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Seymour Hersh : « Quelque chose d’autre se trame » en Ukraine

Aube DigitaleSeymour Hersh : « Quelque chose d’autre se trame » en Ukraine

Aube Digitale - 23 mai 2023

Samedi dernier, le Washington Post a publié un exposé de documents classifiés du renseignement américain montrant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, travaillant dans le dos de la Maison Blanche de Biden, a exercé une forte pression au début de cette année pour une série élargie d’attaques de missiles à l’intérieur de la Russie.

   

Ces documents faisaient partie d’une vaste collection de documents classifiés mis en ligne par un militaire de l’armée de l’air aujourd’hui en garde à vue. Un haut fonctionnaire de l’administration Biden, à qui le Post a demandé de commenter les informations nouvellement révélées, a déclaré que Zelensky n’avait jamais violé son engagement de ne jamais utiliser d’armes américaines pour frapper à l’intérieur de la Russie. Pour la Maison Blanche, Zelensky ne peut pas se tromper.

Le désir de Zelensky de porter la guerre en Russie n’est peut-être pas clair pour le président et les principaux conseillers en politique étrangère de la Maison Blanche, mais il l’est pour les membres de la communauté américaine du renseignement qui ont eu du mal à faire entendre leurs renseignements et leurs évaluations dans le bureau ovale. Pendant ce temps, le massacre de la ville de Bakhmut se poursuit. Les hommes en charge de la guerre d’aujourd’hui – à Moscou, Kiev et Washington – n’ont montré aucun intérêt, même pour des pourparlers de cessez-le-feu temporaires qui pourraient servir de prélude à quelque chose de permanent. On ne parle plus que de la possibilité d’une offensive à la fin du printemps ou à l’été par l’une ou l’autre des parties.

Mais quelque chose d’autre se trame, comme certains membres de la communauté du renseignement américain le savent et l’ont rapporté en secret, à l’instigation de responsables gouvernementaux à différents niveaux en Pologne, en Hongrie, en Lituanie, en Estonie, en Tchécoslovaquie et en Lettonie. Ces pays sont tous des alliés de l’Ukraine et des ennemis déclarés de Vladimir Poutine.

Ce groupe est mené par la Pologne, dont les dirigeants ne craignent plus l’armée russe, car ses performances en Ukraine ont laissé en miettes l’éclat de son succès à Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale. La Pologne a discrètement exhorté Zelensky à trouver un moyen de mettre fin à la guerre – même en démissionnant, si nécessaire – et à permettre au processus de reconstruction de sa nation de démarrer. Zelensky ne bouge pas, selon des interceptions et d’autres données connues de la Central Intelligence Agency, mais il commence à perdre le soutien privé de ses voisins.

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France - Sénat - Poutine

Guy BoulianneLes comiques du Sénat français et de la Cour Pénale Internationale

Guy Boulianne - 27 mars 2023

Le Sénat français est-il à l’origine du mandat contre Vladimir Poutine ?

   

Le Sénat français est-il à l’origine du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine ?

Le mandat d’arrêt contre le président de la Fédération de Russie émis par la CPI pour trafic d’enfants est-il la conséquence d’une demande de parlementaires français ? J’ai trouvé cette proposition de résolution européenne “dénonçant les transferts forcés massifs d’enfants ukrainiens” sur le site du Sénat, enregistrée par l’institution le 10 février dernier.

Un texte qui réclame notamment “à l’Union européenne et ses États membres de mettre en œuvre tous les moyens techniques et humains à leur disposition, en coopération avec les autorités ukrainiennes pour identifier, documenter et recenser tous les cas de transferts forcés et de déportation engagés par la Fédération de Russie depuis le début du conflit et d’identifier les responsables de ces actes afin d’engager des sanctions immédiates et d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires ultérieures”.

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Nathalie Yamb

Égalité et RéconciliationEffroi en Suisse : Nathalie Yamb, l’influenceuse pro-Poutine

Égalité et Réconciliation - 25 mars 2023

« L’Afrique libre ou la mort ! Nous vaincrons ! », tonne Nathalie Yamb, 54 ans, dans ses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

   

Cette Suisso-camerounaise est l’une des influenceuses les plus suivies en Afrique francophone. Native de La Chaux-de-Fonds, elle attire l’attention de Washington et de Paris depuis quelques mois. Ses contenus se rapprochent en effet de plus en plus de la propagande prorusse, comme le montre un article publié ce mercredi dans la Tribune de Genève.

Son discours fait froid dans le dos. Elle qualifie l’invasion russe de « guerre OTAN-Russie », déclenchée par « les agressions répétées des Américains et des Européens […] contre le peuple russe ». En mai 2022, elle a aussi traité les Ukrainiens de « gangrenés par les néonazis ». Deux affirmations fausses. Enfin, elle a loué pas plus tard que cette semaine « la mort inéluctable de l’hégémonie occidentale » sur un plateau moscovite.

D’après les informations de la Tribune de Genève, la France serait « intervenue formellement auprès de Berne pour s’émouvoir de son militantisme ». Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre sa propagande depuis la Suisse. Elle réside désormais à Zoug. Après avoir été expulsée de Côte d’Ivoire en 2020, elle affirme toutefois qu’elle n’a « pas du tout l’intention de [s]’éterniser » dans notre pays. Elle y a co-fondé un parti d’opposition en 2011.

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mandat d'arrêt contre Poutine

Réseau InternationalUn mandat d'arrêt international émis contre Vladimir Poutine

Réseau International - 20 mars 2023

Briefing du représentant officiel du ministère russe des Affaires étrangères M.V. Zakharova (16 mars 2023)

   

par Maria Zakharova

La Russie n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et n’a aucune obligation en vertu de celui-ci.

La Russie ne coopère pas avec cet organe, et les éventuelles « recettes » d’arrestation émanant de la Cour internationale de justice seront juridiquement nulles et non avenues pour nous.

Qui aurait pensé il y a seulement 15 ans qu’en Occident la prise en charge des enfants, leur salut et leur traitement deviendraient une infraction pénale ?

Mais tout y menait.

Les expériences de « l’Occident éclairé » sur le changement de sexe chez les enfants, la persécution des médecins qui croient qu’il n’y a que deux sexes, une interprétation pervertie du droit des mineurs, la destruction de l’institution de la famille, le remplacement de « mère » et « papa » avec les termes dégénérés « parent A » et « parent B », propagande de perversions chez les mineurs – tout cela n’est pas un accident malheureux, mais une politique à grande échelle dans les pays de l’OTAN.

Et les États qui, comme la Hongrie, tentent de résister au sein de l’Alliance, sont soumis à de véritables persécutions. Les sanctions et le harcèlement contre Leonid Roshal et Maria Lvova-Belova sont des signes de la déshumanisation des dictatures libérales.

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Stratpol : bulletin n°125

StratpolBulletin N°125. Prigojine président ! Bachar à Moscou, Russophilie

Stratpol - 19 mars 2023

STRATPOL : Bulletin n°125 de Xavier Moreau

   

Au programme de ce numéro 125 : "Ma Russie n'existe plus" de Frédéric Xerry, La formation des sous-officiers en Russie, un sujet d'importance pour l'armée russe. Les mutineries sur le front. Evgueni Prigojine, , futur président de l'Ukraine ?

00:33 « Ma Russie n’existe plus » de Frédéric Xerry
03:13 Formation des sous-officiers en Russie
04:59 Mutineries sur le front
06:37 Prigojine superstar
08:04 Crash bancaire
12:01 Second front géorgien
13:20 Visite de Bachar El Assad à Moscou
15:11 Mouvement international russophile
19:40 Munitions de la paix
24:17 Considérations générales

Destruction de l’armée otano-kiévienne
Bakhmut à tous prix
Cotnre-offensive à tous prix

32:12 Carte des opérations militaires

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Evgueni Prigojine

Égalité et RéconciliationEvgueni Prigojine futur président de l’Ukraine ?!

Égalité et Réconciliation - 13 mars 2023

S’il est élu, "les munitions ne seront plus nécessaires"

   

Le sketch continue
« On m’a coupé la ligne » : le chef de Wagner affirme que le Kremlin ne communique plus avec lui

Vladimir Poutine aurait rompu tout contact avec Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner. C’est du moins ce que ce dernier affirme dans un message audio, déclarant que tous les téléphones de son unité ont été bloqués par le président russe.

La milice privée russe Wagner serait-elle blacklistée par le Kremlin ? Les liens entre son patron Evgueni Prigojine et Vladimir Poutine semblent être rompus.

Le patron du groupe paramilitaire a accusé le président russe d’avoir refusé de répondre à ses demandes de réapprovisionnement en armes et en munitions dans la bataille acharnée de l’est de l’Ukraine, rapporte samedi 11 mars le quotidien britannique The independent.

« Pour que je cesse de demander des munitions, toutes les lignes directes vers les bureaux, les services, etc., m’ont été coupées. Mais le vrai problème, c’est qu’ils ont également empêché les agences de prendre des décisions [liées à Wagner] », a affirmé le chef de l’armée privée russe sur Telegram.

« Je fais mon coming-out politique en parlant fort, pour que tout le monde m’entende bien. En regardant tout ce qui m’entoure, j’ai une ambition politique. J’ai décidé de me présenter, en 2024, à l’élection présidentielle ukrainienne. »

« Je me présenterai à ce poste contre » Porochenko et Zelensky.

« Si je gagne l’élection au poste de président de l’Ukraine, tout ira bien, les gars. Les munitions ne seront plus nécessaires. »

Evgueni Prigojine - groupe Wagner

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discours de Poutine

Réseau InternationalPoutine aux ennemis de la Russie : En approche !

Réseau International - 02 mars 2023

Un bon moyen de déterminer si vous êtes toujours en vie est de vous demander si vous pouvez encore ressentir de l’émerveillement et de l’étonnement en observant les changements qui balaient le monde.

   

La plupart de ces changements sont graduels et difficiles à détecter dans le cadre de votre expérience quotidienne. Il est donc utile qu’une personne importante se tienne devant vous pendant une heure, comme l’a fait Poutine aujourd’hui devant l’Assemblée fédérale de Russie, et vous explique exactement ce qui s’est passé et ce qui va se passer.

C’est également très divertissant : Poutine est quelqu’un de naturellement irrépressible qui refuse de se retenir. Son russe a également une gamme dynamique énorme : à un moment, il ressemble à un gamin des rues de Leningrad, et à un autre moment, il a l’air d’un avocat et d’un technocrate accompli, d’un érudit littéraire ou même d’un étudiant en théologie. Eh bien, il est tout cela à la fois. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste (rares sont ceux qui parviennent à rester neutres à son égard), il est difficile de l’ignorer. D’autant plus que, comme à l’accoutumée, son discours annuel devant l’Assemblée fédérale ne manquait pas de ce que les linguistes appellent des performantifs – des déclarations qui n’expriment pas une opinion ou ne transmettent pas d’informations mais transforment la réalité de manière spécifique. Et il est important de les connaître, surtout si vous résidez dans l’un des pays dont les dirigeants ont (très bêtement) décidé d’être les ennemis de la Russie, car, en fin de compte, c’est votre cul qui est en jeu. Vous pouvez être en admiration devant l’impressionnant dirigeant qui s’appelle Vladimir Poutine (rien ne vous en empêche) mais, plus précisément, je pense qu’il est de mon devoir humanitaire de vous avertir de ce qui risque de se passer avant que quelqu’un ne crie « En approche ! ». De cette façon, vous pourrez formuler un meilleur plan que de vous couvrir d’un drap blanc et de ramper lentement vers le cimetière (afin de ne pas provoquer une ruée dans laquelle quelqu’un pourrait être piétiné).

Commençons par le plus important : Poutine a annoncé que la Russie suspendait sa participation au traité START-3. C’est le « Traité entre les États-Unis d’Amérique et l’Union des républiques socialistes soviétiques sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs, n° 3 ». Ce traité remonte à l’ère soviétique, mais le 3 février 2021, les États-Unis et la Russie ont convenu de le prolonger jusqu’au 5 février 2026. M. Poutine a précisé les conditions dans lesquelles la Russie envisagerait de revenir au traité : celui-ci doit tenir compte des capacités offensives stratégiques de tous les pays de l’OTAN, et pas seulement des États-Unis. La Grande-Bretagne et la France disposent également d’armes nucléaires, bien qu’aucune ne soit trop récente, et Washington a tendance à envoyer ses armes nucléaires où bon lui semble, y compris dans d’autres pays de l’OTAN, comme l’Allemagne et la Turquie, ce qui pose problème. Poutine a ridiculisé les appels de l’OTAN à la Russie pour qu’elle permette à ses experts d’inspecter les sites militaires russes ; après que des drones aient récemment effectué une frappe sur les aéroports russes qui accueillent son aviation stratégique, endommageant quelques avions (en utilisant les Ukrainiens comme des proxies sans cervelle), une telle demande est plus que ridicule. Peut-être la Russie devrait-elle être autorisée, par courtoisie, à faire exploser un certain nombre de bombardiers stratégiques américains, juste pour égaliser le score avant d’entamer les négociations ? Non ? Oh, eh bien… Poutine a également souligné que les armes stratégiques américaines ont largement dépassé leur date de péremption (il a été un peu plus poli et circonspect, mais c’était l’essentiel, et ceux qui sont au courant savent aussi qu’il était factuel). Au sens figuré, en ce qui concerne les armes nucléaires, l’armurerie de Washington est dans un triste état ; les boîtes de conserve sont bombées et celles qui ont éclaté sentent vraiment mauvais et laissent échapper des substances viles.

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Discours de Vladimir Poutine

Le Media en 4-4-2Discours de Vladimir Poutine, un an après le début de la guerre en Ukraine

Le Media en 4-4-2 - 23 fév 2023

Le président russe Vladimir Poutine a pris la parole ce mardi devant la Douma, un an après le début de la guerre en Ukraine.

   

Chers citoyens de Russie !

Avec l’allocution d’aujourd’hui, je prends la parole à un moment difficile – nous le savons tous très bien – un moment charnière pour notre pays, à une époque de changements cardinaux et irréversibles à travers le monde, les événements historiques les plus importants qui déterminent l’avenir de notre pays et nos citoyens, alors que chacun de nous a une énorme responsabilité.

Il y a un an, afin de protéger les personnes sur nos terres historiques, d’assurer la sécurité de notre pays, d’éliminer la menace posée par le régime néonazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014, il a été décidé de mener une Opération militaire. Et étape par étape, avec soin et cohérence, nous résoudrons les tâches qui nous attendent.

À partir de 2014, le Donbass s’est battu, a défendu le droit de vivre sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et n’a pas abandonné dans des conditions de blocus et de bombardements constants, de haine non déguisée du régime de Kiev, le Donbass a attendu que la Russie vienne à la rescousse.

Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait tout notre possible, vraiment tout notre possible pour résoudre ce problème par des moyens pacifiques, nous avons patiemment négocié une issue pacifique à ce grave conflit.

Mais un tout autre scénario se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances sur le désir de paix dans le Donbass se sont avérées, comme nous le voyons maintenant, a été un mensonge cruel. Ils ont simplement joué la montre, se sont livrés à des magouilles, ont fermé les yeux sur les assassinats politiques, sur les répressions du régime de Kiev et ont de plus en plus encouragé les néonazis ukrainiens à mener des actions terroristes dans le Donbass. Dans les académies et les écoles occidentales, les officiers des bataillons nationalistes ont été formés et des armes ont été fournies.

Et je tiens à souligner qu’avant même le début de l’opération militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident sur la fourniture de systèmes de défense aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des tentatives du régime de Kiev d’acquérir des armes nucléaires, car nous en avons parlé publiquement.

Les États-Unis et l’OTAN ont rapidement déployé leurs bases militaires et leurs laboratoires biologiques secrets près des frontières de notre pays, maîtrisé le théâtre des futures opérations militaires au fil des manœuvres, préparé le régime de Kiev qui leur était soumis, ils avaient asservie l’Ukraine, pour une grande guerre.

Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans hésitation. Ils semblent fiers, se délectant de leur trahison, qualifiant à la fois les accords de Minsk et le « format Normandie », de bluff. Il s’avère que tout le temps où le Donbass était en feu, quand le sang coulait, quand la Russie était sincèrement – je tiens à le souligner – elle s’efforçait sincèrement de trouver une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, en fait, comme on dit dans les cercles bien connus, avec des cartes marquées [NDLR : le jeu était truqué].
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victoire en Ukraine

Géopolitique profondePoutine : La victoire en Ukraine est « inévitable » !

Géopolitique profonde - 21 jan 2023

Le Président Russe, qui estime avoir été trompé par l’Occident et l’Ukraine, n’a pas fait de déclaration de guerre formelle

   

Dans un discours très attendu mercredi à l’occasion du 80e anniversaire de la rupture par l’Armée rouge du siège nazi de Saint-Pétersbourg (à l’époque soviétique : Leningrad) le 18 janvier 1943, le président Vladimir Poutine a déclaré que la victoire en Ukraine est « inévitable ».

S’adressant à des vétérans militaires, Poutine a déclaré :

« Les opérations de combat à grande échelle impliquant des armes lourdes, de l’artillerie, des chars et des avions n’ont pas cessé dans le Donbas depuis 2014. »

Il a ajouté :

« Tout ce que nous faisons aujourd’hui dans le cadre de l’opération militaire spéciale est une tentative d’arrêter cette guerre. C’est le sens de notre opération – protéger les personnes qui vivent sur ces territoires. »

Le discours était rempli des thèmes habituels sur lesquels il a mis l’accent depuis l’invasion de février, mais il manquait ce que de nombreux experts et responsables occidentaux avaient anticipé lorsque le discours a été dévoilé il y a un jour : une déclaration de guerre formelle.

Mais la mobilisation totale n’est pas encore arrivée ; au lieu de cela, il a de nouveau passé en revue le point de vue de Moscou sur les causes sous-jacentes du conflit.

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Justice 2 poids 2 mesures

VoltairenetThierry Meyssan : La Justice impérialiste s’effrite

Voltairenet - 19 jan 2023

En temps de paix autant qu’en temps de guerre, la domination occidentale sur le reste du monde, autant que celle des États-Unis sur leurs alliés, passe par l’instrumentation du Droit.

   

Ainsi, les Tribunaux internationaux ne cherchent aucunement à rendre la justice, mais à confirmer l’ordre du monde et à châtier ceux qui le contestent. Le Droit états-unien et le Droit européen servent aussi à contraindre le reste du monde à respecter les politiques de Washington et de Bruxelles. Ce système commence à pâlir.

Depuis la dissolution de l’Union soviétique, les Occidentaux utilisent les tribunaux internationaux et la Justice états-unienne pour imposer leur loi. Ils font condamner ceux qu’ils combattent et ne jugent jamais leurs propres criminels. Cette conception de la justice est devenue l’exemple absolu de leur politique du « deux poids, deux mesures ». Pourtant, l’affaiblissement de la domination occidentale depuis la victoire de la Russie en Syrie et plus encore depuis la guerre en Ukraine commence à avoir des répercussions sur ce système.
La fin de la domination occidentale a débuté en 2016

Le 5 mai 2016, le président Vladimir Poutine proclamait la victoire de la civilisation sur la barbarie, c’est-à-dire de la Syrie et de la Russie sur les jihadistes armés et soutenus par l’Occident. Il organisait un concert symphonique télévisé dans les ruines de Palmyre, la cité antique où la reine Zénobie avait fait cohabiter toutes les religions en harmonie. Symboliquement, ce concert de l’orchestre de Mariinski de Saint-Pétersbourg était intitulé : « Prière pour la paix ». M. Poutine s’y exprimait en vidéo-conférence.

Les peuples occidentaux n’ont pas compris ce qui se passait car ils n’avaient pas conscience que les jihadistes n’étaient que des marionnettes de leurs services secrets. À leurs yeux, et surtout depuis les attentats du 11-Septembre, ils étaient leurs ennemis. Ils ne comprenaient pas que les dégâts des jihadistes chez eux et dans le reste du monde n’avaient pas du tout la même ampleur. À titre d’exemple, les attentats du 11 septembre 2001 —attribués contre toute logique aux jihadistes— ont fait 2 977 morts, tandis que Daesh a tué des centaines de milliers d’arabes et d’africains.

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Interview de Nikolaï Patrouchev

Réseau InternationalInterview de Nikolaï Patrouchev, successeur potentiel de Vladimir Poutine

Réseau International - 16 jan 2023

Quelles actions l’Occident prépare-t-il à Moscou et quelle politique peut-on y opposer ?

   

Nikolaï Patrouchev, ancien directeur du FSB et actuel secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, en a parlé à Vitaly Tseplyaev début janvier 2023.

Vitaly Tseplyaev : Nikolaï Platonovich, comment évaluez-vous la situation dans le monde qui s’est développée au début de la nouvelle année ?

Nikolaï Patrouchev : La situation dans le monde est extrêmement complexe et a un caractère turbulent. De nombreux pays de différentes régions traversent simultanément une crise militaro-politique, économique, sociale et spirituelle. Espérons qu’il y aura des changements positifs cette année.

VT : Vous avez dit un jour que les dirigeants des pays occidentaux ne faisaient rien pour améliorer la situation, non seulement dans le monde, mais même dans leur propre pays. Expliquez ce qui est en jeu.

NP : Les politiciens occidentaux n’ont pas la force et la capacité de changer la vie de leurs États pour le mieux, car ils ne sont plus des personnalités indépendantes depuis longtemps. Tout le monde a des liens avec les grandes entreprises, les lobbyistes et les fondations derrière leur dos. Ils ne cachent même pas ces faits. Il existe des exemples très récents. Il s’est avéré que des dizaines de députés européens étaient contrôlés par les structures de George Soros et que la Commission européenne, à la demande de l’une des plus grandes sociétés pharmaceutiques américaines au monde, a créé un certain nombre de stratagèmes de corruption pour l’achat de vaccins d’une valeur de dizaines de milliards d’euros. Il est clair que le vrai pouvoir en Occident est entre les mains de clans ingénieux et de sociétés multinationales.

VT : Rockefeller et Rothschild ?

NP : En fait, il existe bien d’autres corporations et clans de ce genre. Ainsi, le revenu total des 500 plus grandes entreprises du monde, selon des données non officielles, a atteint près de 38 000 milliards de dollars en 2021. La majeure partie des sociétés multinationales sont des sociétés dont le siège est aux États-Unis. Leurs revenus ont rapporté environ 16 billions de dollars avec un bénéfice net de 1,8 billion de dollars.

Le capital d’un certain nombre de sociétés multinationales dépasse le PIB de la plupart des économies mondiales, et les fonds créés par elles pour un enrichissement ultérieur prétendent être un mécanisme supranational de gestion de l’humanité. La même Fondation Soros est devenue presque le principal centre mondial de planification et de mise en œuvre des « révolutions de couleur ».

Le projet de budget américain pour 2023 est la meilleure preuve des projets de Washington de déclencher de nouvelles guerres au détriment du bien-être de ses propres citoyens.

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la grande question

Le Saker FrancophoneLa grande question

Le Saker Francophone - 29 déc 2022

Il semble sur que nous atteindrons le 31 décembre 2022. Mais atteindrons-nous le 31 décembre 2023 ?

   

Cette question n’est pas une hyperbole. Je dirais même que c’est la grande question pour au moins tout l’hémisphère nord.

Je préviens que la Russie se prépare à une guerre totale depuis au moins 2014. C’est exactement ce que Poutine a dit dans son récent discours devant le conseil du ministère russe de la Défense. Si vous n’avez pas vu cette vidéo, vous devriez vraiment la regarder, elle vous donnera un aperçu direct de la façon dont le Kremlin pense et de ce à quoi il se prépare.

Voici à nouveau cette vidéo ...

« Des responsables anonymes du Pentagone ont en fait menacé de mener une « frappe de décapitation » sur le Kremlin… Ce dont nous parlons, c’est de la menace de l’élimination physique du chef de l’État russe, (…) Si de telles idées sont effectivement nourries par quelqu’un, cette personne devrait réfléchir très attentivement aux conséquences possibles de tels plans. »

Sergey Lavrov - Ministre des affaires étrangères

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