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insécurité et cyberspace

Réseau InternationalL’insécurité dans le cybermonde

Réseau International - 07 mar 2024

Aujourd’hui, une grande partie des informations sensibles des États, des entreprises et des particuliers est traitée et stockée sur des supports numériques.

   

La production et la distribution d’électricité, la production industrielle en général, les transports de masse, les communications, la commercialisation de toutes sortes de biens et de services, la finance, les dépôts d’information et bien d’autres activités sont exploitées, sauvegardées et contrôlées par des systèmes informatiques qui font un usage permanent et massif de plates-formes de réseau, qui sont dans la plupart des cas liées à l’internet.

Dans un monde où la guerre n’a plus aucune limite, le cyberespace est sans aucun doute l’un des champs de bataille les plus actifs. La militarisation du cyberespace et son utilisation à des fins d’agression militaire ont des objectifs multiples, allant de la capture d’informations stratégiques des forces armées et du gouvernement de l’ennemi aux campagnes de désinformation qui génèrent la panique, l’anxiété et l’incertitude au sein de la population, en passant par l’interruption des services de communication, de l’approvisionnement en énergie, en eau et en gaz, entre autres, qui perturbent la vie de la population civile et les opérations militaires. Les pirates informatiques et les spécialistes techniques du matériel et des logiciels sont essentiels pour agir en tant qu’opérateurs dans ce type de guerre, à la fois pour planifier et exécuter des cyberattaques et pour les prévenir.

Les États-Unis disposent de grands avantages dans le domaine de la technologie numérique, qu’ils utilisent à leur guise et toujours dans leur intérêt militaire, politique et/ou économique. Nombre de leurs entreprises technologiques ont réussi à atteindre des positions monopolistiques ou quasi-monopolistiques dans divers domaines du monde numérique. Le système d’exploitation installé sur la grande majorité des ordinateurs de bureau et portables dans le monde appartient à une société américaine, et ce système est manipulable de multiples façons, notamment par ses créateurs et par les agences gouvernementales américaines, bien plus que par des pirates indépendants ou des agences d’autres gouvernements. De nombreux programmes antivirus, les programmes de gestion et de stockage du courrier électronique les plus populaires, ainsi que les principales plateformes de réseaux sociaux appartiennent à des entreprises américaines qui, depuis le 11 septembre 2001 et l’adoption du Patriot Act, sont obligées de remettre à leur gouvernement toutes les informations requises sur les utilisateurs et les clients ou de permettre aux agences gouvernementales d’agir sur les logiciels et le matériel de leurs entreprises pour faciliter l’interception ou l’extraction de toutes sortes d’informations privées.

Le gouvernement américain a espionné des millions de personnes utilisant des réseaux de téléphonie mobile et des réseaux sociaux développés par des entreprises américaines. Selon Eduard Snowden, la National Security Agency (NSA) a accédé aux serveurs de données de ces entreprises, avec ou sans leur consentement, détruisant ainsi la vie privée de millions de citoyens aux États-Unis et dans le monde. Elle a également espionné des dirigeants politiques du monde entier, y compris leurs plus proches collaborateurs, comme la chancelière allemande Angela Merkel, d’autres membres du gouvernement allemand ainsi que des responsables français, suédois et norvégiens, avec le soutien et la complicité des services de renseignement danois. Depuis quelques jours, des informations circulent dans les médias occidentaux exposant l’espionnage sur Trump, candidat en 2016, demandé par le président Obama aux Britanniques, qui ont confié la tâche au General Communications Headquarters (GCHQ), une agence d’espionnage technologique, qui avait de l’expérience aux États-Unis, puisqu’elle avait mené des renseignements, entre autres, sur des citoyens irlandais résidant dans ce pays.

D’autre part, ils contrôlent les outils (réseaux sociaux, médias et industrie culturelle) et les méthodes (guerre cognitive, guerre psychologique, guerre communicationnelle) avec lesquels, entre autres, ils manipulent la conscience sociale, propagent des idées suprématistes et extrémistes, tentent de changer l’histoire et génèrent des manifestations antigouvernementales dans les pays qu’ils qualifient d’«indésirables», afin d’en changer le gouvernement.

Les États-Unis et leurs partenaires les plus dociles ont ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité en 2001, proposé l’«Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace» en 2019 et également signé en 2022 la Déclaration sur l’avenir de l’internet, toutes ces propositions étant édulcorées avec un langage typiquement occidental. Liberté, équité, droits de l’homme, responsabilité, internet libre, fiable et sûr, lutte contre les dictatures, le terrorisme et les crimes de toutes sortes sont les termes répétés dans toutes ces propositions qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur monde basé sur des normes néocoloniales et impérialistes. Les pays du Sud doivent être vigilants pour ne pas se laisser piéger par ces propositions occidentales qui visent à maintenir leur capacité de domination en prolongeant la vie de l’unipolarité.

L’impérialisme n’a pas de limites ni de restrictions, il utilisera donc tous les arsenaux à sa disposition.

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IA la fin du monde

Echelle de JacobIntelligence artificielle: la fin du monde est garantie !

Echelle de Jacob - 03 mar 2024

Pour passer à la toute-puissance de l'intelligence artificielle (IA), il est nécessaire de conceptualiser l'humanité elle-même comme un grand ordinateur, dont les éléments ne fonctionnent cependant pas trop parfaitement.

   

Alexandre Douguine

Le matérialisme, le nominalisme, l'évolutionnisme, la philosophie analytique (basée sur le positivisme logique) et la technocratie préparent une base théorique pour cela (diffusée et mise en œuvre par la science, l'éducation et la culture).

En un sens, l'humanité, telle qu'elle est représentée par la science et la philosophie modernes, est déjà une IA, un réseau neuronal. L'IA est humaine dans la mesure où la pensée de l'humanité est artificielle, émulée par les épistémologies du moderne et du postmoderne.

L'État bourgeois est un ordinateur de première génération.
La société civile est de la deuxième génération.
La domination complète du gouvernement mondial est de la troisième génération.
La transition vers l'IA est la quatrième, la finalisation du processus d'aliénation.

L'histoire du capitalisme est le processus de création du superordinateur. Il est impossible de s'arrêter à mi-chemin. La nouvelle ère culminera nécessairement dans l'IA.

La seule façon de changer cela est de rejeter la modernité dans son ensemble, avec toute sa représentation scientifique du monde, qui abhorre Dieu et l'homme.

Et la philosophie du genre est l'avant-dernière étape de ce parcours : les transgenres sont un échauffement avant la transition vers des individus trans-humains (l'humain est optionnel). Après avoir rejeté le christianisme et le Moyen-Âge, l'Occident, comme les lemmings, s'est précipité dans le précipice. Comment s'étonner d'être précipité vers le bas ?

L'IA est l'arrêt final. Mais nous sommes montés dans ce train il y a 500 ans. La seule façon de changer les choses est de faire dérailler le capitalisme. Et maintenant.

Sinon, bonjour le dragon.

Et OOO est en général l'ontologie parfaite et développée des paysages posthumains - le génocide du sujet en faveur des Grands Dehors (lisez dieux idiots - leur métaphore, pas la nôtre !).

Les Grands Dehors gouvernent le monde moderne. La Novorossiya lui barre la route. L'Opération Militaire Spéciale est une guerre philosophique.

La tâche des Russes est de surmonter la cyber-réalité. Il n'est guère possible de l'éviter. Nous devrons chevaucher le tigre et transformer le poison en médicament. L'idée russe doit vaincre et soumettre non seulement l'Ukraine, mais aussi l'intelligence artificielle. Tels sont les enjeux.

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macron va-t-en guerre

Le Media en 4-4-2Envoyer les civils français à la guerre ou alors la prison

Le Media en 4-4-2 - 02 mar 2024

Une loi permet à Macron d’envoyer les civils français en guerre ou à les emprisonner pendant 5 ans et 500.000€ d’amende s’ils refusent.

   

Qui s'en souvient de ce qu'il s'est passé à l'Assemblée nationale le 1er août 2023 ? Le gouvernement Macron a fait voter la possibilité de réquisitionner les biens et les personnes "en cas de menace", par décret en conseil des ministres. Cette décision suscite des inquiétudes quant à son potentiel d'abus et de restriction des libertés individuelles. Surtout depuis les déclarations complètement folles de notre Président concernant l'envoi de troupes au sol en Ukraine...

Selon les termes de cette loi, toute personne ou entité, physique ou morale, ainsi que tout bien ou service nécessaire, pourra être réquisitionné si une menace, actuelle ou prévisible, pèse sur les activités essentielles à la vie de la nation. Le gouvernement justifie cette mesure en affirmant qu’elle est cruciale pour faire face à d’éventuelles crises majeures, qu’elles soient d’ordre sécuritaire, sanitaire ou autre.

Ce texte législatif, intégré au projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030, a été adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale le 7 juin 2023. Les députés et sénateurs se sont réunis en commission mixte paritaire le 6 juillet 2023 pour discuter d’une version finale du projet de loi, avec l’espoir du gouvernement de le promulguer aux alentours du 14 juillet.

Art. L. 2212‑1
En cas de menace, actuelle ou prévisible (…) la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut être décidée par décret en Conseil des ministres.

Art. L. 2212‑2
Lorsqu’il n’est pas fait application de l’article L. 2212‑1, en cas d’urgence, si la sauvegarde des intérêts de la défense nationale le justifie, le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service.

Art. L. 2212‑5
Les personnes physiques sont réquisitionnées en fonction de leurs aptitudes physiques & psychiques et de leurs compétences professionnelles ou techniques.

Art. L. 2212‑6
Dans le respect du présent titre, peut être soumis à une mesure de réquisition :
1° Toute personne physique présente sur le territoire national
2° Toute personne physique de nationalité française ne résidant pas sur le territoire national

Art. L. 2212‑9
Est puni d’un emprisonnement de 5 ans et d’une amende de 500.000€ le fait de ne pas déférer aux mesures légalement ordonnées en application des articles L. 2212‑1 et L. 2212‑2.

Les éléments essentiels de l’Article 23

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paysans vs l'Union Européenne

VoltairenetL’Union européenne contre les paysans

Voltairenet - 29 fév 2024

Partout dans l’Union européenne, les paysans se dressent contre la Politique agricole commune (PAC) qui pourtant les subventionne.

   

Les gouvernements leur répondent avec des mesures d’ajustement, des simplifications bureaucratiques et quelques paroles de réconfort. En réalité, ils sont impuissants face à une structure conçue pour appliquer une idéologie qui se révèle folle.

Dans toute l’Europe occidentale et centrale, les paysans manifestent. Ce fut d’abord aux Pays-Bas, en Italie, en Suisse et en Roumanie, aujourd’hui en Espagne, en France, en Allemagne et en Pologne. Cette jacquerie à l’échelle continentale se soulève contre la Politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne.

Lors de la signature du Traité de Rome, instituant la Communauté économique européenne, en 1957, les six États fondateurs (Allemagne de l’Ouest, Belgique, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas) ont accepté le principe de libre circulation des marchandises. Ils s’interdisaient ainsi toute politique agricole nationale.

Afin de garantir des revenus aux paysans, ils mirent donc en place une politique agricole commune. Selon les États-membres, une aide de l’Union européenne est versée aux régions qui les répartissent aux agriculteurs ou directement aux exploitants (comme en France). C’est le « Premier pilier ». En outre, la Commission européenne détermine des normes de production afin d’améliorer la qualité de vie des populations rurales et celle de leurs productions. C’est le « Second Pilier ».

Le Premier pilier n’a pas résisté à l’élargissement de l’Union européenne, et au passage au libre-échange global (L’UE adhère à OMC en 1995) qui induit une augmentation démesurée des subventions communautaires. Le Second pilier a été pulvérisé par le Pacte vert pour l’Europe (2019) qui ambitionne de faire baisser la température de la Terre en limitant les émissions de gaz à effet de serre.

En l’absence de PAC globale, il n’existe pas de solution à l’échec du Premier pilier : le principe anglo-saxon de libre-échange global est incompatible avec celui du libre-échange européen compensé par la PAC européenne. Des prix plancher des produits agricoles, tels qu’annoncés par divers exécutifs nationaux, ne sauveront pas les paysans, mais au contraire les tueront dans la mesure où l’on continuera à accepter des produits importés à des prix bien plus bas.

Quant au Second pilier, il ne poursuit plus d’objectif politique, mais idéologique. En effet, l’affirmation selon laquelle le réchauffement de la planète n’est pas local, mais global, est contredit par les relevés de température. Tandis que l’affirmation selon laquelle il ne provient pas de facteurs astronomiques, mais de l’activité humaine, ne résiste pas au débat scientifique.

Rappelons que le Groupe inter-gouvernemental d’étude sur l’évolution du climat (GIEC) n’est pas une académie scientifique, mais une réunion de hauts-fonctionnaires (dont certains sont des scientifiques, mais qui siègent toujours en tant que hauts-fonctionnaires) constituée, en 1988, à l’initiative de Margaret Thatcher pour justifier le passage du charbon au pétrole, puis au nucléaire [1]. Ses conclusions, si elles ont été approuvées par les gouvernements qui peuvent passer au nucléaire, ont été violemment rejetées par des cénacles scientifiques dont la prestigieuse Académie des sciences de Russie [2]. Le prétendu « consensus scientifique » en la matière n’existe pas plus que la fameuse « communauté internationale » qui « sanctionne » la Russie. Au demeurant, la science ne fonctionne pas par consensus, mais par essai-erreur.

Les tentatives de développer un tourisme vert dans les zones rurales ne sauvera pas les paysans. Tout au plus leur permettra-t-il de louer des chambres dans leurs fermes quelques semaines par an. Le problème n’est pas de changer d’activité, mais de permettre aux paysans de vivre et de nourrir leur population.

Les paysans d’Europe occidentale et centrale sont aujourd’hui dépendants des subventions européennes. Ils ne s’opposent pas à l’Union européenne qui leur permet de survivre, mais dénoncent ses contradictions qui les étouffent. La question n’est donc pas d’abroger tel ou tel règlement, mais de dire quelle forme d’Union européenne nous souhaitons construire.

Les prochaines élections de l’Union européenne se tiendront en juin. Il s’agira d’élire les députés du Parlement européen, les seuls élus de l’Union. En effet, le Conseil n’est pas élu au plan de l’Union, mais est composé de chefs d’État et de gouvernement élus au plan national, quant à la Commission, elle n’est pas élue du tout et représente les intérêts des parrains de l’Union.
Les différents projets de construction européenne

Pour comprendre cet étrange système, et éventuellement le modifier, revenons sur son origine : de l’entre-deux-guerres (1918-1939) à l’immédiat après-guerre (1945-57), il y a eu six projets concurrents d’union.

1- Le premier était porté par les Républicains radicaux. Il visait à unir des États administrés par des régimes comparables. On parlait alors d’unir des pays d’Europe et d’Amérique latine gouvernés en République.
La définition des Républiques et des Monarchies n’avait aucun rapport avec les élections et les successions dynastiques. Ainsi, le roi de France Henri IV se décrivait comme « républicain » (1589-1610), dans la mesure où il se dévouait au Bien commun de ses sujets et non pas aux intérêts de sa noblesse. Notre lecture des Républiques et des Monarchie date des Démocraties (le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple). Elle se focalise sur les règles de désignation des dirigeants et non plus sur ce qu’ils font. Ainsi, nous considérons le Royaume-Uni contemporain comme plus démocratique que la France et ne tenons pas compte des invraisemblables privilèges dont jouit la noblesse britannique au détriment de son peuple.
L’Argentine d’Hipólito Yrigoyen (qui était alors la principale puissance économique des Amériques) aurait côtoyé au sein de cette union la France d’Aristide Briand (dont l’Empire s’étendait sur tous les continents). Le fait que ces Républiques ne soit pas nécessairement contigües ne choquait personne. Au contraire, cela garantissait que l’union ne se transformerait jamais en une structure supra-nationale, mais resterait un organe de coopération inter-étatiques.
Ce projet sombra avec la crise économique de 1929 et la montée du fascisme qu’elle provoqua.

2- Le deuxième était celui d’une union qui garantirait la paix. Le ministre des Finances français, Louis Loucheur, assurait que si l’Allemagne et la France s’unissaient dans un seul complexe militaro-industriel, ils ne pourraient plus se faire la guerre. [3].
Il fut réalisé lorsque, après la Seconde Guerre mondiale, les Anglo-Saxons décidèrent de réarmer l’Allemagne. En 1951, l’ancien ministre pétainiste Robert Schuman créa la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA).
La CECA a pris fin en 2002 et a été intégrée par le Traité de Nice à l’Union européenne.

3- Le troisième emprunte aux deux précédents. Il a été rédigé par le comte autro-hongrois Richard de Coudenhove-Kalergi. Il vise à unir tous les États du continent (sauf le Royaume-Uni et l’URSS) au sein d’une « PanEuropa ». Dans un premier temps, il se serait agi d’une fédération comparable à la Suisse, mais à terme ce serait devenu une entité supra-nationale sur le modèle des États-Unis et de l’URSS stalinienne (qui défendait les cultures des minorités ethniques) [4].
Ce projet a été plus ou moins réalisé avec le soutien des États-Unis. C’est, en 1949, la création du Conseil de l’Europe. J’écris « plus ou moins » parce que le Royaume-Uni en est un membre fondateur, ce qui n’était pas initialement prévu. Ce Conseil a élaboré une Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CSDHLF). Il s’est doté d’une Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) chargée de veiller à son application.
Cependant, à partir de 2009, de nombreux magistrats de cette Cour ont été sponsorisés, pour ne pas dire corrompus, par le milliardaire états-unien George Soros. Progressivement, ils ont interprété la Convention de manière à modifier la hiérarchie des normes. Par exemple, aujourd’hui, ils considèrent que les Traités internationaux sur le sauvetage en mer (qui prévoient
de débarquer les naufragés dans le port le plus proche) doivent s’effacer devant le droit des migrants à introduire des demandes d’asile politique en Europe.
Aujourd’hui, cette Cour juge en son absence et condamne systématiquement la Fédération de Russie, alors que celle-ci a été suspendue du Conseil de l’Europe, puis l’a quitté.

4- Le quatrième projet, le « Nouvel Ordre Européen », était celui du III° Reich à partir de 1941. Il s’agissait d’unir le continent européen en répartissant sa population, par région, selon des critères linguistiques. Chaque langue régionale, comme le Breton, aurait eu son État. L’État de loin le plus important aurait été celui où l’on parle allemand (Allemagne, Autriche, Liechtenstein, Luxembourg, Suisse alémanique, Tyrol italien, Sudètes tchécoslovaques, Carpates slovaques, Banat roumaine, etc.). En outre, des critères raciaux aurait déterminé les populations qui auraient été« réduites » (Juifs, Tsiganes et Slaves) et mises en esclavage.
Ce projet a été négocié entre le chancelier Adolf Hitler et le duce Benito Mussolini par l’entremise du juriste allemand Walter Hallstein. Il a été partiellement réalisé durant la Seconde Guerre mondiale, mais s’est effondré avec la chute du III° Reich.

5- Le cinquième projet fut formulé, en 1946, par l’ancien Premier ministre britannique, Winston Churchill [5]. Son objectif était de réconcilier le couple franco-allemand et d’écarter les Soviétiques. Il s’inscrit dans la vision de la Charte de l’Atlantique (1942) pour qui le monde d’après-guerre devait être gouverné conjointement par les États-Unis et l’Empire britannique. Plus encore, il participe de sa vision du rôle du Royaume-Uni appuyé sur le Commonwealth. Du côté atlantique, il développe une relation privilégiée avec les États-Unis et, du côté continental, il supervise l’Europe dont il ne se considèrent pas comme membre.
Winston Churchill a lancé simultanément plusieurs institutions. En définitive, c’est ce projet qui a été réalisé d’abord, en 1957, sous le nom de Communauté économique européenne (CEE) puis, en 1993, sous celui d’Union européenne (UE). Il emprunte des éléments à trois des projets précédents, mais jamais à celui de l’union des Républiques.
Les Anglo-Saxons ont toujours contrôlé la CEE-UE via la Commission européenne. C’est la raison pour laquelle elle n’est pas élue, mais nommée. D’ailleurs, Londres en a fait nommer comme premier président Walter Hallstein, l’ancien conseiller du chancelier Adolf Hitler pour les questions européennes. Par ailleurs, la Commission disposait initialement du pouvoir législatif qu’elle partage aujourd’hui avec le Parlement européen. Elle l’utilise pour proposer des normes que le Parlement valide ou rejette. Toutes ces normes reprennent mot à mot celles de l’Otan qui, contrairement à une idée répandue, ne se préoccupe pas seulement de Défense, mais de l’organisation des sociétés. Les bureaux de l’Otan, initialement situés au Luxembourg et aujourd’hui à côté de la Commission à Bruxelles, lui transmettent ses dossiers, depuis la largeur des routes (pour laisser passer les blindés) jusqu’à la composition du chocolat (pour composer la ration du soldat).

6- Le sixième projet a été développé par le président français Charles De Gaulle en réponse à celui des Britanniques. Il entendait construire une institution non pas fédérale, mais confédérale : l’« Europe des Nations ». Il déplora le Traité de Rome, mais l’accepta. Il interdit en 1963 et en 1967 au Royaume-Uni d’y adhérer. Il précisa que si élargissement devait y avoir, ce serait de Brest à Vladivostok, c’est-à-dire sans le Royaume-Uni, mais avec l’Union soviétique. Surtout, il se battit bec et ongles pour que les questions influant sur la Sécurité nationale ne puissent être prises qu’à l’unanimité.
Sa vision disparut avec lui. Les Britanniques sont entrés dans la CEE en 1973 pour en sortir en 2020. Il n’a jamais été proposé à la Russie d’y entrer et aujourd’hui, l’UE accumule les « sanctions » à son égard. Enfin, la prochaine réforme des Traités prévoit une majorité qualifiée pour les questions influant sur la Sécurité nationale.

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les ados se laissent scanner l'iris

InsolentiaeDes milliers d’ados se font scanner l’iris partout en Europe

Insolentiae - 28 fév 2024

Les centres commerciaux à travers l’Europe voient actuellement des files d’attente impressionnantes, principalement composées d’adolescents, tous désireux de faire scanner leur iris.

   

La raison derrière cette ruée inhabituelle est la proposition de Worldcoin, une cryptomonnaie qui offre des paiements périodiques aux participants via une application dédiée.

Bien que cette initiative attire de plus en plus de jeunes, elle suscite également des préoccupations croissantes.

La semaine dernière, le prix du token Worldcoin a connu une augmentation significative, passant d’une valeur proche de deux euros, où il avait stagné pendant la majeure partie de son existence, à plus de sept euros. Ce pic de croissance coïncide avec les longues files d’attente pour le scan de l’iris, mais il a également éveillé l’inquiétude de plusieurs citoyens.

Selon la confirmation de l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD), plusieurs plaintes liées au traitement des données de Worldcoin ont été déposées. Ces plaintes sont actuellement « en phase d’analyse », et aucune décision officielle n’a encore été prise quant à la légalité et à la conformité de Worldcoin en Espagne.

En France, les régulateurs locaux ont décidé de bloquer cette initiative, tout comme au Kenya, au Brésil ou en Inde, en raison de préoccupations liées à la vie privée. Derrière Worldcoin se trouve l’entreprise Tools for Humanity, cofondée par Sam Altman, le PDG de OpenAI. »

Ricardo Macieira, le responsable régional européen chez Tools for Humanity, explique que le scan de l’iris est la méthode la plus infaillible pour vérifier notre identité en tant qu’être humain. L’objectif de l’application est de créer un système mondial d’identification, en se basant sur un élément aussi unique et valable que l’iris. Cependant, l’entreprise assure ne pas chercher à connaître l’identité réelle de la personne derrière l’iris scanné. »

Il se passe quelque chose qui reste assez flou concernant la Tools for Humanity. « En Espagne, Worldcoin a enregistré un pic de 10.000 inscriptions hebdomadaires en novembre 2023. Actuellement, il compte 360.000 utilisateurs vérifiés. L’enregistrement se fait via plus de 20 stands répartis dans les centres commerciaux les plus populaires de villes telles que Barcelone, Madrid, Valence, Malaga ou Bilbao. »

Les volumes d’inscriptions sont impressionnants et il est légitime de se demander ce que Tools for Humanity va faire de toutes ces données et de tous ces iris.

Quand on sait que le créateur de ce machin est également le patron de Chat GPT l’intelligence artificielle la plus célèbre, il y a de quoi être inquiet.

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la tentation de l'IA

Sott : Sign of The TimesIA : la tentation transhumaniste

Sott : Sign of The Times - 26 fév 2024

Ce que l'on appelle l'intelligence artificielle (IA) commence à peine à envahir notre monde du travail, mais aussi tous les autres domaines de notre vie quotidienne.

   

Nous ne parlons encore que de programmes vocaux de plus en plus sophistiqués - c'est-à-dire de robots textuels comme ChatGPT ou "Alexa" d'Amazon - et de générateurs d'images comme Image Creator, Midjourney ou Leonardo. Mais comme le développement est exponentiel à l'ère du numérique, l'IA deviendra de plus en plus puissante dans un avenir proche, effectuera de plus en plus de tâches jusqu'ici réservées à l'intelligence humaine et se rapprochera encore plus de nous, au sens littéral du terme. L'assistant vocal d'Amazon, Alexa, et une foule d'appareils ménagers "intelligents" nous indiquent la direction à prendre. Nous nous entourons d'un cocon de plus en plus dense de vampires de données numériques qui ne font rien de moins que de s'emparer de notre identité.

Il ne faut pas oublier que tout cela n'a rien à voir avec "l'intelligence", c'est-à-dire la compréhension de relations complexes. En réalité, il ne s'agit que de processus complexes de calcul (algorithmes) qui reposent sur la probabilité avec laquelle, par exemple, un mot donné est suivi d'un autre dans le flux de texte, ou avec laquelle certains éléments structurels sont associés les uns aux autres dans la structure des graphiques ou des images. L'IA "apprend" ces probabilités mathématiques au fur et à mesure de son optimisation, pour finalement fournir, après un nombre infini d'heures de travail, des résultats qui doivent se rapprocher le plus possible des opérations du cerveau humain, c'est-à-dire de la pensée. On peut s'attendre à des améliorations drastiques des performances dans ce domaine à l'avenir.

Un autre aspect important, que l'on perd facilement de vue, est que tous les petits "bots", qu'il s'agisse de programmes de texte, de dialogue ou de graphisme, font partie de l'agenda transhumaniste. En fin de compte, il s'agit de rendre le cerveau humain "lisible" pour les ordinateurs et de pouvoir transférer des données dans les deux sens - du cerveau à l'ordinateur (ou aux supports de stockage), mais aussi de l'ordinateur au cerveau, par exemple au moyen d'une puce implantée. Des fichiers d'images et de textes calculés à grands frais pourraient un jour devenir le support intermédiaire décisif. L'objectif final est - outre la possibilité de contrôle total de l'humanité - la possibilité de mémoriser la conscience humaine, afin de la rendre indépendante de son existence physique et finalement immortelle. Hollywood en parle depuis de nombreuses années, et des intervenants tels que le journaliste israélien Yuval Harari ("Homo Deus", 2017), qui est également un invité apprécié du Forum économique mondial de Klaus Schwab, font des déclarations sans équivoque à ce sujet.

L'un des chercheurs les plus en vue dans la recherche de l'"interface homme-machine" est d'ailleurs Elon Musk. Depuis 2017 déjà, il fait étudier, sous l'égide d'une société spécialement créée à cet effet, Neuralink, les possibilités de relier le cerveau humain aux ordinateurs. Il s'agit d'une "interface directe avec le cortex cérébral". En 2020, en pleine année Corona, Musk a présenté au public le prototype de sa puce cérébrale : huit millimètres d'épaisseur, 23 millimètres de diamètre.

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Viginum agence d'état

Echelle de JacobLa France devient la Chine de l’Europe !

Echelle de Jacob - 25 fév 2024

L'agence d'État Viginum, sous couvert de lutte contre les fake news et les ingérences numériques étrangères, surveille en France nos publications sur les réseaux sociaux.

   

Elle est même "autorisée à mettre en œuvre un traitement informatisé et automatisé des données à caractère personnel". Une mise sous surveillance de toute la population.

Déjà, dès 2021, les pouvoirs publics s'immisçaient dans Facebook, Instagram, Twitter ou Linkedin, mais aussi Ebay, Rakuten ou LeBonCoin en matière de fraude fiscale. À présent, "de telles collectes potentiellement très larges", piloté par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), dépendant directement de Matignon, n'ont même pas nécessité de loi : un simple décret, avec l'aval du Conseil d'État, sans débat parlementaire, dont la mise en œuvre fait appel à des prestataires privés (Sahar et Storyzy notamment).

Sur quels critères juger que des allégations sont "manifestement inexactes ou trompeuses" ?

Quand peut-on parler d' "atteinte aux intérêts fondamentaux de la nations"? Et ce, pendant combien de temps ? "Notamment durant les périodes électorales". Donc un flicage à durée indéterminée, qui ne concerne pas du reste que le diffuseur d’information, mais tous ceux avec lesquels il est en contact.

La CNIL s’inquiète aussi de ce que "ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle".
Ainsi, celui qui qualifiera tel personnage de l’Etat de pédéraste, de dépravé sexuel, verra ses communications décortiquées jusqu’à la dernière avec beaucoup d’autres éléments jugés compromettant qui pourront être utilisé pour faire pression sur son auteur, le faire chanter.

La preuve ?

On la trouve dans ce qui suit : "la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de "traçabilité", implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies". Cela signifie que l’on ne collectera pas seulement les données d’ordre politique mais toutes les autres, fichant ainsi tous les opposants, mieux que le faisait la Stasi ou le KGB. D’ailleurs, la CNR, n’est pas dupe et écrit : "certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers".

En termes clairs ces collectes permettront des "notes d’analyse", c’est-à-dire de fiches de police constituées sur tout un chacun et utilisables par tout service de l’Etat qui le jugera utile à son action.

Sachant que les infoxs sont avant tout tricolores, et non le résultat de puissances étrangères, on comprend aussi l'intérêt des autorités à accroître en interne la détection de toute dissidence, à des fins électorales, liberticides ou sécuritaires. D'autant que le problème est de savoir ce qu'est un message "trompeur", qui le signale, et dans quel but.

La France peut aussi manipuler l'information. Et elle le fera d'autant mieux par le traitement du maximum de renseignements "hostiles" en amont. Attention donc au faux fact checking ou fausses fake news, surtout si cela est présenté avec toute la légitimité de l'autorité publique d'une agence d'État.

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entrevue avec Alexandre Lebreton

Le Media en 4-4-2Dévoiler l’Inconcevable : Entretien exclusif avec Alexandre Lebreton

Le Media en 4-4-2 - 23 fév 2024

Dans cette interview réalisée par la Team Fsociety et le Média en 4-4-2, Alexandre Lebreton, figure éminente dans la lutte contre la pédocriminalité et les abus rituels, partage ses motivations, ses découvertes et les défis auxquels il fait face.

   

Depuis la création du site "MK POLIS" en 2013, Alexandre s'est imposé comme une référence dans ce domaine, transcendant les frontières linguistiques avec ses travaux traduits dans plusieurs langues.

En 2011, Alexandre Lebreton participe à la création du site « Pédopolis » consacré à la pédocriminalité, une banque de données sur toutes les affaires avec des mises à jour selon l’actualité. C’est aussi, une belle et importante initiative : une carte représentant les cas judiciaires connus d’inceste et de placement abusif, qui permet aux victimes de se réunir par départements pour se soutenir.

En 2013, il a fondé le site « MK Polis » puis la chaîne Youtube, qui porte son nom, sur laquelle il met à disposition ses recherches sur le sujet des abus rituels sataniques et ses origines, ainsi que sur le contrôle mental MK-Ultra, le trouble dissociatif de l’identité et l’amnésie traumatique, notamment dans l’industrie du divertissement. En 2014, il collabore avec Roch Sauquere qui lui demande de produire un dossier sur les abus rituels et le contrôle mental. Ce dossier sortira dans le magazine « Top secret » en octobre et décembre 2014. Il se verra par la suite grandement alimenté et retravaillé pour finalement aboutir, en 2016, à son premier livre de 700 pages : « MK- Abus rituels et contrôle mental » qui est le seul ouvrage francophone aussi fourni, en faisant une référence en la matière. Suivra, quelques années plus tard, en 2020, « Franc-maçonnerie et schizophrénie : Comprendre les arcanes du pouvoir » qui est un travail qui complète amplement le premier ouvrage.

En 2022, « MK- Abus rituels et contrôle mental » a été traduit en plusieurs langues.
D’ailleurs, en 2023, un exemplaire en anglais a été remis à Mike Smith le réalisateur de « Out of Shadow » et « Into the light » par Sylvia Miami.

Interview réalisée par la Team Fsociety en collaboration avec le Media en 4-4-2

Team Fsociety : Bonjour Alexandre, merci de prendre ce temps pour cet entretien et de répondre à quelques questions. Grâce à votre travail de recherche sur les abus rituels et les troubles liés à ces traumatismes, de nombreuses personnes connaissent le sujet. Vous êtes la référence sur ce thème en France et pour cela merci.
Comment vous êtes-vous intéressé à la pédocriminalité de réseau ? Est-ce par une affaire en particulier ?

Alexandre Lebreton : Bonjour et merci à la Team Fsociety et au Média en 4-4-2 pour l’invitation.
C’est en 2007 qu’ont commencé mes recherches sur ces dossiers particulièrement sensibles. C’est notamment par la découverte des travaux de Stan Maillaud et Janet Seemann, mais aussi de Paul-Emile Charlton, Serge Garde, Laurence Beneux, Alain Gossens ou encore Karl Zéro qu’a débuté ce processus de démêlage d’une pelote particulièrement embrouillée et dirons-nous « radioactive » ; tant ce sujet tabou peut mener vers des dossiers psychologiquement très perturbants, le tout baignant dans un panier de crabes aux multiples écrans de fumée.

Il fallait donc suivre le fil, faire preuve de discernement et bien s’accrocher pour entreprendre cette descente vers les arcanes, tout en s’assurant de pouvoir en remonter aisément sans y sombrer. C’est en 2009 que sortait le documentaire de Maillaud et Seemann « Les Réseaux de l’Horreur » traitant de l’affaire des CDroms de Zandvoort (divulgués par l’activiste belge Marcel Vervloesem), mais aussi le livre « Affaire Vincent : au cœur du terrorisme d’état » accompagné du témoignage vidéo du petit Vincent (toujours disponible sur YouTube), décrivant comment son géniteur était impliqué dans ce que j’apprendrai plus tard être des abus rituels (ou pédo-satanisme). Des pratiques extrêmement dépravées et criminelles, au premier abord incompréhensibles pour le quidam n’ayant jamais eu vent de telles exactions sous nos latitudes dites « modernes et civilisées ».

Bien évidemment la découverte du témoignage des enfants du juge Roche (affaire Alègre) ainsi que l’investigation de Pascale Justice intitulée « Viols d’enfants, la fin du silence ? » et le débat historique qui a suivi la diffusion de ce documentaire sur France 3, ont été un électrochoc pour moi, comme pour beaucoup ! Ce fut alors une motivation supplémentaire pour tenter de comprendre l’incompréhensible : horreurs et injustices semblant être systémiques dans mon pays, aujourd’hui tristement et honteusement surnommé « Pédoland »… La solution de facilité aurait été de considérer les désormais célèbres témoignages de Pierre et Marie comme des constructions imaginaires inspirées de bandes dessinées ; car voilà ce qu’affirmait alors avec culot maître Monique Smadja-Epstein, avocate du père des enfants, qui n’a pas hésité à se référer aux albums de Tintin pour ridiculiser et noyer la parole des enfants. Nous parlons là de descriptions d’activités sectaires avec viols en réunion et sacrifices rituels d’enfants relevant de la boucherie. La mère a dû fuir à l’étranger avec ses deux enfants faute de trouver justice au pays des droits de l’homme…

Petit à petit j’ai déroulé la pelote en faisant des recherches à l’international. C’est notamment la découverte du témoignage de Cathy O’Brien aux États-Unis qui a été pour moi un déclencheur ouvrant l’étude du sujet du contrôle mental basé sur les traumatismes et les états dissociatifs, ses sombres motivations, ses méthodes hautement coercitives et ses mécanismes psychologiques. Le choc est brutal : à la fois par la nature même des sévices poussés à l’extrême mais aussi par l’impunité crasse dont semblent bénéficier les membres de ces réseaux, ou devrait-on dire ce réseau, à priori intouchable. J’ai très vite compris que nous avions affaire ici à LA boîte de Pandore, le sujet ultime qui permet de comprendre beaucoup de choses en ce bas-monde.

Team Fsociety : Comment avez-vous fait le lien entre réseaux, abus rituels et la franc-maçonnerie ?

Alexandre Lebreton : La question des réseaux s’impose très vite comme une évidence, les nombreux dossiers démontrent qu’il existe généralement une organisation impliquant plusieurs individus solidaires car ayant un même centre d’intérêt : ici la pédocriminalité. À commencer par le dossier des « Ballets Roses », une affaire de mœurs qui défraya la chronique en 1959 de par l’implication de notables et de hautes personnalités politiques avec des mineures. Des « parties fines » étaient organisées par un policier notamment à l’intérieur même d’un pavillon de chasse (Pavillon du Butard) qui était à l’époque mis à la disposition du président de l’Assemblée Nationale André Le Troquer. Ce dernier profitait d’un réseau de prostitution impliquant des jeunes filles allant de 12 ans à 20 ans (à l’époque la majorité est à 21 ans). Je ne peux pas développer ici les nombreuses affaires impliquant un fonctionnement en réseau, mais voici les plus connues, même si pour certaines la doxa médiatique persiste, malgré les évidences, à parler de « prédateur isolé » : Coral, Kripten, Fourniret, Dutroux, Zandvoort, Louis/Dunand, ToroBravo, CasaPia, Alègre, Orphelinat de Jersey, Franklin, Rolodex, Waterhouse, etc.

C’est en creusant ces dossiers de réseaux pédocriminels, que l’on découvre certains témoignages troublants concernant des pratiques de viols en réunion avec tortures pouvant aller jusqu’au meurtre. Il semble s’agir de réunions très bien organisées et planifiées, lors desquelles toutes les lois morales seraient évacuées au profit d’une libération des pires pulsions qui soient ; tel un verrou qui saute durant une soirée, au grand détriment des victimes subissant les abominations. Au premier abord, ce sont des récits inimaginables et le déni prend rapidement le dessus : on referme le dossier. C’est la multiplication de ces témoignages et leur ressemblance, cela à l’échelle internationale, qui finit par interpeller… L’existence de ce que l’on nomme « abus rituels » ou « sévices rituels », parfois associés au satanisme de par le cadre et la forme des rites ou cérémonies, devient alors une triste évidence. L’étude de l’affaire Dutroux, notamment des dossiers X, permet d’avoir un aperçu de ce que sont ces pratiques hautement criminelles : les dépositions et procès-verbaux enregistrés et archivés par la police, rendus publics par Wikileaks, sont à faire vomir. Le journaliste belge Xavier Rossey ayant enquêté sur l’affaire Dutroux écrira : « On peut dire qu’il y a deux types de pédocriminalité : le « simple » pédophile et le pédocriminel pervers avec ce côté rituel. Lorsqu’on enquête dans ce genre de dossiers, il faut aussi voir le côté occulte des choses, les assassinats rituels. Il est clair que ce sont des dossiers souvent discrédités et qui sont tellement horribles qu’on ne veut pas aller plus loin. Pour beaucoup, ces abus rituels sont inconcevables (…) On a essayé de faire passer Dutroux pour un pédophile, ce qu’il n’est pas (…) on est ici dans le cadre des abus rituels pédophiles. »

L’horreur de ces dossiers est évidemment un frein pour le grand public, un repoussoir ne facilitant pas la reconnaissance des victimes. Le déni est massif, pourtant dans son guide national pour la protection de l’enfance, le site officiel du gouvernement Écossais diffuse de l’information concernant cette forme de pédocriminalité que sont les abus rituels. Nous pouvons y lire cette définition : « L’abus rituel peut être défini comme des agressions sexuelles, physiques et psychologiques, d’une manière organisée, systématique et durant une longue période de temps. Cela implique l’utilisation de rituels, avec ou sans système de croyance et généralement avec plusieurs agresseurs. Les abus rituels commencent généralement durant la petite enfance et impliquent l’utilisation de modèles d’apprentissage et de développement visant à renforcer les abus et à réduire au silence les victimes (ndlr: contrôle mental). »

Donc, pour répondre à votre question, nous pourrions dire qu’il y a trois phases de conscientisation permettant de relier trois points indissociables (sans mauvais jeu de mot).
• Premièrement la prise de conscience de l’existence de réseaux pédocriminels (et pas seulement virtuels) ;
• Deuxièmement le constat que certains membres de ces réseaux peuvent aller jusqu’aux pires pratiques protocolaires que sont les sévices rituels dits « sataniques » ;
• Troisièmement finir par saisir qu’un ciment lie entre eux ces criminels et recouvre d’une chape leurs abominations, dans une véritable protection institutionnelle ; et c’est là que le sujet des sociétés secrètes dites « initiatiques » arrive sur la table… notamment la franc-maçonnerie.

Le lien entre pédocriminalité de type abus rituels et franc-maçonnerie arrive donc dans un troisième temps après avoir d’abord « digéré » les deux premières phases puis persévéré dans l’étude. La franc-maçonnerie est en quelque sorte une maison mère ; subdivisée en une multitude d’écoles ésotériques, dites à « Mystères », dont certaines baignent dans l’occultisme le plus noir. C’est une sorte de poupée gigogne cloisonnant les adeptes dans diverses strates hermétiques, une imperméabilité stricte sauf affinités bien décelées….
Réseau maçonnique et pédocriminalité de réseau sembleraient effectivement intimement liés. De par mes recherches, j’ai pu au fil des années archiver de nombreux témoignages de victimes et de thérapeutes décrivant ce que l’on pourrait appeler des « sévices rituels maçonniques » visant à fractionner l’esprit de l’enfant ; c’est à dire à créer des états dissociatifs par la multiplication de traumatismes extrêmes. Beaucoup de survivants de ces réseaux ont en effet développé un trouble dissociatif de l’identité (une personnalité multiple).

Le sociologue canadien Stephen Kent, spécialiste des dérives sectaires, a personnellement recueilli un certain nombre de témoignages relatifs aux sévices rituels maçonniques. Tout en restant très prudent, il a déclaré lors d’une interview : « Dès le début de mes recherches, lorsque des personnes livraient leurs témoignages, certains ont fait apparaître des « déviances maçonniques ». Certains ont indiqué que leur père était franc-maçon et que les allégations de sévices rituels étaient liés à la loge maçonnique (…) Je sais que certaines personnes ayant fait ces accusations parlaient de francs-maçons de degré très élevé… Je sais aussi que lorsque des francs-maçons ordinaires entendent ce genre d’accusations, ils restent incrédules. Pour ces francs-maçons, ces accusations font partie d’une longue histoire de persécution à leur encontre en raison du secret, etc… Et ce n’est certainement pas mon intention, je n’ai aucune raison de les diaboliser (…) Parfois les récits d’abus rituels, même si je ne peux pas le certifier, semblaient avoir eu lieu à l’intérieur même de la loge. L’apparition de la franc-maçonnerie dans un nombre assez important de témoignages m’a laissé vraiment perplexe… Beaucoup parlent d’autels, de sols noirs et blancs, de colonnes, à l’endroit de la cérémonie (…) j’ai des récits récurrents, et ils sont similaires à tous ceux qu’on trouve en Amérique du Nord. »

Troublant n’est-ce pas ?

J’écris dans mon livre MK que « Ce principe « d’initiation » par les traumatismes et les états dissociatifs est le point commun de toutes les structures fraternelles lucifériennes ou satanistes, pour lesquelles l’initiation durant la petite enfance est le meilleur moyen d’obtenir un adulte loyal, fidèle, qui respectera parfaitement la loi du silence tout en perpétuant l’obscure tradition où toute notion de Bien ou de Mal a été gommée dans un relativisme absolu. Les rituels comprenant des actes pervers et immoraux, notamment pédocriminels, permettent également d’établir un chantage au silence sur les personnes qui y ont pris part. Cela permet de créer des liens « fraternels », d’autant plus forts lorsqu’un sacrifice humain, un crime rituel, a été commis en groupe. Les adeptes qui plongent dans cette violence addictive se sentent connectés entre eux par un secret qu’il est strictement impossible de révéler à l’extérieur, c’est un ciment malsain qui soude les membres entres eux et qui leur donne un sentiment de supériorité sur la masse humaine profane. »

Team Fsociety : Pouvez- vous parler des origines du pédo-satanisme, les différents cultes à mystères, etc… ? Est-ce que cela vous a apporté des pistes pour savoir quelles sont les motivations profondes des auteurs de ces rituels ?

Alexandre Lebreton : Après avoir cité précédemment les trois phases de prise de conscience, rechercher les origines du « pédo-satanisme » est je dirais la quatrième phase ; celle qui permettrait d’expliquer aux « profanes » que ces horreurs ont un sens pour ceux qui les perpétuent et qu’il pourrait s’agir de la continuité d’antiques pratiques basées sur ce que l’anthropologue Anthony Wallace décrit comme : un processus d’apprentissage rituel basé sur la « Loi de la Dissociation ».

Précisons bien qu’expliquer n’est pas excuser, ces abominations pédocriminelles relèvent de la peine capitale.

Lorsque l’on découvre et intègre le fait que le pédo-satanisme est une réalité de ce monde, il est dans l’ordre des choses de vouloir comprendre ces agissements, c’est à dire la psychodynamique qui pousse ces sombres individus à ritualiser les tortures et les viols de manière protocolaire… dans quels buts, quelles sont leurs obscures motivations ?
C’est, je pense, sous cet angle qu’il faut aborder le sujet pour parvenir à briser le déni massif auto-protecteur des masses. Il faut prendre du recul et analyser le phénomène au-delà de l’affect et des fortes émotions qu’il provoque naturellement.

Le psychanalyste américain Lloyd deMause s’est largement intéressé au sujet des dérives sectaires sur les enfants et notamment à la question du pédo-satanisme. Selon lui, la seule manière de donner un sens à certains éléments rapportés dans les témoignages d’abus rituels serait de considérer qu’il s’agit de faire revivre symboliquement et même physiquement le traumatisme de la naissance ; dans une sorte de « reconstitution traumatique ».
On y retrouve le confinement dans des ventres symbolique (cages, boîtes, cercueils, mais aussi des ventres organiques réels), la pendaison la tête en bas qui reproduit la sensation qu’éprouve le foetus dans le ventre de sa mère. La submersion de la tête dans l’eau lors des tortures reproduit l’expérience du liquide amniotique tandis que la suffocation reproduit l’anoxie que tous les bébés vivent lors de l’accouchement. La victime est forcée de boire du sang et de l’urine, tout comme le foetus boit du sang placentaire et baigne dans son urine. Les rituels sont souvent effectués dans des tunnels ou des caves, des lieux souterrains sombres et humides symbolisant le confinement du canal vaginal ou du ventre de la terre mère.

Certains de ces rituels semblent effectivement créer une sorte de « résurrection initiatique ». Le passage par une mort et une renaissance symbolique via des rites traumatiques est une constante dans les religions antiques dites à Mystères, mais aussi dans certaines traditions chamaniques. Ces cultes à Mystères étaient particulièrement présents dans le bassin Méditerranéen, les Mystères égyptiens d’Isis et Osiris, les Mystères d’Éleusis, de Mithras, d’Attis et Adonis, mais aussi le culte à Bacchus (Dionysos) étant les plus connus. Il ne fait aucun doute que certaines pratiques de ces cultes antiques se perpétuent encore de nos jours via des sociétés secrètes formant une sorte de religion ésotérique, gnostique, réservée au petit nombre.

Le fondateur de l’église de Satan, Anton Lavey, a affirmé que la cérémonie de la renaissance, qui se passe dans un grand cercueil, est une chose commune à la plupart des rituels de loges. Nous retrouvons cette cérémonie du cercueil dans les rites de la célèbre société secrète Skull & Bones où l’initié meurt au monde pour renaître dans l’Ordre… L’ultime « initiation » étant de provoquer chez le candidat une expérience de mort imminente avec une sortie astrale ; c’est à dire un état dissociatif extrême propulsant l’âme de l’initié dans une autre dimension et se terminant par la réintégration de celle-ci dans le corps physique, symbolisant une nouvelle naissance, ou renaissance initiatique.

Ce phénomène de décorporation est très souvent rapporté par les victimes de viols, elles affirment qu’elles n’étaient plus dans leur corps physique mais voyaient la scène de l’extérieur avec une totale anesthésie. Dans son livre « The Masonic Initiation », le franc-maçon Walter Leslie Wilmshurst décrit bien comment les états altérés de conscience, les profonds états dissociatifs, sont un point essentiel dans l’initiation maçonnique : « Certains états dissociatifs arrivent naturellement même chez les personnes les plus équilibrées et en parfaite santé (…) une « extase » complète, un état où la conscience se sépare alors de l’Ego et du corps physique. De tels phénomènes sont explicables par l’existence d’un véhicule plus subtil que le corps physique grossier, la conscience peut se transférer temporairement de l’un à l’autre. Ces deux corps sont capables de fonctionner conjointement dans une complète indépendance (…) Un Maître est quelqu’un qui a dépassé ces incapacités auxquelles sont soumis les hommes moyens sous-développés ; il a la pleine connaissance et le plein contrôle de toutes ses parties (…) L’initiation se produit toujours lorsque le corps physique est en état de transe ou de sommeil et lorsque la conscience, temporairement libérée, est transférée à un niveau supérieur. »

L’initiation d’enfants par des rituels hautement traumatiques semble quelque chose d’impensable, d’irréaliste, mais prenons conscience que pour certaines sectes, apprendre à souffrir mais aussi apprendre à faire souffrir fait partie des rites de passage. Le but est de provoquer une transcendance de la conscience, un état spirituel extatique reposant ni plus ni moins sur cette « Loi de la Dissociation », un profond état dissociatif déclenché par les drogues, la douleur et diverses privations. Les traumatismes ont toujours été considérés au cours de l’histoire comme un moyen de créer des états modifiés de conscience et d’ouvrir les portes vers le monde des esprits, les occultistes contemporains ne s’en privent évidemment pas… y compris sur leurs propres enfants.

Selon le psychologue américain James Randall Noblitt, les pratiques de contrôle de l’esprit ou programmation mentale ont anciennement débutées lorsque des groupes ont détecté que l’application de rituels traumatiques pouvaient produire ces états dissociatifs allant jusqu’à fractionner la personnalité de l’individu en plusieurs alter, isolés les uns des autres par des murs amnésiques. Ces personnalités alter pouvant former un véritable système hiérarchique interne programmable. C’est ce que l’on nomme aujourd’hui le contrôle mental basé sur les traumatismes, la programmation d’esclaves dissociés. Le MK-Ultra, aujourd’hui historiquement et médiatiquement bien référencé, n’est que la mise en application, de manière scientifique et militaire, d’antiques pratiques païennes et ésotériques. Notons ici qu’un certain nombre de médecins impliqués dans les expérimentations du MK-Ultra étaient des francs-maçons de haut degrés, citons le Dr Sydney Gottlieb, le Dr Georges Estabrooks ou encore le Dr Ewen Cameron.

Notre société occidentale moderne en grande partie coupée de ses racines spirituelles, biberonnée à la laïcité et au consumérisme, aura grand mal à comprendre et accepter la dure réalité de ces pratiques sectaires ultra violentes. D’autant plus lorsque le monde médiatique et politique use de la stratégie de l’édredon pour ne surtout pas alerter et informer à ce propos…

Pourtant les sectes initiatiques basées sur la loi du secret ne datent pas d’hier, l’anthropologue et universitaire américain Brian Hayden a étudié les sociétés secrètes primitives remontant aux temps préhistoriques. Dans son livre « The Power of Ritual in Prehistory », il décrit l’utilisation de techniques « psycho-spirituelles » lors de « rituels extatiques » (loi de la dissociation), permettant de forger de puissants liens entre les membres du culte. On y retrouve les sévères épreuves physiques, la privation sensorielle, le sacrifice humain mais aussi la notion de violation volontaire des tabous comme la consommation de chair humaine. Selon lui, ces sociétés secrètes primitives ont marqué un tournant décisif dans l’évolution des religions en provoquant une division entre culte populaire et culte élitiste, entre religion exotérique et religion ésotérique. L’égyptologue franc-maçon Jan Assmann parle également de « Religio Duplex », ou religion à deux visages, pour qualifier ces cultes à Mystères ayant une face exotérique destinée à la masse non-initiée et une face ésotérique destinée aux élites. Brian Hayden affirme que des enfants aussi jeunes que quatre à six ans, parfois même encore plus jeunes, pouvaient devenir membres de ces cultes et donc subir les rites initiatiques. Notons ici que le musicologue Carl de Nys affirme que Wolfgang Amadeus Mozart, dont la famille baignait dans les milieux maçonniques, a fréquenté les illuminés de Bavière (illuminati) dès son plus jeune âge. Se basant sur les correspondances de la famille, il rapporte que le petit Mozart participait à des réunions nocturnes organisées au fond d’une grotte nommée le « trou des sorcières », située dans le parc d’Aigen à Salzburg, et dont l’entrée était à l’époque flanquée de deux colonnes soutenant un Sphinx ailé, symbole des Mystères de Isis… Dès l’époque romaine, cette grotte aurait servi aux adeptes de Mithras et d’Astarte pour on ne sait trop quelles pratiques initiatiques. Que subissait le petit Mozart lors de ces cérémonies illuminati ?

La participation des enfants aux rituels initiatiques a également été rapportée par Ross Nichols (spécialiste du druidisme et de la mythologie celtique) dans son livre « The Book of Druidry », où il écrit que les druides « plongeaient ou cuisaient l’enfant dans le feu mystique ». Ce feu mystique, ou flamboiement de lumière, étant une métaphore symbolisant le profond état dissociatif résultant des épreuves initiatiques traumatiques. Les druides étaient effectivement adeptes des rituels visant à transcender la douleur et la peur pour en ressortir nés de nouveau.

Team Fsociety : En lisant la presse traditionnelle, on comprend que les réseaux pédocriminels ne sont pas pris au sérieux et sont évincés par la théorie du « prédateur isolé ». Selon vous, existe-il tout de même des journalistes d’investigation de terrain ?

Alexandre Lebreton : En réalité la question des réseaux pédocriminels est tellement prise au sérieux par les médias de masse qu’ils en sont terrifiés, à tel point qu’une véritable omerta est mise en place. Cette loi du silence passe effectivement par la sempiternelle théorie du « prédateur isolé »… Toute autre explication d’un dossier de pédocriminalité pouvant mener l’opinion publique à comprendre qu’il existe effectivement un fonctionnement en réseau, pire encore, une protection institutionnelle des abominations, est systématiquement ridiculisée et qualifiée de « théorie du complot »… d’extrême droite s’il vous plaît ! Cet épouvantail poussiéreux ne fait plus le poids face aux évidences et le public est aujourd’hui bien plus apte à comprendre la réalité des choses qu’il n’y a encore quelques années. Preuve en est, « l’expert en complotisme » Tristan Mendès France vient de valider publiquement l’existence des réseaux pédocriminels, déplaçant ainsi son curseur face à l’inexorable et triste réalité des choses.

Existe-t-il des journalistes d’investigation intègres enquêtant à l’heure actuelle sur ces réseaux de l’horreur ? Je n’en ai aucune idée. Il faut l’espérer mais la France est verrouillée, en particulier dans le domaine du journalisme. Cela dit, je ne désespère pas et suis intimement convaincu que cela finira par exploser ici-même en France. Continuons à travailler à notre petit niveau pour enquêter et informer avec ou sans carte de presse !

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la semaine de Naïm - la technologie

NaïmJusqu'ici tout va bien - La semaine de Naïm

Naïm - 20 fév 2024

Entre l'arrivée du casque de réalité virtuelle et l'omniprésence des écrans, Naïm nous livre sa vision de notre société où la dépendance aux nouvelles technologies devient une réalité préoccupante.

   

Et ça a le mérite de bien l'énerver et de le rendre encore plus drôle.

« Vous savez que les Steve Jobs et compagnie, ils interdisent les écrans à leurs gosses ? C’est comme si un vendeur de bagnoles te disait : « Oui, bien sûr, monsieur, vous pouvez aller l’essayer. » « Ouais, ah non, je pars avec vous, il est fou, je monte pas là-dedans moi ! Vous êtes malade ou quoi ? ». C’est comme si une ministre de l’éducation nationale mettait ses gosses dans le privé. »

Naïm

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texte de loi liberticide

France SoirLes députés alertés sur les excès liberticides d'un projet de loi

France Soir - 13 fév 2024

BonSens.org alerte les députés sur les excès liberticides du projet de loi sur les dérives sectaires

   

Dans une lettre aux députés intitulée « projet de loi sur les dérives sectaires », l’association BonSens.org alerte la représentation nationale sur les clauses inacceptables pour la démocratie, les libertés fondamentales, la liberté d’expression qui vont des débats scientifiques à la liberté d’expression des scientifiques et médecins et la protection des lanceurs d’alerte.

Le courrier a été envoyé ce 9 février 2024 aux présidents de groupes de l’Assemblée Nationale ainsi qu’aux non inscrits et par mail à chaque député français afin qu'ils prennent conscience de cette situation critique. A savoir le fait que la commission des lois a trouvé bon de restaurer des "ces articles qui n’ont trouvé droit de cité que dans les pires dictatures."

"Avec ce projet de loi que vous vous préparez à voter, et notamment les articles 4 et 5, ces alertes médicales et scientifiques ne pourraient plus être lancées sous peine de risque d’emprisonnement et d’amendes pour qui s’y risquerait."

Le courrier en entier est reproduit ci-après.

Madame la Députée, Monsieur le Député

L’heure est très grave pour notre démocratie, nos libertés fondamentales, la liberté des débats scientifiques, la liberté de s’exprimer des médecins et des scientifiques, et la protection des lanceurs d’alerte.

Vous allez devoir voter prochainement un projet de loi [1] visant à « renforcer la lutte contre les dérives sectaires ». Dans ce texte de loi, pourtant récemment expurgé par le Sénat de trois articles dangereux pour notre vie républicaine et démocratique, notamment l’article 4 et 5, visant à instaurer des nouveaux délits dans le Code Pénal, la commission des lois a jugé bon de restaurer ces articles qui n’ont trouvé droit de cité que dans les pires dictatures.

Si vous n’êtes pas convaincus du danger que représentent ces articles 4 et 5 il faut vous rappeler que l’histoire récente a révélé, grâce à un presse libre et des lanceurs d’alertes courageux, de nombreux scandales sanitaires où les autorités elles-mêmes ont été condamnées. Voici deux exemples assez récents que vous n’avez certainement pas encore oubliés.

Dans l’affaire du MEDIATOR des laboratoires SERVIER [2] , médicament commercialisé pendant 33 ans de 1976 à 2009, accusé d’avoir causé la mort de 1 500 à 2 100 personnes en France, sans compter celles souffrant encore des conséquences des effets secondaires.

La Lanceuse d’alerte de l’époque, était la pneumologue IRÈNE FRACHON.

Les CONDAMNATIONS ont été prononcés en 2021, (et en 2023 après appel du Groupe Servier)

Le Groupe Serviera été reconnu coupable de mise en danger de la santé, escroquerie, homicides et blessures involontaires, trafic d’influence et d’obtention indue de mise sur le marché et condamné à hauteur de 180 millions d’euros versés aux victimes et 415 millions d’euros aux organismes sociaux/ Mutuelles
L’ANSMa été condamnée pour négligences à 303 000 euros d’amende. (à l’époque Afssaps pour Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé)

Dans l’affaire du LEVOTHYROX [3] , le changement de formule du médicament en 2017 par Merck avait entrainé de nombreuses déclarations d’effets indésirables en pharmacovigilance et des victimes avaient porté plainte. L’ANSM avait assuré que les effets indésirables étaient dus à un déséquilibre thyroïdien causé par le changement de traitement et pas à la nouvelle formule. Pourtant en mars 2018, une enquête au pénal était ouverte. Des chercheurs de l’Université de Toulouse concluaient que la nouvelle formule ne présentait pas de garanties suffisantes pour les patients. Merck était condamnée en 2020 pour avoir commis une faute lors du changement de formule et a dû verser 3,3 millions d’euros aux plaignants.

Fin 2022, Merck a été mis en examen pour tromperie aggravée et l’ANSM a également été mise en examen pour tromperie.

Il y a également eu les affaires du sang contaminé, de la Dépakine, du Distilbène, des hormones de croissance, de l’Isoméride, du Vioxx, du Thalidomide que les français ont en mémoire.

Avec ce projet de loi que vous vous préparez à voter, et notamment les articles 4 et 5, ces alertes médicales et scientifiques ne pourraient plus être lancées sous peine de risque d’emprisonnement et d’amendes pour qui s’y risquerait.

Il est critique que vous preniez conscience de cela.

Même le Conseil d’État s’est prononcé contre ces dispositions.

Dans un avis du 9 novembre 2023 [4], le CONSEIL D’ÉTAT avait estimé que les faits ciblés étaient déjà couverts par la répression de l’exercice illégal de la médecine. Selon cet avis, la mesure pourrait porter atteinte à la liberté d’expression, quand elle s’exerce au travers d’ « un discours général et impersonnel, par exemple tenu sur un blog ou un réseau social » et remettre en cause, « par une incrimination de contestations de l’état actuel des pratiques thérapeutiques, la liberté des débats scientifiques et le rôle des lanceurs d’alerte« .

Ce qui est vrai un jour en science, ne l’est pas toujours le lendemain, et c’est ainsi depuis que le monde est monde car la science est en perpétuelle évolution par les nouvelles données qui émergent.

La critique constructive et la remise en question des informations sont des aspects essentiels du processus scientifique, et cela doit être fait de manière transparente et respectueuse. Un consensus scientifique n’a de valeur que sur une période limitée et que s’il prend en compte des opinions divergentes La science est un débat permanent, étouffer ce débat au nom d’un faux consensus revient à tuer à la fois tout progrès ou tout mécanisme correctif. C’est le pluralisme des idées – et non la censure – qui nous fait progresser.

Face à l’influence anormale et souvent illégale (pratiques connues de corruption et prise d’intérêt) des laboratoires pharmaceutiques dans les décisions de Santé Publique, il est essentiel de préserver le garde-fou qu’est la liberté d’expression sur ces questions de santé, et notamment pour les médecins, les scientifiques, et les associations de défense des citoyens ou les associations de victimes d’effets indésirables des médicaments.

Par exemple, parce que les autorisations de mise sur le marché des vaccins Covid-19 l’ont été uniquement sur la base d’essais cliniques menés par les fabricants de vaccins eux-mêmes, qu’aucune étude clinique randomisée n’avait été réalisée de manière indépendante, alors nous assistons à un échec retentissant mettant à mal la parole publique, changeant de discours au gré des nouvelles données. Malheureusement aujourd’hui la vaccination classique souffre de ces erreurs, de ces annonces erronées par les autorités sanitaires qui se sont décrédibilisées.

Rappelez-vous, dans la crise Covid-19 que nous avons traversée, le discours des autorités sanitaires a évolué de : « Tous vaccinés, Tous protégés » avec des vaccins « sûrs et efficaces » avec 95% d’efficacité vers un discours où les vaccins finalement ne protégeaient pas de l’infection, mais seulement des formes graves et, enfin plusieurs mois après le début des vaccinations, des effets indésirables graves reconnus de myocardites et péricardites surtout chez les jeunes hommes, population non à risque qui n’avait pas besoin d’être vaccinée et à qui on a fait courir un risque inutile d’une maladie chronique potentiellement d’évolution très grave, ou des troubles menstruels hémorragiques (reconnus tardivement par les autorités de santé) nécessitant potentiellement des hospitalisations chez des jeunes femmes dont à cette heure il n’y a aucune certitude sur l’impact que cela a pu avoir sur leur fertilité.

Rappelez-vous, il y a même eu abandon de certains vaccins (AstraZeneca, Johnson et Johnson) pour les moins de 55 ans à cause de risques très graves de thromboses, dont le décès du jeune Anthony Rio, 24 ans, qui a été reconnu lié à la vaccination [5]. Sans les alertes de médecins, scientifiques, associations de victimes, combien de morts ces vaccins auraient pu provoquer chez les jeunes ?

Dans l’Histoire c’est toujours ainsi que les scandales sanitaires ont été mis à jour : par la parole libre des médecins, des scientifiques, des citoyens, des associations de victimes, associations de citoyens, qui se battent, des mois ou même des années durant, avant que les autorités sanitaires ne réagissent ou que la justice ne puisse se prononcer.

Avez-vous pensé cette loi d’un point de vue international ? Savez-vous que des traitements contre certaines pathologies sont autorisés dans certains pays ( Covid19 [6] [7], Cancer [8] [9], Maladie de Lyme [10] etc) et pas dans d’autres comme la France ? Que penser des autorités sanitaires de ces pays ? Que ce sont des sectes ? Juste parce que leurs protocoles nationaux sont différents de ceux décidés en France par l’ANSM et la HAS9 ? Voyez-vous le non-sens de cette loi ?

Et enfin avez-vous pensé à la Recherche scientifique française ?

Lorsque l’article 4 du projet annonce « Lorsque ces délits sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. », mais qu’en est-il de la presse et des médias étrangers ?

Juridiquement les scientifiques français qui publieront dans un journal étranger pourront-ils être passibles de poursuites selon le contenu de leur étude ou leur prise de position scientifique ?

L’article 4 de ce projet de loi [11] empêcherait les scientifiques français de publier leurs travaux, y compris dans des revues scientifiques françaises et internationales, et cela serait un risque majeur pour la crédibilité de la recherche française.

Certes l’Ordre des médecins n’y a pas pensé car il ne fait pas de recherche scientifique, mais VOUS, vous devez y penser et empêcher cela.

Il est essentiel de voter contre les articles 4 et 5 du projet de loi contre « les dérives sectaires » car ces articles n’ont rien à voir avec le sujet des sectes, ils ne sont que censure dangereuse pour la science et pour la santé publique.

Pour conclure, il nous semble important de rappeler que la liberté d’expression a été consacrée successivement dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (24 août 1789 [12], l’article 10 de 1950 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales [13] et l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme [14].

Les articles 4 et 5 de ce projet de loi rappellent également des heures sombres de l’histoire et notamment la Loi des Suspects [15].

Votée le 12 août 1793, en pleine Terreur dont elle devient le meilleur instrument, cette loi permettait l’arrestation immédiate, sans motif comme sans preuve, de tous ceux qui « n’ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution » ou de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle».

Ici, ces articles permettront de poursuivre sans preuve, tous ceux qui auront une opinion différente de celle des autorités sanitaires sur les vertus thérapeutiques de produits (éventuellement nouveaux) mis sur le marché par les laboratoires pharmaceutiques. Aucune critique n’en sera permise et à la fin seront suspects de dérives sectaires, non seulement ceux qui douteront de la qualité de ces produits, mais aussi tous ceux qui refuseront de les prescrire.

Il faut cependant se souvenir que la « loi des Suspects a emporté les révolutionnaires eux-mêmes, qui ont fini par tomber à leur tour sous le coup de cette loi à double tranchant qu’ils ont faite pour se débarrasser de leurs ennemis.»

N’oublions jamais cela.

Nous vous remercions d’avoir pris connaissance de notre alerte sur ce qu’il convient de nommer une dérive législative – a minima – sur le plan de la science et de son évolution.

Bien respectueusement,

Toute l’équipe de BonSens.org

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Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
disparition de la recherche en ligne

MomotchiMomotchi révèle la disparition progressive de l’accès à l’information en ligne

Momotchi - 12 fév 2024

L’Internet tel que nous le connaissons est en train de se rétrécir sans que nous nous en rendions compte.

   

Avez-vous déjà tenté d'expliquer un sujet controversé à un ami, pour qu'il réponde simplement : "J'ai déjà cherché sur Google et je n'ai rien trouvé; ?". Il semblerait que cette expérience devienne de plus en plus courante. Momotchi soulève une inquiétante tendance : l'Internet tel que nous le connaissons est en train de se rétrécir, lentement mais sûrement, sans que nous nous en rendions compte.

Momotchi dévoile, de manière incisive, comment nos moteurs de recherche, notamment Google, semblent restreindre l’accès à l’information. À travers une démonstration minutieuse, elle montre comment une simple recherche sur des sujets comme le changement climatique ou le vaccin contre le COVID-19 renvoie systématiquement vers les mêmes sources officielles, limitant ainsi la diversité des points de vue.

Cette manipulation subtile de l’information peut avoir des conséquences profondes sur notre perception du monde. En restreignant notre accès à une pluralité de perspectives, les moteurs de recherche nous enferment dans une bulle d’information, nous donnant l’illusion d’un choix alors que la réalité est bien différente.

L’impact de cette réduction de l’espace informationnel est alarmant. Non seulement elle limite notre capacité à accéder à une diversité d’opinions, mais elle pose également des questions fondamentales sur la nature même de la démocratie et de la liberté d’expression à l’ère numérique.

Momotchi nous met ainsi en garde contre cette évolution inquiétante d’Internet, appelant chacun à remettre en question la fiabilité de nos sources d’information et à rester vigilant face à cette apparente « disparition » progressive de l’Internet tel que nous le connaissons.

par Yoann - Le Media-en-4-4-2

Dernière modification par Nathan - 54 ans il y a
Les Huxley

Géopolitique profondeDe la science à la fiction : le sombre monde des Huxley

Géopolitique profonde - 11 fév 2024

Avant l’ère de la surveillance généralisée, des fake news ou des bébés sur mesure, un livre visionnaire, quasi prophétique est né : «Le meilleur des mondes» d’Aldous Huxley.

   

Un titre familier pour de nombreuses personnes. Tout le monde ou presque connaît ce nom de Aldous Huxley, justement grâce à cet ouvrage. Pourtant son aïeul Thomas Henry Huxley et son frère Julian Huxley sont eux aussi de sacrés personnages.

Le chef-d’œuvre de Aldous Huxley, «Le Meilleur des mondes», près de quatre-vingt-dix ans après sa publication, demeure une œuvre visionnaire d’une rare puissance. Son impact, loin de s’estomper avec le temps, n’a fait que se renforcer, gagnant en pertinence au fil des décennies et des évolutions sociétales.

On retrouve ce phénomène avec l’œuvre «1984» de Georges Orwell, un auteur aussi largement connu et lu encore aujourd’hui. Cette pertinence accrue s’explique en partie par sa capacité à anticiper avec une acuité presque prophétique des thèmes et des enjeux qui sont aujourd’hui au cœur de nos préoccupations contemporaines.

Cependant, comme c’est souvent le cas, l’art a tendance à éclipser la science et cela se vérifie dans la famille Huxley. En effet, malgré la renommée littéraire de Aldous, les figures scientifiques de Thomas Henry Huxley (1825–1895), son grand-père, et de Julian Huxley (1887–1975), son frère aîné, demeurent moins connues. Pourtant, ces derniers ont, chacun à leur époque, marqué profondément le monde de la science par des théories audacieuses et révolutionnaires.

Thomas Henry, souvent surnommé «le Bulldog de Darwin», a joué un rôle déterminant dans la défense et la promotion de la théorie de l’évolution, tandis que Julian, biologiste éminent, a été un pionnier dans les domaines de l’éthologie, de la conservation de la nature, et un précurseur dans la réflexion sur le transhumanisme.

Bien que leurs contributions scientifiques soient parfois occultées par le succès littéraire de Aldous, les idées et les théories de Thomas Henry et Julian Huxley continuent encore de résonner dans le monde scientifique et au-delà. Leur héritage intellectuel soulève des questions controversées et des débats éthiques dans divers domaines, de la biologie à la philosophie, révélant les aspects problématiques et les dilemmes moraux associés à cette famille pour le moins exceptionnelle.

L’impact et l’influence de cette famille ne s’arrête pas seulement à ces 3 personnages, d’autres membres de la famille Huxley ont marqué leur temps chacun à leur manière.

Par exemple Sir Crispin Tickell, arrière-petit-fils de Jessica Huxley. Il a servi en tant qu’ambassadeur britannique aux Nations unies et a joué un rôle de premier plan dans diverses institutions européennes. Cette lignée, ancrée profondément dans les sphères scientifiques, culturelles et politiques mondiales, est le symbole d’une influence étendue et d’une intelligence remarquablement mise au service de son idéologie.

Le WWF, l’ONU, l’UNESCO ou encore la Commission européenne, tous ses organismes ont été plus que largement influencés par cette famille dont l’histoire est aussi fascinante que déroutante.

Dans ce reportage, nous remonterons le temps et examinerons comment leur quête de connaissance et leurs différents engagements ont façonné des générations et influencé des institutions clés à travers le monde. Leur histoire est une fenêtre sur les dynamiques du changement et de l’innovation, reflétant les complexités d’une famille qui a été à la fois célébrée pour ses contributions scientifiques et scrutée pour ses opinions controversées.