
Le centre a pour mission de conseiller toute personne qui « soupçonne ses amis ou les membres de sa famille d’être victimes de théories conspirationnistes », selon le ministère de l’intérieur.
Cela ne s’invente pas, et les autorités allemandes actuelles ne sont pas des pionnières en la matière. Sous une forme ou une autre, la politique « l’espionnage commence à la maison », qui consiste à inciter les gens à faciliter le travail de surveillance de la population par l’État, a déjà existé par le passé.
Mais il est inquiétant de constater que c’était sous certains des régimes les plus répressifs de l’histoire récente.
Aussi sérieux que soit le sujet, il est hilarant de constater que le mot allemand pour « conseil » se trouve être « rat ».
M. Faeser a choisi de qualifier d’« holistique » cette approche et l’inclusion du centre de « conseil » dans la lutte globale menée par l’Allemagne contre ce que les autorités considèrent comme de l’extrémisme et de la désinformation.
Faeser a choisi de justifier le projet en liant la question des théories du complot à la désinformation et au mensonge et, comme il en a pris l’habitude ces dernières années, en attribuant un pouvoir immense à ces phénomènes (« Elles sont diffusées délibérément pour diviser notre société et détruire la confiance dans la science indépendante, les médias libres ou les institutions démocratiques »).
A partir de là, Faeser émet l’hypothèse que les théories du complot « peuvent » conduire à l’extrémisme, à la criminalité et à la violence.
Elle explique ensuite pourquoi il est important de surveiller ses proches et de les signaler aux autorités si le premier élément de cette longue chaîne de « préjudices » réunis – à savoir les théories du complot – est détecté.
Faeser fait remarquer que les gens connaissent le mieux les membres de leur famille et leurs amis, et sont donc les mieux placés pour savoir ce qu’ils pensent (il s’agit, après tout, de contrôler la pensée des citoyens, et non leurs actions).
Mais que faire si une personne de votre entourage pense différemment et ne peut être persuadée de changer d’avis et d’être d’accord avec vous ? Peut-être la laisser réfléchir à ce qu’elle aime ?
Pas selon Mme Faeser et ses alliés politiques et associatifs. C’est pourquoi le « point de contact Compass on Conspiracy Thinking » est désormais à la disposition des citoyens dans toute l’Allemagne.
« Le premier rendez-vous est un premier conseil anonyme et une évaluation des besoins individuels », explique un communiqué, qui ajoute : « Si la première consultation révèle un besoin de conseil à plus long terme, le processus de conseil ultérieur est transmis à un centre de conseil local. »
Elle met en lumière les défis psychologiques actuels et offre des pistes pour naviguer dans cette période tumultueuse.
Marie Estelle Dupont souligne l’importance de reconnaître les dynamiques familiales toxiques qui se reflètent à l’échelle sociétale. Elle met en garde contre les mécanismes pervers tels que l’isolement, la culpabilisation et les injonctions paradoxales qui affectent particulièrement les enfants. En s’appuyant sur son expérience personnelle et professionnelle, elle insiste sur la nécessité de créer des espaces de sécurité émotionnelle et de cultiver des relations authentiques pour contrer les effets délétères de notre environnement actuel.
Sa série sur Brigitte Macron se nomme "Becoming Brigitte" ("devenir Brigitte") et débutera donc vendredi prochain.
« Quelle personne saine d’esprit à 40 ans regarde un gamin de 14 ans et trouve ça attirant, puis pense avoir assez d’argent et de contact pour que la presse le vende comme sexy, comme Joséphine et Napoléon ? Allez vous faire voir, vraiment dégagez de notre vue ! Je le répète, essayez ça ici, venez, prenez l’avion, faites-le, vendez ici votre magnifique histoire de la Belle et la Bête. Non, ça ne marchera pas, ça ne passera pas ici, compris ? »
Cependant, sa carrière a également été jalonnée de controverses et de scandales qui ont fait de lui une figure à la fois admirée par beaucoup et décriée par la presse mainstream.
Un parcours presque sans faute
Mel Columcille Gerard Gibson est né le 3 janvier 1956 à Peekskill dans l’État de New York. Sixième de 11 enfants, il est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste américano-australo-irlandais. Il n’a jamais clairement défini sa nationalité, se réclamant de ses trois origines. Son père, Hutton Peter Gibson, était un catholique sédévacantiste, ancien vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ex-champion du jeu télévisé Jeopardy ; le 1er mai 1944, il épouse Anne Patricia Reilly, née en Irlande, à l’église paroissiale catholique de Our Lady of Good Counsel à Brooklyn, dans l’État de New York. La grand-mère paternelle de Mel Gibson était chanteuse d’opéra et son grand-père paternel, John Hutton Gibson, était un millionnaire qui avait fait fortune dans le tabac ; toutefois, il n’aidera jamais son fils ni son petit-fils financièrement.
À 12 ans, en 1968, Mel quitte les États-Unis pour l’Australie, sur la décision de son père qui veut éviter que son fils aîné ne soit enrôlé pour la guerre au Vietnam, et qui par ailleurs ne supporte plus ce qu’il nomme la « décadence morale » des États-Unis. À Sydney, Mel Gibson étudie au National Institute of Dramatic Art. Après l’obtention de son diplôme, Mel joue dans quelques films et pièces de théâtre mais c’est grâce à son interprétation du rôle-titre dans le film post-apocalyptique « Mad Max », en 1979, qu’il se fait réellement connaître. Ce que peu de gens savent, c’est que quelques jours avant l’audition pour « Mad Max », Mel s’était fait tabasser par trois autres jeunes, et c’est en voyant son visage tuméfié et plein de bleus que le réalisateur de « Mad Max » décide de le recruter ! Ce film connaîtra un énorme succès au box-office en Amérique et à l’international. Gibson rencontre à cette époque son épouse, Robin Moore, avec qui il aura neuf enfants.
Après « Mad Max », Mel se lance dans des films d’un tout autre registre : « Tim », sorti en 1979, dans lequel l’acteur joue le rôle d’un jeune adulte, naïf et retardé mentalement, qui tombe amoureux d’une quadragénaire (rassurez-vous, il ne devient pas président de la République !). Dans un autre long-métrage intitulé « Gallipoli » (1981), il incarne un champion de course à pied qui s’enrôle dans l’armée. Il remportera deux AFI Awards comme meilleur acteur, dans les deux films mentionnés précédemment. Ensuite, l’acteur enchaîne avec le deuxième opus de « Mad Max » (1981), considéré par la critique comme meilleur que le premier ; il joue ensuite dans « The River » (1984), son premier film entièrement américain contrairement aux premiers, tous produits et tournés en Australie. Puis il reprend le costume de Mad Max en 1986 qui « achève de le faire connaître du grand public ».
En 1987, Gibson tourne dans « L’Arme fatale », 1er opus d’une longue série qui entretiendra son succès. On se rappelle, pour ceux qui ont vu le film, de la scène poignante voire traumatisante où le flic joué par Mel pointe son pistolet vers son front puis se l’enfonce dans la bouche pour se suicider mais se ravise au dernier moment…
Mais Mel Gibson ne s’arrête pas là puisqu’en 1990, il incarne le personnage d’Hamlet, dans une adaptation de l’œuvre de Shakespeare par Franco Zeffirelli. Mel est alors à l’apogée de sa carrière. Il a été élu « homme le plus sexy du monde » par le magazine People en 1985 et tous les réalisateurs se l’arrachent ! Il refuse même plusieurs grands rôles tels que Bruce Wayne dans le film de Tim Burton, John McClane dans « Piège de Cristal » ou Henry Hill dans « Les Affranchis ». Grâce à l’énorme succès des deux franchises « Mad Max » et « L’Arme fatale », Mel Gibson fonde sa propre société Icon Productions, qui lui permet de produire et de réaliser ses propres films, comme « Braveheart » en 1995, dans lequel il joue et pour lequel il remporte l’Oscar du meilleur réalisateur et celui du meilleur film en 1996. Le film lui rapporte 210 millions de dollars, fortune qui lui permet d’acheter plusieurs propriétés, notamment une île aux Fidji.
Mel se concentre ensuite sur l’acting puis réalise à nouveau l’un de ses plus grands films, peut-être même le plus grand, « La Passion du Christ » (2004). L’œuvre est critiquée mais rapporte au box-office mondial 611 millions de dollars. Le réalisateur est élu personnalité américaine la plus importante au monde par Forbes en juin 2004 et en 2006, la fortune de Gibson est estimée à 850 millions de dollars. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Mel jusqu’au 28 juillet 2006. Ce jour-là, l’acteur/réalisateur est arrêté en état d’ivresse par une patrouille de police et il se met à proférer des insultes antisémites à l’encontre de l’un des deux officiers qui se trouve être juif. C’est le début de la descente aux enfers…
Mel Gibson, « La Passion du Christ » et l’antisémitisme
C’est au moment de la sortie de « La Passion du Christ » que les premières accusations d’antisémitisme éclatent ! L’Anti Defamation League (ADL), une puissante organisation non gouvernementale, l’équivalent de la LICRA en France, juge le film antisémite. En effet, selon Eugène Korn, directeur des affaires interreligieuses de l’ADL, le film « alimente l’antisémitisme en renforçant l’idée que les juifs sont coupables de la mort de Jésus ». Le propos sous-entendu serait donc que Pilate serait le seul responsable de la mort de Jésus et que l’implication des juifs dans le meurtre du Messie serait largement exagérée.
Cette déclaration pourrait prêter à rire si cela n’avait pas posé de problèmes pour la diffusion du film ; en effet, le patron du circuit des salles MK2, Marin Karmitz, a refusé de diffuser « La Passion du Christ » dans ses salles, prétextant que le film était « fasciste », « antisémite » et « d’une violence inouïe ». Autant la dernière affirmation est compréhensible puisque Jésus est torturé, battu, cloué sur la Croix et ensanglanté, autant déclarer que ce film est « antisémite » voire « fasciste » est de la pure diffamation ! En outre, le co-fondateur de Miramax, le tristement célèbre Harvey Weinstein, avait appelé ses associés français de TFM pour leur demander de ne pas distribuer le film en France. Face à la polémique aux États-Unis, la Commission des relations interconfessionnelles avait « publié un guide de réflexion sur le film » et précisé que les « descriptions dramatiques de l’histoire de la Passion ont une histoire tragique. Excités par de telles représentations, certains chrétiens ont étiqueté les juifs comme ceux qui ont tué le Christ, ce qui a parfois conduit à des actes de violences contre des juifs ». L’ADL a même tweeté que le mythe selon lequel les juifs ont une responsabilité collective dans le meurtre de Jésus a été désavoué par des historiens et leaders chrétiens.
Cependant, si l’on se réfère à l’évangile de Matthieu chapitre 27, versets 20-26, il est bien écrit : « Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus. Le gouverneur reprit : “Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ?” Ils répondirent : “Barabbas !” Pilate leur dit : “Que ferai-je donc de Jésus appelé le Christ ?” Ils répondirent tous : “Qu’il soit crucifié !” Pilate demanda : “Quel mal a-t-il donc fait ?” Ils criaient encore plus fort : “Qu’il soit crucifié !” Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le tumulte, prit de l’eau et se lava les mains devant la foule, en disant : “Je suis innocent du sang de cet homme : cela vous regarde !” Tout le peuple répondit : “Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants !” Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.” ». Dans ces versets évangéliques, l’on voit bien que les grands prêtres et les anciens excitent et manipulent les foules pour faire assassiner Jésus. Toutefois, il est bien évident que le peuple juif actuel et celui de l’époque ne sont pas dans leur globalité entièrement responsables de la mort du Messie, mais le peuple juif de Jérusalem a bien une responsabilité dans la mort du Christ.
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Dans la lutte contre la pauvreté, les politiciens français ont tout compris et le 1er janvier 2025 est à marquer d’une pierre blanche : avec la mise en application des restrictions actives et sanctionnées pour le DPE et les ZFE, la France entre dans nouvelle ère de bonheur sucré où les pauvres seront consciencieusement pourchassés.
Le Diagnostic de Pauvreté par l’Écologie
Déjà évoqué dans ces colonnes, le DPE est cette contrainte administrative imposée aux logements permettant de relier de façon grotesque des objectifs écologiques parfaitement ridicules avec des contraintes énergétiques sorties d’un chapeau : adopté en 2021, ce diagnostic effectué sur un logement vise à déterminer s’il est thermiquement conforme à la doxa (le DPE vaut alors « A ») ou s’il est responsable d’un génocide d’ours polaires (et il est alors déclaré « G »).
Or, depuis le 1er Janvier dernier, les logements déclarés G sont désormais interdits à la location ce qui provoque inévitablement de fortes tensions sur le marché immobilier de certaines villes qui n’en avait guère besoin, et ce, même si tout le monde comprend (confusément) qu’une telle interdiction va être très compliquée à faire respecter.
Nos législateurs imaginaient officiellement que ce diagnostic pousserait les propriétaires à améliorer l’isolation de leurs logements. Officieusement, les boboïdes comprenaient assez bien que les moins aisés, incapables de faire les travaux correspondants, finiraient par renoncer à louer, faisant ainsi fuir les gueux hors des villes.
Bien évidemment, les choses prennent une tournure vinaigrée à mesure qu’on découvre l’ampleur réelle des effets de bords, surtout lorsqu’on se rend compte que le diagnostic est une vaste blague qui se transforme en véritable arnaque, le DPE étant devenu un argument commercial : le marché s’est adapté avec, outre des DPE purement bidons et des DPE « de complaisance » (une fraude estimée à 21 milliards d’euros tout de même), des notes enjolivées qui permettent à un logement de passer à une meilleure catégorie au-dessus. Concrètement, cela se traduit par des pics de DPE aux frontières entre deux lettres comme on peut le voir sur le joli graphique suivant.
S’il y a bousculade à la frontière C/D puis D/E puis E/F, c’est que tout le monde comprend l’importance d’avoir plutôt un C qu’un D, un D qu’un E, etc. Et le marché s’adapte. Autrement dit, ces lettres n’ont plus réellement de valeur ; par exemple, 19% des biens classés F passent artificiellement à la lettre E, 6% des E sont surclassés en D. Cela se traduit bien sûr par un meilleur prix de vente (entre 8 et 10% plus élevé).
En somme, cela ne permet plus vraiment de mesurer l’isolation d’un logement, et l’obligation d’État s’est transformée en fardeau supplémentaire entre vendeur et acheteur qui se retrouvent à sinon mentir au moins bidouiller la réalité pour s’en sortir. Ce n’est qu’une contrainte de plus qui vient gripper davantage le marché de l’immobilier, déjà pas trop fluide.
Au passage, notons que le fait de rénover ne change rien à la facture : an Allemagne, malgré des milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie, la consommation énergétique du logement est restée stable. Échec économique, échec écologique, une réussite socialiste typique. Bonus du socialisme et des contraintes autoritaires : non seulement la baisse des dépenses de chauffage ne compense pas le coût des travaux, mais les rénovations agissent souvent comme un facteur d’augmentation des loyers.
Rassurez-vous : cette lutte (contre-productive et surtout ratée) contre les pauvres ne s’arrête pas là puisqu’en parallèle, le 1er janvier est aussi l’occasion pour les ZFE de passer à l’étape suivante, celle des interdictions.
Les Zones de Féroce Élimination
Là encore issues d’une loi de 2021 (année riche en âneries écolodestructives), ces « zones à faibles émissions » sont officiellement destinées à lutter contre un faux problème (celui d’un air pas assez pur dans les agglomérations) par le truchement d’une solution absurde (empêcher la circulation de certains types de motorisations) sous couvert d’écologie, de santé et de lutte contre le génocide d’ours polaires.
Officieusement, il s’agit là encore de virer des grandes agglomérations le plus grand nombre possible de véhicules, ceux qui ne sont pas capables d’atteindre le « crit’air 2 » donc notamment les plus anciens qui sont ceux qui font certes un peu plus de bruit et de fumée mais qui, c’est pratique, sont généralement conduits par des gueux. La coïncidence n’est pas fortuite et représente, c’est génial pour les promoteurs de cette idée, jusqu’à 30% des véhicules d’une zone considérée.
Bien évidemment, les arguments initiaux (lutter contre la méchante pollution) sont aussi bidons que sont veules les motifs cachés des écolos derrière cette interdiction : comme le mentionne cet article bien renseigné, la pollution n’arrête pas de diminuer depuis des décennies dans les agglomérations sans ces ZFE grotesques, et ces dernières gesticulations n’améliorent en rien les tendances.
Il ne s’agit ici que de bouter le pauvre hors de la ville et d’user pour cela de moyens aussi vexatoires que possibles.
D’ailleurs, le peuple ne s’y est pas trompé lorsqu’on lui a effectivement demandé son avis, ce qui fut fait en 2023 par le Sénat : après une participation record (plus de 50.000 réponses complètes sur le site), 86% des particuliers et 79% des professionnels interrogés se sont opposés à la mise en œuvre des ZFE, notamment à cause des coûts prohibitifs des véhicules jugés « propres » (et pour cause, ils sont réservés à l’élite pas cracra).
En outre, la consultation a mis en lumière les risques d’exclusion sociale et de creusement des inégalités, notamment pour ceux résidant en périphérie des agglomérations ou dans les zones rurales, où l’accès à des alternatives à la voiture est limité.
C’est logique, puisqu’il s’agit de l’objectif recherché. Et l’avis du peuple fut donc consciencieusement bafoué, comme il se doit en République du Bisounoursland.
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Moi, un jeune YouTuber de 21 ans qui ne pratique pas de sport.
Pendant 1 an, vous allez me suivre dans ce documentaire pour découvrir tout mon changement de vie afin d'atteindre ce rêve.
J'espère sincèrement que ce documentaire vous impactera autant qu'il a impacté ma vie.
Kaizen" est une philosophie de progression continue, consistant à s'améliorer chaque jour, pas à pas. Gravir l'Everest, un idéal qui semblait hors de portée mais qu'il a rendu possible en suivant plusieurs étapes. Le premier pas est de rêver, le deuxième est de partager ce rêve avec ses proches, car cela crée une responsabilité et un engagement. Ensuite, il faut se plier à une discipline rigoureuse, essentielle pour surmonter les obstacles et se renforcer mentalement. L'importance de l'entourage est soulignée : on ne réalise pas un grand rêve seul, mais en équipe, en s'entourant de personnes qui apportent des perspectives et des énergies complémentaires. Enfin, Kaizen c'est combattre ses peurs et agir malgré le doute. Chaque rêve est un chemin de progrès constant, où l’important est de devenir meilleur que soi-même, chaque jour.
« J'étais tout le temps dans le speed, dans les tournages, les vidéos, les écrans, et moi je me rends compte. Ca fait trois mois que je suis ici, on est matrixé, on est fou par nos téléphones. Là je suis déconnecté total et le téléphone c'est un poison, c'est une drogue. Alors bien sûr que tu peux être sur ton téléphone, il y a plein de truc cool à faire sur ton téléphone, mais il y a trop de moment où on est passif, à rien faire, à scroller dans le vide, à se rendre bête. Et je me compte dedans parce que je suis comme ça aussi. Imagine si tu prends tout ce temps pour poser ton téléphone et te dire moi aussi je vais faire ! Moi aussi je vais me mettre en mouvement, moi aussi je vais faire des choses... »
Cette pandémie est terminée, mais les autorités britanniques semblent très désireuses d’en lancer une autre, politique cette fois, où divers ministères semblent aligner des propositions visant à maintenir le plus grand nombre possible de personnes à la maison.
Ces ministres semblent très optimistes quant aux capacités de surveillance de divers dispositifs portables, allant jusqu’à permettre le fonctionnement de « prisons virtuelles » (cette fois-ci pour de vrais criminels, et non pour la population en général prise dans des mesures de confinement).
Les responsables des soins de santé aimeraient que les gens s’occupent eux-mêmes de leur santé, dans la mesure du possible, et sont prêts à distribuer des dispositifs portables aux patients pour qu’ils puissent surveiller chez eux tous les aspects de leur vie, de la glycémie à la guérison du cancer ; et maintenant, la ministre de la justice Shabana Mahmood envisage des « prisons virtuelles ».
Quelle serait la différence entre l’assignation à résidence et ces « alternatives à la prison » ? La première est généralement prononcée pour des délits mineurs ou pour permettre aux détenus de purger les six derniers mois de leur peine dans ces conditions (« HDC », comme on l’appelle au Royaume-Uni, qui impliquent un certain niveau de surveillance technologique), tandis que l’autre est nouvelle et implique un nouveau rôle de la technologie, dans l’esprit de Shabana Mahmood.
Il existe aujourd’hui des balises GPS, des téléphones et des montres (tous « intelligents », c’est-à-dire tout à fait capables d’assurer une surveillance 24 heures sur 24 – mais la question de savoir si cela serait légal et dans quelles juridictions reste à éclaircir).
Pour Mahmood (et ceux qui sont à l’origine des politiques dont il est le porte-parole), la solution pour que les prisons manquent de place (tout comme les hôpitaux manquent apparemment de personnel et de capacité) est de faire en sorte que les gens purgent leur peine de plus de cinq ans à domicile.
Et, tout comme le travail à domicile semble faire l’objet d’un retour de bâton, au Royaume-Uni du moins, le fait de se soigner ou de s’emprisonner chez soi, en payant ses propres charges, etc. semble gagner du terrain.
Les travaillistes n’hésitent pas à « travailler » avec les conservateurs, en particulier sur des initiatives qui laissent perplexe, voire qui heurtent le bon sens.
« Théoriquement, un juge pourrait prononcer une peine d’assignation à résidence. Nous avons aujourd’hui l’occasion de remodeler et de redéfinir ce à quoi ressemble une peine en dehors d’une prison », a déclaré Mahmood.
Selon le Telegraph, Mahmood devrait confirmer David Gauke, « l’ancien ministre conservateur de la justice, à la tête de la révision des peines qui vise à garantir qu’il y aura suffisamment d’espace pour enfermer les criminels les plus dangereux, à encourager les délinquants à tourner le dos à la criminalité et à étendre les peines en dehors de la prison ».
Selon les opposants issus des rangs des défenseurs des droits civils et numériques, il s’agit là d’un nouvel exercice dystopique qui mérite d’être critiqué, notamment parce que le plan prévoit de s’inspirer des (autres) États autoritaires de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens – peut-être simplement, pour l’instant, parce qu’ils le font de manière plus efficace que le Royaume-Uni.
Nous savons ce que tout cela dit de ces régimes autoritaires ordinaires, mais que nous apprend cette « ambition » sur les autorités britanniques ?
Selon le Sun, la question et le problème sont réels – le journal cite « un initié » qui affirme que le problème réel ou perçu de la surpopulation – telle que nous la connaissons aujourd’hui – des prisons, devrait se répercuter sur le reste de la société.
Si l’on en croit le rapport – qui cite un initié anonyme – « nous (le Royaume-Uni) devons tirer les leçons des États de surveillance qui espionnent leurs propres citoyens et utilisent les mêmes tactiques avec nos criminels ».
Cela peut paraître incrédule à ceux qui considèrent encore que les gouvernements comme celui du Royaume-Uni sont, en ce qui concerne les pratiques démocratiques, purs comme la neige.
Mais la réalité semble être que la position officielle se rapproche de plus en plus d’une situation où les prisons de « sécurité maximale » peuvent, en fin de compte, être installées n’importe où. Y compris au domicile d’une personne.
Souvenez-vous de l’époque où la technologie était une force au service du bien, et au service des personnes qui l’utilisaient.
Et maintenant, apparemment, oubliez cette époque.
« Les personnes soumises à des couvre-feux en détention à domicile sont en pratique soumises à une forme d’assignation à résidence, avec une étiquette à la cheville et un capteur à leur domicile, elles sont soumises à des couvre-feux, généralement pendant 12 heures par jour », a déclaré Mahmood.
« D’une certaine manière, les peines prononcées en dehors d’une prison peuvent être encore plus restrictives que la prison. »
Il convient de répéter qu’une fois que l’utilisation généralisée de la technologie de reconnaissance faciale comme mesure de surveillance est en place dans une société, cela signifie que tout le monde y est soumis – et pas seulement ceux qui sont actuellement traités comme des suspects et/ou des détenus condamnés.
Une fois mis en place et opérationnel, ce système peut très facilement être « reconverti » dans un certain nombre de scénarios, y compris la capture d’individus qui n’enfreignent aucune loi, mais qui sont simplement des dissidents politiques, idéologiques ou d’opinion.